Le site d'info Madagate

Le site d'info RFI

Le site d'info Sobika

Cliquez pour aggrandir...

Cliquez sur la carte...

 

Le site d'info Jeune Afrique

Le site d'info MaTV online

Le site d'info Le Monde

Le site d'info Tiako-Madagascar -Ravalomanana

Le site d'info Ratsiraka2001

Le site d'info Express Madagascar

Le site d'info Midi Madagascar

Le site d'info Tribune de Madagascar

Le site d'info Rajakoba

Place du 13 mai...

Janvier 2002

Les 2 resultats des urnes

1-2-3-4 Fevrier

Dezieme tour aho! dezieme tour!!! par Rado

11-12 Fevrier

Médiation internationale...OUA

13-15-16 Fevrier

18-19 Fevrier

 

 

 

 

 

 

Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent 18-19 fevrier 2002

Les dernières nouvelles

Aujourd'hui enfin le dénouement

Dernières Nouvelles

19 fev 2002: Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana ne sont pas arrivés à s'entendre sur les principaux points de négociation: confrontation des pv, nouveau gouvernement, refonte de la haute cour constitutionnelle et du conseil national des elections. De quoi 2main sera t-il fait? Du chaos? En tout cas, tous les 2 hypothèquent Madagascar. Patriotes?!


 

Dernières Nouvelles

 

Des négociations à HILTON: rien n'a filtré jusqu'à maintenant . Une déclaration devrait conclure les négociations .  

Violences sur les journalistes de MBS (chaîne de TV appartenant à MR) : ayant été à Brickaville pour faire un reportage sur les barrages , 5 journalistes arrivés sur place vers 9h 30 , munis de caméras et de micros ont été agressés aujourd'hui .

* Deux d'entre eux , de retour à Tana ont pu s'échapper donc grâce à la solidarité des camionneurs semblant désapprouver totalement ce barrage . Entre autre tactique relatée sur MBS , ils ont du courir à travers les champs de canne à sucre , en ressortir vite fait car leur poursuite par les barragistes de l' ACEM ( soutenant DR) , en casquettes et T-shirts AREMA les y ont contraints .

* Trois d'entre eux sont actuellement retenus par ces "barragistes " . Ni les 2 rescapés ni le Pdt de l'Ordre des Journalistes James Ramarosaona ne sait ce qu'ils sont devenus . Selon un proche de MR approché à 17h , ils souffriraient d'un traumatisme crânien pour avoir été tabassés . Un hélicoptère avait été prévu pour les récupérer, mais il leur a été interdit de voler à cause de l'heure tardive . Une voiture a donc été dépêchée sur place  

Toujours selon les journalistes rescapés, ces barrages se passent à 15 m de la Gendarmerie Nationale qui ne bougent pas ou si peu . C'est quand les gendarmes ont vu les 3 journalistes malmenés qu'ils ont essayé vainement les barragistes de se calmer car ce qu'ils faisaient pouvaient provoquer quelque chose : "Mety hivadika zavatra hafa" .

Les journalistes font remarquer que même en Afghanistan il y a peu , il existe une déontologie de guerre respectée par les protagonistes qui consiste à ne pas toucher (tsy mikasi-tanana) les journalistes . Ici , ce n'est pas le cas . Enfin , il semble que ces "barragistes" ne sont pas étouffés par les grandes idées mais plutôt sont appâtées par le gain , d'où qu'il vienne . Ce qu'affirmait déjà un des membres de notre forum .  

Réaction et rôle du Président de l'Ordre des Journalistes sur MBS (et RNM ?)

Sur MBS , James Ramarosaona (JR) a dénoncé fermement ces actes de violence sur des journalistes , d'où qu'ils viennent . A sa connaissance , le Ministre actuel de l'Information avait du être protégé par les Journalistes il y a 10 ans à Diego , car il avait été menacé .

JR a été au Toby RATSIMANDRAVA ( siège de la Gendarmerie Nationale à Tana) pour demander aux Responsables d'empêcher l'arrestation de ces 3 journalistes . IL a posé la question de savoir si ces journalistes ont été attachés ("nofatorana") JR a exhorté le Premier Ministre , le Vice PM , le Ministre de l'Intérieur , le Secrétaire d'Etat (SE) à la Gendarmerie Nationale de bouger : dans le cas où rien ne serait fait, pour lui il est clair qu' au lieu d'être des personnalités responsables , ils sont complices . C'est ainsi que les noms du Général Ranjeva (Ministre de la Défense ) , Bory Jean-Paul (SE de la Gendarmerie ) ont été nommément cités .

Le Vice-Président de l’Ordre Fano Rakotondrazaka est sur place à Tamatave et va approcher les autorités responsables de la sécurité publique Pour finir , le président de l'Ordre des Journalistes appellent à la solidarité de TOUS les siens pour soutenir leurs collègues molestés (merci Patricia , c'est le mot qu'il faut utiliser ) . Il a rappelé que l'Ordre a du protéger Zoé Rasoaniaina de MATV (qui donnait beaucoup le micro aux gens de l'AREMA pendant la propagande avant le 16/12) et les gars de TV PLUS (télé privée pro DR) pendant les premiers jours du 13 Mai .  

Quelques commentaires sur cette réaction du Président de l'Ordre des J : sur RNM (radio publique ) , il semble selon des propos rapportés par des citoyens , que le Pdt de l'Ordre des Journalistes est intervenu pour dire seulement que les choses qui sont arrivées ne seraient pas arrivées si ses collègues respectaient la déontologie de leur métier . J'ai essayé vainement ce soir de contacter le Pdt pour recouper et notamment pour en savoir plus sur cette différence de langage (opportuniste ?) qu'il aurait eue sur RNM (radio publique attachée au régime) et MBS (télé de MR le challenger) . 

Car par ailleurs , en tant que citoyenne , grande consommatrice d'infos , je suis toujours frustrée de la levée de boucliers de nos journalistes qui en appellent à la liberté de la presse dès qu'on les touche car ils sont soit-disant la 4è force . Or , souvent on remarque , notamment dans les quotidiens , qu'ils ne respectent pas leur déontologie : rapporter vrai en ne déformant pas , recouper . Après on fait une analyse selon son point de vue .

Le Président de l'Ordre aurait donc gagné dans les 2 médias (RNM et MBS) , à interpeller les premiers responsables de la sécurité nationaux cités plus haut , TOUT EN RAPPELANT aussi à ses confrères à leurs devoirs .  

