MadaVôvô 2009

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Les Titres de MadaVôvô du 14 Aout 2009  

BigNews:  Vive la neige sur la route d'Antsirabe !!! 

L'Edito: « Vacances en Gironde... Dégustations, Visites, Promenades !... »    ( ...  )

1. Pandémie : Un premier cas de grippe porcine détecté (express) ( ...  )

2. Accord de Maputo : Zizanie sur la libération des détenus politiques (express)

3. Madagascar: Un nouvel accord qui pourrait débloquer l’aide humanitaire (irisnews)  ( ...  )

4. Accord de Maputo : Edem Kodjo apporte des précisions (express)  ( ...  )

5. Accords de Maputo : Ravalo et Radidy peuvent rentrer (midi)  ( ...  )

6. Textile :Une lueur d'espoir pour l’AGOA (express)  ( ...  )

7. accord de transition trouvé, Ra8 ne participera pas personnellement (tv5monde)  ( ...  )

8. Spécial Maputo : Accord de paix signé pour une nouvelle transition ! (TopMada) ( ...  )

9. Zimbabwe: Ranjeva, Président de la commission internationale (moov) ( ...  )

*. No Comment.... No Comment...   

10. Fetison Andrianirina : « Les mutins sont concernés par les accords de Maputo » (midi) ( ...  )

11. Qui a les mains propres ? (tribune)  ( ...  )

12. Ban Ki-moon salue l’accord politique intervenu à Madagascar (afriqueavenir)  ( ...  )

13. La signature de l'accord de Maputo donne l'espoir aux opérateurs économiques (xinhua)  ( ...  )

14. Crises politiques. Toutes les victimes seront indemnisées (midi)  ( ...  )

15. Transition : De lourdes institutions à instaurer (express)  ( ...  )

16. Déclaration de Marc RAVALOMANANA pour le peuple Malagasy (Pimaso.info)  ( ...  )

17. La maire d'Antananarivo remplacée (xinhua)  ( ...  )

18. Commune urbaine d’Antananarivo : Edgard Razafindravahy nommé PDS (express) ( ...  )

... Le précédent MadaVôvô  08 aout 09  >>  ( ...  )

*. FOOT - MATCH AMICAL : Les Brésiliens ont déçu le public (nouvelles) ( ...  )

14/08/2009

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ariary

EURO(cmp) 2.719.14 Ar 
USD 1.927.75 Ar 
GBP 3.169.99 Ar 
CHF 1.787.35 Ar 
JPY 20.12 Ar 
ZAR 236.68 Ar 
HKD 248.72 Ar 

Date Eur/Ar Date Eur/Ar
27/07 2735 30/06 2719
13/09/08 min:2290 09/05/09 max:2807

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

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« Vacances en Gironde... Dégustations, Visites, Promenades !...   »

       Il est très délicat de trouver le vin idéal pour accompagner un plat. En effet, en fonction de nombreux critères tels que le goût, le lieu, la saison ou la qualité du produit, l'alliance entre les mets et les vins peut varier considérablement. ...       Commençons notre périple par Le Médoc et ses mystères !

   Dans les châteaux, les gens peuvent 

faire des dégustations gratuites et ensuite acheter s'ils le veulent, mais ce n'est pas bon marché ... 
      Au Château Anthonic par exemple où le vin est une merveille et où ils te font même visiter leur 

chais, la  dégustation est gratuite (geste commercial puisqu'ils s'attendent à ce qu'on achète après évidemment !).   

Cependant, cela vaut Le coup vraiment ; quand tu savoures un très bon vin, tu  t'en aperçois tout de suite sur ton palais ... Tu vois la différence avec le vin acheté à un prix bas (sans faire de snobisme, crois-moi !).
S'ils vont dans Le Médoc, ils ont :
      - Soulac (dans Le Verdon) à disons 100 km de Bordeaux, une petite ville magnifique dotée d'une église romane superbe, et avec des maisons Kitsh à souhait toutes avec une appellation ... La plage est agréable et il n'y a pas trop de monde comme à Arcachon par exemple.
       - Hourtin, avec son lac où on peut faire du pédalo, de la voile entre autres
      - Carcans-Maubuisson qui est très joli aussi avec un lac.
      - Enfin il y a les vignes, les châteaux ... Bref, Le coin est magnifique et il fait bon y rouler sur les routes.
Il y a aussi tout Le côté du Blayais ... De St-Emilion ... Attention, il y a des bons St-Emilion et des moins bons ... Cela s'étudie.

  Et j'oubliais Bordeaux qui devient une ville magnifique mais sur lequel je peux faire un reproche : tout y est prévu pour les piétons, les citadins mais ceux qui viennent de l'extérieur galèrent un peu.

     Vous pouvez venir en famille ou avec des amis... plus on est de fous, plus on rit.

     Vous  découvrirez tout Le coin, et aussi la Dordogne (où il y a des grottes magnifiques), Le Pays Basque, voire la frontière espagnole et San Sébastien en Espagne.

Le Dossier ... cliquez ici >>

     Certains loueront une maison à Lacanau et viendront nous voir  peut être (personnellement je n'aime pas trop Lacanau en été car trop de monde ... C'est plus amusant de fouler Le sable, Le long de l'océan, en automne ou en hiver avec un ciel gris, ce qui est romantique à souhait). Bref, vous allez pas mal vous amuser. 

