... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...
(
...
)

Tous
les Dossiers

de Culture & Voyages
Klick
>>
des
+
de MadaVôvô Klick
>>
|
Big News...
Les
désinformations et les démentis
...
MADAGASCAR
EN IMAGE
extraits
de Madamaki.com / Voyage-bons-plans.com / ahaona-madagascar.com
|

|
«
Les Vazimba, l'origine des malgaches
...
»
|
Au centre
d'IMERIMANJAKA, village historique
qui se trouve au sud est de Tana à quelques kilomètres de
Tanjobato, se trouve le tombeau de Rafohy (la petite) et Rangita (la frisée) , deux reines installées là au XVI siècles.
Certains historiens pensent qu’elles seraient issues du peuple Vazimba
.
|
|
(considéré par certains comme les premiers habitants de Madagascar et par d'autres comme les ancêtres des malgaches).
Rangita est la dernière reine vazimba
Que
savons nous sur l’existence de ces groupuscules anciens.
La plupart des auteurs s’accordent sur l’existence de ces groupuscules anciens. On relève ici leurs hypothèses à commencer par celle de Deschamps Hubert, 1961 qui évoque l’existence des nains portant des noms divers (dans le nord, on ne parlait que de
Kalanoro, dans le nord- ouest de Sandrangoatsy, dans le Menabe de
Beosy, dans l’ Ibara de l’ombà). L’auteur a même cité le nom de
Kokolampo, des nains connus de l’Androy jusqu’au Masikoro et donc dans le Sud ouest malgache. Selon Edwin
Fagereng, 1947, ils sont les premiers occupants des lieux plus ou moins mythiques. Emil
Birkeli, 1926 dans marques de boeufs et traditions de races, mentionne également l’existence de nains
koko, kokolampy, kalikaly … Ces nains ne cultivaient pas, ils mangeaient leurs aliments crus.
Les Beosy, les descendants des Vazimba
an-tety, se sont réfugiés dans les Tsingy.
Les Tsingy recèlent de trésors avec notamment les tombeaux Vazimba (les premiers habitants de la Grande
Ile)
|
|
On attribuait aux Vazimba l'érection des monuments mégalithiques
(VATOLAHY), des dolmens (VAVAHADY VITA AMIN'NY VATO BE) et surtout des tumulus (Certains tumuli sont très élaborés et peuvent être structurés en parements concentriques. Ils présentent alors une élévation en gradins.) que l'on trouve sur l'île.
Que
savons nous donc sur les Vazimba ?
1) Populations vazimba qui n’usaient que de «sagaies en roseau à pointe d’argile».
2) Le village est aussi connus pour ses poteries en terre cuite 3) Les tombeaux
. Lire la suite
Cliquez-ici
Nono de Madamaki
|
|
|
Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina",
Nono a
répondu à notre appel
pour publier des Edito maintenant à
qui le tour? On vous attend edito men et edito women.
Merci d'avance!
...
Pour
Envoyer un article ou Pour nous contacter
>>
...
Lister
tous les Editos
la presse canadienne 26/03/2009-
Le
Dossier des Echos des
Emeutes nos correspondants (
...
)
Abdou Diouf voit mal comment Madagascar pourrait organiser le sommet de 2010
MONTREAL - L'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) pourrait bien ne pas tenir son prochain sommet, en 2010, à Madagascar, dont le nouveau président Andry Rajoelina a pris le pouvoir à l'occasion d'un coup d'Etat.
Questionné à ce sujet par le député péquiste Daniel Turp au terme d'une allocution prononcée mercredi, alors qu'il était l'invité du Conseil des relations internationales de Montréal, le secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf, n'a pas caché qu'il verrait mal Madagascar être l'hôte du Sommet de la Francophonie dans les circonstances actuelles.
M. Diouf a fait valoir que le pouvoir y a changé de mains de manière inconstitutionnelle, ajoutant que c'est un manquement qui doit être sanctionné.
