MadaVôvô 2009   -  Page 1 / 2

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Les Titres de MadaVôvô du 30 janvier 2009  

BigNews: Emeute à Mada: Les Echos de nos correspondants  ( ... )

L'Edito: « La langue, outil de communication ou objet culturel ? »    ( ...  )

1. Le Président prêt à rencontrer le Maire après avoir vu le FFKM  (sobika)  ( ...   )

2. Madagascar : la vie s’est arrêtée dans la capitale (Tv5)  ( ...   )

3. Pédophilie à Madagascar: plainte déposée malgré la prescription (arcinfo)  ( ...   )

4. Crise à Madagascar: l'embarras bleu-blanc-rouge (libération)  ( ...   )

5. Crise à Madagascar: nouvel entretien de Kouchner avec les parties (france-info)  ( ...   )

6. Roland Ratsiraka : « Je n’ai rien à voir avec les casses » (midi)  ( ...   )

7.  Madagascar • Le maire d'Antananarivo en fait trop  (courrierinternational)  ( ...   )

8. Mandat d'arrêt contre Roland Ratsiraka et Dolin Rasolosoa (madainfo)  ( ...   )

*. No Comment.... No Comment... 

9. Quand Madagascar brûle… (lemonde)  ( ...   )

10. Océan Indien Le ton commence à baisser, dialogue en vue (clicanoo)  ( ...   )

11. Madagascar : Écoles, bureaux et magasins fermés (allafrica)  ( ...   )

12. Après les émeutes à Madagascar, les appels au dialogue se multiplient  (lemonde)  ( ...   )

13. Madagascar : Dialogue de sourds ( RFI)   ( ...   )

14. Sept ans de régime Ravalomanana (madainfo)   ( ...   )

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30/01/2009

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ariary

EURO(cmp) 2.488.38 Ar 
USD 1.931.93 Ar 
GBP 2.626.08 Ar 
CHF 1.657.67 Ar 
JPY 21.87 Ar 
ZAR 187.02 Ar 
HKD 249.06 Ar 
Date Eur/Ar Date Eur/Ar
27/11 2350 31/12 2629
13/09/08 min:2290 28/05/06 max:2771

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

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Big News... Emeute à Mada: Les Echos de nos correspondants  ( ... )

MUTUELLE DE MADAGASCAR

"Ny ENTA-JARAI-MORA-JAKA"

"les charges supportées par plusieurs pèsent moins lourd"

+ d'info Cliquez ici  >>

      Miarahaba anareo tompoko 
      Misy zaza Malagasy kambana (siamois) ,IMAHALATSA sy IMAHAGAGA teraka tamin’ny 16 jona 2008. Ho sarahina (didiana )ao amin’ny hopitaly Necker eto Frantsa. Tonga rahampitso alahady 25 janvier izy mirahalahy kely sy ny reniny. Ny fikambanan’ny dokotera Malagasy eto Frantsa “Trimobe” no efa mikarakara ny lafiny ara-pitsaboana,izay efa milamina tsara 
      Mety hijanona roa na efa-bolana eto Frantsa izy telo mianaka. Mila ny fifanampiana avy amintsika rehetra : fanateran-tsakafo ho an’dreniny any @ hopitaly, akanjo mafàna ho azy telo mianaka, sns ….. Efa misy ny fandrindràna ny fanampiana .
      Tsy misalasala izahay mpiandraikitry ny Mutuelle de Madagascar mampita amintsika mpiray tanindrazana , indrindra ny eto amin’ny faritry ny Ile de France ity fangatahana fifanampiana sy fanomezan-tànana amin’izy telo mianaka kely ity . 
      Aza misalasala manome izay foinao sy mameno ny calendrier d’aide et de solidarité aux siamois fa ny erikerika maha-tondra –drano ary entan-jarai-mora- zaka
      Ny sarin’izy miralahahy kely sy ny andinindininy rehetra dia ho hitanao ao amin’ny tranokalan’ny fikambanana trimobe     http://www.trimobe.org 
     Misaotra indrindra tompoko
          
Dera Ramandraivonona  - Filohan’ny Mutuelle de Madagascar - 06 09 04 40 67


« La langue, outil de communication ou objet culturel ?    »

    ... La Bonne et Heureuse année !!!...  on peut se la souhaiter jusqu'au 31 janvier de chaque années  . 

     Il existe toute une série de moyens de se faire comprendre sans avoir recours à la parole : le gestuel, le mime, les expressions de visage, les attitudes et postures, etc... Mais il nous faudrait reconnaître que la communication ne peut pas se passer de la dimension linguistique. Et la maîtrise de plus  

en plus grande de la langue, permet aux jeunes d'explorer plus loin dans la connaissance de l'autre et dans l'interculturel.

     J’étais toujours très liée à la langue française depuis mon enfance. Je lisais beaucoup et je commençais à écrire des vers libres, des nouvelles. Il était donc presque normal de choisir la voie littéraire après le baccalauréat, et j’ai continué mes études en lettres françaises.

    Après mes études, j’ai travaillé dans une organisation dont la présence d’assistants techniques français étaient très marqués, et la langue française devenait sans être officialisée la langue de travail.
Un jour, un des ces assistants techniques m’avait dit : « tu parles si bien notre langue qu’on a l’impression dès fois, surtout au téléphone, que tu es vraiment une vraie française ! » et il continue : « moi, j’ai grandi dans un pays africain francophone, mais vous les malgaches, quand vous maîtrisez notre langue, c’est vraiment très bien.