   Dehors, les cloches de l'église à côté de la maison sonnent à la volée, c'est l'heure de la messe ... Et comme d'hab ... ... Lire la suite Cliquez-ici

 Baby Rabefaniraka de Bordeaux

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Baby a répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    


Express Mada 14/08/2009
Pandémie : Un premier cas de grippe porcine détecté - Noro Haingo Rakotoseheno
Les responsables sanitaires ont révélé, hier, le premier cas de grippe porcine à Madagascar. La victime est une fillette venant de rentrer de vacances à l’étranger.

Madagascar vient d'enregistrer son premier cas avéré de grippe A (H1N1) 2009 ou grippe porcine. La victime est une fillette de 8 ans qui vient de passer un séjour à l'étranger et qui est rentrée au pays le 8 août. Son examen biologique a été effectué à l'Institut Pasteur de Madagascar (IPM) dans la nuit de mercredi à la suite de la recommandation du médecin de la famille. 
L'officialisation a été faite dans l'après-midi d'hier, à la primature de Mahazoarivo, par les autorités sanitaires dirigées par le docteur Tafangy Philémon Bernard, directeur général du ministère de la Santé et du planning familial (MSPF).
Manifestement, les symptômes grippaux de la malade, avant la confirmation de son cas, n'étaient pas évidents. «L'état de santé de la petite fille n’était pas si inquiétant. Sa température était de 37,1°C et elle ne présentait pas de troubles respiratoires. Mais le fait d'avoir séjourné à l'étranger a alarmé son médecin», indique le docteur Rolland Robinson, directeur des urgences de lutte contre les maladies (DULM).
Comme l'indique le docteur Lamina Arthur, chargé du programme de lutte contre les maladies à l'OMS, la grippe porcine A(H1N1) 2009, se manifeste «comme toutes les grippes, mais seul le virus la distingue des autres». Et le médecin de préciser : «La grippe porcine se manifeste par de la fièvre accompagnée d'asthénie, de fatigue et de toux. En cas d'insuffisance respiratoire, le malade doit être évacué à l'hôpital». 
Maîtrise de la pandémie
La prise en charge de la petite fille, ainsi que d'une trentaine de personnes qui sont entrées en contact avec elle, s'est effectuée dans la soirée du mercredi même. «Elle est confinée au domicile de ses parents à Antananarivo et suit un traitement au Tamiflu pendant cinq jours», poursuit le DULM.
Contrairement aux autres pays qui viennent de découvrir leur premier cas de grippe porcine importée dans leur territoire, tout en indiquant le pays d'origine, les autorités sanitaires malgaches se gardent de le dévoiler. «Nous ne pouvons pas affirmer où la fillette a attrapé le virus. Elle a effectué plusieurs escales, de sorte qu'il est difficile de le préciser», se contente de dire Armand Eugène Andrianarivo, chef de service de la 

Madagascar figure actuellement parmi les 170 pays du monde et 20 d'Afrique touchés par la grippe A (H1N1). Le premier cas a été confirmé par l'Institut Pasteur de Madagascar sur une petite fille de huit ans qui a séjourné à l'étranger et a importé le virus dans le pays. L'enfant et son entourage sont actuellement pris en charge par le ministère de la Santé et l'OMS et le risque de contamination n'est pas à craindre. Toutefois, la vigilance est de mise dont le renforcement des mesures d'hygiène comme l'assainissement de l'environnement par la désinfection. 

surveillance épidémiologique auprès du MSPF. 

Avec la présence de ce premier cas dans nos murs, le MSPF tient à rassurer la population quant à la maîtrise de la pandémie. «Nous disposons d'un plan de contingence pour faire face à la grippe porcine. Il en est de même des stocks de médicaments», souligne Tiana Razafimahefa, coordinateur national de la lutte contre la grippe à la primature. 

Encadré : Six cas suspects 
Depuis le début de la pandémie dans le monde, Madagascar a pu révéler six cas suspects mais qui s'étaient avérés négatifs. Le rapport émane de Jean Reynes, chef d'unité de virologie à l'IPM. Malgré l'abondance des prélèvements (700) issus de 23 sites sentinelles dans tout Madagascar, envoyés à cette unité de virologie, tous les résultats des examens étaient négatifs. Pour sa part, le ministère invite la population à s'adresser au centre de santé le plus proche, en cas de doute ou de besoin.


Express Mada 14/08/2009
Application de l'Accord de Maputo : Zizanie sur la libération des détenus politiques - Fano Rakotondrazaka
Le sort des dirigeants et parlementaires : « légalistes », mis en résidence surveillée ou détenus en prison, reste encore flou malgré la signature de l'accord sur leur cas par les quatre chefs de mouvances politiques, lors de la rencontre au sommet à Maputo. 

