MadaVôvô 2009

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Les Titres de MadaVôvô du 28 janvier 2009  

BigNews: Emeute à Mada: Les Echos de nos correspondants

L'Edito: « La langue, outil de communication ou objet culturel ? » 

1. Le Quai d'Orsay recommande de différer tout déplacement à Madagascar (diplomatie)

2. Couvre-feu à Antananarivo (xinhua) 

3. Pillage : Les conséquences économiques de ces vandalismes sont incalculables (moov)

4.Ravalomanana à Iavoloha hier (midi)

5. Lourd bilan de deux journées d'émeutes (rfi)

6. retour sur les ondes de la radio de l'opposition (jminforme) 

7. Emeute à Mada : Le bilan provisoire des heurts  (misna)

8. Madagascar: le président Ravalomanana appelle au calme et à la discussion (rtlinfo)  

9. Paris appelle à au dialogue politique à Madagascar  (xibhua)  

*. No Comment.... No Comment...  

10. Madagascar : 25 corps carbonisés découverts après des émeutes (lemonde)

11. Invite chaque partie au respect de l’ordre constitutionnel (OPA)

12.Madagascar: 34 morts depuis lundi, le président appelle au dialogue (tv5) 

13. Plus de 10 000 personnes au chômage (midi)

14. Au moins 62 morts à Madagascar  (clicanoo)

15. Madagascar: Répétition générale de l'histoire sur la Grande Ile (allafrica)

16. Jirama: Pas de poison dans l’eau courante et pas de coupure de la fourniture en eau (moov) 

17. Madagascar: Abattoir assailli puis brûlé (allafrica)

18. Tana: Tensions en ville, des manifestations dégènerent en heurts (misna)

19. ÉMEUTES A MADAGASCAR : Antananarivo s’embrase (lesoleil)

20. Andry Rajoelina « prêt » pour un régime de transition (clicanoo) 

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28/01/2009

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ariary

EURO(cmp) 2.488.38 Ar 
USD 1.931.93 Ar 
GBP 2.626.08 Ar 
CHF 1.657.67 Ar 
JPY 21.87 Ar 
ZAR 187.02 Ar 
HKD 249.06 Ar 
Date Eur/Ar Date Eur/Ar
27/11 2350 31/12 2629
13/09/08 min:2290 28/05/06 max:2771

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

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Big News... Emeute à Mada: Les Echos de nos correspondants  ( ... )

MUTUELLE DE MADAGASCAR

"Ny ENTA-JARAI-MORA-JAKA"

"les charges supportées par plusieurs pèsent moins lourd"

+ d'info Cliquez ici  >>

      Miarahaba anareo tompoko 
      Misy zaza Malagasy kambana (siamois) ,IMAHALATSA sy IMAHAGAGA teraka tamin’ny 16 jona 2008. Ho sarahina (didiana )ao amin’ny hopitaly Necker eto Frantsa. Tonga rahampitso alahady 25 janvier izy mirahalahy kely sy ny reniny. Ny fikambanan’ny dokotera Malagasy eto Frantsa “Trimobe” no efa mikarakara ny lafiny ara-pitsaboana,izay efa milamina tsara 
      Mety hijanona roa na efa-bolana eto Frantsa izy telo mianaka. Mila ny fifanampiana avy amintsika rehetra : fanateran-tsakafo ho an’dreniny any @ hopitaly, akanjo mafàna ho azy telo mianaka, sns ….. Efa misy ny fandrindràna ny fanampiana .
      Tsy misalasala izahay mpiandraikitry ny Mutuelle de Madagascar mampita amintsika mpiray tanindrazana , indrindra ny eto amin’ny faritry ny Ile de France ity fangatahana fifanampiana sy fanomezan-tànana amin’izy telo mianaka kely ity . 
      Aza misalasala manome izay foinao sy mameno ny calendrier d’aide et de solidarité aux siamois fa ny erikerika maha-tondra –drano ary entan-jarai-mora- zaka
      Ny sarin’izy miralahahy kely sy ny andinindininy rehetra dia ho hitanao ao amin’ny tranokalan’ny fikambanana trimobe     http://www.trimobe.org 
     Misaotra indrindra tompoko
          
Dera Ramandraivonona  - Filohan’ny Mutuelle de Madagascar - 06 09 04 40 67


« La langue, outil de communication ou objet culturel ?    »

    ... La Bonne et Heureuse année !!!...  on peut se la souhaiter jusqu'au 31 janvier de chaque années  . 

     Il existe toute une série de moyens de se faire comprendre sans avoir recours à la parole : le gestuel, le mime, les expressions de visage, les attitudes et postures, etc... Mais il nous faudrait reconnaître que la communication ne peut pas se passer de la dimension linguistique. Et la maîtrise de plus  

en plus grande de la langue, permet aux jeunes d'explorer plus loin dans la connaissance de l'autre et dans l'interculturel.

     J’étais toujours très liée à la langue française depuis mon enfance. Je lisais beaucoup et je commençais à écrire des vers libres, des nouvelles. Il était donc presque normal de choisir la voie littéraire après le baccalauréat, et j’ai continué mes études en lettres françaises.

    Après mes études, j’ai travaillé dans une organisation dont la présence d’assistants techniques français étaient très marqués, et la langue française devenait sans être officialisée la langue de travail.
Un jour, un des ces assistants techniques m’avait dit : « tu parles si bien notre langue qu’on a l’impression dès fois, surtout au téléphone, que tu es vraiment une vraie française ! » et il continue : « moi, j’ai grandi dans un pays africain francophone, mais vous les malgaches, quand vous maîtrisez notre langue, c’est vraiment très bien.

    Seulement, dès fois, tu utilises des vocabulaires qui ne me sont pas du tout familier, et maintenant je comprends que l’évolution politique de votre pays a moulé votre langage. Par exemple, tu parles souvent de « camarades », de « propagande », et chez nous, nous dirions plutôt « amis » ou « copains » et surtout « campagne électorale » !
     Et nous avons continué à énumérer les mots utilisés par les malgaches, forgés par les différents régimes politiques qui s’ensuivaient dans notre pays : « casse croûte »-« encas », « maquerelle », ……

  Et aujourd’hui, quand j’écoute mes deux filles (qui utilisent 98% la langue française à l’école et à l’église) se parlaient entre elles ou avec leurs « camarades », je n’arrive pas à capter 1/3 de ce qu’elles disent ou 

 plutôt les vocabulaires utilisés, car aujourd’hui la technologie permet aux jeunes d’être au courant à temps de tas de choses et être en contact en permanence avec la langue française et au monde externe. 

     Et quand je parle en malgache, je me retrouve entre le « malgache » utilisé par celui qui a quitté le pays il y a 20 ans qui dit « Omeo sira azafady » et le « malgache » utilisé par les jeunes du quartier qui utilisent « afaka mahazo sira ve ? » et le serveur qui va répondre « afaka ! » au lieu de « eny tompoko ! ».

    Yo, yo man ! La langue évolue avec des défauts et des charmes, qui vont choquer les uns mais plaire aux autres.
Mais l’essentiel, c’est la COMMUNICATION :   il y en a un qui parle et qui envoie des messages, et il y en a un qui écoute et qui réagit et ainsi de suite, en une phrase : VIVE cet
 outil merveilleux qu’est la 

  langue qui nous permet de partager nos idées, nos émotions, nos problèmes et nos visions, et également nos prières.... Lire la suite Cliquez-ici

Emma Razafintseheno -  Régions Ihorombe et Anosy 

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Emma  a  répondu à notre appel  pour publier des Edito maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    


Diplomatie.gouv.fr 27/01/2009   Les Echos de nos correspondants  ( ... )

