MadaVôvô 2009

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MadaVôvô du 3 mars 2009 ( ...  )

rassemblement de l'opposition dispersé - Anosibe : Trois arrestations et une dizaine de blessés

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MadaVôvô du 8 mars 2009  ( ...  )

VIVA (Radio et Télé) investi - par Les forces de l’ordre de l’Emmo-Nat     Klikeo -eto  >>

MadaVôvô du 7 mars 2009  ( ...  )

 LFT pris en otage - Les forces de l’ordre ont dû intervenir hier pour libérer plusieurs centaines d’élèves du lycée français d’Ambatobe      Cliquez Ici  >>

Les Titres de MadaVôvô du 19 fevrier 2009  

BigNews: Quand I-Télé confond Madagascar et la Guadeloupe... ... Erreur ou Désinformation ???? 

L'Edito: « Le couple idéal selon Dieu !... »    ( ...  )

1. Crise à Mada : Le président Wade sollicité pour une médiation (lesoleil)  ( ...  )

2. Manifestation : La prise des ministères reportée (express)  ( ...  )

3. Le Préfet de Police : Les zones rouges et la sommation (tribune)  ( ...  )

4. Quand I-Télé confond Madagascar et la Guadeloupe (le monde)  ( ...  )

5. Madagascar: L'armée prête à intervenir (lejdd))  ( ...  )

6. " TGV" échoue à installer ses ministres, heurts dans la capitale (afp)  ( ...  )

7. Andry Rajoelina, maire déchu d'Antananarivo, défie le pouvoir (le monde)  ( ...  )

*. No Comment.... No Comment... 

8. Issue de crise: L 'armée suspendue aux lèvres de son chef (nouvelles) ( ...  )

9. Questions pour un champion : Les 4 candidats malgaches à Paris le 27 février (tribune) ( ...  )

10. Apres le Sit-In d'Ampefiloha : Pillage dans plusieurs quartiers de la capitale(nouvelles) ( ...  )

11. Les négociations piétinent (midi) ( ...  )

12. Rajoelina annonce la fin des négociations avec Ravalomanana (afrik)  ( ...  )

13.La prise des Ministères a échoué (midi)  ( ...  )

14. L'HIMO dans tout le pays annonce le Président (midi) ( ...  )

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19/02/2009

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ariary

EURO(cmp) 2.503.36 Ar 
USD 1.982.67 Ar 
GBP 2.831.25 Ar 
CHF 1.694.95 Ar 
JPY 21.60. Ar 
ZAR 194.27 Ar 
HKD 255.68 Ar 
Date Eur/Ar Date Eur/Ar
31/01 2488 31/12 2629
13/09/08 min:2290 28/05/06 max:2771

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

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Big News... Quand I-Télé confond Madagascar et la Guadeloupe ... Erreur ou Désinformation ???? 

        Reportage itélé bidonnant les émeutes en guadeloupe et à Madagascar. A partir de la 56è seconde, ce sont des images de Tana et non de guadeloupe ! ... + de précisions article lemonde.fr  ( ...  )

Les  Emeutes en Guadeloupe ... 

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Pause de la Vidéo...  à la 1'42""     ... +de détails Klickeo ( ...  )

à Mada, Tana Avenue de l'indépendance-face de la Katedrale Analakely


Emeute à Mada: Les Echos de nos correspondants

Le Dossier  ( ... )

*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >> 

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« Le couple idéal selon Dieu !  ... »

"Et ils deviendront une seule chair."  Genèse 2.24

      Le 14 février est jour de fête depuis 1969 dans le calendrier chrétien. Dès lors, cette date est attribuée à saint VALENTIN.  De nos jours, la fête de ST VALENTIN est prise dans la spirale des "fêtes commerciales"…  Cela ne nous empêche pas de la fêter raisonnablement .

      Dans l'un de ses livres, TD Jakes a écrit les propos suivants :    

  "Nous attendons tous de trouver "l'âme-sœur" idéale. Nous passons des mois, des années à attendre, jusqu'au jour où les doutes nous envahissent : peut-être ne trouverons-nous jamais notre partenaire idéal. Alors nous décidons

de nous amuser un peu au hasard d'amours faciles, avant de nous retrouver meurtris et désemparés. Puis nous croyons un jour avoir enfin trouvé la perfection personnifiée, jusqu'au réveil 

      Dans l'un de ses livres, TD Jakes a écrit les propos suivants : 
"Nous attendons tous de trouver "l'âme-sœur" idéale. Nous passons des mois, des années à attendre, jusqu'au jour où les doutes nous envahissent : peut-être ne trouverons-nous jamais notre partenaire idéal. Alors nous décidons de nous amuser un
peu au hasard d'amours faciles, avant de nous retrouver meurtris et désemparés. Puis nous croyons un jour avoir enfin trouvé la perfection personnifiée, jusqu'au réveil brutal devant une réalité qui risque de nous laisser le cœur brisé et un compte en banque vide ! Puis notre idéal s'effiloche peu à peu au cours des années.  

               La vie est un puzzle :
Parmi toutes les pièces disparates, deux seules s'emboîtent parfaitement, non pas parce qu'elles sont parfaites, mais parce qu'elles sont faites l'une pour l'autre. Désassemblées, elles ne sont d'aucune importance. 

          Assemblées, elles se complètent et trouvent leur sens. La joie du mariage est dans cette union de deux âmes blessées qui flottent, désemparées, sur l'océan de la vie et qui soudain se découvrent bouée de sauvetage l'une pour l'autre, se protégeant l'une l'autre de la noyade ! Je les imagine à présent, comme deux petites bulles de paix et de lumière qui glissent sur les vagues démontées, deux amants, un père et une mère qui font l'amour, qui font des enfants, et se complètent totalement.

