LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Stéphanie a répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    

Xinhuanet.com 20/08/2009
OMC : Signature d'un APE intérimaire à Maurice le 29 août prochain - PORT-LOUIS, 19 août (Xinhua)

Un Accord de Partenariat Économique (APE) intérimaire sera signé entre le groupe de pays de la région de l'Afrique orientale et de l'Afrique australe et la Commission européenne (CE), le 29 août prochain à Maurice, apprend- t-on mercredi à Port-Louis.
La commission européenne sera représentée par la Baronne Catherine Ashton, Commissaire européenne au commerce. Parmi les ministres des pays de l'AFOA qui seront présents à Maurice figure le ministre du Commerce de la Zambie, Felix Mutati. Maurice sera représentée par le ministre des Affaires étrangères et du Commerce international, Arvin Boolell. Le secrétaire général du Marché commun de l'Afrique de l'est et australe (COMESA), Sindiso Ngwenya, et celui de la Commission de l'océan Indien, Callixte D'Offay, seront aussi présents.
Une conférence d'officiels de l'AFOA est prévue le 27 août, alors que la rencontre interministérielle de l'AFOA se tiendra le 28 août. Par la suite, les représentants de l'AFOA s'engageront dans des dialogues avec leurs homologues européens.
Maurice, à travers le ministère des Affaires étrangères, du Commerce international et de l'Intégration régionale, avait initialisé l'accord APE intérimaire le 4 décembre 2007. Celui-ci concerne essentiellement la compatibilité avec les règles de l' Organisation mondiale du commerce (OMC), les paramètres de l'accès au marché, l'accord sur la pêche et le thème du développement.
Maurice a négocié l'APE intérimaire qui sera signé le 29 août prochain, au sein d'une configuration appelée « ESA 1 » et regroupant six pays de la région : Madagascar, Maurice, les Seychelles, les Comores, la Zambie et le Zimbabwe.
La dérogation de l'OMC pour les dispositions commerciales de l' accord de Cotonou signé le 23 juin 2000 par l'UE et 77 États ACP a expiré en décembre 2007. Préoccupée par la poursuite des échanges commerciaux avec les ACP, l'UE espère conclure les APE en vue d' offrir un régime commercial avantageux aux pays ACP et offre à titre provisoire, depuis le 1er janvier 2008, les conditions de l' APE intérimaire aux six pays de la région AFOA.
Les négociations en vue de la conclusion d'un APE se poursuivent. Certains pays reprochent à la Commission européenne d' exercer une pression insoutenable sur les pays ACP pour qu'ils acceptent leurs conditions. Dans le cadre de ces négociations, Maurice accorde une grande importance au secteur des services.
Les APE devraient offrir un cadre pour une libéralisation commerciale progressive et maîtrisée, établissant ainsi entre l'UE et l'ACP un nouveau type de relation commerciale, fondée sur un partenariat pour le développement à long terme.

Express Mada 20/08/2009
PPN : Les Saoudiens se font attendre - Lantoniaina Razafindramiadana
Des produits de première nécessité à prix moins chers. Telle a été la promesse d'un groupe d'opérateurs saoudiens venus à Madagascar au mois de mai. Les premiers arrivages devraient arriver, initialement, vingt jours après leur départ.

 Un délai qui, jugé trop optimiste, est reporté à une date indéterminée pour des raisons logistiques. Des produits arabes, dont l'huile alimentaire, commencent à envahir le marché notamment en province, mais leur importation ne concerne pas le groupe. Quatre mois après, encore rien sur le marché. « Pour le moment, nous n'avons pas encore reçu de geste de leur part dans ce cadre-là », avance un responsable auprès du ministère du Commerce.
Les consommateurs locaux ont été déboutés. Néanmoins, les produits abondent sur le marché. Les lieux de provenance sont multiples, dont principalement la Malaysie pour le lait ou l'huile.
Par ailleurs, une baisse de prix a été constatée. Pour l'huile alimentaire de marque Huilor, le litre est vendu à 4 400 ariary si pendant les périodes de crise, elle était vendue à 7 000 ariary.