Il appartient au conseil permanent de la Francophonie de prendre les décisions à cet égard, mais Abdou Diouf, qui l'a convoqué pour le 2 avril, entend lui recommander de suspendre Madagascar. Or, M. Diouf ne voit pas comment un pays suspendu par l'OIF pourrait organiser cette rencontre.
Depuis le 17 mars 2009, M. Rajoelina est officiellement le président de la Haute Autorité de transition de la République de Madagascar.
Rappelons que le précédent président malgache, Marc Ravalomanana, avait menacé de retirer son pays de l'OIF s'il n'était pas choisi pour accueillir le sommet de 2010, devant faire suite à celui tenu à Québec, l'année dernière.
xinhuanet.com 26/03/2009
Suspension de Madagascar : Maurice veut le sommet de l'UA en juillet - Xinhua
Maurice a informé l'Union africaine (UA) de son intérêt d'accueillir le sommet de cette organisation en juillet prochain, a annoncé mercredi le ministre mauricien des Affaires étrangères Arvin Boolell à la presse.
Le prochain sommet devait avoir lieu à Madagascar en juillet. Le projet est compromis en raison de la situation actuelle après que l'UA eut décidé de suspendre Madagascar.
Maurice aura cependant à faire face à un concurrent de taille, la Libye qui a également signifié son intention d'Accueillir ce sommet et dont le leader, le colonel Mouammar Khadafi, assure la présidence de
l'UA.
"Nous souhaitons que le sommet reste dans la région et que Maurice l'organise", a fait comprendre M.
Boolell.
Le Conseil de paix et de sécurité de l'UA a pris la décision de suspendre Madagascar, estimant que la prise de pouvoir par Andry Rajoelina constitue "un changement inconstitutionnel de gouvernement".
Le Conseil de paix et de sécurité de l'UA a donné six mois à la Grande Ile pour qu'elle tienne des élections générales.
L'ex-président malgache Marc Ravalomanana, qui a été contraint à démissionner le 17 mars, est arrivé mardi au Swaziland. Ce pays doit accueillir à la fin du mois un sommet de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) consacré à la situation à Madagascar.
Il sera également question de décider si des sanctions doivent être prises contre ce pays.
Selon des sources bien informées, Andry Rajoelina rencontre présentement les ambassadeurs en poste à Madagascar à titre individuel.
Cependant, le gouvernement mauricien a demandé à son ambassadeur dans la Grande Ile, M. Lemaire, de ne pas accepter l' invitation pour le moment.
Bruno Ranarivelo, l'ambassadeur malgache à Maurice, poursuit ses activités normalement. Il soutient que l'ancien président a démissionné de ses fonctions et que la Haute Cour constitutionnelle de Madagascar a officiellement entériné mercredi dernier l'accession au pouvoir de M. Rajoelina et que, par conséquent, il n'y avait rien à dire.
Tribune Mada 26/03/2009
Institutions de transition
: Rejetées par Albert Zafy
- par Ndimby A.
Dans une déclaration faite à la presse hier en début de soirée, le Professeur Albert Zafy a rejeté au nom du Comité national pour la réconciliation
(CRN) les structures actuelles de la transition. C’est le premier signe apparent de la guerre des chefs au sein de l’ancienne opposition à Marc
Ravalomanana. Comme nous l’avions souligné dans un article précédent, cette alliance de circonstance ne peut pas être stable de manière durable. On s’attend également bientôt à ce que Pierrot Rajaonarivelo ou Roland Ratsiraka expriment publiquement des motifs de mauvaise humeur contre
Rajoelina.
L’ancien Président de la République a souligné que la chute du régime de Marc Ravalomanana était le fruit de l’action de quatre entités : le CRN (qui a lutté contre ce régime depuis 2002) ; l’opposition ; le mouvement mené par Andry Rajoelina de Décembre 2008 à Mars 2009 ; et enfin les forces armées. L’homme au chapeau de paille estime donc que la réflexion sur la gestion de la transition, et la composition des institutions de la transition doivent refléter ces quatre entités sans exclusion.