          Ce sont eux, le couple idéal selon Dieu !"  ... Lire la suite Cliquez-ici  

    Haritiana Langlois de Ouagadougou - Burkina faso

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Haritiana  a  répondu à notre appel  pour publier des Edito maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    


fco.gov.uk 18/02/2009              Le Dossier des Echos des Emeutes nos correspondants  ( ... )

Toute tentative de suppression d'un gouvernement démocratiquement élu par des moyens 

anticonstitutionnels est inacceptable

Unrest in Madagascar (18/02/2009) 
Foreign Office Minister Lord Malloch-Brown issued a statement on the unrest in Madagascar, 18 February 2009. 
Read the statement here
I have been following the situation in Madagascar with growing concern and have been particularly disturbed by the loss of lives in the current unrest. The atmosphere of confrontation and the disruption it has caused will serve only to worsen the lives of the majority of Malagasy people. Any attempt to remove a democratically elected Government through unconstitutional means is unacceptable. President Ravalomanana and his administration were elected through Presidential and Parliamentary elections that were endorsed by international monitors. Their democratic legitimacy should be respected, and all parties in Madagascar should abide by the normal electoral process.

Foreign Office Minister Lord Malloch-Brown


Lesoleil.sn 19/02/2009  
CRISE A MADAGASCAR : Le président Wade sollicité pour une médiation 
Nous avons reçu ce communiqué de la Présidence de la République
Suite à la crise en cours à Madagascar, Son Excellence Monsieur le Président Abdoulaye WADE a été sollicité pour une médiation entre les parties.

Conformément à son engagement en faveur du règlement pacifique des différends sur le Continent, Son Excellence le Président Abdoulaye WADE est disposé à apporter sa contribution pour le retour de la paix en République sœur de Madagascar.
Dans cet esprit, le Président WADE accueille favorablement cette demande de médiation et appréciera la suite qu’il convient de lui donner en tenant compte du dénouement des initiatives de paix actuellement en cours.
Son Excellence Monsieur le Président Abdoulaye WADE appelle toutes parties concernées à faire preuve de retenue et de bonne volonté pour favoriser la réconciliation nationale et la restauration d’une paix durable en République sœur de Madagascar.
Fait à Dakar, le 16 Février 2009
Maître El Hadj Amadou SALL - Ministre, Porte Parole


Tribune Mada 18/02/2009 
Le Préfet de Police : Les zones rouges et la sommation -  par Valis 
Le préfet de Police de la capitale apporte des précisions sur les qualificatifs de « zone rouge » et « zone sensible ». D’après ses explications, une « manifestation sur la voie publique » est différente d’une manifestation illégale ou attroupement n’ayant pas obtenu d’autorisation.
La manifestation sur la voie publique qui viole la zone rouge ou la zone sensible ne nécessite pas de sommation. Aucune loi, d’après le préfet de Police, qui se réfère à l’ordonnance 60/104, ne l’exige. Par contre un barrage signifie déjà interdiction d’accès. Aussitôt le barrage franchi par les manifestants sur la 

voie publique, les forces de l’ordre prennent les dispositions pour disperser (jets de grenade lacrymogène ou dispersion par jets d’eau).

Un sit-in est différent d’une manif sur la voie publique
Si la manifestation sur la voie publique approche la zone rouge dans le langage militaire, les forces de l’ordre en charge de la protéger préviennent par des tirs en l’air tout en indiquant qu’il est interdit d’entrer dans les lieux. C’est ce qui a été observé par les forces en charge de la protection du site sensible d’Ambohitsorohitra, a laissé entendre le préfet de Police. Aucune tractation n’est admise.
En bref, aucune sommation n’est prévue par la loi selon le Préfet dans le cas où une manifestation sur la voie publique viole une zone rouge ou une zone sensible. La sommation est exigée par contre dans le cas d’un sit-in. Quand les manifestants ne sont pas armés, il faut trois sommations. Si les manifestants sont armés, d’une manière ou d’une autre, deux sommations suffisent.


Lemonde.fr 18/02/2009

Quand I-Télé confond Madagascar et la Guadeloupe

I-Télé a diffusé, mardi 17 février, un reportage sur l'embrasement de la situation en Guadeloupe. On y voit, une voiture enflammée, des manifestants qui barrent la circulation et... des militaires qui tirent des gaz lacrymogènes sur la foule. Or, après vérification, il s'avère que ces images, prises par RFO, ont été filmées à Madagascar et non en Guadeloupe.
Dans un premier temps, les images montrant des militaires armés tirant sur la foule surprennent. De plus on devine, sur un panneau en arrière plan, une carte de Madagascar (voir capture d'écran, à droite). En effet, la scène se passe bien à Madagascar : le même jour, l'agence de presse Reuters publie une photo des émeutes de Madagascar sur laquelle on reconnaît le même lieu.


leJDD.fr 18/02/2009
Madagascar: L'armée prête à intervenir
Les forces armées de Madagascar ont annoncé mardi qu'elles étaient prêtes à "accomplir leur devoir" si la crise politique n'est pas rapidement réglée. "L'armée fait partie de ceux qui cherchent une solution rapide à la situation présente. L'armée n'est pas là pour prendre le pouvoir, mais elle est prête à accomplir son devoir", a dit le général Fred Rakotovao, l'un des officiers malgache les plus anciens dans son poste.

La capture d'écran du reportage d'I-télé

REUTERS/STR -  La photo de l'agence de presse Reuters.


Express Mada 19/02/2009
Manifestation : La prise des ministères reportée - Iloniaina Alain et Andry Ratovo
La prise des ministères est toujours le but. Andry Rajoelina va diriger ce jour le mouvement des manifestants sur la Place du 13-Mai.
Les partisants d'Andry Rajoelina, «président de la Haute autorité de la transition», rongent leurs freins. Le round d'observation entre les protagonistes autour de la prise de ministères promise par Andry Rajoelina n'est pas terminé. 