Le Quai d'Orsay recommande de différer tout déplacement à Madagascar

Suite aux manifestations, parfois violentes, qui touchent l’île depuis samedi 24 janvier et en raison d’une dégradation rapide de la situation dans Tananarive (barrages, rassemblements), il est recommandé de différer tout déplacement à Madagascar. 
Toute personne résidant ou se rendant à Madagascar doit être consciente de la mise en application effective du texte de loi 2007-038 du 14/01/2008 qui stipule, entre autres, que « Le tourisme sexuel désigne le fait pour un national ou un étranger de voyager pour quelque motif que ce soit et d’avoir des relations sexuelles contre rémunération financière ou avantages avec des enfants ou des prostituées cherchant eux-même des relations sexuelles pour en obtenir un avantage quelconque » et qu’il est punissable de 5 à 10 ans d’emprisonnement et/ou d’une amende de 4.000.000 Ar (1.600€) à 20.000.000 Ar (8.000€). Des inculpations ont déjà eu lieu à Nosy Be en se basant sur ce texte de loi. 
Compte tenu de la recrudescence d’agressions violentes à Nosy Be, la fréquentation de l’île n’est pas conseillée, sinon avec une extrême prudence, notamment à Mont Passot, Cascade, Arbre Sacré, et certaines rues du centre ville. 
Il est recommandé de circuler portes fermées dans la capitale, Tananarive. On note en effet un accroissement des tentatives de compromission d’automobilistes par des jeunes femmes profitant des embouteillages pour monter dans leur voiture et les accuser ensuite, si elles ne sont pas dédommagées, de harcèlement sexuel, ce qui peut faire l’objet de sanctions assez lourdes. (...)


xinhuanet.com 28/01/2008

Couvre-feu à Antananarivo - Xinhua

La capitale de Madagascar, Antananarivo, est sous le couvre-feu depuis mardi soir. 
Le maire d'Antananarivo a donné l'ordre à la police que personne ne peut sortir de leur maison à partir de 21h00. 
Il a demandé à la police d'exécuter cet ordre pour maintenir la paix dans la capitale. Il a aussi demandé à la police de bien garder les lieux sensibles surtout les banques, les stations pétroliers et les bâtiments publics. 
Madagascar : la police préconise un dialogue politique pour arrêter les émeutes - Xinhua
Seul le dialogue politique peut résoudre les émeutes à Antananarivo et dans d'autres villes malgaches, ont indiqué mardi les autorités policières du pays dans une déclaration. 
La police a déclaré qu'elle fait ses meilleurs efforts pour arrêter le pillage et le vol, qui ont commencé lundi, mais seul le dialogue politique peut résoudre la confrontation entre le président Marc Ravalomanana et l'opposition dirigée par le maire d'Antananarivo Andry Rajoelina. 
La police a reçu l'ordre de Ravalomanana pour maintenir la sécurité dans la capitale et ailleurs et empêcher ceux qui ont abusé la grève pour piller et voler. 
La police demande aux habitants de ne pas sortir pour éviter d'éventuels accidents. 
Les affrontements entre la police et les "grévistes" ont continué mardi bien que le président Marc Ravalomanana et M. Rajoelina aient exhorté leurs fidèles à être calme et à arrêter la violence plus tôt le jour. 
Plus de 10 supermarchés et de magasins dans la capitale ont été dévalisés et incendié depuis lundi et au moins onze personnes ont été déclarées morts au cours du vol et de la confrontation, selon une radio privée, Radio Antsiva. 
La radio a dit que des personnes tentant de briser une prison ont été arrêtées par la police. 
Lors d'un rassemblement de ses partisans samedi dernier, M. Rajoelina a appelé à une grève générale lundi en vue de la levée de l'interdiction imposée à sa station de télévision, Viva. La chaîne de télévision a été fermée, le 13 décembre dernier, par le ministre des Télécommunications et des Postes pour diffusion des propos de l'ancien président Didier Ratsiraka. 


moov.mg 28/01/2009
Pillage : Les conséquences économiques de ces vandalismes sont incalculables - R.Edmond 
 Des centaines de milliards de pertes pour les opérateurs 

« Tout est fini, je n’ai plus rien ». Les larmes aux yeux ce jeune opérateur bien connu et spécialisé dans la distribution d’appareils électroménagers et de téléphonie est complètement déprimé. Tous ses projets qui se chiffrent par milliards sont partis en fumée en une seule nuit où les pilleurs sont passés dans ses différents points de vente. 
Extrêmement grave 
Et il n’est pas le seul puisque tous les commerçants pillés ont tout perdu. Les pertes se chiffrent à plusieurs centaines de milliards Ar. Et les conséquences sont extrêmement graves. En effet, une bonne partie de ces commerçants ont procédé à des emprunts bancaires, en croyant qu’il s’agit d’un projet viable. Il leur sera évidemment difficile de rembourser. Et ce d’autant plus que la grande majorité des commerçants ne sont pas assurés contre les émeutes. Par ailleurs, la fermeture risquant d’être longue, sinon définitive pour ces grands, moyens et petits magasins de commerce, des milliers de personnes ont perdu leur emploi. Les Magro, Jumbo Score, Shoprite et autres nourrissent en effet des milliers de familles. Et les effets immédiats de la crise sont déjà palpables puisque, faute de moyens, ces familles ne peuvent pas s’approvisionner en PPN dont les prix commencent aussi à flamber. 
Fuite de capitaux 

Scène de désolation: 

© Masy Andriantsoa - Tophos.com

 Mais cette crise a aussi d’autres effets très néfastes aussi bien sur le court que le moyen terme. Pour ne citer que les fuites de capitaux. En effet, les Mauriciens de Courts ou encore les Français de Jumbo, les Sud-Africains de Shoprite, ou encore les Japonais de Daiho Corporation… ne reviendront pas de sitôt à Madagascar. « Malgré les imperfections Madagascar se dirigeait avant cette crise vers le groupe de pays de destination des grands investissements privés étrangers, mais tout cela est en train de tomber à l’eau » note un observateur économique qui continue que le pays mettra peut être des années pour retrouver cette confiance des investisseurs. Mais aussi des bailleurs de fonds, qui, pourtant, se sont engagés, ces dernières années à renforcer leur appui financier et technique pour Madagascar. 
Retour en arrière 
Bref, l’économie de Madagascar qui n’est pas encore parvenue à soigner les plaies de la crise de 2002, va encore être malmenée. Le Country Economic Memorandum de la Banque Mondiale a parlé de rattraper le temps perdu, pour s’acheminer vers une croissance soutenue. Mais la crise politique à laquelle il faut trouver des solutions le plus rapidement possible va faire subir à cette économie un dangereux retour en arrière. Lors de la crise de 2002, par exemple, l'économie malgache qui commençait à relever la tête est retombée dans le gouffre avec un taux de croissance négative. 


Midi Mada 28/01/2009

Ravalomanana à Iavoloha hier
Rencontre. La première tentative de conciliation menée par des diplomates et des bailleurs de fonds a été un échec.  - RAJAOFERA Eugène
Préalables. Contre toute attente suite à la déclaration du premier ministre Charles Rabemananjara, la rencontre entre le président Marc Ravalomanana et le maire Andry Rajoelina n'a pas eu lieu. Andry Rajoelina a posé des préalables à ladite rencontre telles le jugement d'un élément des forces de l'ordre qui a causé à Anosipatrana la mort du garçon de 14 ans et le départ du territoire national des mercenaires congolais auxquels le président Marc Ravalomanana aurait fait appel. Puisque l'Etat n'a pas cédé, Andry Rajoelina n'a pas positivement répondu à l'invitation des diplomates et des bailleurs qui essaient de jouer la médiation. Par contre, on ne sait pas pourquoi le président Marc Ravalomanana n'a pas non plus répondu présent hier à Ambatoroka. Au lieu d'aller à cette rencontre prévue se tenir hier à la villa Berlin, le maire d'Antananarivo a fait une incursion sur la Place du 13 Mai où il a prononcé une déclaration solennelle ce jour. Par ailleurs, devant l'impuissance du gouvernement, Andry Rajoelina a déclaré un couvre-feu dans la Capitale. On attend le couvre-feu national dont l'instauration relève de la compétence du gouvernement.
Conseil. De son côté, le chef de l'Etat a présidé hier dans l'après-midi un Conseil des ministres à Iavoloha. 16 membres du gouvernement dont le premier ministre Charles Rabemananjara ont été présents. Plus d'un s'interroge sur l'absence de Ranjeva Marcel, de Bruno Andriatavison, d'Abdou Salame, de Ralainirina Paul Richard, de Panja Ramanoelina, de Razaka Elysé et de Ying Vah. Le président Marc Ravalomanana a fait une brève déclaration à la presse. « Les actes de déstabilisation dépassent la limite. J’invite le « andrimasom-pokonolona » à travailler de concert avec les forces de l’ordre pour rétablir l’ordre. », a-t-il tonné. Le président Marc Ravalomanana voudrait montrer qu’il est encore à la commande du pays. Et ce malgré les faits qui laissent croire que l’Etat a perdu son autorité et que cet Etat n’est plus en mesure d’assurer ses fonctions régaliennes dont entre autre le maintien de l’ordre public. Le nombre des éléments des forces de l'ordre jusqu'ici déployés pour assurer la sécurisation des points sensibles de la Capitale laisse à désirer. L'ordre donné hier matin par le président de la République, qui consiste à arrêter immédiatement la « haine » et les actes de vandalisme, semble ne pas avoir eu l'impact escompté.


