... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...
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Rencontre d'une Fan avec son Idole ...
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Cette rencontre avec l'artiste fut une expérience inédite.
Ce mois d'Octobre 2009 l'artiste vedette de la comédie musicale "Notre Dame de Paris",
GAROU est passé au Palais des Sports de Mahamasina : Les Tananariviens
étaient sous le charme d’un grand «crooner» .
«Je suis ici dans le cadre d’une petite tournée. Elle ne comprend que quatre dates et je me sens comme en famille. Je vais interpréter des chansons que l’on aime répéter lorsqu’on est en famille ».
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C’est cette chaleur familiale que Garou a su entretenir tout au long de cette soirée au Palais des Sports.
Le coup de coeur pour Garou ce fut - à mon avis- comme tout le monde à travers la comédie musicale "Notre Dame de Paris".
La rencontre avec l'artiste fut une expérience inédite. Il est exactement comme je l'imaginais "chaleureux", "naturel" et "spontané"... pas le genre artiste grosse tête. Il est resté le vrai bon Canadien. Je crois que j'en ai oublié les protocoles à l'hôtel car avant d'être le Dir Co, j'étais d'abord UNE FAN. Et j'ai mis les bouchées doubles : autographes, photos, bises (Ca a fait beaucoup rire mon DG, il a vu l'autre Mirella - version cool et survoltée à la fois, bref, tu imagines le topo).
Le concert était d'enfer... commentaire tout à fait subjectif,
n'est-ce-pas ! Cerise sur le gateau, alors que j'étais tranquillement assise dans le public à attendre le début du concert, l'organisateur du concert m'appelle pour me demander de le rejoindre
urgemment. Comme l'hôtel était aussi en charge du dîner en coulisse je me dis
'big problème'. Et en fait, rien de tout çà, Garou voulait faire un survol des Tsingy de Bemaraha le lendemain du concert et il voulait savoir si je pouvais lui arranger çà. Mais bon, son timing était bcp trop juste du coup, son souhait ne s'est pas concrétisé. En tout cas, c'était un moment vraiment privilégié d'avoir à discuter comme çà avec lui dans sa loge.
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C'est aussi un homme de parole. Lors de la conférence de presse au Carlton (la veille du concert) un des journalistes qui savait que Garou avait fait ses début dans des cabarets avait demandé à l'artiste s'il lui était possible de "sortir" de son répertoire et de lui interpréter une chanson de Ray Charles au concert.
Garou avait promis de le faire et le soir du concert parmi d'autres chansons standards Blues et Rock, Garou avait pris la peine de dédier "Georgia" de Ray Charles au journaliste en question ! Ses fans ont été non
seulement conquis mais aussi comblés car
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Mirella Andriambelo d'Antananarivo
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Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina",
Mirella a répondu à notre appel
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Midi Mada 27/10/2009
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Monja Roindefo :
« Andry Rajoelina n’est pas le président de la transition » - Recueillis par RAJAOFERA Eugène
Monja Roindefo n’est pas prêt à baisser les bras. Dans la requête en révision qu’il a introduite vendredi dernier auprès de la même juridiction qui s’est déclarée incompétente à statuer sur sa première requête visant l’annulation du décret de nomination de Mangalaza Eugène, l’actuel locataire de Mahazoarivo évoque trois moyens de droit.
Primo, le fait qu’un magistrat qui a composé la Cour lors de l’audience du jeudi 22 octobre est un magistrat retraité car il a plus de 65 ans. Secundo, le commissaire général de la loi du Conseil
d’Etat n’est pas sous l’ordre hiérarchique du ministre de la justice alors que celui-ci lui a donné des instructions écrites sur le traitement du dossier Monja Roindefo contre Etat
malagasy. Et tertio, pour Monja Roindefo, le décret de nomination de Mangalaza est une « fausse pièce ». Une fausse pièce car le président de la
HAT, Andry Rajoelina, a nommé Mangalaza Eugène, premier ministre de la Transition. Ce qui n’est pas conforme à la Charte de Maputo. Pour lui, le président de la transition n’est pas encore nommé par la Charte. « Si Andry Rajoelina se dit aujourd’hui président de la transition, il y a eu auto-proclamation », martèle-t-il. |

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Usurpation de fonction. Monja Roindefo d’enchaîner : « C’est pourquoi, aucun décret n’est jusqu’à présent pris pour la nomination de Rajemison Rakotomaharo et de Jacques Sylla respectivement au poste du vice président et du président du Congrès de la transition. Car le président de la HAT n’est pas habilité à le faire. » Continuant sur le gouvernement dirigé provisoirement par le vice premier ministre, Manorohanta Cécile (PM par intérim), l’actuel occupant de Mahazoarivo parle d’ « usurpation de fonction ». « Jusqu’à présent, il n’y a pas de gouvernement Mangalaza. Le gouvernement qui est là, c’est moi qui ai signé le décret de sa formation. Il n’y a pas jusqu’ici de nouvelles nominations. C’est mon gouvernement », indique-t-il. Avant d’avertir : « Manorohanta Cécile est responsable de ses actes et de ses décisions. Car il faut dire que ses actes et ses décisions portent atteinte au principe de continuité de l’Etat et risque de créer une crise institutionnelle. » Interrogé sur la mise en garde du secrétaire
d’Etat à la Gendarmerie sur la nécessité pour Monja Roindefo de libérer le Palais de Mahazoarivo, le président national du Monima de riposter : « C’est moi son patron. C’est moi qui dois lui donner des ordres et non l’inverse car c’est moi qui l’ai nommé. »
Dérive totalitaire. Sur un autre sujet, celui portant sur l’enquête à laquelle deux de ses conseillers ont été soumis, hier à la Gendarmerie de Betongolo, Monja Roindefo parle de « dérive totalitaire » et d’un « Etat policier ». « On a interpellé mes conseillers à partir des rumeurs. », déplore-t-il. Avant de se poser la question : « Comment vont-ils le prendre si on agit de la même manière à l’encontre d’un ou des conseillers à la Présidence ? » Sur le sommet d’Addis-Abeba, l’actuel locataire de Mahazoarivo souligne qu’en tant qu’ « acteur majeur et positif du changement à Madagascar », il doit participer au dénouement de la crise. « Quant à ma présence à Addis-Abeba, c’est nous malgaches qui décidons, mais pas le GIC. En tout cas les négociations sont en cours pour que je puisse être présent à Addis-Abeba. Si nécessaire, je suis prêt à diriger une mouvance qui est là pour défendre les acquis de la lutte populaire », conclut Monja Roindefo. Avant de mettre les points sur les « i » : « Je suis prêt à être affecté à un autre poste si les règles de jeu pour une transition qui bénéficie de l’appui financier de la communauté internationale, sont claires. »
Les Nouvelles 26/10/2009
SPECTACLE : Fara Andriamamonjy à l'honneur !