NOUVELLES DES PROVINCES (quelques) : sur les manifestations populaires 

SAMBAVA : MBS a montré tout à l’heure la manifestation du mardi 12 Février qui a montré des rues de Sambava pleines comme un oeuf de gens, jusque sur les toits . On a entendu une animatrice parler au micro en déclamant : "Ceci n'est pas une manifestation de soutien de Député ou de Maire .C'est un mouvement de revendication de nos droits en tant que citoyens avec tous ces mensonges (lainga sy vandy) qu'on veut nous faire avaler !"  FIANARANTSOA : le vendredi 15 Février a été entreprise le Diaben'ny Fahamarinana (Marche pour la Vérité) . Nous avons vu sur MBS les images d'une population nombreuse qui empêche un long cortège de 4 x 4 de personnalités qui vont rejoindre une réunion du Conseil Provincial , conduites par le Premier Ministre en personne . Viennent sur le plateau de MBS , les commentaires du jeune Député Pety Rakotoniaina originaire d' Ikalamavony , frondeur devant l'Eternel (ancien MFM ?) et partisan du mouvement de revendication populaire à mort : "Les gens sont déterminés et n'hésitent plus . Ils ont voulu empêcher cette réunion du Conseil Provincial . Car ils sont convaincus désormais que les Provinces autonomes ont été instaurées pour diviser les Malgaches et semer la haine entre eux . "


Opinion d'un autre citoyen

 

Pour finir les nouvelles de today , je vous invite à méditer sur l'opinion suivante (une partie) qui a été émise par le quotidien L'EXPRESS de MADAGASCAR hier samedi 16/02/02 (cf www.lexpressmada.com , si l'article y est ) .

L'auteur est Samuel Ralaidovy , signe en tant que tel et évite de dire qu'il est le Conseiller Spécial du Président de la République . L'article d'opinion est un chef d’œuvre de littérature à mon sens . Je m'excuse pour faute de temps de ne vous en donner que des extraits choisis , subjectivement .

 

TITRE DE L'ARTICLE :" CROYANCE ET CREDULITE "

(...) Des verts gazons de la place qui ravissaient les regards , le souvenir en retient la couleur . Le vertige s'empare de l'esprit à l'écoute des grandiloquences saumâtres que la foule gobe , tout en marinant sous le soleil caniculaire de l'été tropical . Tout aussi sidérante est sa crédulité quand elle abonde aux "simplicités " du maître de céans chichement égrenées d'une voix de tête . La déraison culmine à la vue de la robe pourpre des magistrats qui s' embourbent dans les oripeaux de la crédulité . Et la déroute de l'intelligence est à son comble à la vue des nonnes , des curés , pasteurs qui s'offrent en spectacle pour bénir une cause que le bon sens condamne et que la rationalité dénonce sur une place que leur présence décharge de toute histoire . (...)

(...) L'ambiance grégaire prévaut , le courant moutonnier précipite le pays dans l'abîme , un cérémonial convenu abuse de la crédulité des foules qui s'assoient , marchent et trépignent dans une confusion hystérique .

Confortée dans leur crédulité par des effets d'annonce , tel le gonflement du nombre de l'assistance jusqu'à 1.500.000 personnes, elles ne peuvent envisager que les quatre hectares de la place sont insuffisants pour contenir autant de monde . De même le lavage de cerveau du "1er tour dia vita" ( un premier tour suffit !) qui relève de la manipulation renforce la fragilité des fanatiques . Et avec "Antananarivo , ville morte ", c'est la panne physique et mécanique !

Ainsi , ici comme ailleurs , la crédulité est l'instrument de tout dérapage politique . Sa manipulation répréhensible est partagée dans des édifices cultuels lors des prêches profanatrices , que sur les stades , par l'enrôlement des jeunes dans des équipes de rugby , de boxe , de football , pour des finalités qui les dépassent . Lorsque le corps est sain , mais l'esprit à la dérive , les solution hallucinogènes s'offrent . (...)

(...) A chaque événement politique d'envergure à Antananarivo , une grande partie de la population se retrouve embarquée dans le fanatisme et l'hystérie . Faudrait-il en découvrir l'explication comme des relents des cérémonies homicides de l'Amok , de l'ère culturelle malaysienne (ndlr : nos ancêtres ) ? Car déjà , dès le XIXè siècle , avec le Ramanenjana , en passant par ces mouvements de 1972,1991,2002 , l'hystérie collective constituerait-elle un gène culturel ? Ceci exclurait-il la confusion qui imprègne la société , où la crédulité mêle ses eaux à celles de la croyance ? (...)

(...) Lorsque la déraison gagne une société , et que la dérision s'en échappe , la gangrène la menace . Et pourtant il existe des zones saines qui peinent certes à émerger , pour donner à cette société , des raisons de croire . 

Samuel RALAIDOVY . fin de citation .


Par Cecile CAU (AFP)

 

par Cécile CAU

Transport aérien et tourisme sinistrés par la crise électorale

ANTANANARIVO, 17 fév (AFP) - La crise politique à Madagascar, née du premier tour contesté de la présidentielle il y a deux mois, et une grève générale de trois semaines ont sinistré le transport aérien et le secteur touristique, qui avait bénéficié d'un nouvel élan en 2001.

Le candidat de l'opposition, Marc Ravalomanana, qui s'estime élu dès lepremier tour, refuse d'affronter le président sortant Didier Ratsiraka au second tour et maintient depuis le 28 janvier une grève générale très suivie qui paralyse Antananarivo, poumon économique et coeur administratif du pays.

Après trois semaines quasiment sans vols, le trafic aérien a repris ce week-end, mais au ralenti.

Les inquiétudes demeurent. Jusqu'à fin mars, Air France n'effectuera que trois vols hebdomadaires sur les quatre habituels. La compagnie charter française Corsair continue d'assurer son vol hebdomadaire entre Paris et Antananarivo.

La compagnie nationale malgache a, quant à elle, petit à petit repris le trafic international, régional et national mais, "étant donné la désertion des passagers", la compagnie nationale réduira dès lundi ses vols sur la France, passant de "quatre à trois, voire deux vols" hebdomadaires.

Subissant un manque à gagner de 400.000 euros par jour d'inactivité, Air Madagascar s'est un peu plus enfoncée dans le rouge qui la guettait déjà bien avant la crise. "Il y a eu risque de cessation de paiement" il y a quelques jours, admet Francis Rajaobelina chargé de communication.

La compagnie est notamment "endettée de près de 6,9 millions d'euros auprès d'Air France et de 3,5 millions de dollars" auprès des compagnies qui lui louent leurs appareils, assure un opérateur économique, sous couvert d'anonymat.

Les inquiétudes des opérateurs touristiques vont grandissant car Air Madagascar est la seule compagnie régulière sur les vols intérieurs sur la quatrième île du monde, où il est quasiment impossible de voyager par la route sur de longues distances.

"C'est notre seule inquiétude", précise Flavio Tarquinio, gérant de l'agence

de voyage malgache Tany Mena Tours. Car les manifestations de soutient à M.