RFI.fr 28/01/2009
Lourd bilan de deux journées d'émeutes - par RFI
Au moins 34 morts, de nombreux blessés, des pillages dans la capitale malgache et les émeutes qui s'étendent à la province : le bilan des violences de lundi et de la mutinerie de mardi est très lourd, alors que la situation politique reste confuse. Le président Marc Ravalomanana et son principal opposant Andry Rajoelina, le maire d'Antananarivo, ont tous les deux lancé des appels au calme. 

Avec nos correspondants et envoyés spéciaux
La situation est toujours instable à Madagascar. Et le bilan des émeutes du lundi 26 janvier à Antananarivo, la capitale, est lourd : 25 corps calcinés ont été retrouvés dans les décombres d’un grand magasin incendié de la capitale. « Les corps sont tellement brûlés qu’ils seront difficiles à identifier », a déclaré un responsable des pompiers à l’agence Reuters. Les victimes auraient été prises au piège dans le brasier, au plus fort des pillages de la nuit dernière. Elles se trouvaient dans un magasin de vêtements sur une artère perpendiculaire à l’avenue de l’Indépendance. 
Un couvre-feu a été instauré. Il s’agit là encore d’un autre signe de la volonté des pouvoirs publics, clairement affichée aujourd’hui, de rétablir l’ordre dans la capitale. Des unités de 20 soldats ou de policiers sont postées devant la plupart des superettes ou autres enseignes susceptibles d’être pillées. 
Dans les quartiers des ministères aux abords du lac Anoussi, des citoyens armés de bâtons montent la garde derrière des barrages de fortune pour protéger leurs quartiers. Par ailleurs, un détenu a été tué et dix autres blessés dont trois grièvement à la prison d’Antanimora. Ce mardi, en milieu d’après-midi, ils ont entamé une mutinerie qui a été réprimée. 
En province aussi, on a signalé des incidents ce mardi. Des magasins Magro, propriété du président Ravolamanana ont été pillés dans la plupart des grandes villes du pays. Les pillards ont pris d’assaut également d’autres enseignes. Les premières villes touchées par ces pillages, cantonnés à un ou deux quartiers, sont Mahajanga sur la côte ouest, Tuléar plus au sud, Antsirabe sur les Hauts-Plateaux. 

Les forces de sécurité de l'État, le 27 janvier 2009, devant un bâtiment appartenant à la famille du président malgache, Marc Ravalomanana, pillé et brûlé la veille, à Antananarivo. (Photo : AFP)

On a relevé aussi des incidents plus tard dans la journée à Fianarantsoa et enfin à Tamatave sur la côte est. En revanche, point d'incident à Diego-Suarez et à Fort-Dauphin.


jminforme.ca 28/01/2009 
Madagascar: retour sur les ondes de la radio de l'opposition - lapressecanadienne.
ANTANANARIVO, Madagascar — Les forces de police tentaient de prévenir les pillages mardi à Antananarivo, au lendemain d'un rassemblement de plusieurs milliers de manifestants hostiles au gouvernement, qui ont mis le feu au complexe abritant la télévision d'Etat. Les violences ont fait au moins deux morts et 17 blessés, selon la Croix-Rouge malgache.
Le président malgache, Marc Ravalomanana, a appelé au calme dans une intervention radiophonique mardi, selon un communiqué diffusé sur le site internet de la présidence. "Il est important que chacun d'entre nous fasse ce qu'il peut pour rétablir la paix et la sécurité", a-t-il affirmé.
Les protestataires étaient descendus lundi dans les rues après la cessation des émissions de Radio Viva, la station du chef de l'opposition et maire de la capitale Andry Rajoelina.
En plus de raser un bâtiment du complexe de la télévision d'Etat, les manifestants ont incendié un dépôt pétrolier et une chaîne de télévision privée liée au président.
Mardi, Radio Viva était de retour sur les ondes, mais la diffusion des émissions était irrégulière. Sa rédactrice en chef Liane Herisoa a déclaré à l'Associated Press que M. Rajoelina avait affirmé dans un discours être soutenu par l'armée et projeter de former un gouvernement de transition.
M. Rajoelina accuse le gouvernement de dépenser les fonds publics à mauvais escient et de menacer la démocratie.
Les habitants de la capitale ont trouvé mardi à leur réveil les vitrines de plusieurs magasins brisées et leurs rayonnages vidés. Des pillages se poursuivaient, et des policiers, à bord de jeeps, ont tiré en l'air pour disperser la foule. La veille, l'absence de policiers dans les rues avait alimenté les spéculations sur un soutien des forces de l'ordre aux protestataires.
Le président de la commission de l'Union africaine Jean Ping a fait part de la préoccupation de l'UA et de la Communauté de développement d'Afrique australe. "Nous suivons la situation à Madagascar", a déclaré M. Ping à Addis Abeba, où s'ouvrira un sommet de l'UA la semaine prochaine.
Le ministère français des Affaires étrangères a fait part de sa vive préoccupation face aux scènes de violence, déplorant les victimes et condamnant les actes de pillage. Jugeant "impératif" que la légalité et l'ordre constitutionnel soient respectés, Paris a appelé mardi à "l'unité nationale" et encouragé "toutes les parties à la retenue et au dialogue, afin de trouver une sortie pacifique et durable à la crise actuelle".
Selon le porte-parole adjoint du Quai d'Orsay Frédéric Desagneaux, l'ambassade et les consulats de France restaient en contact très étroit avec la communauté française, appelée à rester chez elle, alors que les établissements scolaires et instituts de recherche étaient restés fermés "par précaution" mardi. "Nous déconseillons depuis hier tout déplacement à Madagascar", a-t-il ajouté. Il y a à Madagascar environ 25.000 Français, dont "19.000 enregistrés" auprès des services du ministère, parmi lesquels la moitié environ sont des binationaux. D'après M. Desagneaux, le nombre de ressortissants d'autres pays de l'Union européenne est évalué à quelque 2.500. 


misna.org 27/01/2009

Emeute à Mada : Le bilan provisoire des heurts - Missionary International Service News Agency
"Depuis quelques heures, l'atmosphère en ville de Tananarive est un peu plus tranquille, par rapport aux assauts de ce matin au centre contre les sièges des médias locaux et 12 sociétés du président Marc Ravalomanana qui ont toutes été saccagées. Le bilan provisoire des heurts contre les gardes s'élève à deux morts et à une dizaine de blessés", indique à la MISNA la rédaction de Radio Don Bosco, située à 15 kilomètres de la capitale Antananarivo, à l'heure actuelle la seule station radiophonique restée en activité dans la zone depuis que celle du président Mbs (Madagascar Broadcasting System) et Radio nationale malgache (Rnm) ont été détruites. "Pour le moment, les informations sont plutôt confuses, d'autant plus que le black-out total des médias rend pratiquement impossible la diffusion des nouvelles", souligne notre source locale, précisant que "depuis plusieurs heures, en l'absence de déclarations officielles des autorités, de nombreuses rumeurs circulent quant à la fuite du président Ravalomana la nuit passée dans la province de Mahajanga, dans le Nord-ouest du pays". Radio Don Bosco signale néanmoins une autre version des faits, selon laquelle "une importante réunion de l'équipe gouvernementale et de hauts dirigeants des institutions se tiendrait en ces mêmes heures au palais présidentiel pour examiner la situation". La station des missionnaires salésiens, présents dans le pays depuis 15 ans, précise en outre à la MISNA que le maire d'Antananarivo, le jeune Rajoelina, principal opposant au chef de l'État, devrait faire une déclaration dans les heures à venir et pourrait annoncer l'instauration d'un conseil de militaires, confirmant ainsi l'hypothèse d'un coup d'État. Lundi matin, près de 20.000 manifestants avaient défilé pour soutenir le maire de la capitale et revendiquer la libération de trois étudiants arrêtés dimanche en marge d'affrontements entre partisans de Rajoelina et de Ravalomana, rentré dimanche d'Afrique du Sud plus tôt que prévu. En réalité, la protestation découlerait également de la fermeture en décembre dernier d'une chaîne privée. (VV/CN)


rtlinfo.be 27/01/2009

Madagascar: le président Ravalomanana appelle au calme et à la discussion
Le président de Madagascar Marc Ravalomanana a appelé mardi matin à "discuter" au lendemain de manifestations initiées par son principal opposant, le maire d'Antananarivo Andry Rajoelina, qui ont dégénéré en émeutes dans la capitale. 