Les formalités judiciaires en vue de leur libération divisent les points de vue. Les bénéficiaires de la mesure de clémence ont refusé de s'engager à ne plus mener de manifestations politiques dans l'avenir, comme l'autorité judiciaire l'exige contre leur mise en liberté provisoire. 
Manandafy Rakotonirina, Ihanta Randriamandrato, Lanto Rabenatoandro, Henri Randrianjatovo, Mamisoa Rakotomandimbindraibe, Raymond Rakotozandry, Raharinaivo Andrianatoandro, Mejamirado Razafimihary, Henri Bernard Razakariasa, Henri Rabesahala, ainsi que d'autres personnes ne peuvent pas, ainsi, rejoindre leur foyer tant que cette discordance persiste. 
Jean Louis Rakotoamboa, membre de délégation au rendez-vous de Maputo, a confié, hier, que la mouvance Ravalomanana a saisi le médiateur Joaquim Chissano sur la question. « Nous voulons que le Groupe international de contact fasse pression afin que l'accord de Maputo ne reste pas lettre morte », a-t-il avancé.
Mesure intermédiaire
En attendant la réponse du GIC, la défense revendique une mesure intermédiaire en faveur des inculpés. Maître Santanavalona Rajaonarison, un des avocats des quatre parlemantaires du Vakinankaratra, a demandé le transfert de ses clients et des autres personnes dans un endroit particulier comme le Resto Gasy. « La détention de ces personnes devient arbitraire si la Justice ne les libère pas, une fois que l'accord de Maputo est signé », a-t-il soutenu.
Dans leur camp, douze organisations de la société civile réunies à Ankerana, hier, ont aussi lancé un appel à l'intention de la garde des Sceaux, afin que cette dernière mette en œuvre les dispositions d'application immédiate des accords de Maputo et qu'elle « libère les détenus politiques sans délai ».
La ministre de la Justice, Christine Razanamahasoa, quant à elle, n'a pas pu être jointe au téléphone.


irisnews.org 12/08/2009
MADAGASCAR: Un nouvel accord qui pourrait débloquer l’aide humanitaire 
JOHANNESBOURG, 11 août 2009 (IRIN) - Le nouvel accord signé par les partis politiques rivaux de Madagascar invite à un « optimisme prudent », mais le délai annoncé de 15 mois pour la tenue de nouvelles élections et le bonus du réengagement des bailleurs risque d’être long.

Le 9 août dernier, les principaux partis politiques malgaches ont signé à Maputo, capitale du Mozambique, un accord de partage du pouvoir, par lequel ils se sont engagés à travailler à la mise en place d’un gouvernement de transition, à mettre fin à des mois de violences politiques, et à organiser de nouvelles élections dans un délai n’excédant pas 15 mois. Didier Ratsiraka et Albert Zafy, anciens présidents du pays, étaient également signataires du document. 
« La transition sera neutre, inclusive, pacifique et consensuelle, en vue de l’organisation d’élections régulières et transparentes et de la mise en place d’institutions démocratiques et stables », peut-on lire dans cet accord. 
Une attente qui s’annonce longue 
L’impasse politique résultant de l’opposition entre Andry Rajoelina, ancien maire d’Antananarivo, la capitale malgache, et Marc Ravalomanana, président destitué, a commencé en 2009, pour atteindre son apogée lors du changement de régime condamné par la communauté internationale pour ses allures de coup d’état. 
D’autres tentatives de médiation avaient déjà été menées, sans succès : les parties au conflit étaient toujours aussi loin de trouver un accord, les structures économiques et gouvernementales continuaient à se déliter, et la pression internationale à monter. 

Photo: Tomas de Mul/IRIN 
Les Malgaches vont devoir faire preuve de patience jusqu’à ce que le nouvel accord porte ses fruits (photo d'archives) 

Les dernières discussions, présidées par Joaquim Chissano, ancien président du Mozambique, placées sous l’égide de l’Union africaine (UA), et impliquant des représentants des Nations Unies, de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et de l’Organisation internationale de la francophonie, ont été accueillies comme une avancée décisive. 
« Nous trouvons très encourageantes les déclarations faites par les dirigeants politiques suite aux négociations », a dit à IRIN Xavier Leus, coordinateur résident du système des Nations Unies à Madagascar. 
L’accord définit les conditions d’une période de transition politique, prévoyant notamment l’amnistie des anciens dirigeants, mais ne contient pas de détails clairs ; en outre, les modalités de partage du pouvoir doivent encore être discutées. Une Autorité de la transition, composée d’un président, d’un vice-président, d’un Premier ministre, de trois vice-premiers ministres et de 28 ministres, doit être mise en place d’ici septembre 2009. 
« Toute avancée vers [la réconciliation] est positive, et les Nations Unies se doivent de soutenir ces initiatives en tout point », a déclaré M. Leus. « A présent, nous devons surveiller la situation de près et attendre de voir si l’accord sera véritablement respecté : on juge l’arbre à ses fruits ». 
Un enjeu de taille 
Pour que l’accord soit appliqué de manière effective, il faudra beaucoup de bonne volonté et de patience. M. Chissano a fait remarquer que la communauté internationale ne pourra reconnaître le gouvernement de Madagascar que lorsque de nouvelles consultations populaires auront été tenues. « 15 mois, c’est un délai d’attente très long », a commenté M. Leus. 
Madagascar, pays déjà très pauvre, aura du mal à attendre si longtemps. Lorsque la crise a éclaté début 2009, certains organismes régionaux tels que l’UA et la SADC ont suspendu la participation de Madagascar à leurs instances, et les bailleurs ont rapidement cessé d’octroyer à l’île toute aide non-humanitaire. 
Même en termes d’aide humanitaire, pourtant, les bailleurs sont loin d’être généreux : les engagements reçus couvrent à peine plus de 50 pour cent des 22 millions de dollars dont la communauté humanitaire à Madagascar aurait besoin pour pouvoir répondre aux dégâts liés aux inondations et aux cyclones survenus début 2009, et à la sécheresse actuelle dont souffre le sud de l’île. 