Midi Mada 19/08/2009
La mouvance Ravalomanana : Respecter Maputo I pour le succès de Maputo II - RAJAOFERA Eugène
« Il faut respecter Maputo I pour le succès de Maputo II. Comment voulez-vous qu'on procède au Maputo II alors qu'on ne respecte pas les termes des accords signés lors du Maputo I? » Fetison Rakoto Andrianirina a répondu par une question à la question de savoir si la mouvance Ravalomanana est partante pour le second round de la rencontre au sommet, malgré le fait que la HAT renonce à se conformer aux accords signés dans la Capitale mozambicaine par les 4 chefs de file de mouvances en ne libérant pas sans condition et dans l'immédiat les détenus politiques dont Manandafy Rakotonirina. Fetison Rakoto Andrianirina n'a pas affirmé que la mouvance Ravalomanana conditionne sa participation au Maputo II à la libération de ses détenus politiques. Pour sa part, Rapelanoro Rabenja du MFM, le parti de Manandafy Rakotonirina, arrêté dans des conditions indignes d'un « raiamandreny » le 29 avril 2009 au Carlton, alors qu'il consultait pour la formation de son gouvernement, avertit la HAT qu'il accuse d'interpréter « abusivement » les accords de Maputo: « Il ne faut pas pousser la mouvance Ravalomanana à conditionner sa participation au Maputo II à la libération des détenus politiques dont Manandafy Rakotonirina. »
Deuxième mission. Rapelanoro Rabenja de préciser que pour le moment, sa mouvance ne pose pas de condition à sa participation à la deuxième rencontre au sommet de Maputo. « La HAT dispose encore du temps pour changer de position avant Maputo II. », espère-t-il. En tout cas, une délégation du GIC débarque ce jour à Tana. Cette deuxième mission du GIC (depuis Maputo I), le gardien de la Charte de la Transition selon Edem Kodjo, s'inscrit dans le cadre de la préparation du Maputo II, certes, mais la délégation en profitera pour mettre fin à la guerre d'interprétations sur certaines dispositions des accords, dont surtout celles relatives au cas de l'ancien président Marc Ravalomanana et au sort des détenus politiques. Sur ce dernier point, les termes de l'article 1 de l'Accord n°3 sont clairs: « Nous, les 4 chefs de file des mouvances politiques (...) déclarons nulles et de nul effet et avec effet immédiat toutes les sanctions administratives, toutes les condamnations judiciaires prononcées et couvrant la période de décembre 2002 août 2009 contre des personnalités politiques, cviles ou militaires pour des infractions et faits de nature politique maquillés en infractions de droit commun ou pour atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat. »

Encadré:

- Les membres du Groupe de Contact International arrivera au pays le 22 et 23 août pour consulter les mouvances avant leur deuxième rencontre à Maputo. - La deuxième rencontre à Maputo des 4 mouvances est reportée pour le 24 au 27 août

moov.mg 19/08/2009
Enseignement supérieur. Une jeune Malgache à Harvard - (midi)
Danamona Holinirina Andrianarimanana vient de décrocher une bourse d’excellence à Harvard. 
Cette jeune Malgache a choisi de poursuivre des études sur les mathématiques appliquées à l'économie ou la « science actuaire » dans cette prestigieuse université américaine. Cinq autres universités américaines, figurant dans le Top 10 aux USA, en l’occurrence Duke, Princeton, Williams, Hamerst et Macalister, lui ont également proposé une bourse d’études. Mais elle a finalement accepté l’offre de Harvard. 
Danamona a un cursus scolaire exemplaire. Etant major du collège Saint-Michel, elle a été admise à l’UWC (United World Colleges) ou Collège du Monde Uni en Norvège. Le UWC est un réseau international consistant en environ 13 Collèges dans le monde, entre autres, en Norvège, aux USA, en Angleterre, au Vénézuela, à Hong Kong, Singapour, Inde et Swaziland. Il regroupe des jeunes d'entre 16 et 19 ans pour deux ans de préparation sanctionnée par le Baccalauréat International (IB), dont le curcus se fait entièrement en anglais. 
En fait, Danamona est une élève brillante. Elle est polyglotte et parle sept langues, notamment le Malagasy, l’anglais, le français, le tamil, le malais, le mandarin et le norvégien. (midi)

Express mada 18/08/2009
Détenue politique : Ihanta Randriamandrato en liberté provisoire - Fano Rakotondrazaka