Un grand spectacle digne d'une célébration d'un 25è anniversaire. C'est dont on peut qualifier le spectacle de Fara Andriamamonjy, au palais des Sports et de la culture à
Mahamasina, hier. Lumière, son, décoration et prestation… tous ont été au top. La participation massive de nombreux groupes évangéliques comme TGC, Karmela, Mamy Robinson, Laurent Rakotomamonjy et bien d'autres, ont une fois de plus montré que les artistes de la musique évangélique sont plus que jamais solidaires.
Midi Mada 24/10/2009
Ralitera à Tsiafahy
: La France saisie de son cas - Davis R
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D’après Ihanta
Andriamandranto, « l’autorité de fait existant actuellement ne respecte pas les accords prévus dans la Charte de Maputo ». Et de citer comme exemple le cas des détenus politiques arrêtés lors de cette crise 2009 et la protection des avoirs de l’ancien président Ravalomanana, qui, selon elle, font l’objet de pillage jusqu’à maintenant.
Faut-il rappeler que cette présidente nationale des femmes légalistes a été arrêtée au Carlton le 29 avril dernier, avec le Premier ministre des légalistes Manandafy Rakotonirina. Elle a été relâchée quatre mois plus tard, après avoir été contrainte de signer un engagement écrit promettant de ne plus organiser, ni de participer à aucune manifestation politique. Selon toujours Ihanta
Andriamandranto, « la Charte de Maputo prévoit l’arrêt immédiat des poursuites judiciaires pour toutes les accusations à caractère politique, alors que l’autorité actuelle effectue encore des arrestations… A l’exemple du cas de l’ancien député |
d’Ambohidratrimo Raharinaivo Andrianantoandro ». Et de faire savoir que « 90 détenus politiques, arrêtés au cours de la crise 2009 sont encore en prison en ce moment, et mon mari en fait partie ».
Manifestation.
Il convient de rappeler que Ralitera Andrianandraina, l’ancien Directeur de sécurité auprès de la HCC, qui n’est autre que l’époux de Ihanta Randriamandranto est encore emprisonné à Tsiafahy actuellement. Et le Secrétaire général du Teza d’évoquer que « le Consulat de France à Madagascar est en train d’étudier le dossier de mon mari ». A noter que cet ancien légionnaire dispose de la nationalité française, tout comme l’ancienne sénatrice, Naike Eliane, qui a été libérée quelques jours après son arrestation. Et Ihanta Andriamandranto de laisser entendre au passage que son mari est gravement malade actuellement à
Tsiafahy. Au cours de cette interview, le leader des femmes légalistes a également annoncé que les familles des détenus politiques prévoient d’organiser un culte œcuménique et une grande manifestation de soutien dans les prochains jours.
Encadré:
Taratasin'i Ralitera Andrianandraina, mbola migadra pôlitika efa enim-bolana mahery izao
En direct de Madagascar Hafatra kely ho anareo fianakaviana, tapaka sy naman'ireo gadra pôlitika
Aty an-trano maizina aho no mampita izao hafatra izao ho
anareo. Reko fa misy vavaka ho fangatahampitahiana ataonareo ho an’ireo ray,
zanaka, fianakaviana voatana aty am-ponja nohon’ny antony politika. Enim-bolana aho izao no notanana
am-ponja. Miandry ny rariny. Tsy misy heloka nataoko teo am-panaovana ny asako na teo anivon’ny
fiarahamonina. Ary mandry ny saiko satria tsy mitombona ireo fiampangana maro lafy atao
amiko. Fantatro anefa fa fisaka ny marina ary be ireo olona mitady valifaty ka manasarotra ny asan’ny
Fitsarana.
Tsy misy firenena vanona ao anatin'ny fankahalana ny mpiray tanindrazana amin'ny
tena.
Tsy maintsy miezaka isika ny hiarin-doha hatrany. Saingy tsy ho vita izany raha mbola ao anatin’ny fankahalana ny hafa tsy mitovy hevitra amin’ny tena no ho entina hanarenana ity Madagasikara
ity. Samy mizaka ny andraikitra tandrify azy isika tsirairay avy. Directeur de sécurité ny HCC no
andraikitro. Andraikitro ny fiarovana ireo fananan’ny HCC sy ny ain’ireo mpanolontsaina
ambony. Vitako antsakany sy andavany izany. TSY NISY NA BALA IRAY AZA VOATIFITRA AVY TEO AMBOHIDAHY nandrita ny valo taona nametrahan’ny Fanjakana tamiko io
andraikitra io. Midika izany fa haiko hatrany ny nifampiraharaha tamin’ireo ankolafin-kery
rehetra. Eny fa na ny fiarovana ny ain’ny filohan’ny FAT aza teny Mahamasina dia izaho no niantoka
izany.
Tsy fantatro raha mbola misy na efa niova ny HCC. Fa ny fantatro dia narovako hatramin’ny farany io
andri- mpanjakana io. Ary dia izao nogadraina izao no niafarako.
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Manao antso ho anareo aho mba tsy hankahala ireo nitady ny hanao ny ratsy tamin’ireo havanareo any
am-ponja.