En listant par ailleurs dans cet ordre les quatre groupes qui ont contribué à la chute de Marc
Ravalomanana, Albert Zafy souligne de manière détournée que la lutte de Andry Rajoelina est toute récente, par rapport à celle du
CRN. Sous-entendu : le CRN aurait donc plus de mérite, même s’il n’a jamais eu le moindre succès.
Toutefois prudent, le professeur Zafy souligne qu’il ne voit aucun inconvénient à ce que Andry Rajoelina dirige la transition par le biais de la Haute autorité de transition
(HAT). Mais selon lui, là où le bât blesse, c’est que le CRN se sent écarté de la conception et de la gestion de cette transition. Il a ainsi rappelé qu’en 1991, une Convention avait été signée entre toutes les parties prenantes pour jeter les bases de la transition. Il a souhaité que cette approche soit réitérée pour la sortie de la crise actuelle, et que la concertation la plus large possible soit faite pour placer le TGV de la transition sur de bons rails.
Albert Zafy a ainsi suggéré qu’outre la HAT et le Comité de redressement économique et social (CRES) qui sont déjà |

Albert Zafy a rejeté au nom du Comité National pour la Réconciliation
(CRN) les structures actuelles de la transition. |
prévus dans la transition actuelle, deux autres entités supplémentaires soient créées. D’une part, un comité militaire pour favoriser la réconciliation au sein de l’armée : d’autre part, un comité pour favoriser l’implication des femmes et de la jeunesse dans la vie de la Nation.
Enfourchant son cheval de bataille de toujours, le patron du CRN a préconisé la mise en place d’un comité pour la vérité et la réconciliation à Madagascar. Marc Ravalomanana a toujours considéré le sujet comme inutile, ce qui a entrainé sa chute. En bon chirurgien émérite, le Professeur Zafy sait quant à lui que les profondes fractures qui ne sont pas réduites peuvent entrainer des dégâts irréversibles.
Express.fr 26/03/2009
Madagascar: un amiral dans la tempête - Par Vincent Hugeux,
A peine nommé à la tête du directoire militaire instauré à Madagascar la semaine dernière, le vice-amiral Hippolyte Rarison Ramaroson transmettait la gestion de la transition à Andry Rajoelina. Dans des conditions tumultueuses.
Président du très éphémère "directoire militaire" instauré le 17 mars à Madagascar après la démission du président Marc Ravalomanana, le vice-amiral Hippolyte Rarison Ramaroson a présenté dans une vie antérieure un mémoire à l'Ecole de Guerre de Paris. Son titre: "La communication dans l'Armée en temps de crise".
Thème prémonitoire pour cet officier supérieur, plus haut gradé des forces malgaches, contraint le jour même de sa nomination à d'éprouvants travaux pratiques.
Lors d'une séance de travail houleuse au siège de l'épiscopat d'Antananarivo, confie un témoin privilégié, un officier mutin éméché a menacé de passer par les armes le marin galonné ainsi que deux généraux, membres de la même instance.
Au cours de ce psychodrame, Monja Roindefo, Premier ministre désigné par Andry Rajoelina, le tombeur de Ravalomanana, a ainsi "séché" l'émissaire des Nations unies, qui venait de donner lecture de l'ordonnance confiant le pouvoir exécutif à ce directoire: "Vous pouvez garder ce bout de papier ; ça vous fera un souvenir de vos vacances à Madagascar".
Tribune Mada 26/03/2009
Marc Ravalomanana
: Au Swaziland pour le Sommet de la SADC
- par Valis
Ce mardi 24 mars, on apprend que Marc Ravalomanana est au Swaziland. L’information, rapportée par les médias internationaux, vient du gouvernement swazi lui même qui laisse entendre que cette présence a quelque chose à voir avec le prochain sommet de la communauté de développement économique des pays d’Afrique australe (SADC) prévu le 30 mars 2009.