Ravalomanana sont des plus pacifiques et "il n'y a aucun risque pour les

touristes", dit-il.

"Pour mars, nous n'avons proposé que des circuits dans le sud, qui

permettent éventuellement de revenir à Antananarivo par la route" en cas de

défection des vols.

Mais si les vols internationaux sud-nord, remplis notamment par des

voyageurs en attente depuis plusieurs semaines, sont saturés, ceux dans le sens

nord-sud restent presque vides. "On a perdu 60% de nos passagers au départ de

Paris", note Vincent Désobry, le directeur d'Océane Aventures, qui représente le

voyagiste français Nouvelles Frontières, propriétaire de Corsair.

Quant aux circuits touristiques, "tout est annulé depuis le 28 janvier",

constate-t-il. "La saison est morte", regrette Davy Maréchal, responsable du

marketing de Discovery Agency.

Les hôtel sont quasiment vides dans tout le pays, certains ont même fermé à

"Tana" ou mis au chômage technique une partie de leur personnel.

La fréquentation touristique en 2001 était pourtant au beau fixe: 180.000

touristes officiellement, selon la Maison du Tourisme contre 145.000 en 2000,

mais les opérateurs parlent, eux, de 70.000.

Le site du Ministère des Affaires étrangères français "conseille de

repousser tout déplacement vers Madagascar". Mais "c'est un orage qui va

s'arrêter", juge André Randriamboavonjy, directeur de la Maison du Tourisme.

"Pour les réservations de cet été, c'est le stand-by", dit Davy Maréchal.

clc/gir/jhl/jl

AFP 170907

Sommaire :

1 – Interview de DR dans le Monde

(Il est la seule chance du peuple)

2 – Actualités de la Place du 13 mai

(La province soutien massivement le mouvement mais désirent rester autonome)

3 – Bruits de couloir et extrait de Forum

(Corbeau et anti corbeau)

 

INTERVIEW DE DR DANS LE MONDE

 

C'est une sonnette d'alarme que je tire à l'intention de la haute bourgeoisie merina d'Antananarivo : il faut tenir compte des leçons de

l'histoire. Ne permettez pas à un autre Hitler éventuel de vous entraîner vers l'irrémédiable." Le président malgache place la question ethnique au centre de la crise, sans craindre de réveiller de vieux démons : M. Ravalomanana est merina, tout comme la majorité des habitants des hauts plateaux autour d'Antananarivo. D'origine malaise, cette ethnie a dominé Madagascar jadis grâce à sa dynastie de reines. Les Merinas se considèrent comme une élite mais, depuis l'indépendance, ils n'ont jamais pu installer durablement l'un des leurs à la présidence. En prêtant au maire d'Antananarivo une ambition à connotation raciale, M. Ratsiraka compte mobiliser autour de lui les dix-huit autres karazabe (groupes ethniques), identifiés comme les "côtiers". Il déclare s'être présenté à l'élection présidentielle "pour éviter un conflit ethnique. Aujourd'hui, il y a une mèche lente allumée un peu partout dans le pays : il faut l'éteindre".

Il se souvient de l'avoir fait avant d'être porté au pouvoir en 1975, dans son fief de Tamatave, où la haine couvait entre les "côtiers" et la minorité merina. En 1991, vivement contesté dans la capitale, il prétend avoir "dissuadé les roitelets de province de prendre les armes". Même en 1995, après l'incendie du Palais des reines, dont les ruines dominent encore Antananarivo, il serait intervenu depuis son "exil" parisien pour étouffer dans l’œuf les règlements de comptes tribaux : "Cela m'a coûté 16 000 francs de fax et de téléphone en une seule nuit". Merinas contre "côtiers", l'éternelle fracture ? "C'est moins simpliste que cela, reconnaît le président sortant. Disons que c'est la capitale contre les provinces."

Cette grille de lecture permet de mieux comprendre le blocus économique qu'ont ajouté des proches de Didier Ratsiraka à la grève générale des pro-Ravalomanana dans la capitale : "Les barrages de route ont été instaurés par réaction au diktat d'Antananarivo", explique le président, qui met en garde contre un "désastre économique".

"FRAUDE MASSIVE "

A ses yeux, dans l'un des pays les plus pauvres du monde, une croissance soutenue et durable est la clé du problème : "Voilà pourquoi je suis navré qu'on soit en train de stopper une progression économique constante depuis cinq ans. La lutte contre la pauvreté exige la stabilité politique, la sérénité, la paix civile." Fin lettré, l'amiral cite Paul Valéry et "l'absurde superstition du nouveau et du changement", enchaînant : "On veut changer le président. Je l'ai souvent dit : le problème de ce pays, c'est moi."

Un problème qu'il n'envisage pas de régler de lui-même : "Si je ne m'étais pas présenté, il y aurait eu plusieurs candidats dans mon camp, et mon adversaire serait passé au premier tour. Comme il n'a la majorité ni au Parlement, ni dans les conseils provinciaux et les mairies, il aurait dû dissoudre. Les provinces autonomes que j'ai créées en 2001 seraient mort-nées, or elles sont la chance de Madagascar pour consolider l'unité nationale."

Son adversaire n'a peut-être pas eu la majorité absolue au premier tour, comme il le prétend, mais il l'a néanmoins largement devancé. La raison en est, selon M. Ratsiraka, "une fraude massive à Antananarivo pour faire le trou dans la capitale, puis conserver une avance suffisante malgré le vote des provinces". L'argent aurait été "distribué à tire-larigot". Enfin, grince-t-il, "il y a eu le soutien des églises, qui ont une grande influence. Bien sûr, chaque chef d'Eglise et chaque religieux peut avoir sa propre opinion, mais quand on voit des prêtres et des pasteurs prêcher en chaire pour Ravalomanana, c'est inadmissible". Presque sacrilège et, visiblement, difficile à absoudre.

Jean-Jacques Bozonnet

 

ACTUALITES DU MARDI 19 FEVRIER

 

* Nous sommes encore dans l'attente des résultats des négociations au HILTON malgré l'heure (13h)

* Les manifestations de la place du 13 Mai continuent ce matin A 12h 15 , un notable de TULEAR (M. TSIALIZA) arrivé ce matin de TULEAR ,

intervient pour dire que :

- tous les fonctionnaires sont en grève et tous les commerçants de TULEAR ont fermé boutique ce jour ;

- il n'y a pas de barrage sur la route de Tuléar-Tana , " sinon je ne serai pas là "

- quand bien même il y en aurait un , c'est à nous les originaires de TULEAR de le défaire personnellement...

- ...et d'ailleurs nous demandons aux natifs de Diégo et Tamatave de dénouer eux-mêmes les barrages de Diégo et Tamatave . Ne pas laisser ceux de Tana le faire eux-mêmes car ....

