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... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )

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Midi Mada 20/10/2009                  Accords politiques de  Maputo    Cliquer-ici  ( ... )
Transition : Des dépenses injustifiées - R.Edmond
L’actuelle période transitoire est aussi celle où les dépenses injustifiées et non justifiées faites par une grande partie des autorités de fait, sont légion
Dans la préparation du projet de la loi de Finances pour 2010, les techniciens du ministère des Finances et du Budget procèdent à des vérifications des dépenses des différents départements ministériels et d’autres institutions et organismes au titre du budget 2009. 

Des procédures de vérification qui ont permis à ces techniciens de constater un certain nombre de dépenses anormales. 
Limitées
De source auprès d’un haut responsable de ce département, non seulement certaines dépenses effectuées par certains ministères, mais aussi par la HAT ne suivent pas les procédures en vigueur, mais également ce sont des dépenses qui ne répondent pas au critère d’austérité budgétaire qui s’impose en cette période où les recettes publiques sont limitées. 
D’ailleurs, des techniciens du ministère des Finances et du Budget sont convaincus du fait que si les fonds publics sont convenablement gérés, il est encore possible de faire tourner la machine administrative dans les règles de l’art, pour le reste de l’année budgétaire 2009. Un haut responsable de ce département a même affirmé que si par malheur, les bailleurs de fonds ne reprennent pas les financements, les recettes fiscales et douanières attendues pour 2010 seraient encore suffisantes pour un fonctionnement normal des services publics. Mais le problème c’est que depuis que l’on ne sait plus qui dirige le pays, qui dispose actuellement de deux Premiers ministres, l’un encore en fonction, et l’autre déjà nommé mais ne disposant même pas d’un bureau, on assiste actuellement à toutes formes de non respect des règlementations en matière de finances publiques. On déplore même des détournements de fonds au sein de certaines instances dirigeantes.
Comptes bancaires
On fait même état d’enrichissement rapide de certaines autorités dont les comptes bancaires auraient été récemment crédités de plusieurs centaines millions d’Ar ces derniers temps. La question se pose d’ailleurs de savoir quelles sont actuellement les suites données à certaines affaires de gros sous comme la gestion des biens et marchandises de Marc Ravalomanana perquisitionnés et vendus selon des procédures pas nécessairement réglementaires. Ou encore des centaines de millions d’ariary qui ont fait la une des journaux dans les fameuses affaires de bois de rose.
Des fonds qui, normalement, devaient renflouer les caisses de l’Etat qui rencontre de plus en plus de difficultés pour assurer son fonctionnement.