Depuis le 17 mars 2009, après qu’il ait promulgué l’ordonnance qui créait le Directoire militaire, le commun des Malgaches n’a plus entendu parler de Marc
Ravalomanana, considéré alors par tous comme président démissionnaire ou déchu. En tout cas, on parle de lui comme l’ancien président. Les militants TIM et leurs partisans de Marc
Ravalomanana, qui ont commencé à manifester samedi 21 mars, ont appris ce jour là que l’ancien locataire du palais
d’Etat d’Iavoloha était toujours dans le pays, contrairement aux rumeurs qui le disaient en fuite à l’étranger.
La présence de Marc Ravalomanana dans le pays, fut-elle le fruit de l’imagination de ses partisans, a apporté du baume au cœur à d’autres pro-Ravalomanana pour les conforter dans leur mouvement de contestation du régime de transition conduit par Andry
Rajoelina.
Ce mardi 24 mars, les on dit sur Marc Ravalomanana comme étant déjà en Europe ou aux
Etats-Unis, ou encore à Madagascar sont contredits par cette nouvelle information venant du Swaziland. Marc Ravalomanana a donc réussi à passer entre les mailles des filets des soldats et des autorités qui voulaient l’arrêter. A-t-il rejoint les côtes sud-africaines et le Swaziland par avion ou par navire ? |
 |
En tout cas, l’information tombe au moment où une mission africaine, précisément une mission de la
SADC, est en train de rencontrer et de consulter les autorités en place sur la situation et la manière de conduire le pays. Cette mission doit ce mercredi 25 mars, faire un compte rendu de ses travaux à la presse dans la capitale.
A noter que l’Union Africaine (UA) et la SADC ont demandé une étroite collaboration « avec l’ensemble des partenaires de l’UA, notamment les Nations unies et le Conseil de sécurité, l’Union européenne et l’Organisation internationale de la Francophonie, pour œuvrer à la restauration rapide de l’ordre constitutionnel et de prendre toutes les initiatives qu’il jugera nécessaires à cet effet ». Elles ont aussi demandé « pour que toutes les mesures nécessaires soient prises pour assurer la sécurité et la dignité du Président Marc Ravalomanana et de sa famille, ainsi que celles de ses proches, respecter les libertés individuelles et collectives, prévenir tout acte de violence ou d’intimidation, et protéger les biens ».
moov.mg 26/03/2009
Camp pro-Ravalomanana. Constant Raveloson lance un ultimatum d’un mois à la Transition - © MATERA
Antananarivo – Hier sur la Place de la Démocratie à Ambohijatovo dans la capitale, le syndicaliste et membre du parti MFM, Constant Raveloson a déclaré qu’il ne donnait pas un mois au pouvoir de la Transition.
Très remonté contre la Transition, il prône le retour de l’ancien président Marc Ravalomanana. Hier, la Place de la Démocratie était remplie à moitié par les pro-Ravalomanana. Ce jour, la foule a un peu débordée sur l’autre moitié de la Place et pourrait faire dans les 4.000 personnes.
Hier, une échauffourée s’est produite à Analakely lorsque les manifestants ont voulu rallier la Place du 13 mai au cœur du centre-ville. Des pro-Transition étaient sur leur chemin et les deux camps se sont échangés des jets de pierres. Il y a eu trois blessés. Mais après les jets de pierre, un jeune homme a sorti un fusil et des jeunes ont couru après lui pour l’arrêter mais il s’est défilé en tirant en l’air.
afrik.com 18/03/2009
Madagascar : l’armée prend le pouvoir
C’est officiel, le président malgache Marc Ravalomanana a confirmé, mardi, le transfert à « un directoire militaire » des fonctions « du président de la République et de celles du Premier ministre », indique l’Express. Andry Rajoelina, le chef de l’opposition, a pour sa part refusé l’instauration d’un tel directoire militaire dirigé par le vice-amiral Hippolyte Rarison Ramaroson. (Mardi 17 Mars - 20:06)
lejdd.fr 18/03/2009
Madagascar: Les pleins pouvoirs à Rajoelina
L'armée malgache a formellement reconnu mardi le chef de file de l'opposition, Andry Rajoelina, en tant que président d'une autorité de transition. "Nous donnons les pleins pouvoirs à M. Andry Rajoelina pour qu'il devienne président d'une haute autorité de transition", a déclaré l'amiral Hyppolyte Ramaroson, lors d'une conférence de presse organisée sur une base militaire de la capitale.