Pour la deuxième fois depuis le début de la semaine, la prise de ministères concoctée par les manifestants de la Place du 13-Mai a été reportée. «Nous venons de réaliser un grand pas en avant en conquérant l'armée aujourd'hui. C'est le président Andry Rajoelina lui-même qui va diriger nos actions demain», a promis Augustin Andriamananoro, «ministre de la Poste, de la télécommunication et des nouvelles technologies», hier à Ampefiloha. Il rapporte les discussions entre les «ministres de la transition» et les responsables des forces de l'ordre. 
Sous la chaleur, les manifestants ont commencé à occuper les lieux dès 9 heures, dans l'espoir d'investir les ministères se trouvant à Ampefiloha et à Anosy. Il a fallu attendre l'arrivée de Ny Hasina Andriamanjato, «ministre des Affaires étrangères» vers 13h 30 pour qu'une délégation composée de «ministres» avance vers le barrage érigé par les forces de l'ordre. Après un moment d'attente, Andry Rajoelina n'est finalement pas venu les rejoindre.
Cris d'impatience 
Les pourpalers ont commencé entre les «ministres» et le colonel Jean de Dieu Ramiandrisoa qui a coordonné le barrage érigé par l'Etat-major mixte opérationnel national. Ce dernier, en soutenant l'avis de Ny Hasina Andriamanjato, a écarté la presse avant d'entamer les discussions. 
Les deux parties se sont séparées une demie heure après. Les «membres du gouvernement Roindefo» se sont ensuite retirés et ont parlementé entre eux pendant une dizaine de minutes avant d'annoncer la «nouvelle» aux manifestants sans qu'il y ait eu d'échauffourées ou de prise de ministères. 

À la lumière de ce qui s'est passé depuis trois jours, les deux camps semblent jouer à une guerre d'usure. Le régime Ravalomanana réussit à repousser, du moins jusqu'ici, la prise de ministères par Andry Rajoelina, obligé de gérer l'empressement des manifestants. Il suffit d'écouter les cris d'impatience des gens sur la Place du 

A entendre « le Ministre les Postes, des Télécommunications et des Nouvelles Technologies » du « gouvernement de Transition », Augustin Andriamananoro, qui a annoncé que « les familles des gendarmes et des militaires participeront au mouvement dès ce jour ». Et de continuer qu’ « elles seront même au premier plan du défilé ce jour ». Ce jeune ministre du Gouvernement Roindefo a promis aux partisans de la Révolution orange que « la marche vers Ampefiloha sera dirigée par le leader de ce mouvement, Andry Rajoelina ». « Nous ferons tout pour pouvoir passer les barrages des forces de l’ordre demain », a-t-il laissé entendre. Reste à savoir donc si le mouvement populaire parviendra à prendre les cinq ministères prévus depuis lundi dernier. Davis R ( Midi Mada )

13-Mai, poussant le «président de la Haute autorité de la transition» à aller de l'avant, pour s'en apercevoir. 
Le camp de Andry Rajoelina arrive également à démolir l'argument avancé par le président Ravalomanana qui a toujours appelé pour le fonctionnement de l'administration. Or, depuis quelques jours, la machine administrative a connu quelques perturbations. 
Les deux parties semblent ainsi guetter le moindre faux-pas de l'un ou de l'autre camp. De l'autre côté, des voix réclamant l'apaisement de la tension se font entendre.

Avancée des négociations
Tout semble aller très vite ces dernières heures. Les représentants du Conseil chrétien des Églises (FFKM), médiateurs des discussions entre les protagonistes de la crise politique, se sont rendus chez Andry Rajoelina à Ambatobe hier. Ils devaient également rencontrer le président Ravalomanana. Mais ce rendez-vous n'a pas eu lieu, probablement à cause d'un contre-temps du chef de l'État, parti à Antsirabe. 
Aucune information n'a filtré sur l'évolution des négociations entre les émissaires des deux camps. «Nous sommes tenus par les accords entre les deux parties dans ce sens», a expliqué Mgr Odon Razanakolona, président du FFKM. 
Mais des signes laissent croire à l'avancée des discussions. «Tant que les deux parties discutent, il y a de l'espoir», a indiqué Mgr Odon Razanakolona. Et l'empressement du FFKM de rencontrer les deux principaux protagonistes s'apparente à une préparation du terrain en vue d'une entrevue entre ces derniers. Un schéma de sortie de crise, proche de celui de 1991, semble prêt pour une base de discussions.


afp 17/02/2009 

Madagascar:" TGV" échoue à installer ses ministres, heurts dans la capitale - ANTANANARIVO (AFP)

L'opposant malgache Andry Rajoelina, qui réclame la démission du président Marc Ravalomanana, a échoué lundi à installer "ses" ministres dans les bâtiments des ministères à Antananarivo, où des échauffourées ont opposé ses partisans aux forces de l'ordre.