Express Mada 19/10/2009  
Négociations : Retour à Addis Abeba ? - Fano Rakotondrazaka 
Après l’échec de Genève, les chefs de file des quatre mouvances pourraient se retrouver à Addis Abeba du 3 au 5 novembre. Certains émettent déjà une réserve quant au choix de la capitale éthiopienne.
La réunion des chefs de file des quatre mouvances politiques malgaches à Addis-Abeba est en vue après l'annulation du rendez-vous de Genève, du 17 au 19 octobre. Pour l'heure, rien n'est encore officiel, d'après l'émissaire des Nations unies, Tiebilé Dramé, qui a précisé hier soir que les médiateurs sont actuellement en phase de consultation sur cette proposition. Dans le milieu politique, le choix de la capitale éthiopienne divise l'opinion. 
Contrairement à son refus de la tenue du sommet à Genève, l'ancien président de la République Marc Ravalomanana a félicité son organisation à Addis Abeba, c'est-à-dire en Afrique. Il a ainsi manifesté sa volonté d'y participer. «Nous espérons que les négociations d'Addis Abeba début novembre, et non à la fin de ce mois, aboutiront à la mise en place d'un gouvernement de la Transition neutre qui se chargera de la préparation des élections», a-t-il déclaré hier après-midi, lors d'une conférence de presse par voie téléphonique d'environ trois quarts d'heure, au quartier général des légalistes à Bel Air. 
Malgré son langage favorable au dialogue, Marc Ravalomanana insiste toujours sur son refus d'attribuer la présidence de la Transition à un auteur de changement anti-constitutionnel. «Je ne peux pas accepter un putschiste à la tête de la Transition. Je ne veux pas que Madagascar devienne un mauvais exemple dans le monde», a-t-il souligné.
De son côté, le chef d'équipe de la mouvance Zafy aux négociations au Carlton, Emmanuel Rakotovahiny, a aussi manifesté la détermination de sa délégation à se rendre à Addis-Abeba. Le vice-président de la Transition désigné au Carlton le 6 octobre, a révélé hier que l'émissaire de l'Union africaine, Ablassé Ouedraogo, lui a demandé vendredi s'il était prêt à participer au sommet d'Addis-Abeba. 
Pour Ny Hasina Andriamanjato de la mouvance Rajoelina, aucune date n'est encore fixée. Mais la proposition en vue du rendez-vous à Addis-Abeba existe vraiment. Interrogé sur la position prise par Marc Ravalomanana contre l'accession de Andry Rajoelina à la présidence de la Transition, le vice-Premier ministre a répondu que l'opinion internationale est déjà fixée sur la question. 
Un point de non retour
«Il n'est plus question de revenir sur ce point. Les gens sont impatients de voir se réaliser la formation du prochain gouvernement», a-t-il déclaré hier au téléphone. 
Ange Andrianarisoa de la mouvance Ratsiraka, quant à lui, a affirmé qu'il n'est pas encore tenu au courant de ce nouveau rendez-vous. Il a confié, cependant, que l'éventuelle organisation de la prochaine rencontre à Addis-Abeba a déjà été soulevée vendredi, lors de la réunion avec les médiateurs au Carlton. À cette occasion, la mouvance Ratsiraka avait émis à Tiebilé Dramé une objection sur la capitale éthiopienne à cause de sa haute altitude qui pourrait entraîner des vertiges. «Addis-Abeba ne conviendrait pas aux Malgaches surtout qu'une partie des membres des délégations sont d'un âge certain. Des membres d'autres mouvances partagent cette idée», a soutenu Ange Andrianarisoa. 
L'ancien président de l'Assemblée nationale a toutefois ajouté que cette objection ne signifie pas que la mouvance Ratsiraka va d'emblée s'abstenir d'aller à Addis-Abeba.

Sobika.com 19/10/2009

Marc Ravalomanana ouvert à toute alliance
Marc Ravalomanana a accordé un entretien téléphonique aux membres de la presse hier. Si depuis quelques semaines, Marc Ravalomanana s'était fait le champion de l'anti colonisation et visait ouvertement la France, il a tempéré son discours en invitant les malgaches a collaborer avec toutes les nations. On sait que les relations tumultueuses qu'il entretient avec la France ne datent pas d"hier. Dès son arrivée à la présidence de la république en 2002, la France était bannie des partenaires potentiels pour la relance du pays. La plupart des grands contrats allaient aux Chinois, aux Allemands, aux Canadiens, non pas que les francais étaient moins bons ou moins compétents mais c'était une volonté délibérée dissimulée sous l'ouverture ( nécéssaire ) aux autres nations. Cela peut se comprendre puisque c'était sa stratégie de dévellopement mais ce fut une erreur diplomatique de Ravalomanana que d'avoir été aussi "cash" dans ses relations notamment économique avec la France. Au lieu de partir sur des relations fraternelles eu égard à l'histoire commune entre les deux pays, Ravalomanana a fait de ses années de président, un rapport de force perpétuel entre la France et Madagascar comme s'il voulait prouver à tout prix qu'il s'était affranchi de l'ex mère patrie. C'était un bras de fer permanent et ce n'était pas la peine d'en arriver là. L'épisode de l'absence d'ambassadeurs francais est un exemple parmis tant d'autres. 
Depuis la crise est passée, et la France est montrée du doigt par le camp Ravalomanana pour son postionnement ambigue et depuis tout le monde y passe : l'Etat Francais, les entreprises francaises, les français eux mêmes ect... La lutte pour la légalité s'est parfois transformée en lutte contre la néo colonisation ! La Franafrique existe certes, mais toute relation avec la France n'est pas la Francafrique. Ne tombons pas dans le schéma africain ou il faut un bouc émissaire pour palier ses responsabilités. En parlant de responsabilité justement, Marc Ravalomanana a indiqué qu'il était ouvert à toutes formes d'alliances. A la question, une alliance avec Roindefo est elle possible ? celui ci a répondu que tout est envisageable dès lors que cela cadre avec la légalité. La volonté de trouver une alliance est à la fois un signe d'ouverture et un signe de faiblesse. Ce genre de propos n'aurait pas été tenu quelques mois plus tôt. Dans cet entretien ( à lire plus bas ), Marc Ravalomanana propose par ailleurs la date du 3 novembre à Addis Abeba en éthiopie tout en lancant une pique à l'égard de certains médiateurs qu'il accuse de détourner l'opinion. Pour le moment, les autres mouvances n'ont pas encore confirmé leur accord ou non pour cette date et lieu. Affaire à suivre comme d'habitude !

