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Selon les légalistes, Marc Ravalomanana arrivera uniquement quand sa sécurité sera assurée à Madagascar. Le jour et l’heure de son arrivée ne devraient pas être rendus publics
la sécurité de
Ravalomanana est menacée, un dispositif antiaérien et des
blindés sont « en attente » à l’aéroport d’Ivato Hery Rakotobe, secrétaire général national du Grad Iloafo, a annoncé sur TV plus que son parti condamne la prise de pouvoir faite par la HAT. Le parti encourage les trois anciens Chef d’Etat et Andry Rajoelina à reprendre le dialogue.
Selon la HCC hier ’aucun décret ni arrêté n’annonce ni la suspension ni la dissolution des deux chambres, assemblée nationale et sénat. Les députés et les sénateurs sont officiellement toujours en fonction
Selon plusieurs témoins, Manandafy Rakotonirina n’a pas été capturé. Les militaires, sont rentrés bredouille après leur intervention de l’après midi à Ampefiloha
Manandafy Rakotonirina, 1er ministre du nouveau gouvernement Ravalomanana, prévoit entre autres la remise en place du parlement, ainsi que le retour à la légalité et à l’ordre.
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Manandafy Rakotonirina fait l'objet d'une interdiction de sortie du territoire
Le Premier ministre Manandafy Rakotonirina a reçu l’Ambassadeur français Jean-Marc Chataîgner à l’hôtel Carlton ,
Espère recevoir l’Ambassadeur des USA, Niels Marquardt lundi à l’hôtel Carlton. Il a prévu de rencontrer d’autres membres du Corps diplomatique - Sit-in des légalistes devant le Carlton - Des militaires cagoulés entourent le Carlton
Radio Mada mise en demeure : selon une lettre du ministre des communications de la HAT, “le contenu des programmes diffusés sur cette station tend à inciter à la désobéissance civile et à ébranler la confiance du public envers les Institutions de la République“. TV Mada va aussi être fermé prochainement et son autorisation de diffusion lui a été retirée
A Ambohijatovo ce jour, Manandafy Rakotonirina était entouré de militaires gradés en tenue.
 Le nouveau Premier Ministre de Marc
Ravalomanana, Manandafy Rakotonirina demande à la communauté internationale et à tous les opérateurs économiques de venir à sa rencontre demain dans le nouveau bureau du gouvernement à Andafiavaratra
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moov.mg 19/04/2009
Le
Dossier des Echos des
Emeutes nos correspondants (
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PARIS. L’Ambassade de Madagascar sous bonne garde de la GTT
- Recueillis par Navalona R. - Midi
(18-04-2009) - Les manifestations contre la mise en place de ce gouvernement de la HAT se poursuivent.
Après la défaite du ministre des Affaires Etrangères de la HAT, Ny Hasina Andriamanjato, celui en charge de la Télécommunication Augustin Andriamananoro est aussi allé en visite à Paris pour évincer l’Ambassadeur de Madagascar en France. Cet émissaire de la HAT étant fortement contesté par la majorité de la diaspora malagasy regroupée au sein de l’association Gasy Tia Tanindrazana (GTT) en France, les locaux de cette ambassade sont maintenant sous bonne garde depuis jeudi dernier, a-t-on appris de source en provenance de cette association qui organise un sit-in devant le bâtiment en vue d’empêcher ces membres de la HAT d’y entrer.
Appliquer la loi
Entre temps, des Malagasy résidents à Paris et en province membres du GTT sont venus nombreux pour manifester pacifiquement devant le ministère des Affaires Etrangères jeudi dernier de 13 heures à 15 heures locales. Ils ont brandi des banderoles indiquant leur mécontentement et leur désapprobation face à la prise de pouvoir par la force et la terreur. « Il faut qu’on applique la loi aux auteurs de ce coup d’Etat dont les preuves sont bien tangibles », ont-ils déclaré fermement. En tant que citoyens français, ces manifestants qui veulent le retour à l’ordre constitutionnel, interpelleront également les députés français de « Gauche » pour que la France ait une position claire en ne finançant pas ce gouvernement insurrectionnel conformément à la condamnation des autres pays partenaires et de la communauté internationale. Quatre représentants de la GTT ont ensuite déposé un dossier relatant toutes les preuves sur ce coup d’Etat à Madagascar y compris les copies des plaintes déposées auprès du Tribunal Pénal International et de la Cour Internationale de Justice au ministère des Affaires Etrangères Françaises. Les mesures à prendre par la France sont également attendues, a-t-on appris de source auprès de la GTT. Notons que cette manifestation à Paris est dirigée par le Coordonnateur Ratefinananahary Emile et le chef de groupe juridique Vony
Rambolamanana.
Les Nouvelles 19/04/2009
RATISSAGE À MASOALA ET MAROJEJY
- Une centaine de bois coupés dans les parcs
- Noro Niaina
Le ratissage des coupes illicites de bois précieux dans les parcs nationaux de Masoala et Marojejy, a porté ses fruits. Une centaine de bois y ont été coupés d'après le bilan provisoire émanant du comité ad hoc à pied d'œuvre depuis cette semaine pour protéger le patrimoine naturel de ces sites.
En attendant les résultats définitifs de l'inventaire des bois coupés dans les parcs de Masoala et de Marojejy ainsi que dans la Sava en général, l'opération de ratissage va bon train pour rétablir l'ordre. La situation est prise en main par le comité ad hoc. Ce comité est composé des commissions chargées de l'assainissement, du nettoyage des parcs, de la campagne
d'IEC-CCC, de la sécurisation des opérations d'assainissement et des parcs, des inventaires et des opérations liés à l'exploitation commerciale des stocks actuels de bois précieux. Ce comité est déjà sur le terrain depuis une semaine et a pour mission d'appliquer les mesures et actions à entreprendre pour freiner l'exploitation illicite et sauvage des bois de rose dans les deux parcs.