"J'appelle les gens au calme. Il faut mettre de côté toute fierté, tout ego. Il faut discuter", a déclaré le chef de l'Etat, qui s'exprimait en langue malgache, à la radio privée Radio Antsiva.
"Il y a déjà des rapprochements", a ajouté M. Ravalomanana.
S'exprimant sur la même radio, le maire de la capitale a annoncé mardi matin qu'il "suspendait" avec effet immédiat les manifestations contre le régime, alors qu'un nouveau rassemblement de ses partisans était prévu dans la journée dans la ville.
Un manifestant a été tué lundi à Antananarivo en marge d'un rassemblement à l'appel du maire contre le régime de M. Ravalomanana qui a dégénéré en émeutes accompagnées de pillages.

ci-contre : Incendie d'un magasin propriété du président Ravalomamanana, le 26 janvier 2009


Xinhuanet.com 27/01/2009
Paris appelle à au dialogue politique à Madagascar - Xinhua

Le ministère français des Affaires étrangères a appelé lundi au respect de l'ordre constitutionnel et au dialogue politique entre différentes parties à Madagascar pour trouver une "solution pacifique" à la crise actuelle. 
"Nous appelons au respect de l'ordre constitutionnel et des principes démocratiques, et considérons que seul un dialogue politique entre les parties permettra une solution pacifique à cette crise", a déclaré le porte-parole adjoint du ministère français des AE Frédéric Desagneaux, lors d'un point de presse. 
La France "suit avec attention" la situation à Antananarivo. " Comme dans toute situation de ce type, notre ambassade à Madagascar a diffusé auprès des membres de la communauté française des conseils de prudence, les incitant à éviter sauf raisons impératives de se rendre dans le centre de la capitale", a affirmé le diplomate français. 
"A titre de précaution, les établissements français scolaires, de recherche et de coopération sont restés fermés aujourd'hui", a- t-il ajouté. 
Le ministère des Affaires étrangères conseille également aux voyageurs de "différer tout déplacement non indispensable vers Madagascar, sachant que les troubles restent circonscrits à la capitale". 
Les locaux de la radio nationale malgache (RNM) à Antananarivo ont été saccagés lundi. Des barrages routiers ont aussi été érigés par des partisans du maire de la ville, Andry Rajoelina, dans plusieurs quartiers de la ville, paralysant la circulation, a rapporté l'AFP.


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lemonde.fr 28/01/2009
Madagascar : 25 corps carbonisés découverts après des émeutes
Vingt-cinq corps carbonisés ont été découverts, mardi 27 janvier, dans un grand magasin de la capitale malgache, Antananarivo, à la suite des violents affrontements de la veille. "Ils sont tellement brûlés qu'on ne peut les reconnaître et ils seront difficiles à identifier", a indiqué un responsable des pompiers.
La foule en colère a mis le feu à l'immeuble de la radio-télévision d'Etat et pillé plusieurs magasins pendant la nuit. Les affrontements ont fait deux morts, lundi, un policier et un adolescent de 14 ans. Les habitants de la capitale ont précisé que des bandes de pillards avaient attaqué durant la nuit des magasins liés à l'empire commercial du président.


AfricanPressOrganization 28/01/2009
Organisation de la Presse Africaine (Communiqué de presse)
Situation politique à Madagascar / Communiqué du Secrétaire d’Etat français chargé de la Coopération et de la Francophonie - ANTANANARIVO, 

Alain JOYANDET, Secrétaire d’Etat chargé de la Coopération et de la Francophonie, observe avec préoccupation les évènements des dernières heures à Tananarive. Il invite chaque partie au respect de l’ordre constitutionnel établi et des principes démocratiques.
Alain JOYANDET formule le souhait qu’un contact direct entre le Président Marc RAVALOMANANA et Andry RAJOELINA, maire de Tananarive, se traduise rapidement par un retour au calme et les invite à trouver au plus vite les moyens d’une sortie pacifique de cette crise politique. 
Madagascar accueillant une importante communauté française, l’ambassade de France est mobilisée pour assurer la protection et la sécurité des plus de 20 000 ressortissants français installés dans le pays. 


TV5.org 28/01/2009
Madagascar: 34 morts depuis lundi, le président appelle au dialogue - ANTANANARIVO (AFP)
Au moins 34 personnes ont trouvé la mort depuis lundi à Antananarivo à la suite des pillages et émeutes qui ont secoué la ville en marge d'un grand rassemblement organisé par le maire de la capitale et dirigé contre le président malgache qui a lancé un appel au dialogue.
Mardi, alors que le président Marc Ravalomanana appelait au dialogue son principal opposant, Andry Rajoelina, le maire d'Antananarivo qui avait suspendu dans la matinée les manifestations, les secours malgaches ont découvert progressivement les victimes, essentiellement accidentelles, des pillages de la veille et de la nuit.

Vingt-cinq corps calcinés et méconnaissables gisaient ainsi mardi après-midi dans les décombres d'une galerie commerciale incendiée la nuit précédente dans le centre de la capitale.
"Il y a eu 25 morts calcinés. Ils ont été surpris par le feu et ont eu l'idée de prendre la fuite par l'autre côté de la rue. Mais il n'y avait pas d'issue", a déclaré le chef des sapeurs pompiers d'Antananarivo, Jaona Andrianaivo.
Six autres cadavres ont été découverts dans une centrale d'achat du groupe agro-alimentaire Tiko du président malgache, dans le quartier de Tanjambato, dans le sud de la ville.
Selon le porte-parole de la gendarmerie, ces victimes ont succombé "à des piétinements entre pillards et à cause de piles de sacs de riz qui se sont effondrées" sur elles.
Par ailleurs, un prisonnier a été tué mardi et dix autres blessés lorsque les forces de l'ordre ont réprimé par balles un début de mutinerie dans la prison Antanimora, toujours dans la capitale. Trois agents de la prison ont aussi été blessés, selon une source pénitentiaire.
Ces victimes, auxquelles s'ajoutent deux civils tués lors des émeutes lundi, dont un jeune homme par balle, portent à 34 le nombre de morts en deux jours à Antananarivo.
"J'appelle à l'unité nationale et au dialogue", a lancé mardi après-midi Marc Ravalomanana sur les ondes de la radio privée Antsiva.
"J'appelle la communauté internationale ainsi que les églises à tout faire pour que les deux parties se rapprochent", a-t-il déclaré, avant d'ajouter: "Si on y arrive, je promets que les troubles s'arrêteront rapidement".

Mardi matin, le maire de la ville, qui dénonce depuis vendredi "une dictature" sur la Grande Ile de l'océan Indien, avait appelé à l'arrêt des manifestations après avoir rassemblé lundi plusieurs dizaines de milliers de partisans dans le centre de la capitale.
"On suspend le mouvement aujourd'hui (mardi). Tout le monde reste à la maison", avait déclaré le maire, sur les ondes de la même radio.
La situation est restée toutefois très tendue dans la capitale: des échauffourées ont opposé à plusieurs reprises des groupes de dizaines de personnes aux forces de l'ordre qui ont eu recours à des tirs de sommation en l'air.