• Pourquoi ne pas avoir attendu la fin des enquêtes mais accepté une libération qui, apparemment, était conditionnée ?
– Seuls des hommes libres peuvent se battre. Blessés, décédés ou en prison, on ne peut rien faire. Et nous voulons continuer la lutte. Qui sait si les gens chargés d’appliquer les accords de Maputo décident du jour au lendemain de changer d’avis. Cela ne m’étonnerait pas. Alors, vous comprendrez pourquoi nous avons préféré choisir l’option libération.
• Ne vous êtes-vous pourtant pas engagé à ne pas faire quoi que ce soit qui puisse créer des tensions ? 
– Au départ, on voulait nous faire signer une lettre dans laquelle nous nous engageons à respecter les termes de l’accord de Maputo, à ne pas assister ni diriger des réunions politiques pouvant augmenter les tensions, et à ne pas assister ni diriger des réunions publiques pouvant perturber l’ordre public. Mais nous avons coupé la poire en deux et leur avons remis une lettre dans laquelle nous ne nous engageons qu’à respecter scrupuleusement les termes de l’accord de Maputo. La lettre a été acceptée, et nous voici.
• Vous avez promis le retour de Marc Ravalomanana qui, finalement, ne rentrera pas avant un certain temps …
– Parmi les partisans de notre mouvement, il y a évidemment certains extrémistes qui, par retour à l’ordre constitutionnel, entendent rétablissement de la situation « ex ante ». Ils souhaitent que Marc Ravalomanana revienne en tant que président de la République. Ce qui, compte tenu de la situation sur le terrain, n’était pas réalisable. Mais effectivement, certains dirigeants du mouvement, pour se donner de l’importance, jouent ce jeu. En petit comité, j’ai bien tenté d’expliquer pourquoi il était impensable pendant un certains temps que le président revienne. Une maladresse politique, peut-être, parce que j’ai immédiatement été taxé de traître.
• Donc, vous avez préféré laisser les militants espérer …
– Il fallait surtout trouver le juste milieu entre une vision à long terme et la démagogie.
• Votre mouvement n’a-t-il quand même pas été lésé dans la mesure où votre principale revendication, celle du retour du président Ravalomanana, n’a pas été satisfaite ?
– Pas du tout. Enfin, les partisans qui ont toujours espéré ce retour peuvent se sentir lésés. Mais l’esprit de l’inclusivité qui anime Maputo nécessite des concessions de la part de tous. Nous ne réussirons pas la transition si nous n’avons pas la 
volonté commune de faire des consensus.
• Peut-on penser à une candidature de Marc Ravalomanana à l’élection présidentielle de 2010 ?
– Nous l’y encourageons. Mais c’est lui qui devrait répondre à cette question.
• Croyez-vous qu’il puisse gagner ?
– Mais quelle question me posez-vous là ? Bien-sûr que oui !

Propos recueillis par Lova Rabary-Rakotondravony

AFP 16/08/2009
Madagascar: levée de l'assignation à résidence pour quatre pro-Ravalomanana - (AFP- Antananarivo)
Quatre anciens collaborateurs du président malgache évincé Marc Ravalomanana, assignés à résidence depuis le 6 août, ont été libérés vendredi en début de soirée, a rapporté samedi à l'AFP un de leurs avocats Solo Ratrimoarivony.
Accusés d'être les commanditaires des attaques à la bombe du 18 juillet à Antananarivo, les quatre hommes sont inculpés pour tentative d'attentats, atteinte à la sûreté de l'Etat et association de malfaiteurs.
Selon Me Ratrimoarivony, "ils (les accusés ndlr) ont pris l'engagement de se conformer à l'article 3 de l'accord 2 de Maputo", à savoir l'instauration d'un climat de paix et de sécurité et la fin de toutes les manifestations susceptibles de créer des tensions sociales et politiques.
Cet accord a été signé le 9 août à Maputo par les quatre principaux dirigeants malgaches de ces dernières années, dont le nouvel homme fort de l'île Andry Rajoelina et le président évincé Marc Ravalomanana, avec la médiation de l'Union africaine.
Cela n'empêche pas la poursuite de la procédure judiciaire.
"Il s'agit simplement d'une mesure d'apaisement", a précisé Me Ratrimoarivony. Les quatre hommes comparaîtront de toutes façons devant le doyen des juges d'instruction pour l'enquête de fond, la semaine prochaine, a-t-il confirmé.
Les quatre hommes sous le coup de mandat d'arrêt s'étaient rendus d'eux-mêmes à la brigade de recherche de la gendarmerie d'Antananarivo les 23 et 24 juillet avant d'être placés en garde à vue.
Parmi eux, figure Raharinaivo Andrianantoandro, ancien député et porte-parole du TIM, le parti de Ravalomanana.
Cette série de tentatives d'attentats avaient crispé un peu plus le climat politique à Madagascar, qui connaît depuis janvier une crise majeure.
Lâché par l'armée, Ravalomanana avait remis le 17 mars ses pouvoirs à un directoire militaire qui les avait immédiatement transférés à Rajoelina, alors principal opposant au régime.