Saisine et sanctions
Jusqu'ici, une centaine de bois ont été coupés. Mais les marchandages prolifèrent dans l'enceinte des parcs. Près d'une vingtaine de personnes ont été arrêtées et ont accepté de payer les amendes. Pour le cas de
Marojejy, 13 bois précieux ont été saisis dans le fokontany de
Mandena, commune rurale de Maroambihy. Deux camions remplis de bois venant de la commune rurale
d'Andratamarina ont également été réquisitionnés à Sambava la nuit du mardi 15 avril. Ils ont été mis sous contrôle au bureau de la gendarmerie. Malgré les efforts déployés par les agents forestiers et les forces de l'ordre pour renforcer le contrôle de la circulation jusqu'à la fin de l'inventaire, certains bois ont pu être sortis par les |

Le pillage des bois de rose très précieux se poursuit dans la SAVA et en particulier dans le Réserve Nationale protégée de Marojejy |
exploitants illicites. Pour le moment, «l'axe Maroambihy dont, Manantenina et
Mandena, est maîtrisé. L'opération d'assainissement est une réussite», a expliqué le directeur du parc, Hervé Bakarizafy
À Masoala, les actions consistent à sensibiliser la population à quitter le parc et arrêter les coupes, faute de quoi des sanctions seront appliquées d'après la note du ministère de l'Environnement et des forêts. Pour l'application des sanctions, «il est urgent de procéder à la révision de la législation forestière tout en accélérant les procédures judiciaires et administratives, d'une part, et la mise en vente des bois saisis, d'autre part», a souligné le directeur du cabinet du
Minenvf, Andriatsiresy Razakamandranto.
Mesures d'urgence
Il faut donc des mesures d'urgence pour parvenir à l'assainissement effectif. «Elles concernent la fermeture des ports de Vohémar et ceux de la côte Est aux exportations de bois afin d'arrêter le trafic des produits forestiers. S'y ajoute la demande ferme aux étrangers suspectés de financer les coupes et les exportations illicites de quitter la Sava. Ils doivent être mis sous surveillance jusqu'à leur sortie du territoire. Ces dispositions sont à prendre afin de rendre efficace le délogement des coupeurs des bois dans les aires protégées et les verbaliser», selon le directeur général de Madagascar national parks, Guy Suzon Ramangason. Les fronts de pénétration sont connus dans les parcs de Masoala et Marojejy et onze équipes de cinq gendarmes sont dépêchées sur les lieux. Ces gendarmes sont originaires des régions autres que la Sava , où la corruption semble favoriser ce trafic.
L'objectif est d'arrêter les pillages qui risquent de compromettre tous les efforts consentis depuis 20 ans en matière de conservation et de protection du patrimoine naturel commun.
avmaroc.com
17/04/2009
Madagascar: le président évincé nomme un nouveau Premier ministre "légal"
- ANTANANARIVO (AFP)
Le président évincé de Madagascar, Marc Ravalomanana, a désigné un nouveau Premier ministre "légal", a-t-il annoncé jeudi par téléphone à environ 15.000 de ses partisans réunis à Antananarivo.
"Je viens de nommer M. Manandafy Rakotonirina Premier ministre. Il est le Premier ministre légal. Nous espérons, et le monde entier aussi, qu'il accomplira son devoir pour le retour de la paix et surtout le bien-être du peuple malgache", a déclaré M.
Ravalomanana, réfugié au Swaziland.
M. Rakotonirina, âgé de 70 ans, était présent jeudi à la tribune du rassemblement dans la capitale malgache.
Lâché par l'armée et confronté à la pire crise qu'il ait connue depuis son arrivée à la tête du pays en 2002, M. Ravalomanana a remis ses pouvoirs le 17 mars à un directoire militaire qui les a transférés quelques heures plus tard à Andry
Rajoelina, alors chef de l'opposition, et désormais à la tête d'une Haute autorité de transition
(HAT).
Dans un document lu à la tribune et signé de sa main le 10 avril à Tripoli, M. Ravalomanana dit annuler l'ordonnance par laquelle il avait remis son pouvoir à un directoire militaire.
Le document affirme que "le directoire militaire n'a jamais été constitué", que "le président n'a pas formellement déposé |
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sa démission et demeure le président légalement élu", "que le gouvernement a été dissous et que dès lors, il est nécessaire qu'un nouveau gouvernement soit mis en place".
Un second document, sous forme de décret, officialise la nomination du Premier
ministre.
Ce dernier a rendu visite jeudi à la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) pour la "prévenir" de sa nomination mais n'a entamé aucune démarche auprès de l'institution, a indiqué une source bien informée à la
HCC.
M. Rakotonirina a convié à la tribune les représentants de la communauté internationale à le rencontrer vendredi matin avant de recevoir dans l'après-midi les opérateurs économiques.
Cette nomination constitue un nouveau défi au régime de transition dirigé par Andry Rajoelina, 34 ans. Ce dernier avait procédé à la nomination de son propre Premier ministre, Monja Roindefo, début février, au plus fort de son mouvement de contestation populaire contre le président
Ravalomanana.
Mardi, les discussions multilatérales entamées sous l'égide de l'ONU et de l'Union africaine (UA) entre le nouveau régime malgache et les composantes majeures de l'opposition avaient été ajournées.
Les représentants du parti de M. Ravalomanana les ont boycottées tandis que les ex-présidents Didier Ratsiraka (1975-1993 et 1997-2002) et Albert Zafy (1993-1996) ne reconnaissent pas le nouveau pouvoir.
L'UA, la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) et l'Organisation internationale de la Francophonie ont suspendu Madagascar. Les Occidentaux ont condamné ce qu'ils considèrent comme un "coup
d'Etat".
La crise politique dans la Grande Ile a entraîné la mort de plus d'une centaine de personnes depuis fin janvier et paralyse l'économie.
Express Mada 17/04/2009
Swaziland : Ravalomanana courtise Rajoelina
- Iloniaina Alain
Dans une conférence de presse au Swaziland hier, l’ancien président Marc Ravalomanana se dit prêt à partager le pouvoir avec Rajoelina. Il propose de créer un gouvernement d’ouverture avec la participation des partis politiques et de la société civile.
L'ancien président Ravalomanana lance une contre-proposition dans la conduite des affaires nationales. Sa déclaration à
Mbambane, au Swaziland, se veut être une confirmation de sa détermination à rentrer au pays et de retourner au pouvoir.
