MadaVôvô 2012

Les Titres de MadaVôvô du 28 mars 2012  

BigNews:   Le Sport est Roi ...  

L'Edito:  «  Nouvel an malgache ? Alahamady Be ou Asaramanitra... »       ( ...

1. Alternance démocratique au Sénégal - La honte pour les politiciens malgaches  (laverité)  ( ...  )

2. Madagascar demande des experts de l'ONU pour tenir des élections cette année (romandie)  ( ...  )

3. Une partie de Madagascar fête le nouvel an, ce 25 mars (rfi)  ( ...  )

4. Les étudiants malagasy en détresse à l’étranger interpellent l’État (tribune)  ( ...  )

5. Conjoncture : Hausse importante du prix du ciment (midi)  ( ...  )

6. Frédéric Rasamoely : Un farouche défenseur de la stabilité monétaire (Midi)  ( ...  )

*. No Comment... No Comment...     

7. Mémorandum de la SADC : Amnistie et abandon des poursuites judiciaires pour Ra8 (midi)     ( ... )

8. Sondage électoral à Tana : Marc Ravalomanana devance Andry Rajoelina (midi)      ( ... )

9. Nouvel an Malgache : il reste encore beaucoup à faire (newsmada)     ( ... )

10. Col. Charles Andrianasoavina : Evacuation en France après sa condamnation (midi)     ( ... )

11. Droits de l'homme : La Justice reconnaît ses manquements (Express)     ( ... )

... Le précédent MadaVôvô  22 mars  >>  ( ...  )

*. Le film du coup d’État du 17 mars 2009 (clicanoo) ( ...  )

28/03/2012

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

1 Ar = 5 FMG

cours moyens en Ar

Euro (EUR) 2 812,07
Dollar Americain (USD) 2 118,28
Livre Sterling (GBP) 3 369,34
Franc Suisse (CHF) 2 339,09
Rand South Africa (ZAR) 278,22
Japan Yen (JPY) 25,61
Dollar Canadien (CAD) 2 127,64

Date Eur/Ar Date Eur/Ar
29/02 2899 31/01 2866
13/09/08 min:2290 26/10/09 max:3032

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


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MADAGASCAR EN IMAGE            extraits de Madamaki.com / Voyage-bons-plans.com / ahaona-madagascar.com


*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>


 «  Nouvel an malgache ? Alahamady Be ou Asaramanitra... » 

  La date du nouvel an malgache a été fixée au XVIIe siècle par le roi Ralamba de l'ethnie merina. Le respect des us et de la culture incite à marquer son Nouvel an, cette année la célébration du Nouvel an malgache se tiendra les 22 et 23 mars.

    La fête du nouvel an que l'on appelle communément «Taom-baovao malagasy» 

coïncide souvent avec la fête des prémices du riz. La fête de l' «Asaramanitra» quant à elle a été introduite par Ranavalona III et les Français. En effet, ils ont qualifié d' «Asaramanitra» toutes les cérémonies à caractère officiel à leur époque. Or, visiblement, il y a une sacrée différence entre les deux événements pour les Malgaches.
     AlahamadyBe?

     A l'instar des Chinois, les malagasy "anciens" ont fêté la nouvelle année un autre jour que le premier janvier suivant le calendrier grégorien. Le premier jour de l'année malagasy 2009 ou Alahamadibe 2009 correspond au 26 mars du calendrier grégorien. L'éphéméride malagasy est conçue suivant le mouvement astral. En effet, la notion de l'espace-temps est liée à la notion de destin chez les malagasy, et c'est cette considération qui régit son univers socioculturel.
     En général, l'année qui dure 354 jours se subdivise en 12 mois lunaires de 28 jours, et la semaine malagasy commence le jeudi et se termine le mercredi. Par exemple, le premier mois Alahamady de l'année 2003 a commencé le 4 décembre et s'est terminé le premier janvier. Pour l'année 2004, il dure du 24 novembre au 22 décembre… 

    Trois jours durant, danses, musiques, hiragasy, divers jeux, de la viande de zébu à profusion, lampions, kabary animeront les quelques

communautés qui le célèbrent encore. l'Alahamady, n'est certes plus célébré avec le faste d'antan, mais l'on continue à le fêter à travers l'île, notamment en Imerina et dans la région Antemoro...

     ...et Asaramanitra ? 
     Selon le calendrier malagasy, qui est luni-solaire, l'Asaramanitra marque le nouvel an. Ralambo a créé ex nihilo le Fandroana “Fête du Bain”, et qui signifie bain royal et populaire, mais il l’a profondément modifié. Antérieurement, le Fandroana, à la fois rituel agraire et fête dynastique de bain des reliques royales, avait lieu au début de l’année solaire, au début du mois d’Asaramanitra de l’ancienne année à dénomination sanscrite.

    Ralambo l’inscrivit dans le calendrier d’origine arabe et le situa au premier croissant de la lune du Bélier (Alahamady) au ... Cliquez-ici   

  Andry de Rome

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Andry a  répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos  


