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Record du monde du 200m pour Usain Bolt
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Usain Bolt va-t-il tuer l'athlé?
Superb Bolt breaks 200m world record
Un an jour pour jour après son deuxième titre olympique et son record du monde sur cette même épreuve du 200m à Pekin, le jamaïquain Usain Bolt a remis ça ce soir sur la piste des mondiaux d’athlétisme de Berlin !
Après son titre de champion du monde et son record du monde sur 100m acquis ce dimanche dernier, Usain Bolt vient de remporter le 200m sur la piste de Berlin, après un faux départ du français David Alerte qui aurait pu géler toutes performances (qui finit 8e et dernier de ce 200m), son second titre de champion du monde en éclatant son propre record du monde de 11 centièmes (comme sur son 100m de dimanche dernier) et établit un nouveau record du monde en établissement un temps de 19 »19… Historique !!
(Suchablog.com
21/08/2009)
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«
Pour que l’Afrique vive mieux...
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Accompagner les efforts de millions d’hommes et de femmes vers un développement pleinement humain, c’est ce à quoi vous invitent Pentecôte sur le monde et ses partenaires par la diffusion du calendrier Vivre… 2010.
Sénégal, île Maurice, Afrique du Sud, Madagascar, Guyane, Tanzanie,
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Guinée-Bissau, Bénin : Vivre… 2010 rend hommage à de simples gens qui travaillent pour vivre dans la dignité. Souvent avec le soutien d’Églises, d’associations, d’ONG, d’amis.
En 2009, l’Afrique compte 996 221 505 hab. Dont 50 % de jeunes de moins de 15 ans (1). Les 15 sourires qui, sur notre couverture, donnent un visage à cet immense continent, représentent 14% de la population mondiale.
Du 4 au 25 oct. 2009, se tient à Rome le 2e Synode pour l’Afrique. (2) En mars 2009, lors de son voyage au Cameroun et Angola, pays représentatifs des aires linguistiques du continent (français, anglais et portugais), Benoît XVI a remis aux évêques délégués des 36 conférences épiscopales, le document de travail élaboré par l’ensemble des diocèses. Objectifs visés : réconciliation, justice et paix.
Une façon de rappeler au monde le poids humain de l’Afrique. Et de faire comprendre à l’Église que l’évangélisation passe par une Afrique pacifiée.
Les pages I à X de ce n° aident à entrer dans ce 2e synode. Le P. Jean Savoie fait parler une communauté en Guinée et des théologiens africains au Cameroun. Il présente les visées de ce synode et les met en lien avec les grandes lignes missionnaires de Charité en vérité, la récente encyclique du pape.
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Benoît XVI y énonce des
vérités qui touchent l’Afrique comme le reste du monde. Il affirme que
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Père Lucien Heitz- Communication des Spiritains
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Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina",
Père Lucien a répondu à notre appel
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lexpressiondz.com 25/08/2009
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TRANSITION À MADAGASCAR
: Négociations à Maputo sur le partage du pouvoir
Les principaux leaders politiques de Madagascar se retrouvent aujourd’hui au Mozambique pour entamer, sous médiation internationale, la seconde phase de leurs négociations sur la transition dans la Grande île, avec la délicate question de la répartition des postes.
Le 9 août à Maputo, au terme d’une «rencontre historique», les quatre poids lourds de la scène politique malgache ont signé un accord prévoyant la mise en place d’un nouveau gouvernement de transition et l’organisation d’élections d’ici fin 2010. Cet accord était censé mettre un terme à la grave crise politique qui affecte Madagascar, actuellement dirigé par Andry
Rajoelina, après le départ forcé en mars, sous la pression de la rue, du président Marc
Ravalomanana.
La communauté internationale réclame depuis lors le retour à l’ordre constitutionnel dans ce pays de l’océan Indien. Sous la médiation d’une équipe dirigée par l’ancien président mozambicain Joaquim
Chissano, la rencontre de Maputo a rassemblé pour la première fois depuis mars les rivaux Rajoelina et
Ravalomanana, ainsi que deux anciens chefs d’Etat malgaches, Albert Zafy et Didier Ratsiraka. Au dernier jour de ce «sommet», et malgré la signature d’un accord sur une Charte de transition, les discussions ont cependant achoppé sur l’attribution des postes au sein des nouvelles institutions.
Pour leur nouveau rendez-vous aujourd’hui à ce «Maputo II», les leaders malgaches entrent donc dans le vif du sujet et abordent la phase la plus sensible de leurs négociations, avec notamment la désignation du président de la transition, d’un Premier ministre de consensus, et la répartition des ministères clés.
Anticipant le bras de fer, l’actuel homme fort de Madagascar,
M.Rajoelina, s’est déjà posé comme le futur patron de la
transition: «On ne peut pas imaginer que ce soit quelqu’un
d’autre» qui la dirige, a clairement prévenu
à la mi-août l’ex-opposant, porté au pouvoir par l’armée et qui a forcé M.Ravalomanana
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à l’exil. Selon les termes de l’accord, les membres du futur gouvernement ne pourront pas se présenter aux élections qui seront organisées d’ici fin 2010, à l’exception du président de la transition.
De son côté, le chef de l’Etat évincé a obtenu l’annulation d’une condamnation à quatre ans de prison pour l’achat controversé d’un avion présidentiel, a renoncé à participer à la transition et s’est engagé à ne rentrer au pays que quand les conditions politiques et sécuritaires lui seront favorables. Mais de l’aveu même des médiateurs, les discussions s’annoncent très difficiles. «Nous allons avoir des séances très dures», a prévenu Edem Kodjo, représentant de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) au sein de la médiation.
Refusant ce qu’elle estime être une «politisation» de l’armée, la hiérarchie militaire malgache a déjà prévenu qu’elle rejetait «catégoriquement» une clause de la Charte de transition prévoyant «la création d’un Comité de réflexion» sur les forces de sécurité. Sans doute pour tenter de consolider l’accord du 9 août, l’équipe de médiation s’est rendue en fin de semaine à Madagascar, où elle a assuré avoir constaté «l’unanimité» autour de la future transition.