    Seulement, dès fois, tu utilises des vocabulaires qui ne me sont pas du tout familier, et maintenant je comprends que l’évolution politique de votre pays a moulé votre langage. Par exemple, tu parles souvent de « camarades », de « propagande », et chez nous, nous dirions plutôt « amis » ou « copains » et surtout « campagne électorale » !
     Et nous avons continué à énumérer les mots utilisés par les malgaches, forgés par les différents régimes politiques qui s’ensuivaient dans notre pays : « casse croûte »-« encas », « maquerelle », ……

  Et aujourd’hui, quand j’écoute mes deux filles (qui utilisent 98% la langue française à l’école et à l’église) se parlaient entre elles ou avec leurs « camarades », je n’arrive pas à capter 1/3 de ce qu’elles disent ou 

 plutôt les vocabulaires utilisés, car aujourd’hui la technologie permet aux jeunes d’être au courant à temps de tas de choses et être en contact en permanence avec la langue française et au monde externe. 

     Et quand je parle en malgache, je me retrouve entre le « malgache » utilisé par celui qui a quitté le pays il y a 20 ans qui dit « Omeo sira azafady » et le « malgache » utilisé par les jeunes du quartier qui utilisent « afaka mahazo sira ve ? » et le serveur qui va répondre « afaka ! » au lieu de « eny tompoko ! ».

    Yo, yo man ! La langue évolue avec des défauts et des charmes, qui vont choquer les uns mais plaire aux autres.
Mais l’essentiel, c’est la COMMUNICATION :   il y en a un qui parle et qui envoie des messages, et il y en a un qui écoute et qui réagit et ainsi de suite, en une phrase : VIVE cet
 outil merveilleux qu’est la 

  langue qui nous permet de partager nos idées, nos émotions, nos problèmes et nos visions, et également nos prières.... Lire la suite Cliquez-ici

Emma Razafintseheno -  Régions Ihorombe et Anosy 

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Emma  a  répondu à notre appel  pour publier des Edito maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    


Sobika.com  30/01/2009

Palais d'Etat de Iavoloha: Le Président prêt à rencontrer le Maire après avoir vu le FFKM 

Le Président de la République de Madagascar vient de rencontrer les chefs d’Eglise à leur demande. Ils lui ont demandé de rencontrer le maire pour dialoguer et trouver ensemble des solutions à la situation. Le Président de la République a accepté de rencontrer le maire. Le FFKM a appelé le maire pour le rencontrer également. Le FFKM attend la réponse du maire, et demande à ce que le dialogue se passe le plus tôt possible. 

Iavoloha The President of the Republic of Madagascar has met with the heads of churches, following their request. They have asked him to meet the mayor so that they can find a solution together to the problems. The President has accepted to meet the mayor. The FFKM has called the mayor to ask him for a meeting, they are waiting for his response. The FFKM has asked for the dialogue to take place as soon as possible 

encadré:

Tuléar Mr Etono Florent, Président du Conseil régional de la Région Sud-Ouest condamne le pillage et le saccage des biens d’autrui et présente ses condoléances aux familles des victimes du pillage. 

Prix de PPN en augmentation : le litre d'huile est monté à 8.000Ar, le riz entre 1.500 et 1800 le kg le sucre est à 1.800 ar le kg


TV5monde 30/01/2009

Madagascar : la vie s’est arrêtée dans la capitale

Andry Rajoelina d'accord pour une rencontre avec Ravalomanana. Par contre un accord pour diriger un futur gouvernement de transition et propose une "transition démocratique" pour organiser des élections dans les 2 ans. 


arcinfo.ch 30/01/2009
Pédophilie à Madagascar: plainte déposée malgré la prescription

Une femme a porté plainte auprès de la police cantonale neuchâteloise contre un Suisse condamné en 2006 pour pédophilie à Madagascar. Elle dit avoir subi des attouchements quand elle était enfant. 

Une femme a porté plainte auprès de la police cantonale neuchâteloise contre un Suisse condamné en 2006 pour pédophilie à Madagascar. Elle dit avoir subi des attouchements quand elle était enfant. 
«Une plainte a été déposée et enregistrée même si il y a prescription», a indiqué aujourd'hui le chef de la police de sûreté neuchâteloise Olivier Guéniat à l'ATS. Il confirmait une information parue la veille au Téléjournal de la TSR. 
Le procès-verbal a été transmis au juge d'instruction Nicolas Aubert et le rapport de police devrait suivre d'ici vendredi. Le ministère public devra alors décider des suites à donner à l'affaire, a pércisé Olivier Guéniat. 
Les faits dénoncés par la plaignante étant prescrits, le dossier pourrait être classé. S'il existe des soupçons que d'autres abus non prescrits ont été commis, le ministère public peut décider d'ouvrir une enquête préliminaire, selon M. Guéniat. 
Si c'est le cas, l'enquête risque d'être compliquée par le fait qu'une autre instruction est en cours dans le même dossier au ministère public bâlois, a rappelé le criminologue neuchâtelois. 
Le pédophile présumé avait été condamné en 2006 à Madagascar pour détournement de mineurs et s'en était sorti avec une peine de cinq mois de prison et une amende de 1300 francs avec sursis. 