laverité.mg 28/03/2012
Alternance démocratique au Sénégal - La honte pour les politiciens malgaches - par Hery Mampionona 
Le Sénégal vient de réussir une énième alternance pacifique au pouvoir et dans la pure tradition démocratique. Le président (en exercice s’il vous plaît) s’est fait battre après deux tours de scrutin - ce qui témoigne de l’âpreté de la confrontation - et, sans attendre la proclamation officielle des résultats, s’est empressé de féliciter son challenger, s’abstenant de crier à la fraude comme le font systématiquement les candidats malheureux africains aux présidentielles.
Madagascar de son côté, après 3 ans de Transition, se débat toujours dans une situation peu reluisante et a toutes les peines du monde à organiser ne serait-ce qu’une seule élection, mis à part le référendum constitutionnel dont la validité, par ailleurs, ne fait pas l’unanimité au sein de la classe politique.
Et dire qu’au lendemain de l’Indépendance, la Grande Île s’enorgueillit d’être dans le peloton de tête des pays francophones, si ce n’est d’Afrique et ce, grâce à son potentiel humain dont les compétences étaient reconnues dans tout le Continent noir, voire au-delà. A l’époque, les jeunes Malgaches ne connaissaient le pays de Senghor qu’à travers ce que racontaient leurs parents et grands parents sur les « Sônegaly », lorsque ceux-ci étaient incorporés au sein des forces françaises de pacification.
En réalité, il apparaît que les politiciens malgaches, forts de ce passé glorieux, sont paradoxalement victimes de leur ego.
Un orgueil qui, mis à profit autrement, aurait pu valablement servir le pays mais, mal placé, se révèle être finalement un (très vilain) défaut. Tellement imbus de leurs personnes, les politiques malgaches se croient être supérieurs les uns aux autres au point de considérer la moindre concession comme une humiliation.
Résultat, alors que les « Sônegaly » peuvent annoncer fièrement - et à juste titre d’ailleurs - que leur pays est « une grande Nation », les Malgaches se doivent de marcher au doigt, à l’œil et à la baguette des têtes pensantes de la Sadc, ceux-ci se permettant au passage le luxe d’émettre un « guide » et d’imposer date butoir sur date butoir au sujet d’un acte de souveraineté par excellence qu’est l’adoption d’une loi nationale. La honte…


romandie.com 27/03/2012
Madagascar demande des experts de l'ONU pour tenir des élections cette année
ANTANANARIVO - La nouvelle commission électorale mise sur pied à Madagascar a appelé lundi l'ONU à envoyer rapidement des experts pour pouvoir organiser des élections cette année, alors qu'un scrutin présidentiel est très attendu après trois ans de crise.
Je ne peux pas annoncer de date de scrutin avant l'arrivée des experts de l'ONU mais il faut qu'une élection ait lieu cette année, a déclaré à l'AFP Béatrice Atallah, présidente de la commission électorale nationale indépendante (Cenit).
D'après la loi, il revient à la commission électorale de déterminer le calendrier électoral en collaboration avec les experts internationaux, dans un délai de 60 jours à compter de la mise en place de son bureau permanent.
La date des élections sera ensuite entérinée en conseil des ministres.
L'urgence pour moi c'est le travail. Soixante jours ça passe vite, a ajouté Mme Atallah, élue à son poste vendredi et qui doit encore prêter serment.
Vendredi, lors d'une émission télévisée de grande écoute, le président de la Haute autorité de transition Andry Rajoelina a assuré que son régime transitoire prendrait fin cette année.
Il avait déjà donné de telles assurances l'an dernier, alors que des élections sont attendues depuis le renversement du président Marc Ravalomanana et la prise de pouvoir par M. Rajoelina en mars 2009.
Une feuille de route de sortie de crise a cependant été signée par la quasi-totalité des acteurs politiques en septembre dernier, qui prévoit la formation d'un gouvernement d'union nationale et la tenue d'élections sans préciser de date.
Un gouvernement et des institutions d'union nationale ont ensuite été mis en place en novembre. Ce mois-ci, une commission électorale a été créée et le code électoral révisé.
Au vu de ces avancées, la communauté internationale, et en particulier la diplomatie européenne tout comme celle des pays de l'Afrique australe (SADC), sont optimistes quant à la tenue d'élections d'ici la fin 2012.
Après avoir déclaré en mai 2010 qu'il ne serait pas candidat, M. Rajoelina est depuis resté flou sur ses intentions.
Un projet de loi d'amnistie, préalable à la tenue des élections, devait par ailleurs être examiné ce lundi en conseil des ministres extraordinaire.
Madagascar dispose en effet depuis dix jours d'un mémorandum d'experts internationaux mandatés par la communauté d'Afrique australe (SADC) pour tenter de sortir de l'impasse et résoudre l'imbroglio juridico-politique, notamment autour de la personne de M. Ravalomamana.
L'ancien président a été condamné trois fois depuis son éviction, dont une fois à une peine de travaux forcés à perpétuité pour la mort d'une trentaine de manifestants devant le palais présidentiel en février 2009.
Mais il souhaite rentrer dans son pays et se présenter aux élections.
Dans un communiqué lundi en fin de journée, le gouvernement a annoncé que ses débats sur l'amnistie se poursuivraient mardi étant donné que la traduction en français du mémorandum établi par les experts internationaux n'était parvenue au gouvernement qu'en cours de son conseil extraordinaire.


rfi.fr 27/03/2012
Une partie de Madagascar fête le nouvel an, ce 25 mars - Par Bilal Tarabey - RFI
Selon le calendrier traditionnel de Madagascar, ce 25 mars 2012 est le 3 janvier 2012, le jour du nouvel an. Depuis quelques années à Madagascar, il y a un regain d’intérêt pour ce réveillon, que la colonisation avait supprimé du calendrier. Toutefois, le Taom-baovao, de tradition merina, n'est pas encore célébré par toute la population malgache.

Au sommet de la capitale malgache, le soleil se couche sur la place Andohalo,
la colline, où se trouve le palais de la Reine. À côté des danseurs, des nobles de Madagascar allument un feu, symbole de la purification de l'âme, et symbole, du nouvel an malgache, le Taom-baovao.
La date du nouvel an a été fixé au XVIIe siècle par le roi Ralamba de l'ethnie merina. Le peuple d’Antananarivo qui a conquis toute la Grande Ile et pourquoi cette date ? Parce que c'est celle de son anniversaire.
Quelques centaines de personnes assistent à la cérémonie, surtout des lycéens en blouse bleue des environs. Ce jour n'est pas un jour férié à Madagascar, le nouvel an malgache a été presque oublié ici. Herijason Rason, un noble malgache,
l'un des descendants du roi Ralamba a une explication : « pendant la colonisation c'est-à-dire au début de la colonisation [le gouverneur] Gallieni a tout fait pour que toute manifestation publique malgache s'éteigne.... pour donner d'autres choses » par exemple, remplacer ce nouvel an malgache, par le 14-Juillet, la fête nationale française. « C'est fait [cette substitution a duré, NDLR] de 1896, jusqu'en 1960. En 1960, les gens... ils sont perdus. De 1960 a 1970 il y a une période qu'on appelle "à la recherche des traditions perdues" ».
En dehors de la capitale Antananarivo, les autres ethnies ne reconnaissent pas forcément ce jour de l'an, héritage de la culture merina [des hauts-plateaux, NDLR]. Sans compter la période coloniale, Madagascar n'a pas 200 ans d'existence, en tant que pays unifié.