Express Mada 16/10/2009  
AGOA : Verdict sur Madagascar en décembre - Lantoniaina Razafindramiadana
Les États-Unis sortiront en décembre la liste des pays bénéficiaires de l'Agoa pour 2010. Le cas de Madagascar sera soulevé.
L'attente se prolonge pour Madagascar. Le sort de la Grande île au sein de l'Africa Growth Opportunity Act (Agoa) ne sera connu que vers la fin de l'année. Le président américain Barak Obama ne signera la liste définitive des pays qui continueront à bénéficier de ce privilège qu'au mois de décembre. L'éligibilité ou non de Madagascar sera donc connue en même temps que celle des autres bénéficiaires africains. 
Pour l'instant, les employés des entreprises franches du secteur textile sont loin d'être rassurés par l'évolution politique locale. « Nous sommes obligés d'attendre cette officialisation. Mais face aux enjeux, nous allons nous mobiliser pour maximiser nos chances et solliciter l'appui du monde entier pour plaider en faveur de Madagascar à travers le site web www.regulations.gov, déclare une source proche du Groupement des entreprises franches et partenaires.
Avantages douaniers
L'Agoa est une facilitation fiscale accordée par le gouvernement américain à certains pays africains dont Madagascar, qui exportent aux États-Unis. Pour la Grande île, cette opportunité a favorisé l'implantation d'entreprises franches du secteur textile. 
Celui-ci représente près de 100 000 emplois. Mais depuis le changement dit anti-constitutionnel du régime, Madagascar a été menacé d'exclusion de la liste des bénéficiaires. Une sanction qui entraînerait la fermeture de ces entreprises et donc le chômage pour tous leurs employés. 
Ainsi, tout est maintenant lié à l'évolution politique du pays et au retour rapide à l'ordre constitutionnel, une des conditions d'éligibilité à l'Agoa. Pour Noelson William, ministre de la Fonction publique, du travail et des lois sociales, la menace est levée avec la mise en oeuvre de la Charte de Maputo. «Les autorités américaines ont attendu des décisions politiques. Maintenant que celle-ci est mise en oeuvre, la question de la suspension de l'Agoa ne devra plus tenir. Les employés des entreprises franches ne devront plus paniquer », rassure-t-il, en marge d'une visite des ateliers du groupe Sipromad à Alarobia hier.

lesoleil.sn 15/10/2009
CAN des Dames : Madagascar n’a pas résisté aux « Lionnes » (39 - 90) 

Xinhuanet.com 14/10/2009    
91 containers de bois de rose exploités illicitement, interdits de sortir de Madagascar  - Xinhua