ROLAND VILELLA Membre d'une ONG française, il a guidé une équipe de Tf1 à Madagascar, dans l'archipel où le Neuchâtelois aurait abusé de plusieurs enfants. (Archives-Virginie Giroud)

Comme les faits s'étaient déroulés à bord d'un bateau immatriculé en Suisse, le dossier a été transmis au canton de Bâle Ville, responsable des affaires impliquant des bateaux battant pavillon helvétique. /ats


liberation.fr 29/01/2009   Les Echos de nos correspondants  ( ... )

Crise à Madagascar: l'embarras bleu-blanc-rouge - THOMAS HOFNUNG
La France reste prudente mais pas inactive face aux événements sur l'île, soucieuse de ne pas reproduire ses maladresses de 2002, quand le Quai d'Orsay avait tardé à reconnaître la victoire du président Ravalomanana.
Profil bas de rigueur. Accusé dans un passé récent de s’ingérer à mauvais escient dans les affaires intérieures de Madagascar, la France se montre très prudente dans la gestion de la crise politique qui secoue actuellement son ancienne colonie, indépendante depuis 1960. Prudente, mais pas inactive.
Ce mercredi, le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, s’est ainsi entretenu avec le président malgache, Marc Ravalomanana, et son rival, le maire d’Antananarivo, Andry Rajoelina, pour «trouver une issue pacifique et durable à la crise». L’ancienne puissance coloniale se dit attachée au respect de «l’ordre constitutionnel» et affirme vouloir rester «strictement impartiale».
Pas si simple, note-t-on à Paris. Car quand le Quai d’Orsay se tait, l’opposition malgache se croit soutenue par la France. Et quand l’ancienne puissance coloniale affirme son attachement à l’ordre constitutionnel, le président Ravalomanana assure qu’elle va l’aider à arrêter les fauteurs de troubles…
Un hôte encombrant: l'ancien président Ratsiraka
Le souvenir de la crise des années 2001 et 2002 est dans tous les esprits. Durant plus de six mois, Paris avait renâclé avant de prendre acte de la victoire de Marc Ravalomanana sur le président sortant Didier Ratsiraka, un proche de Jacques Chirac, alors au pouvoir à l’Elysée. Il avait fallu l’arrivée de Dominique de Villepin au Quai d’Orsay pour que la diplomatie française change - tardivement - de cap.
Dans la crise actuelle, Paris doit compter avec un hôte encombrant. Didier Ratsiraka, en exil dans la capitale française et qui refait parler de lui ces temps-ci. En décembre dernier, le conflit larvé entre le chef de l’Etat malgache et son principal adversaire, le jeune maire d’Antananarivo, Andry Rajoelina, a éclaté au grand jour à la suite de la diffusion sur sa chaîne de télévision «Viva» d’un entretien avec Ratsiraka, très critique contre son successeur. Peu après, le pouvoir ordonnait la fermeture de la chaîne.
Autre source de contentieux: la présence dans l’entourage du maire de la capitale malgache du neveu de l’ancien président, Roland Ratsiraka. Mercredi, le président Ravalomanana a affirmé qu’un mandat d’arrêt avait été lancé contre lui, sans donner plus de précision.
L'ambassadeur français et le mauvais œil
La crise de 2002 a laissé des cicatrices entre Paris et Madagascar. Maîtrisant mal le français, pro-américain par inclination personnelle, le tombeur de Ratsiraka a écarté les entreprises hexagonales de nombreux marchés sur la Grande Ile depuis son accession au pouvoir.
Plus anecdotique, mais pas moins révélateur: l’été dernier, le président malgache avait brutalement congédié l’ambassadeur de France, Gildas Le Lidec. Apparemment, «Ravalo» aurait eu peur qu’il lui jette le mauvais œil: Le Lidec était en poste à Kinshasa quand Laurent-Désiré Kabila a été assassiné, et à Abidjan lors des dramatiques événements de novembre 2004, qui ont précipité le départ de plusieurs milliers de Français de Côte d’Ivoire… Le Lidec n’a pas été remplacé depuis et Paris est actuellement représenté par une chargée d’affaires à «Tana».
Quelque 25.000 Français vivent à Madagascar, dont la moitié a la double nationalité. L’île compte aussi 2.500 ressortissants de l’Union européenne. Le porte-parole du Quai d’Orsay a affirmé mercredi qu’aucun navire militaire français n’avait été envoyé au large de la Grande Ile, démentant une rumeur colportée à Madagascar.


france-info.fr 29/01/2009
Crise à Madagascar: nouvel entretien de Kouchner avec les parties - AFP
PARIS,- Le chef de la diplomatie, Bernard Kouchner, s’est entretenu mercredi à nouveau avec le président malgache, Marc Ravalomanana, et le maire d’Antananarivo, Andry Rajoelina, pour "trouver une issue pacifique et durable à la crise" à Madagascar, selon un communiqué.
"Le ministre a appelé tous ses interlocuteurs au dialogue, à la retenue et à l’unité nationale afin de trouver une issue pacifique et durable à la crise que vit actuellement Madagascar", précise le communiqué du ministère des Affaires étrangères. Bernard Kouchner avait déjà appelé mardi au dialogue les deux parties. Mercredi, "il a souligné que la France était attachée à ses liens d’amitié avec Madagascar et au respect de la légalité, et entendait rester strictement impartiale" dans le conflit, ajoute le communiqué. Ancienne colonie française, Madagascar, indépendante depuis les années 60, reste sous influence française dans de nombreux domaines. Outre le président et le maire, Bernard Kouchner s’est aussi entretenu avec Roland Ratsiraka, ex-président en exil. Lors de ses conversations, "il a souligné l’importance d’assurer la protection et la sécurité des populations malgaches et étrangères", selon le communiqué. Quelque 25.000 Français vivent à Madagascar, dont la moitié a la double nationalité. L’île compte aussi 2.500 ressortissants de l’Union européenne. Mardi, le ministère des Affaires étrangères avait répondu rester "très vigilant", en réponse à une question sur une éventuelle évacuation des ressortissants étrangers. Les troubles qui secouent Madagascar, issus d’une forte tension entre MM. Rajoelina et Ravalomanana, ont fait au moins 34 morts depuis le début de la semaine.