Le centre de la capitale de Madagascar a été paralysé dans l'après-midi par des échauffourées violentes entre plusieurs milliers de partisans du maire destitué d'Antananarivo Andry Rajoelina, surnommé TGV pour son caractère fonceur, et les forces de l'ordre, a constaté un journaliste de l'AFP.
Des manifestants ont jeté des pierres sur les forces de sécurité qui ont répliqué par des tirs de sommation en l'air pour disperser la foule, à proximité de la place du 13-Mai, haut lieu de la contestation malgache et point de rendez-vous de l'opposition depuis le début de la crise fin janvier.
La centaine de membres des forces de l'ordre a ensuite dû se replier dans une caserne située à proximité.
Avant la nuit, les forces de sécurité ont fait usage une nouvelle fois de tirs de sommation pour disperser les groupes de manifestants toujours présents dans le centre-ville.
"Il y a eu quatre blessés parmi les manifestants et nous avons procédé à sept arrestations", a déclaré à l'AFP lundi soir le capitaine Lala Rakotonirina, le porte-parole du commandement de la gendarmerie nationale, qui n'était pas en mesure de préciser le degrés de gravité des blessures.
Les manifestants exprimaient leur mécontentement qu'une délégation de "ministres" nommés par le camp de M. Rajoelina eut renoncé à se rendre dans les ministères du gouvernement actuel pour commencer à y travailler, après avoir trouvé portes closes au ministère des Sports et de la Culture.
La délégation de responsables du camp Rajoelina a ensuite quitté les lieux en laissant les manifestants en colère face aux forces de sécurité.
Environ 10.000 partisans de M. Rajoelina s'étaient rassemblés plus tôt lundi sur la place du 13-Mai avec pour intention affichée d'organiser des sit-in devant des ministères, malgré les mises en garde du pouvoir.
Face aux risques de débordement, M. Rajoelina avait ensuite demandé publiquement à la foule de ne pas tenter de se rendre devant les ministères, mais la foule en colère a refusé d'obtempérer.
Dans la matinée, Monja Roindefo, nommé "Premier ministre de la transition" par M. Rajoelina, a nommé deux autres "ministres", portant à 12 le nombre de "ministres" désignés par l'opposition pour remplacer le gouvernement actuel.
M. Rajoelina avait demandé ces derniers jours à "ses" ministres de se rendre lundi dans les ministères pour y travailler.
Des négociations entre les deux camps avaient été entamées la semaine dernière pour trouver une issue à la crise.
"Les discussions sont terminées, car une de nos conditions est la démission du président, mais il ne veut pas partir", a toutefois affirmé M. Rajoelina au quotidien 

Le 16 février 2009, des partisans d'Andry TGV

... manifestent à Antananarivo 

 ... arrêté par la police  dans la capitale

français Le Monde publié lundi, ajoutant qu'il refusait de négocier avec quelqu'un qui a "du sang sur les mains".
Il a également assuré bénéficier du soutien de la majeure partie de l'armée. "L'armée n'a plus confiance, 80% est avec moi, je ne parle pas des généraux, pour eux il y a aussi l'appel de l'argent", affirme-t-il.
Une centaine de personnes sont mortes à Madagascar depuis le 26 janvier dans les violences qui ont émaillé le conflit entre les deux hommes, dont 28 abattues le 7 février par la garde présidentielle qui avait tiré sans sommation sur une foule de partisans de M. Rajoelina


lemonde.fr 17/02/2009
A Madagascar, Andry Rajoelina, maire déchu d'Antananarivo, défie le pouvoir
Il habite un quartier chic de la capitale malgache, dans une maison patricienne au fronton de laquelle s'alignent des colonnes aux allures de temple grec, protégée par près d'une centaine de gardes postés jusque dans les rues adjacentes. Vivant désormais en reclus, Andry Rajoelina, maire déchu d'Antananarivo, reste à la tête du mouvement de protestation lancé voici trois mois à Madagascar. Un mouvement dont l'ambition, selon cet ex-organisateur de soirées qui a fait fortune dans le secteur de la communication, est de renverser le président en exercice, Marc Ravalomanana.

Celui que ses partisans surnomment "TGV" met la main aux derniers détails de l'épreuve de force prévue pour le lundi 16 février. Il a décidé de lancer ses partisans vers les ministères de la capitale, pour y installer "ses" ministres, laissant planer la menace de violences comparables à celles du 7 février. La garde présidentielle avait alors ouvert le feu sur des manifestants qui, suivant un mot d'ordre lancé par l'ex-maire d'Antananarivo, marchaient vers un palais abritant le bureau de Marc Ravalomanana, tuant au moins trente et une personnes et en blessant plus de deux cents.
"Nous n'avons pas peur, nous avons convenu de faire asseoir la foule à 50 mètres des ministères", assure-t-il, souriant, en nous recevant, bien calé dans son fauteuil. Le 7 février a-t-il fait preuve d'irresponsabilité en lançant des manifestants vers le périmètre interdit de la présidence, tout en se gardant de leur emboîter le pas ? La réponse fuse : "Pensez-vous que nous aurions emmené la foule là-bas si nous avions su qu'un piège avait été tendu, avec des tirs à balles réelles, sans sommations, sur des manifestants qui étaient encore à l'extérieur de la zone rouge interdite du palais présidentiel ?" Pour justifier son absence, il décrète : "Je n'étais pas présent, car il y a des ordres protocolaires dans les mouvements populaires."
Andry Rajoelina choisit de se référer à l'histoire malgache récente pour justifier un mouvement qu'il voudrait "au-dessus des partis". Il rappelle à l'envi l'expérience de l'actuel chef de l'Etat, arrivé au pouvoir au terme d'une épreuve de force de plusieurs mois avec son prédécesseur, l'"Amiral" Didier Ratsiraka, déclenchée par le résultat contesté des élections générales de 2002.
Mais M. Rajoelina refuse de prendre en considération le fait que, cette fois-ci, nul scrutin n'est à l'origine du mouvement dont il a pris la tête. "Quand Marc Ravalomanana a marché sur le palais du premier ministre, quand il a pris les ministères, il n'y a pas eu de morts, pourquoi cela serait différent aujourd'hui ?", se borne à espérer ce jeune homme politique de 34 ans, qui affirme vouloir 