Samedi, 69 organisations de la société civile malgache ont signé leur adhésion à la Charte de transition pour «démontrer publiquement leur engagement à soutenir le processus».
Encadré:
La médiation internationale a pu constater ce week-end à Madagascar « l'unanimité autour de l'accord politique » conclu au début du mois dans la capitale mozambicaine. En effet, l’ensemble des organisations de la société civile et des partis politiques malgaches ont signé : elles adhèrent à cette charte qui doit mener la Grande île vers des élections d’ici fin 2010. Les rivaux malgaches doivent maintenant discuter de la distribution des postes entre les quatre principales mouvances politiques dirigées, respectivement, par l’actuel homme fort de la Grand île, Andry
Rajoelina, 35 ans, par le président destitué Marc Ravalomanana, 59 ans, et par les deux anciens chefs
d’Etat Albert Zafy, 82 ans, et Didier Ratsiraka, 73 ans.
Au terme de la première ronde de négociations, dite Maputo I et qualifiée de « rencontre historique », les quatre dirigeants avaient conclu un accord prévoyant la mise en place d’un gouvernement de transition qui doit organiser, dans les quinze mois, des élections présidentielle et législatives. Les quatre acteurs de la crise malgache vont donc discuter les 25 et 26 août de la distribution des postes dans les institutions de transition et tout particulièrement la composition du futur gouvernement
d’Antananarivo qui comprendra un Premier ministre et trois vice-Premiers ministres, ainsi que 28 ministres. « A Maputo II, il s’agit de répartir les postes entre les quatre mouvements politiques », a déclaré le principal médiateur, Joaquim
Chissano.
Tribune Mada 25/08/2009
Maputo II : Manandafy a cédé, mais reste en liberté provisoire
- par Rakotoarilala Ninaivo
Manadafy Rakotonirina, le président du parti MFM a finalement signé un engagement pour respecter l’article 3 de l’accord numéro 2 de Maputo. Le ministère de la justice a été intransigeant sur la condition de mise en liberté de Manandafy Rakotonirina. Pas de signature, pas de sortie. Finalement le président du MFM, Premier ministre des « légalistes » du Magro, a accepté de signer un engagement afin de pouvoir conduire la délégation de la mouvance Marc Ravalomanana, pour la deuxième round de Maputo.
Le ministre de la justice, Justine Razanamahasoa a précisé que Manandafy n’a obtenu qu’une liberté provisoire. « Selon les accords de Maputo la loi d’amnistie doit attendre la délibération d’un congrès de la transition et du Conseil Suprême de la Transition (CST) ». C’est l’explication donnée par le ministre de la Justice du gouvernement de la Haute Autorité de transition
(HAT), dans l’après-midi de ce lundi 24 août 2009, à l’aéroport
d’Ivato, lors du départ de la délégation de la mouvance Andry
Rajoelina, en route pour Maputo II.
Interdiction de Sortie du Territoire
« Notre premier ministre a été atteint de l’IST » [1] affirme le professeur Rabenja
Rapelanoro, membre du parti MFM. Cette interdiction de sortie n’a pas été levée par le ministère de
l’Intérieur, selon toujours l’affirmation du professeur Rabenja
Rapelanoro. Les membres de la délégation de la mouvance Marc Ravalomanana prétendent même avoir eu des problèmes à l’aéroport
d’Ivato, ce lundi 24 août 2009, à cause de l’absence de levée de cette interdiction de sortie. Ils ont pointé du doigt le ministre de l’intérieur Masimana
Manantsoa.
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Le ministre de
l’Intérieur quant à lui a affirmé que la levée de l’IST est automatique dès que Manandafy Rakotonirina est sorti de la prison. « La raison de
cette interdiction de sortie est la mise en disponibilité de la Justice de Manandafy
Rakotonirina, maintenant que la justice n’a plus besoin de lui, il n’y a plus raison de lui imposer une interdiction de sortie ». C’est ce qu’a affirmé le ministre Masimana Manantsoa ce lundi 24 août 2009 à l’aéroport
d’Ivato.
Encadré: La délégation de la mouvance Ravalomanana a enregistré des changements majeurs dans sa composition. Manandafy Rakotonirina (Premier ministre), Ihanta Randriamandranto (leader du mouvement des femmes
légalistes dont l'époux Ralitera Andrianandraina attend encore sa remise en liberté.
) et Raharinaivo Andrianatoandro (député, leader du mouvement légaliste) figurent parmi la délégation. Ces personnes, détenues par la Haute Autorité de transition (HAT) ont obtenu une libération provisoire après signature d’une lettre d’engagement. Signature relevée par la mouvance Ravalomanana comme étant une violation aux accords de Maputo parce que ces accords stipulaient la libération immédiate et sans conditions des détenus politiques ainsi que la cessation des poursuites à l’encontre de ces détenus.
Xinhuanet.com 24/08/2009
Les médiateurs internationaux saluent les engagements des politiciens malgaches
- Xinhua
Les médiateurs internationaux qui ont terminé leurs visite de deux jours à Madagascar dimanche, saluent l'engagement des politiciens malgaches à se rendre à Maputo lundi pour continuer les discussions sur le partage du pouvoir.
Dans un communiqué lu dimanche lors d'une conférence de presse, les envoyés spéciaux de la Communauté de Développement de l' Afrique Australe
(SADC), Joachim Alberto Chissano, et de l' Organisation de la Francophonie
(OIF), Edem Kodjo ont souligné qu'ils sont déterminés à accompagner Madagascar à sa volonté de restaurer rapidement la légalité constitutionnelle fondée sur la recherche de consensus, la réconciliation et la paix.
Ils ont affirmé que leur visite visait à contribuer à enlever les zones d'ombres qui pourraient encore exister autour de la compréhension et l'interprétation de l'accord politique de Maputo.