Selon l'Agence de presse Reuters, l'ancien président Ravalomanana a déclaré, hier, sa « détermination à rentrer à Madagascar, et à être prêt à partager le pouvoir avec le nouveau dirigeant, Andry Rajoelina ». L'annonce a été faite au cours d'une conférence de presse à Mbabane, capitale swazie. L'ancien chef de l'Etat a lancé sa contre-proposition pour son retour, non seulement au pays mais également au pouvoir. « J'aimerais créer un gouvernement ouvert, démocratique, avec la participation de la société civile et d'autres partis politiques (...) Créer un gouvernement de consensus », a-t-il avancé. On ne connaît pas les autres détails de la contre-proposition de l'ancien chef de l'Etat. En tout cas, la déclaration annonce une évolution de sa position.
Discussions avec le roi swazi
Jusqu'ici, ses partisans insistent sur le « retour à l'ordre constitutionnel », avec comme corollaire, la non-reconnaissance du régime transitoire et le rétablissement de Ravalomanana dans ses fonctions.
L'offre de Marc Ravalomanana intervient au moment où les discussions élargies à
Ambohijanahary, avec la présence des mouvances des anciens chefs de l'Etat, ont pris du plomb dans l'aile. Elle intervient au moment où une délégation de l'Union africaine et de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) est attendue. Selon la presse swazie, l'avion qui transporte la délégation, comprenant, entre autres, Augusto Salomao, secrétaire exécutif du bloc régional, devait atterrir à Antananarivo, hier. Mais aucune information officielle ne vient confirmer une telle arrivée. Il reste à savoir si la délégation des blocs africains va apporter dans sa valise la contre-proposition lors des différentes rencontres de ses membres avec les autorités du régime transitoire.
La question est également de savoir si ladite délégation va discuter du retour au pays de l'ancien chef de l'Etat. Ses partisans ont laissé entendre son retour, samedi. Pour l'instant, Marc Ravalomanana a pris quartier en Afrique du Sud.
Mais à entendre Lutfo Dlamini, ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale swazi, il « vient occasionnellement au pays (Swaziland) pour discuter avec Sa Majesté
(Mswati III) » selon la presse locale. L'ancien chef de l'Etat rend compte des différentes rencontres qu'il a eues avec des dirigeants africains comme c'est le cas de Muammar Khadafi, président
lybien.
Tribune Mada 17/04/2009
Liberté de la presse
: Toujours d’actualité -
par Bill
Andriamananoro Augustin, ministre de la Communication du gouvernement Monja Roindefo, rappelle les médias pro-Ravalomanana à l’ordre. La liberté d’expression, la liberté de presse et la liberté d’opinion sont un des piliers de la démocratie. Mais des « irrégularités », voire des fautes professionnelles sont passibles de sanctions telle la suspension ; et le ministre a déjà saisi le ministère de la Justice dans cette perspective.
C’est un des messages transmis par Augustin Andriamananoro à la presse ce jeudi 16 avril. Le personnel de la Radio Mada s’est déjà plaint d’actes d’intimidations, tout comme, selon le ministre, il a reçu des plaintes de vols de fréquence de la part de
l’Office de régulation (ORTM) et de la Direction des Infrastructures
(DRIM).
L’occasion de la rencontre avec la presse a permis d’apprendre que le ministre entend mettre en œuvre le Conseil supérieur de
l’Audiovisuel, cher à James Ramarosaona, ancien président de
l’Ordre des journalistes et à de nombreux acteurs de la presse. Le Code de la Communication sera discuté rapidement et mise en application a promis le ministre qui prévoit pour le 3 mai prochain des récompenses aux journalistes doyens.
Aucun mot cependant à l’égard des médias dévalisés à Ambodivona et de ces journalistes qui fuient les hommes en armes et se cachent ou demandent des asiles pour échapper à leurs bourreaux. Aucune pensée non plus pour ces journalistes et hommes des médias qui, le 26 janvier 2009, ont du jour au lendemain, perdu leur boulot et se retrouvent aujourd’hui sur la paille. Aucune main tendue à l’endroit de ces journalistes et reporters victimes de lynchage de tous les bords. Comme si le corps ou la corporation était orphelin. Certes le métier est un choix et celui qui l’a choisi n’a pas à se plaindre, mais le ministère est le « raiamandreny » n’est-ce pas ? En tout cas, sans la presse, aucune démocratie. Les dirigeants passent et se succèdent, alternance oblige, mais la presse demeure.
Enfin et non des moindres, il faut remarquer que la totalité de la presse à Madagascar se dit d’information et indépendante. Or il se trouve que le militantisme exacerbé des uns et des autres, surtout en ces temps de crise font croire que la presse de Madagascar est une presse d’opinion. |

Radio Mada: Lettre de mise en demeure
- RAJAOFERA
(midi)
La Radio Mada, une station parmi celles qui véhiculent les messages des pro-Ravalomanana qui manifestent à
Ambohijatovo, vient de recevoir, du ministre de la Communication Augustin Andriamananoro, une lettre de mise en demeure. Selon cette lettre, le contenu des programmes diffusés sur cette station tend à inciter à la désobéissance civile et à ébranler la confiance du public envers les Institutions de la République. |
N’est-il pas plus honnête envers le lecteur,envers l’auditeur,envers le téléspectateur,de signifier que la presse est d’opinion ? Serait-ce au détriment de qui ?