- ...Tana doit s'atteler à prendre le pouvoir désormais et nous les soutiendrons sans conditions .

* Le GEM et sa "filiale " à Majunga GEPAM ont sorti un communiqué dans les quotidiens demandant au Gouverneur de Majunga d'abolir le barrage sur la route de Majunga car les conséquences économiques sont importantes .

 

Bruits de couloir et extrait de Forum

La première partie est la réponse au message d’origine destiné à salir Ratsiraka.

Internet a mauvaise presse en matière de débats d'idées. Il y règne une absence
de règles, un usage fréquent de l'anonymat, une quasi-abolition de tout statut
social des interlocuteurs au nom d'une utopique "égalité des intervenants",
une absence en un mot de tout contrôle social, plus ou moins
génératrice de comportements irresponsables. Ce gigantesque réseau d'ordinateurs
est devenu le lieu d'expression privilégié pour toutes sortes de dérives, de
fanatismes et de provocations. Il émane souvent de ces discussions, ouvertes à
tous vents, une sorte de "bruit" général, de confusion, et d'aucuns voient là
une manifestation de plus de la "crise de la modernité".

Le message ci-dessus est typiquement le type de message du
courant "ethnonationaliste" merina qui est apparu dans la capitale malgache dans
le courant des années 1990. Il s'est structuré d'abord autour d'une simple
association de natifs de l'Imerina, Terak'Imerina, puis autour de l'hebdomadaire
"Feon'ny Merina" et s'est sensiblement radicalisé après l'incendie du Rova en
novembre 1995. Ce courant politique est très actif sur Internet.

Leur thèse est celle d'un clivage entre Merina et non-merina.
Ils soutiennent bien sur Ravalomanana natif de la région.
Actuellement, il veulent nous faire croire que le tir vient du camp d'en face,
notamment de Didier Ratsiraka.
Voyant qu'un deuxième tour est inévitable, ces personnes tentent par ce type de
"révelations" à la mode Corbeau il faut dire de ramener les électeurs indécis
à leur cause.

 

----- Message d'origine -----

RATSIRAKA TUEUR EN PUISSANCE

Puissent ces quelques lignes vous apprendre une infime
partie de ce qu'est cet homme qui s'agrippe au pouvoir
en utilisant tous les moyens inimaginables qui tombent
à sa portée.

De mémoire de Malgache, TSIRANANA qui se targuait
d'être élu Président de la République à 99% du
suffrage a cédé avec sagesse sa place au Général
RAMANANTSOA après un mouvement populaire de 1972,
ponctué par les « tsak tsak zato arivo ».

Ratsiraka, élu à 62% du suffrage, élection encore
entachée d'irrégularités diverses et de manouvres
inouïes, demeure inébranlable devant ce mouvement qui
lui est impopulaire dans toute l'île ; il reste de
marbre devant les évènements qui inquiètent même
l'opinion internationale. Pourquoi tentait-il encore
de rompre ce mouvement par son atrocité du 10 août
1991 ? (le samedi rouge).

Mais les Malgaches ne sont plus dupes, ils ont décidé
de s'unir pour extirper celui qui est à l'origine de
leur malheur sans nom.

SA DEVISE : TUER, TUER ENCORE, TOUJOURS TUER ?
(forme avancée de folie)

SOURCES :

M. Bruno RASAMOELY , chauffeur de RATSIRAKA à
l'ambassade de Madagascar à Paris. A la période de son
accession au pouvoir, RATSIRAKA aurait demandé à Bruno
de liquider physiquement :

- Rajaonarivelo, l'un des anciens directeurs du
Ministère de l'Intérieur à Madagascar. Celui-ci ne dut
son salut qu'en acquérant la nationalité française ;
- Le Directeur Général de la Banque de Madagascar et
des Comores à son siège à Paris. Opération réussie,
mais on ne sait pas au juste l'auteur.


SOURCE :

Mme Lalao RAKOTONIRAINY

Un soir qu'elle était au lit avec son mari, le Colonel
A. RAKOTONIRAINY, Chef d'Etat-major reçut un coup de
fil de RATSIRAKA vers 23h 30. Mme Lalao prit
l'écouteur et entendit RATSIRAKA donner l'ordre à son
mari de tuer les Colonels RABETAFIKA et Rakotomanga
MIJORO et le Général ANDRIAMAHAZO. Sur le refus du
Colonel RAKOTONIRAINY RATSIRAKA lui a fait savoir que
ces autres précités lui « auront sa peau ». Et le
Colonel RAKOTONIRAINY fut tué dans l'accident
d'hélicoptère (juillet 1976) ainsi que le Colonel Joël
RAKOTOMALALA Premier Ministre de l'époque. Tous deux
ont péri avec le Commandant RAMPANANA, hostiles à
l'accord secret militaire signé par RATSIRAKA et les
Soviétiques ( le 23 décembre 1975).

Il convient de rappeler l'incendie criminel qui
ravagea le palais du Premier Ministre RAINILAIARIVONY
(Andafiavaratra) où était installé le bureau de Joêl
RAKOTOMALALA qui s'appropriait des dossiers relatifs à
l'assassinat de RATSIMANDRAVA. Malheureusement pour
ce pyromane, ces dossiers étaient ailleurs, mais le
patrimoine national est réduit à jamais en cendre.

SOURCES DIVERSES :

Morts très suspectes de BEZANDRY Christophe et
Marijaona René RAVELONANOSY (tous deux avocats des
Kung-Fu , club sportif d'arts martiaux ), Tafara
MAHATRATRA le médecin psychiatre de la famille, Dr
Dizaine à Tamatave, le Directeur Général de ROSO
Augustin RAZANANIRINA, le Huissier RAMBOA Adrien, le
CSR MARO Raymond, le Ministre de la Défense MAMPILA
Jaona, le Colonel PHILIPPE Jean grand propriétaire de
bestiaux qui fut plusieurs fois victime de vols de
boufs perpétués par les « dahalo » équipés de
Kalachnikov et de talkie-walkie. Le cas du Général
RAKOTONIRAINY tué sous les yeux de ses soldats à
Mahamasina se passe de commentaire. Une balle était
extraite de son corps au cours de l'autopsie.

 

SOURCES :

Le Contre-Amiral SIBON Guy et ses anciens entourages.


Assassinat de plus de 70 hommes de Belamoty-Ankerana,
au sud-est de Tuléar. Tous étaient propriétaires de
bestiaux. Depuis, ce village est l'objet de tous les
soins de Ratsiraka pour faire oublier ses méfaits.
MONJA Jaona, dirigeant de l'opposition de la région,
écrivait aux ambassades étrangers à Tananarive.

