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senego.com 24/07/2012
Mutinerie à Madagascar: Un Caporal Bloque L’aéroport D’Antananarivo - Avec Rfi/Afrique
Des tirs ont été entendus ce dimanche matin 22 juillet en provenance de la base militaire d’Ivato proche de l’aéroport international d’Antananarivo, où les vols ont été suspendus. Ces violences interviennent alors que les deux principaux protagonistes de la crise malgache, l’ancien président déchu Marc Ravalomanana, 62 ans, et Andry Rajoelina, 38 ans, président de fait du régime de Transition, doivent en principe négocier au sommet mercredi aux Seychelles.

Les coups de feu ont commencé à retentir vers 6 heures du matin. Depuis 10 heures, la situation est calme, quelques tirs très sporadiques ont été entendus mais il n’y a aucun mouvement aux abords du camp du 1er régiment des forces d’intervention, unité d’élite de l’armée. Des négociations sont en cours avec les mutins, selon le ministère des Forces armées. Le camp, qui se trouve à côté de l’aéroport international d’Ivato est encerclé, des barrages légers limitent l’accès des véhicules à environ un kilomètre à la ronde. À la tête de la mutinerie, selon le ministère des Forces armées, il y a le caporal Koto Mainty, surnommé « Black ». Il s’agit de l’ancien garde du corps du général Noël Rakotonandrasana, aujourd’hui en prison. Ancien ministre des Forces armées, le général avait participé à une mutinerie en novembre 2010 dans une autre base adjacente à l’aéroport, la Base aéronavale d’Ivato (Bani). Le caporal serait à la tête d’un groupe de militaires, essentiellement de jeunes recrues. Les mutins se sont emparés de l’armurerie du camp. Aucune déclaration, aucune revendication n’a pour l’instant été effectuée, et dans le centre-ville la situation est calme.

Encadré:

Aéroport d’Ivato : Des vols annulés ( Navalona R.- Midi Mada )
En raison de la mutinerie dans le camp militaire du RFI à Ivato, des vols de toutes les compagnies aériennes ont été perturbés hier, à l’aéroport d’Ivato. Il y a même des vols, intérieurs et internationaux, annulés surtout pour le décollage des avions dans l’après-midi. On peut citer, entre autres, les vols à destination de Paris ainsi que les vols pour Sambava, Taolagnaro et Toliara au départ d’Antananarivo. Mais ce sera reporté ce jour, a-t-on appris selon un responsable d’une compagnie aérienne. Par contre, l’aéroport d’Ivato n’est pas fermé. Les avions de toutes les compagnies aériennes prévus arriver hier ont pu atterrir sans aucun incident, a-t-on conclu.
Mutinerie au 1er RFI : 48 heures avant la rencontre Ravalomanana-Rajoelina (RAJAOFERA Eugène)
Andry Rajoelina ne peut pas évoquer la mutinerie comme éventuel motif d’annulation du rendez-vous des Seychelles.
Du cinéma ou vraie mutinerie ? Jusqu’à présent, personne ne peut répondre à cette question qui hante les esprits sur l’événement qui s’est produit hier au 1er RFI d’Ivato. Intervenant 48 heures avant la rencontre entre Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina, une partie de l’opinion a conclu que cet événement meurtrier a été le fruit d’une pure mise en scène pour justifier l’éventuelle décision de Andry Rajoelina de ne pas aller à la rencontre de son rival aux Seychelles. Si cette hypothèse est fondée, le caporal Koto Mainty dit « Black », le capitaine Pascal et les autres qui ont été blessés et qui ont perdu leur vie durant les affrontements sont victimes d’un «cinéma » relevant de la haute politique. Ils auraient agi avec conviction sans être conscients qu’ils auraient été manipulés quelque part pour assouvir un intérêt politique particulier.
Annulation. Si cette hypothèse d’une mise en scène n’est pas vraie, l’événement d’hier est la preuve flagrante d’un malaise au sein de l’Armée. Force est de constater que le plus grand nombre des observateurs croit en la première hypothèse. L’absence sur place des chefs militaires de la HAT semble confirmer l’hypothèse. Cette absence suspecte peut être interprétée que la mutinerie qui a coûté la vie de 3 militaires ne présente même pas un danger pour eux. En tout cas, la communauté internationale en général et la SADC en particulier ne sont pas dupes. L’événement d’hier ne devrait pas avoir des impacts sur la tenue de la rencontre entre les deux principaux protagonistes de la crise. L’évoquer comme motif de l’éventuelle annulation du rendez-vous relève de la mauvaise foi. Au contraire, la mutinerie d’hier devrait inciter les parties malgaches et la communauté internationale à régler, le plus vite possible, la crise à Madagascar.