Avant la crise, les Etats-Unis, un des principaux bailleurs, accordaient plus de 110 millions de dollars par an au développement de l’île de l’océan Indien, mais, d’après Rodney Ford, chargé des affaires publiques à l’ambassade américaine de Madagascar, « [nous avons] dû couper tous les financements qui étaient destinés à la HAT [la Haute Autorité de transition, nouveau gouvernement autoproclamé de M. Rajoelina] ou qui passaient par son intermédiaire ». 

« Nous sommes à présent dans l’expectative : nous observons la phase d'application [de l’accord], et attendons de voir ce qui va se passer ». 
Le 6 juillet, le président de la HAT, Andry Rajoelina, a rencontré des responsables de l’Union européenne (UE) 
à Bruxelles dans l’espoir de débloquer quelque 880 millions de dollars d’aide gelés, mais il n’a pas réussi à convaincre l'UE que Madagascar avait fait des progrès permettant d’espérer un rétablissement prochain de l’ordre constitutionnel et l’organisation de nouvelles élections. 

« L'Union européenne n'a pas pu noter de propositions satisfaisantes de la partie malgache », a-t-elle indiqué dans une déclaration, balayant toute perspective de réengagement et d’aide humanitaire. 
Cependant, l’UE a déclaré qu’elle reconsidèrerait sa position si les partis politiques rivaux de Madagascar parvenaient à conclure un accord consensuel « permettant un retour à l’ordre constitutionnel ». 


Express Mada 12/08/2009
Accord de Maputo : Edem Kodjo apporte des précisions - Iloniaina Alain 
Chaque mouvance interprète les textes signés à sa façon. Les médiateurs internationaux rappellent que seul leur point de vue compte.

L’équipe conjointe des médiateurs des négociations relatives à la Charte de la Transition met les points sur les «i». Elle affirme sa souveraineté dans l’interprétation des textes signés lors du Sommet de Maputo dans le cadre de la mise en place de la transition. 
Cela pour prévenir toute confusion à ce sujet. «Seule notre interprétation compte. Nous sommes les gardiens de l’interprétation des textes signés à Maputo», a indiqué l’ancien premier ministre togolais, Edem Kodjo, émissaire de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), hier à Anosy.
Décision à formaliser
L'émissaire est venu avec une équipe réduite pour informer la chancellerie sur les acquis de Maputo et pour éclairer l’opinion publique, afin de la rassurer. «Il faut lever un certain nombre d’équivoques», a-t-il indiqué.
La mise au point des facilitateurs tombe au moment où des mouvances lancent des offensives pour imposer leur point de vue à l’opinion sur les accords de Maputo. Depuis dimanche, des délégués de certaines mouvances multiplient les sorties médiatiques pour donner leur propre interprétation des textes, causant une
certaine confusion au sein de l’opinion. 
L’émissaire de l’OIF intervient ainsi pour donner la version des médiateurs sur des sujets sensibles, comme le cas de Marc Ravalomanana ou encore de ses partisans. Il confirme l’effacement des peines contre l’ancien chef de l’État, tout en rappelant l’attente du vote de la loi d’amnistie pour la formalisation de la décision. Il rappelle en même temps l’exception non-couverte par la mesure, concernant le crime de sang, ou encore le crime contre l’humanité. 
Edem Kodjo profite de l’occasion pour évoquer l’annulation des peines des partisans de l’ancien chef de l’État. Une annulation qui «devrait être élargie, tout en respectant la procédure», a-t-il souligné. «On ne peut quand même pas ouvrir comme ça la porte des prisons», a lancé l’émissaire de l’OIF. 
L’ancien Premier ministre togolais a justifié la priorisation des décisions prises à Maputo par rapport aux décisions de justice. «Ce n’est pas la première fois que ce genre de décision est prise. C’était déjà le cas ailleurs, dans les mêmes circonstances. Que vaut une justice devant la mort des citoyens ? Que peut-elle faire ?», s’est-il demandé.
Encadré : Bouchées doubles
Les médiateurs ne chôment pas après le Sommet de Maputo du 5 au 8 août, en vue de l’adoption de la Charte de la Transition. Edem Kodjo et Aïdam Cornelius, respectivement ancien Premier ministre et ministre des Affaires étrangères togolais, envoyés spéciaux de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) ont fait un crochet à Antananarivo hier. Dans la nuit, ils ont tout de suite rallié Paris pour rendre compte de l’évolution de la situation auprès de l’organisation francophone. 
Joaquim Chissano, ancien président mozambicain et chef de l’équipe conjointe de médiation, se rendra au Swaziland, auprès du roi swazi, responsable de la Troïka de la SADC, pour la même mission. Il continuera son voyage en Afrique du Sud pour rencontrer le président sud-africain Jacob Zuma. 
Pour sa part, Ablassé Ouedraogo, émissaire de l’Union africaine, se déplacera à Addis-Abeba, siège de l’organisation panafricaine. Ce déplacement devrait provoquer une réunion du Conseil de paix et de sécurité afin que l’Union africaine lève la sanction contre Madagascar. Enfin, Tiébilé Dramé, émissaire de l’Organisation onusienne, s’est envolé pour New-York pour procéder à un compte-rendu au sein de l’organisation onusienne.