Le nouvel an malgache: La date du nouvel an a été fixée au XVIIe siècle par le roi Ralamba de l'ethnie merina


Xinhuanet.com 27/03/2012
Madagascar : 90% de la surface forestière malgache d'origine a disparu - Xinhua

90% de la surface forestière malgache d'origine a disparu et il ne reste plus que 10% sur tout le territoire national selon les chiffres publiés par le ministère de l'environnement et des forêts malgache à l'occasion de la célébration de la Journée Internationale des Forêts du mercredi 21 mars.
Selon l'organisation non gouvernementale internationale de protection de la nature et de l'environnement, le WWF à Madagascar, les forêts tropicales humides de Madagascar sont fortement menacées par le déboisement et les feux de forêts étant donné que la grande île a besoin de quelques 21 millions de m3 de bois pour satisfaire ses besoins annuels.
80% des foyers malgaches et plus de 50% de la population urbaine de Madagascar, utilisent cette source d'énergie et combustible pour la cuisson.
Cette destruction ne se limite pas seulement aux forêts, mais elle entraîne également la disparition d'une faune et d'une flore très riches et souvent rares. Plus de 80% des plantes, toutes les espèces de mammifères, 50% des oiseaux et 90% des reptiles et amphibiens sont endémiques à Madagascar et qu'on ne les trouve que sur cette grande île et nulle par ailleurs au monde, a indiqué le WWF.
Notons qu'en octobre de l'année dernière, 500.000 hectaresd e forêts dont environ 380.000 hectares sont des forêts tropicales humides et 125.000 hectares de forêt sèche épineuse, viennent de bénéficier du programme holistique de conservation des forêts ( PHCF).
En même temps, pour protéger la forêt, la direction chargée des forêts au sein du ministère de l'environnement a mis en oeuvre depuis une vingtaine d'années une politique forestière axée sur une nouvelle législation (loi 97-017) qui doit permettre aux populations de participer à cette gestion durable de son environnement.
Rappelons que c'est vers la fin des années 1970 que la FAO instituait le 21 mars comme la Journée Internationalede la Forêt afin de promouvoir l'importance des différentes fonctions des écosystèmes forestiers du monde.
Cette année, « notre bois,notre fierté», est le thème de la célébration internationale dont l'objectif est de renseigner le public sur les prestations fournies par les forêts afin que celles- ci soient reconnues et appréciées à leur juste valeur.


Tribune Mada 26/03/2012
Les étudiants malagasy en détresse à l’étranger interpellent l’État - (Recueilli par Erika Cologon Hajaji) 
Suite à la publication du décret du Mardi 20 Mars 2012 :
« Une Communication a été faite, relative à l’augmentation du montant de la bourse des étudiants malgaches à l’étranger. Ainsi, il a été décidé de fixer à 650 Euros par mois, pour tout cycle d’études, le montant de la bourse de CHAQUE ETUDIANT MALGACHE à l’étranger (France, Canada, Etats – unis, Chine, Maurice, MAROC et Algérie) ».
(Référence : N°011-MINCOM/PP.COMMUNIQUE PRESSE : http://www.newsmada.com/conseil-de-...)