Des pompiers découvrent le 27 janvier 2009 un corps calciné dans les décombres d'une galerie commerciale à Antananarivo

Des gendarmes malgaches contiennent la foule, le 27 janvier 2009 sur la place du 13 mai à Antananarivo

Un responsable de la gendarmerie a également fait état de pillages d'autres centrales d'achat du groupe Tiko dans plusieurs villes de province, dont Mahajanga (côte ouest) et Toamasina (ex-Tamatave - côte est).
Lundi, des émeutiers avaient pillé et saccagé deux centrales d'achat ainsi que les locaux de sa télévision privée MBS. Les manifestants s'en étaient d'abord pris aux locaux de la radio nationale malgache, dans le centre-ville, qu'ils avaient saccagés et partiellement incendiés.

Jeune entrepreneur, le maire entretient des rapports tendus avec le régime depuis son élection en indépendant en décembre 2007.
Le bras de fer s'est envenimé depuis la fermeture par le gouvernement le 13 décembre 2008 de la télévision privée Viva, propriété du maire, qui avait diffusé une interview de l'ex-président Didier Ratsiraka


Midi Mada 28/01/2009

Plus de 10 000 personnes au chômage - Navalona R.
DEGATS ECONOMIQUES. Les opérateurs économiques dénoncent une perte totale de confiance en matière d'entreprenariat. 
En l'espace de 24 heures, plus de 10 000 personnes sont actuellement au chômage, selon les estimations des dégâts économiques causés par cette crise politique qui prévaut dans le pays. En effet, les entreprises qui constituent les lieux de travail de ces opérateurs, ont été détruites, pillées et incendiées avant-hier. « Comment allons-nous maintenant nourrir notre famille car il est fort probable que nous ne toucherons même pas notre salaire à la fin de ce mois de janvier », se plaigne Herivelo Ranarison, cadre de la société détruite et père de 4 enfants. Son patron à l'instar de tous les opérateurs économiques victimes d'un tel pillage ne pourra rétablir sa situation en si peu de temps même s'il est assuré étant donné que tous les matériels de production et le système de stockage des biens sont anéantis. « Qui peut nous embaucher du jour au lendemain? », se demande Raharinandrasana Joëline, une caissière d'un grand magasin de distribution incendié. 
Perte totale de confiance
Côté opérateurs économiques, il n'y a plus de protection des biens et des personnes, la base de la confiance de tous les partenaires techniques, financiers et de développement dans le pays, d'après leurs explications. C'est une perte totale de confiance en matière d'entreprenariat, dénoncent-ils. Ce n'est pas tout! La valeur ajoutée nationale ne se répartit plus comme à la normale puisque les impôts ne seront plus versés à la caisse de l'Etat, outre les pertes d'emplois et le problème de subvention aux besoins de nombreuses familles victimes. Force est également de reconnaître que tous les circuits de distribution de marchandises notamment les produits de première nécessité, allant des épiceries vendant au détail, des grossistes jusqu'aux grands centres commerciaux, sont actuellement détruits. 

Peur sur la ville, couvre-feu de 21 heures à 4 heures 30

Réactions des forces de l'ordre. D'Analakely, à Behoririka en passant par Soarano et puis à Ampefiloha et Ampasinimalo et Antanimora et en fin d'après-midi à Andraharo et Andravoahangy et d'autres quartiers de la capitale, des tentatives de casses et d'évasion ont toutes échoué ou presque. Les forces de l'ordre ont réagi fermement.

Problème d'approvisionnement
Les opérateurs économiques ont souligné qu'ils risquent d'avoir beaucoup de problèmes pour s'approvisionner en matières premières faute de transport assurant la fluidité des biens sur les marchés, d'autant plus que leurs stocks ont été presque totalement mis à sac par les pilleurs. « Une risque de flambée des prix des denrées alimentaires, voire même un problème de leur disponibilité pourrait ainsi survenir si aucune mesure n'est prise d’ici-là », se lamentent-ils. Fort heureusement, les gérants de stations-services continuent à vendre des carburants dans la Capitale malgré la situation actuelle. Ce qui permettra d'assurer en permanence l'approvisionnement en énergie pour faire fonctionner les unités de production sans compter l'acheminement des produits sur les marchés. « Il est temps d'arrêter toutes ces conneries sinon ce sera un vrai désastre économique difficile à réparer en si peu de temps », ont conclu les opérateurs économiques. 

Une bande organisée. 

Un constat a été fait par la population et les militaires. Une bande organisée se positionne en chef d'orchestre. Une cinquantaine de personnes commandées par quelqu'un donne le signal. Au pas de course cette meute se déplace d'un endroit à un autre indiquant tout haut la prochaine cible. C'était le cas vers la fin de l'après-midi à Andraharo. N'ayant pas réussi leur coup à Behoririka, les cambrioleurs ont rejoint Andraharo. Des habitants d’Ankazomanga, témoins oculaires ont entendu cette bande de voyous dire que la prochaine cible serait Galaxy. Mais les forces de l'ordre ont suivi leur mouvement et arrivent presque en même temps sur les lieux. Des coups de feu ont retenti. La foule de curieux regarde de loin le déroulement de ce nouvel échec des fauteurs de trouble.


clicanoo.com 28/01/2009
Au moins 62 morts à Madagascar 
Le conflit politique qui a déjà fait 7 morts lundi a pris une tournure dramatique. Le bilan s’est brusquement alourdi hier avec au moins 55 morts dont 25 à Tana, 24 à Tuléar, 3 à Majunga et 3 à Tamatave. Les pilleurs ont aussi fait la loi à Antsirabe, Sambava, Vohémar, Fianarantsoa, Ambositra, Andapa et Nosy Be.

Comble de l’horreur : les pompiers ont découvert 20 corps calcinés sous les décombres du centre d’affaires Trading Center à Analakely au cœur de Tana incendié par des pilleurs. Selon un habitant du coin, joint par téléphone, parmi ces personnes prisonnières des flammes, nombreuses pourraient faire partie du groupe de pilleurs eux-mêmes. “Ils n’ont pas eu le temps de sortir avant que le feu allumé par les incendiaires ne s’empare de tout le bâtiment. D’autant que les couloirs de cet immeuble sont de véritables labyrinthes”.
VIOLENTS AFFRONTEMENTS
Pourquoi le Trading Center, qui n’a rien à voir avec les affaires de Ravalomanana, cibles des actes de vandalisme depuis lundi ? “Les pilleurs s’en prennent à tout ce qui bouge ! Il n’est plus question de Ravalomanana ou Rajoelina maintenant”. En tout cas, l’appel au calme du chef de l’État et la décision de son opposant Andry Rajoelina d’annuler le grand rassemblement prévu hier n’ont pas suffi pour stopper l’hémorragie. Toujours à Tana, une demi-heure à peine, après les interventions matinales respectives des deux hommes, vers 9 h 30, les pillages ont repris à Tanjombato, déjà cible des manifestants, la veille. En effet, “6 cadavres ont été découverts au Magro de Tanjambato” selon le commandant Lala Rakotonirina, chef du service de la communication de la gendarmerie nationale malagasy qui précise que “les victimes ont succombé à des piétinements entre pillards et à cause de piles de sacs de riz qui se sont effondrées sur elles”. Les magasins Shoprite (Sud Africains) à Ampefiloha, à Analakely et à Tsiadana ont également été attaqués puis incendiés. Le secteur de Tsiadana, situé à proximité de la prison d’Antanimora et d’un camp militaire, était aussi le théâtre d’un violent affrontement armé entre les pilleurs de Shoprite et les forces de l’ordre.
L’OPPOSITION CONDAMNE
Les militaires tiraient à vue, faisans 5 autres morts. En dehors de la capitale, une dizaine de villes étaient aussi en proie à la violence. À Tuléar où l’on déplore 24 morts hier soir, les affrontements ont “démarré depuis 11 h (heures locales) et continuent jusqu’en soirée. Ils sont plus d’une centaine de bandits à s’être constitués en groupe depuis ce matin, puis ameuté la foule avant de procéder au pillage de Magro, du nouveau bureau du Bianco (Brigade anti-corruption), des commerces et de la maison d’un opérateur karana. Ça continue au moment où je vous parle (22 h à la Réunion). Les militaires sont intervenus”. Les pilleurs font la loi aussi à Majunga. Témoignage d’un journaliste : “Le calme qui régnait lundi ne laissait rien présager de ce qui allait se passer aujourd’hui (ndlr : hier). D’autant qu’en fin de journée, après avoir pris connaissance de la situation à Tana, la plate-forme de l’opposition locale a organisé une conférence de presse indiquant qu’ils sont contre tout acte de violence. Apparemment, ils n’ont pas été entendus. Vers 10 h, un groupe d’environ 500 personnes s’est formé à l’extrémité de la ville et marchait en direction du dépôt de Magro. Le rang grossit en cours de route. Autour puis à l’intérieur du bâtiment, ils étaient près d’un millier à sortir les sacs de riz, de farine et les bidons d’huile, revendus sur place même. Une fois Magro mis à sec, ils l’ont incendié. Les pilleurs s’en prenaient ensuite aux rares boutiques qui sont restées ouvertes”.