Accords politiques de  Maputo    Cliquer-ici  ( ... )

- «Que chaque mouvance ait sa propre interprétation de la charte ne m'étonne pas. Mais nous en sommes les gardiens et seule notre interprétation est exacte». C'est ce qu'a déclaré, hier, Edem Kodjo, membre du GIC et envoyé spécial de l'OIF dans le cadre de la résolution de la crise malgache. 

- Ainsi, en ce qui concerne les personnalités qui dirigeront les organes de la transition, Edem Kodjo précise : «On n'a pas pris position sur la présidence de la transition. L'équipe de médiation se retrouvera à Maputo d'ici 10 à 15 jours pour formaliser la formation des institutions. Attendons patiemment la quinzaine de jours». Autrement dit, le président de la transition n'est, pour l'instant, pas encore connu malgré les noms qui circulent. 
Mais, selon l'émissaire de l'OIF, «s'agissant de faire en sorte que le pays ne sombre pas dans la guerre civile, il est clair que les chefs de file prendront la décision la plus sage à ce sujet». 
Pour ce qui est du gouvernement d'union nationale, «du temps a été laissé aux mouvances pour procéder à des consultations», a-t-il relevé. 
En tout cas, «toutes les institutions de la transition devraient être fonctionnelles d'ici un mois»,

- «Marc Ravalomanana s'est vu supprimer sa peine. Il y a eu annulation de la condamnation prononcée contre lui». 
«Nous apprécierons le moment opportun de son retour» 

- Concernant ses partisans, lesquels devraient bénéficier de «l'annulation des poursuites et des condamnations et d'une libération immédiate», Edem Kodjo a révélé qu'une liste a été établie par Marc Ravalomanana lui-même mais va encore être complétée. «Leur remise en liberté doit se faire rapidement mais conformément aux procédures en vigueur», a-t-il recommandé.   ( Les Nouvelles )


Midi Mada 10/08/2009
Accords de Maputo : Ravalo et Radidy peuvent rentrer - RAJAOFERA Eugène
Maputo, un naufrage pour les uns, une bouée de sauvetage pour les autres. Marc Ravalomanana, Andry Rajoelina, Didier Ratsiraka et Zafy Albert ont conclu « pour l'intérêt supérieur de la Nation » 4 accords et 2 Chartes à l'issue des quatre jours du sommet de Maputo. Un accord sur l'annulation des condamnations liées aux événements de 2002 et un autre sur l'annulation des condamnations envers des personnalités politiques, civiles et militaires, sous le régime Ravalomanana, ont été signés. Marc Ravalomanana et Didier Ratsiraka en sont les premiers bénéficiaires. 

Après ces deux anciens présidents figurent d'une part les autres caciques du régime de l'amiral, pour ne citer que Pierrot Rajaonarivelo et Tantely Andrianarivo, et d'autre part les Manandafy Rakotonirina, Ihanta Randriamandrato, les 4 parlementaires TIM de Vakinankaratra ainsi que Raharinaivo Randrianatoandro et consorts. Ces derniers seront libérés dans une semaine au plus tard. Un autre accord accorde aux anciens chefs d'Etat le statut de sénateur à vie.
30 jours. Les 4 mouvances ont 30 jours à partir de la signature de la Charte pour mettre en place la nouvelle transition dont la période ne devra pas excéder 15 mois. Marc Ravalomanana n'est pas autorisé à participer à cette transition. Par contre, aucun accord de Maputo interdit son retour au pays. Par ailleurs, il n'est pas interdit au président renversé de se présenter à la prochaine présidentielle. Sa sécurité et celle de sa famille sont assurées par la transition dont Andry Rajoelina est le président. La Charte prévoit plusieurs Institutions dont la présidence de la transition, un gouvernement d'Union nationale de 28 ministres et de 3 vice-premiers ministres, un Conseil Supérieur de la Transition (65 membres), un Congrès de la Transition (258 membres), Un Conseil National de réconciliation, un Conseil économique et Social, une Haute Cour de la Transition... En fait, Maputo n'a pas ignoré la Charte de Panorama.

Accords politiques de  Maputo  Cliquer-ici  ( ... )

La répartition des sièges au sein de ces Institutions restent à déterminer par les 4 mouvances. Selon le Pr Ange Andrianarisoa, un référendum constitutionnel, une élection présidentielle et une élection législative doivent être organisées dans les 15 mois de la transition.
Absences. La signature des accords et des Chartes de Maputo met fin à toutes manifestations politiques ne favorisant pas la paix et la stabilité. En conséquence, Magro n'existera plus. La dernière manifestation des pro-Rajoelina s'est déroulée hier à Ivato. Le rendez-vous n'a pas drainé beaucoup de monde. Le jet privé qui a transporté de Maputo Andry Rajoelina et sa délégation a atterri à l'aéroport d'Ivato à 16h. Après un point de presse durant lequel il n'a pas joué la transparence sur le sommet de Maputo, Andry Rajoelina a effectué un bref bain de foule avant de rejoindre Ambohitsorohitra où il a tenu une réunion d'information avec les membres de la HAT et du gouvernement. L'absence du ministre des Forces Armées, Nöel Rakotonandrasana, et du CemGam Ndriarijaona André, a été remarquée hier à Ivato. Ces deux chefs militaires figurent parmi les signataires d'une déclaration où ils disent non au retour de Marc Ravalomanana. Une déclaration que Andry Rajoelina a ignorée en signant un accord qui permet ce retour redoutable et redouté.