91 containers de bois de roses de Madagascar, Dalbergia maritima, exploités illicitement dans le pays, sont bloqués au port international de Toamasina, 370 kilomètres à l'Est de la capitale, Antananarivo, a-t-on appris mardi d'une source officielle.

l' environnement ne sont que 59 milliards d'Ariary pour l'année 2009.
Le 30% des ventes des bois saisis et confisqués sont pour le budget général du trésor, 30% pour la reforestation, le 20% pour les communes concernées, 15% pour la région et 5 % pour le verbalisateur.

gazetiko.mg 14/10/2009
Gripan-kisoa H1N1 : Mpianatra miisa 20 no voa  - Nath

OMS, tsahivina fa maimaimpoana ny fitsaboana an’io aretina io. Raha ampahatsiahivina kely ny fitrangany dia: fahasemporana raha manao fanatanjahantena, tsy avy miaina, lasa mangana ilay olona, mikohoka sady mandrehoka, indraindray mandeha rà na misy loko hafahafa. Marary tratra, mafana hoditra, ary izany dia maharitra telo andro. Ary farany dia mety hidina tampoka ny tosidrà.

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Sobika.com 20/10/2009
Interview de Marc Ravalomanana - Recueillis par Prisca R
Suite à la requête de certaines personnalités politiques et une partie des membres de la presse, Marc Ravalomanana a accordé un entretien téléphonique hier au Bel’air. Lors de cette conférence, il a donné la date de la prochaine rencontre à Addis Abbeba. Les questions sont celles des journalistes présents ce jour là

- Pourquoi avez-vous refusé de vous rencontrer à Genève pour le sommet malgache ? Des émissaires de l’Etat américain m’ont contacté jeudi. Je leur ai dit que déjà la situation actuelle du pays nous embarrasse et était même honteuse. Nous avons déployé nos efforts pour régler ce problème à Madagascar mais cela ne s’est pas encore arrangé. Aussi, si c’était pour traîner cette affaire en Suisse, j’ai refusé. Autant que ce problème se règle en Afrique car cela se cadre avec la règle de subsidiarité. Par rapport à cette règle, j’avais déjà eu des entretiens avec des diplomates qui partagent cet avis. - Concernant les détenus politiques, qu’adviendra t -il de leur sort ? Je suis un homme responsable et je prends acte. Seulement, l’autorité de fait n’est plus ce qu’elle est dans le sens où le premier premier ministre a été limogé. Et les ministres qui ont été nommés pendant son mandat ont été retenus. C'est un phénomène unique dans le monde. Quand un premier ministre est limogé, le gouvernement est systématiquement dissout. Et un nouveau premier ministre a été nommé mais, il ne peut rien faire encore pour l’instant. Le résultat est que nous n'avons plus de gouvernement du tout. C’est un fait qui a gelé certaines procédures mais c'est surtout l’expression de l’immaturité des dirigeants de l’autorité de fait. - Pour vous, Eugène Mangalaza et Emmanuel Rakotovahiny représentent-ils les autorités consensuelles prévues ? Je voudrais préciser certains points : le chef de délégation n’est pas habilité à décider à la place du chef de file. Et donc ce qui a été proposé en date du 6 octobre au Carlton n’est pas encore définitif.

"Quand un premier ministre est limogé, le gouvernement est systématiquement dissout. "

Et donc, les membres de l’exécutif consensuel ne sont pas encore arrêtés.
- Pourrait-on voir une alliance Monja Roindefo – Marc Ravalomanana ?
Je suis ouvert à toute alliance tant que cela entre dans un le cadre de la légalité et qui soit bénéfique au développement du pays. Il ne faut pas donner un mauvais exemple pour le pays et pour le monde. Mais pour l’instant, l’urgence est d’abord la mise en place de la transition car la situation politique, économique et sociale du pays se dégrade de jour en jour.
- Que pensez-vous des éventuelles ingérences étrangères et des étrangers ?
Il faut s’abstenir de tout propos diffamatoire même si les malgaches refuseront toute nouvelle forme de colonisation. Toutefois, le pays doit s’ouvrir avec les autres pays du monde comme tout ce qui passe ailleurs. Nous sommes habilités à inviter les étrangers à participer pour le développement du pays. 
- Et par rapport à la communauté internationale, que pouvez vous dire ?
Le prochain sommet malgache sera le 3, 4 et 5 novembre à Addis Abbeba. Parmis ceux qui sont de nos médiateurs, il faut que vous teniez compte du fait, que parmi eux, il y a des consultants. Ce ne sont donc pas des des membres permanents des organismes qu’ils représentent. Il leur arrive parfois de détourner l’opinion. 