Midi Mada 29/01/2009
Roland Ratsiraka : « Je n’ai rien à voir avec les casses » - Davis R
L’ancien maire de Tamatave, Roland Ratsiraka, a déclaré qu’il n’a rien à voir avec les casses et les troubles qui commencent à gagner du terrain en ce moment. « Il est vrai que j’ai fait des déplacements dans les provinces ces derniers temps, mais je n’ai fait que rencontrer les leaders de l’opposition dans les Régions », a-t-il expliqué. Avant d’ajouter que « le président de la République essaye de chercher un responsable afin d’améliorer son image devant la population ». « Il veut tout simplement m’arrêter car il sait que je n’aime pas sa manière de gérer les affaires politiques, économiques et sociales du pays », a fait savoir le président national de l’association Toamasina Tonga Saina. A noter que ce neveu de l’Amiral rouge fait l’objet d’un mandat d’arrêt depuis hier. D’après le Président Ravalomanana, il est le premier commanditaire de ces actes de banditismes, avec le DirCab de la Commune urbaine d’Antananarivo, le Gal Dolin Rasolosoa. 


courrierinternational.com 29/01/2009
MADAGASCAR • Le maire d'Antananarivo en fait trop - Justin Daboné - L'Observateur Paalga 
Vu du continent africain, la crise politique sur la Grande Ile a un air de déjà-vu. Un journal burkinabé s'interroge sur la stratégie d'Andry Rajoelina, qui se dit prêt à renverser le régime en mobilisant la rue. Une option peu recommandable. 

Un maire qui dénonce une "dictature" dans son pays et qui appelle à une grève générale, ce n'est rien d'autre que de la désobéissance civile. C'est à Madagascar que cela se passe, et, comme il fallait s ‘y attendre, la journée a été chaude, lundi 26 janvier, à Antananarivo, la capitale, où les partisans du jeune maire Andry Rajoelina se sont tristement illustrés en commettant de nombreux pillages un peu partout dans la ville. C'est ce genre de situation qu'aime la lie du peuple. Conséquence de cette descente dans la rue : des dizaines de personnes auraient trouvé la mort. Mais s'il y a des gens qui doivent une fière chandelle à Rajoelina, ce sont les détenus de la prison nationale d'Antanimora, qui se sont tous évadés dans la soirée. 
Le 27 janvier, Rajoelina a évoqué, dans un entretien télévisé, la souffrance du peuple, la liberté d'expression et un avion que le président Marc Ravalomanana aurait acheté 60 millions de dollars. Le maire d'Antananarivo, dit-on, entretient des rapports tendus avec le régime depuis son élection à la mairie, en décembre 2007, comme candidat indépendant. Le bras de fer entre les deux hommes se serait exacerbé depuis la fermeture par le gouvernement, le 13 décembre 2008, de sa télévision privée, Viva TV, après la diffusion sur cette chaîne d'une interview de l'ex-président Didier Ratsiraka. On peut comprendre que Rajoelina ne soit pas content que sa télé soit muette à cause des autorités ou que sur l'île la démocratie soit de façade, mais ce n'est vraiment pas une raison pour appeler la population à la révolte. C'était triste de voir des émeutiers courir, certains avec des chaises, des câbles 

Andry Rajoelina, maire d'Antananarivo- DR

ou des sacs de sucre sur la tête, d'autres avec des sacs de ciment sur les épaules. Les pillards n'ont rien laissé sur leur chemin, et le président malgache, qui est aussi un homme d'affaires, a même été victime des vols. Pire, les locaux de la radio nationale ont été saccagés et étaient en feu. 
Si ce n'est pas de la préméditation, ça y ressemble fort. La démocratie, ce n'est pas le désordre. Elle exige un minimum de responsabilité. Un responsable peut-il tout se permettre ? Décidément, ce Rajoelina a du culot. Morceaux choisis de cette bravade : "Le pouvoir appartient au peuple, il peut l'accaparer. Partout dans le monde, aucune force militaire n'a réussi à vaincre la force de la population. Il y a beaucoup trop de prisonniers politiques, et, quand je serai au pouvoir, ils seront tous libérés, sauf les assassins." Comme on le voit, le célèbre maire d'Antananarivo veut changer les choses, et il compte certainement sur la rue pour chasser Marc Ravalomanana et ses hommes du pouvoir. Mais oublie-t-il qu'il a atterri à la mairie grâce aux urnes ? En Afrique, aucun régime n'est parfait, et si on aspire à bousculer l'ordre établi, il n'y a pas de meilleure façon que l'alternance. Les élections sont le seul moyen pour parvenir au pouvoir. Rajoelina le sait mieux que quiconque et ce n'est donc pas bon, sous des dehors fallacieux, de passer par la rue pour être au faîte des honneurs. 
C'est ce même peuple qui a élu Ravalomanana, et il doit attendre la fin de son mandat pour le sanctionner s'il estime que le pain manque et que la liberté est confisquée. L'anarchie est le faible des politiciens véreux, et c'est dommage que des gens n'aient pas compris qu'ils sont manipulés pour des intérêts égoïstes. 


