le Carnaval en Guadeloupe
Le carnaval commence à l'Epiphanie et se termine -particularité guadeloupéenne -
le soir du Mercredi des Cendres.
Dès debut janvier vous pourrez, notamment les week-ends, observer des groupes carnavalesques s'entrainer dans les rues, chantant, dansant, faire la quête auprès des passants pour pouvoir achever leurs costumes ... Tous ces préparatifs culmineront dans les derniers jours "gras" précédent le carême, où, du Dimanche au Mercredi, tout travail fait place à la frénésie et la joie populaire.
Vous pourrez assister à des concours de beauté, des défilés de chars, des concours de costumes, concours de musique et de chansons, des marathons de danse ...
Les plus grandes manifestations et défilés ont lieu à Pointe-à-Pitre et Basse-Terre, mais les autres villes ne sont pas en reste.
Le carnaval des Antilles
"sé
kannaval ki ka rivé,toùt moun an lari-la"

Soleil, jolies femmes, richesse des costumes, musique bruillante et trépidante, odeurs d'alcools et de plats en tous genres, tout cela laissera aux voyageurs des souvenirs colorés, sucrés, salés, et brulants, jusqu'après le coucher du soleil.
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Le
Carnaval
de
Guadeloupe
"Nou
kay brulé Vaval !"
Le
"VAVAL", lui, est un
personnage de carton ou de papier mâché de plusieurs mètres de
haut, monté sur un char ou articulé et manipulé. Il symbolise et
incarne tous les problèmes, désagréments et deuils de l'année écoulée.
Après
avoir défilé dans toute la ville, il est brûlé, comme pour faire
table rase du passé et de son cortège de malheurs, préparant du même
coup un futur meilleur et plein de promesses.
La
fin de "Vaval" symbolise également la fin des réjouissances
et le début des rigueurs de la période maigre: le Carême. |
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Les origines du carnaval en Guadeloupe ?

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D'origine religieuse, le carnaval devait permettre aux chrétiens de faire la fête et de manger de la viande une dernière fois avant d'entamer les quarante jours de carême synonyme de privations.
La coutume du carnaval aux Antilles, fut introduite par les Français catholiques qui voulaient faire la fête avant les restrictions qu'ils s'imposaient pour le carême.
Très vite les Antillais marquèrent de leur empreinte ces festivités en créant des déguisements originaux et des masques rappelant leurs origines africaines et en noyant le tout dans les rythmes du tambour.
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SYMBOLIQUE
"Il existe trois manière de dépasser la Mort : on peut la nier, la sublimer ou l'exorciser."
L.V. THOMAS
Symboliquement, on peut dire que le Carnaval est un moyen, conscient ou non, d'exorciser la Mort. Comme elle, le déguisement est un passage, une transformation et un dépassement de soi.
Ainsi, lors des défilés des Jours Gras, il est courant de voir des masques, costumes et déguisements parodiant (et donc dédramatisant ) les représentations classiques de la Mort : squelettes, têtes de mort, diables? ...
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Petit lexique du carnaval
jou gra
/
kannaval
karem
mi-karem
nèg gwo siwo
touloulou
vidé
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jours gras, période
des réjouissances du samedi gras au Mercredi des Cendres
carnaval, période des fêtes profanes débutant à l'Epiphanie
et finissant Mercredi des cendres
carême, période de jeûne
jusqu'à Paques - aussi saison sèche aux Antilles
à mi-temps entre Mercredi des
Cendres et Paques, un jour de répit pendant le carême, on fait
revivre Vaval lors de vidés
homme enduit de sirop de batterie, rappelant les anciens
esclaves
bal masqué dont la règle veut
que la cavalière invite à danser (origine Guyane)
ensemble de personnes qui défilent
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