Les Nouvelles 19/10/2009

RAJOELINA, RAKOTOVAHINY ET MANGALAZA : Ravalomanana conteste les nominations - Nasolo R.
Marc Ravalomanana a accordé, hier à Bel Air, une conférence de presse téléphonique en direct d'Afrique du Sud. Au cours de l'entretien, il a fait le tour des sujets brûlants de l'actualité, mettant particulièrement l'accent sur diverses questions pour lesquelles son nom a été maintes fois cité.
Ainsi, revenant sur l'issue de la réunion du Carlton, Marc Ravalomanana de souligner qu'«aucun consensus n'a encore été trouvé en ce qui concerne les postes de président, vice-président et premier ministre de la Transition. Ce, tout simplement parce que les chefs de délégation n'ont aucun pouvoir de décision qui leur permettrait d'approuver une nomination». 
Plus direct encore, lui de préciser : «par contre, nous, les quatre chefs de file – les présidents Albert Zafy et Didier Ratsiraka, le président de la HAT, Andry Rajoelina et moi-même – disposons de ce genre de pouvoir. Je ne reconnais donc pas les nominations d'Emmanuel Rakotovahiny et d'Eugène Mangalaza car elles n'ont pas fait l'objet d'un consensus auprès des quatre chefs de file», a-t-il indiqué.
«Pas une question de personne» 
En ce qui concerne son refus d'entériner Andry Rajoelina à la tête de la Transition, Marc Ravalomanana relève que ce n'est nullement une question de personne. «Mon principal souci est le respect de l'article premier de la charte de Transition qui consacre le principe de neutralité. Voilà pourquoi j'ai clairement fait savoir que je ne participerai pas personnellement à la Transition. Andry Rajoelina n'incarne pas la neutralité ni le consensus et il faudrait donc chercher quelqu'un d'autre à même de garantir ces principes», a-t-il noté. 
«Vous savez, poursuit-il, le peuple attend la mise en place d'une véritable Transition qui débouchera sur des élections neutres et crédibles car elle brûle d'impatience de voir la vie à Madagascar revenir à la normalité». Eu égard à tout cela, Marc Ravalomanana déclare qu'il «ne sera jamais le facteur de blocage d'un tel processus».
Deux premiers ministres 
Quid alors de l'annulation de la réunion de Genève ? «Je ne suis pas le seul à avoir préconisé que le sommet se tienne en Afrique. C'est, par exemple, le cas de la SADC qui, entre autres organisations, a été chargée de la médiation dans le cadre de la crise malgache», a-t-il avancé. D'ailleurs, poursuit-il, si le développement du pays est en ce moment complètement bloqué, c'est «à cause du pouvoir de facto qui dirige actuellement Madagascar et que ni les Malgaches, ni la communauté internationale, ni l'ensemble des bailleurs de fonds reconnaissent», a lancé Marc Ravalomanana. Il va même jusqu'à dire que «la gabegie règne au pays. Dans un premier temps, on nomme un premier ministre. On le destitue quelques mois après sans dissoudre le gouvernement. Puis, on désigne un autre PM, alors que le premier a encore été maintenu à sa place par le conseil d'Etat. Madagascar a donc maintenant deux ‘premiers ministres'. Jamais, dans un autre pays, on n'a vu un tel désordre», s'est-il indigné. 
Pour lui, «avec de pareilles tergiversations et autres indécisions, il n'est pas étonant que les accords de Maputo ne soient toujours pas respectés et qu'il y ait toujours des détenus politiques. Or, cela est inadmissible». 
Interrogé sur le fait de savoir s'il pourrait travailler avec Roindefo Monja, Marc Ravalomanana se dit prêt à collaborer avec toutes les bonnes volontés. «A la condition sine qua non que celles-ci soient respectueuses des lois en vigueur», a-t-il fait valoir. D'après lui, si les quatre mouvances veulent sortir la Grande île de cette impasse, elles doivent s'armer de cette volonté politique et ne voir que l'intérêt supérieur de la Nation. 
Vendredi, la mouvance Rajoelina a déclaré «qu'elle a toujours manifesté sa volonté de négocier et s'est ainsi tenue prête pour le déplacement prévu à Genève, en vue de participer à la réunion organisée sous l'égide du Gic». 