     Nous, étudiants malagasy au Maroc adressons nos remerciements et reconnaissances à l’Etat malagasy de nous avoir mis au même pied d’égalité en accordant la bourse mensuelle de 650 euros pour chacun des 148 étudiants au Maroc.
Nous tenons à préciser que vue la précarité des conditions de vie des étudiants malagasy au Maroc, l’obtention de cette bourse nous permettrait de poursuivre notre cursus dans des conditions plus favorables.
     Ainsi, nous réitérons nos remerciements aux membres du gouvernement qui ont pris cette décision.
Compte tenu de la situation dans laquelle les étudiants vivent actuellement, nous souhaiterions que le paiement se fasse dans le meilleur délai.
Pour Le Bureau Exécutif de l’Association des Etudiants et Stagiaires au Maroc,
Le Secrétaire Général, Mr RAOELINA Mbolatiana Mamisoa
Vivre la précarité au quotidien :
Je suis au Maroc depuis maintenant presque 4 ans et demi, et comme tout étudiant qui obtient une bourse extérieure, j’étais vraiment excité à l’obtention de ce bout de papier indiquant que ma demande de bourse a été acceptée et à l’idée de quitter mon pays pour aller dans un autre pour la première fois. En plus il était indiqué sur ce papier que nous serons boursiers et de l’état Marocain et de l’état Malagasy en même temps, on nous a parlé d’une chambre à la cité universitaire : ce qui m’a fait penser à une belle vie, un accomplissement dans mes études, une concentration totale sur les études, je croyais que mon mention Bien obtenu au Bacc qui m’a permis d’obtenir cette bourse allait se confirmer encore dans ce pays parce que j’aurais tous les moyens pour exceller dans mes études.
La réalité m’a frappé une fois sur place, et pour n’en venir qu’aux essentiels, je citerai juste quelques faits :- il nous arrive de faire 4 km à pied pour se rendre à l’école car la bourse qu’on reçoit ici (chaque 2 mois) est juste suffisant pour le loyer et c’est tout, donc si les parents ne peuvent pas envoyer de l’argent, on ne peut pas prendre le bus pour aller à l’école, en tout cas c’est le cas dans la ville où je poursuis mes études dans une grande école du Maroc, les étudiants malgaches du Maroc étant éparpillés dans différentes villes.
- il nous arrive de ne trouver rien à manger, malgré l’entraide entre les étudiants malgaches, il arrive parfois que tout le monde soit à sec en même temps donc il n’y a rien pendant un, deux, trois jours voire une semaine.
- il nous arrive d’être chassés de notre appartement faute de paiement de loyer, c’est pourquoi on a changé d’appartement plus de 10 fois durant ces 4 dernières années.
- Pour moi personnellement, j’ai été convoqué en conseil de discipline et on ne m’a pas laissé passer les examens à cause des absences aux cours dues au manque d’argent pour payer le transport pour aller à l’école.
- Je connais des personnes qui pour une formation qui devrait être fait pendant 5 ans, la fasse pendant 7 ou 8 ans à cause de ces problèmes d’argent.
- Vous comprendrez tout de suite qu’acheter les polycopies de cours, les livres, les tenues pour l’école est un luxe pour nous, ne parlons plus d’ordinateur et internet pourtant un outil essentiel à notre formation.
C’est pourquoi, aujourd’hui à l’annonce de ces fameux 650 euros par mois, je me réjouis même si pour moi je vais bientôt partir car j’ai presque terminé mes études, au moins notre lutte a donné ses fruits pour la génération future et pour ceux qui sont arrivés au Maroc après nous parce que l’on veuille ou non : lorsque l’état d’un pays se soucie de ses étudiants à l’étranger (gabonais, mauritaniens etc qui reçoivent 600 euros par mois) , ces étudiants se sentent redevables à son pays et de cette manière on évite la fuite de cerveau , si vous constatez la plupart des étudiants malgaches au lieu de rentrer au pays pour servir et développer le pays préfèrent partir en France ou ailleurs pour y rester.
Bref, un remerciement s’adresse au gouvernement pour cet investissement prometteur, d’ici 5 à 10 ans, nous aurons des personnes bien formées au service de la nation.
Tsimialonjafy
Etudiant Malgache boursier au Maroc
Izahay Mpianatra malagasy eto Maroc, dia maneho ny fisaorana sy ny fankahasitrahana ny fitondrana Malagasy noho ny fanomezana ny vatsim-pianarana isam-bolana 650 euros ho an’ny mpianatra aty Maroc izay miisa 148.
Tianay ny manamarika fa noho ny fahasoratam-piainana aty , ny fahazoanay io vatsim-pianarana io dia hanampy anay tokoa amin’ny fanatanterahana antsakany sy andavany ny fianarana izay nanirahan’ny fitondrana Malagasy anay aty.
Manomboka hatreto dia mahatsiaro tena izahay mpianatra aty Maroc fa mitovy zo tanteraka. Noho izany dia mamerina hatrany ny fisaorana sy fankatelemana ireo tompom-pahefana ao amin’ny governemanta izay nandray io fanapahan-kevitra io.
Eto ampiandrasana io vatsim-pianarana io dia manantena izahay fa ho tanterahana tsy ho ela ny fizarana azy io.
Misaotra indrindra Tompoko,
Ho an’ny Biraon’ny Fikambanan’ny Malagasy Mpianatra sy Mpiofana eto Maroc “Tsingy Maroc”
Ny Sekretera Jeneraly , Atoa RAOELINA Mbolatiana Mamisoa


Midi Mada 25/03/2012
Conjoncture : Hausse importante du prix du ciment - R.Edmond
Les dirigeants qui se sont succédé ont versé dans la démagogie. Y compris Andry Rajoelina qui pourrait devenir un recordman de la démagogie s’il continue à faire des promesses qu’il n’est pas capable d’honorer.

C’était, par exemple, le cas en octobre 2010 quand, lors de son show politique au Palais des Sports, le PHAT avait annoncé son projet de construire la plus grande cimenterie de l’Océan Indien, dont la maquette était d’ailleurs présentée. Lors d’un discours qu’il avait prononcé à cette occasion, il s’est même offert le luxe de donner un prix à ce ciment. A savoir 14 000 Ar le sac. Actuellement, les faits démentent cette déclaration. Non seulement, la pose de la première pierre de la grande cimenterie n’a pas encore eu lieu, mais pire, les prix atteignent un niveau très élevé. Le ciment à mortier (Cem 22.5) est vendu actuellement entre 19 000 Ar et 21 000 Ar le sac et le ciment béton (Cem 32.5) entre 21 000 Ar et 22 500 Ar le sac, selon les marques. Bref, des prix largement en dessus de celui du ciment imaginaire à 14.000 Ar du PHAT.
D’après les distributeurs, cette hausse du ciment est due principalement à l’augmentation du coût de différents paramètres comme le carburant, les transports, les taxes…Il reste à savoir si la transition pourra bloquer cette hausse importante du prix du ciment.


Midi Mada 24/03/2012
Frédéric Rasamoely : Un farouche défenseur de la stabilité monétaire  - Recueillis par R.Edmond
La récompense d’un travail bien accompli. C’est ce que l’on peut dire de la paisible retraite que vit actuellement Frédéric Rasamoely l’ancien Gouverneur de la Banque Centrale avec sa femme Michèle dans sa villa à Maibahoaka Ivato. Une villa qui surplombe une rizière de quelques hectares que l’homme aime entretenir. « Je suis un passionné d’agriculture et d’élevage et maintenant j’ai beaucoup plus de temps à consacrer à cette passion », annonce-t-il, d’emblée. 

Une passion qu’il a depuis sa jeunesse où pour se faire l’argent de poche, il élevait lui-même des poules pondeuses où vendait des melons qu’il cultivait. « Je faisais cela pour subvenir moi-même à mes propres besoins de loisirs » déclare l’ancien gouverneur qui a effectivement la main verte comme le prouvent les différentes plantes qui donnent une extraordinaire qualité de vie à la propriété des Rasamoely.
Tous les échelons. 