Madainfofr 29/01/2009

Mandat d'arrêt contre Roland Ratsiraka et Dolin Rasolosoa - Davis R (Midi Mada)

Marc Ravalomanana. Visite inopinée du chef de l'Etat hier dans les locaux – ou ce qu'il en reste – des locaux de la RNM et de la TVM.
Commanditaires. « On doit immédiatement arrêter Roland Ratsiraka et Dolin Rasolosoa, afin d'éviter que le pays ne sombre dans le chaos ».
Le Président de la République, Marc Ravalomanana, l'a déclaré hier lors de la visite des locaux ravagés par le feu de la RNM et de la TVM, à Anosy. « Ces deux personnalités sont les principaux commanditaires des actes de vandalisme et de pillage, a-t-il fait savoir. D'après le Président de la République, c'est le ministre français des Affaires Etrangères, Bernard Kouchner, qui le lui a fait savoir lors d'un entretien au téléphone. Et d'ajouter même que « la France est prête à nous prêter main forte dans l'arrestation de ces deux hommes». La ministre de la Justice, Bakolalao Ramanandraibe, a immédiatement reçu l'ordre de décerner un mandat d'arrêt à leur encontre. .
Réhabilitation. Lors de cette visite, le couple présidentiel a pu constater l'ampleur des dégâts tout en encourageant le personnel de la RNM et de la TVM. A l'occasion, ordre a été donné aux membres du gouvernement de réhabiliter les bâtiments de la chaîne nationale dans les plus brefs délais. L'Emmo Reg a également reçu l'ordre de travailler avec tout le monde, y compris avec le maire de la capitale.
En ce qui concerne l'absence des forces de l'ordre lors de émeutes de lundi dernier, le Président Ravalomanana a expliqué qu'il leur a ordonné de ne pas intervenir « par stratégie » et afin d'éviter les affrontements. « Mieux vaut des dégâts matériels que des pertes en vies humaines », a-t-il déclaré.
Dialogue. Lors de cette visite, le couple présidentiel était accompagné des membres du gouvernement conduits par le Premier ministre Charles Rabemananjara. Et composés entre autres de Marcel Ranjeva, Haja Nirina Razafinjatovo, Bruno Andriatavison, Roland Randriamampionona, Cécile Manorohanta, Bakolalao Ramanandraibe, Stangeline Ralambomanana. Etaient aussi présents, le président du Sénat Yvan Randriasandratrinio ny et son homologue de l'Assemblée nationale, Jacques Sylla, le chef de l'EMMO REG, le général Faly Rabetrano. En ce qui concerne sa rencontre ratée avec le maire de la capitale, le locataire d'Iavoloha a fait savoir qu'il n'est plus prêt à dialoguer. « Quand c'est manqué, c'est manqué », a-t-il laissé entendre. Avant d'ajouter que « désormais, la priorité du gouvernement sera de rétablir l'ordre et d'arrêter les fauteurs des troubles ».
Après Anosy, le Président de la République s'est rendu sur le site de MAGRO à Tanjombato.


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2009 2009

lemonde.fr 30/01/2009
Quand Madagascar brûle…  Patrick RAJOELINA 
Il faut beaucoup d’erreurs de la part de ses dirigeants pour mettre le peuple malgache en colère. Population pacifique, s’il en est. Mais quand trop, c’est trop, alors Madagascar brûle!

Qui ne se souvient de l’incendie du Palais de la Reine en 1995? On aperçoit, sur cette photo, en arrière plan, la silhouette du palais dévasté. Qui a mis le feu aux poutres? La colère, dans l’Ile Rouge est incandescente. C’est ainsi. Depuis toujours. Les Malgaches, si également tranquilles, occupés par les gestes nécessaires à leur suivie quotidienne, accaparés par le souci du confort des ancêtres disparus et l’entretien onéreux des tombeaux, dévoués et vigilants à l’égard de leurs enfant, n’ont cure des errements politiques. Ils vaquent à leurs tâches, patients, voire résignés. La misère urbaine est grande. Jean Luc Raharimanana , ce jeune écrivain de grand talent nous l’a contée dans “Lucarne “, par exemple.
Lire ce livre, recueil de nouvelles, si ce n’est déjà fait. “Madagascar, non comme un triomphe 

des sables d’or et des criques magiques mais comme le lieu de la souffrance, de la misère, des passions”.
Le travail dans les rizières est non moins harassant. Mais le vent de la révolte ne soulève pas aisément les foules fatiguées.
Tout de même, lorsque le président actuel, Marc Ravalomanana , décide de louer à la Corée du Sud et pour 99 ans, des terres dont la superficie est égale à la moitié de la Belgique, afin de cultiver des palmiers à huile, et du maïs représentant la moitié de la consommation nationale coréenne, le peuple se met en colère. 
Commentaires 
On le voit, aujourd’hui comme hier (en 2002), c’est la Troisième voie (un concept d’Union nationale qui exclut naturellement l’ancien dictateur, l’amiral rouge didier ratisraka) qui sortira ce pays de l’ornière. Tant de temps perdu… 


Clicanoo.com 30/01/2009

Océan Indien Le ton commence à baisser, dialogue en vue - P.R.