SOURCES :

BOTO Raymond, député AREMA et Chef Protocole de la
Présidence .

Avant la mort de SIBON Guy dans un accident d'avion
DC3 qui avait à son bord des officiers et les membres
de l'équipage, Ratsiraka demanda à BOTO Raymond par
qui SIBON Guy pourrait-il être remplacé s'il venait à
disparaître rapidement ? (Mai 1986).

SOURCES :

Employés de la SIRAMA Namakia et Corps Enseignants de
l'EPP française d'Ampandrianomby.

A une époque (1984) où le coût du sucre était au plus
haut Ratsiraka envoya le D.G de la SIRAMA Vincent
MIARAKANDRO faire le tour du monde pendant au moins
deux mois, pour trouver des débouchés.
A son retour, MIARAKANDRO découvrit que 180 000 tonnes
de sucre de la société ont « disparus » illicitement à
l'exportation . Il en fait part à RATSIRAKA «
naïvement » . Celui-ci ordonne à la DGID de liquider
MIARAKANDRO.

Mais MIARAKANDRO étant informé subrepticement de la
décision prise par la DGID sur les modes opératoires
utilisés pour sa liquidation, il en informa son
entourage et souscrivit une assurance vie. 15 jours
après, il mourut dans un « accident »de voiture à
NAMAKIA alors qu'il sortait de déjeuner chez un ami.
Son corps fut mis en bière avec interdiction formelle
de l'ouvrir . Depuis, sa femme et ses enfants gardent
un mutisme absolu sur cette affaire.

 

SOURCES :

Ex-femme de JAO André, homme de main de Ratsiraka dans
le milieu estudiantin «côtier » de France.


JAO André nommé en 1975 Directeur de la DATIC (futur
DAIAEC), spécialisé dans les intox, désinformations,
assassinats, devrait être promu Ministre de
l'Information et de l'Idéologie au cours d'un
remaniement ministériel .
Pendant qu'il engrossa sa bonne, celle-ci n'arrêtait
pas de se chamailler avec sa maîtresse. Informé par la
bonne au cours d'une altercation, la maîtresse s'en
fut voir RATSIRAKA et lui raconta tout. Quelques
jours après, au cours d'une tournée de propagande
électorale, JAO André fut trouvé mort égorgé (1982).

 

Par Christian CHADEFAUX (AFP)

BRUIT DE COULOIR EXTRAIT DE FORUM

Les désenchantements des manifestants de la Place du 13 mai

Par Christian CHADEFAUX

ANTANANARIVO, 19 fév (AFP) - Les espérances des manifestants venus contester le régime en place sur la Place du 13 Mai à Antananarivo ont toujours été déçues jusqu'ici, à l'image des exigences des partisans de Marc Ravalomanana qui, par centaines de milliers, réclament la victoire de leur maire au premier tour de la présidentielle du 16 décembre.
C'est là, et nulle part ailleurs, que les habitants de la capitale malgache manifestent depuis le 13 mai 1972, jour où ils ont brûlé l'Hôtel de Ville, construit sous l'administration coloniale au milieu des années 1930, pour en déloger des membres des forces de l'ordre.
Depuis ce temps-là, ils manifestent devant le fantôme d'un Hôtel de Ville aux ruines calcinées, masquées aujourd'hui par une palissade aux couleurs vert et bleu du groupe agroalimentaire de M. Ravalomanana.
L'incendie du 13 mai 1972 marqua le début de cinq journées de soulèvement populaire et de répression aussi aveugle que meurtrière. Les manifestants réclamaient la démission du président de l'époque, Philibert Tsiranana.
Quarante-deux morts avaient été comptabilisés, dont certains tués par des balles perdues, à bonne distance de la place.
"Je m'en souviens comme si c'était hier", raconte Ndriana Andrianjaka, alors jeune journaliste au "Courrier de Madagascar".
Ndriana manifestait aussi pour réclamer le départ des Français, omniprésents dans le régime néo-colonial de l'indépendance toute neuve.
Il s'était retrouvé sans bien s'en rendre compte avec une pancarte qu'il avait spontanément brandie pour s'apercevoir ensuite qu'elle proclamait: "les militaires au pouvoir!".
C'était la fin d'une première illusion. "On s'est fait avoir", résume
Ndriana avec résignation. La manifestation était d'inspiration gauchiste, anti-colonialiste, et elle n'avait rien trouvé de mieux que d'offrir le pouvoir aux militaires sur un plateau.
Trente ans après, en uniforme ou en civil à tous les postes-clés du pouvoir, les militaires sont toujours là. Et le président de la République, dont les partisans de M. Ravalomanana réclament le départ, est toujours l'amiral Didier Ratsiraka.
La deuxième désillusion de la Place du 13 Mai date de 1991, toujours en mai.
Après plusieurs mois de grève et de désobéissance civile, le président Ratsiraka est chassé du pouvoir, au profit d'Albert Zafy, un chirurgien sans expérience politique, pour mieux y revenir en 1996 par la voix des urnes.
La Place du 13 mai s'est trompée d'homme dans son espoir de sortir le pays d'un sous-développement qui en fait l'un des plus pauvres du monde.
Cette accumulation de désenchantements politiques en un seul endroit remonte encore plus loin, rappelle l'historienne Julie Razafindrakoto.
La Place de l'Hôtel de Ville, avait accueilli triomphalement le 20 juillet 1960, moins d'un mois après l'indépendance proclamée le 26 juin, les trois députés malgaches condamnés à mort, puis graciés, dans le procès de l'insurrection contre la France de 1947.
Madagascar attendait beaucoup des deux médecins, Joseph Ravoahangy Andrianavalona et Joseph Raseta, et du poète Jacques Rabemananjara, pour assurer son développement post-colonial dans la souveraineté recouvrée. Mais aucun des
trois, pourtant reçus en héros par des milliers d'habitants d'Antananarivo, ne devait jouer plus tard un rôle politique capital.
cc/gv/ag