Cette grande qualité, Frédéric Rasamoely l’a aussi vécu durant sa carrière professionnelle couronnée de succès. Avant de devenir Gouverneur de la Banque Centrale, l’homme a gravi tous les échelons. Licencié en droit, puis diplômé de l’Ecole Nationale de Trésor de Paris, de l’Institut des Hautes Etudes Internationales de l’Université de Paris, et de l’Institut du Fonds Monétaire International de Washington, Frédéric Rasamoely a commencé sa carrière, en 1962, en tant que caissier à la paierie d’Antalaha, est par la suite monté progressivement en grade : Adjoint au chef de service de la Trésorerie à la Direction du Trésor (1964-1968) ; Chef de service des Finances extérieures (1968-1972) ; Directeur du Trésor et de la Comptabilité Publique (1972-1976), Directeur général des Finances (1976-1983)… Ses compétences particulières dans le domaine des finances lui ont permis de participer et d’animer une multitude de conférences internationales au sein de différents partenaires techniques et bailleurs de fonds internationaux, pour ne citer que la CNUCED et le FMI. Il a également été Consultant de la Banque Mondiale sur les sociétés d’Etat, Gouverneur suppléant du FIDA sur le plan national, il a été administrateur de plusieurs entreprises et organismes : SECREN, CEM, AGIP, BAMES, SMH Hilton. Il a également mis ses compétences au service des banques nationales, en tant qu’administrateur délégué, et non des moindres, il avait également qualité de Secrétaire Général de l’Association Professionnelle des Banques et d’autres fonctions qu’il serait long d’énumérer toutes ici.

Rigueur. 

Mais le poste qui aura sans conteste, marqué le plus la vie professionnelle de Frédéric Rasamoely, c’est celui de Gouverneur de la Banque Centrale de Madagascar où il a été administrateur pendant 12 ans avant d’être nommé Gouverneur, titre qu’il a occupé de 2007 à 2010, avec deux prorogations de six mois chacune en 2011. Le milieu économique était unanime sur le succès du mandat de Frédéric Rasamoely. Pierre Van den Boegaerd, le dernier représentant du FMI, Leonidas Tezapsidis, actuel Chef de la Délégation de l’Union Européenne figurent parmi les observateurs de référence qui ont apprécié la qualité technique et professionnelle de Frédéric Rasamoely, un farouche défenseur de la stabilité de la monnaie. « Mon premier souci, c’est la stabilité de la monnaie » aime a répéter le Gouverneur Frédéric Rasamoely qui explique que quand il était à la tête de la Banque Centrale, la rigueur était toujours de mise en matière de politique monétaire. « Nous avons mis sous haute surveillance les surliquidités que l’on devait éponger d’une manière quasi-quotidienne afin qu’il y ait toujours la sacro sainte adéquation entre la monnaie en circulation et la création de richesse ». Une politique de rigueur qui a porté ses fruits puisque durant le mandat de Frédéric Rasamoely, dont la moitié en période de crise, l’inflation a été maitrisée, et le pays a toujours disposé d’un confortable matelas de devises. En tout cas, le milliard et plus de réserve en devises, cité comme une réussite de la transition par Andry Rajoelina a permis à la Banque Centrale de garder une certaine compétitivité de l’ariary, jusqu’à maintenant.
Domaine religieux.

 En tout cas, le souhait de l’ancien Gouverneur de la Banque Centrale, c’est que cette institution garde le même rythme afin de préserver avant tout les intérêts du pays. « La Banque Centrale doit garder son indépendance » estime celui qui, malgré les mauvaises langues, n’a aucune animosité envers son successeur, en l’occurrence Guy Ratovondrahona, qui, avant de devenir Gouverneur par intérim, était le Directeur Général de la Banque Centrale. « Je le connais puisque, à plusieurs reprises il a été mon adjoint » selon Frédéric Rasamoely qui a également été Sénateur de Madagascar entre 2002 et 2007, sans pour autant avoir été affilié à un parti politique. « Je n’ai jamais eu une carte de parti politique » conclut Frédéric Rasamoely ce technicien hors pair qui est également actif dans le domaine religieux puisqu’il est Diacre , Loholona et trésorier du FJKM Cathédrale Analakely.
Pour le moment, et conformément au statut de la Banque Centrale, Frédéric Rasamoely doit passer une année sabbatique. Mais, dans l’avenir, l’homme se dit toujours être prêt à mettre ses compétences au service du pays.


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Midi Mada 28/03/2012
Mémorandum de la SADC : Amnistie et abandon des poursuites judiciaires pour Ravalomanana
La SADC essaie dans son mémorandum d’ajuster les normes internationales sur l’amnistie aux exigences politiques de la Feuille de route, notamment dans son article 20. Seule la traduction en français du document par le ministère chargé des Relations avec les Institutions a été accessible hier, du moins au moment où nous écrivons l’article.
Un « Conseil de gouvernement extraordinaire » s’est tenu hier dans l’après-midi à Mahazoarivo. Le mémorandum proposé par la SADC en vue de l’élaboration d’un projet de loi d’amnistie définitif était à l’ordre du jour. Indépendamment de ce qui a été décidé au cours du Conseil d’hier, les experts juridiques de la SADC clarifient certains points dans leur mémorandum. En effet, pour surmonter les blocages dus à l’interprétation des expressions « autres violations graves des droits de l’homme et des libertés fondamentales » et « événements politiques », la SADC évoque la nécessité d’une loi d’amnistie stipulée à l’article 20 de la Feuille de route. Cet article 20 dispose : « La Haute Autorité de Transition devra permettre à tous les citoyens malgaches en exil pour des raisons politiques de rentrer à Madagascar sans conditions, y compris M. Marc Ravalomanana. La HAT devra développer et promulguer d’urgence les instruments juridiques nécessaires, y compris une loi d’amnistie, afin d’assurer la liberté politique de tous les Citoyens Malgaches dans le processus inclusif de transition, débouchant sur la tenue d’élections libres et crédibles. »
Note explicative. 