|
|
technicien agriculture,et forestier cherche emploi
Contact : razafindrainibe
Bonjour
, Je cherche un notaire sur fianarantsoa
Contact : erica
CABIMAR
/ SERVICE : Consultance - Assistance - Conseils - Etudes - Formations - Gestion - Finances - Administration d'entreprise - Toutes démarches administratives
/ CABINET D'ETUDE SPECIALISE DANS LES TRAITEMENTS DES DOSSIERS ADMINISTRATIFS
: * Montage déclaration fiscale et sociale ...
Contact : Tojo
Bonjour!
Je cherche un encadreur technique
Contact : MANANA Tantely
cherche masseuse malgache habitant a la reunion ou qui y sera
biento, débutante accepter
/ 0692 185945 mr payet
Contact : mario
|
La
Recette du jour
Langouste
au coco (
... )
|
Les
Voeux Rainizafimanga
2009
2009
|
|
linternationalmagazine.com 26/03/2009
Madagascar suspendu de l’Union africaine
-
L’Union africaine (UA) a décidé vendredi de suspendre la participation de Madagascar aux instances de l’organisation, pour coup
d’Etat.
A l’issue d’une réunion à huis-clos sur la situation à Madagascar, le Conseil de paix et de sécurité de l’UA a pris la décision de suspendre Madagascar.
L’UA considère que ce qui est arrivé à Madagascar constitue "un changement inconstitutionnel de gouvernement", a expliqué Bruno Nongoma
Zidouemba, représentant du Burkina Faso à
l’UA et actuel Président du conseil, en faisant référence à la démission forcée du Président malgache Marc
Ravalomanana.
Le conseil a donné six mois à l’île de l’océan Indien pour tenir une élection générale, a indiqué M.
Zidouemba. Dans un communiqué diffusé à l’issue de la rencontre, le conseil a affirmé que "le transfert du pouvoir a été une violation des dispositions applicables de la constitution malgache, et que les décisions prises par la suite de conférer les fonctions de président de la république à Andry Rajoelina constituent un changement inconstitutionnel de gouvernement".
Le conseil a fermement condamné "ce changement anticonstitutionnel de gouvernement, qui constitue un autre sérieux revers au processus de démocratisation en cours sur le continent et renforce l’inquiétude au sujet de la résurgence du fléau des coups d’Etat en Afrique" et demandé au président de la Commission de l’UA, Jean
Ping, de présenter lors du prochain sommet de l’UA "des recommandations précises pour mieux empêcher et punir des changements inconstitutionnels de gouvernement".
Toutefois, le texte n’a pas précisé si Madagascar est autorisé ou non à accueillir le prochain sommet de l’UA prévu en juillet.
Le Président Ravalomanana a démissionné mardi et remis le pouvoir à l’armée, qui l’a à son tour transmis au leader de l’opposition, Andry
Rajoelina, qui a dirigé des manifestations pendant des mois dans le pays.
Les Nouvelles 26/03/2009
PERTES D'EMPLOIS DUES À LA CRISE POLITIQUE
: Enormes risques de tensions sociales
Certaines personnes minimisent les incidences de la crise politique sur l'emploi. Elles avancent qu'aujourd'hui, le bilan se solde par une dizaine de milliers de nouveaux chômeurs. Ce qui est bien loin de faire le compte.
En effet, rien que le groupe Tiko à lui seul compte déjà plus de 5.000 employés dans toute l'île. Or, on peut considérer que la majorité des unités composant le groupe ne sont plus aujourd'hui en activité.