Express Mada 10/08/2009
Textile :Une lueur d'espoir pour l’AGOA - Mahefa Rakotomalala 
La signature de l'accord de Maputo pourra plaider en faveur de la poursuite des avantages de l'AGOA pour Madagascar. Le verdict est attendu au mois d'octobre.
Andry Rajoelina, président de la Haute autorité de la transition (HAT), l'a dit à son arrivée à Ivato, hier. Les impacts qu'auraient pu entraîner la perte des avantages de l'Africa growth of opportunity act (AGOA) pour Madagascar faisaient partie des sujets qui l'ont motivé à signer les accords de Maputo. Le régime de transition a besoin de la reconnaissance des états-Unis pour éviter qu'une telle sanction ne tombe sur la Grande île. 
« Nous avons demandé le report de l'examen du dossier Madagascar en juin 2010. Les autorités américaines donneront leur réponse en d'octobre », déclare le ministre de l'Économie et de l'industrie Fienena Richard.
Espoir et incertitude
Un report de l'examen du dossier au mois de juin signifie le statu quo pour Madagascar. Autrement dit, le pays continuera à bénéficier des avantages de l'AGOA, au moins, jusqu'à cette période. Les clients des entreprises, dans le secteur textile qui exportent vers le marché américain, auront l'assurance que leurs produits ne paieront pas de droit de douane à leur entrée aux États-Unis. « Sans cette assurance, nos clients ne vont pas passer leurs commandes à Madagascar», souligne un opérateur dans l'industrie textile.
Le cas de Madagascar n'a pas été spécialement évoqué lors du sommet de l'Agoa qui s'est tenu au Kenya, la semaine dernière. Mais la sécrétaire d'État américaine, Hillary Clinton, avait dans sa ligne de mire des pays qui traversent une instabilité politique comme Madagascar. Elle a particulièrement insisté sur la nécessité du respect de la démocratie et du droit de l'homme dans les pays partenaires des États-Unis à travers l'AGOA.
13 entreprises, opérant dans le secteur textile et exportant vers les États-Unis, sont concernées par une éventuelle suspension de Madagascar de l'AGOA. Elles représentent près de 100 000 emplois qui touchent la couche la plus vulnérable de la population. Sans l'AGOA, et donc, sans clients, ces entreprises risquent de plier bagage. Un scénario qui entraînerait une crise sociale sans précédent.


tv5monde 09/08/2009
Madagascar: accord de transition trouvé, Ravalomanana ne participera pas personnellement-MAPUTO-AFP

Le président évincé de Madagascar, Marc Ravalomanana, a indiqué samedi qu'il ne participerait pas "personnellement" à la transition sur la Grande Ile, aux termes d'un accord trouvé entre les principales mouvances politiques réunies à Maputo.

Le président évincé de Madagascar, Marc Ravalomanana, a indiqué samedi qu'il ne participerait pas "personnellement" à la transition sur la Grande Ile, aux termes d'un accord trouvé entre les principales mouvances politiques réunies à Maputo.
Un accord sur une transition pour sortir de la crise à Madagascar a été trouvé samedi entre les leaders des principales mouvances politique de la Grande Ile, réunis depuis mercredi dans la capitale mozambicaine sous médiation internationale.
"Dans l'intérêt supérieur de la nation, et après concertation, il me semble raisonnable de ne pas participer personnellement à la transition", a déclaré M. Ravalomanana à la presse.
"Mon retour à Madagascar se fera conformément à l'accord de Maputo", a ajouté le chef de l'Etat évincé, qui vit en exil en Afrique du Sud. "Cependant, a-t-il continué, la mouvance Ravalomanana fera partie intégrante des organes de la transition."
La participation active de M. Ravalomanana aux instances de transition, chargées notamment d'organiser dans les 15 mois des élections présidentielle et législatives, était l'un des gros points d'achoppement des pourparlers.


TopMada.com 09/08/2009

Spécial Maputo : Accord de paix signé pour une nouvelle transition ! 
L’ancien président Marc Ravalomanana, destitué par un coup d’Etat en mars, et le chef du gouvernement 

Le président évincé Marc Ravalomanana près de l'ancien président Joaquim Chissano, le 6 aout Maputo

M. Ravalomanana "voulait une annulation de son procès, l'annulation a finalement été accordée", a déclaré le médiateur pour l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Edem Kodjo, en marge du "sommet" de Maputo qui se poursuivait samedi soir.

de facto (HAT), Andry Rajoelina, se sont mis d’accord sur un nouveau gouvernement de transition afin de sortir le pays de la crise politique.
Accord de paix et mise en place d’un nouveau gouvernement de transition
Les deux camps ont trouvé un accord dimanche matin à Maputo, après quatre jours de négociations sous la médiation de l’ancien président du Mozambique, Joaquim Chissano. Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina sont parvenus à un accord sur la mise en place d’un gouvernement de transition destiné à ramener le calme dans le pays.