La villa de Andry TGV dans son domaine privé d’Ambatobe

"simplement être à la tête d'un gouvernement de transition rassemblant des gens du pouvoir et de l'opposition, d'une durée de deux ans, le temps d'organiser des élections anticipées".
Les partisans de l'ex-président Ratsiraka, en exil en France, sont-ils à ses côtés ? Il s'en défend : "Je ne suis pas du tout manipulé, je suis un homme d'ouverture, je parle avec tout le monde. J'ai discuté avec Didier Ratsiraka. Mais il n'y a pas les mains de Ratsiraka dans tout ce que je fais."
Andry Rajoelina n'a peur ni de la langue de bois ni des déclarations enflammées. "On a élu un président de la République pour respecter la Constitution, pas pour la bafouer. Il a acheté un avion à 60 millions de dollars sans appel d'offres, c'est un président qui a tué ses compatriotes. Lors des pillages, il a ordonné aux forces de l'ordre de ne pas intervenir, de la non-assistance à personne en danger. C'est un pilleur, un violeur, un tueur."
Le mandat d'arrêt lancé contre lui ? Il ne s'en soucie guère : "Ce ne serait pas une solution pour le président de la République de me mettre en prison, ça va encore aggraver les choses." Il affirme aussi : "Les gens du pouvoir m'ont proposé de l'argent, 15 milliards de francs malgaches un peu plus d'un million d'euros la semaine dernière pour que je quitte le pays. Je leur ai dit que c'était honteux."

Domicile de Andry TGV, dans un quartier chic de la capitale malgache, dans une maison patricienne au fronton de laquelle s'alignent des colonnes aux allures de temple grec.

A ce stade, reste-t-il une chance de trouver une solution négociée à la crise ? Andry Rajoelina a fait à ce sujet des déclarations différentes, selon qu'il se trouvait en compagnie d'émissaires internationaux ou devant ses partisans. En cette veille de nouvelle épreuve de force, il tranche : "Les discussions sont terminées, car une de nos conditions est la démission du président, mais il ne veut pas partir." Le maire déchu ajoute qu'il refuse de négocier avec quelqu'un qui a "du sang sur les mains" et dit bénéficier du soutien d'une partie de l'armée qui, selon lui, "ne veut plus exécuter les ordres du président de la République". "L'armée n'a plus confiance, 80 % est avec moi, affirme-t-il, je ne parle pas des généraux, pour eux il y a aussi l'appel de l'argent." Et de s'absoudre de toute volonté de s'emparer du pouvoir pour des raisons personnelles : "Je ne suis pas assoiffé de pouvoir", affirme-t-il encore, toujours souriant.
Sébastien Hervieu - ANTANANARIVO (Madagascar) ENVOYÉ SPÉCIAL


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2009 2009

Les Nouvelles 19/02/2009
ISSUE DE LA CRISE : L 'armée suspendue aux lèvres de son chef - Miadana Andriamaro
En signifiant leur empressement de voir une solution rapide à la crise actuelle avant qu'elles n'interviennent, les Forces armées semblent bien déterminées à concrétiser leurs intentions par les actes. Visiblement, elles s'attendent à une mise en œuvre de l'article 60 de la Constitution. Mais l'application de cet article relève avant tout de l'initiative du président de la République , également chef suprême des armées.

Beaucoup d'interrogations courent actuellement en ce qui concerne les réelles intentions des Forces armées après leurs déclarations d'avant-hier. Où et à 

quoi veulent-ils en venir ?

A la lueur de ces déclarations, il est plus ou moins patent qu'en se posant comme dernier rempart de la défense de la République et de ses institutions, les conférenciers auraient peut-être voulu attirer l'attention de leur chef suprême sur l'application des dispositions de l'article 60 de la Constitution. D 'autant plus que celui-ci s'est déclaré s'en remettre entièrement à la légalité constitutionnelle pour défendre sa position par rapport à cette crise. 
Cet article 60 stipule : «Lorsque les institutions de la République , l'indépendance de la nation, son unité ou l'intégrité de son territoire sont menacés et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics se trouvent compromis, le président de la République peut proclamer, sur tout ou partie du territoire national, la situation d'exception, à savoir l'état d'urgence, l'état de nécessité ou la loi martiale… La situation d'exception confère au président de la République des pouvoirs spéciaux dont l'étendue et la durée sont fixées par une loi organique…». 

Sommairement, l'état d'urgence est une mesure prise par un gouvernement en cas de péril imminent dans un pays. Certaines libertés fondamentales peuvent être restreintes, comme celle de circuler. Les pouvoirs de police restent aux mains des autorités civiles, mais ils sont étendus dans des proportions importantes (interdiction de circuler des personnes et des véhicules dans des lieux déterminés). 

L'état de nécessité est assimilé à un cas de force majeure. Il s'agit d'une situation de danger pour l'existence de l'Etat, pour sa survie politique ou sa survie économique. Deux éléments étroitement liés ressortent de cette définition. D'une part, il s'agit effectivement d'une situation de danger de survie politique qui peut se traduire, par exemple, par une situation d'impossibilité politique de gouverner ou d'instabilité sociale. D'autre part, le problème de survie économique se réfère directement aux ressources dont un Etat peut disposer pour continuer à satisfaire les besoins de la population, particulièrement en matière de santé, d'éducation…, de même que l'exécution de ses obligations financières internationales. 
A la différence de la force majeure, l'état de nécessité ne met pas l'Etat en situation matérielle d'empêchement absolu de remplir ses obligations internationales. 
Quant à la loi martiale, c'est une loi qui autorise l'emploi de la force armée dans certaines situations. Elle se définit comme l'instauration dans un pays d'un état judiciaire d'exception, au sein duquel l'armée assure le maintien de l'ordre à la place de la police. Elle se traduit généralement par la suspension de tout ou partie des libertés fondamentales des citoyens, notamment celles de se rassembler, de manifester et de ne pas être emprisonné sans fondement judiciaire. 
En clair, toutes manifestations publiques sont interdites, les détenteurs d'armes à feu doivent les restituer aux autorités, les débits de boissons alcoolisées doivent être fermées, tandis que la 