“ÇA CONTINUE À TIRER”
Quid des forces de l’ordre ? “Ils ne sont pas intervenus ce matin mais ont tiré en l’air pour disperser le rassemblement. Ils ont organisé des patrouilles et ont prévu des rondes de nuit”. D’autres sources font état de 3 morts hier soir. Ce sont des scènes similaires qui se sont déroulées dans les autres villes comme Toamasina où la cible était, là aussi, le magasin Magro. Un restaurateur désemparé raconte exactement les mêmes scènes qu’à Majunga, suivant les mêmes méthodes : “Ils ont dévalisé puis brûlé le Magro. Les militaires ont tiré. Jusqu’à maintenant (hier à 21 h heure de la Réunion), le bâtiment continue à s’embraser et on entend encore des coups de feu de temps en temps”. Aux dernières nouvelles : 3 morts. À Nosy Be, selon un restaurateur, “les pilleurs ont saccagé le siège de Tiko sans l’incendier. Les policiers sont arrivés à temps pour les en empêcher”. Sur la RN7, même scénario à Fianarantsoa, à Ambositra puis à Antsirabe où il n’y avait pas de coup de feu selon le réceptionniste d’un hôtel local : “Le magasin Shoprite et bien d’autres petites 

Les manifestants ont d’abord ciblé les intérêts du président avant de s’en prendre à tous les commerces. L’armée est intervenue hier en fin d’après-midi à Tana. De nombreux témoins ont entendu des coups de feu (photos : L’Express de Madagascar).

La crise alimentaire est passée par là
Même si Madagascar ne figure pas parmi les 37 pays menacés de famine, ciblés par la FAO, il n’est nullement épargné par la crise alimentaire mondiale. Les scènes d’émeutes et de pillages de magasins qui ont éclaté dans la capitale et dans les régions depuis lundi rappellent fortement celles qu’on a retrouvées ces derniers temps en Haïti, en Indonésie, aux Philippines, en Egypte et dans d’autres pays d’Afrique. Avant d’incendier les dépôts de Magro (la société “grossiste” des produits Tiko, appartenant à Marc Ravalomanana), les pilleurs s’emparent d’abord des sacs de riz et autres denrées alimentaires à leur portée. Les “goni” de riz du Groupe Tiko emportés à dos d’homme ou sur la tête sont bradés à 20 000 Ar (contre 60 000 Ar normalement) sur le trottoir, à quelques mètres du dépôt. Les magasins Tiko ne sont pas les seules cibles.

boutiques ont été dévalisés. Magro a été incendié mais pas Tiko qui visiblement était mieux protégé. Les militaires n’ont pas tiré”.

EXPÉDITIONS ORGANISÉES
Les actes de violence ont aussi touché le Nord Est de l’île : à Andapa le siège de Tiko a été dévalisé et à Sambava, c’est la station MBS du Président qui a été prise pour cible et brûlée. À Vohémar, on signale le pillage d’une vingtaine conteneurs de vanille et de sucre. Le nombre de pertes humaines lors de ces deux journées sanglantes s’élève au moins à… 64 morts en 2 jours de conflit. D’où viennent ces pilleurs “super” organisés ? Les expéditions semblent avoir été coordonnées. Ça a démarré pratiquement au même moment, en milieu de journée pour la plupart. Les méthodes utilisées dans au moins 10 villes sont pratiquement les mêmes : un noyau dur de 200 à 300 personnes qui ameutent la foule ; pillage puis incendie. À qui profite le crime ?
Pana Reeve
Un prisonnier tué lors d’une mutinerie à Tana Un prisonnier a été tué et dix autres blessés hier après-midi lors d’une mutinerie dans une prison d’Antananarivo réprimée par les forces de l’ordre. “On compte dix blessés et un mort du côté des prisonniers et trois blessés du côté des agents”, a le chef du service de la sécurité des prisons à Madagascar, Germain Miambiray.


allAfrica.com 28/01/2009
Madagascar: Répétition générale de l'histoire sur la Grande Ile - Kader Traoré
Les Malgaches éprouvent du mal à se séparer de leur histoire, du moins en ce qui concerne la gestion du pouvoir : une vague de contestataires s'est encore dressée contre le régime en place, dirigé par le président Marc Ravalomanana.
Le principal instigateur de ce mouvement de révolte n'est autre que le maire de la capitale malgache, Andry Rajoelina, qui désapprouve vertement la politique de son président, la jugeant dictatoriale. Ses critiques, renouvelées une fois de plus pas plus tard qu'hier lundi 26 janvier 2009, ont suffi à faire monter la tension.
Et l'appel à la « grève générale » lancé par le bourgmestre a fait descendre dans la rue ses milliers de partisans, qui ont érigé çà et là des barrages et saccagé des édifices publics. Est-ce la chute de Ravalomanana qui se profile à l'horizon ?
Ce scénario est, mutatis mutandis, à celui qui avait porté Ralomanana au pouvoir sauf qu'en son temps, l'insurrection populaire, dirigée par l'actuel président, était consécutive au trucage des résultats de l'élection présidentielle du 16 décembre 2001.
Aidé par ses partisans et la communauté internationale notamment les Etats-Unis, Marc Ravalomanana, alors maire de Tana, s'autoproclamait déjà le 22 février 2002 président. Sept ans après sa prise du pouvoir, voilà que c'est à son tour d'être conspué par le maire de sa capitale.
Et le jeune édile de Tananarive, qui est conscient de sa popularité, tient à se faire entendre, surtout qu'entre lui et l'homme fort du régime malgache, le courant ne passe plus depuis que le premier cité a pris les commandes de la capitale en 2007.
Il ne pouvait pas en être autrement, dès lors que Ravalomanana a mis sous scellé la radio privée de son détracteur de maire. C'est à se demander si sur cette terre la mairie n'est pas l'antichambre de la présidence.
Dès son arrivée à l'hôtel de ville, « TGV » (surnom donné au maire, pour son dynamisme) s'est positionné comme un épouvantail contre le gouvernement Ravalomanana. Il n'a pas cessé de mettre le mal du régime, qu'il considère comme une menace à la démocratie. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il a demandé publiquement sa démission, affirmant même être prêt à prendre sa relève.
Ce qu'Andry Rajoelina ne doit pas ignorer, et c'est sûr qu'il le sait, c'est qu'il y a un cadre légal pour la conquête du pouvoir. Il vaut mieux ne pas jouer aux apprentis-pyromanes sur une telle île, car, quand les choses vont mal tourner pour lui, il n'y a pas de porte de sortie.
Mais si le peuple suit Rajoelina dans sa dénonciation contre Marc Ravalomanana, c'est que ce dernier n'est pas exempt de reproche. Il faut dire que le président de la Grande Ile n'arrive pas à se défaire de son passé d'homme d'affaires.
Multimilliardaire devant l'Eternel et possédant de grandes firmes sur l'île, il avait pourtant suscité beaucoup d'espoir à son accession au pouvoir en 2002. Mais depuis, il est accusé à tort ou à raison de brader le patrimoine de Madagascar. Ensuite, la notification de la Banque mondiale concernant un avion présidentiel acheté trop cher n'est pas pour arranger les choses.
Mais tout cela ne justifie pas une insurrection populaire, comme on le constate actuellement, à l'occasion de laquelle déjà lors des premiers affrontements entre les sympathisants des deux camps, on dénombre un mort. Madagascar n'a véritablement pas besoin de ça.
Après le départ de Didier Ratsiraka du pouvoir, beaucoup d'espoir avait été placé en son successeur, qui devrait redonner la stabilité politique et économique au pays. Malheureusement, les vieux démons font leur retour au grand dam de la légalité constitutionnelle.