Encadré: - Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana ont réfusé de se déplacer à Genève d'où l'annulation de la rencontre de Genève. 

- Tiebilé Dramé a recu les mouvances au Carlton et confirmé l'annulation de la réunion de Genève. Des tractation sont en cours pour un autre lieu 

- Les trois chefs de file autres que Marc Ravalomanana auraient déjà accepté le principe d’organiser la prochaine réunion en Afrique selon les propos de Tiébilé Dramé, émissaire de l’ONU, reccueillis par AFP

Les Nouvelles 16/10/2009
HO AZY SY HO ANAO : Fara Andriamamonjy en show  - Annick Sedson
25 ans d'évangélisation à travers la musique mérite d'être célébré dignement. Fara Andriamamonjy partagera cet évènement avec les chrétiens et ses fans de la capitale au palais des Sports le 25 octobre prochain lors d'un grand concert où elle et son équipe donneront le meilleur d'elles-même. 

Karmela, Tarika Vonjy et quelques groupes de gospel, Unity, Him et TGC. Après ce répertoire bien diversifié, le concert sera clôturé par une série de medley. Comme a déclaré Fara Andriamamonjy, «Il est important pour moi de partager ce moment au maximum». 
Un DVD live de ce concert sortira après quelques semaines de l'évènement, il sera produit par Sary sy feo, Top system et Confiance com. L'artiste présentera cette production lors de sa tournée en France du 4 novembre au 25 décembre. Après la France, elle projette de faire le tour de la Grande île. 

Midi Mada 16/10/2009
Conseil d’Etat : La nomination de Mangalaza suspendue - Davis R
Le Conseil d’Etat a ordonné hier le sursis à exécution du décret de nomination du Premier ministre de consensus, Mangalaza Eugène, suite à la requête déposée lundi dernier par les deux avocats de Monja Roindefo. Jusqu’à ce que le Conseil d’Etat se prononce sur le fond, le PM de la HAT est donc maintenu à son poste à Mahazoarivo. 

Une fois de plus encore, un décret pris par Andry Rajoelina a été suspendu par le Conseil d’Etat. Faut-il rappeler que les décrets relatifs aux limogeages des ambassadeurs malgaches en Allemagne, à Paris et en Afrique du sud ont également été frappés de sursis à exécution. Même topo pour le décret portant sur l’abrogation de la nomination du Commissaire général de la loi auprès du Conseil d’Etat. En outre, dans cette requête déposée lundi dernier, Monja Roindefo met en cause tous les actes pris par Andry Rajoelina en sa qualité de président de la Transition. Et d’annoncer que « la désignation de celui-ci au titre de président de la Transition est encore en instance jusqu’à ce que les chefs de file des quatre mouvances signent les accords de Maputo ». 
Rencontre. Quid alors du sort du Premier ministre de consensus Eugène Mangalaza et des membres du Gouvernement ? Ces derniers ont déjà annoncé dimanche dernier qu’ils n’obéiront plus aux ordres de Monja Roindefo. A noter que Eugène Mangalaza a dirigé un Conseil du Gouvernement mercredi dernier. D’après une source proche de la HAT, le président national du Monima a rencontré le président de la HAT, Andry Rajoelina, hier au Palais d’Ambohitsorohitra. Une rencontre organisée notamment par les 5 chefs de partis, membres des Forces du changement. Et ce, dans le but de réconcilier les deux personnalités. L’on a également appris hier que le voyage du président de la HAT, qui devait s’envoler hier soir pour Genève, a finalement été reporté. 

