... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...

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HO... Fiarahabana 2009...
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Que pouvons-nous vous souhaiter pour
cette nouvelle année 2009 ? Santé, bonheur, sérénité,
prosperité, et bien d’autres choses encore... Mirary izay iriana e! A vos souhaits!
Ho... Vao indray ‘zany
taona, arahabaina fa nahatratra azy , arahabaina fa e velon’aina.
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Ho sambatra ianao, ho voninkazo : tsidihin’ny lolo
marevaka, vangian’ny renitantely, higoka ny ando maraina ka raha manina e ! ho
afa-tsento, ny alahelo kosa hivadika tsiky.
Ho
tretrika toa an-dravolana : tsinana fanantenana, fenomanana ala haizin’ny tany ; sady tony no azo itafàna, raha jinery mandrotsy ny maso ;
Ho
aviavy izato fiainanao : midoroboka
mahavelombolo, ho voa mangananganana, ‘zato ravina hamafa ny rofy.
Ho
rofia ka ho sangan’ny ala, ho jiron’ny fiarahamonina : hamindra ianao ka hitetika, hijoro sady hamantatra, hipetraka nefa handinika ; hiteny hisy mpihaino, hananatra ho be mpankatò.
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Akotry ianao hahafeno
sompitra, rehefa ketsa koa azo ianteherana, ho vary aloha hamaha
olana, ho vakiambiaty hahavitan-taona ; sosoa ho enti-miasa, ampangoro hahaloaka ny
alina, ranovola fanala hetaheta.
Inay aho
rano eo anilanao
vary: an-tsaha isika hifanampy, antanety tsy mba hisaraka. Ianao ho vary amin-dronono
hahavoky, izaho mba ho ...
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RAZAFIMBELO Honoré d'Antananarivo
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Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina",
Mbelo a
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cerclefinance.com 21/01/2009
Rio Tinto: exploitation de minerai de titane à Madagascar.
Rio Tinto annonce que sa filiale Rio Tinto Iron & Titanium a débuté l'extraction de minerai de titane sur son site QMM à Fort Dauphin à Madagascar.
Le site détenu à 80% par Rio Tinto et 20% par le gouvernement de Madagascar a fait l'objet d'un projet d'exploitation dès les années 80 et constitue le deuxième plus important investissement du groupe dans l'île.
Le minerai de titane sera ensuite transféré au Québec pour être transformé sur le complexe de Rio Tinto situé à Sorel Tracy, qui a été adapté à ce type de production.
Le coût total de l'investissement à Madagascar et au Canada s'élève à 1,2 milliard de dollars.
telegraph.co.uk
20/01/2009
L'accord entre Madagascar & Corée pour location de terres est interrompu
L'une des plus importantes affaires de terre au monde, un système de location de terres agricoles d'Afrique par les pays riches qui veulent augmenter leur propre production, s'est effondrée au milieu d'accusations de «néo-colonialisme».
Par Julian Ryall, à Tokyo et Mike Pflanz à Nairobi
Madagascar était prêt à signer un accord de 99 ans pour louer 1,3 millions d'hectares de terres à Daewoo Logistics Corporation de la Corée du Sud. Cette compagnies allait planter du maïs et l'huile de palme pour l'exportation vers la Corée et d’autres pays.
Les pays importateurs de produits alimentaires ayant peu de terres arables, principalement en Asie et au Moyen-Orient, sont de plus en plus à l'étranger pour sécuriser l'approvisionnement alimentaire, après la montée en flèche des prix des aliments de base l'an dernier.
Mais la pratique a suscité des critiques selon lesquelles elle évoque "l'agriculture de plantation" de l'époque coloniale où les riches étrangers forçaient les agriculteurs de subsistance des terres fertiles à cultiver des cultures d'exportation.
Maintenant, le plan de Daewoo, le plus grand en Afrique d'une superficie de près de la moitié des terres arables de Madagascar, a été mis en attente, après que le peuple malgache ait protesté parce que cela faisait de leur pays une "colonie de la Corée du Sud".
"Nous sommes en grande difficulté avec le gouvernement de Madagascar", a déclaré Shin
Dong-hyun, le directeur général de la planification et des finances à Daewoo Logistics Corporation.
«Le processus était en cours, mais il a soudainement été interrompu à cause des médias.
Ces articles ont fait des malgache des gens très en colère parce que cela les a rendus honteux d'être une partie de ce qu'ils disent est un système néo-colonial».
La société avait prévu de cultiver le maïs et l'huile de palme sur de vastes exploitations commerciales pour l'exportation, soit pour la Corée du Sud ou pour vendre sur des marchés internationaux afin de recueillir des fonds pour acheter d'autres aliments pour le marché intérieur coréen.
Kenya, Soudan, Ethiopie et Madagascar ont tous récemment offert de vastes étendues de terres agricoles pour la location, dans l'espoir d’en tirer profit à l’instar des pays en développement depuis l'Ukraine jusqu’au Cambodge qui offrent des terres fertiles au plus offrant.