Midi Mada 16/06/2012
Rajoelina- Ravalomanana : Accord à l’amiable exigé par la SADC - Recueillis par RAJAOFERA Eugène
15 jours après le sommet de Luanda, le bureau de liaison de la SADC à Madagascar apportent des éclaircissements sur l’imminente rencontre entre Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina.
Le suspense est en partie levé.

 En effet, dans un communiqué qu’il a publié hier, le bureau de liaison de la SADC informe que « le Comité Ministériel de l’Organe (CMO) de la Troïka a déjà préparé le terrain pour la mise en œuvre urgente » de la résolution de Luanda. Le communiqué n’a pas encore indiqué la date et l’endroit qui abritera le tête-à-tête Ravalomanana- Rajoelina. Il se contente d’aviser que ce rendez-vous sera convoqué « dans un avenir proche ». En attendant que tout soit fixé, le CMO de la Troïka « a pleine confiance que Andry Rajoelina, président de la Haute Autorité de la Transition, et l’ancien président Marc Ravalomanana ont les qualités de leadership, l’engagement, les conseils avisés et une bonne sensibilité à la détresse du peuple et à sa souffrance et qu’ils vont atteindre un résultat positif et un accord tenant compte des principes primordiaux de l’inclusivité, l’impartialité et la crédibilité ». Le CMO de la Troïka « s’attend à ce que les deux dirigeants parviennent à un accord à l’amiable afin d’amener Madagascar vers des élections libres, justes et crédibles ». A cet égard, « il (CMO de la Troïka) examinera la possibilité d’appeler à la levée progressive des sanctions afin de reconstruire l’économie malagasy avec un objectif clair de soulager les souffrances des masses malagasy ».
Pression. 

La Troïka de la SADC met en même temps la pression sur les deux principaux protagonistes de la crise pour que la rencontre réussisse. Le communiqué du CMO de la Troïka est ferme là-dessus : « Si les deux parties (…) ne sont pas en mesure de parvenir à un accord pour assurer la pleine mise en œuvre de la Feuille de route, le parti et/ou les parties qui sont responsables de l’échec seront désavoués de la continuation de la participation dans le processus par la communauté internationale. Le CMO de la Troïka réitère l’importance de cette réunion et qu’un accord réussi doit être atteint ; en outre, l’esprit de réconciliation, de compromis et de coopération entre les deux parties est primordial pour sa réussite. » Par ailleurs, le CMO de la Troïka « invite tous les acteurs politiques à s’abstenir de manœuvres politiques et tactiques ainsi qu’à l’incitation contre les institutions de transition. » Ces acteurs politiques malgaches sont en même temps invités à « placer les intérêts des masses Malagasy au-dessus de leurs intérêts individuels et des intérêts de leurs partis politiques ». A l’endroit du peuple malgache, la Troïka l’appelle à « rester vigilant et à continuer à soutenir le processus de Feuille de route et à mettre la pression nécessaire pour que les deux dirigeants, Andry Rajoelina, président de la Haute Autorité de la Transition et l’ancien président Marc Ravalomanana reviennent de leur dialogue avec un résultat positif face à l’impasse actuelle ».
Questions en suspens.