Encadré: COMMUNIQUE
TVM-RNM- DIT : LA DICTATURE ET LA CENSURE REIGNENT AU NIVEAU DES CHAINES PUBLIQUES
- (traduction libre)
Nous, employés des stations radio – télévisées publiques qui soutiennent la légalité, déclarons que les annonces selon les quelles les informations de la RNM et de la TVM, face à la situation que vit le pays actuellement, ne seront plus biaisés ne sont que des paroles en l’air. Les employés qui font leur travail sont humiliés parce que les informations qu’ils recueillent, se rapportant au soutien de la légalité, ne sont pas diffusées. Le professionnalisme des employés et entreprises publiques n’est pas respecté. Les dirigeants actuels sont des beaux parleurs, des journalistes sont mis à l’écart, diffamés et piégés. La corruption, l’anarchie et l’utilisation de l’argent prennent de l’ampleur. Les dirigeants légaux se plaignent parce qu’ils sont victimes de menaces dans la gestion des chaînes audio – visuels en général. Il y a maintenant une distorsion interne entre les employés, cela n’a jamais existé auparavant. Les employés ECD (RNM – TVM – DIT) craignent qu’ils ne perçoivent plus leur salaire pour le mois de mai et suivant. Nous déclarons qu’en trois semaines, 200 millions d’ariary ont été dépensé dans le budget de l’ORTM. Nous insistons particulièrement sur la mobilisation de 10 millions d’ariary par la HAT pour la diffusion en direct de la manifestation à Mahamasina, et que c’est à une chaîne privée qu’elle a confié le travail. Les stations radio – télévisée publique réclament le respect du professionnalisme des employés. Nous demandons la remise en état dans les plus brefs délais des bâtiments de la RNM, TVM et DIT. La majorité des employés de la RNM, TVM et DIT manifestent leur appui aux fonctionnaires qui soutiennent la légalité.
Sobika.com
16/04/2009
MADAGASCAR :COMMUNIQUE : Comité de soutien RRM-Europe
COMMUNIQUE : SEM Manandafy Rakotonirina, le nouveau Premier Ministre du Gouvernement légitime.
Soyons solidaires avec SEM Manandafy Rakotonirina, le nouveau Premier Ministre du Gouvernement légitime.
Avant le retour imminent de son SEM le Président Marc Ravalomanana à Madagascar avec les forces armées de la
SADC, Manandafy Rakotonirina (biographie ci-dessous), non apparenté au parti Tim du Président, a été choisi ce mercredi 15 avril 2009 comme Premier ministre du nouveau Gouvernement du Président légitime Marc
Ravalomanana.
C’est un Premier Ministre d’ouverture et démocratique qui a été choisi en concertation avec les dirigeants de la Communauté internationale, notamment auprès des pays de
l’Union Africaine et de la SADC.
Le nouveau gouvernement verra la participation de la société civile, et d’autres partis politiques ayant respectés la Démocratie, la Constitution Malgache, et notamment le République Malgache.
Il est bien évident que tout individu, ou parti politique, ou association ayant participés de près ou de loin au Coup
d’Etat inconstitutionnel seront jugés par l’Histoire de Madagascar et du monde.
Le nouveau Gouvernement de SEM le Président Marc Ravalomanana répond au souhait de la Communauté internationale :
Marc Ravalomanana reste le président de la République, parce qu’il n’a jamais démissionné institutionnellement ; il est donc toujours le président. Rajoelina « est président d’une autorité dont on ne sait pas trop qu’elle est sa légitimité » a dit monsieur
Joyandet.
Pourquoi un nouveau Premier ministre? Le Premier ministre sera à partir de ce jour, l’interlocuteur direct de toutes les Institutions internationales, puisqu’à ce jour, aucune nation au monde n’a reconnu le régime
Rajoelina. |

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Pourquoi Madagascar a besoin de la
SADC?
Un grand nombre de fonctionnaires qui a suivi l’appel à la grève générale contre la HAT sont intimidés individuellement par les mutins.
Les fonds des banques centrales et des ministères, les recettes des hôpitaux, des douanes, des entreprises commerciales, des usines, les espèces végétales ou animales protégées…sont pillés d’une façon systématique par la
HAT.
Les « crimes » perpétrés par les mutins sur des personnes défendant la légalité, la démocratie et la constitution sont presque quotidiennes à Madagascar : Assassinat, disparition, viol, arrestation arbitraire, blessure, agression, intimidation, tentative de meurtre, "kidnapping", menace de mort, victime de vol et de pillages, recueil d’informations, etc.
Au nom du Comité de Soutien de la Démocratie, de la Constitution et de la République malgache: RRM Europe.
Biographie de Manandafy Rakotonirina :
Manandafy Rakotonirina a été assigné à résidence en 1976, son parti a même été dissout par le régime dictatorial de Didier Ratsiraka durant cette même année.
Manandafy Rakotonirina est né à Fandriana dans la province de Fianarantsoa le 30 octobre 1938. Avant de poursuivre ses études à l'université d'Antananarivo, il a notamment passé son éducation primaire et secondaire dans les villes d'Ambositra et d'Antsirabe. Après ses études universitaires il devient par la suite professeur de sociologie et intègre également l'école supérieure d'agronomie.
Socialiste convaincu, il rejoint le parti Madagasikara Otronin'ny Malagasy. Principal initiateur des mouvements protestataires contre Philibert Tsiranana en 1972, il crée son propre parti politique le MFM avec son compère Germain Rakotonirainy
Express Mada 15/04/2009
Opposition : Retour annoncé de Ravalomanana
- Fano Rakotondrazaka
L'annonce du retour de Ravalomanana pour samedi a été accueillie avec enthousiasme. Mais l'information n'est pas confirmée.
Le retour prochain de l'ancien président de la République, Marc
Ravalomanana, au pays reste en suspens malgré la déclaration d'Ambroise Ravonison qui a provoqué l'enthousiasme des manifestants de la Place de la démocratie à
Ambohijatovo. D'ailleurs, la semaine en cours est qualifiée de décisive par les dirigeants du mouvement.
Le président de l'association Conseil supérieur de la démocratie-Madagascar a réussi à plonger les
« opposants à la prise du pouvoir par la force » dans une ambiance de fête, hier. « Il (Marc
Ravalomanana) rentrera samedi si Dieu le veut. Il va arriver. Il n'est plus loin », a-t-il répété.
Un retour rapide
La déclaration a été accueillie chaleureusement par les partisans de l'ancien Président qui ont sorti ses posters en suivant le rythme de la chanson « Samy mafoaka » de Jerry
Marcoss.
Pourtant, Ambroise Ravonison s'est montré discret concernant le pays où Marc Ravalomanana se trouve actuellement. « Je ne peux pas vous le dévoiler même si je dispose de quelques informations », nous a-t-il répondu au téléphone dans l'après-midi.
Contrairement à la foule, les dirigeants politiques d'Ambohijatovo n'ont pas accordé beaucoup d'importance à l'annonce d'Ambroise
Ravonison.