Le Qatar planifie de louer 40.000 hectares le long de la côte du Kenya pour cultiver des fruits et
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du Dossier >>
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Madagascar was poised to sign a 99-year agreement to rent 1.3 million hectares of land to South Korea's Daewoo Logistics Corporation Photo: GETTY IMAGES
"Nous voulons planter du maïs pour assurer notre sécurité alimentaire. Dans notre monde, la nourriture peut être une arme. Nous pourrons soit exporter nos cultures vers d'autres pays, soit les envoyer vers la Corée du Sud en cas de crise alimentaire.» Hong Jong-wan, l'un des responsables de Daewoo Logistics, la filiale agricole du géant coréen, ne mâche pas ses mots. Oui, la nourriture est aujourd'hui une arme. Et c'est pour cela que Daewoo a mis la main sur 1,3 million d'hectares à Madagascar, soit la moitié des surfaces arables du pays.La compagnie compte planter du maïs sur 1 million d'hectares pour en produire 4 millions de tonnes par an."
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allAfrica.com 19/01/2009
Madagascar: L'opposition prend sa distance
- Iloniaina Alain (L'Express de Madagascar)
Profil bas. L'opposition se montre de plus en plus discrète dans le bras de fer entre Andry Rajoelina, maire d'Antananarivo, et le gouvernement. Elle se dégage peu à peu de l'arène, même si elle se défend être concernée par les revendications du magistrat de la ville des Mille.
Aucun membre de l'opposition n'est venu assister à la déclaration faite par Andry Rajoelina, mercredi à son bureau. Seuls les membres du staff du maire ont été présents à
Mahamasina.
L'événement du mercredi conforte la tendance de ces derniers jours. L'absence des ténors de l'opposition a sauté aux yeux, lors du culte oecuménique organisé par la commune urbaine d'Antananarivo au gymnase de Mahamasina. Seuls Alain Ramaroson, ou encore le général Ferdinand Razakarimanana, ont été aperçus sur les lieux. Mais ils ont préféré rester en dehors de la salle.
Volte-face ou faux-fuyant
Le 17 décembre 2008, les ténors de l'opposition avaient pourtant assisté Andry Rajoelina lors du coup de semonce lancé par ce dernier, en compagnie de quelques membres de la plate-forme de la société civile, à
Besarety. Ils avaient même signé le communiqué final.
Interrogé sur cette volte-face, l'ancien sénateur Jean Max Rakotomamonjy, vice-président du Libéralisme économique et actions démocratiques pour la reconstruction nationale (Leader Fanilo) souhaite faire la part des choses. «Avec Andry Rajoelina, nous avons les mêmes revendications en matière de démocratie et de liberté d'expression, et nous le soutenons sur ce point. Mais en tant que maire, il a également d'autres responsabilités, où nous ne voulons pas nous immiscer», a-t-il soutenu.
L'ancien parlementaire se montre pourtant réticent à dévoiler les batteries de l'opposition au moment où la tension est à son comble entre Andry Rajoelina et le gouvernement. «Nous restons toujours attentifs à l'évolution de la situation. Mais nous avons retenu la leçon, comme quoi la divulgation de la stratégie avant l'heure se termine toujours par l'échec des initiatives que nous avions prises», a lancé Jean Max
Rakotomamonjy.
Xinhuanet.com
18/01/2009
Madagascar va assurer son autonomie alimentaire cette année
- Xinhua
Madagascar va assurer son autonomie alimentaire cette année 2009 et exporter ses céréales aux pays de l'océan Indien l'an prochain, selon le ministre malgache de l'Agriculture, de l'élevage et des pêches Armand Panja Ramanoelina.
"Nous allons assurer notre autosuffisance alimentaire cette année 2009 et nous allons exporter vers l'océan Indien l'année prochaine", a-t-il dit jeudi lors d'une cérémonie de lancement de la moisson de riz.
La production de riz à Madagascar a atteint 4,9 millions de tonnes en 2008 et le gouvernement a prévu d'augmenter la production à 7 millions de tonnes d'ici la fin de 2009, a affirmé le ministre.
Tribune Mada 18/01/2009
Mobilisation réussie pour Andry Rajoelina à Ambohijatovo
- par Zakatiana
Andry Rajoelina a rassemblé une foule nombreuse et déterminée, et s’est livré à un exercice d’« ampamoaka » sur les relations entre la Commune et les sociétés appartenant à Marc
Ravalomanana.
Malgré la tension évidente dans la capitale Samedi, la foule n’a pas hésité à venir nombreuse à l’inauguration de la Place de la Démocratie à l’appel de Andry
Rajoelina.
Après l’animation faite par différents artistes (Ra-Kiki, Black
Jack’s, Samoela...) interprétant des chansons souvent engagées, c’est vers 12h10
qu’Andry Rajoelina faisait son entrée dans l’enceinte du jardin
d’Ambohijatovo.