 Le communiqué du bureau de liaison d’hier n’a rien dévoilé quant aux sujets qui figureront à l’ordre du jour du dialogue Ravalomanana- Rajoelina. Aucune mention sur l’application des articles 16, 17, 18 et 20 de la Feuille de route ainsi que la candidature ou non des deux principaux protagonistes de la crise ne figure dans le communiqué. Ledit communiqué précise cependant que « le CMO de la Troïka est convaincu que les deux parties seront en mesure de s’assurer que les articles et questions en suspens qui préoccupent les parties prenantes malgaches seront traités adéquatement et que Madagascar sera en mesure de franchir le rubicon et ira de l’avant vers des élections libres, justes et crédibles ». Le CMO de la Troïka précise en outre que les deux parties (Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana) sont « la clé pour débloquer les verrous et répondre adéquatement aux défis actuels qui ont abouti à la présente impasse et au présent environnement politique ». Le communiqué du CMO de la Troïka indique par ailleurs que le résultat de la réunion entre Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana sera « un facteur clé dans l’avancée ou non de Madagascar vers une voie de la prospérité ou sur un chemin descendant vers la pauvreté ». Le CMO de la Troïka réaffirme que la Feuille de route reste la seule solution pour ramener Madagascar à la normalité constitutionnelle et à un système démocratique. En tout cas, des questions attendent toujours des réponses : Quand et où ce tête-à-tête Ravalomanana- Rajoelina aura-t-il lieu exactement ? Lequel du médiateur Joaquim Chissano ou du vice-ministre sud-africain Marius Fransman va diriger l’organisation de cette rencontre ?

afrik.com 13/06/2012
Madagascar : L’ONU préconise les élections en mai-juin 2013
Les experts de l’ONU ont proposé aux autorités malgaches la tenue d’élections présidentielles et législatives en mai et juin 2013, rapporte RFI. 

Le scrutin pourrait donc avoir lieu six mois après la date évoquée par la Commission électorale malgache....Suite MadaVôvô du  15 juin >>  ( ...  )

BBC Afrique 29/05/2012
Madagascar : à quand les élections?
La commission électorale devrait annoncer lundi la date des futures consultations, malgré le non respect des préalables. 
La tâche de la Commission s'annonce ardue parce que toutes les conditions contenues dans la feuille de route et qui constituent des préalables à la tenue des élections ne sont pas réunies.
Deux mois après sa mise en place, la Commission électorale nationale indépendante pour la transition fait face à une échéance de taille qui est censée mettre fin à trois ans de crise politique dans le pays.
Outre les questions techniques, la détermination de la date des élections dépend également en grande partie du contexte politique. Et c’est ce qu’avait rappelé en avril dernier le directeur de la division des affaires politiques de l'Afrique Joao Honwana, lors de s...Suite MadaVôvô du  15 juin >>  ( ...  )

Express Mada 27/05/2012
Dr Lanto Ratsifandrahamanana : “Apprendre aux handicapés mentaux nécessite de la patience”
Le médecin psychiatre apporte son savoir-faire et ses conseils pour pallier une santé mentale défaillante.

Comment définir un handicapé mental ?
On dit qu'une personne est handicapée quand elle a une malformation néo ou prénatale. Celle-ci peut être causée par un choc, une maladie,... Un handicapé mental est donc une personne atteinte d'une malformation de cerveau, laquelle a des conséquences également sur son physique. Le développement du cerveau est en parallèle avec celui du psycho-moteur, de l'affectif, du langage. Ainsi, le retard, le trouble du langage et de la parole ainsi que la difficulté de faire des mouvements en sont les conséquences chez la personne handicapée mentale.

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midi mada 24/07/2012
Mutinerie des commandos à Ivato : Trois morts et trois blessés graves ! - Didi R.
Affrontement entre commandos ! Ivato a été, de nouveau, le théâtre d’un assaut sanguinaire…