Pour ne pas être taxée d’application sélective, la SADC n’a pas ignoré dans son mémorandum l’existence de la fameuse note explicative contenue dans l’article 45 de la Feuille de route. Le point 1. de cette note explicative stipule : « Les principes et les valeurs de la SADC n’acceptent pas l’impunité. Le terme « sans condition » s’applique à la notion de la liberté de rentrer à Madagascar pour tous les citoyens malgaches en exil pour des raisons politiques. Cela implique qu’aucune mesure administrative et politique ne devrait être appliquée pour restreindre ou empêcher leur liberté de rentrer au pays. » Le point 2. de la même note explicative de disposer : « Ainsi, « sans conditions » ne suggère et n’implique pas pour les citoyens malgaches rapatriés une exonération de poursuites judiciaires ou pour des crimes allégués. » Soucieux des polémiques qui pourraient découler de l’interprétation de ces dispositions de l’article 45 de la Feuille de route, les experts de la SADC suggèrent dans une note: « Les exilés, à leur retour au pays, peuvent être poursuivis pour des crimes qui auraient été commis par eux, mais une loi d’amnistie, dont le contenu doit être déterminé par les autorités compétentes à Madagascar, peut être adoptée afin d’accorder un tel retour aux exilés politiques et à d’autres personnes qui pourraient faire face ou faire l’objet de poursuites judiciaires ou qui ont déjà été poursuivis ».
Intention de la SADC.

 Dans une autre « note » publiée dans le mémorandum de la SADC, cette dernière ne cache pas son intention sur le futur projet de loi d’amnistie. Cette « note » indique : « L’intention tend vers la promulgation d’une loi d’amnistie permettant à ceux qui souhaitent retourner au pays d’une manière inconditionnelle et d’éviter d’être poursuivis, arrêtés ou emprisonnés, soit pour les crimes commis par eux, soit qu’ils aient déjà été poursuivis. » Bref, le mémorandum de la SADC suggère une loi d’amnistie qui ne tolère pas les crimes internationalement reconnus comme les crimes de guerre, crimes de génocide, crimes contres l’Humanité et autres violations graves des Droits de l’Homme et des libertés fondamentales, certes, mais cette loi d’amnistie devrait inclure les dispositions permettant le retour « sans conditions » des exilés politiques, y compris Marc Ravalomanana, conformément à l’article 20 de la Feuille de route. Cette loi d’amnistie devrait également permettre à ce que ces exilés politiques, une fois rentrés au pays, ne soient poursuivis, arrêtés et jetés en prison.
Cheval de bataille.

 Dans les débats sur la loi d’amnistie, la HAT ne cesse d’évoquer les « autres violations graves des Droits de l’Homme et des libertés fondamentales » comme quatrième catégorie des crimes non amnistiables (après les crimes de guerre, les crimes contre l’Humanité et les crimes de génocide) prévus dans le Pact International sur les droits civils et politiques. La HAT accuse l’ancien président Marc Ravalomanana sur la tuerie du 7 février en affirmant que le fait incriminé est assimilé au meurtre, une « autre violation grave des Droits de l’Homme » selon la définition du Pact. Du côté de la mouvance Ravalomanana, on essaie de réitérer que le même Pact International sur les droits civils et politiques pose trois conditions : que la justice soit indépendante, que le procès soit équitable et que le tribunal soit impartial. Ce qui n’a pas été le cas selon la mouvance de l’ancien président. Cette mouvance persiste que Marc Ravalomanana a été condamné sur la tuerie du 7 février par une Justice à la solde de la HAT.
Recueillis par RAJAOFERA Eugène


Midi Mada 27/03/2012
Sondage électoral à Tana : Marc Ravalomanana devance Andry Rajoelina - R. O
La déclaration de Andry Rajoelina comme quoi il n’a pas peur de la réélection de Marc Ravalomanana remet sur le tapis, un sondage réalisé récemment à Tana et dont les résultats valent ce qu’ils valent.
Questions. 

S’il a éludé presque toutes les questions gênantes posées par les téléspectateurs à travers Onitiana Realy ou directement par cette dernière, Andry Rajoelina a par contre reconnu que c’est bel et bien lui qui avait donné l’instruction de fermer l’aéroport d’Ivato au vol d’Air Links en provenance d’Afrique du Sud. Ce qui a amené l’autre question de savoir si le tombeur de Marc Ravalomanana en mars 2009 a peur de la réélection de l’ancien Président en exil. « Pourquoi aurais-je peur d’un homme que j’ai déjà battu en 2007 ? », a répondu celui qui avait obtenu 63% des suffrages exprimés dans la course à la mairie de Tana le 12 décembre 2007.
Comportement.

 En fait, c’est le candidat du Tim Hery Rafalimanana que Andry TGV avait battu en raflant 170 281 voix sur 273 164 votants. En tout cas, plus de la moitié des 620 631 électeurs inscrits ne s’étaient pas rendus aux urnes le 12 décembre 2007. C’est dire qu’il faut relativiser les 63% obtenus par Andry Rajoelina. De toute façon, les votes des électeurs ne sont jamais acquis définitivement. Tout particulièrement dans la capitale où le comportement électoral penche rarement en faveur du pouvoir en place. Monja Jaona en avait profité lors des législatives à Tana sous la Deuxième République. Même chose pour Marc Ravalomanana aux communales de décembre 1999 et pour Andry Rajoelina 8 ans plus tard.
Evolution.