moov.mg 28/01/2009
Jirama: Pas de poison dans l’eau courante et pas de coupure de la fourniture en eau - Vola Andriamanana
« L’eau fournie par la Jirama n’est pas empoisonnée. Elle est parfaitement potable », rassure Clémence Ranjalahy, responsable de la communication de la Jirama.
Elle met ainsi fin aux rumeurs les plus folles selon lesquelles il y a un réel danger à boire l’eau du robinet. Ces ouï-dire circulaient dans la capitale depuis la soirée du « Lundi noir », à travers notamment les appels et les messages téléphoniques échangés entre amis ou entre familles. 
Analyses 
«Pour bien rassurer l’opinion publique, nous venons de procéder à des analyses spéciales et supplémentaires de l’eau. Tout est aux normes. D’ailleurs, avant la distribution de l’eau auprès des consommateurs, nous effectuions déjà systématiquement diverses analyses journalières dans notre usine de traitement qui dispose d’un laboratoire d’analyse interne », souligne Clémence Ranjalahy. « En outre, pour calmer les esprits, la sécurité autour du lac de Mandroseza vient également d’être renforcée », précise-t-elle. Par ailleurs, Clémence Ranjalahy lève toute inquiétude en déclarant que « la fourniture d’eau n’est pas interrompue ni coupée. La distribution se poursuit normalement ». 
Longues files 
Effectivement, la fréquence de l’approvisionnement en eau de la Jirama n’a pas changée. Elle suit son cours ‘’normal’’. « Nous continuons de subir les sempiternels déficits journaliers en eau aux heures de grande affluence. La situation s’est même aggravée puisque forcés à rester chez eux, les gens en profitent pour faire de grandes lessives. Aussi, le nombre d’utilisateurs d’eau augmente-t-il et le réseau est forcément saturé. De longues files se forment autour des bornes-fontaines publiques et les bassins communs sont aussi débordés », se lamente une mère de famille habitant à Ambatokaranana, du côté d’Ambohimirary. 
Rumeurs récurrentes 
En fait, une centaine de quartiers de la capitale, c’est dire presque Tana-ville, souffrent de ce déficit en eau. Aussi, même avec ces folles rumeurs sur un empoisonnement dans l’eau, d’ailleurs récurrentes à chaque situation politique plutôt explosive dans la capitale ou le pays, la population tananarivienne n’a pas le choix. Les uns continuent de se servir de l’eau du robinet, les autres subissant de leur côté, la corvée de l’eau. 


allafrica.com 28/01/2009
Madagascar: Abattoir assailli puis brûlé - L'Express de Madagascar - Seth Andriamarohasina
Une colonne de fumée épaisse s'élevait de l'enceinte de l'abattoir, sur la route digue, hier après-midi. Le feu a dévoré un bâtiment dans lequel étaient entreposés des matériaux de construction. L'embrasement a éclaté vers 14heures, selon les informations recueillies sur place.
Des jeunes gens ont mis le feu dans l'enceinte de l'abattoir après avoir dressé un barrage enflammé sur la route digue. Ils se sont servis des planches qui faisaient office de clôture au terrain remblayé pour mettre le feu à l'entrepôt.
Deux engins des travaux publics garés sur place n'ont pas été épargnés. «Des hommes ont rempli de bois à l'intérieur avant de mettre le feu», rapporte un agent de sécurité d'une société sise à côté.
Dès que l'incendie s'est déclaré, des individus malintentionnés en ont profité pour piller les locaux. Des centaines de personnes ont surgi de partout pour dévaliser les locaux. Elles ont emporté divers matériaux de construction dont des sacs de ciment, des tuyaux et des ferailles. Les pompiers et les forces de l'ordre ne sont pas intervenus, du coup les vandales ont réussi à vider complètement le bâtiment.


misna.org 27/01/2009
ANTANANARIVO : TENSIONS EN VILLE, DES MANIFESTATIONS DÉGÉNÈRENT EN HEURTS 
"Il y a tout juste une heure, quelque 20.000 partisans du maire de la capitale se sont heurtés aux militaires chargés d’assurer la sécurité de l’émetteur du président Marc Ravalomanana, le Madagascar Broadcasting System (Mbs). Les gardes auraient tiré sur la foule et, si nous attendons encore le bilan définitif, il semblerait qu’il y ait au moins un mort et un blessé grave”. C’est ce que déclare à la MISNA la rédaction de la Radio Don Bosco, contactée à Antananarivo, où elle est actuellement un des rares émetteurs à diffuser des informations sur les faits qui secouent depuis hier la capitale malgache, dans un contexte qualifié de “black out de l’information". Jusqu’ici, seuls des dégâts matériels s’étaient vérifiés à l’encontre de la Radio nationale malgache (Rnm), dont les bureaux ont été saccagés et incendiés quelques heures plus tôt, après que le maire de la capitale Andry Rajoelina – un des principaux opposants au président - ait appelé ses partisans à marcher en direction du Palais de Justice pour revendiquer la libération de trois étudiants arrêtés durant les désordres engagés hier après-midi, lorsque les partisans du président d’une part et ceux du maire de l’autre sont descendus dans les rues, dans un climat de tension qui a duré jusqu’à 22 heures, alors que le président regagnait le pays, écourtant un voyage en Afrique du Sud. En réalité, la tension entre les deux camps est en acte depuis quelques semaines, après que la télévision Viva du maire ait été fermée en décembre, que ce dernier ait revendiqué la semaine dernière la démission de deux membres du gouvernement pour des transactions économiques peu claires puis, ne recevant aucune réponse officielle, celle de tout l’exécutif. "Des rumeurs de coup d’état circulent déjà dans la capitale. En l’absence de déclarations officielles ce matin, la situation est vraiment incertaine : nous attendons de nouveaux faits et communiqués pour comprendre ce qui se passe vraiment. Rajoelina s’est déjà dit prêt lors de son meeting, tenu sur la Place du 13 mai, à assurer la transition. Ce matin sa radio a été fermée”, conclut la source de presse locale.
Missionary International Service News Agency


lesoleil.sn 27/01/2009
ÉMEUTES A MADAGASCAR : Antananarivo s’embrase - AFP
Un manifestant a été tué hier à Antananarivo en marge d’un rassemblement de dizaines de milliers de personnes à l’appel du maire Andry Rajoelina, devenu le principal opposant du président malgache et dont la nouvelle démonstration de force a tourné à l’émeute.
ANTANANARIVO - Des manifestants s’étaient rassemblés hier dans la matinée sur la place du 13 mai, haut lieu de la contestation malgache, à l’appel de M. Rajoelina qui dénonce depuis vendredi "une dictature" à Madagascar et avait lancé un mot d’ordre de grève générale. La situation demeurait volatile hier soir à Antananarivo. L’essentiel des manifestants avait toutefois déserté les rues de la capitale. "De notre côté, nous avons une victime par balles au niveau de la tête (qui est survenue) pendant l’assaut du siège de la télévision privée MBS", de Marc Ravalomanana, a déclaré le premier adjoint au maire, Andriamahazo Nirhy-Lanto, précisant que la victime était "un jeune homme".
Deux centrales d’achat situées à Antananarivo appartenant au groupe agro-alimentaire Tiko de Ravalomanana, ainsi que les locaux de sa télévision privée MBS, ont été pillés et saccagés, selon des sources concordantes. Des supermarchés avoisinants ont été pillés. Les manifestants s’en étaient d’abord pris aux locaux de la radio nationale malgache (RNM), au centre d’Antananarivo, qu’ils ont saccagés et partiellement incendiés hier matin. De même, une centaine d’émeutiers avait pillé dans la matinée, la maison d’un conseiller politique du président tandis que des partisans du maire érigeaient des barrages routiers en divers points de la ville.
La France, dont Madagascar est une ancienne colonie, a exhorté hier au respect de "l’ordre constitutionnel" et des principes démocratiques. "Nous considérons que seul un 

Rassemblement des partisans d'Andry Rajoelina à Antananarivo

 le 24 janvier 2009 © AFP (Jeune Afrique.com )

dialogue politique entre les parties permettra une solution pacifique à cette crise", a déclaré le porte-parole adjoint du ministère français des Affaires étrangères, Frédéric Desagneaux.