Lors de la présentation du Madagascar Business Espoir qui va se dérouler au parc Futura
d'Andranomena pendant tout un mois, ses organisateurs ont annoncé qu'on a identifié, à ce jour, 140 entreprises victimes de pillage pendant la crise politique. On peut en déduire qu'un grand nombre d'emplois ont été perdus.
Et on ne parle là que des emplois directs perdus. Il ne faut pas oublier les milliers de petits emplois qui se sont créés autour de ces entreprises et activités. Point n'est plus besoin de ressasser les problèmes du secteur du tourisme, l'un des plus frappés par cette crise politique en raison de l'absence de clients.
Et ce n'est pas du jour au lendemain que les établissements touristiques (hôtels, restaurants…) verront les clients affluer et la situation s'améliorer. Les responsables du tourisme auront fort à faire pour redorer la destination Madagascar vis-à-vis des touristes et des organisateurs de voyages. Des problèmes non moins graves sont également perceptibles au niveau des entreprises franches. Et ceux-ci risquent de s'amplifier au fil des mois à venir.
Il ne faut pas prendre à la légère la situation et avancer des chiffres farfelus qui ont pour conséquence de minimiser les incidences de la crise politique sur l'emploi. La perte d'emplois, si elle est trop importante, risque d'aboutir un jour ou l'autre à une situation de crise sociale.
Le maintien des emplois ainsi que la création de nouveaux doivent être l'une des priorités auxquelles doit s'atteler le nouveau pouvoir car cette nouvelle vague de chômeurs risque d'aller remplir les rangs des couches les plus défavorisées et ceux des mécontents du régime.
Express Mada 26/03/2009
Ambohijatovo : Ravalomanana évoque son retour
- Andry Ratovo
Marc Ravalomanana s’est adressé à ses partisans rassemblés hier à
Ambohijatovo. C’était par le biais d’un message téléphonique.
Marc Ravalomanana fait volte-face. En intervenant par téléphone de Mbabane, capitale du Swaziland, l'ancien chef de l'État malgache a annoncé hier son retour prochain à Madagascar. Une déclaration qui a mis du baume au cœur des opposants du régime transitoire de Andry
Rajoelina, en liesse à Ambohijatovo.
Comme une seule personne ils se sont levés pour entonner l'hymne national avant et après le message de l'ancien locataire
d'Iavoloha. « Je ne vous ai pas oubliés. Et je vous promets que nous serons de nouveau ensemble à Madagascar », a promis Marc Ravalomanana en parlant d'un départ forcé le mardi 17 mars. « À cause des violences et des pillages perpétrés à
Iavoloha, j'ai dû quitter le Palais pour raison de sécurité », a-t-il témoigné tout en remerciant tous ceux qui l'ont soutenu tant à Iavoloha qu'à Mahamasina et surtout à
Ambohijatovo.
« Votre geste prouve aux yeux de la communauté internationale que nous protégeons la légalité et la démocratie. Je vous assure que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour rétablir l'ordre et surtout préserver l'unité nationale », a-t-il souligné Marc
Ravalomanana. Et de rappeler : « Le coup d'État orchestré à Madagascar est condamné par l'opinion internationale. Nous |

|
allons faire en sorte que la souveraineté nationale soit reconnue à travers le monde et nous allons lancer un appel pour que la communauté internationale nous vienne en aide afin de remettre l'économie malgache sur la voie du développement. »
Un organe neutre
Raharinaivo Andrianatoandro, porte-parole du Tim, a tenu à préciser à la foule de manifestants que ce départ de Marc Ravalomanana a été nécessaire car on voulait attenter à sa vie. « Des responsables et des parlementaires du Tiako i Madagasikara sont exposés au même danger », a-t-il insisté.
À propos des assises nationales, Raharinaivo Andrianatoandro a fait savoir que le parti est prêt à y participer à condition que l'organisation soit confiée à un organe indépendant comme le système des Nations unies. « La tenue des élections anticipées et le rétablissement des différentes institutions- la présidence de la République, les deux chambres parlementaires- doivent figurer parmi les sujets à débattre », a-t-il expliqué.