Matokia ny
fitsarana, satria mino aho fa mandala izany hoe fitsarana mahaleo tena izany ireo
mpitsara. Matokia an’Andriamanitra izay mahafantatra ny TENA MARINA.
Suite de la Lettre de
Ralitera Cliquer-ici
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Express Mada 23/10/2009
Palais des Sports Mahamasina
: Cinq heures de concert Poopy - Hernan Rivelo
Pour son retour 2009 sur la scène tananarivienne, Poopy propose à ses fans «Nostalgie». Ce sera l’occasion de revisiter tous ses tubes.
Au total, 26 années de carrière pour quelque 130 chansons. La route a été assez longue pour Poopy, mais elle tient à résister contre vents et marées. Traversant comme tout le monde une saison culturelle douchée par la crise politique, la diva ne renonce pas pour autant à ses fans.
Poopy honorera bel et bien son traditionnel giga-concert annuel, et ce sera cette fois encore au Palais des Sports le vendredi 6 novembre à 19 h.
Et quoi de neuf en particulier ? La récente chanson «Mamelà ny helokay» (« Pardonnez-nous de nos pêchés »), déjà sur les ondes et disponible en clip, reflète bien une chanteuse crispée par les événements. «Cette chanson pose la question : quand nos lèvres ne prononceront-elles plus des mensonges», explique Poopy.
En revanche, c'est avec un bouquet de «Nostalgie» (Tsiaro) qu'elle compte témoigner de sa grande fidelité pour son public. «Ce sera un long concert d'environ cinq heures pour une cinquantaine de tubes.Ce concept de durée un peu à la Mahaleo répond à la demande des fans toujours avides de plus», explique l'ancienne chanteuse du groupe Njila.
Trac
En effet, tout semble prédisposer un bon spectacle dans tous ses aspects. Outre un choeur d'une dizaine de voix de «chez TGC», D'jampela et Up The Rap assureront ensembe la chorégraphie.
Pour le public, ce sera le moment de revivre en rêve les «Tsy hahita», «Raha nofy», etc. «Pour mieux embrasser l'aspect nostalgique de l'événement, nous nous efforcerons d'être proches des versions originales dans nos interprétations», note la chanteuse.
Dix ans après son premier concert au Palais des Sports, ayant figuré parmi les premiers événements culturels du site, tout semble se réincarner dans les souvenirs de
Poopy.
«A l'époque, nous avions eu le trac rien qu'à voir un longue file à l'extérieur du stade. Les deux jours s’étaient joués à guichets fermés», se rappelle-t-elle. Cette fois, ce sera une soirée unique et espérons qu'elle le sera sur tous les plans.
Tribune Mada 23/10/2009
Affaire Monja Roindefo
: Le Conseil d’Etat s’est déclaré incompétent -
par Valis
Ce jeudi 22 octobre en son siège à Ampefiloha, le Conseil d’Etat s’est déclaré incompétent face à la demande de sursis à exécution et d’annulation du décret 2009-1260 ayant nommé Eugène Mangalaza comme Premier ministre et abrogé la nomination de Monja Roindefo à ce poste. Autrement dit, l’action en justice de Monja Roindefo ne peut pas être traité par le Conseil d’Etat et elle est rejetée. Le Commissaire général de la loi, Philippe Andrianjanahary a évoqué tout un arsenal de cas de figures relevant tant de la jurisprudence malgache que française pour faire comprendre qu’il n’y a pas d’issues et que Monja Roindefo doit observer le décret 2009-1260.
Noro Robinson, président du Conseil d’État, a qualifié la nomination d’un Premier ministre d’acte de gouvernement : compte tenu du niveau de responsabilité, une telle nomination ne peut être assimilée à celle d’un haut fonctionnaire, qui peut être soumise à un contrôle administratif.
Bref, selon le Conseil d’État, il n’a rien à redire sur le fait que le Premier ministre est Eugène Mangalaza. Cette déclaration d’incompétence lui épargne également le fardeau d’avoir à se prononcer noir sur blanc sur le fait de savoir si oui ou non, Andry Rajoelina est le Président de la Transition. Cependant, l’attitude du Conseil d’État semble reconnaître implicitement cette fonction à l’occupant actuel d’Ambohitsorohitra et dire à Monja Roindefo qu’il est temps de procéder à la passation de services.
On ignore encore si Monja Roindefo ou ses partisans ont l’intention de donner une suite judiciaire à cette décision. Le recours à la Haute cour constitutionnelle a été évoqué par certains alors que d’autres trouvent qu’il revient à la Haute cour de la Transition de statuer sur l’affaire. Toujours est-il que dans le même temps des observateurs remarquent que le délai de trois jours pour statuer n’a pas été respecté par le Conseil d’Etat.
Midi Mada 21/10/2009
TRAFIC D’OR ET DEVISES.
Des pilotes et hôtesses complices
- Navalona R.
Après la fuite des métaux précieux et des devises, des marchandises sont introduites à Madagascar sans passer par la Douane.
Un réseau de trafiquants de métaux précieux et de devises vient d’être démantelé par le SAMIFIN (Service de renseignement financier qui lutte contre le blanchiment de capitaux). Ils achètent des devises au niveau des marchés noirs et collectent une grande quantité d’or au niveau des marchés informels, puis le transforment en lingots en vue d’une fuite à l’extérieur. Des équipages et membres du Personnel Navigant Commercial et du Personnel Terrestre Commercial des compagnies aériennes opérant à l’aéroport d’Ivato comme les pilotes, les hôtesses et les stewards, sont leurs complices. Le DG du SAMIFIN, Razaraniaina Jean Claude les a dénoncés hier lors d’une conférence de presse organisée avec l’Aviation Civile de Madagascar.