Ils ont salué l'engagement des chefs de files à se rendre dans la capitale mozambicaine pour poursuivre les travaux entrepris en vue de doter Madagascar d'institutions capable de conduire une transition inclusive et consensuelle et jusqu'à la tenue d' élection crédible et transparente, selon le communiqué.
Ils invitent tous les Malgaches à se joindre à cet élan nationale pour consolider les acquis désormais reconnus du processus de réconciliation en vue de retour rapide à la stabilité sociale, économique et politique et de permettre ainsi Madagascar de retrouver sa place dans le monde.
Les délégations des quatre mouvances devraient se rendre lundi à Maputo, capitale mozambicaine.
Rajoelina, Ravalomanana, Ratsiraka et Zafy vont distribuer des places pour la période de transition qui va durer 15 mois à compter du 9 août 2009, le jour de la signature de la chartre de la transition.
M. Chissano a indiqué à la conférence de presse que les chefs de files des quatre mouvances vont décider à Maputo mardi prochain le mode et le contenu du partage de pouvoir. |

Jean Eric Rakotoarisoa
« Ce n’est qu’une transition… »
aucune des entités actuelles ne peut prétendre être représentative de la population. Seule une élection peut dire qui est représentatif et qui ne l’est pas.
(Tribune) |
Six accords, à savoir la chartre de la transition, l'accord politique de Maputo pour Madagascar, la Charte des Valeurs, un accord d'annulation des chefs d'accusation liés aux évènements de 2002 à Madagascar, un accord relatif à l'ancien président Marc Ravalomanana et un accord sur l'annulation des chefs d'accusation contre les personnalités politiques, civiles et militaires de
Ravalomanana, ont été signés par les quatre parties à Maputo.
Encadré: Selon Jean Eric
Rakotoarisoa, consultant du Groupe international de contact (GIC) durant les médiations, il s’agit de la poursuite des actions de médiation, le GIC ayant le rôle d’accompagner les mouvances dans la mise en œuvre des accords de Maputo. Des accords qui n’ont pas été imposés par le GIC mais des accords qui sont le fruit des négociations menées depuis plusieurs mois maintenant, a poursuivi le constitutionnaliste. Son commentaire coupe court aux désapprobations de plusieurs politiciens qui refusent l’intervention de personnes « étrangères » dans les affaires malagasy. Tout le monde a pu constater que les solutions malgacho-malgaches n’ont pas pu aboutir ; d’où l’appel à la médiation internationale, a commenté Jean Eric Rakotoarisoa. (Tribune)
Midi Mada 24/08/2009
Libération de Manandafy
: Rajoelina renvoie la balle au ministre de la Justice - RAJAOFERA Eugène
Manandafy Rakotonirina ne fera pas partie de la délégation de la mouvance Ravalomanana qui partira cet après-midi pour Maputo. Lors d'une rencontre qu'il a eue hier à Ambohitsorohitra avec Andry Rajoelina, le chef de la médiation conjointe du GIC, Joaquim Chissano, a évoqué le cas de ce Premier ministre nommé par Marc Ravalomanana, qui continue de croupir en résidence surveillée à
Mantasoa.
Selon Andry Rajoelina, il aurait fait tout son possible pour la libération de Manandafy , mais, c'est le ministère de la Justice qui voudrait faire preuve d'indépendance sur le traitement de cette affaire. Cela veut-t-il dire que le président de la HAT, une Institution appelée à être dissoute dans quelques jours, n'a plus autorité sur le gouvernement sursitaire de Monja Roindefo ? Quoi qu'on dise, Andry Rajoelina bafoue la Charte des Valeurs qu'il a lui-même proposée à la signature des trois autres chefs de file des mouvances. Dans cette Charte, le respect de la parole donnée figure parmi les 7 valeurs que les quatre mouvances doivent scrupuleusement observer pendant les 15 mois de la transition dirigée par un président et un Premier ministre qui obtiennent le consensus des quatre mouvances.
69 organisations. Malgré tout, Maputo II débutera dans 24 heures dans la capitale mozambicaine. Le médiateur Joaquim Chissano et ses collaborateurs ont quitté hier le pays après y avoir effectué une mission d'évaluation et de consultation. L'ancien président mozambicain a annoncé lors de sa conférence de presse d'hier que Marc Ravalomanana, Andry Rajoelina, Didier Ratsiraka et Zafy Albert ont accepté de se retrouver à Maputo pour décider de la clé de répartition par mouvance des différents postes à pourvoir dans les différentes Institutions et structures prévues par la Charte de la transition. Les délégations des quatre mouvances quittent cet après-midi le pays. A propos de la fameuse Charte de la transition, la médiation conjointe du GIC a réussi à y faire adhérer plus de 69 organisations et entités. Des politiciens de toutes tendances, des membres de la société civile et des simples citoyens se sont bousculés samedi dernier au Carlton pour signer leur adhésion non seulement à la Charte, mais aussi et surtout à son application. Les Alain Ramaroson, Reboza Julien, Pierre Tsiranana, Pierre Andrianantenaina, Jean Lahiniriko... figurent parmi les membres de la HAT qui ont pris la peine de faire le déplacement au « Toit de Tana » de l'hôtel Carlton pour témoigner qu'ils roulent pour le succès de Maputo.
Encadré :
Un culte œcuménique sous tension
Quelques dizaines de personnes sont sorties du gymnase couvert de Mahamasina hier, à l'entrée de Andry Rajoelina. C'était là qu'a été célébré un culte œcuménique pour la patrie et pour la prochaine rencontre de Maputo. Les membres de la Haute autorité de la transition et du gouvernement y sont venus nombreux. En revanche, aucun représentant des trois autres mouvances n'y a été aperçu.
(Express)
Mouvance Ratsiraka : A la veille de l'ouverture des négociations pour ne pas dire des « marchandages » de sièges à Maputo II, des noms commencent à circuler sous le manteau. Tantely Andrianarivo, vice-Président Ange Andrianarisoa, vice-PM , Côté ministrables parmi les partisans de l'Amiral, ils sont légion, pour ne citer que l'inspecteur de la marine marchande et ex-Ram, Montfort.