presse est soumise à la censure, les perquisitions peuvent se faire de jour comme de nuit…
Pouvoirs plus étendus
Toutefois, dès lors qu'une situation d'exception est décrétée, son application suppose une entière implication des Forces armées, notamment en matière de défense des institutions de l'Etat et du peuple. 
Dans ce cas-là, les Forces armées en collaboration avec celles de la Police se voient assignées d'office d'une mission commune de maintien également de l'ordre et de la sécurité publics. Mais s'agissant d'une situation exceptionnelle, elles sont généralement autorisées à la gérer selon leur appréciation et en fonction des moyens à leur disposition. 
Pour dire qu'en pareille situation, l'Armée et la Police disposent de pouvoirs plus étendus par rapport à ceux qu'elles détiennent en temps normal. Un peu comme ceux du président de la République mais chacun dans son domaine. 
A partir de ces définitions, il revient donc au chef suprême des Armées de prendre la décision qu'il juge appropriée en l'état actuel des choses. 
Mais les choses n'étant plus normales à l'heure actuelle, on peut se demander s'il n'y a pas effectivement lieu de donner aux Forces armées ce pouvoir, dans le cadre de cet article 60 de la Constitution … si cela pouvait rétablir rapidement l'ordre et la paix sociale dans l'intérêt de toute la nation. 
En attendant, il faut dire que l'espoir en vue de l'aboutissement des négociations qui se déroulent depuis la semaine dernière entre les représentants des deux protagonistes de la crise actuelle semble s'amenuiser. Leur rencontre d'hier n'a pu encore rien donner de concret malgré, apprend-on, un début de concessions de part et d'autre concernant leurs propositions ou exigences respectives. Les médiateurs du FFKM ont dû déployer tout leur savoir-faire pour tempérer les ardeurs des uns et des autres et les ramener autour de la table de discussions. 
En fait, le problème semble se situer du côté du camp de Marc Ravalomanana, lequel aurait été injoignable lorsque ses mandataires avaient voulu lui rendre compte desdites concessions qui ont été convenues par les deux parties. Devant cette situation, les négociateurs n'ont pu que se rendre à l'évidence en décidant de remettre la partie à aujourd'hui.


Tribune Mada 19/02/2009

Questions pour un champion : Les 4 candidats malgaches à Paris le 27 février - par Arena R 

Les lauréats nationaux de « Questions pour un champion » partiront en France le 27 février prochain. L’information est venue de Jean-Michel Frachet, délégué Général de l’Alliance française de Madagascar et directeur de l’Alliance française d’Antanarivo, ce mardi, lors de la présentation des activités pédagogiques et culturelles de l’AFT pour le première trimestre 2009, de l’Aft.
Les 4 candidats malgaches seront ainsi invités une semaine dans la capitale française, du 28 février au 7 mars, afin de représenter la Grande île dans la compétition « spéciale francophonie ».
Ce sont Hery Al-Fetra, 25 ans, ingénieur en informatique ; Joro Mahatàna Ramiandrarivo, 29 ans, étudiant en communication ; Iary Razafiarimino, 62 ans, professeur d’Allemand retraité et Nivo Lalaina Razakarivony, 20 ans, architecte. Ils sont issus de quelque 800 candidats inscrits dont des journalistes.
Madagascar a participé la dernière fois à la compétition « Question pour un champion spéciale francophonie » en 2005.

Les 4 candidats malgaches. 


Les Nouvelles 19/02/2009
APRES LE SIT-IN D'AMPEFILOHA : Pillage dans plusieurs quartiers de la capitale - Mparany
La manifestation de l'opposition d'hier a été ternie par des actes de pillage qui ont eu lieu hier dans plusieurs quartiers de la capitale. Des épiceries et commerçants sur étals ont été pillés par une horde de jeunes.
Il s'agit d'un acte prémédité pour des raisons bassement intéressées. Outre les commerçants sur étals et taxi-phones, des épiceries ont été pillées dans les quartiers d'Antanimena, Ankazomanga et Ambohimanarina. 
Tout a commencé peu avant 15h. Alors que les manifestants de l'opposition ont commencé à vider les lieux, des jeunes se sont agglutinés devant le bâtiment de l'Ofipa. Après avoir provoqué les forces de l'ordre, comme ils le font d'ailleurs habituellement, ils ont changé de place, pour se rabattre devant la station Total d'Ampefiloha. Comme le jour d'avant, ils s'en sont pris aux automobilistes qui sont passés près d'eux. Excédée, l'escouade de l'état-major mixte opérationnel (Emmo-Far) qui défendait les ministères durant la manifestation de l'opposition s'est immédiatement mise à les pourchasser. Les agitateurs se sont repliés vers Ambalavao-Isotry. Les policiers et les gendarmes ont alors renoncé à les poursuivre. 
Après l'intervention des forces de sécurité, le calme est revenu dans le quartier d'Ampefiloha et ses périphéries. Par contre, tout au long de leur passage, allant d'Isotry à Ambohimanarina, passant par Antanimena et Ankazomanga, les fauteurs de troubles ont continué à semer la terreur. Des marchands de fruits, des revendeurs de cartes de recharge et des épiciers ont passé un mauvais quart d'heure avec eux. En effet, après avoir malmené un automobiliste sur le pont d'Ankazomanga, les pilleurs dont des filles et des garçons d'à peine dix ans, ont fait irruption dans une épicerie. Ils ont raflé tout ce qu'ils trouvaient sur leur passage, entre autres, des bouteilles de boissons et diverses marchandises qui étaient sur les étals. Les éléments de l'Emmo-Far sont arrivés sur les lieux mais les bandits ont gagné une certaine avance. 
La manifestation de l'opposition va reprendre ce jour et l'événement d'hier risque de se reproduire. D'après le colonel Frédéric Rakotonandrasana, afin de faciliter l'intervention et à toutes fins utiles, les gens peuvent contacter directement l'Emmo à toute heure de la journée avec les numéros de téléphone suivants : 22. 343.49, 17, 032.05.520.40, 032.05.520.77, 033.11.801.03, 033.12.175.45 et 034.14.005.49. 