Opération à chaque semaine
Un gros bonnet contacte l’agent de la compagnie aérienne par téléphone pour la préparation de l’envoi. Il lui passe la mallette renfermant les devises et/ou l’or avant l’enregistrement des passagers et leurs bagages. Le membre de l’équipage de l’avion rappelle ensuite le propriétaire de la mallette pour lui indiquer
son siège à bord tout en la posant dans le porte-bagage avant la fermeture de l’avion. Celui-ci passe ainsi à la sous-douane sans aucun problème. Le circuit du trafic part de Madagascar jusqu’à Dubaï via la France ou le Kenya ou Bangkok ou l’Afrique du Sud. Cette opération se produit chaque semaine ou toutes les deux semaines avec des auteurs différents mais les mêmes complices, sans oublier les douaniers et les polices de Frontières, a évoqué le DG du
SAMIFIN. Face à cet état de fait, le SAMIFIN et l’ACM ont réuni les compagnies aériennes, la Douane, les responsables des Eaux et Forêts, les forces de
l’ordre et le CIS pour une sensibilisation et un avertissement avant l’application de la loi. Le DG par intérim de l’ACM, Douan Clarisse a aussi annoncé un projet d’investissement pour renforcer le contrôle à
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L’argent prend l’air
Le Service de renseignement financier malgache demande aux compagnies aériennes d’être vigilantes. Des employés auraient permis l’évasion de devises et d’or de Madagascar vers Dubaï. |
l’aéroport autre le renforcement des moyens humains.
Déclaration de soupçon
Et en rentrant au pays, les trafiquants choisissent le plus court chemin via Maurice tout en introduisant des marchandises telles que machines et appareils électroménagers, pièces détachées et produits de la quincaillerie. Et encore, ils font des fausses déclarations douanières voire même des non-déclarations car les transactions ne s’effectuent pas à travers les banques comme le prévoit la loi. Et parlant de soupçon de blanchiment d’argent à l’encontre des hautes personnalités, le patron du SAMIFIN a précisé que son entité ne peut faire une auto-saisine tant qu’il n’y a pas de déclaration de soupçon venant des banques même si les comptes des personnes exposées politiquement s’élèvent à des milliards. Et quant au siège du SAMIFIN, c’est la maison de la Chaîne Pénale qui appartient à l’ancien président Ratsiraka Didier qu’il compterait récupérer, alors que les agents de cette entité doivent y passer pour travailler. La Présidence de la HAT se penche déjà sur ce problème, a conclu Razaranaina Jean Claude.
Les Nouvelles 21/10/2009
CHUTE DE L'ARIARY
: Les opérateurs en difficulté
- Loïc Henintsoa
L'achat d'un euro à plus de 3000 ariary est un vrai supplice pour les opérateurs locaux du pays. En effet, certains ont affirmé il y a quelque temps que les entreprises locales ne feront plus qu'essayer de survivre si l'euro monte à plus de 3000
ariary.
La barre de plus de 3.000 ariary pour un euro est aujourd'hui dépassée et les opérateurs locaux essayent de faire de leur mieux pour rester dans la course. La baisse de la monnaie locale face aux autres devises est difficile à avaler pour les entreprises locales qui sont encore obligées d'importer les matières premières.
Pour l'heure, seul l'euro prend le large avec un taux de change de 3022 ariary sur le Mid, les autres devises sont également en hausse mais le dollar a juste dépassé de peu les 2000 ariary sur le Mid.
Cette faible hausse du dollar par rapport à l'euro est l'une des sorties de secours des opérateurs locaux qui préfèrent négocier en dollars lors de leurs achats dans d'autres pays.
La faiblesse de la monnaie locale a des impacts conséquents sur la compétitivité des produits malgaches sur le marché qui sera de plus en plus envahi par les produits d'importation.
Cependant, pareillement lors des précédentes crises et autres périodes de dévaluation de l'ariary, la monnaie nationale malgache ne pourra remonter la pente et gardera un taux de change toujours aussi élevé. Les opérateurs de leur côté seront comme toujours obligés de travailler avec une monnaie faible et user de tous les stratagèmes pour pouvoir rester dans la course.
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/ Edou (Nouvelle Calédonie) /
Rajery est sans conteste l'artiste malgache le plus actif
sur la scène internationale. / Mikea puise son
inspiration dans le beko... Contact : Villette
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La
Recette du jour
Langouste
au coco (
... )
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Les
Voeux Rainizafimanga
2009
2009
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xinhuanet.com 27/10/2009
Madagascar : croissance économique de 0,7% depuis janvier 2009
- Xinhua
Une croissance économique de 0,7% a été enregistrée à Madagascar depuis janvier 2009 à cause de l'explosion de la crise politique en décembre dernier, selon les statistiques publiées lundi par le gouvernement malgache.
Madagascar a enregistré un recul de 6,8% en termes de croissance économique parce que le ministère des Finances et du Budget a mentionné seulement 0,7% de croissance sur le projet de loi de Finances 2010 contre 7,5% de celui de l'année 2009, note la presse locale.
Ce budget 2010 intégrera les dépenses électorales prévues pour l'année prochaines, afin de terminer cette crise prolongée, qui a éclaté en décembre 2008.
Pourtant, le pays a besoin de 1000 milliards d'Ariary ( environs 500 millions de dollars) pour financer ses projets de développement, selon le ministère des Finances et du Budget, alors que la plupart des aides budgétaires venant des pays étrangères ont été suspendues voire même supprimées à cause de changement brusque de pouvoir. |

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Les organismes des Nations Unies ont également précisé dans le résultat d'enquête qu'ils ont menée que 228 000 emplois ont été perdus à Madagascar à cause de la crise qui ronge encore le pays.
Cité par l'Express, un journal malgache en langue française, le représentant du Bureau international du Travail à Madagascar, Louis Christian Ntsay, a déclaré que 300 000 de personnes risquent de perdre leur travail si le pays sera effectivement suspendu de l' African Growth and Opportunity Act (AGOA), un programme américain relatif à la subvention accordée aux pays africains pour l'importation de matières textiles.
Bodo Andrianarisoa du club Développement éthique a dit lors d' une conférence débat vendredi dernier que jusqu'au mois d'octobre 2009, 514 entreprises ont demandé au ministère des Fonctions Publiques d'avancer au chômage technique contre 210 en 2008 et 47 l'année précédente.