(Midi)
20minutes.fr 22/08/2009
Un voleur de
tortues dans le Var...
Dix-huit tortues de la Station d'observation et de protection des tortues et de leurs milieux, située à
Gonfaron, dans le Var, ont pris la poudre d'escampette mardi. Les spécimens de Madagascar et d‚Afrique centrale ne sont pas parties toutes seules sur leurs petites pattes... un ou plusieurs voleurs sont venus se servir à la station, en forçant le grillage!
DRAGUIGNAN — Dix-huit tortues ont été volées au cours de la nuit de dimanche à lundi à la Station d'observation et de protection des tortues et de leurs milieux (SOPTOM) à Gonfaron (Var), a-t-on appris mardi auprès de la gendarmerie.
Le ou les voleurs ont forcé le grillage de la Soptom, dite "Village des Tortues", et ont pénétré dans une serre où ils ont volé quatre tortues
"Radiata" de Madagascar et quatorze tortues "Sulcata" d'Afrique centrale et du Sénégal.
Une plainte a été déposée auprès de la gendarmerie qui a ouvert une enquête et le parquet de Draguignan a été avisé.
Créé en 1988, le "Village des tortues", qui abrite notamment une clinique des tortues, oeuvre à la préservation des reptiles, en particulier les tortues d'Hermann pour lesquelles un plan de sauvegarde a été mis en oeuvre. Il est ouvert au public et sert de laboratoire pour des cours de sciences donnés aux scolaires.
En un mois, c'est le deuxième vol d'animaux qui est enregistré dans le Var.
A la mi-juillet, des bébés gibbons jumeaux, âgés d'un peu plus d'un an, et dont on n'a pas retrouvé la trace, ont été volés au zoo de Fréjus.
Dans les deux cas, selon des spécialistes animaliers, les animaux volés ont une réelle valeur marchande, notamment |

Dix-huit tortues volées au Village des tortues de Gonfaron
(AFP) |
dans le milieu des collectionneurs.
Les Nouvelles 22/08/2009
PROCES : Ralitera Andrianandraina ramené à Tsiafahy
- Nasolo R.
Les procès se suivent mais ne se ressemblent pas. Contrairement aux sorts des autres personnalités issues de l'entourage de Marc Ravalomanana et jugées au cours des deux dernières semaines, celui du directeur de la sécurité de la Haute cour constitutionnele, Ralitera Andrianandraina, demeure «incompréhensible» pour la défense.
En effet,
l'intértessé a fait l'objet d'une enquête au fond, hier. A l'issue de son audition, au cours de laquelle deux dossiers sur trois le concernant ont été examinés, le juge a décidé de le renvoyer en détention à
Tsiafahy.
Une décision jugée «incompréhensible» pour la défense qui s'est déclarée «étonnée que les procédures normales en vigueur s'appliquent toujours, même dans ce contexte où les termes des accords politiques de Maputo devraient être respectées».
En effet, pour elle, Ralitera est concerné par le champ d'application de ces textes demandant la cessation des poursuites en cours et la remise en liberté immédiate des détenus politiques concernés par les évènements de 2009.
Il fait d'ailleurs partie des 56 personnalités figurant sur la «liste non exhaustive des détenus politiques dans le cadre des événements politiques», envoyée par la mouvance Ravalomanana au
Gic, en annexe à son «mémorandum sur le non-respect de la charte des valeurs et des accords de Maputo».
Rappelons que Ralitera Andrianandraina a été arrêté le 27 avril à Ambohidahy en possession, selon les éléments des forces de l'ordre qui ont procédé à son arrestation, de fusils d'assaut et de pistolets automatiques. Sept chefs d'inculpation ont été retenus contre lui, dont l'atteinte à la sûreté de
l'Etat.
Romandie.com 21/08/2009
Un groupe écologique dénonce la chasse illégale aux lémuriens à Madagascar
WASHINGTON - Un groupe américain de défense de la nature a dénoncé jeudi une recrudescence de la chasse illégale aux lémuriens à Madagascar, qui menace la survie de cette espèce.
Ces animaux rares normalement protégés sont vendus pour leur viande aux restaurants de l'île, affirme dans un communiqué Conservation International (CI), un organisme privé de protection de la nature basé près de Washington.
L'organisation lance également un appel à la communauté internationale pour agir au plus vite et faire cesser "le pillage" de Madagascar, un des hauts lieux de la biodiversité de la planète.
Outre "le massacre" des lémuriens, CI cite une série de rapports de pillage de la forêt de Madagascar pour exporter du bois vers l'Asie.
CI explique cette situation par l'affaiblissement de l'ordre public après le récent coup d'État qui a conduit nombre d'organismes internationaux, dont la Banque mondiale, à suspendre leurs activités de conservation et de développement à Madagascar pour se limiter à une aide strictement humanitaire.
CI demande à la communauté internationale de reprendre ces activités de protection de la nature à Madagascar pas seulement pour leur valeur scientifique mais aussi pour des raisons économiques.
Les 20 millions d'habitants de l'île dépendent en grande partie de l'écotourisme.
De plus, les forêts de Madagascar jouent un rôle important dans la lutte contre le changement climatique en retenant le dioxyde de carbone (CO2), principal gaz dont les émissions contribuent au réchauffement de la planète.
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A Madagascar, "tabou" brisé sur la chasse aux lémuriens
Un trafic d'ampleur a débuté en mars, soit juste après le coup d'Etat qui a chassé le président malgache, Marc Ravalomanana, ouvrant une période de trouble politique.
Une recrudescence du braconnage due au fait que la loi et l'ordre sont moins bien appliqués .
Les lémuriens massacrés cette année appartiennent à deux espèces particulièrement menacées : les lémuriens couronnés et les sifaka couronnés, de la région de Daraina (nord), récemment préservée
la pauvreté croissante a poussé certaines personnes à briser le "tabou", et un trafic local à des fins commerciales a commencé.