Encadré: 

Les quatre hommes ont été condamnés à un an de prison avec sursis et libérés ce jour peu après le verdict, a précisé Mme Rakotondraibe. "Nous avons déjà fait appel du jugement", a-t-elle ajouté, estimant qu'en vertu de l'accord de partage du pouvoir signé le 9 août à Maputo entre les principaux leaders politiques malgaches, les poursuites contre les accusés auraient dû être abandonnées.

Ces quatre hommes sont le sénateur Lanto Rabenatoandro et les députés Henri Randrianjatovo, Mamisoa Rakotomandimbindraibe et Raymond Rakotozandry.

Tribune Mada 15/08/2009
L’interview interdite : samedi 15 août 2009, par Ndimby A. 
Soirée politique intéressante sur l’audiovisuel malgache hier soir. Mais l’évènement le plus intéressant n’aura pas été le show de Andry Rajoelina sur la TV Nationale. Face à trois journalistes que nous qualifierons sobrement d’acquis à sa cause pour respecter le pacte tacite de non-agression entre journalistes, le Président de la Haute autorité de transition a donné une interview sans couleur, sans saveur, sans nouvelles fraîches. Donc sans intérêt. 

indépendants d’esprit pour pouvoir être malléables, prévisibles ou même seulement « dirigés » sur les thèmes qui intéressent le show-man.
Par conséquent, nous listons ici quelques questions que nous aurions aimé poser à Monsieur Rajoelina, et qui tomberont sous ses yeux d’une manière ou d’une autre.
La mouvance Rajoelina : 
- Se sent-il véritablement libre dans ses actions et ses décisions par rapport aux éléments disparates de son entourage ? 
- Comme a-t-il motivé les mutins à le suivre ?
Marc Ravalomanana : 
- Le thème du patriotisme ne nous convainquant pas, quelles sont les raisons personnelles qui l’ont poussé à s’attaquer ainsi à l’homme et à ses biens, jusqu’à exiger son exil ?
Les dérapages : 
- Qu’en est-il des enquêtes sur les actes contre les droits de l’homme perpétrés après le 17 mars ? 
- Comment évalue-t-il sa part de responsabilité directe dans les événements du 7 février ? 
- Y a-t-il eu enquête et sanction sur les abus ? On parle de viols, rackets, usage inconsidéré d’armes à feu…
La vision : 
- Par quelle vision le MAP sera-t-il remplacé, sachant que c’était le document qui cadrait les assistances des bailleurs de fonds ?
L’avenir : 
- Quelle image veut-il laisser aux générations futures ?

Express Mada 14/08/2009
Pandémie : Un premier cas de grippe porcine détecté - Noro Haingo Rakotoseheno
Les responsables sanitaires ont révélé, hier, le premier cas de grippe porcine à Madagascar. La victime est une fillette venant de rentrer de vacances à l’étranger.

Madagascar vient d'enregistrer son premier cas avéré de grippe A (H1N1) 2009 ou grippe porcine. La victime est une fillette de 8 ans qui vient de passer un séjour à l'étranger et qui est rentrée au pays le 8 août. Son examen biologique a été effectué à l'Institut Pasteur de Madagascar (IPM) dans la nuit de mercredi à la suite de la recommandation du médecin de la famille. 
L'officialisation a été faite dans l'après-midi d'hier, à la primature de Mahazoarivo, par les autorités sanitaires dirigées par le docteur Tafangy Philémon Bernard, directeur général du ministère de la Santé et du planning familial (MSPF)....Suite MadaVôvô du  14 aout 09  >>  ( ...  )

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infoafrique.com 20/08/2009
Madagascar: Nouvelle rencontre entre Rajoelina et Ravalomanana
Les 25 et 26 août prochain est prévu à Maputo (au Mozambique), une future rencontre entre les deux opposants malgaches. 
L’objectif de cette rencontre est de trouver des solutions concernant la composition du prochain gouvernement de consensus.
La semaine dernière avait eu une première rencontre et un accord avait établi sur le partage du pouvoir et des engagements ont été confirmé pour la mise en place d’élections à Madagascar dans les mois à venir.