La manifestation se poursuivra ce jour à Ambohijatovo et une descente sur l'avenue de l'Indépendance n'est pas à écarter « si la place ne peut plus contenir la foule », précise Raharinaivo Andrianantoandro. Il a conclu qu'une entrevue avec Tomaz Salamao, secrétaire exécutif de la Communauté pour le développement d'Afrique australe a eu lieu, mais la teneur a été pour l'heure gardée secrète.
Midi Mada 26/03/2009
Eléction présidentielle
: Les évêques appellent Andry Rajoelina à ne pas être candidat
La conférence épiscopale des évêques a pris fin, hier. La médiation, menée au le « Hintsy », s'est également terminée. Toutefois, des recommandations ont été émises, à cette occasion, pour la Transition. La conférence épiscopale des évêques appelle ainsi le président de la Haute Autorité de la Transition, Andry
Rajoelina, à ne pas se porter candidat à la prochaine élection présidentielle. Il en est de même pour les membres du gouvernement.
recueillis par R.D
moov.mg 26/03/2009
Gouvernement de la Transition: Accouchement difficile - © MATERA
(24-03-2009) - Le nouveau gouvernement de la Transition conduit par le Premier ministre Monja Roindefo et le président Andry Rajoelina a du mal à se former dans sa totalité, une semaine après la prise du pouvoir par le nouveau chef d'Etat.
Un conseil des ministres, tenu le soir du lundi 23 mars, au palais d'Ambohitsorohitra, et dirigé par le nouveau chef d'Etat, Andry Rajoelina, n'a pu déboucher sur la nomination annoncée de nouveaux membres du gouvernement. Le conseil s'est limité ainsi à la confirmation de la nomination du chef de l'état-major général de l'armée, le colonel Ndrianarijaona André, placé il y a quelques semaines par les mutins du camp militaire Capsat à ce poste.
Pour le moment, douze membres composent le gouvernement de Monja Roindefo. Un peu moins de dix départements ministériels attendent la désignation de leur premier responsable, dont celui de la défense, la santé, le sport et la culture, l'agriculture, les Travaux publics.
Au moment fort du mouvement de contestation dirigé par Andry Rajoelina, un ministre de la défense, en la personne du général Raonenantsoamampianina, ancien chef d'état-major de l'armée, a été déjà nommé dans un gouvernement parallèle, mais face à la conjoncture, le général s'est finalement désisté à occuper le poste. Le département de la défense est en effet l'un des départements les plus difficiles à gérer dans le contexte actuel marqué par la divergence de point de vue au sein de l'armée malgache.
xinhuanet.com
22/03/2009 - Xinhua
Madagascar : Rajoelina prête serment
comme président
Andry Rajoelina, ex-maire d'Antananarivo, a prêté serment samedi en tant que président de Madagascar lors d'un rassemblement massif dans un stade au centre de la capitale.
"Je vais sacrifier toute ma vie et mes forces à respecter la Constitution et les lois", a déclaré
Rajoelina, 34 ans, qui remplace ainsi Marc Ravalomanana, président démissionnaire.
Il a promis à ses partisans présents au rassemblement que pendant son deux ans de mandat, accordé par la Haute Cour Constitutionnelle
(HCC), il ne va pas être riche comme son prédécesseur, Marc
Ravalomanana, accusant ce dernier de mélanger l'économie nationale avec ses propres affaires.
La cérémonie a eu lieu trois jours après que la Haute Cour Constitutionnelle
(HCC) a légalisé l'accession de Rajoelina au pouvoir.
Aucun des diplomates accrédités à Madagascar et des représentants d'organisations internationales et régionales n'était présent à la cérémonie.
Une assise nationale sera organisée prochainement et devra réunir les partis politiques et la société civile pour préparer un amendement de la Constitution.