L’adjoint au maire a souhaité "une négociation entre les deux parties mardi (aujourd’hui)". "On a pu montrer le rapport de force", a-t-il ajouté. Lundi, Rajoelina, surnommé "TGV" pour son caractère fonceur, a renouvelé ses virulentes critiques contre Ravalomanana malgré les mises en garde du régime et appelé à une nouvelle manifestation pour ce matin. "Le pouvoir appartient au peuple, il peut se l’accaparer. A chaque heure qui passe, le pouvoir prouve la dictature", a lancé le maire de 34 ans, juché sur un camion face à la foule. Jeune entrepreneur, il entretient des rapports tendus avec le régime depuis son élection en indépendant à la mairie en décembre 2007. Le bras de fer s’est fortement envenimé depuis la fermeture par le gouvernement le 13 décembre 2008, de sa télévision privée Viva, qui avait diffusé une interview de l’ex-président Didier Ratsiraka. Président de Madagascar pendant 25 ans, Ratsiraka est exilé en France depuis 2002, après une grave et sanglante crise politique qui avait vu l’accession au pouvoir de Ravalomanana, réélu en décembre 2006.
La radio Viva, appartenant également au maire, a cessé d’émettre lundi


Clicanoo.com 27/01/2009
Andry Rajoelina « prêt » pour un régime de transition
L’histoire va-t-elle se répéter à Madagascar ? Andry Rajoelina poussera-t-il dehors Marc Ravalomanana de la même façon que celui-ci en 2002, lorsque l’actuel président réunissait ses partisans en 2002 sur la place du 13-Mai, lieu symbolique de la contestation dans la capitale malgache marquée par le renversement de plusieurs régimes ? A cette question, le maire d’Antananarivo, devenu depuis quelques semaines l’opposant numéro 1 au chef d’Etat, a apporté sa réponse samedi en rassemblant plus de 20 000 personnes avant d’appeler « tout le peuple tananarivien » à la grève générale jusqu’à ce que le « gouvernement parte ». « S’il y a une revendication pour une transition, Andry est prêt … je suis prêt à en assumer les responsabilités si la population le demande ». Selon L’Express, le maire a répété ses propos deux fois « sous les applaudissements très nourris de ses partisans ». « Je ne resterai pas longtemps au pouvoir. Je ne suis pas avide de pouvoir. Il faut concevoir la loi fondamentale qui respecte le droit humain », a bien précisé Andry Rajoelina qui affirme être le « porte-parole du peuple ». Dans son discours, Andry Rajoelina a même annoncé les premières mesures qu’il prendrait : vente de l’avion présidentiel pour acheter des vivres, importation d’huile de table à moins de 2 000 ariary le litre. « Le gouvernement foule aux pieds la Constitution. Il reste sourd aux revendications de la population qui ne mange plus assez, qui est déjà à genoux ». Selon L’Express, les forces de l’ordre sont restées « discrètes ». Comme le 17 janvier dernier. Après cette manifestation, plusieurs dizaines de ses partisans se sont rassemblés dimanche, aux abords de sa résidence d’Andry Rajoelina, de sa télé et de sa radio privée Viva. 

Antananarivo à feu et à sang
Des fumées noires ont plané dans le ciel de la capitale de Madagascar hier. Des partisans du maire d’Antananarivo Andry Rajoelina, en colère contre le régime de Marc Ravalomanana, ont incendié les magasins et les stations de télé de ce dernier, ainsi que les bâtiments de la radio et de la télévision nationales.
Bilan de cette journée tragique : un partisan d’Andry Rajoelina tué par balle et 11 morts au cours du pillage du magasin Magro à Tanjombato, suite à des bousculades selon un confrère de L’Express de Madagascar. Comme d’autres bâtiments du groupe Tiko, appartenant à Marc Ravalomanana à Antanimena, au bord de la route digue et à Ankorondrano, ce magasin de Tanjombato a été incendié par les partisans du jeune maire de Tana, Andry Rajoelina, après un rassemblement organisé par ce dernier en milieu de journée.
UNE BALLE EN PLEIN FRONT
La vague de violence a touché d’autres magasins à Ankorondrano, situés à proximité d’une autre grande surface Magro. C’est le cas de Court’s et de Jumbo Score qui ont été pillés. De même que le magasin de matériels informatiques Citic à Andravoahangy. En milieu de journée, une partie des bâtiments flambant neufs de la TVM (Télévision malagasy) et de la totalité de ceux de la RNM (Radio nationale) à Anosy ainsi que le siège de la station MBS (Malagasy Broadcast System) de Ravalomanana à Anosipatrana ont également été saccagés avant d’être incendiés. C’est à cet endroit qu’un manifestant, touché par une balle en plein front, a été tué lors des assauts de la station MBS défendue par des militaires armés. Mis à part ce coup de feu mortel, les forces de l’ordre ne sont pas intervenues. Ce qui peut conduire à se demander si l’armée est encore derrière Marc Ravalomanana. Pourquoi les partisans de Andry Rajoelina ont particulièrement ciblé ces médias ? Un peu comme en 1991 au Chaudron, l’étincelle provient d’une histoire de fermeture d’une station de télévision.

Symbole du pouvoir et de l’emprise sur les médias, la radio nationale a été incendiée.

Contrairement aux autres chaînes, la télé Viva appartenant au jeune maire d’Antananarivo a diffusé non pas un extrait mais l’intégralité de l’interview de 45 mn de l’ancien président Didier Ratsiraka. Les propos de l’Amiral rouge sont jugés « susceptibles de troubler l’ordre et la sécurité publique » par le gouvernement de Ravalomanana qui décide alors de fermer la chaîne Viva, et pas les autres, le 13 décembre dernier. 

Depuis, Andry Rajoelina n’hésite plus à qualifier de « dictature » le régime de Ravalomanana. En plus du manque de liberté d’expression, condamné par Reporters sans frontières, la « folie des grandeurs » en série comme l’achat de l’avion présidentiel Madagascar Force One, les terrains mis à disposition de l’entreprise coréenne Daewoo, et les emprisonnements de personnalités politiques - et d’universitaires, il y a quatre jours - ou encore l’ambition mal placée d’accueillir le sommet de l’Union africaine à Antananarivo. Suite à l’appel à la grève générale, des barrages sont érigés, hier, dans certains quartiers de la capitale. On raconte aussi que vers 2 h 50 du matin, des « mercenaires sud-africains que Ravalomanana aurait ramené d’Afrique du Sud » (le conditionnel est de rigueur) essayent de démanteler l’émetteur de Viva dans les hauts de la capitale. 
GUERRE DES ANTENNES
En réponse, les partisans d’Andry Rajoelina s’en seraient alors pris aux antennes de la TVM et de la MBS. C’est cette guerre des antennes qui a dégénéré tout au long de la journée. Quand bien même, un calme relatif est revenu dans la nuit, d’autant que le projet de veillée funèbre en l’honneur de la victime des balles chez MBS a été abandonné. Dans la soirée, le premier ministre Charles Rabemananjara a annoncé à la télé (il y a huit autres chaînes privées dans la capitale, en plus de MBS, TVM et Viva) qu’une rencontre est prévue entre Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana. De son côté, le premier adjoint au maire a indiqué qu’aurait lieu « une négociation entre les deux parties demain (mardi) ». « On a pu montrer le rapport de force », a-t-il ajouté. Andry Rajoelina a appelé à une nouvelle manifestation pour ce matin. « Le pouvoir appartient au peuple, il peut se l’accaparer. A chaque heure qui passe, le pouvoir prouve la dictature », a lancé le maire
Pana Reeve & Jérôme Talpin Photos Danielle A. et L’Express de Madagascar

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