"En malgache, explique Jeanne Foltz, doctorante à l'université de Strasbourg, on qualifie certains lémuriens de "fady", c'est-à-dire "tabou"." Et la racine latine du mot, lemur, signifie "spectre" : dans certaines ethnies, l'animal était considéré comme la réincarnation des êtres disparus. Sacré, il est aussi très rare : il n'existe que sur cette île, où il s'est développé lorsqu'elle s'est détachée de l'Afrique il y a plus de cent millions d'années.
(lemonde.fr)

Lemuriens
"découpés et fumés" © Fanamby/photo by Joel
Narivony |
Moov.mg 21/08/2009
Analakely.
L’Avenue de l’Indépendance moins encombrée !
-
L’Avenue de l’Indépendance, ou plutôt les parkings le long des arcades, sont devenus moins encombrés.
Ils n’étaient plus, depuis hier, accessibles aux revendeurs de voitures d’occasion. Des agents de la police municipale assurent la surveillance des lieux. «Ils ne peuvent plus s’installer ici sauf s’ils arrivent à se caser dans les parkings réservés aux diverses boutiques, tenant commerce sous les arcades », indique un des ces agents de la commune. «Pour l’instant, nous nous contentons de les avertir. La répression sera au rendez-vous incessamment, peut-être bien à partir de la semaine prochaine », confie-t-il. Chasser de
l’Avenue de l’Indépendance, certains « Mpibizina fiara » ont vite rejoint le parking de l’esplanade
d’Analakely. D’autres ont occupé les espaces de stationnement aux alentours, notamment à Tsaralalàna et derrière les arcades.
Par ailleurs, les taxiphones et autres « mpibizina » sous les arcades ont été aussi invités à quitter les lieux. Toutefois, ils y sont toujours bien visibles, tout en essayant d’engager une partie de cache-cache avec les agents municipaux. Les marchands de rue, de leur côté, ne semblent pas très inquiétés, même s’ils ont également reçu des avis d’avertissement. En tout cas, c’est encore le capharnaüm à
Analakely, jusqu’à Behoririka, en passant par Soarano. v.a.
(Midi) |
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Express mada 18/08/2009
Détenue politique
: Ihanta Randriamandrato en liberté provisoire
- Fano Rakotondrazaka
Après celui des quatre pro-Ravalomanana, assignés à résidence fixe à
Ivandry, est venu le tour d'Ihanta Randriamandrato. La dirigeante des «Femmes légalistes» a retrouvé la liberté, bien que provisoire encore. Hier après-midi, elle est sortie de la prison de Manjakandriana où elle était détenue depuis quatre mois environ.
Ihanta
Randriamandrato, apparemment amaigrie, a été reçue par ses
compagnons de lutte ainsi que des «Femmes légalistes» au quartier
général des pro-Ravalomanana, à Bel-Air, dès son arrivée dans
la capitale. Mais elle s'est abstenue de tout commentaire sur son
affaire, surtout face à la presse.
Parmi les dirigeants politiques qui ont accueilli Ihanta
Randriamandrato, Jean Louis Rakotoamboa, président du Teza, a
confié que la secrétaire générale de son parti a été mise en
liberté provisoire contre une déclaration en vue du respect de la
Charte de Maputo. «Une mesure qui n'est pas du tout raisonnable. Le
chef de file de la mouvance, signataire de la convention, l'avait
fait au nom de tous les adhérents de la mouvance», a-t-il soutenu.
De son côté, Fetison Rakoto Andrianirina, dirigeant de la mouvance
Ravalomanana aux négociations sous l'égide du Groupe international
de contact, a évoqué que la décision d'arrêt de poursuite prise
à Maputo est significative. La question de liberté provisoire ne
devrait plus se poser.
Ihanta Randriamandrato était parmi les huit personnes arrêtées au
....Suite
MadaVôvô du
20
aout 09 >>
( ...
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Ihanta
Randriamandranto (Rz6)

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/ Samedi 11 juillet à partir de 19h30 au Cabaret Sauvage (Parc de la
Villette) Avec : Rajery (Madagascar) / Mikea (Madagascar)
/ Edou (Nouvelle Calédonie) /
Rajery est sans conteste l'artiste malgache le plus actif
sur la scène internationale. / Mikea puise son
inspiration dans le beko... Contact : Villette
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La
Recette du jour
Langouste
au coco (
... )
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Les
Voeux Rainizafimanga
2009
2009
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Express Mada 25/08/2009
Libye - Madagascar
: Des militaires malgaches vont défiler à Tripoli - Andry Ratovo
Un détachement militaire malgache va défiler en Libye. En marge de la célébration du 40e anniversaire de la révolution libyenne, un détachement de l'armée malgache prendra part au défilé, le 1er septembre, pour marquer cet événement. Des militaires issus de plusieurs pays, dont Madagascar, participeront à cette cérémonie militaire à Tripoli.
Concernant les soldats malgaches, un avion cargo spécialement affrété par le guide libyen, le colonel Mouammar El Kadhafi, assurera le déplacement en terre libyenne. «Cette invitation prouve la place importante de la Grande île au niveau du continent africain», révèle le colonel Bruno Wilfrid
Razafindrakoto, commandant en chef de la gendarmerie.
«Ce n'est pas la première fois que nos militaires participent au défilé militaire du 1er septembre en Libye. Une collaboration qui confirme que la relation entre les deux pays est au beau fixe», soutient-il.
Des élèves-officiers de l'Académie militaire d'Antsirabe ont représenté les hommes en treillis malgaches lors du 35e anniversaire de la révolution libyenne. Cette fois, la délégation malgache sera composée de militaires dont cinq issus de la grande famille des bérets noirs.
Midi Mada 25/08/2009
Le PM des légalistes libéré hier
: Manandafy parti à Maputo - Davis R
Les délégations des quatre mouvances sont parties hier à destination de Maputo pour assister à l’ultime négociation, qui consiste en la répartition des sièges des Institutions de la transition. Quelques heures seulement après avoir retrouvé la liberté, le Premier ministre des légalistes Manandafy Rakotonirina est déjà parti pour la capitale mozambicaine en tant que chef de délégation de la mouvance
Ravalomanana.