« C'est lui qui l'a dit et cela n'engage que lui », a souligné à l'issue du meeting le porte-parole du Tiako i
Madagasikara, Raharinaivo Andrianatoandro. |

Marc Ravalomanana à Addis Abeba rencontre Jean Ping, secrétaire général de l'UA, et Meles Zenawi le Premier ministre éthiopien. Il a été reçu ensuite en Libye par le Guide Kadhafi, au côté de Lutfo Dlamini, ministre swazi des Affaires étrangères (7-10 avril) |
Marc Ravalomanana a été reçu par Mouammar Kadhafi à Syrte en Libye vendredi, selon une source officielle libyenne. Une rencontre entrant dans le cadre des efforts déployés par le président en exercice de l'Union africaine (UA) pour sortir la Grande île de la crise.
Auparavant, l'ancien chef de l'État malgache avait rencontré le mardi 7 avril, à Addis Abeba en Ethiopie, le Premier ministre Meles Zenawi et le président de la Commission de l'UA, Jean
Ping. « Il faut maintenant préparer et chercher les moyens pour mon retour rapide à Madagascar. Durant deux jours, nous nous sommes réunis en Libye et nous avons rencontré les responsables de l'UA et de la SADC », a soutenu Marc Ravalomanana samedi, dans son intervention diffusée sur la Place de la démocratie.
Encadré: qu'une délégation de la SADEC sera dans nos murs, à partir de ce jour. Elle va constater de visu le rassemblement populaire à
Ambohijatovo. Et dresser par la suite, un bilan.
Les Nouvelles 14/04/2009
MARC RAVALOMANANA
: Retour discuté avec la SADC et l'UA - Recueillis par Mialivololona
Le président Marc Ravalomanana est intervenu une fois de plus par téléphone au cours de la manifestation des légalistes, samedi sur la place de la Démocratie.
Le fils d'Imerinkasinina a appelé depuis la Lybie. La veille, à Syrte, il était reçu par le président en exercice de l'Union africaine, Mouammar Kadhafi. Il s'agissait pour les deux personnalités de discuter de la situation de crise politique à Madagascar. Mais le séjour du président en terre libyenne a été surtout mis à profit pour s'entretenir deux jours durant avec les responsables de la SADC et les autres membres de l'UA réunis au cours d'un sommet extraordinaire de
l'UA à Syrte. Dans sa déclaration en effet, Ravalomanana a indiqué avoir tenu avec les hauts responsables de ces deux instances africaines, des discussions sur les «mesures» que ces dernières prendraient pour assurer son retour au pays ainsi que les
..Suite
sur MadaVôvô du
14
avril 09 >>
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Les
Voeux Rainizafimanga
2009
2009
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moov.mg 19/04/2009
IVATO. “Blindé” nalefa hitsena an-dRavalomanana
- D.R - Midi
Variana ny olona raha nahita ilay “blindé” nihazo an’i Besarety tamin’ny andro
antoandro. Nentina teny Ivato izany mba hitsenana izay…tonga.
Toa tsy sangisangy intsony fa tena vonona tanteraka hiatrika ady ny tafika
malagasy. Manoloana ny feo nandeha momba ny fiverenan’Atoa Ravalomanana eto
an-tanindrazana, anio, izay voalaza fa harovan’ny miaramilan’ny Vondrona afrikanina sy ny
SADC, dia nahetsika sahady ny fiara tsy laitram-bala omaly. Niala teny amin’ny toby Fort-Duschène
izany, nizotra tamin’iny Besarety iny ary nihazo ny “digue” avy eo manodidina ny tamin’ny efatra ora sy
sasany. Tonga teny Ivato kosa ny fiara tamin’ny dimy ora hariva teo. Hatreto aloha dia tsy mbola nisy ny fanazavana ôfisialy momba ity fepetra noraisina
ity. Na izany aza dia mazava be fa mikasika ny fahatongavan’ireo miaramila vahiny no antony nametrahana ny fiara tsy laitram-bala eny amin’ny
seranam-piaraminidina. Ny tsy fantatra dia ny hoe tonga dia sahy hitifitra ve aorian’ny fampitandremana sa kosa nentina hampitahorana
fotsiny. Omaly koa dia nandeha ny feo fa nisy fiara tsy laitram-bala miisa 15 niainga tany Toamasina ary nizotra taty
Iarivo. Saingy tsy voamarina hatramin’ny fotoana nanoratanay ny fisian’izany. Nandritra ny herinandro izay dia efa namerimberina hatrany ny tafika malagasy izay notarihin’ny Lehiben’ny Etamazaoro fa vonona ny hiatrika ady ary manana ny fitaovana mifanandrify amin’izany. Omaly koa dia nahetsika ny fiara be tsy laitram-bala niaraka tamin’ny kamiao Sovamag izay heverina fa nitatitra
fitaovam-piadiana. Inona no hitranga anio? Betsaka ny manontany
tena…
Midi Mada 17/04/2009
Ambohijatovo :
Manandafy, Premier ministre de Marc Ravalomanana - RAJAOFERA Eugène
Andafiavaratra. Marc Ravalomanana a nommé depuis Tripoli (Libye) son nouveau Premier ministre, en la personne de Manandafy Rakotonirina. Ce dernier succède ainsi au gal Charles Rabemananjara, pour former un « gouvernement de consensus ouvert à toutes les forces vives de la Nation ».
Manandafy Rakotonirina a été présenté hier aux manifestants
d’Ambohijatovo, entouré des officiers de l’Armée en uniforme. « Nous allons chasser le « Fanjakan'ny baroa » ». C’est la première déclaration faite hier sur la Place de la démocratie par ce nouveau Premier ministre de Marc
Ravalomanana. Et d’annoncer sans tarder ses premières actions : « J’appelle la communauté internationale et les opérateurs économiques du pays à venir me rencontrer à partir de demain (aujourd’hui) à
Andafiavaratra. ». S’expliquant sur son choix, Marc Ravalomanana a indiqué que Manandafy Rakotonirina est le « Premier ministre légal, accepté par la communauté internationale. » « Prenez vos responsabilités. Je sais que vous en êtes capable. », a-t-il lancé à l’endroit du nouveau locataire
d’Andafiavaratra. Désormais, il y a deux Premiers ministres à Madagascar, Monja Roindefo pour Andry Rajoelina et le « Mafana » Manandafy Rakotonirina pour Marc
Ravalomanana.