On s'achemine petit à petit vers un climat d'apaisement entre les deux camps qui se préparent à venir autour de la table des négociations. En tout cas, le corps diplomatique et le Conseil des Églises y travaillent. 
Le mouvement enclenché par Andry Rajoelina commence à s'essouffler. Ils étaient plus de 40 000 à suivre le maire le lundi "noir" du 26 janvier sur la place du 13 mai et moins de 10 000 le mercredi 27. Hier, la population n'a pas adhéré à l'opération "ville-morte".
Conscient de cette perte de vitesse, Andry TGV semble avoir adopté une position quelque peu modérée hier. Aussi bien sur les ondes de la radio, à la télé que lors de sa visite dans un magasin privé, ravagé par les flammes du côté de Behoririka, il n'a plus parlé de "gouvernement de transition" ni de "prise de pouvoir". Les accusations portées contre le régime étaient beaucoup moins virulentes que "d'habitude". Les termes "dictature" ou "d'absence de démocratie" qui revenaient systématiquement dans sa bouche pour fustiger le régime Ravalomanana n'ont pas été entendus durant toute la journée d'hier.
Mieux, sur les ondes d'une radio locale, le jeune maire annonce qu'il se prépare au dialogue. Le lieu et la date de la rencontre seront fixés incessament. En plus des deux hommes et leurs délégations respectives, d'autres acteurs comme les représentants de l'opposition devront se trouver autour de la table de négociation, suivant le souhait de Andry Rajoelina. Il promet à ses partisans de faire un compte rendu de cette réunion lors d'un prochain meeting, samedi sur la place du 13 mai.
ÉMETTEURS RESTITUÉS
Même attitude, du côté de Ravalomanana qui, lors d'une brève rencontre avec la presse avant le conseil des ministres à 11h, a lancé un appel au dialogue d'autant que "les émetteurs de Viva ont déjà été restitués". Le chef de l'État a indiqué par ailleurs que les employés de la RNM et de la TVM vont pouvoir reprendre du service grâce à l'arrivée par avion des matériels d'Afrique du Sud, déjà en phase d'essai dans un local provisoire. En fin d'après-midi, le Président a invité le Conseil des Églises et les representants du corps diplomatique pour leur annoncer sa volonté de dialoguer en vue de trouver une issue rapide à cette situation de crise. Jean-Claude Boidin, représentant de l'Union européenne a évoqué face à la presse la "bonne volonté qui existe entre les deux parties, prêtes au dialogue". L'essentiel pour la population c'est de retrouver une vie sereine le plus rapidement possible. Personne ne souhaite revivre l'expérience de 2002 qui a paralysé le pays pendant des mois et réduit pratiquement à néant une économie déjà exsangue.


allAfrica.com 30/01/2009

Madagascar : Écoles, bureaux et magasins fermés  - Noro Haingo Rakotoseheno (Express Mada)

La vie s'est arrêtée dans la capitale, hier. Les activités commerciales, les écoles, les bureaux administratifs ont tous fermé leurs portes. Un lundi pas comme les autres. 

Toutes les activités de la vie quotidienne de la population, telles que les études, les commerces, les affaires administratives privées et publiques, se sont arrêtées hier. Cette situation était en rapport avec le sit-in qui s'est tenu sur la place du 13 mai à Analakely. Une manifestation prévue et lancée par l'appel d'Andry Rajoelina, maire d'Antananarivo, samedi.
Vers huit heures trente, certains écoliers ont été priés de retourner chez eux après avoir passé quelques heures en salle. C'était le cas d'une école catholique de Mahamasina.
Très tôt dans la matinée, le père Jules Ranaivosoa, directeur diocésain de l'enseignement catholique a lancé une annonce à l'endroit des responsables face à la grève dans la capitale. « Il appartient à chaque directeur d'école de prendre ses responsabilités », a-t-il indiqué.
De leur côté, la majorité des sociétés privées opérant du côté d'Ankorondrano, Antanimena, Andravoahangy ou Antaninarenina, ont juste entrouvert leurs portes en faisant tomber les grilles de protection, ou en fermant le portail principal.
Aux alentours d'Analakely, les pavillons spécialisés en vêtements ont entièrement fermé leurs portes dès la matinée. Seules quelques boucheries ont continué à servir.
Demi-journée
Les affaires administratives auprès de certains ministères ont également fonctionné en demi-journée. Mais l'affluence des gens était relativement faible. «J'ai bien remarqué que nous avons peu de paperasses à signer aujourd'hui, alors que notre service traite plusieurs dossiers par jour », affirme un responsable auprès du ministère de l'Éducation nationale à Ambatomena. Il en est de même des affaires administratives à la mairie du premier arrondissement.
A la vue de la première colonne de fumée émanant de l'incendie du siège de la Radio nationale à Anosy, vers midi trente, la fermeture des portes était généralisée.

En majorité, les établissements scolaires ayant travaillé dans la matinée ont complètement arrêté les cours dans l'après-midi. « Il s'agit d'une mesure de sécurité à l'endroit des enfants », soutient un directeur d'école à Ankadifotsy.
Dans la cité des 67ha, les gargotiers ont fermé tour à tour leurs portes. A Ambodin'Isotry, les fripiers ont remballé leurs marchandises, laissant le désert peu de temps après. La plupart des épiciers dans les quartiers de Tana se sont enfermés chez eux. Aucun d'entre eux n'a essayé de reprendre son activité par la suite.