LesNouvelles 20/08/2009
PRÉSIDENCE DE LA TRANSITION : Une alternative à Andry Rajoelina ? - Miadana Andriamaro 
Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana n'ont pas l'intention de participer à la gestion de la Transition. Tout pourrait donc se décider entre Albert Zafy et Andry Rajoelina, lors de leur prochain sommet à Maputo pour une éventuelle répartition des sièges au sein des différentes institutions de la Transition 

En attendant les 30 jours impartis pour la mise en place des organes et institutions de la Transition , conformément à l'article 40 de la Charte adoptée à Maputo le 8 août, les regards restent rivés sur la personnalité qui pourrait présider ce régime transitoire. L'actuel président de la Haute autorité de la transition, Andry Rajoelina, semble sollicité, du moins par ses partisans, mais il a encore une alternative devant lui. Ni l'accord politique ni la Charte de la Transition elle-même ne mentionnent expressément le nom de Andry Rajoelina comme étant le président de la Transition , en dépit du fait que les uns et les autres ont reconnu l'existence du régime transitoire «de fait» en place depuis le 17 mars.  On notera par ailleurs les différentes manifestations de soutien exprimées ici et là, notamment par les partisans du régime présidé actuellement par Andry Rajoelina. Des manifestations qui semblent exiger le maintien ou la reconduction du président de la HAT à son poste, mais ce serait aussi une présidence légitime et logique en ce sens qu'il a été, avec le soutien populaire qu'il a acquis pendant les moments forts de son

(Photo d'archives).

combat pour l'expression d'une véritable démocratie dans le pays, à l'origine de l'avènement de la transition actuelle. Ce que défend aussi une bonne partie de l'opinion qui estime que la présidence de la Transition par Andry Rajoelina ne devrait plus faire l'objet d'aucun débat ni d'aucune remise en cause lors du prochain sommet de Maputo. 
Des officiers généraux retraités annoncent également s'exprimer sur cette question aujourd'hui. 
On pense cependant que ces nouvelles négociations sont prévues pour une sorte de réception des noms ou listes émanant de chaque mouvance en vue de la répartition des postes au sein des différentes institutions de la Transition. Mais au risque de décevoir ses partisans, selon certains analystes, Andry Rajoelina pourrait être tenté de céder la présidence de la Transition à l'un de ses pairs des autres mouvances. Mais en tout cas pas à celui qu'il a fait tomber le 17 mars, ni non plus à celui qui revendique une amnistie générale à cors et à cris. Ces deux derniers ont d'ailleurs déjà annoncé leurs positions respectives par rapport au nouveau régime de transition qui sera institué. Tous les deux n'ont aucune intention de participer à la gestion de la transition.
Reculer pour mieux sauter
Il ne reste donc plus que celui qui se bat pour une véritable réconciliation nationale depuis 2002 et qui affiche une nette impression d'intensifier ses actions dans ce sens pendant la durée de la Transition. En tout cas, celui-ci, en l'occurrence le professeur Albert Zafy, est fortement pressenti pour présider le «Conseil national de réconciliation» bien qu'il nourrit également l'espoir de diriger cette Transition. 
Mais si Albert Zafy devient président de la Transition , qu'en sera-t-il de Andry Rajoelina ? Inacceptable diront ses partisans qui ne manqueront pas de penser à une trahison si cela devait se produire. 
Néanmoins, en acceptant une telle «concession», Andry Rajoelina pourrait avoir une plus grande marge de manœuvre pour préparer son élection à la présidence de la République. En l'état actuel des choses, tout porte en effet à avancer qu'il serait parmi les prétendants à la nouvelle magistrature suprême du pays. Bénéficiant déjà du soutien d'une importante frange de l'opinion pour ne pas dire de l'électorat, il ne devrait pas avoir de problème en vue de ce scrutin présidentiel. Finalement, ce ne serait qu'un simple recul pour mieux sauter… 
Par ailleurs, en restant à la présidence de la Transition tout en étant candidat à l'élection présidentielle, il risque d'être taxé de juge et partie. Mais les uns et les autres doivent aussi comprendre que ce ne sera pas pendant cette éphémère Transition que vont se réaliser tous les changements revendiqués. Il appartient aux nouveaux dirigeants, sous la houlette du nouveau président de la République , de concrétiser leurs promesses concernant les besoins et aspirations populaires qui leur ont été exprimés.