Tribune Mada 16/10/2009
Communiqué du GIC du 6 octobre au Carlton : L’alliance des organisations de la société civile prévient
L’Alliance des organisations de la société civile (OSC) déclare dans un communiqué, qu’elle prend acte du communiqué de la réunion consultative sur la situation de Madagascar du 6 Octobre dernier. Ce communiqué désigne le président de la Transition en la personne de Andry Rajoelina, le vice président de la Transition, Dr. Emmanuel Rakotovahiny et le Premier ministre en la personne de Eugène Mangalaza.
L’Alliance rappelle une fois de plus, son attachement aux Accords de Maputo auxquels elle a adhéré le 22 Août 2009. Elle estime que ces Accords sont la seule solution pour sortir de la crise et pour la fin de la situation de paupérisation dans laquelle se trouve la population.
L’Alliance rappelle que l’enjeu de la Transition est la sortie définitive du cycle infernal de crises et d’alternance violente que Madagascar a connu au cours des dernières décennies à travers la mise en place consensuelle et inclusive d’institutions, d’un système électoral et d’un système politique aptes à restaurer la démocratie et la stabilité. La clé de voute du dispositif est l’organisation d’élections crédibles, transparentes et conformes aux standards internationaux. Si ces objectifs ne sont pas atteints les pertes en vie humaines et les souffrances endurées par le peuple malagasy auront été vaines.
Des inquiétudes
L’évolution de la situation soulève toutefois selon l’Alliance des OSC, un certain nombre d’interrogations qui suscitent l’inquiétude de l’Alliance. Ces interrogations concernent notamment les points suivants :
les conditions de réussite de négociations de cette importance sont-elles remplies ?
dans son effort de médiation que nous saluons, l’impartialité de la communauté internationale est-elle indiscutable tout au long du processus ?
existe-t-il un schéma préétabli correspondant à une solution préétablie allant dans le sens d’une des puissances parties à la médiation ?
La communauté internationale devrait s’en tenir aux seuls documents écrits et s’abstenir de faire référence à des non dits, sources de malentendus et de conflits ultérieurs.
Enfin, il est essentiel de s’en tenir au strict respect des Accords et de ses termes, notamment en ce qui concerne la définition du consensus.
L’Alliance est convaincu, qu’il est de son devoir en tant que composante de la société civile, de prévenir des dangers susceptibles d’être provoqués par le schéma proposé par le GIC qui fait fi de l’Article 25 de la Charte de l’Union Africaine. En effet, cela risque de provoquer une perte de repères tant au niveau national qu’international en encourageant une culture de prise de pouvoir anticonstitutionnel et de la violence.
L’Alliance réaffirme que, dans l’intérêt supérieur de la Nation, compte tenu des pouvoirs étendus dont il dispose dans la Charte de la Transition, le fait que le Président de la Transition, de quelque mouvance qu’il soit, puisse se présenter aux prochaines élections mérite réflexion, pour éviter toute suspicion qui risquerait la remise en cause des résultats des élections et de déclencher à nouveau le cycle des crises.
En tout état de cause, l’Alliance poursuit ses efforts de médiation engagés à la demande des quatre mouvances.
Les OSC signataires de ce communiqué sont : Accès Zon’Olombelona / Droits de l’Homme - Zon’olombelona Mijoro  -  CCOC -  CTM - MAMPAFI - PFNOSCM - SEREMA - Syndicat SIMFD/KMMD - Syndicat TM