Concessions de taille de part et d’autre
Marc Ravalomanana a indiqué qu’il ne prendrait pas part au futur gouvernement de transition, mais que son parti y serait représenté. Il affirmé qu’il « contribuerait activement au fonctionnement de l’administration de transition ». Du côté d’Andry Rajoelina, il n’est plus assuré d’être à la tête de la transition et de pouvoir se présenter aux futures élections présidentielles puisque il semblerait qu’aucun changement de la constitution ne serait prévu par la déclaration de Maputo.
Nouvelle et longue transition
Les parties se sont par ailleurs accordées sur une durée de la transition ne pouvant excéder 15 mois, avec à l’issue les élections présidentielles et législatives « transparentes sous supervision internationale ». La composition du gouvernement de transition, prévue pour être inclusive et consensuelle devrait être déterminée ce dimanche. Il comprendra un président, un vice-président, un Premier ministre, trois vice-Premiers ministres et 28 ministres. Ce casting exact est d’importance car l’accord prévoit que les membres du gouvernement de transition ne pourront pas se présenter aux futures élections, à l’exception du président de l’instance.
Certains détails, toutefois, doivent encore être précisés lors des discussions qui se poursuivent ce 

Andry Rajoelina, Joaquim Chissano et Marc Ravalomanana applaudissent la signature de l'accord de Maputo (08/08/09)

dimanche à Maputo.
Ravalomanana « disponible »
Marc Ravalomanana a déclaré être « totalement disponible pour aider à résoudre cette crise ». Bref disponible pour les prochaines élections. Son retour est d’ailleurs facilité par l’accord de samedi. Ce denier lève en effet la condamnation de Ravalomanana à quatre ans de prison en juin par un tribunal malgache pour abus de pouvoir dans l’achat d’un jet privé présidentiel en 2008.
Libération des prisonniers politiques
L’accord prévoit aussi l’amnistie à tout membre d’un gouvernement ou de l’opposition « entre le 1er janvier 2002 et la signature » de la charte de transition. Sont exclus de l’amnistie les « crimes contre l’humanité, crimes de guerre et violations des droits de l’Homme », selon l’accord.


Moov.mg 09/08/2009

Zimbabwe: Ranjeva, Président de la commission internationale - R. O 
Raymond Ranjeva se trouve actuellement à Harare. L'ancien juge à la Cour Internationale de Justice à 

La Haye est effectivement le président de la commission internationale d'enquête et de réconciliation sur le Zimbabwe.

Comme le dit l'article 2 du statut de la CIJ, les membres de cette dernière sont « des personnes jouissant de la plus haute considération morale, et qui réunissent les conditions requises pour l'exercice dans leurs pays respectifs, des plus hautes fonctions judiciaires; ou qui sont des jurisconsultes possédant une compétence notoire en matière de droit international ». C'est du reste la discipline de prédilection de cet agrégé de Droit public qui est arrivé au Zimbabwe presque en même temps que le début du sommet de Maputo. C'est dire que si d'un côté, on a fait appel à un Malgache pour le Zimbabwe, de l'autre, les négociations sur la sortie de crise à Madagascar sont sous l'auspice d'un ancien Président mozambicain. Qui a dit que nul n'est prophète en son pays ? 

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2009 2009

Midi Mada 14/08/2009
Fetison Andrianirina : « Les mutins sont concernés par les accords de Maputo »
Les accords de Maputo sont au centre des conversations et discussions dans le microcosme. Qui plus est, chaque mouvance y va de son interprétation. A l'instar de Fetison Andrianirina, chef de la délégation de la mouvance Ravalomanana. Interview. 
- Midi: Ces derniers temps, l’on parle beaucoup d’annulation des poursuites et des condamnations contre des personnalités politiques, civiles et militaires durant 2009, qu’en est-il vraiment ?
- Fetison Rakoto Andrianirina: « Il s’agit de l’accord n° 3 signé le 8 août 2009 à Maputo entre les quatre chefs de file des mouvances politiques de Madagascar. Ils ont déclaré nulles et de nul effet et avec effet immédiat toutes les sanctions administratives, toutes les condamnations judiciaires prononcées et couvrant la période de décembre 2002 à août 2009 contre des personnalités politiques, civiles ou militaires et faits de nature politique maquillés en infractions de droit de commun ou pour atteinte à la sureté intérieure de l’Etat. L’accord n° 2 exige également la cessation des poursuites en cours jusqu’à la date de signature de l’accord ». 
- Midi: La mutinerie de l’Armée est-elle concernée par ces accords ?
- F.A.R. : « L’esprit des négociations d’Antananarivo et de Maputo est basé sur le pardon. Sans cette notion l’accord n’aurait pas eu lieu. Aucune des mouvances ne peut prétendre n’avoir commis des écarts ou des égarements, nul n’est à l’abri d’un quelconque méfait dans la conduite des affaires de l’Etat. 