bbc.co.uk 20/08/2009
Madagascar : Andry Rajoelina veut diriger la transition  - Lovasoa Rabary - BBC Afrique, Madagascar
A Madagascar, Andry Rajoelina, qui a chassé Marc Ravalomanana du pouvoir, s’est revendiqué vendredi comme chef de la transition lors d'un entretien télévisé avec trois journalistes. 
La répartition des sièges au sein des institutions de la transition ne devraient se faire que dans les prochaines semaines, lors d’une autre réunion prévue à Maputo. 
La Charte de la transition et les accords signés le 9 août à Maputo sont restés muets sur l’identité de la personne qui dirigera la transition pendant les quinze mois prévus. 
Mais Andry Rajoelina, à la tête du pays depuis le 17 mars, a déclaré vendredi soir lors d’une interview sur la télévision nationale que le poste de président de la transition devait lui revenir. "Il est impensable que la transition soit dirigée par une autre personne qu’Andry Rajoelina", a-t-il martelé. 

Il a également souligné au passage certaines intentions qu’il qualifie de malveillantes, visant à l’écarter du poste de président.  Il a notamment fait allusion à certaines propositions soumises à Maputo, suggérant de confier la présidence de la transition à l’ancien chef d’Etat Albert Zafy.  A quelques jours de l’ouverture d’une autre réunion prévue dans la capitale mozambicaine pour décider de la répartition des postes au sein des institutions de la transition, Andry Rajoelina a donc montré sa détermination à tenir le rôle de chef de la transition jusqu’au bout.  Pour les autres postes, comme ceux de vice-président, de premier ministre ou des membres du gouvernement, il s’est dit prêt au consensus décidé à Maputo, et donc à travailler avec toute autre personnalité désignée par les chefs des autres mouvances.  Il a juste souligné que toutes les nominations devraient être validées par ses soins avant d’être officielles.  Pour le moment, les diverses consultations se poursuivent au sein des quatre mouvances en vue des prochaines désignations.  Dans sa propre mouvance où s’est retrouvée une grande partie des anciens partis d’opposition sous la présidence de Marc Ravalomanana, Andry Rajoelina subit de plus en plus la pression de ses alliés.  Ces derniers refusent que les sièges soient répartis à parts égales entre les quatre mouvances.  Ils réclament pour ceux qui ont participé au mouvement populaire ayant poussé Ravalomanana à quitter le pouvoir un

Andry Rajoelina revendique la fonction de chef de la transition  " Il est impensable que la transition soit dirigée par une autre personne " Andry Rajoelina

nombre de sièges plus importants. 
Ils revendiquent aussi que le premier ministre Monja Roindefo, désigné sur la Place du Treize-Mai lors des manifestations populaires, reste chef du gouvernement de transition.

camer.be 19/08/2009
Madagascar : La bourgade de Foulpointe ravagée par les flammes 
La ville touristique de Foulpointe, située à mi-chemin entre Toamasina et Fénérive Est sur le route nationale 5 à Madagascar, a en grande partie brûlé dans la journée de lundi. Selon le Madagascar Tribune, il y aurait 2.800 sinistrés, 500 maisons brûlées et un mort. la même source affirme que tout a commencé le lundi 17 août 2009 quand le feu éclate vers 11heures à partir d’un véhicule dans lequel des vacanciers ont imprudemment utilisé une cuisinière dans leur véhicule sans que celui-ci ne soit préparé à cet effet.

La bourgade de Foulpointe située à mi-chemin entre Toamasina et Fénérive Est sur le route nationale 5 est une ville côtière avec une grande ouverture à la mer. Les vents maritimes aidant, le feu s’est très vite répandu aux véhicules parqués à côté puis s’est étendu aux habitations en bois des alentours. La force du vent était telle que le feu n’a pu être maîtrisé. De plus la mairie de Foulpointe ne disposait d’aucun moyen pour le contrecarrer : pas de pompier, pas d’ambulance nous a confié une source, ingénieur agronome de son état et habitant la ville de fénérive Est située à une quarantaine de mn de Foulpointe Selon Madagascar Tribune dans sa livraison de ce jour ( mardi 18 août 2009, ndlr), le feu a sévi pendant plusieurs heures, près de sept heures selon certaines informations car il a fallu attendre l’arrivée des secours en provenance de Toamasina qui a mobilisé tous les moyens – les pompiers du Port Autonome de Toamasina, les pompiers de la Commune urbaine, voire ceux de l’aéroport d’Ambalamanasy. Bilan : un mort, huit (8) blessés graves dont deux (2) dans un état critique à l’Hôpital Be de Toamasina, 500 maisons d’habitation et de commerce réduites en cendre et six (6) véhicules calcinés. «Pour l'instant, nous recensons huit blessés graves. Le nombre des sans-abri avoisine les 2 800. Ajoutez à cela des dégâts matériels : 550 cases, un hôtel et six voitures ravagés par le feu», déplore le responsable. «Ce drame risque d'isoler tout le district car la route nationale 5 est coupée. De plus, l'incendie a engendré un problème crucial à la population car les vivres se font rares. Toutes les boutiques et épiceries ont presque toutes brûlé», poursuit-il. «Aussi, la population se trouve dans le noir. Le feu a atteint les installations électriques de la Jirama», ajoute Eric Rakotoniaina, adjoint au maire au micro du reporter du quotidien L'express Mada dépêché aussitôt à Foulpointe dès l'annonce de cet incendie .