lemonde.fr 29/01/2009
Après les émeutes à Madagascar, les appels au dialogue se multiplient - Jean-Pierre Tuquoi
Le bilan des émeutes et des pillages qui ont secoué Antananarivo depuis lundi 26 janvier, en marge des manifestations contre le président Marc Ravalomanana, un homme d'affaires prospère accusé de tendances autocratiques, s'établit à au moins 34 morts. Au lendemain d'un premier bilan faisant état de deux morts, celui-ci a été réévalué à la hausse après la découverte, mardi, de quelque trente corps calcinés dans les décombres d'une galerie marchande.
Dans ce contexte, le chef de l'Etat a lancé un appel "à l'unité nationale et au dialogue" en direction de l'opposition et de son chef de file - le jeune maire de la capitale, Andry Rajoelina. "J'appelle la communauté internationale, ainsi que les églises à tout faire pour que les deux parties se rapprochent", a-t-il déclaré. "Si on y arrive, je promets que les troubles s'arrêteront rapidement", a ajouté le chef de l'Etat. "Il n'y aura pas de réunion ou de dialogue tant que les militaires qui ont tué (...) n'auront pas rendu des comptes", a répliqué M. Rajoelina, qui n'en a pas moins annulé toute nouvelle manifestation.
L'appel au dialogue du chef de l'Etat a conduit les Occidentaux à tenter une mission de médiation. A l'issue d'une réunion de diplomates, mardi matin à l'ambassade d'Allemagne à Antananarivo, ils ont proposé d'organiser "une rencontre en terrain neutre, c'est-à-dire dans une ambassade", entre le chef de l'Etat et son principal adversaire, selon une source diplomatique anonyme.
LES AMÉRICAINS EN POINTE
Il faut trouver "une sortie pacifique et durable à la crise actuelle", a indiqué dans un communiqué publié mardi le ministre français des affaires étrangères, Bernard Kouchner, à l'issue d'un entretien téléphonique avec le président Ravalomanana.
Si les Américains apparaissent en pointe dans la tentative de résolution de la crise, la France ne veut pas être en reste pour des raisons héritées de l'histoire. Madagascar - la quatrième île au monde par sa superficie - est une ancienne colonie française. Elle doit d'ailleurs accueillir en 2010 le sommet de la francophonie. Plus de 20 000 personnes y résident qui détiennent un passeport français (dont la moitié environ de binationaux). Une partie de l'industrie du tourisme de la Grande Ile est contrôlée par des intérêts français. Et c'est aussi à Madagascar que la coopération française est la plus active en Afrique subsaharienne.
Les besoins sont importants pour ce pays essentiellement agricole, dévasté en 2000 et 2004 par des tornades. Selon les estimations de la Banque mondiale, sept habitants sur dix vivent avec moins d'un dollar par jour.
La solidité de ces liens contraste avec des relations diplomatiques délicates. La France n'a plus d'ambassadeur à Madagascar depuis l'été 2008 et la demande du rappel de celui qui était en poste, Gildas Le Lidec, soupçonné d'avoir "le mauvais oeil" par le chef de l'Etat, réputé très superstitieux. Le nom d'un successeur a été proposé à M. Ravalomanana mais sans réponse à ce jour. Dans ce contexte, les autorités françaises ont demandé à leurs ressortissants de limiter leurs déplacements et de constituer des provisions alimentaires. Les lycées français sont fermés. Paris a également placé Madagascar parmi les destinations à éviter.
Les Occidentaux redoutent que la situation se détériore. Selon des informations parcellaires, les troubles du début de semaine ne sont pas limités à la capitale. Des scènes de pillage et d'émeute ont eu lieu en province, qui ne visaient pas seulement des entreprises contrôlées par le chef de l'Etat ou des magasins distribuant des produits de marque lui appartenant.


RFI.fr 29/01/2009
Madagascar : Dialogue de sourds - par RFI
La tension ne faiblit pas depuis le 26 janvier.
Les troubles à Madagascar ont fait « plus de 80 morts en quelques jours », a déclaré mercredi le secrétaire d'Etat français à la Coopération et à la Francophonie, Alain Joyandet. A l'appel du maire d'Antananarivo, des milliers de personnes se sont de nouveau rassemblées Place du 13 Mai. Après avoir appelé au dialogue hier, revirement du chef de l'Etat ce matin qui hausse le ton. Marc Ravalomanana qu’on n'avait pas vu depuis le grand rassemblement de l'opposition, Place du 13 Mai à Antananarivo est réapparu, ce matin, dans la capitale malgache. Le président s'est rendu dans les locaux dévastés de la radio nationale. Il a accusé Andry Rajoelina, maire d’Antananarivo d'être « l'initiateur de troubles ». Marc Ravalomanana a aussi accusé Roland Ratsiraka, le neveu de l’ancien président, Didier Ratsiraka, qui était candidat à la présidence de 2006, d’être lui : « le cerveau des événements ».
Après le rendez-vous manqué de Marc Ravalomanana avec le maire d’Antanarivo, Andry Rajoelina, hier 27 janvier, tout semble à nouveau bloqué. Il n’y a plus de dialogue entre les deux hommes. Le maire de la capitale maintient une manifestation de ses partisans dans sa ville, alors que le président parle lui de développement et de reconstruction. Ce sont ses priorités à l’heure actuelle plutôt qu’un dialogue. Marc Ravalomanana a aussi accusé Roland Ratsiraka, le neveu de l’ancien président, Didier Ratsiraka, qui était candidat à la présidence de 2006.
Nouvel appel à la grève
« Le maire rebelle vient de déclarer devant plus de dix milles personnes : “Nous allons prendre le pouvoir dans le calme et mettre sur pied une autorité de transition”. Il a ajouté “Le président Marc Ravalomanana sous-estime la force du peuple uni” »
Il considère Roland Ratsiraka comme le cerveau des événements de ces derniers jours et notamment de toutes les dégradations commises par les manifestants. Il a annoncé qu’un mandat d’arrêt avait été lancé contre Roland Ratsiraka. Mais quelques minutes plus tard, la ministre de la Justice n’a pas confirmé cette information. Elle a juste souligné que « seule une procédure avait été ouverte auprès du Parquet ». 
Le président Ravalomanana a aussi assuré que c’est lui qui avait demandé aux forces de l’ordre de ne pas intervenir lundi et mardi quand tous ces pillages se déroulaient à Antananarivo et en province, « pour éviter un bain de sang ». Il aurait aussi demandé à ses partisans, qui étaient venus l’accueillir en masse, dimanche, à son retour d’Afrique du Sud, de ne pas venir se mêler à la foule, pour éviter des affrontements, qui effectivement auraient pu donner un bilan encore plus important.
La nuit a été calme. Un couvre-feu a été instauré hier-soir par le maire Andry Rajoelina. Visiblement, aucun incident n’a été signalé. Ce matin, le maire avait convoqué ses partisans sur la place du 13 mai, le grand lieu des rassemblements historiques à Madagascar, où tout a d’ailleurs commencé lundi dernier. Le président malgache, Marc Ravalomanan, a clairement accusé ce matin son adversaire d'être l'initiateur des troubles, qui ont endeuillé la Grande Ile, depuis le début de la semaine.
Eric Chevallier, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères
« Bernard Kouchner, le ministre français des Affaires étrangères, leur a dit que la France tenait à maintenir sa parfaite impartialité. »