Assemblée Constituante. Devant la presse hier au Carlton, le Premier ministre Manandafy
Rakotonirina, dont la première sortie à l’extérieur l’amènera à Vancouver (Canada) au mois de mai en tant que vice-président mondial de
l’International Liberal, a martelé qu’il assure désormais la Défense nationale. Il a lancé un appel aux Forces Armées à obéir à ses ordres. Il a également annoncé la mise en place d’une Assemblée Constituante tout en réinstallant
l’Assemblée nationale et le Sénat dont la suspension n’a pas été avalisée par la
HCC. |

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Le Premier ministre Manandafy Rakotonirina a déclaré qu’il n’est pas contre le retour au pays des exilés politiques dont l’amiral Didier Ratsiraka. En tout cas, outre le décret n°2009/24O du 10 avril 2009 portant nomination du Premier ministre Manandafy
Rakotonirina, Marc Ravalomanana a pris une Ordonnance ( 2009-002) abrogeant celle (2009-001) du 17 mars 2009 prévoyant la mise en place d’un directoire militaire. Il est stipulé dans cette deuxième Ordonnance que Marc Ravalomanana n’a pas formellement déposé sa démission, et qu’il reste, en conséquence, le président de la République de Madagascar. C’est à ce titre que Marc Ravalomanana a confirmé hier son imminent retour au pays, avec l’appui de la SADC et de
l’Union africaine.
Express Mada 17/04/2009
Forces armées : Des assises militaires pour la réconciliation
- Iloniaina Alain
Du mouvement au sein des forces armées. Des assises militaires sont en préparation en vue de remettre à plat les problèmes au sein du corps, au moment où le comportement et la prise de position des éléments qui le compose pendant la crise, suscite des débats. « Des assises militaires pour la réconciliation » sont prévues se tenir pendant la semaine du 20 avril dans la capitale.
« Il faut trouver une voie pour sortir de la crise en générale, et celle des militaires en particulier », a avancé l'initiateur du rendez-vous, le général Amédée Marie Andriamisa-Ramihone, secrétaire général du ministère de la Défense nationale, spécialiste en sciences politiques et connu pour sa droiture et ses capacités de négociation.
La réunion, qui devrait s'étaler sur plusieurs jours, devrait permettre de remettre à plat la situation au sein des forces armées. « L'objectif est de rétablir l'union et de retrouver l'unicité au sein de l'armée. Et après les assises, nous devrons mettre en place la Paix des braves », a soutenu l'officier général. Il s'agit de la mise sur pied des règles pour les rapports, aussi bien internes qu'externes, qu'entretiennent le corps.
Cuisine interne
Le général Amédée Marie Andriamisa-Ramihone voit dans le projet un moyen de crever l'abcès au sein des forces armées. « Il existe une tension latente, un malaise, au sein de l'armée. En parallèle à l'éthique et au code de déontologie au sein des forces armées, il ne faut pas oublier que les militaires sont également des citoyens.», a-t-il avancé.
L'initiateur des assises explique la tenue du rendez-vous, en dehors de la réconciliation nationale, prévue par le régime transitoire. « Les militaires ont un statut particulier. Si la situation se décante au niveau des armées, cela devrait rejaillir sur la société pour augurer le règlement de la crise sur le plan politique », a soutenu l'officier général. Une réunion préparatoire est prévue ce jour au ministère de la Défense nationale à
Ampahibe. La rencontre devrait réfléchir et arrêter les thèmes à aborder lors des assises, ainsi que les participants. Une cinquantaine d'officiers sont attendus pour la réunion préparatoire.
Il s'agit des «
ombimanga », des « tangalamena » ainsi que des « hazomanga »,
« les gardiens de la culture et des valeurs militaires », selon le général Amédée Marie
Andriamisa-Ramihone. L'initiative ne laisse pas insensible les forces armées. « J'ai toujours dit et répété qu'il est grand temps de régler notre cuisine interne entre nous. Cela devrait être fait tôt ou tard. Si jamais la tentative n'aboutit pas, on aura le temps de la bonifier plus tard », a loué le vice-amiral Hyppolite Rarison
Ramaroson, l'un des plus anciens des plus hauts gradés de l'armée.
Midi Mada 17/04/2009
Femmes « légalistes »
: Saisine de la HCC - RAJAOFERA Eugène
Les femmes « légalistes » ont réussi leur deuxième offensive de charme. Après les diplomates, elles ont pu saisir hier la
HCC. Elles sont estimées à 10.000, défilant sur 3 km et demi, à avoir répondu à l’appel de leur leader charismatique Ihanta
Randriamandrato. Ces femmes « légalistes » se sont donné rendez-vous à Antanimbarinandriana avant de rejoindre Ambohidahy où leur délégation, composée de 8 membres, a rencontré pendant une heure les membres de la
HCC, dirigés par le président Jean Michel Rajaonarivony. « La HCC, la seule Institution légale en place, se prononcera bientôt sur nos requêtes. » s’est contentée de déclarer hier sur la Place de la démocratie, Ihanta
Randriamandrato.
encadré:
L’ordonnance portant la nomination de Manandafy Rakotonirina a été déposée à la HCC par les femmes légalistes après consultation de la légalité de la procédure. Selon l’explication de la SG su
Teza, Ihanta Randriamandranto, les déléguées des femmes légalistes étaient à Ambohitsorohitra pour demander l’avis de la HCC sur la légalité de la dissolution du Parlement. « On nous a expliqué que la HCC n’a pas encore entériné la dissolution de la
HCC. De ce fait, cette délégation a déposé l’ordonnance 2009 – 003 portant dissolution du directoire militaire en date du 17 mars 2009 en même temps la nomination du nouveau premier ministre faite à Tripoli en Lybie |

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walf.sn 17/04/2009
Madagascar : Dures réalités pour le jeune président
de la HAT
A la tête d'un pays pauvre ravagé par trois mois de tensions, le nouveau chef de l'Etat malgache n'aura pas la tâche facile. Le chômage empire, la crise humanitaire guette, et la population espère que, contrairement à son prédécesseur, il prendra des mesures concrètes pour améliorer son sort.