Devant ce sinistre, le gouvernement de la Haute Autorité de Transition (HAT) s’est d’urgence réuni en conseil pour mettre sur pied un Conseil de crise dirigé par le président de la HAT, Andry Rajoelina. Un appel à la solidarité a été lancé par la HAT en faveur des victimes cette catastrophe de Foulpointe. La rédaction de Camer.be y reviendra avec un dévéloppement ultérieur et quelques images de la catastrophe. 

allAfrica.com 16/08/2009

Madagascar: Taekwondo-Roty Randriamandrato passe à la vitesse grand V - Anny Andrianaivonirina (Midi)
Crise ou pas crise, le taekwondo malgache sera présent sur la scène internationale. 
Roty Randriamandrato et son équipe ont décidé que Madagascar ira aux championnats d'Afrique de Tunisie du 17 au 19 juillet. Car avec le système de classement à deux points, l'un pour le pays et le second pour chaque combattant, il est essentiel d'être plus présent qu'avant.
Ainsi, le taekwondo pense aller aussi aux internationaux de France de septembre prochain, suivis des championnats du monde de taekwondo, en octobre, et enfin aux premiers championnats d'Afrique de poomse en novembre 2009.
A cet, effet, la FMTKD travaillera avec ceux qui ont le plus de points en compétition. Pour le sommet africain qui arrive au grand trot, la sélection sera formée des frères Randriamiandry et Honorin Randriamandimby de Manjakandriana. Notons que le taekwondo recommence à être populaire avec 27 clubs sur Tana et pas moins de 35 membres pour chaque club.

gaboneco.com 16/08/2009
Madagascar : L'armée refuse les «accords de Maputo» 
Les Forces armées malgaches ont rejeté le 13 août dernier la création d’un comité de réflexion sur la défense et la sécurité nationale, entérinée par les «accords de Maputo» signés le 6 août dernier par les quatre mouvances politiques du pays sous l’observation de la communauté de développement de l’Afrique australe. 

Les 27 formations politiques regroupées au sein des Forces du changement ont unanimement protesté le 13 août dernier contre l'ingérence des médiateurs étrangers dans la répartition des sièges au sein des institutions de la transition.  «La grande famille des forces armées (…) rejette catégoriquement les dispositions de l’article 22 de la charte de la Transition relatives à la création d’un Comité de réflexion sur la défense et la sécurité nationales», a fait savoir le général Claude Ravalomanana. «Il n'appartient pas aux médiateurs de Maputo d'imposer que les 28 membres du gouvernement soient répartis entre les quatre mouvances», a déclaré le président de l’AKFM Renouveau.  La charte de la Transition signée à Maputo le 6 août dernier par les quatres mouvances politiques malgaches stipule que le Comité de réflexion sur la défense et la sécurité nationale (CRDSN) est composé de huit membres désignés par les mouvances politiques, à raison de deux représentants par mouvance.  «Andry Rajoelina, Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka ou Albert Zafy ne disposent pas de leurs propres armées, gendarmeries et polices nationales. Cette désignation (par les quatre chefs de file des mouvances des membres de la CRDSN) va à l’encontre des résolutions prises lors des dernières Assises nationales militaires, prônant la dépolitisation des Forces armées», explique le général Ravelomanana.