Spectacle sanguinaire à Ivato hier. Vers cinq heures du matin, des éléments mutins du 1er Régiment de la Force d’Intervention (RFI), ceux dont sont issus les commandos malagasy, ont forcé l’entrée du magasin d’armes des Tirs Armements et Minutions (TAM). Les événements ont commencé à se précipiter à partir de ce moment-là. De sources proches de l’armée, ils étaient évalués entre 75 à 200 militaires dont la plupart étaient des « zazavao », c'est-à-dire de nouvelles recrues. Sous la houlette du caporal Koto Mainty alias Black, les mutins, tous des commandos, ont quadrillé le camp militaire du RFI. Ils ont riposté à coup de fusil à chaque tentative d’intrusion dans le camp des forces venant de l’extérieur. Ce qui fait qu’aucun militaire, ni même ceux issus du régiment n’ont pris le risque de rejoindre le camp. Les mutins ont eu à leur disposition tout l’arsenal du magasin. C’est ce qui les a rendus invincibles à un moment donné notamment durant la matinée. Des négociations ont été vainement menées par des officiers supposés être respectés par les éléments du RFI. Mais les mutins, déterminés pour soutenir leur cause - une cause que personne ne connaît pour l’instant et que les chefs militaires gardent d’ailleurs comme secret – ont résisté à l’opération de charme. Pire, ils ont osé ouvrir le feu sur les négociateurs. Résultat, le capitaine Pascal est tombé sous les balles et un autre a péri sur le coup. Dans la même foulée, le caporal Saorana a été, lui aussi, blessé par balles. En réponse à cette violence inégalée, le Chef d’Etat-Major Général de l’Armée (CEMGAM) a donné le feu vert à ses éléments de lancer l’assaut. Et un véritable spectacle sanguinaire a eu lieu. On annonce un bilan officiel de trois morts et trois blessés, hier, en début de soirée. Il y avait des mutins qui, sous la violence de l’assaut, ont décidé de se rendre. Il y en a aussi qui ont pu prendre la poudre d’escampette. Dans le noir, l’opération a toujours continué, terrorisant les riverains d’Ivato qui ont vu les projectiles et les

rockets passés dans les parages. Les éléments d’assaut ne sont  autres que les éléments du 1er RFI qui n’étaient pas aux côtés des mutins. C’est dire qu’un réel affrontement de commandos a eu lieu hier. « Il est difficile pour l’instant de vous donner le bilan officiel, puisque l’assaut continue toujours. On peut confirmer par ailleurs qu’il y a eu des morts, dont le caporal Black, le leader des mutins, des blessés et des redditions durant l’assaut. Quant au mobile de la mutinerie, nous mêmes, nous nous posons encore la question. Les mutins n’ont pas manifesté leurs revendications. Ils n’ont fait aucune déclaration et n’ont tenté aucune communication avec l’Etat-major. Donc, pour l’instant, le motif de ces actes demeure inexplicable. L’enquête nous le dira certainement » selon l’explication du responsable de communication de l’Armée. En tout cas, avec un survol du contexte de ces derniers temps, les hypothèses ne manquent pas. A savoir la revendication des sous-officiers, si l’on parle de problème militaire. Les rumeurs de coup d’Etat militaire pourraient aussi être liées à ce fait. Et finalement, la dernière hypothèse et la plus proche d’ailleurs, serait la rencontre au sommet de demain. Oui, pourquoi pas ? Les faits confirment d’ailleurs, que chaque fois qu’un sommet important se tient, il y a toujours des bombes qui explosent…
Encadré: Mutinerie au RFI : « C’est prévisible », selon le Gal Ramakavelo -  Dominique R.
La mutinerie au RFI d’Ivato a focalisé l’attention des observateurs, hier. Avec à la tête le caporal Koto Mainty. Le général Ramakavelo Désiré a apporté ses points de vue. « Les forces armées devraient prendre les dispositions qui s’imposent pour régler les différends qui les opposent. Sinon on va revenir au début de la crise de 2009, si cette mutinerie au sein du RFI prendrait de l’ampleur ». Ce membre du CST ne s’en étonne pas, si l’on est arrivé là. Il trouve que c’est prévisible. Depuis un certain temps, a-t-il dit, il y a eu les revendications du Paraméd, du Sempama et du Seces. Et qui plus est, il y avait eu également la suspension des ministres issus de la mouvance Ravalomanana. Le général de faire remarquer que tout ceci intervient au moment où l’on est en train de trouver une solution à la crise.
Evolution. De leur côté, les membres de la mouvance Ravalomanana, dans son ensemble, n’ont pas voulu s’exprimer sur cette mutinerie. Quelques-uns ont toutefois dit qu’il faudrait voir l’évolution de la situation. Wait and see. Toujours est-il que cette mutinerie intervient à quelques jours de la rencontre, plus précisément mercredi, entre Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina. Et que la SADC espère qu’elle sera décisive pour sortir le pays de l’impasse où il se trouve.

lexpress.mu 29/05/2012
Madagascar - Le 1er juin à Luanda: Le sort de la Transition en délibération - Iloniaina Alain - L’Express de Mada
Les chefs d''État de la SADC devraient trancher face à l'enlisement de la situation dans laquelle la Transition est plongée. Une réunion cruciale, ce vendredi 1er juin, à Luanda.

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