Midi Mada 18/02/2009

Les négociations piétinent - Davis R
Crise politique. Une rencontre est prévue ce jour entre le ministre de la Défense nationale et l’équipe du Gouvernement Roindefo afin de trouver une solution pacifique à la crise politique actuelle
Négociations. Les partisans de Andry Rajoelina ont effectué une deuxième tentative de prise des Ministères hier. Cinq Ministères figuraient à l’ordre du jour. Il s’agit des Ministères de l’Aménagement du Territoire, de la Décentralisation, de l’Agriculture, de l’Education nationale et de la Sécurité Intérieure. Malgré les différentes négociations (cinq au total), réalisées avec les responsables au niveau des forces de l’ordre, la délégation dirigée par le « Premier ministre du Gouvernement de transition », Monja Roindefo, n’a pas pu passer les barrages érigés par l’Emmonat à côté de l’Immeuble Fiaro Ampefiloha. Cette fois-ci, il n’y a eu aucun affrontement. Certainement à cause de la déclaration du ministre de la Défense nationale, en la personne du Vice-Amiral Ranaivoniarivo Mamy, qui a fait le déplacement à Ampefiloha, après les négociations infructueuses effectuées avec le Colonel Ramiandrisoa qui a dirigé les éléments de l’Emmonat sur le terrain hier. 
Solution. Lors de son entrevue avec Monja Roindefo et Organès Randriamihantarizaka, « ministre de la Sécurité Intérieure », le Vice-Amiral a déclaré que « des pourparlers sont en cours afin de trouver une issue à cette crise ». « J’ai eu un entretien avec le ministre de la Défense nationale du camp Rajoelina, le Gal Raonenantsomampianina », a-t-il laissé entendre, sans apporter aucune précision. Par ailleurs, une entrevue est prévue ce jour entre le ministre de la Défense nationale, le Vice-Amiral Ranaivoniarivo Mamy et les leaders de la Révolution orange « afin de trouver ensemble une solution pacifique de sortie de crise », et ce, sur proposition du Vice-Amiral. Une main tendue en quelque sorte. Les négociations piétinent en ce moment malgré l’intervention de différentes Institutions. Mamy Ranaivoniarivo a également indiqué qu’ « il ne faut pas diviser les forces de l’ordre ». Et de continuer que « les revendications doivent respecter les procédures légales ». « En tant qu’officier supérieur, je suis contre la démocratie de la rue », a soutenu le Vice Amiral d’un ton très ferme. Les partisans de la Révolution orange ont prévu de continuer leur sit-in devant l’Immeuble Fiaro Ampefiloha, ce jour. Le rassemblement sur la place du 13 mai sera donc suspendu temporairement. 


afrik.com 17/02/2009
Madagascar : Rajoelina annonce la fin des négociations avec Ravalomanana - par Falila Gbadamassi 

L’opposant Andry Rajoelina a indiqué que « les discussions sont terminées » avec le président malgache Marc Ravalomanana. Le maire déchu d’Antananarivo avait prévu ce lundi de prendre les ministères pour y installer les 12 ministres de son "gouvernement de transition". 

« Les discussions sont terminées, car une de nos conditions est la démission du président, mais il ne veut pas partir », a déclaré le maire déchu d’Antananarivo, Andry Rajoelina, selon un article publié ce lundi par Le Monde.fr. Des négociations avaient été entamées mercredi dernier sous la pression de la communauté internationale entre le président malgache Marc Ravolomanana et son opposant. D’après le quotidien français, cette déclaration a été faite alors qu’il préparait la marche prévue ce lundi sur les ministères afin que les ministres de son "gouvernement de transition", nommés ces derniers jours, puissent prendre fonction. Un procédé qui lui a été inspiré par l’actuel président malgache. Marc Ravalomanana l’avait utilisé en 2002 pour faire plier le président sortant Didier Ratsiraka, alors vainqueur des élections. « Quand Marc Ravalomanana a marché sur le palais du premier ministre, quand il a pris les ministères, il n’y a pas eu de morts, pourquoi cela serait différent aujourd’hui ? », a déclaré Andry Rajoelina.
Prise avortée des ministères
Le maire déchu d’Antananarivo a dû néanmoins renoncer à son entreprise. Pour prévenir tout débordement, TGV, comme on le surnomme désormais, a demandé à ses militants de renoncer aux sit-in devant les ministères. Un mot d’ordre qui n’a pas été suivi par les 10 000 personnes qui s’étaient réunies plus tôt dans la matinée sur la place du 13-Mai, lieu de ralliement du mouvement contestataire qui a démarré le 26 janvier. Ces dernières ont manifesté dans l’après-midi leur mécontentement suite à l’échec de la tentative des "ministres de la transition" de prendre possession de leur ministère. Les manifestants se sont opposés aux forces de l’ordre en leur lançant des pierres. Les seconds ont répliqué par des tirs de sommation, selon l’AFP.

Le maire déchu d’Antananarivo exige la démission du président malgache 

(montage de photos AP). 