Avant son départ, le président national du Mafana a affirmé qu’ « avant ma libération, j’ai signé la lettre d’engagement dictée par
l’Accord de Maputo ». A noter que dans son article 3, l’Accord numéro 2 impose aux détenus politiques de s’abstenir de participer à toute réunion susceptible de troubler l’ordre public et/ou d’aggraver la tension politique, et à respecter les termes des accords de Maputo. Certainement, c’était une décision stratégique adoptée par la mouvance
Ravalomanana, qui a besoin de la présence de leur Premier ministre pour mener à bien les discussions lors de cette deuxième rencontre à Maputo.
Détermination. Afin d’exprimer sa détermination d’aller jusqu’au bout de sa lutte, Manandafy Rakotonirina d’annoncer que « je vais dans la capitale mozambicaine pour demander le renversement de la HAT et de favoriser l’instauration d’une véritable transition démocratique à Madagascar ». « Je suis toujours le PM », a-t-il lancé. Et de continuer que « jusqu’à maintenant il n’y a eu aucune décision abrogeant la nomination des ministres que j’ai désignés ». Mis à part Manandafy
Rakotonirina, la mouvance Ravalomanana est composée de Rapelanoro
Rabenja, Ravatomanga, Rakotoarivelo Mamy, Satrobory, Fetison Rakoto
Andrianirina, Yves
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Accords
politiques de Maputo Cliquer-ici
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Aimé Rakotoarison, Raharinaivo
Andrianatoandro, ainsi que le leader des femmes légalistes Ihanta
Andriamandranto. Ils sont tous des fidèles collaborateurs du président déchu, Marc
Ravalomanana.
Rencontre cruciale. Pour sa part, le président de la HAT, Andry
Rajoelina, qui est parti pour Maputo à bord d’un Jet privé, a déclaré que « cette rencontre est cruciale pour régler la crise actuelle ». Et de marteler que « la HAT est tout à fait disposée à travailler avec tous ceux qui souhaitent contribuer au bon fonctionnement de la transition ». Le Premier ministre Monja
Roindefo, Andriamanjato Ny Hasina, Ratsirahonana Norbert Lala, Ramaroson Alain, Lahiniriko Jean, Général Ramakavelo Désiré Philippe, Manassé
Esovelomandroso, Houlder Pierre, Voninahitsy Jean Eugène, ainsi que le Général
Randrianafidisoa, composent la mouvance Rajoelina. Une mouvance apparemment remaniée. Contrairement aux mouvances Zafy Albert et Didier Ratsiraka qui ont maintenu les membres de leur délégation lors de la première rencontre. Il convient de noter que Nadine
Ramaroson, ministre de la Population du Gouvernement Roindefo, qui va représenter l’UNA Civile pour ce Sommet, est également parti hier vers le début de l’après-midi.
Encadré: Manandafy
Rakotonirina , libéré de la résidence surveillée de Mantasoa hier, s'est dirigé tout de suite vers l'aéroport international d'Ivato pour le départ.
Son béret noir sur la tête, a été accueilli chaleureusement par ses partisans à l'arrivée à l'aéroport. Quelques membres de la mouvance Ratsiraka dont Ange Andrianarisoa et Azaly Ben Marofo l'ont aussi félicité de sa libération.
lexpress.mu 24/08/2009
Football : Une Champions League de l’océan Indien à Maurice en 2010
- Didier PRAGASSA
C’est parti. Après plusieurs années d’attente, l’entente des îles de la région a été trouvée en matière de football, donnant naissant à
l’Union des fédérations de l’océan Indien (UFFOI). La convention a été annoncée le mercredi 19 août après une réunion de travail des présidents des fédérations de football de Maurice, de La Réunion (Yves
Ethève) et de Madagascar (Ahmad), sous l’initiative du ministère de la Jeunesse et des Sports, avec comme but de redynamiser le football dans l’océan Indien.
En attendant la ratification de cette convention par ces trois pays et aussi les Seychelles, partie prenante, dont le représentant n’a pu faire le déplacement pour cette rencontre dans notre île, mais également les Comores et Mayotte, les grands objectifs de
l’UFFOI ont été déjà dégagés. Le point de départ concret se fera à Maurice l’année prochaine – en avril ou août – avec le lancement d’une Ligue des champions annuelle de l’océan Indien.
« Ce sera une compétition annuelle. Il a été convenu que Maurice accueillera la première édition. La formule et les modalités de ce tournoi de club sera ainsi l’événement phare qui déclenchera les hostilités de cette commission regroupant les îles de l’océan Indien en matière de football. On songe à avril pour la tenue de cette compétition », explique Sada
Vuddamulay, le secrétaire de la Mauritius Football Association (MFA).
Quelle en sera donc la formule ? « Ce sont des choses à définir. D’ailleurs, les techniciens de la région se rencontreront prochaine pour décider. Pour l’instant, on ne sait pas si on verra la participation des champions de |
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chaque île. Dans un premier temps, il faudra voir la position des Comores et de Mayotte par rapport à cette convention. Ce qui est aussi décidé c’est un match aller retour entre les vainqueurs de coupe de Maurice et de La réunion », explique Sada
Vuddumalay.
Cette compétition de clubs annuelle ne sera que le point d’orgue car d’autres objectifs sont définis. Principalement dans le domaine de la formation avec l’accent sur les jeunes. « Des échanges et compétitions sont à prévoir », précise le secrétaire de la
MFA. Les domaines tels de l’arbitrage, l’administration et l’aspect médical ne seront pas épargnés aussi bien que les équipes nationales avec une première compétition qui devrait se faire en 2013, mais pas avant eu égard de la tenu des Jeux des îles en 2011.
Les choses se précisent donc dans la région pour une coopération de chaque île dans l’avancement du football. D’ailleurs, pour tous, le salut de cette discipline dans la région passe par cette union des pays de l’océan Indien. Le secrétariat a été confié à Maurice et d’ici avril prochain, les attributions comme la présidence devrait être décidée. Bref, les bases sont jetées et au fil des semaines, on devrait voir plus clair sur ce qui fut jadis un rêve se concrétise en réalité.