SYFIA - Alors que les pro-Ravalomanana continuent à manifester, Andry
Rajoelina, le chef de la Haute autorité de transition, arrivé à la tête du pays le 17 mars dernier, doit faire face à une situation économique et sociale désastreuse, surtout après le trimestre noir qu'a vécu Madagascar en ce début d'année.
‘Le pays est à bout de souffle économiquement, résume Théodore
Ranaivo, professeur d’économie d’une université privée d'Antananarivo. La crise
(militaro-politique, Ndlr) de 2002 s’était traduite par un taux de croissance économique de moins 12 % et celle de 2009 n’en sera pas loin.’ ‘Les prix des produits de première nécessité des denrées alimentaires ont grimpé d’au moins 30 %’, estime Raparany Henry, un détaillant de la capitale, après s’être approvisionné chez son grossiste habituel.
Selon le ministère de la Population, 40 mille personnes sont au chômage à la suite de nombreuses fermetures d'établissements industriels et commerciaux et de certains médias et 20 mille autres ne perçoivent plus que des demi-salaires. Outre la capitale, le sud, le centre et le nord sont touchés. Ludivine Rakotomamonjy fait partie des opérateurs dont les installations ont été vandalisées ou pillées lors des événements : ‘Je ne sais pas comment je pourrai redémarrer un jour mes affaires après l’incendie de mes deux magasins de matériel informatique. Les pertes sont estimées à 120 mille millions d’Ariary (54 000 €).’
Le tourisme, deuxième secteur d’activité pourvoyeur de devises de l'île, a subi de lourdes pertes. ‘Quatre-vingts pour cent de mes clients étrangers ont carrément annulé leur réservation. J’ai licencié pas mal de personnel, confie Nantenaina
Rajaonarison, gérant propriétaire d’une agence de voyages. Le service des douanes a enregistré une baisse de 40 % de ses recettes avec la chute des importations et exportations, quasi-nulles depuis la crise. L'impact sur la vie quotidienne est fort : la malnutrition se développe, les médicaments manquent. ‘Vu le nombre de malades hospitalisés depuis la crise, les médicaments commencent à se faire rares dans certains centres de santé’, s'alarme Simon
Razafinjatovo, médecin urgentiste dans un hôpital de la capitale. Le 7 avril, les organisations humanitaires dont l'Unicef, ont lancé un appel afin de collecter plus de 35,7 millions de dollars ‘pour empêcher la dégradation de la situation humanitaire’.
La crise des derniers mois a aggravé une situation déjà jugée mauvaise par la population, exaspérée par la gestion de Marc
Ravalomanana, pourtant porteur de tous les espoirs en 2002. Même si, en sept ans, beaucoup de réalisations ont été faites, bon nombre de gens n'en perçoivent guère l'intérêt. Peu lui importe les statistiques du Fmi (Fonds monétaire international), selon lesquelles le taux de croissance économique est passé de 4,9 % en 2006 à 7,5 % en 2008. Le Malgache, lui, regarde d'abord le prix du riz, l'aliment de base, et de la viande, devenus inaccessibles. ‘J'ai perdu confiance dans le gouvernement de Ravalomanana parce que mon pouvoir d’achat n’a pas cessé de régresser en sept ans’, se plaint Justine
Ranivosoa, employée de poste à Tana. Malgré la gratuité des soins de santé et de l'école depuis 2006, qui ont fait progresser Madagascar dans le classement du développement humain - le taux de scolarisation primaire est passé de 77 % en 2000 à 90 % en 2008 - la déception est profonde par rapport aux attentes. Il est reproché à l'ancienne équipe au pouvoir de s'être trop focalisée sur de grands travaux d’infrastructures, notamment routières - construction de 10 000 km en 2008 contre 480 km en 2002 - et minières avec de gros contrats comme celui d'extraction de cobalt et de nickel dans l'Est avec une compagnie canadienne.
Andry Rajoelina, en accédant au pouvoir, semble avoir tiré la leçon de ce mécontentement qui a été fatal à son prédécesseur. Le gouvernement de transition qu'il dirige affiche des priorités clairement sociales et économiques. Mesure symbolique : l’avion présidentiel qui avait coûté 60 mille millions $ US sera vendu et 10 % de l'argent ira à la construction d’hôpitaux publics. Il a aussi annoncé des restrictions budgétaires et un meilleur recouvrement des impôts. En outre, le président prévoit de collaborer avec des opérateurs économiques et d'ouvrir à la concurrence le marché des produits de base, auparavant quasi sous le monopole de
Tiko, le groupe de Marc Ravalomanana. Le 3 avril, il a annoncé lors d'une conférence de presse la baisse des prix de l’huile, du pain et des carburants. Promesse apparemment tenue à en croire
Vero, une vendeuse ambulante de la capitale : ‘Cela fait longtemps que les Malgaches n’ont pas eu droit à de tels prix sur l’huile et le
riz.’
Pour Théodore Ranaivo, ‘la tâche promet d’être difficile pour le jeune maire vu que des pays comme les Etats-unis ou la Norvège ont choisi (et annoncé officiellement,
Ndlr) de suspendre leur aide non humanitaire, notamment leurs investissements dans la riziculture et les grands travaux d’infrastructure’. Une des autres urgences de Rajoelina est donc de mener une offensive diplomatique pour convaincre les grands bailleurs de Madagascar - Paris, Washington et l'Union européenne - de poursuivre leur aide : 200 millions de dollars, soit un tiers de l'aide officielle, sont actuellement gelés.