78% de ces pertes d'emploi se répertorient dans les secteurs tertiaires tandis que le 21% dans les secteurs secondaires, a dit
Andrianarisoa.
Elle a également averti qu'une crise sociale, dont des impacts néfastes sur la santé et l'augmentation de taux d'abandon scolaire, sera probablement engendrée par ces pertes d'emploi si la crise continue.
Les Nouvelles 26/10/2009
GOUVERNEMENT : Eugène Mangalaza encore indécis ?
- Miadana Andriamaro
Selon de forts chuchotements qui circulent depuis le départ en France d'Eugène Mangalaza, celui-ci aurait laissé entendre «à qui de droit» qu'il n'a pas l'intention de siéger à Mahazoarivo tant que les accords relatifs à la sortie de crise ne sont pas clairs et officialisés. Plus, il aurait ajouté certaines autres conditions tenant notamment à la répartition des responsabilités au niveau de l'exécutif de la Transition. En clair, le nouveau premier ministre semble encore indécis.
Face à cette situation, Andry Rajoelina se devait de désigner un intérimaire au poste de chef du gouvernement pour éviter un vide institutionnel mais également pour assurer la continuité de
l'Etat.
C'est ainsi qu'il a choisi Cécile Manorohanta. Un choix qui n'est certainement pas fortuit dans la mesure où l' «heureuse élue» est déjà assez connue dans les hautes sphères de
l'Etat pour avoir été ministre dans divers départements du gouvernement de l'ancien président de la République Marc
Ravalomanana.
Le dernier poste qu'elle a occupé est celui de ministre de la Défense nationale avant qu'elle ne réintègre ses fonctions d'enseignant chercheur des universités.
Depuis qu'elle a été désignée pour assurer l'intérim du premier ministre Eugène Régis
Mangalaza, la vice-premier ministre Cécile Manorohanta Dominique semble très en vue actuellement parmi tous les dirigeants de la Transition.
Pour la simple raison qu'elle semble bénéficier de l'entière confiance de tous ses pairs du gouvernement sinon de l'exécutif tout entier à commencer par le président de la Transition Andry
Rajoelina.
A la veille de son départ pour le prochain sommet des quatre chefs de file des différentes mouvances à Addis
Abeba, Andry Rajoelina donne une nette impression de confier la gestion du pays au premier responsable du département de l'Intérieur.
PM de consensus ?
Au fait, Cécile Manorohanta pourrait peut-être aussi faire l'affaire en tant que premier ministre de consensus si elle doit être considérée comme étant de la mouvance
Ravalomanana. Car il faut aussi reconnaître que dans cette crise, les deux principaux protagonistes sont les mouvances Rajoelina et
Ravalomanana, mais ce sont les médiateurs du groupe international de contact (GIC) qui ont eu l'idée d'intégrer celles de Ratsiraka et de Zafy dans le processus des négociations.
En effet, ces négociations qui avaient débuté en janvier dernier au Hintsy
d'Ambohimanambola, alors encore sous les auspices des chefs d'églises du FFKM et d'une délégation des Nations unies conduite par Haile
Menkeiros, le représentant spécial du secrétaire général, n'avaient vu que les représentants respectifs de Marc Ravalomanana et
d'Andry Rajoelina…
Si ces négociations avaient abouti comme l'espéraient les médiateurs de l'époque, tout aurait déjà pu être solutionné sans avoir à passer par Maputo ni Addis Abeba tel que l'on prévoit prochainement.
En attendant et selon toujours les mêmes chuchotements, Eugène Mangalaza aurait encore laissé entrevoir son réel désistement pour laisser la place à quelqu'un d'autre mais de la même mouvance dont il est issu.
On sera fixé là-dessus à l'issue de ce sommet d'Addis Abeba.
Communiqués SeFaFi
25/10/2009
SEHATRA FANARAHA-MASO NY FIAINAM-PIRENENA
La société civile et sa fonction d’interpellation La crise de 2009 a mis en relief, de manière tantôt grotesque et ridicule, tantôt pathétique et tragique, la faillite de la classe politique malgache. Les intrigues et les rivalités qui occupent l’actualité depuis des mois montrent à l’évidence que les membres de la société politique ne se préoccupent que de préserver ou d’acquérir une place bien rémunérée.
Aucun souci du bien commun ne les anime, alors que ce souci devrait être la raison même de leur action. Pendant ce temps, la société civile s’est efforcée de calmer la violence, d’exhorter au dialogue et de proposer des solutions bénéfiques pour le pays et sa population, qui soient acceptables par les bords opposés. Mais lorsque l’orgueil et la courte vue des hommes politiques plongent le pays dans l’impasse, grande est la tentation d’en appeler à la société civile pour suppléer leur incapacité. Ce serait une grave erreur d’y céder. En dépit de critiques venant de tous les bords, le SeFaFi s’est efforcé d’apporter sa contribution au débat national en restant fidèle à sa place au sein de la société civile. Il l’a fait seul, ou avec d’autres organisations : ce communiqué en rappelle les principales étapes. Plus que jamais, il souhaite donc que la société civile garde toute son autonomie, et ne soit ni instrumentalisée ni récupérée par la société politique.
Etats généraux de la démocratie
et des valeurs républicaines
L'instabilité
politique, économique et sociale est chronique à Madagascar ; elle
trouve son origine dans l'absence de consensus sur les fondamentaux de la
République et dans le manque d'adhésion à une vision commune. Ayant
fait ce constat, le SeFaFi, la FEDMINES, le FNOIM, le KMF/CNOE, le
PME/BTP, le CONECS, MISAINA et le CDE ont publié le 21 janvier 2009, un
communiqué intitulé : « Pour la défense des valeurs républicaines
et la consolidation de la démocratie à Madagascar ».