Midi Mada 23/08/2009
Joaquim Chissano
: « L’article 22 de la Charte ne sera pas révisé » - RAJAOFERA Eugène
Le chef de la médiation conjointe du GIC, Joaquim
Chissano, a été ferme : « Les accords de Maputo en général et l’article 22 de la Charte en particulier relatif à la mise en place du Comité de Réflexion sur la Défense et la Sécurité nationale dont chaque mouvance désigne chacune deux membres ne feront plus l’objet de révisions. »
C’était hier à l’issue d’un face-à-face avec les chefs de corps de
l’Armée conduits par le Cemgam, Ndriarijaona André, que l’ancien président du Mozambique a fait cette mise au point en ce moment où certaines dispositions des accords conclus à Maputo sont sujettes à des polémiques et à des interprétations diverses, voire opposées. « Quoi qu’il en soit, nous avons pris en considération les soucis de ces militaires et nous les transmettrons aux chefs de file des mouvances. », a souligné le médiateur Joaquim
Chissano.
Parole donnée. Le médiateur de la SADC, Joaquim Chissano, a débarqué au pays hier à 13h30. Aujourd’hui à partir de 8h du matin, il prévoit d’organiser des rencontres avec les quatre mouvances politiques traditionnelles et les autres parties prenantes de la crise malgache. Avec les 4 mouvances politiques, il sera certainement question de l’évaluation du respect des accords signés par les chefs de file à Maputo. Le respect de la parole donnée figure d’ailleurs parmi les 7 valeurs citées dans la Charte des Valeurs proposée par Andry Rajoelina à la signature des 3 autres chefs. La mouvance Ravalomanana ne manquera certainement pas d’évoquer le cas des détenus politiques qui continuent de croupir en prison, malgré l’article 1 de
l’Accord n°3 qui ordonne leur « libération immédiate ». Cette |
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mouvance revendique la libération de ces détenus politiques avant Maputo
II.
LaVerité.mg 23/08/2009
Ralitera Andrianandrainy - Mise en liberté provisoire rejetée
- Corinne R.
Ralitera a été hier déféré au tribunal
d’Anosy, en vue d’une enquête à fond. L’interrogatoire a durée 3 heures, suivie du retour de Ralitera à la maison d’arrêt de
Tsiafahy, son lieu de détention.
Ayant été vue au tribunal d’Anosy pour assister son époux, suivie de ses enfants, Ihanta Andriamandranto a négocié la mise en liberté provisoire de
Ralitera. A cette occasion, elle a joint par téléphone le ministre de la Justice, qui a clairement expliqué à l’épouse de Ralitera qu’il est impossible de lui accorder ce droit car la charge retenue contre lui a été lourde.
Notons que Ralitera, directeur de sécurité auprès de la Haute cour constitutionnelle, a été arrêté dans la journée du 27 avril dernier dans son bureau, une arrestation suivie d’une perquisition à son domicile. Outre la détention d’armes dont sa responsabilité a été retenue, il a été également accusé d’assassinat contre les responsables de la Haute autorité de la Transition.
Contrairement aux autres militants « légalistes », entre autres son épouse Ihanta
Randriamandranto, Ralitera n’a pas été couvert par les Accords de Maputo, car la qualité de « détenu politique » n’est pas prononcée à son profit. Son acte est donc qualifié d’infraction de droit commun et suivra les procédures légales. Ihanta Randriamandranto s’est montrée abasourdie devant la décision concernant le cas de son mari, car elle a espéré que les Accords
de Maputo faciliteront la libération de son mari. |

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Ralitera restera donc écroué comme certains autres légalistes qui n’ont pas encore retrouvé la liberté.
Les Nouvelles 22/08/2009
EN VUE DE « MAPUTO II »
: Joaquim Chissano à Mahazoarivo - Miadana Andriamaro
Débarqué hier au pays et après avoir rencontré le groupe des chefs militaires retraités et Andry Rajoelina, le chef de l'équipe conjointe de la médiation internationale pour Madagascar ou du groupe international de contact (GIC), Joaquim Chissano, a été reçu par le premier ministre Roindefo Monja, au palais de
Mahazoarivo.
A l'issue de cette audience, le visiteur a rendu brièvement compte des discussions qu'il a eues avec son hôte à qui il aurait fait part, en vue de «Maputo II», que le GIC se serait toujours posé en tant que «pont» entre les différentes mouvances et n'a aucune prétention d'imposer quoi que ce soit sur les prochaines décisions.
Pendant plus de deux heures, les deux personnalités ont discuté à huis clos. Le ministre des Affaires étrangères, Ny Hasina Andriamanjato qui avait même accompagné Joaquim Chissano pour cette rencontre, aurait été apparemment sollicité de ne pas assister à ce qui allait se discuter. En tout cas, il est parti après environ un quart d'heure.
La satisfaction aurait été de mise de part et d'autre, en ce sens que Roindefo Monja et son visiteur ont souligné que leurs discussions se sont bien déroulées.
Mais au-delà des non-dit, Joaquim Chissano a indiqué, en ce qui concerne notamment le rôle du groupe de |
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médiateurs qu'il conduit : «… La médiation internationale veille à l'application et surtout au respect par les uns et les autres des accords qui ont déjà été signés. Ce n'est pas facile, mais nous pensons qu'avec une bonne dose de volonté de part et d'autre, on pourra s'en sortir. Après Maputo II, on sera fixé sur la charte définitive qui régira la Transition à Madagascar…».
Joaquim Chissano n'a pas voulu entrer dans la question de la répartition des sièges au sein des différentes institutions prévues pour cette Transition.
Préparer le terrain ?
Cependant, il a réitéré la reconnaissance par la communauté internationale de l'autorité «de fait» qui gère actuellement la Transition dont Andry Rajoelina en tant que président de la HAT et Roindefo Monja en tant que premier ministre.