Madainfofr 29/01/2009
Sept ans de régime Ravalomanana - Pana Reeve (JIR de la Réunion)
Marc Ravalomanana a le statut d'une "star" à Madagascar. Du fait de son histoire personnelle, un vendeur de yaourts devenu milliardaire, mais aussi parce c'est le tombeur de l'Amiral Rouge. Que reste-t-il du "mythe" Ravalomanana, 7 ans après ? Le capitaine d'industrie a fait figure de héros en 2002 en réussissant l'impossible : déboulonner un régime dictatorial pur et dur, au pouvoir depuis plus d'un quart de siècle. Une fois installé au pouvoir, qu'a fait Ravalomanana ?
DU RIZ BON MARCHÉ
Primo, il a travaillé pour remettre le social en marche. Dire qu'il n'a rien fait, c'est ignorer que des millions de petits enfants équipés de kits scolaires ont retrouvé le chemin de l'école depuis 2002 ; que le système sanitaire est plus ou moins accessible au plus grand nombre ; que la sécurité alimentaire était globalement assurée sur le territoire (à l'exception du Sud, victime de la sécheresse)… En tout cas, 2002, c'était la fin des 27 ans de lavage de cerveau des
enfants à l'idéologie communiste et autre Livre Rouge copié au camarade Kim Il Sung ami de Ratsiraka et des hôpitaux totalement inaccessibles aux indigents. Aujourd'hui, si des queues se forment devant les boutiques, c'est pour avoir du riz "bon marché" et non à cause d'une pénurie. Durant le régime de l'Arema (Avant garde de la Révolution malgache), les autorités n'hésitaient pas à servir à la population, des aliments avariés réservés aux animaux. Tous les Malagasy de plus de 10 ans, ont connu ces temps. Sans parler des assassinats non élucidés des adversaires du pouvoir "révolutionnaire".
L'arrivée de Marc Ravalomanana, dans la douleur en 2002, a marqué la fin du cauchemar.
CAPRICE DE STAR
Côté économie, ça commençait à décoller, à tel point que Madagascar a été sélectionné parmi les rares pays bénéficiaires du programme américain Millenium Challenge Account lancé par les États-Unis. La construction des 6 700 km de routes, ayant permis le désenclavement des régions agricoles sur l'ensemble du pays est sans conteste l'une des meilleures réalisations du régime Ravalomanana. Malgré les avancées significatives constatées en 7 ans, certains comportements du héros de 2002, ne passent plus aux yeux de l'opinion notamment de la population urbaine. L'achat du premier Boeing Madagascar Force One a fait grincer les dents mais comme c'était un caprice de star… les fans ont fermé les yeux. Ce ne sera plus le cas du deuxième avion présidentiel que Ravalomanana en pleine crise mondiale, compte acheter avec l'argent de l'État et de sa poche. Une folie. Par ailleurs, le
businessman qu'il est se trouvait déjà à la tête d'un véritable empire économique (Tiko), avant même son accession au pouvoir, quand bien même Ravalomanana paraît "trop gourmand" aux yeux de l'opinion. Ses main-mises sont de plus en plus flagrantes sur bien de secteurs d'activités économiques et notamment dans l'agro-alimentaire, le BTP, l'audiovisuel…
TOUT PUISSANT, ARROGANT
On le voit partout, tout puissant, arrogant. Troisième erreur de parcours de Ravalomanana et non des moindres, le manque de reconnaissance envers ceux qui ont lutté pour son accession au pouvoir en 2002. Pire, plusieurs ténors politiques qui lui ont été voués corps et âmes durant les coups durs, se retrouvent aujourd'hui en prison, pour ne citer que Jean-Eugène Voninahitsy, Pety Rakotoniaina ou encore le général Fidy. Bon nombre de ses anciens partisans se sont sentis frustrés, notamment quand ce sont des Tiko's Boy ou des "éléments" du régime de Didier Ratsiraka qui ont été choisis pour occuper des postes à responsabilité. Ce problème a été ressenti… à la Réunion, "à la nomination d'une consule générale, inconnue du bataillon et qui n'a
jamais mis les pieds au Barachois au temps fort de la crise en 2002".
Comme beaucoup, une ex-pro Ravalomanana s'interroge "depuis 7 ans" : "Sur les 5 000 personnes qui y ont manifesté tous les samedis, aucune n'était capable d'assumer cette fonction ?" À méditer. Et ce n'est qu'un exemple

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