Rajoelina a promis de lutter contre la corruption et de libérer tous les prisonniers politiques et a demandé aux hommes d'affaires d'investir dans le pays, dont l'économie a été sérieusement affectée par la crise politique et les troubles sociaux, en particulier le tourisme, l'une des principales sources de devises du pays.
Il a promis que la gestion du budget national sera transparente dans son gouvernement de transition.
Il a promis d'aider les familles des personnes tuées dans les conflits sanglants survenus le 7 février, disant qu'il va installer une stèle devant le palais présidentiel pour leur commémorer.
"Les malgaches sont maintenant à la première victoire, mais le gouvernement de transition a encore beaucoup de travail à faire dans un délai de 24 mois", a dit
Rajoelina, ajoutant que le plus important est de rétablir l'ordre et à améliorer la vie de ses compatriotes.
Suite à la décision de HCC, mercredi, la communauté internationale condamne le renversement de
Ravalomanana, estimant qu'il s'agit d'un acte anticonstitutionnel.
L'Union africaine (UA) a suspendu Madagascar, disant que remplacer un président élu, avec l'appui de l'armée, est un coup
d'Etat.
Le président français Nicolas Sarkozy a qualifié vendredi de " coup
d'Etat" les conditions portant Rajoelina au pouvoir à Madagascar, appelant à tenir des élections démocratiques "le plus tôt que possible." |

Madagascar : Rajoelina prête serment
comme président |
Les Etats-Unis ont décidé de suspendre leur aide non humanitaire à Madagascar.
Jeudi soir, l'Union européenne a décrit la manière dont Andry Rajoelina est devenu président de Madagascar comme un "coup d'Etat ".
Dans un autre développement, des milliers de supporters de Ravalomanana ont manifesté contre l'installation d'Andry Rajoelina à la présidence du pays, juste à l'extérieur du stade où se passait la cérémonie d'investiture de
Rajoelina.
courrierinternational.com 18/03/2009
MADAGASCAR • Rêve d’or noir à Antananarivo
- Ferdinand Ratsimbazafy - Syfia.com
Avec la hausse des cours du brut, l’exploitation des gisements offshore suscite de nombreuses convoitises. Elle permet aussi aux Malgaches de rêver de lendemains qui chantent.
Motivées par le prix du baril de pétrole, les sociétés pétrolières s’intéressent de près à Madagascar, où les réserves d’or noir pourraient s’avérer prometteuses. Plusieurs compagnies ont déjà signé des permis de prospection et d’exploitation avec l’Office des mines nationales et des industries stratégiques
(Ominis). C’est le cas du géant américain Exxon, qui va explorer 36 000 km2 en haute mer à 2 000 mètres de profondeur au large de Mahajanga, à l’ouest du pays. Trois autres compagnies vont prospecter sur ce même site : la chinoise
Sunpec, l’américaine Vanco Energy et la norvégienne Norsk Hydro.
Plus au sud, Madagascar Oil, filiale de Vuna Energy, a choisi Bemolanga et
Tsimiroro, deux sites réputés pétrolifères depuis 1946. Pendant la IIe République (1975-1991), des compagnies étrangères les ont déjà prospectés, mais, à l’époque, l’exploitation, jugée trop coûteuse, n’avait pas été entreprise. Avec la hausse des coûts du pétrole, les grès bitumeux de Bemolanga (des réserves de 3 milliards de tonnes de bitume, dont 600 millions exploitables à ciel ouvert) et l’huile lourde de Tsimiroro (2,5 milliards de tonnes de réserve) sont à présent rentables, en dépit d’une extraction complexe. Le gouvernement va lancer des appels d’offres sur les places fortes de l’or noir. Il est prévu que les sociétés pétrolières versent 65 % des bénéfices à
l’Etat malgache.
Une manne très attendue, car l’actuelle hausse du prix du pétrole pèse très lourdement sur l’économie nationale, qui importe la totalité de son carburant (20 % du total des importations). Le démarrage de l’exploitation du pétrole est prévu vers 2010, mais la population est déjà enthousiaste.
|