Néanmoins, sa longue entrevue d'hier avec son hôte ne semble pas être fortuite. Il est tentant d'avancer que le GIC aurait déjà un candidat à placer pour diriger le gouvernement «de consensus» de la Transition et qu'il se devait d'abord de «préparer le terrain» à travers une sorte de consultation sur les visées ou autres intentions de l'actuel premier ministre. Dans ce sillage, Joaquim Chissano aurait peut-être avancé quelques propositions pour «recaser» son hôte dans l'une des institutions prévues par la charte de la Transition. Proposition à laquelle le chef du gouvernement aurait pu acquiescer mais non sans avoir posé quelques conditions.
Quoi qu'il en soit, dans cette affaire de nominations ou de répartition des sièges au sein des institutions de la Transition , l'important est que le GIC puisse d'abord tenir compte des changements revendiqués de tous bords dans la conduite des affaires nationales, mais que toutes les mouvances en présence pensent aussi au respect de la devise de la République qui est «Tanindrazana-
Fahafahana- Fandrosoana» (littéralement : Patrie- Liberté- Développement). Autrement dit, il s'agit pour les uns et les autres de s'en tenir au seul intérêt supérieur de la nation.
Xinhuanet.com 21/08/2009
L'UE accorde 4 M USD à Madagascar
- ANTANANARIVO-Xinhua
L'Union européenne (UE) a déboursé 2,8 millions d'euros (3,948 millions de dollars américains) pour Madagascar, l'un des plus pauvres pays dans l'océan Indien, a rapporté jeudi le journal local, Midi.
Le fonds, qui sera distribué en 12 mois, est destiné à améliorer l'alimentation, ainsi que l'accès aux services de la santé et de l'eau dans 44 municipalités du sud du pays.
"La sécheresse dans le sud du pays a été sévère cette année, plongeant de nombreuses personnes dans des difficultés alimentaires", a fait savoir Maria Dolores Becerril, chargée des affaires du bureau de l'UE, lors de la cérémonie de remise de dons mercredi.
"L'Union européenne continue ses efforts de solidarité avec les populations vulnérables, en particulier les enfants", a affirmé Mme
Becerril.
Les régions couvertes par le fonds sont Androy et Anosy, à 1.104 km au sud-est d'Antananarivo, qui restent en proie au manque de précipitations.
Ces dernières années, la sécheresse chronique a vu ses fréquences augmenter de manière disproportionnée, ce qui a aggravé la vulnérabilité des populations agricoles en premier lieu.
Pourtant, l'UE ne reconnaît pas la Haute autorité de transition dirigée par l'ancien maire d'Antananarivo, Andry Rajoelina, mise en place à la suite de la crise politique en décembre dernier.
Depuis 2006, l'UE a décidé à sept reprises d'offrir des assistances humanitaires à Madagascar, pour une valeur s'accumulant à plus de 11,5 millions d'euros (16,215 millions de dollars).
Jeune
afrique 21/08/2009
Madagascar: nouvelle réunion à Maputo les 25 et 26 août sur les postes-clés
- (AFP - JOHANNESBURG )
Les leaders malgaches devraient se retrouver les 25 et 26 août au Mozambique pour débattre de la répartition des postes-clés pendant la transition politique à Madagascar, seize jours après la signature d'un accord à Maputo, a-t-on appris mercredi auprès de la médiation internationale.
Le sommet "commence le mardi 25 à Maputo et se termine le 26. Ce sera les mêmes chefs de file et les mêmes délégations", a déclaré par téléphone à l'AFP le médiateur des Nations unies pour Madagascar, Tiébilé Dramé.
"Il reste une dernière question (à régler), à savoir qui va être le président de la transition, le vice-président, le Premier ministre de consensus, qui va être le président du Conseil supérieur de transition, etc.", a-t-il poursuivi, précisant que ces désignations se feraient de manière "consensuelle".
La médiation internationale, menée par l'ex-président mozambicain Joaquim Chissano, se rendra ce week-end à Madagascar pour préparer ce deuxième "sommet" de Maputo, a précisé M. Dramé.
La première réunion avait réuni du 5 au 9 août l'homme fort de la Grande Ile, Andry Rajoelina, le président évincé en mars Marc Ravalomanana, et les anciens chefs d'Etat Albert Zafy et Didier Ratsiraka.
Les quatre leaders, qui représentent les principales mouvances politiques de ce pays de l'océan Indien, avaient signé le 9 août un accord prévoyant la mise en place d'un gouvernement de transition qui doit organiser dans les quinze mois des élections présidentielle et législatives. |

A Maputo, lors du précédent sommet © AFP |
Mais ils ne se sont pas entendus sur l'attribution des postes au sein des organes de la transition.
Après plusieurs mois de négociations, ces pourparlers à Maputo sont destinés à trouver une issue à la crise politique née du bras de fer entre MM. Rajoelina et Ravalomanana depuis janvier.
M. Ravalomanana, lâché par l'armée et sous la pression de la rue, avait transféré ses pouvoirs le 17 mars à un directoire militaire qui les avait immédiatement remis à M. Rajoelina, alors chef de l'opposition et maire de la capitale Antananarivo.
Le chef de l'Etat évincé s'était engagé à Maputo à ne retourner à Madagascar que lorsque "la situation sera favorable".
encadré:
Les trois autres accords de Maputo1
Maputo a aussi été le lieu de la signature de trois autres accords portant sur les questions suivantes :
(i) L'annulation de toutes les sanctions administratives et toutes les condamnations judiciaires prononcées en 2002 à Madagascar ;
(ii) Demande l'annulation de la condamnation judiciaire de Marc Ravalomanana ainsi que la cessation des poursuites en cours et la remise en liberté immédiate des détenus politiques concernés par les événements de 2009;
(iii) L'annulation de toutes les sanctions administratives, toutes les condamnations judiciaires prononcées et couvrant la période 2002 à août 2009 contre les personnalités politiques, civiles ou militaires.
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