Les
organisations signataires y invitaient les forces vives de la nation à
des Etats généraux de la démocratie et des Valeurs Républicaines du 19
au 21 février 2009. Sous la dénomination de « Comité préparatoire
des Etats généraux de la démocratie et des
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valeurs Républicaines »
(CP/EGDVR) elles avaient pris l'attache de leurs partenaires techniques et
financiers pour l'organisation de cette manifestation.
Mais
le lundi 26 janvier des émeutes éclataient à Antananarivo et d’autre
villes du pays, aboutissant notamment à l'incendie de la RNM (Radio
Nationale), de la TVM (Télévision Nationale), de la Station MBS (Malagasy
Broadcasting System) et de MAGRO. Le lendemain, une séance de travail à
l'Ambassade de France, suscitée par le CP/EGDVR, révéla la discordance
entre les préoccupations du groupe et celles des représentations
diplomatiques à Madagascar.
En
vue de la préparation de ces Etats généraux, le SeFaFi publiait le 17 février
2009 une relecture des pratiques politiques et des moyens d’accéder au
pouvoir mis en œuvre depuis 1972. Notre propos étant alors de faire le
bilan en vue d’une refondation pour :
-
jeter les
bases d’un Etat dans lequel le citoyen assume ses droits aussi bien que
ses devoirs, et qui garantisse l’égalité de tous devant la loi ;
-
réconcilier
la classe politique, pouvoir comme opposition, avec tout le peuple sans
distinction, en surmontant les déchirures politiques et économiques, catégorielles
et régionales. Suite
du Communiqué SeFafi Cliquer-ici
(
...
)
Express Mada 24/10/2009
Primature : Roindefo contre-attaque
- Iloniaina Alain
Le feuilleton continue à Mahazoarivo. Après son échec au Conseil d’État, l’ancien Premier ministre Monja Roindefo tente un dernier recours pour une révision du procès.
Monja Roindefo fait du jusqu'au-boutisme. L'ancien chef du gouvernement et son équipe annoncent la saisine du Conseil d'État pour réviser l'arrêt de la juridiction constitutionnelle concernant la légalité de la nomination d'Eugène Mangalaza comme Premier ministre.
Une requête aux fins de recours en révision auprès de la Cour a été annoncée du côté de
Mahazoarivo, hier après-midi. Monja Roindefo soulève plusieurs éléments qu'il considère comme étant des vices de procédure. Il a laissé entendre l'existence d'actes d'intimidation sur la gestion du dossier par le Conseil d'État.
Jeudi, la juridiction administrative avait rejeté la demande de sursis à exécution et d'annulation pour incompétence du décret de nomination d'Eugène Mangalaza par Andry
Rajoelina, président de la Transition. Une journée après ce verdict, l'ancien chef du gouvernement est revenu à la charge.
Dans un communiqué, Monja Roindefo a expliqué les raisons de sa démarche. «Bien que par principe je n'adhère pas à la charte de Maputo, je réitère que je ne m’opposerai pas à son application et que je ne m’éterniserai pas à la Primature. Toutefois, je veille à ce que son application soit l’exemple de la pratique de l’État de droit tout en respectant les procédures y afférentes», a-t-il soutenu. «C’est pour tout ce qui précède que j’épuise toutes les voies de droit et réclame l’indépendance et l’équité de notre justice», a-t-il ajouté.
Contacts politiques |

Le GIC confirme la réunion des 4 chefs des mouvances à Addis-abeba le 3,4 et 5 novembre prochain.
Monja Roindefo ne quittera pas Mahazoarivo avant « Addis Abeba »,
(Midi)
|
L'ancien chef du gouvernement a également épinglé d'une manière indirecte ses compagnons de lutte au sein de la Transition.
«Monja Roindefo Zafitsimivalo, en tant qu’acteur majeur de l’avènement de la présente transition et étant parmi les initiateurs du changement, se fait fort de donner l’exemple en maintenant une vigilance élevée contre les pratiques de non-droit qui risquent de revenir, même si cela provient de son propre camp», a-t-il asséné.
La démarche de l'ancien Premier ministre déroute. Jeudi, sa défense avait évoqué l'absence de recours possible juste après l'énoncé du verdict. Après quelques heures de confusion, il a officialisé l'engagement d'une procédure tendant à réviser l'arrêt du Conseil
d'Etat. Le scénario de la semaine dernière risque de se reproduire. Avec une nouvelle action en justice, les velléités de contacts politiques de ces dernières heures risquent de se refroidir.
Selon des sources au courant du dossier, Daniel Ramaromisa, doyen des membres de la Haute autorité de la transition s'est déplacé à Mahazoarivo pour rencontrer Monja
Roindefo. L'objet de la visite pourrait concerner l'exploration de pistes qui relanceront le dialogue avec Andry
Rajoelina, président de la
Transition.
Face à l'intransigeance de Monja Roindefo, la pression commence à se faire sentir d'une manière indirecte sur lui. Interrogé sur le cas des éléments des forces de l'ordre qui assurent la sécurité du Palais de Mahazoarivo, le général Claude Ravelomanana, secrétaire d'État à la Gendarmerie, a été clair. «Les éléments des forces armées à Mahazoarivo ne prennent leurs ordres que du ministre des Forces armées, en concertation avec le chef de l'État-major général de l'armée. Ce ne sont pas à eux de quitter les lieux mais à l'ancien Premier ministre», a-t-il rappelé vendredi matin à
Andrainarivo.
Encadré : Les cas possibles de recours en révision
Quatre situations sont susceptibles de conduire à la recevabilité de requête aux fins de recours en révision auprès du Conseil d'État. Il s'agit d'un dol, de l'existence d'une fausse pièce dans les documents au cours de la procédure engagée, d'une prise à partie et de l'erreur manifeste d'application de la loi par les juges.
Dans le cas de l'affaire Monja Roindefo, la question peut se poser sur le fondement de la requête. D'habitude, le recours en révision auprès de la juridiction administrative concerne surtout les arrêts prononcés sur le fond des dossiers. Or, l'arrêt rendu par la Cour jeudi touche en premier lieu la demande de sursis à exécution du décret de nomination d'Eugène
Mangalaza.