Dans un discours d’environ 40 minutes fréquemment interrompu par les vivats de la foule, le maire a commencé par remercier son auditoire pour avoir osé défier la peur et être venue nombreuse malgré les obstacles et menaces que certains ont fait peser.
Il a mis en garde le pouvoir de toute tentation de l’arrêter, et comme par défi, a souligné la présence dans l’assistance de deux ex-détenus politiques : Ialy
Rakotoniaina, l’épouse de l’ex-maire de Fianarantsoa, Pety Rakotoniaina lui même encore en détention, et Roland Ratsiraka, ex-maire de
Toamasina. |

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Après un bilan de son action à la Mairie, notamment sur le plan social (réhabilitations d’écoles, de bornes fontaines, cours de soutien scolaire pour les élèves défavorisés, aides alimentaires aux populations nécessiteuses), le maire
d’Antananarivo a révélé l’amalgame dans la gestion passée de la capitale entre les affaires de la commune et les intérêts privés du groupe
Tiko/MBS.
Ainsi la commune a concédé en 2000, sous la signature de Marc Ravalomanana, la location du terrain utilisé actuellement par la station MBS, pour une durée de 50 ans au coût dérisoire de 4000 FMG par an. Cette concession a ensuite été confirmée en 2007 pour une durée indéterminée, et les loyers « régularisés » par des « échanges de services ».
Des emplois fictifs de la commune au profit de l’entreprise de travaux publics Alma, l’exploitation sans aucune autorisation d’une carrière proche de la RN1, et le non paiement de taxes locales (IFFB, droits de voirie) ont également été dénoncés.
Le point fort de l’intervention du nouveau leader de fait de l’opposition a été la reprise de la revendication faite la veille par Roland Ratsiraka : la demande de démission du Ministre des Finances et du Budget (en raison de l’achat du Boeing 737-700 de la Présidence de la République effectué en l’absence de toute ligne budgétaire), et celle du Ministre de la Réforme Foncière, des Domaines et de
l’Aménagement du Territoire (en raison de cessions de terrains à de puissantes sociétés étrangères faites à des conditions peu transparentes).
Faisant ironiquement allusion à une des anciennes promesses de Marc Ravalomanana, il a souligné que le prix d’achat de l’avion Air Force One représentait celui de 3600 voitures 4L, ou la consommation de riz d’au moins 5 ans de tous les malgaches.
Andry Rajoelina a cependant surenchéri sur la demande de Roland Ratsiraka en fixant un ultimatum au Mercredi 21 janvier pour l’effectivité de ces démissions, et a annoncé la réouverture imminente de la station de télé
Viva.
Pour finir son discours, le maire a demandé à ses partisans de se maintenir informés sur les prochaines actions à tenir en écoutant la radio Viva, tout en leur donnant rendez-vous pour faire un point sur l’avancement des revendications Samedi prochain, toujours à
Ambohijatovo.
Xinhuanet.com
18/01/2009
Le président malgache s'engage à réduire la pauvreté
-Xinhua Le président malgache Marc Ravalomanana a promis de réduire la pauvreté et assurer une réelle amélioration du niveau de vie de son peuple.
Dans son allocution lors d'une réception annuelle de nouvel an pour les corps diplomatiques à Antananarivo vendredi, Ravalomanana a déclaré que le monde doit faire face aux défis des récentes crises, qui continuent à s'aggraver.
L'Afrique n'a pas été épargnée par la crise, et Madagascar ne fait pas exception, a indiqué le président aux plus de 300 invités, dont de hauts responsables gouvernementaux, les dirigeants des institutions publiques et des corps diplomatiques.
Toutefois, il a exprimé sa confiance que "les défis auxquels nous sommes confrontés ne peuvent être résolus que par notre engagement à les traiter, et par les atouts que nous possédons déjà".
"Je crois que nous pouvons réduire la pauvreté, créer de l'emploi, renforcer notre économie, construire notre infrastructure, améliorer la santé et les systèmes d'éducation, accroître nos sources d'énergie et protéger notre environnement - non seulement en dépensant plus, mais par les dépenses de manière plus efficace", a dit le président.
Il a énuméré les réalisations faites dans la grande île de l'océan Indien au cours des dernières années, notamment la réduction de la mortalité infantile de 130 à 88 pour mille, le taux de paludisme de 10,9% à 5,37% à partir de octobre 2008 et, surtout, la réduction de taux de pauvreté de 80,7% à 2002 à 66,4% en 2008.
Madagascar reste engagée à réduire la pauvreté et veiller à ce que les gains économiques du pays ont été traduits en réelles améliorations dans le niveau de vie et la qualité de vie de son peuple, a-t-il promis.