 Un sondage effectué récemment par un collège statisticiens confirme cette propension des électeurs tananariviens – réputés contestataires – à voter contre le candidat du pouvoir ou pour celui de l’opposition. En effet, Marc Ravalomanana est crédité de 34% à Tana. Contre 23% pour son rival Andry Rajoelina. Un écart de 11 points qui n’est pas statique, mais est sujet à évolution en fonction du contexte politique et socio-économique. A preuve, avant l’entrée de sa mouvance dans le régime de transition, Marc Ravalomanana bénéficiait de 48% des intentions de vote. Contre 36% pour Andry Rajoelina. A la fin du premier trimestre 2010, l’actuel président de la Transition avait même dépassé de 6 points le président en exil avec 38% pour le premier et 32% pour le second. Contre 45% pour Marc Ravalomanana et 18% pour Rajoelina en mai 2009.
Candidature.

 Andry Rajoelina réussira-t-il à inverser de nouveau la tendance d’ici l’élection présidentielle ? En effet, si la candidature de Marc Ravalomanana reste liée à la loi d’amnistie, celle de celui qui fut vendredi « l’invité du zoma » de TV Plus ne fait pas l’ombre d’un doute. Malgré l’insistance de Onitiana Realy, il n’a pas réaffirmé expressément sa déclaration de non candidature du 12 mai 2010. « Une parole d’homme » qu’il va probablement renier comme il l’avait fait pour sa signature apposée sans contrainte au bas des accords de Maputo en août 2009. Reste à savoir si le changement d’AVIs du poulain de Norbert Ratsirahonana va le servir ou le desservir auprès des électeurs tananariviens qui ne représentent pas, il est vrai, l’ensemble du collège électoral national, quand bien même les votes à Tana auraient une importance …capitale.


News-mada.com 27/03/2012
Nouvel an Malgache : il reste encore beaucoup à faire - Vonjy M
Des manifestations ont eu lieu les 22 et 23 mars derniers dans le cadre de la célébration de la fête du nouvel an malgache mais l’événement est loin d’être aussi populaire et d’avoir l’adhésion de tous les citoyens.
La célébration de la fête du nouvel an malgache s’est déroulée la semaine dernière. Des manifestations artistiques ont eu lieu à Ambohidrabiby et à Andohalo avec l’organisation respective de l’association des natifs d’Ambohidrabiby et du «Trano koltoraly malgasy». D’autres entités l’ont également célébré dans d’autres endroits sans tambour ni trompette. Mais d’autres vont encore la fêter plus tard.
Contrairement aux autres peuples et aux autres civilisations, les Malgaches sont loin d’être unanimes sur leur propre fête du «Taom-baovao». Rien qu’à la date, on constate déjà la divergence. Toutefois, astrologue et devin expliquent que le nouvel an malgache est fixé par rapport à la position de la lune et du soleil à la fois, c’est-à-dire aux calendriers lunaire et solaire. On n’utilise en effet qu’une seule méthode pour déterminer la date. Mais l’incohérence est toujours au rendez-vous.
Le choix du site où l’on célèbre l’événement et parfois, son association avec la «sacralité» et le rang de noblesse (rois, reines, princes…) font souvent perdre les valeurs et la confiance de certains citoyens. Conséquence : certains adeptes et fervents pointent du doigt les chrétiens et le christianisme en général comme responsable de la «désolidarisation» des Malgaches quant à la célébration de la fête du nouvel an malgache. De leur côté, les chrétiens associent la fête du nouvel an malgache, dans sa globalité, à une cérémonie païenne.
A cause surtout du caractère cultuel qu’on associe à la fête du nouvel an malgache, une grande polémique s’engage à ce sujet. Pour éviter justement la polémique, le ministère de la Culture s’est toujours montré prudent quant à la manifestation. Les ministres qui se sont succédé à la tête du département de la Culture ont leur explication. Elia Ravelomanantsoa, pour sa part, confie que le ministère de la Culture et du patrimoine est laïque. Il n’a pas donc à s’associer des manifestations cultuelles pour ne pas attirer les critiques des uns et la méprise des autres.
Malgré tout, l’actuelle ministre de la Culture et du patrimoine, pense que la fête du nouvel an malgache, comme son nom l’indique, doit être une fête de tous les Malgaches. Sa célébration devra aussi se dérouler partout dans le pays et décréter comme étant une fête nationale. Ce qui n’est pourtant pas encore le cas et visiblement beaucoup d’efforts restent à faire pour y parvenir.


Midi Mada 24/03/2012
Col. Charles Andrianasoavina : Evacuation en France après sa condamnation - RAJAOFERA Eugène
Malgré la condamnation à perpétuité prononcée à l’endroit du col. Charles, l’Etat malgache continue de prendre en charge l’hospitalisation de celui-ci à La Réunion.
Une lourde opération chirurgicale s’impose pour le colonel Charles Andrianasoavina qui se trouve actuellement sur son lit d’hôpital à l’île de La Réunion. Une source diplomatique a permis de savoir que cette deuxième opération ne peut plus se faire à La Réunion et que le col Charles Andrianasoavina qui vient d’être condamné à une réclusion à perpétuité par la Cour Criminelle Ordinaire (CCO), sera incessamment évacué en France. Selon notre source, le gouvernement français n’a aucune objection à faire sur ce transfert vers la France du col. Charles Andrianasoavina. Sur l’éventuel asile de l’ancien homme fort du Capsat en France, notre source de préciser : « C’est toujours possible. La France est toujours disposée à étudier toute demande d’asile sur son territoire formulée par toute personne étrangère persécutée politiquement dans son pays. Mais une enquête préalable déterminera si la demande est acceptable ou non. »
Exception. 