AFP 191502


Madagascar: report du second tour, nouveau cycle de négociations

ANTANANARIVO, 19 fév (AFP) - Le second tour de l'élection présidentielle à Madagascar est reporté à une date ultérieure, et un nouveau cycle de négociations va s'ouvrir entre les camps du président sortant Didier Ratsiraka et de l'opposant Marc Ravalomanana, a annoncé mardi Saïd Djinnit, secrétaire
général adjoint de l'OUA.
La date du second tour n'est pas encore précisée, mais un deuxième cycle de
négociations doit s'ouvrir "dans les prochains jours", selon une déclaration
commune rédigée par les deux camps et l'Organisation de l'unité africaine (OUA),
qui poursuivra sa mission de médiation dans ces entretiens, a précisé M. Djinnit
au cours d'une conférence de presse commune en fin d'après-midi.
Le second tour était initialement prévu pour le 24 février. La nouvelle date
reste à définir: "il n'y a pas de délai précis, mais cela doit être aussi rapide
que possible", a souligné M. Djinnit devant les journalistes.
"Les deux parties s'accordent pour que le scrutin soit reporté à une date
ultérieure, après consultation, en invoquant le cas de force majeure", précise
la déclaration commune lue par M. Djinnit.
"Le comité paritaire est convenu de poursuivre ses discussions au cours d'un
deuxième round dans les prochains jours, toujours sous couvert de l'OUA",
indique encore le texte. Ce "comité paritaire" prend ainsi la relève de la
"commission de travail conjointe" au sein de laquelle les deux camps négociaient
jusqu'ici sous la présidence de M. Djinnit.
"On ne peut pas parler d'échec, mais il y a encore beaucoup à faire", a
encore déclaré M. Djinnit à propos des négociations, soulignant qu'il demeurait
"des divergences profondes".
Ces divergences portent essentiellement sur la "confrontation" des
procès-verbaux de résultats du premier tour, une comparaison exigée par M.
Ravalomanana entre les résultats officiels et ceux collectés par ses
représentants dans les bureaux de vote, a précisé M. Djinnit.
Elles se poursuivent avec la demande, par M. Ravalomanana, d'un gouvernement
de transition recomposé en sa faveur, ainsi que de la recomposition, toujours en
sa faveur, de la Haute cour constitutionnelle (HCC), a ajouté M. Djinnit.
M. Djinnit a enfin appelé les deux camps à créer "le plus vite possible les
conditions d'un apaisement et d'un retour à la sérénité, à la liberté de
travail, et la levée des obstacles à la circulation des biens et des
personnes".
gir/gv/ag

AFP 191656


QUE SE PASSERA-T-IL DEMAIN ?

- Cela devrait dépendre des résultats de la négociation (rappel) .

- Toutefois , le spot de mobilisation vu today sur MBS , visant à faire venir les gens au 13 Mai demain montre les propos suivants : " Efa niala nenina isika ! Efa nanaja ny ara-dalàna rehetra ! " ou "Nous avons fait ce que nous avons pu ! Nous avons respecté la loi dans tout ce que nous avons entrepris ! Venez demain ".  

- L'Association des Natifs du Sud Est sont intervenus énergiquement pour rappeler qu'ils ont été la première Association des Provinces à adhérer au 13 Mai . Ils en appellent ainsi leurs frères des 4 coins du pays à faire de même demain, pour répondre à l'appel de MR . Ils pensent qu'il faut arrêter de se laisser diviser par un pouvoir aux abois . "Les Malgaches font un !" 

Nous restons donc tous accrochés aux décisions qui seront prises communément par le comité conjoint , s'il y en aura ...


BRUIT DE COULOIR EXTRAIT DE FORUM

 

SOURCES :

Les amis et les entourages de RATSIRAKA

RATSIRAKA semble être séduit par des individus fous,
ex-fous ou des familles de fous dont les esprits se
concentrent sur des assassinats.

Léonie GUERRA égérie de toujours, gestionnaire d'une
partie de la fortune de RATSIRAKA en Suisse lui
demeure en adoration quasi-perpétuelle, elle fut
évincée de l'institution de la Rose-Croix. Sa soeur
est presque aussi folle qu'elle. Sa mère est morte en
pleine crise de delirium tremens.

ZASY Lucien, issu d'une famille de fous, manifeste
souvent son affection par des crises destructives,
auteur et commanditaire de plusieurs assassinats
politiques, il se vante de ses crimes.

AMPY Portos, issu d'une famille de fous connue à
Nosy-Bé, n'hésiterait pas à tuer s'il recevait l'ordre
de RATSIRAKA.

Le Commandant RASOLONAY, ancien Directeur Général du
Réseau National des Chemins de Fer est au service de
RATSIRAKA pour tous procédés mesquins.

Le Lieutenant-colonel TSARANAZY, ancien Ministre des
Travaux Publics, réputé pour sa cruauté a dirigé
l'enlèvement de Madame ANDRIAMANJATO Bao désignée pour
être Ministre des T.P. Il l'avait kidnappée avec
l'aide des Coréens en cagoule durant les évènements de
1991.

Jean RANDRIANASOLO est un des plus grands voleurs et
assassins à la solde de RATSIRAKA.

Le feu Ministre des AE, le Colonel MANJARY est un
grand coordinateur des opérations « Dahalo » (vols de
zébus, banditisme de grands chemins, actes pervers de
tous ordres). Les Colonels Ismaël MOUNIBOU, MBOAHANGY,
BORY Jean-Paul, Jean-Jacques RASOLONDRAINIBE sont
réputés par leur comportement sanguinaire, exécuteurs
de basses ouvres de RATSIRAKA. Le Colonel de
Gendarmerie RAZAFIMANDIMBY est un tueur sans âme, un
alcoolique invétéré. BEDO Joseph, Ministre de la
Justice est également l'auteur de plusieurs crimes
contre des personnalités indésirables au régime du
dictateur RATSIRAKA ou susceptible d'ébranler l'assise
du despote. Il en est de même de RAMANANTSALAMA, le
successeur de BEDO.

La folie destructive de RATSIRAKA se manifeste dans sa
volonté de détruire les ententes familiales, il
excelle dans la création d'un climat de suspicion
parmi tous les citoyens civiles ou militaire : ainsi
que des Officiers Généraux aux Sous-officiers règne
une atmosphère d'espionnite aigu. Il subsiste la même
ambiance dans toutes les branches administratives.
Quelle illustration d'une méthode enseignée par le
K.G.B.

Cette folie est utilisée par RATSIRAKA comme un moyen
de gouverner, c'est-à-dire « Diviser pour régner ».
L'absence de confiance en personne se traduit pour
RATSIRAKA par un espionnage de tous bords hérité des
ses formateurs soviétiques ou nord-coréens. Cette
obsession le persécute d'une façon systématique.

RATSIRAKA est très superstitieux, lors d'une
consultation d'un devin qui prédisait qu' » il
perdrait sa vie par la main d'une femme », il est
depuis exacerbé par la crainte de sa femme Céline, de
sa belle sour Hortense (affairiste acharnée de
drogues, de zébus et d'émeraude, etc. et dans une
certaine mesure de Léonie GUERRA, son égérie de
toujours.

Les messes noires à Mavoloha, ses amulettes et
diverses bagues ou solitaires en rubis etc. sont
autant des pratiques nocives que des objets
hétéroclites qui servent à éloigner les mauvais sorts,
tout contribue pour donner à RATSIRAKA, une insomnie
chronique et qui l'oblige à changer de chambre ou
d'orienter son lit d'une façon adéquate, plusieurs
fois par nuit.

