Le
Colisée (2)
... Le Colisée était habituellement découvert, mais en cas de mauvais temps ou pendant la canicule d’été, il était protégé par un immense velarium, manœuvré par deux équipes de marins détachées de la flotte de Ravenne et du Cap Misène. Ces deux équipes participaient aussi aux batailles navales souvent organisée dans cet amphithéatre.
A l’époque de sa splendeur, il devait certainement apparaître comme un spectacle stupéfiant de la grandeur romaine. Aujour d’hui encore, après tant de siècles, le Colisée fait toujours l’orgueil de Rome et l’émerveillement des visiteurs.
Toutefois, l’histoire de amphithéatre Flavien n’est pas dénuée de longues périodes d’abandon et de dégradation. La fin de l’Empire romain fut marquée par des tremblements de terre (en 442 et en 508) qui provoquérent de graves dommages au Colisée. Il continua cependant à être utilisé sous Théodoric, chef du royaume romano-barbare des Goths qui, en 523, autorisa la représentation de venationes, les traditionnelles chasses aux bêtes fauves. A partir de là le Colisée fut laissé à l’abandon et fut exploité comme cimetière, puis comme forteresse et surtout, en particulier après le tremblement de terre de 1349, comme carrière de pierres.
Le marbre qui le revêtait presque entièrement fut réutilisé pendant la période florissante de la Renaissance pour construire d’autres édifices. La profonde dégradation du Colisée fut stoppée par le Pape Benoît XIV (1740 -1758) qui, pour sauver ce qui en restait, voulut consacrer le vieil amphithéatre à la dévotio du Chemin de Croix, en dressant une croix sur ce terrain lié au nom de milliers de martyrs chrétiens.
En réalité, on ne peut parler avec certitude de massacres de chrétiens en tant que tels, mais il est sûr qu’au nombre des exécutions capitales dont ses murs furent témoins, les disciples du Christ ne manquèrent pas.
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Colisée
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