La France et l’île de La Réunion sont les destinations faciles pour les personnalités politiques malgaches qui ont de problème politique ou sanitaire grave dans leur pays. Pour s’exiler en 1991 et en 2002, l’ancien président Didier Ratsiraka a choisi la France. Ayant eu un problème de santé grave à la prison de Tsiafahy, le col. Charles Andrianasoavina a été évacué à La Réunion avec la prise en charge de l’Etat Malagasy. Et pas plus tard que la semaine dernière, Norbert Lala Ratsirahonana, conseiller spécial du président Andry Rajoelina, a été urgemment évacué à La Réunion. L’homme a débarqué dimanche dernier à l’aéroport d’Ivato sur un fauteuil roulant. Seul l’ancien président Marc Ravalomanana a fait exception. Forcé de quitter le pouvoir et le pays en mars 2009 suite à un coup d’Etat appuyé par une faction de l’Armée, Marc Ravalomanana a choisi l’Afrique du Sud où il prépare actuellement avec le gouvernement de Jacob Zuma son retour après trois ans d’exil.


Express Mada 24/03/2012
Droits de l'homme : La Justice reconnaît ses manquements
Le Plan d’opérationnalisation des recommandations de l’Examen Périodique Universel (EPU) 2012-2014 a été validé, hier. Des défis à relever pour la Justice.
Beaucoup reste à faire. Le directeur des droits humains et des relations internationales au sein du ministère de la Justice, Lucien Rakotoniaina, a reconnu le non-respect des Droits de l'Homme à Madagascar.

« Beaucoup de droits civils, politiques et sociaux ne sont pas respectés à Madagascar », révèle t-il sans donner plus de détail, hier, à la validation du plan des recommandations de l'EPU par la ministre de la Justice, Christine Razanamahasoa, et le directeur de la division des opérations sur le terrain et de la coopéra­tion technique du Haut-Com­missariat aux droits de l'homme à Genève, Anders Kompass. En effet, la prolifération du travail des enfants, le non-accès des personnes handicapées aux infrastructures sociales, la perte d'emploi depuis la crise, la surpopulation carcérale et les mauvaises conditions de détention, les difficultés pour accéder à la Justice,... sont des exemples de ce non-respect des Droits de l'Homme.
« Madagascar est loin des pays qui vont atteindre les objectifs du millénaire du développement (OMD). Toutefois, il y a beaucoup d'activités à faire qui se rapportent aux Droits de l'Homme », a déclaré le conseil­ler des droits de l'homme aux Nations-Unies à Madagascar, Oumar Kane.
Loin des OMD
En avançant qu'« aucun pays n'est parfait en matière du respect des Droits de l'Homme », la ministre de la Justice, Christine Razana­mahasoa, a évoqué de nombreux défis à relever en matière de respect des Droits de l'Homme. Elle a proposé la création d'un conseil national des Droits de l'Homme dont les membres correspondront au profil exigé, la facilitation de l'accès à la Justice par la mise en place d'un bureau opérationnel qui va s'occuper des personnes ayant cette
difficulté d'accès ainsi que le partenariat avec le haut-com­missariat aux Droits de l'Homme et les 

Anders Kompass et Christine Razanamahasoa, lors du rapport de l’EPU, hier, au Colbert (Photo Claude Rakotobe)

partenaires multi et bilatéraux. « Le processus finalisé est basé en coopération et en dialogue. Son évaluation doit répondre aux attentes des Nations-Unies. Nous attendons des résultats tangibles », a conclu Anders Kompass.
65 sur 84 recommandations acceptées
Les recommandations acceptées par Madagascar comportent neuf thèmes dont le principe d'égalité de genre, mise en place d'une structure pour la lutte contre la traite, le respect des Droits de l'Homme, de la Justice et du système pénitentiaire, le respect des Droits des enfants, la protection des Droits du groupe vulnérable et de la minorité, la protection des Droits économiques,...
Michella Raharisoa


Clicanoo.re 18/03/2012
Le film du coup d’État du 17 mars 2009
Un rappel des faits s’impose. Suite aux rassemblements organisés au cœur d’Antananarivo initiés par le maire Andry Rajoelina réclamant la démission de Marc Ravalomanana, des émeutes ont éclaté les 26 et 27 janvier 2009 dans la capitale et dans les grandes villes de Madagascar. Bilan : près de 70 morts en 2 jours dans tout le pays, dont de nombreux pilleurs prisonniers des flammes dans les magasins incendiés et dévalisés. 

Les entrepôts et les usines de l’empire agroalimentaire Tiko appartenant à Ravalomanana étaient particulièrement ciblés. Le 7 février, une fusillade éclate devant un palais présidentiel et fait une trentaine de victimes. Le 8 mars, une première mutinerie éclate au Capsat. Le 16 mars, le même palais est pris d’assaut sans résistance par les militaires. Le 17 mars, Marc Ravalomanana, contraint à la démission, a voulu transmettre les pleins pouvoirs à l’officier le plus gradé de l’Armée. Une rencontre réunissant les chefs d’églises et des représentants diplomatiques était organisée dans les locaux de l’Épiscopat à Antanimena pour proclamer le directoire militaire. C’est là qu’interviendra le commandant Charles Andrianasoavina, brandissant son kalachnikov tout en criant que les pleins pouvoirs doivent être remis à Andry Rajoelina. Avec les militaires du Capsat et en présence de la presse, il a notamment menacé de faire feu sur les généraux et sur les participants qui s’opposeraient à cette prise de pouvoir par Andry TGV. Incarnant le bras armé du régime putschiste, le commandant Charles promu colonel sera chargé par la suite de procéder à l’arrestation du PM Manandafy Rakotonirina et bien d’autres proches de Ravalomanana. En 2010, Rajoelina commence à “lâcher” plusieurs militaires qui l’ont porté au pouvoir, dont Charles Andrianasoavina. D’où la mutinerie avortée du 17 novembre 2010 organisée par le colonel Charles avec des officiers restés fidèles à Ravalomanana. Mais les mutins seront arrêtés. Au tribunal, lors de son arrestation (avant son transfert à La Réunion) et par écrit depuis la prison de Tsiafahy, M. Andrianasoavina ne rate pas une occasion de livrer ses témoignages sur les préparations du coup d’État. Et de dénoncer les noms des personnes et… des pays qui ont financé le putsch du 17 mars 2009....Suite MadaVôvô du   22 mars  >>  ( ...  )

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