Il a déclaré que le gouvernement poursuivra ses efforts pour bâtir un système d'éducation solide et poursuivra la réforme de l'enseignement qui a commencé l'année dernière.
Autres tâches auxquels le gouvernement malgache fait face incluent la création d'emplois, la construction d'infrastructures, l'augmentation des investissements étrangers dans la construction de routes, dans l'amélioration des ports, ainsi que dans les secteurs des établissements scolaires, de télécommunications et autres.
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Les
Voeux Rainizafimanga
2009
2009
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lematin.ch 21/01/2009
Témoignages accablants contre un présumé pédophile suisse
- Ian Hamel ( Le Matin Dimanche
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Partager Le Neuchâtelois A. G., condamné à 5 ans de prison pour viols et pédophilie, est la sombre vedette d'un reportage de 70 minutes de TF1, diffusé mardi prochain. En Suisse aussi les preuves s'accumulent contre le pédophile
Sahida avait 13 ans à l'époque. Elle habitait dans l'archipel des
Mitsio, au nord-ouest de Madagascar. A. G., le gentil Suisse y avait jeté l'ancre. Il donnait de l'argent aux familles, des médicaments. Il promenait aussi sur son voilier des fillettes, de 8 à 13 ans.
Un jour, il fait descendre les autres gamines sur la plage et ordonne à Sahida de lui préparer un repas. «Il est alors devenu agressif. Il m'a arraché ma culotte et m'a violée», raconte-t-elle en regardant la caméra de TF1. Son témoignage, comme celui d'autres fillettes, a permis au Tribunal correctionnel de Majunga de condamner A. G. à 5 ans de prison le 2 octobre 2007.
Le Suisse se pourvoit en cassation et quitte précipitamment la Grande Ile de l'océan Indien, abandonnant son voilier. Depuis, ce transporteur connu dans le canton de Neuchâtel, coule des jours tranquilles dans un village au bord du lac.
Sébastien Spitzer, de TF1, s'est rendu en décembre à Madagascar, et en janvier dans le canton de Neuchâtel. Son reportage intitulé «Madagascar: enquête sur le scandale du tourisme sexuel», diffusé dans l'émission «Enquêtes et révélations», à 23 h 20 mardi 20 janvier est accablant. «Je suis persuadée que ce que dit cette jeune fille est vrai. C'est du viol et c'est un crime», dénonce Bakolalao Ramanandraibe
Ranaivoharivony, ministre malgache de la Justice. L'Etat malgache a d'abord tenté de dissuader TF1 de réaliser un reportage sur le tourisme sexuel dans la Grande Ile. Mais face à la pugnacité de la chaîne française, les autorités ont brusquement changé leur fusil d'épaule. |

Image © DR
- Sahida avait 13 ans à l'époque où elle affirme avoir été violée par le Neuchâtelois. Son témoignage, parmi d'autres, a permis la condamnation du Suisse en première instance. Elle témoigne aussi dans le reportage de TF1. |
Elles se sont lancées dans une terrible campagne de répression, arrêtant dorénavant les étrangers trouvés en compagnie, non seulement de mineures, mais aussi de prostituées majeures! Un médecin français en vacances, filmé par TF1, a ainsi pris 5 ans de prison ferme. Il croupit dans une cellule infecte avec soixante autres détenus.
Il dormait avec trois petites filles
A. G. est-il à l'abri en Suisse? Certainement pas. Le reportage de mardi prochain risque de lui donner des sueurs froides. De son côté, «Le Matin Dimanche» peut révéler que la justice bâloise, qui enquête aussi sur cette affaire (les viols ont été commis sur un bateau immatriculé à Bâle) possède de nouvelles charges contre A. G. Thierry, un marin unijambiste qui travaillait sur son voilier, livre un témoignage accablant concernant trois petites filles de 9, 11 et 12 ans: «Il les a déshabillées complètement, les a lavées l'une après l'autre (...) Elles pleuraient (...) Puis il a lavé les culottes des trois filles (...) La nuit, il dormait avec les trois petites filles dans son lit.»
Thierry, indigné, a demandé des explications à A. G.. Le Neuchâtelois l'aurait alors expulsé de son voilier... sans ses béquilles. Sans commentaire.
La campagne de Roland Vilella
Le Français Roland Vilella, responsable d'une ONG à Madagascar, a été le premier à dénoncer les agissements de A.G.. Il tenait mercredi dernier une conférence de presse à Genève. Beaucoup plus pessimiste que le journaliste de TF1, Roland Vilella ne croit pas en la justice malgache. A son avis, seules les autorités suisses pourront empêcher le pédophile neuchâtelois de sévir à nouveau. Roland Vilella a commencé la rédaction d'un ouvrage sur cette dramatique affaire et cherche un éditeur.
Midi Mada 21/01/2009
Les généraux Andafiavaratra et la France au XIXème siècle à Madagascar
- Patrice RABE
Histoire. Beaucoup d'ouvrages ont été écrits sur Madagascar. Celui-ci n'en est pas un de plus. Il est particulier à cause de la personnalité de son auteur.