Aux toilettes même, il ordonne à ses garde-corps d'y
pénétrer avant lui et tirer la chasse d'eau de peur
qu'une bombe n'y éclate, il était arrivé qu'un des
garde-corps ayant hésité pour obtempérer à son ordre a
reçu une balle à la nuque. RATSIRAKA se morfonda après
cet acte de barbarie envers les siens.

BRUIT DE COULOIR EXTRAIT DE FORUM


SOURCES :

Académie Militaire d'Antsirabe (1984).


Le jour du verdict du procès d'ANDRIAMAHOLISON (1983
octobre), le colonel KAMISY sortit du tribunal d'Anosy
en pleurant à chaudes larmes et disant qu'il était «
forcé » de raconter des mensonges pour accuser
ANDRIAMAHOLISON, son ami ; à son retour à l'académie
Militaire d'Antsirabe et pendant des semaines, il
passait son temps à des breuveris au cours
desquelles il livrait des secrets de Ratsiraka . Un
jour, pendant qu'il était hors d'Antsirabe, il reçut
un coup de fil le convoquant de rejoindre d'urgence
l'académie Militaire en tenue N°1, il ne revenait plus
jamais à son domicile et n'était plus revu à
l'Académie, son corps fut retrouvé inanimé sur un
terrain vague. Son assassin n'a jamais été identifié.


RATSIRAKA : l'obsédé chronique et morbide à l'encontre
des Merina.

SOURCES :
.
Anciens élèves du lycée Henri IV à Paris, anciens
élèves de l'école Navale de Brest, Anciens de
Diégo-Suarez, Anciens de .etc.

« Ma vie n'aura de sens que si j'arrive à éliminer les Merina, disait souvent RATSIRAKA.

En 1947, à Moramanga, mon père a eu tort d'en découdre d'une manière trop directe. »

« Aidez-moi à abattre les Merina, seul obstacle au
développement de Madagascar » disait-il à son ancien
professeur et chef du 2è bureau de la marine, l'Amiral LAHAY.

Nous, les noirs, nous devrons conjuguer nos efforts
pour abattre les Malama ( Merina) , disait-il à Ratsimandrava RATSIMANDRAVA, marié à une Malama.

Conclusion d'une enquête effectuée par le commissaire
Divisionnaire de Tamatave (André ANDRIANOMANANA), lors
des évènements du 12/12/1972 contre les Merina de cette ville.

« Ratsiraka était le concepteur et le Capitaine JDD
ANDRIANTANANY, le Dr RAOUL DENIS à Tamatave, aidés par un staff de 9 personnes dont Paul André TSILANIZARA, une sour et un frère de RATSIRAKA à Fianarantsoa sont les exécuteurs des basses opérations anti-Merina.

Le commissaire Divisionnaire André ANDRIANOMANANA fut
trouvé mort en 1975 ou 1976 à son domicile. Le Lieutenant Colonel de la Gendarmerie RATSIMANDRAVA, assassiné en 1975 suite à des circonstances douteuses.

P. A. TSILANIZARA pendant ce temps, était affecté en
catastrophe à Paris comme Chef Protocole de l'ambassade de Madagascar. JDD ANDRIANTANANY devient CSR; Le Dr Raoul Denis mourut quelques temps après son arrivée à Paris.

SOURCES :

RAVONY Francisque Avocat.

En juillet 91, après son entrevue ratée avec RATSIRAKA, il fit son compte-rendu au « Hery Velona Rasalama » et ne put s'empêcher de rapporter ce que lui a dit RATSIRAKA : « Je hais les Merina, je méprise si j'ai construit mon palais sur le modèle de celui de la Reine, c'est pour défier les Merina. !
Toute l'équipe « Hery Velona Rasalama » en resta ébahie.

C'est certainement pour ce défi qu'il s'acharne à lisser ses cheuveux (les Merina ont, les cheuveux lisses comme caractéristiques).

SOURCES :

Anciens officiers de Marine de Diégo.

Ne voulant pas être sous les ordres permanents d'un
français sur le « Mailaka », RATSIRAKA prit le commandement du «Tanamasoandro ». Des fautes personnelles graves qu'il avait commises à la commande faisait perdre le « bâtiment ». Sur les conseils du Général BOCCHINO, alors conseiller du président TSIRANANA et des officiers de l'amirauté de l'époque,
RATSIRAKA était sanctionné par un exil à Paris comme
Attaché militaire avec possibilité de faire un stage à l'école navale de guerre.
Chargé d'exécuter cette décision, le Général RAMANANTSOA, alors chef d'Etat-major convoqua RATSIRAKA pour l'affecter à Paris. Sorti du bureau du Général, RATSIRAKA fulmina de rage en s'exclamant aux officiers français : « Vous voyez, j'ai encore
raison, un Merina me sanctionne parce que je suis côtier, j'aurai eu la peau de RAMANANTSOA , il en serait autrement. TSIRANANA est traître à la cause des côtiers. Il n'a pas osé affronter RAMANANTSOA .

SOURCES DIVERSES:

A l'encontre des Merina ; RATSIRAKA ne cesse de manipuler les côtiers, les Français, les Coréens du Nord les Soviétiques etc. pour les mépriser.

SOURCES :

Le Colonel MOUNIBOU Ismaël

RATSIRAKA donna un ordre permanent à ce colonel «
Tuez-en moi au minimum 10 000, 20 000 de ces Merina .
TSIRANANA serait encore resté au pouvoir s'il en avait
tué 1 000 ou 2 000 en 1971, TSIRANANA est trop faible.
C'est un complice des Merina. !

RATSIRAKA est un déséquilibré mental, un destructeur
paranoïaque.

SOURCES :

Fille de RATSIRAKA, alors étudiante à Paris.

« . notre père est fou; quand ses crises se
déclenchent (c'était à Ambohitsorohitra) maman et moi,
nous nous enfuyons pour ne revenir que 2 ou 3 heures
après . » les étudiants malgaches du boulevard
Arago-Paris sont i formés de ces faits.

SOURCES :

Mme DIZAINE médecin psychiatre de la famille RATSIRAKA
à Tamatave, aujourd'hui décédée, avec qui RATSIRAKA
aurait suivi un traitement continu.

Cependant, il semble que tous les trimestres, un spécialiste français de maladies mentales vienne l'observer, la Délégation française du dernier CAMES en comportait un pour l'examiner.

SOURCES :

Ali, Consul Général de Madagascar, Bd Suchet Paris .