Midi Mada 23/10/2009
Monja Roindefo : Réunion d’urgence à Mahazoarivo hier
- Davis R
Le Conseil d’Etat a annoncé hier que la demande en annulation de la nomination du Premier ministre de consensus, Mangalaza Eugène, déposée par le Premier Ministre de la
HAT, ne relève pas de sa compétence et doit être rejetée.
Après l’annonce du verdict, le staff de Monja Roindefo a organisé une réunion d’urgence à
Mahazoarivo. Il convient de noter que le Premier ministre de la HAT est resté dans son bureau à Mahazoarivo toute la journée d’hier. Aucune information n’a filtré de cette réunion qui n’a pris fin que jusqu’à très tard dans la soirée. Le débat sur les stratégies à adopter face à cette décision du Conseil d’Etat figurait certainement à l’ordre du jour de cette réunion. L’on obtiendra davantage d’informations ce jour. D’autant plus que les proches collaborateurs de Monja Roindefo ont annoncé hier que le Premier Ministre de la HAT prévoit d’organiser une conférence de presse afin d’apporter des éléments d’éclaircissement sur sa position actuelle.
Nominations. Toutefois, force est de rappeler que le président national du Monima a déjà annoncé qu’il accepte de quitter son poste à condition que les procédures légales soient respectées. Qu’en est-il alors du cas du Premier ministre de consensus, Eugène Mangalaza qui est rentré en France en attendant ce verdict du Conseil d’Etat ? D’autant plus que sa nomination n’a pas encore été confirmée par les chefs de file des quatre mouvances. Lesquels devraient donner leur feu vert pour les nominations des hauts dirigeants de la Transition de consensus prévues dans l’accord de Maputo. Dernièrement, l’on a appris que la prochaine rencontre des mouvances se tiendra dans la capitale éthiopienne les 3, 4, 5 et 6 novembre prochain.
Express Mada 23/10/2009
Présidence de la Transition
: Toute contestation à la HCC - Lova Rabary-Rakotondravony
Philippe Andrianjanahary soutient que la juridiction constitutionnelle doit trancher sur les compétences du président de la transition Rajoelina.
Andry Rajoelina est-il président de la Transition ou non ? En demandant l’annulation du décret de nomination de son successeur, Monja Roindefo a, entre autres, sollicité le Conseil d’État pour trancher sur le titre porté par Andry
Rajoelina. « La qualité de l’auteur de l’acte est un motif sérieux d’annulation », a rappelé le Commissaire général de la loi, Philippe
Andrianjanahary. Dans ses conclusions, ce dernier a pourtant invité le Conseil d’état à ne pas se prononcer sur la question. « Cela relève de la Haute cour de la transition », a-t-il déclaré.
Le Conseil d’État veut s’en tenir à la situation de fait, et préfère confier le contrôle de la légalité du titre des chefs de l’exécutif à la juridiction constitutionnelle. « C’est notre position depuis l’avènement de la Transition, et nous devons nous y aligner», a-t-il souligné.
Monja Roindefo n’est pas la première personnalité à contester le titre d’Andry
Rajoelina, en tant que chef d’État. D’anciens ambassadeurs, sénateurs et autres directeurs généraux, ont déjà saisi le Conseil d’État pour demander l’annulation de leurs décrets de limogeage, sur les motifs que ceux-ci avaient été pris par une autorité non-habilitée. Mais la juridiction administrative suprême a préféré les renvoyer devant la juridiction constitutionnelle.
Un verdict flou
À en croire Philippe Andrianjanahary, la Haute cour constitutionnelle n’a, jusqu’ici, prononcé aucun verdict dans ce sens. Outre la lettre prenant acte de la résolution créant la Haute autorité de la Transition, le seul acte consacrant la présidence de
Rajoelina, pris par la HCC, est l’avis que celle-ci a rendu à la demande de Monja
Roindefo, quand ce dernier a souhaité savoir si le président de la Haute autorité de la transition pouvait limoger le Premier ministre.
Du côté du gouvernement, le verdict du Conseil d'État est interprété comme une acceptation de Andry
Rajoelina, en tant que président de la Transition. « Il s'agit d'un acte de consolidation», a déclaré, hier, sur la télévision nationale, Jean de Dieu
Maharante, ministre de l'Élevage, invité en qualité de « juriste ».
Jeune Afrique 21/10/2009
Madagascar : Roindefo, le cinquième homme
En refusant de quitter son poste, l’actuel premier ministre malgache, Monja
Roindefo, entend jouer sa partition dans la transition.
Le 7 février 2009, jour de carnage devant le palais présidentiel
d’Ambohitsorohitra, il était là, avec les futurs « martyrs de la transition ». Pas
Rajoelina. Les jours suivants, tandis que le leader de la contestation se terrait dans sa demeure, c’est lui qui menait les négociations avec les autorités et en faisait le compte-rendu aux manifestants. « On n’a pas oublié. Il était avec nous! » confie
Hery, une partisane de la première heure de Rajoelina, aujourd’hui « désolée » par sa collusion avec ses prédécesseurs. Monja Roindefo le sait, qui compte bien surfer sur cette vague des déçus de la transition…
Ligne jaune
En refusant de quitter son poste de Premier ministre après l’accord du 6 octobre et en balayant d’un revers de la main les offres de Rajoelina (la vice-présidence ou la présidence du Conseil supérieur de la transition), Roindefo a franchi la ligne jaune. « Le divorce est consommé », confie l’un de ses proches, même si rien n’est jamais définitif à Madagascar. Ce n’est pas une surprise.