Entre la France et Madagascar, les liens sont historiques. Ils ont été forgés par un passé mouvementé. Le XIXème siècle a marqué le tournant de relations ombrageuses et s'est terminé par la colonisation du pays. L'histoire de la Grande Ile s'est pourtant écrite bien avant et l'ouvrage de Jean Luc
Andrian, publié par Selah Publishing Group, porte un éclairage particulier sur cette période. L'auteur n'est pas historien de formation, mais il s'y est penché avec passion. Il parle d'une dynastie, celle des généraux Andafiavaratra qui a défendu avec opiniâtreté l'indépendance du pays, mais qui a dû capituler en 1895.
Tout d'abord, un retour sur le passé du peuple Hova, parti de la Polynésie orientale aux environs du XIIIème siècle, qui après avoir navigué sur des milliers de kilomètres, débarque sur les côtes orientales de Madagascar. Chassés par les autochtones, les Hovas se sont définitivement établis sur les hautes terres et se sont alliés avec les
Vazimbas, un peuple lui aussi originaire de Polynésie. Ensemble, ils ont bâti un système monarchique dont les réalisations ont impressionné les rares explorateurs étrangers venus à leur contact au XVIIIème siècle. Sous l'impulsion de Radama et soutenus par l'Angleterre, ils ont achevé la conquête de la Grande Ile en 1824. Les successives et sanglantes révolutions de palais ont fini par propulser au pouvoir des généraux de père en fils issus de la dynastie des
Andafiavaratra, descendants des monarques du royaume aborigène d'Analamanaga et des patriarches du clan Tsimiamboholahy du royaume
d'Avaradrano. Les généraux Andafiavaratra et leurs souverains ont défendu jusqu'au bout l'indépendance de la Grande Ile au XIXème siècle, face aux visées coloniales de la France dans l'Océan Indien. Le livre décrit les événements historiques qui avaient contribué à la gloire et à la chute de cette dynastie et la stratégie coloniale mise en oeuvre par la France pour conquérir Madagascar en septembre 1895.
L'auteur, titulaire du diplôme de Professional Engineer de The George Washington University à Washington D.C, est un expert en sécurité des systèmes de communication et d'information et il travaille actuellement en tant que Sr Entreprise Architect au sein de la Federal Reserve
Bank, la banque centrale américaine. Il est né à Antananarivo et il a immigré aux Etats-Unis au milieu des années 90 après avoir vécu une quinzaine d'années en France.
Tribune Mada 19/01/2008
« Question pour un champion »
: Quatre candidats sélectionnés - Andry Rakotomalala
La culture est au rendez-vous en ce début d’année. La sélection des candidats qui représenteront Madagascar à l’émission « Question pour un champion » spécial pays francophone s’est tenu samedi à
l’Alliance Française d’Antananarivo. Rasamoely Hery Al, Ramiandrarivo John, Razakarivony Nivo Lalaina et Razafiarimino Ialy sont les lauréats de cette nouvelle édition. Cette dernière, une sexagénaire, est la doyenne du groupe si les trois autres ont une moyenne d’âge de 25 ans.
L’équipe de Madagascar sera donc représentée par 2 femmes et deux hommes. Ils partiront au mois de mars, pour une semaine à Paris au frais organisateurs pour se mesurer aux 36 autres candidats des autres pays. Il faut remarquer qu’à ce jeu télévisé spécial pays francophone, une malgache, en l’occurrence Patricia
Rajeriarison, avait déjà remporté la victoire finale en 1994. C’est sans doute pour reconduire Madagascar à la victoire que de nombreux Malgache se sont inscrits.
Près de 800 participants
Il est évident que les Malgaches sont redevenus adeptes de ce jeu télévisé car les précédentes sélections n’ont pas connu un tel succès. Effectivement, les organisateurs ont constaté une affluence considérable de passionné lors de cette édition. Près de 800 candidats se sont inscrits cette année auprès de l’Alliance Française de Tananarive
(AFT). Des candidats de toute catégorie d’âge ont répondu à l’appel lancé par l’équipe de « Question pour un champion » pour cette nouvelle édition. Les tests de connaissance ont commencé à 14 heures et ne se sont terminés qu’a 18 heures de l’après-midi. Vu l’immensité de la foule, les organisateurs ont divisés les participants en deux groupes. Sur les 820 candidats inscrits, 80 seulement ont pu accéder à la deuxième phase de la sélection, puis 30 et enfin 4 candidats ont été retenus pour représenter Madagascar.