JeuneAfrique.com 14/10/2009
A Madagascar Ravalomanana barre la route à Rajoelina
Marc Ravalomanana a été évincé du pouvoir au profit d'Andry Rajoelina en mars dernier
© AFP
L'actuel homme fort de Madagascar, Andry Rajoelina avait annoncé vendredi qu'il nommerait prochainement comme Premier ministre Eugène Mangalaza, acceptant ainsi le consensus trouvé par les quatre principales mouvances malgaches. Le président déchu Marc Ravalomanana refuse toujours de reconnaître les dirigeants de la transition.
Le président évincé de Madagascar, Marc Ravalomanana, a nié vendredi qu'un accord ait été conclu sur les dirigeants de la transition, refusant toujours de reconnaître Andry Rajoelina comme président de la transition. "Je ne peux pas accepter un leader de coup à la tête de la présidence de la transition", a-t-il déclaré dans un entretien accordé à l'AFP à Johannesburg.
"Je propose de réétudier la nomination du président de la transition, du vice-président et du Premier ministre en présence des quatre chefs de file" des parties en présence, a-t-il ajouté.
Un accord de principe avait été passé mardi à Madagascar sur l'attribution de ces postes - point d'achoppement à un règlement de la crise - entre des représentants des différentes mouvances politiques de l'île. L'accord devait encore être avalisé par les leaders des mouvances.
Le négociateur de Marc Ravalomanana, Fetison Andrianirina, avait expliqué avoir accepté l'homme fort Andry Rajoelina comme président de la transition, à condition qu'il ne se présente pas à la présidentielle de 2010.
"Ce n'est pas le rôle du chef de délégation dans les négociations de nommer le chef de la transition", a rétorqué Marc Ravalomanana, en s'opposant radicalement à cette solution.
Maputo toujours pas entériné
Il refuse que son rival soit président de la transition, mais estime qu'il pourra se présenter à la présidentielle s'il remplit "les conditions dans la Constitution". "C'est la démocratie, je ne peux pas empêcher les gens de se présenter à la présidentielle", a-t-il déclaré.
Des accords inter-malgaches avaient été signés le 9 août à Maputo sous médiation internationale, mais les quatre mouvances signataires n'avaient pas pu s'entendre sur la répartition des postes au sein du pouvoir de transition. Madagascar est plongée depuis le début de l'année dans une crise politique majeure.
Lâché par l'armée, Marc Ravalomanana avait remis le 17 mars ses pouvoirs à un directoire militaire qui les avait immédiatement transférés à Andry Rajoelina, devenu en quelques mois son principal opposant au terme d'un mouvement populaire. Il vit depuis en exil avec sa famille en Afrique du Sud.

moov.mg 14/10/2009
France: la langue malgache à l'honneur  - Recueillis par Solofo Andrianjakarivelo © DTS 
Depuis 7 années consécutives, l'association KOLO des malgaches vivant en France organisent un concours de dictée Malagasy "sora-tononina". 

langue Malgache dont le Pr Narivelo RAJAONARIMANANA (Linguiste, spécialiste de la langue malgache à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco), à Paris), Solotiana NIRHY-LANTO RAMAMONJISOA (Maître de Conférences à l'Inalco), Malanjaona RAKOTOMALALA (Enseignant à l’Inalco), Lanto ANDRIANJAFITRIMO (Enseignante à l’Inalco), Rivolalao RAZAFINDRAZAKA (Enseignante à l’Inalco) et François Xavier RAZAFIMAHATRATRA (Poète et Président de l’association des poètes « HAVATSA UPEM France »)", selon les organisateurs. 
Les gagnants seront récompensés dont un tableau du peintre J.A. RAVELONA. 

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"Les 'Grands' parlent d'idée   les 'médiocres' parlent d'évènements   les 'misérables' parlent contre les personnes..."	Clikeo ny 2CV mena	"Hier c'est une  histoire Demain est un mystère Aujourd'hui un cadeau..."

Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent sur cette page ( ... Sommaire en haut de page)