INSCRIT DANS LA CONSTITUTION : ‘Les terres malgaches ne sont ni à vendre ni à louer’
Une des premières décisions d'Andry Rajoelina aura été de revenir sur la décision, fort impopulaire, de Marc Ravalomanana de confier pour 99 ans l'exploitation de 1,3 million d'hectares (la moitié des terres arables de l'île) au groupe sud-coréen Daewoo Logistics pour y produire de l'huile de palme et du maïs pour le marché coréen. Dans un pays où la petite paysannerie occupe 80 % de la population, il n'est guère surprenant qu'un tel projet ait contribué à mettre le feu aux poudres. ‘Nous ne tolérons pas la vente des terres malgaches’, scandaient les pro-Tgv (surnom de
Rajoelina, Ndlr) lors des manifestations qui l'ont porté au pouvoir.
Un autre projet visait à louer près de 500 mille ha à une société indienne pour y faire pousser du riz, entre autres. Le nouveau leader de l’île s'est empressé d’annuler ces deux accords en accusant au passage son rival d'avoir vendu l'île aux compagnies étrangères : ‘Dans la Constitution, a-t-il déclaré, il est stipulé que les terres de Madagascar ne sont ni à vendre ni à louer (…).’
Patrick ANDRIAMIHAJA
Moov.mg
16/04/2009
Collectif des Avocats: « Un coup d'État avec préméditation »
- D.R
«(...) Il est incontestable et incontesté que la prise de pouvoir par l'actuel régime constitue un coup d'état avec préméditation ...».
Voilà un extrait du communiqué, il faut le dire virulent et osé, du collectif des avocats pour la défense de la légalité qui nous est parvenu entre les mains. S'appuyant des faits et suivant la chronologie des événements qui se sont succédés dans le pays, ce groupe d'une vingtaine d'avocats compte émettre prochainement au public leur analyse juridique approfondie de la situation et, par conséquent, « impose » le retour à l'ordre constitutionnel. « (…) Attendu que le 17 mars 2009, les mutins ont sommé les légalistes de quitter les alentours du palais d'État
d'Iavoloha, et ont ordonné à la garde présidentielle de déposer les armes et d'abandonner le Président Marc Ravalomanana à son sort car ils allaient procéder à l'assaut (…) attendu que face à de telles situations, le Président Marc Ravalomanana a été obligé de prendre l'ordonnance N° 2009/01 du 17 mars 2009, ordonnant la dissolution du gouvernement et le transfert des pleins pouvoirs à un directoire militaire (…) attendu que la lecture par le représentant de l'Union Africaine de l'ordonnance en question, en présence de la communauté internationale, de la
FFKM, des trois Généraux et d'autres personnes et militaires encore (…) attendu qu'au vu et au su de tous, les trois Généraux et le Président en exercice du
Fjkm, le Pasteur Lala Rasendrahasina ont été malmenés et menacés de mort par les militaires, pour être emmenés de force voire kidnappés ; que tard dans la nuit, les trois Généraux ont fait une déclaration selon laquelle ils refusent la transmission des pleins pouvoirs à Monsieur Andry Rajoelina (…) », ces passages figurent également dans les lignes du même document. Tout en ajoutant « que ce sont dans ces circonstances, conditions et moyens antidémocratiques et contraires aux normes et valeurs constitutionnelles que le pouvoir a été pris ». Condamnant ainsi que tout cela constitue un « coup d'État avec préméditation ».
Tribune Mada 15/04/2009
Riziculteurs des environs de la capitale:
« Non au riz à 500Ar/Kg » - Recueilli par Bill
Les riziculteurs des environs de la capitale disent non à l’opération riz à 500Ar le kilo. Ils évoquent le coût de la production qu’un tel prix aux consommateurs ne peut couvrir. C’est une politique démagogique qui étouffe le riziculteur et qui n’encourage guère à la production.
A Alasora, à Anjomakely, à Andoharanofotsy, à Antsahadinta, à
Fenoarivo, à Ambohitrimanjaka, à Talatamaty, à Ambohidratrimo, à
Mahitsy, une rizière d’une superficie de 10m2, équivalent au travail d’une
repiqueuse, engloutit la somme de 30 000Ar. En plus de cela, il faut ajouter les prix de la semence, des fertilisants et de l’appui technique du vulgarisateur. Ces dernières années, heureusement remarquent ces riziculteurs, que les communes ont apporté leur contribution aux paysans riziculteurs en matière de semences et d’intrants.
Quoi qu’il en soit, d’après les explications de ces riziculteurs, il faut que les dirigeants actuels révisent les prix de vente du riz blanchi. Car un kilo de paddy vaut généralement auprès du producteur entre 600Ar et 650Ar le kilo. Or ce kilo de paddy donne, après décorticage ou blanchissement chez les riziers, entre 0,630 kg et 0,690 kg de riz blanc. Bref, à leur avis, le kilo du riz ne devrait pas être de 500Ar mais d’au moins le double du prix du kilo de paddy, soit 1200Ar ou à la rigueur 1000Ar/kg.
L’opération riz à 500Ar/kg a été lancée par le président de la Haute Autorité de Transition aux lendemains de son investiture pour récompenser les couches vulnérables partisanes qui étaient sur la Place 13 mai disent les mauvaises langues. En fait, c’est pour aider les populations des grandes agglomérations en situation difficile à se préserver contre la disette en cette période des pluies. L’opération de prévention a été étendue à l’huile alimentaire dont le prix a été réduit à 2500Ar/litre contre 4500Ar d’habitude.
Les
Nouvelles 14/04/2009
PRODUITS LAITIERS
: Les produits importés remplissent les supermarchés - Océane
Avec la fermeture de la société Tiko, c'est une grande partie des denrées les plus consommées qui vont disparaître du marché. Dans les épiceries de quartier, ce sont les produits artisanaux qui les remplacent. Par contre, ce sont surtout les produits d'importation qui envahissent les rayons des supermarchés.
Les consommateurs de produits Tiko en tout genre doivent se résigner à changer d'habitude. Rares sont, en effet, les épiceries qui vendent encore du yaourt et les autres produits sont quasiment introuvables. La société ayant eu le quasi-monopole local sur de nombreux produits, l'arrêt des approvisionnements commence à se faire ressentir. Ainsi, une pizzeria de la capitale a été obligée de changer les ingrédients de quelques-unes de ses pizzas faute de crème fraîche. Non pas qu'il n'y a pas crème fraîche à Madagascar mais les produits
...Suite
sur MadaVôvô du
14
avril 09 >>
( ...
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