Une sélection subjective
Une ambiance incroyable a envahi la salle de l’AFT lors de ces épreuves. Néanmoins, beaucoup en sont ressortis déçus. Ainsi, de nombreux candidats ont manifestés leurs mécontentements par rapport au système de sélection adopté par les organisateurs. Certains candidats qui ont accédés à la deuxième phase de sélection n’ont pas tous eu une note exemplaire. En effet, une présentation orale de chaque candidat devant l’équipe de « Question pour un champion » a permis de retenir les représentants de Madagascar, mais les critères de sélection sont pour le moins vagues.
Pour l’heure, dans moins de deux mois, les quatre candidats Malgaches rejoindront les autres candidats et souhaitons leur bonne chance pour cette aventure qui ne fait que commencer. Pour les perdants, ne perdez pas espoir, l’équipe de « Question pour un champion » spécial pays francophone reviendra dans quatre ans.
Les Nouvelles 19/01/2009
ANTANANARIVO :
Le calme avant la tempête ? - Océane
De nombreux Tananariviens se demandent actuellement quelle sera la suite des évènements. Après l'inauguration de la Place de la démocratie, la tension semble en effet être montée d'un cran.
La tension semble être montée d'un cran du côté de l'Etat et de celui des partisans du maire, Andry
Rajoelina. Suite au discours enflammé sur la Place de la démocratie samedi et une tentative de forcing pour la réouverture de la station de télévision
Viva, l'Etat a décidé, purement et simplement, de retirer la licence de la télévision Viva et de réquisitionner tous ses matériels. Un appel du maire en vue de la constitution d'
«Andrimasompokonolona» pour protéger les matériels qui n'ont pas encore été réquisitionnés s'en est suivi et malgré l'insistance du maire à continuer les revendications dans le calme, à l'heure où nous écrivons, personne ne peut affirmer avec certitude ce qui peut se passer si les forces de l'ordre viennent pour récupérer le reste du matériel de la télévision
Viva.
Et si la plus grande ferveur a régné du côté d'Ambodivona, c'est au contraire un grand calme qui a prévalu du côté
d'Anosipatrana malgré l'ardeur des personnes venues à Ambohijatovo qui étaient pour le délogement de la station. Samedi, un minibus de policiers était aux alentours mais ceux-ci ont quitté les lieux le lendemain.
Les bijoutiers précautionneux
Le jour de l'inauguration de la Place de la démocratie, les bijoutiers situés à Andohan'Analakely ont quasiment tous opté pour la prudence. Ainsi, si trois d'entre eux ont tout simplement choisi de ne pas ouvrir, deux autres ont ouvert jusque vers 11h où les personnes convergeant vers Ambohijatovo ont commencé à affluer. Interrogé sur ce choix, l'un d'eux a avoué que les rumeurs sur l'existence de fauteurs de trouble sont une des principales raisons de leur fermeture précoce. Les bijouteries Arvind Tsounilal et Manou sont les seules à avoir suivi leurs horaires quotidiennes. Chez le premier, on argue le fait que «depuis le temps que nous sommes là, nous sommes habitués à ce genre d'évènement. Nous prenons juste quelques précautions. Par exemple, nous gardons la grille de protection et nous n'étalons pas nos bijoux sur les présentoirs». Des précautions qui n'étaient plus de mise dès l'après-midi. La bijouterie Manou a, quant à elle, continué à vendre comme à l'accoutumée.
Comme les donnes ont changé depuis, on se demande ce que vont décider les commerçants en général et les étrangers en particulier.
Le calme a régné samedi à Ambohijatovo et ses alentours. Behoririka a connu un petit vent de panique, quelques minutes après la fin des séries de discours mais cela n'a été qu'une fausse alerte. Les quelques personnes qui passaient en courant allaient vers la station Viva à Ambodivona dans le but d'assister à sa réouverture. Ce qui n'a cependant pas pu avoir lieu. D'autres rumeurs concernant des bagarres à Ambohijatovo ainsi que la descente de la population à Anosipatrana pour déloger la station MBS ont aussi couru mais ayant vérifié sur place, nous avons constaté que ce n'étaient que de fausses informations.
camer.be
18/01/2009
Madagascar: Enquêtes sur le tourisme sexuel des Français à Madagascar
L'année dernière, plusieurs journaux malgaches rapportaient que des Français en "vacances" dans la Grande Île, étaient accusés par les autorités malgaches "d’attentat à la pudeur sur des mineures". Les faits s'étaient déroulés à Nosy
Be, à Tuléar etc..dans des établissements tenus par des Français, indiquaient nos sources, Ils étaient tous, accusés de proxénétisme, et de touristes sexuels. La même année écoulée a connu l'expulsion de plusieurs français de l'île sans oublier plusieurs d'entre eux qui croupissent dans les géoles du pays.
Le tourisme sexuel est interdit à Madagascar depuis lors. La législation en vigueur à Madagascar prévoit que l’attentat à la pudeur contre une mineure est passible d’une peine d’amende de 2 à 10 millions
d’ariarys et de 5 à 10 ans d’emprisonnement.