En 1971, RATSIRAKA passait durant 20 minutes, tous les matins devant la place qui ornait l'une des portes de la salle des pas perdus de l'ambassade à cette époque avant de rejoindre son bureau. Interrogé sur ce narcisme un peu voyant, il répondit à Ali qu'il devait redresser son maintien car il va devenir Président de la République. Ali lui rétorqua qu'un peuple ne
supporterait pas longtemps un tel président, de caractère méchant, jaloux, menteur invétéré. RATSIRAKA clama : « Le peuple ? Qu'est-ce que c'est le peuple ? S'il n'est pas d'accord, on le tue ». Ali raconta cette anecdote à tous ses visiteurs en leur recommandant de bien faire attention pour qu'un tel
énergumène ne puisse un jour devenir Président. Mais les mises en garde de Ali furent vaines.

SOURCES :

Tous les Malgaches.

De ces discours en Malgache, RATSIRAKA ne cesse de
s'identifier aux grands de ce monde, si ce n'est au
personnage de la Bible tel Moïse (Quelle folie de
grandeur !) . Suite aux évènements récents de
l'U.R.S.S., il se mesurait d'ailleurs à Gorbatchev.

SOURCES :

Familles RATSIRAKA ; Familles aisées Merina.

-Bruno RATSIRAKA est l'unique famille à peu près
valable, car le père de RATSIRAKA était réputé comme
le boucher de Moramanga en raison des charniers
encore visibles, disséminés dans la ville où étaient
rejetés les partisans du MDRM de 1947 (Mouvement
Démocratique de la Rénovation Malgache).

-Le colonel HOULDER a vite fait de se séparer de
Jacqueline RATSIRAKA (Soeur de RATSIRAKA)

Etienne RATSIRAKA, son frère aîné ne cessait de rendre
visite à toutes les familles aisées Merina de
Tananarive pour leur raconter : « Oui, Didier ne fait
que des bêtises depuis qu'il est au pouvoir. Mais je
vous en prie, ne le condamnez pas ». Mais Etienne
ajoute qu'ils sont en train de réaliser leur ambition
car les 2/3 de Tananarive leur appartiennent déjà.

-Entre Didier RATSIRAKA et Bruno RATSIRAKA, il y a
deux garçons dont l'un est Jean Baptiste 100°/° fou.
En 1981, avec une carabine , à travers la ville de
Tananarive ; il pourchassait sa mère, celle-ci ne dut
son salut qu'en se réfugiant dans les locaux de la
poste centrale de Tananarive. Après la crise Jean
Baptiste fut ramené à domicile par les gendarmes, il
mourut en 1989 .

L'autre garçon manifeste sa folie en buvant à forte
dose du rhum dès 7 h du matin . Elysé, le dernier,
médecin formé en Roumanie est aussi un éthylique
invétéré. De ces faits RATSIRAKA interdit ses frères
de mettre les pieds à Ambohitsorohitra (Palais
présidentiel d'Antaninarenina TANANARIVE).


SOURCES :


Anciens étudiants Malgaches à l'étranger


- Avant leur embarquement, les étudiants « côtiers »
font l'objet de fortes recommandations pour éviter de
frayer avec les Merina, surtout les garçons Merina
accusés d'être « anti- révolutionnaires » et
«anti-côtiers ».
Dans tous les pays où vivent les étudiants côtiers ,
des émissaires spéciaux sont envoyés en mission de
Madagascar pour leur rendre régulièrement visite. Ces
émissaires sont également chargés de faire des
rapports concernant leurs relations avec les Merina.
- C'est ainsi qu'en France, en R.D.A, à CUBA en
U.R.S.S en Roumanie . se forment des clans côtiers
lesquels recevaient des subventions de RATSIRAKA quand
ils étaient bien notés. Dans les grandes villes de
France, la nuit du 31 décembre se passait
traditionnellement, dans la fraternité entre les
étudiants Malgaches, depuis l'ère de RATSIRAKA, cette
tradition se perdait et les côtiers faisaient la fête
à part sans les MERINA

Henri RAHARIJAONA lui même en avait fait la triste
expérience à ses dépens dans l'enceinte de l'ambassade
à Paris où il organisa le traditionnel bal de fin
d'année entre quelques centaines d'invités : seule une
dizaine de couples côtiers étaient venus faire acte de
présence pour s'en aller rapidement. Cette triste
mentalité était minutieusement créée parmi les couches
estudiantines depuis 16 ans de dictature de RATSIRAKA
et se perpétuait sur plusieurs générations . On
constate aujourd'hui le résultat désastreux qui est le
point de départ du « fédéralisme » .


SOURCES :

RATSIRAKA lui-même et son entourage.

Il établit une République Démocratique de type
marxiste en recherchant l'amitié et le soutien :
- de nobles familles Merina, telles RADILOFE Félicien
Magistrat, Guy RAZANAMASY Pharmacien et Marcel
RAZAKABOANA ;
- de français, le R.P de TORQUAT et la famille noble
du 16è arrondissement qui le baptisa « roi DARDE » ;
- de nobles côtiers, les MARSON, les DAMA, les RADO
Célestin, les RAZANANIRINA Augustin ;
- de divers roitelets d'Ambilobe et du sud-est, les «
Tangalamena », les « Kamany ». En échange de leur
soutien, ces roitelets qui voyagent en avion ou en
hélicoptère pour la première fois en visitant
Tananarive, reçoivent chacun à leur retour au pays une
voiture comme cadeau. RATSIRAKA prône l'unité du pays
en finançant à fond d'une façon contradictoire
l'établissement des états fédérés. ZASY Lucien,
contrarié par cet agissement de RATSIRAKA, l'a
qualifié de traître.

RATSIRAKA a promis à la France d'acheter un Airbus 320
moyennant une commission royale formée d'un « Falcon
30 » (Mystère 20, avion à réaction pour un homme
d'affaires et Président nègre). RATSIRAKA ordonna à
Guy RAZANAMASY son Premier Ministre de signer une
promesse d'achat d'un Boeing 737/300 afin de pouvoir
l'accuser d'être anti-Français.

Ce schizophrène est enflé d'un égocentrisme
qu'illustre sa photo officielle qu'il affiche un peu
partout. Ainsi, n'avait-il pas tenté désespérément à
maintes reprises de présenter Madagascar comme membre
au Conseil de Sécurité, alors qu'il a mis son pays au
quatrième rang des pays le plus pauvre du monde en 16
ans de dictature. RATSIRAKA prétendait également
présider l'OUA. Il voulait ainsi rivaliser MOBUTU
sinon devenir plus riche et plus puissant que ce
dernier.

Responsables de ce pays, les citoyens malgaches sont
maintenant adultes et conscients , ils veulent
aujourd'hui prendre part à l'établissement stable de
leur avenir.

 

RETOUR AUX INFOS DU JOUR

RETOUR A LA PAGE D'ACCUEIL DES RAINIZAFIMANGA