Dans le camp Rajoelina, on affirme que « le tandem fonctionnait bien ». Les deux hommes ne se seraient opposés qu’une seule fois depuis mars, lorsque le président de la Haute autorité de transition
(HAT) a annoncé des élections pour le mois de décembre. « Trop tôt », avait jugé
Roindefo, qui aujourd’hui les réclame avec force. « Peut-être pensait-il que c’était trop tôt pour lui », remarque-t-on aujourd’hui dans l’entourage de
Rajoelina. |
Le Premier ministre de transition, Monja
Roindefo, le 19 mars 2009 © AFP |
En réalité, cela faisait des mois que les deux hommes se méfiaient l’un de l’autre. Au fil des mois, l’ex-Premier ministre s’est constitué un solide réseau, notamment au sein de l’institution militaire, où il peut compter sur de nombreux soutiens, à commencer par celui du colonel Noël
Rakotonandrasana, le ministre des Forces armées.
Recherche de légitimité
Aujourd’hui, il estime que le décret du président de la HAT nommant Eugène Mangalaza à son poste aurait dû attendre « la signature d’un accord entre les quatre mouvances ». Un artifice légal auquel personne ne croit. En montrant les dents, Roindefo vise autre chose: la légitimité populaire et, à terme, la prochaine élection présidentielle. Oubliant son piètre score de l’élection de 2006 - il avait recueilli 21 voix - , il s’est officiellement déclaré candidat le 10 octobre.
Obscur dirigeant du Monima (Mouvement national pour l’indépendance de Madagascar) avant d’être nommé Premier ministre le 7 février, à la surprise générale, Roindefo est devenu incontournable en l’espace de quelques mois. Du moins le croit-il. « Il se prend pour ce qu’il n’est pas », persiflent ses adversaires au sein de la
HAT. Alors que la rue est divisée, « Roindefo, confie un de ses proches, est persuadé d’être l’unique représentant des Malgaches qui sont descendus dans la rue pour dire non à la dictature de Ravalomanana ».
En outre, il rappelle régulièrement les événements de février et mars derniers. « Nous avons tout donné pour lutter contre la dictature. Nous avons délaissé notre gagne-pain pour exiger le changement. Nous avons risqué nos vies pour rejeter l’oppression », lâchait-il au lendemain de son éviction. « Mais aujourd’hui, poursuit-il, notre combat risque d’être dévoyé. »
Soutien de petits partis
Une dialectique longtemps éprouvée par son père, le nationaliste Jaona
Monja, qui, quinze ans après sa mort, jouit toujours d’une popularité intacte chez les classes les moins aisées. Cette filiation n’est pas pour déplaire à
Roindefo, qui évoque souvent « la dignité » et « la souveraineté nationale » et dit s’« inscrire dans son mouvement de libération et dans son discours ».
Désormais soutenu par une multitude de petits partis, l’ancien Premier ministre se voit en héraut de la rue. À ce titre, il revendique le droit de participer aux négociations et de représenter « la cinquième mouvance ». Une de plus.
allAfrica.com 08/10/2009
Soirée d'euphorie avec Garou
- Hernan Rivelo
(Express Mada )
Il fallait s'y attendre. Le concert à guichets fermés de Garou au Palais des Sports a tenu ses promesses. Le public était surexcité. Il est un peu plus de 20 heures. Garou débarque sur scène... seul. Tout commence au piano avec la ballade franco-anglaise
«New-York City» dans un noir fumigène. Celle-ci est récupérée par les musiciens pour une tournure soft-rock
distortionnée, accueillie dans l'hystérie côté public.
«Bonsoir. Salama
Malagasy! Ça va être chaud ce soir!», lance le chanteur avec un grand sourire. «Ce concert n'est pas programmé dans notre tournée officielle. C'est une petite tournée de quatre dates, mais nous avons vraiment envie de la jouer», poursuit-il.
Avec la deuxième chanson «Je suis le même», toujours une ballade, tout le Palais des sports se noie dans la vibration de la voix puissamment forte du chanteur, dont l'adrénaline commence à monter. Puis un troisième morceau à l'allure très pop/rock. Tout le monde se dit que ça ira vraiment loin ce soir. Et c'est effectivement ainsi.
Les tubes se suivent mais ne se ressemblent que pour les émotions qu'ils dégagent. En bon animateur, Garou ne manque pas de se livrer à quelques interprétations connues, comme
«Get back» des Beatles, «Come together» toujours des'Beatles relancé par
Aerosmith, «Rocked man» de Elton John, du Ray Charles, etc.
Big live
Quand la très populaire «Sous le vent»- initialement avec Céline Dion- est chantée en solo à la guitare par Garou, on sait vraiment qu'il n'y aura aucune présence féminine pour la partie. La chanson est relayée
par «Je n'attendais que vous», un autre coup de coeur de la soirée. Bien entendu, pour ce genre de
«big live» bien à la québecoise, Garou se fait entouré par une équipe de musiciens chevronnés et de notoriété dans l'industrie musicale canadienne, pour une orchestration électro -acoustique que les Québecois qualifient de pop/folk/rock.
Avec Jean-Philippe Lagueux, qui a déjà servi aux côtés des renoms québecois tels que Laurence
Jalbert, Richard Séguin, Véronique Dicaire, etc. Ou encore Patrick
Beauséjour, connu pour son parcours avec Andréa Lindsay, Ginette, Martin Deschamps, etc. Un son assez bon, vu les moyens du bord «local», est assuré par André Caron, un autre «as» de la musique
québecoise.
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2h1/2
de spectacles (Klikeo
ny sary )
Au
tout début, il est apparu seul au piano. Puis, il a
enclenché trois morceaux bien balancés. Et tout de suite après,
ce furent les grands classiques comme « Blue sweat shoes »
ou « It’s all right », «Get back » ou « Come together ».
Tout le Palais des Sports était debout, reprenant avec la star
les paroles de ces tubes archiconnus. Au détour d’un accord,
surgissent les premières notes de « Belle », le grand succès
de « Notre dame de Paris ». Une fois de plus, les spectateurs
exultent, chantant et criant à tue-tête
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La tournée malgache de Garou est le fruit d'une étroite collaboration entre Media Consulting et la maison réunionnaise Hémisphère Sud. Garou ira ensuite à La Réunion et à Maurice.
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