Selon les estimations de l'office de l'immigration à Ivato / Antananarivo, Madagascar, la Grande île de l'océan Indien au Sud est de l'Afrique accueille des milliers de touristes, notamment des
européeens. face à recrudescence de la pauvreté et de la situation de sans emploi de plusieurs jeunes filles, elles se livrent à la merci du plus vieux métier du monde pour vendre leur charme très convoité par des touristes désireux d'assouvir leurs vices.
Des touristes qui s'attachent surtout à « sauter » tout ce qui passe sans se soucier de l'âge, profitant du désespoir et de cette faiblesse financière de ces dernières pour abuser
d'elles.Que ce soit à Nosy be, à Tuléar, à Fianarantsoa, à
Ambositra, à Tamatave la cité portuaire, à Foulpointe, à Antananarivo... le tourisme sexuel a le vent en poupe dans l'île. Phénomène que nous avons évoqué il ya de cela quelques jours dans nos colonnes. ( lire sur le lien)
Pour briser le silence autour de ce fait social, le mardi mardi 20 janvier prochain à 23:20, heures de Paris, dans son émission Enquêtes et Révélations TF1 va mettre un coup de projecteur sur le tourisme sexuel français à Madagascar. Cette pratique est, selon l’annonce faite par TF1, de plus en courante.
L’émission Enquêtes et Révélation se penchera plus particulièrement sur la ville de Nosy
Be, où des milliers |

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de touristes français viennent chaque année pour profiter de la prostitution des jeunes filles Malagasy (malgaches) qui offrent leur corps pour seulement quelques
euros.
Madagascar accueille chaque année près de 400 000 touristes toute nationalité confondue. A quel pourcentage s’élève le nombre de ceux qui y viennent pour le tourisme sexuel ?
Toujours selon l’émission, pendant le tournage de ce reportage, les autorités malgaches ont voulu frapper fort et se sont lancées dans une campagne de répression sans précédent. Pour que Madagascar et sa petite île de Nosy Be ne riment plus avec tourisme sexuel, la police et la justice malgaches ont décidé d'éradiquer ce fléau.
Le résultat est stupéfiant : arrestations massives de touristes français, incarcérations abusives, justice expéditive... En l'espace de quelques semaines, des dizaines de Français se sont ainsi retrouvés enfermés dans les prisons malgaches, des geôles d'un autre âge. Les uns après les autres, ils ont été condamnés à cinq ans de prison ferme.
Madagascar a créé un nouveau délit : celui de « tourisme sexuel ». Il s'applique aux étrangers qui ont payé des jeunes filles malgaches, qu'elles soient mineures ou majeures... il semblerait que les autorités malgaches fermeraient les yeux sur ces jeunes filles gasy vendant leur sexe.
Il faut dire qu’à Madagascar selon les derniers indices de developpement des Nations unies, 60% de la population vie sous le seuil de pauvreté et la prostitution est devenue pour des milliers de Gasy la seule et unique source de revenu pour survivre. De plus, les autorités et gouvernement malgache savent très bien que les revenus provenant du tourisme sont intimement liés au tourisme sexuel.
Attendons de voir donc le mardi 20 janvier à 23:20 sur TF1 cette émission qui dénonce, toujours selon le communiqué de TF1, le tourisme sexuel français à Madagascar.
Express mada 18/01/2009
Liberté d’expression
: Le nonce apostolique dénonce - Fano Rakotondrazaka
Surprise hier à Iavoloha à la présentation des vœux des corps diplomatiques au président de la République. Le nonce apostolique, doyen des ambassadeurs, Augustin
Kasujja, a soulevé certains faits concernant la liberté d’expression.
Le doyen du corps diplomatique, Mgr Augustin
Kasujja, lance une pique au pouvoir. Il a profité de la cérémonie de présentation des vœux du corps diplomatique au couple présidentiel pour soulever les entorses à la démocratie constatées dans le pays. Sa déclaration intervient au moment où les revendications en vue du respect des libertés démocratiques s’amplifient.
Attente diplomatique
Dans son discours, le nonce apostolique a d’abord félicité le fait de demander l'avis des politiques dans le processus de mise en vigueur de la loi sur les partis. Selon lui, les démarches reflètent le désir du gouvernement malgache d'avancer dans la voie du respect des droits de l'homme et de la liberté d'expression du peuple.
Puis il a constaté la faille. «Il semble pourtant qu'il y ait encore de l’espace pour des progrès. L'année 2008 a enregistré la fermeture immédiate d'une station de télévision et l'année précédente, la suppression immédiate d'un programme d'une station de radio», a-t-il déploré. Il faisait allusion à la chaîne de télévision Viva appartenant au maire d'Antananarivo et à l'émission Karajia de la radio catholique Don Bosco.