© D.R

Le 11 août dernier, les Forces du changement ont fermement refusé le retour de Marc Ravalomanana au pouvoir et l'impunité systématique des dirigeants ayant commis des délits constitutifs de détournement de deniers publics et d'atteinte à la vie et à l'intégrité physique des personnes. 
Fidèles aux résolutions de leurs assises et à leur devise «Pour la patrie» qui implique «la défense opérationnelle du territoire avec la protection des citoyens et de leurs biens», les militaires malgaches ont signalé que «toutes les objections susceptibles d’occasionner la dissension au sein des Forces armées ne sont plus tolérées », a rapporté le secrétaire d’État à la Gendarmerie. 
«Les mesures appropriées seront prises», a-t-il continué sans apporter de précision sur les différents objectifs.
Les Forces armées malgaches ont par ailleurs demandé le maintien à leurs postes durant la transition du président de la Haute autorité de la Transition (HAT), Andry Rajoelina, ainsi que de son Premier ministre Monja Roindefo.
Face à ces soulèvements, le président Rajoelina a multiplié les contacts avec les membres de la HAT et dans les conseils de ministres afin d’expliquer à l’opinion publique les objectifs de cette fameuse charte.

Encadré: 

les deux patrons de la police nationale à savoir le ministre de la Sécurité intérieure, Organès Rakotomihantarizaka et le directeur général de la police nationale, Johnson Rakotondratsimba, ont publié un communiqué condamnant le retour au pays de l’ancien Président Marc Ravalomanana durant la Transition. Pour étayer leur thèse, ils ont évoqué que le retour de l’ex - locataire d’Iavoloha exilé en Afrique du Sud constitue une « véritable menace à la sécurité du pays ». 
Un accord sur une transition politique à Madagascar avait été signé le 9 aout dernier à Maputo, capital du Mozambique entre les leaders des principales mouvances du pays. Il met fin à des mois de crise sur la Grande Ile.

Selon l'accord, de nouvelles élections devront être organisées d'ici fin 2010 par un gouvernement de transition dont les postes doivent encore être attribués.
Le médiateur de l'Organisation internationale de la francophonie, Edem Kodjo, avait déclaré mardi que le chef du gouvernement de transition ainsi que les ministères clés n'avaient pas encore été choisis.
"On ne peut pas imaginer que ce soit quelqu'un d'autre qui dirige la transition. Concernant la transition gérée par Andry Rajoelina, c'est acquis, on ne peut plus revenir dessus", a déclaré M. Rajoelina lors d'une interview sur la télévision nationale.

Xinhuanet.com 15/08/2009
L'UE se félicite de l'accord de partage du pouvoir de Madagascar - BRUXELLES (Xinhua)

L'Union européenne (UE) se félicite de l'accord de partage du pouvoir obtenu dimanche à l'issue du sommet de Maputo sur Madagascar, par les quatre mouvances politiques grâce au soutien de l'Equipe conjointe de médiation pour Madagascar, indique mercredi la présidence suédoise de l'UE dans une déclaration.
Il est dit dans la déclaration : "L'Union européenne encourage les quatre mouvances politiques à continuer de bâtir sur le consensus de Maputo pour garantir la mise en oeuvre rapide d'un processus de transition neutre, pacifique et consensuel menant à l'organisation d'élections transparentes et au rétablissement de l'ordre constitutionnel à Madagascar."
"L'Union européenne continue de soutenir les efforts que l'Equipe conjointe de médiation pour Madagascar déploie sans relâche pour promouvoir la paix, la stabilité démocratique et la prospérité à Madagascar", ajoute la déclaration.
Sous l'égide de l'Equipe conjointe de médiation pour Madagascar notamment composée des Nations unies, de l'Union africaine, de la Communauté de développement d'Afrique australe et de l'Organisation internationale de la Francophonie, les quatre principales factions politiques de Madagascar ont signé un accord de partage du pouvoir sur un gouvernement d'union nationale dimanche à Maputo, capitale du Mozambique.
Après des semaines de soulèvement à Madagascar pratiquement au début de cette année, le président Marc Ravalomanana a été contraint de démissionner de la présidence dans un contexte de conflit avec le maire déchu de la capitale Antananarivo, Andry Rajoelina, qui dirige actuellement le pays. Ravalomanana a vécu depuis en exil en Swaziland et en Afrique du Sud.
Les négociations de Maputo sont parvenues à accorder une amnistie à Ravalomanana, condamné par contumace à quatre ans de prison en juin pour abus de pouvoir et corruption, lui permettant ainsi de revenir au pays. Selon l'accord de Maputo, des élections législatives et présidentielle de Madagascar se tiendront au cours d'une période de transition de 15 mois au maximum sous la supervision internationale. 

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