D’autres coups ont été encore tirés dans la soirée, à Antananarivo, pour disperser les personnes encore présentes dans le centre-ville occupé depuis la fin de la matinée par les partisans Andry Rajoelina.


Midi Mada 17/02/2009

La prise des Ministères a échoué - Davis R
Manifestation sur la Place du 13 mai. Nomination de 2 nouveaux ministres. Les ministres du Gouvernement Roindefo n’ont pu entrer dans leurs bureaux malgré les efforts entrepris par une foule survoltée

Organisations. Deux nouveaux ministres ont été nommés hier sur la Place du 13 mai. Il s’agit du Ministre de l’Education nationale, Razafimananjato Julien et du Ministre des Postes, des Télécommunications et des Nouvelles Technologies, Andriamananoro Augustin. De nombreuses personnes ont répondu à l’appel de Andry Rajoelina afin d’assister à la prise des Ministères, annoncée depuis samedi dernier par ce leader de la Révolution orange. Les faits : Juste après les différents discours politiques qui se sont succédés, et à l’initiative du Premier ministre du Gouvernement de transition Monja Roindefo, les manifestants ont décidé de procéder à la prise des Ministères. Malgré les directives des leaders du mouvement, qui ont prévu que « seuls des représentants peuvent entrer dans les différents Ministères afin d’éviter les affrontements », la foule survoltée a tenu à accompagner les dirigeants pour constater de visu le déroulement des événements. 
Affrontements. A cause de la présence massive des éléments des forces de l’ordre qui ont barré la route d’Andohananalakely, les manifestants ne sont pas parvenus à investir le Ministères de la Population et celui de la Jeunesse et Sports. Ce qui a entraîné la colère de certains d’entre eux, qui ont essayé de forcer les barrages érigés par des éléments de l’Emmonat, installés devant le Régiment militaire N°1 à Analakely. Les affrontements entre ces éléments des forces de l’ordre et une partie de la foule ont duré plus de deux heures. Après ces heurts, Andry Rajoelina est revenu sur la Place du 13 mai afin de demander à la foule de quitter les lieux et de rentrer chez elle. « Une stratégie bien élaborée sera présentée demain (voir ce jour) 

afin de continuer le mouvement pacifiquement », a-t-il soutenu. Et de continuer qu’« il ne faut plus sacrifier la vie des manifestants ».


Midi Mada 16/02/2009
L'HIMO dans tout le pays annonce le Président - R.Edmond
Lutte contre la pauvreté. Devant une foule de partisans estimés à 30 000 personnes (selon AFP), le Président de la République de Madagascar, Marc Ravalomanana annonce une importante mesure économique.
Il s'agit, en l'occurrence de la poursuite du programme Haute Intensité de Main d'Oeuvre (HIMO) dans tout Madagascar. Une manière pour le Chef de l'Etat de confirmer sa volonté de rechercher les moyens d'améliorer les conditions de vie des couches les plus pauvres.
Filet de sécurité. Faut-il en effet rappeler que l'HIMO ou programme « vivres contre travail » est un système qui permet de donner du salaire contre un travail à la couche la plus pauvre de la population afin que celle-ci puisse subvenir à ses besoins. Une sorte de filet de sécurité qui concerne des centaines de milliers de bénéficiaires et qui permet en même temps d'assainir l'environnement. Pour ne citer que le cas de 4 arrondissements de la Capitale, l'HIMO qui porte sur des travaux d'enlèvement des jacinthes d'eaux, de réhabilitation et de drainage de canaux d'irrigation, permet à un peu moins de 3 000 personnes de travailler et de manger à leur faim. Un système efficace en somme, puisque cette action contribue à la fois à la création d’emplois et au développement des quartiers à travers l’assainissement, lequel permet d'éviter, par ailleurs les inondations qui causent souvent des dégâts sur les infrastructures en plus de l’enclavement des quartiers et de la propagation des maladies en cette période de pluies.
Réduction de la pauvreté. Quoiqu'il en soit, la généralisation du système HIMO sur l'ensemble du territoire, annoncée par le Président de la République, aidera beaucoup à l'atteinte de l'objectif de réduction de la pauvreté à Madagascar. Cela confirme par ailleurs que, pour certains projets, la confiance des bailleurs de fonds est intacte. Faut-il en effet rappeler que le système HIMO a bénéficié récemment d'un financement de 40 millions de dollars de la Banque Mondiale à travers le FID qui, cette année fait l'objet d'importants changements. Ainsi, dans tout le pays, le FID, par le bais du système HIMO s'attellera dorénavant à des actions destinées à éradiquer l’insécurité alimentaire d’urgence et à la reconstruction. Ces programmes « vivres contre travail » dans tout le pays vont accroître l’emploi dans le court terme mais aussi éradiquer l’insécurité alimentaire dans plusieurs zones. Par ailleurs, le projet assurera la réhabilitation d’infrastructures économiques et sociales afin de permettre à la population d’accéder à de meilleurs services dans plusieurs domaines comme l’éducation, la santé, les pistes, l’adduction d’eau. Ces actions interviendront surtout après les dégâts provoqués par les catastrophes naturelles. D'ailleurs, dans la réalisation de ses nouvelles actions, le FID a récemment signé un protocole d’accord avec le Bureau National de Gestion des Risques et Catastrophes (BNGRC).

 pour secourir les enfants des rues à Madagascar

14 fevrier à Colomier (31) ... Klikeo eto>>

Les Pubs gratuites sur le

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  14 fevrier à Palaiseau ... Klikeo eto  >>

  "Les 'Grands' parlent d'idée

  les 'médiocres' parlent d'évènements

  les 'misérables' parlent contre les personnes..."

 

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"Hier c'est une  histoire

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Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent sur cette page ( ... Sommaire en haut de page)

 

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