Mgr Augustin Kasujja a aussi rappelé au passage qu'à présent, «il reste à organiser les élections des maires de l'île Sainte-Marie, de
Tolagnaro, d'Ivato et de Nosy Be». L’affirmation exprime l'attente par la communauté internationale de la convocation aux urnes des électeurs de ces circonscriptions. Une attente qui semble s’élever contre la mise en place anormale des délégations
spéciales dans ces communes. |

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Dans le contexte actuel, le doyen du corps diplomatique semble apporter de l'eau au moulin du premier magistrat de la capitale, Andry
Rajoelina. Ces derniers temps, des bruits circulent sur la probable nomination d’un président de délégation spéciale à Antananarivo.
Pourtant interrogé sur le sens de son discours, Mgr Augustin Kasujja a répondu à la sortie du Ceremony Building d’Iavoloha qu'il s'agit d'une simple constatation. «J'ai relaté avec enthousiasme ce qu'on a vécu. Rien d'autre et rien que ça», a-t-il précisé.
Le président de la République Marc Ravalomanana a réagi de suite à l'allocution du doyen du corps diplomatique. «Chacun est libre de s'exprimer mais dans le respect de la loi. Et chacun a le droit de se présenter aux élections», a-t-il soutenu.
De son côté, le ministre des Télécommunications, des postes et de la communication Bruno Andriantavison s’est aussi défendu contre les critiques du nonce apostolique. «Il se peut que la logique et les niveaux d'information soient différents», a-t-il rétorqué. Il a ainsi laissé entendre que le nonce apostolique n'est pas bien informé sur les raisons qui avaient poussé le pouvoir à sanctionner les deux chaînes audiovisuelles.
Le nouveau ministre de l'Intérieur Gervais Rakotonirina, quant à lui, a précisé la position du gouvernement concernant les élections des maires dans les quatre communes. «Il appartient à l'État malgache de juger l'opportunité de la tenue de ces élections. Beaucoup de paramètres doivent être pris en considération dans leur organisation».
Encadré: Un corps diplomatique de 58 membres
Mgr Augustin Kasujja a présenté, hier à Iavoloha, la configuration du corps diplomatique qu'il dirige actuellement, en se référant au Guide diplomatique officiel du ministère des Affaires étrangères. Il a mentionné qu'il s'agit d'une petite famille composé de 20 ambassadeurs résidents, 2 chargés d'affaires, 18 consuls généraux et honoraires, 12 représentants des organisations internationales et 6 représentants des agences de coopération.
moov.mg 18/01/2009
Behoririka: Extension spectaculaire du « Chinatown »
- Hanitra R.
En cinq ans, le quartier de Behoririka a radicalement changé de visage. Ce quartier du centre de Tana, rapidement baptisé « Chinatown » après l’installation progressive des marchands Chinois quelques années auparavant, n’a aussi bien porté ce « surnom » qu’aujourd’hui.
S’il y a environ une décennie, Behoririka et Soarano voyaient l’ouverture de quelques magasins chinois, spécialisés notamment dans le textile, les chaussures et autres gadgets bons marchés, aujourd’hui, tout le quartier, ou presque, est quasiment transformé en « centre commercial » que l’on serait bien tenté de qualifier de « typiquement chinois ». En cinq ans,
Behoririka, a vu ses constructions assez vétustes transformées en grands bâtiments en béton de trois ou quatre étages, avec à l’intérieur, des centaines de locaux commerciaux d’environ 8m², dont la majorité est aujourd’hui louée par des marchands nationaux, vendant essentiellement du « made in China », mais également des marchandises venant de la Thaïlande et des pays voisins. Les produits vendus dans ces magasins sont d’une large gamme, mais en grande partie du textile. Côté prix, c’est moins cher qu’ailleurs.
Sécurité. Aujourd’hui encore, la construction de nouveaux bâtiments, ou plutôt l’extension des bâtiments déjà existants, est encore visible. Mais force est de constater que les normes de sécurité ne semblent pas être une préoccupation première dans la construction de ces bâtiments : les systèmes d’aération et d’évacuation d’urgence, laissent bien souvent à désirer, voire inexistants. Ce qui n’empêche pas les grandes affluences permanentes dans ces endroits. Il ne faut surtout pas imaginer un scénario catastrophe tels un incendie dans ces grands locaux commerciaux…
La présence des Chinois, à Behoririka ou dans d’autres quartiers de la ville, a fait prospérer les activités des marchands des rues qui prennent leurs marchandises chez des grossistes chinois, pour les revendre quelques dizaines de mètres plus loin, ou alors dans les quartiers avoisinants, dans la rue ou sur les trottoirs. Les autres grands clients de ces grossistes chinois sont les marchands issus des villes des régions. Les achats pour le compte des magasins hors d’Antananarivo constituent une proportion non négligeable dans leurs chiffres d’affaires. Pour
Behoririka, en particulier, l’installation des Chinois dans le quartier, il y a plusieurs années, a marqué le début d’une longue chaîne d’activités commerciales dont certaines constituent une véritable économie parallèle.
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