Celui ou ceux qui persistent à refuser cette notion du pardon ne pourront avancer vers le développement dont ont tant besoin le pays et le peuple. Les mutins sont bel et bien concernés par ces accords car nous avons voulu que ces militaires reviennent à la raison. Il ne s’agit pas de prôner l’impunité de leurs actes, mais de pardonner au nom d’une part de l’intérêt supérieur du pays et d’autre part d’une normalisation du commandement ». 
- Midi: Beaucoup pensent que le refus catégorique des militaires pour le retour de l’ex-Président Ravalomanana au pays est dicté par la peur de sa réélection en tant que Président de la République. Qu’en pensez-vous ?
- F.A.R. : « Les décisions du Président Ravalomanana, à travers l’accord n° 3, sont de nature à apaiser la tension avec les militaires. Il a fait le premier le geste de tendre la main et de pardonner. A mon avis, les militaires ne doivent pas avoir de crainte. Et après tous ces événements malheureux, Monsieur Marc Ravalomanana est, aujourd’hui, surtout préoccupé par les impératifs nationaux et la résolution pacifique des hypothèques qui pèsent sur notre pays. Sa réélection en tant que Président de la République ne devrait pas être une source d’inquiétudes tant pour ses adversaires que pour les militaires ». 
- Midi: Qu’attendez-vous de Maputo 2 ?
- F.A.R. : « La concrétisation réelle de la Charte de Transition, synonyme du début d’un long et fructueux apaisement social et développement du pays ». 
Propos recueillis par R. O


Tribune Mada 14/08/2009
Qui a les mains propres ?
Qui a les mains propres ? s’est interrogé Azali Ben Marofo ce mardi soir du 11 août 2009 au Motel Anosy.
Beaucoup d’interprétations se font autour des textes signés à Maputo. Mais le message lancé par Edem Kodjo, un membre de la médiation est clair : il n’y a pas à interpréter, il faut exécuter. Le débat risque cependant encore de durer et les accords être soumis à traduction, à divagation, à déformation ou désinformation...
Ce sont les questions relatives au cas de Marc Ravalomanana qui font comme par hasard, l’objet de polémique. Marc Ravalomanana ne pourra pas revenir, il a été empêché de revenir au pays, il n’est pas amnistié… déclarent des partisans de la mouvance Andry Rajoelina. Heureusement pas tous ! Concernant ce dernier point, la mouvance Ravalomanana explique que le cas de Ravalomanana a été traité au terme d’un accord particulier, et qu’il n’est pas touché par l’amnistie. Pour ces détracteurs toutefois, un article sur l’amnistie empêchera son retour rapide même si les condamnations contre lui ont été annulées.
7 février… mais 26 et 27 janvier aussi !
« Article 14 : sont exclus de l’amnistie les crimes contre l’humanité, les crimes de guerre, les crimes de génocide, et les violations graves des droits de l’homme » ; quid du 7 février selon une partie de la mouvance Rajoelina sur la chaîne nationale ? Et elle d’insister que la population ne saura laisser impuni les responsables du 7 février.
Jusqu’ici, il n’a jamais été établi à qui incombe la responsabilité des évènements du 07 février, évènements que ne cessent de ressasser des membres de la Haute Autorité de Trantsition (HAT) pour justifier pour certains d’entre eux une opposition au retour de Ravalomanana. Durant leurs manifestations, les « légalistes » avaient quant à eux déclaré que Rajoelina et « ses collègues » sont responsables du 7 février en emmenant une foule prendre de force un palais classé zone rouge.
Une enquête internationale indépendante a été demandée par Marc Ravalomanana concernant ces évènements et ouï-dire, il aurait été convenu à Maputo la mise en place d’une commission d’enquête internationale indépendante sur le 07 février, le 26 janvier et les autres vols. En effet, il n’y a pas seulement que le 7 février qui a vu mort d’hommes en 2009.
Par ailleurs, cet article 14 de l’accord politique de Maputo ne dispose d’aucune façon que les crimes qui sont exclus de l’amnistie, sont ceux commis seulement durant les évènements 2009.
Une « volonté politique » et un « accord politique » - Recueilli par Ben 
La mouvance Ratsiraka a haussé le ton sur la chaîne nationale en déclarant que ce qui a été fait à Maputo est né d’une volonté politique commune des quatre chefs de file de sortir de la crise actuelle. Les propos ont été partagés par Désiré Randrianarivelo qui, auparavant a insisté sur la « volonté politique » des chefs de file signataires des accords et qui remarque que le sommet de Maputo qui a pondu ces accords n’est pas la consécration d’un putsch. En tout cas, Azali Ben Marofo a clairement fait comprendre par deux fois que si les mouvances débitent sur le juridisme, la sortie est loin. Ce que les malagasy doivent comprendre, a-t-il martelé, c’est que les politiciens se sont pardonnés pour que la vie du pays reprenne, et rien de plus.
Randriamiarisoa Joseph de la mouvance Zafy Albert de commenter qu’ils sont étonnés par le fait que certains cherchent à polémiquer sur les accords. Or les textes sont clairs, les mots biens pesés, toute autre interprétation n’est que volonté de créer des troubles dans le pays, troubles auxquels les malagasy cherchent à mettre fin.
Bref, les mouvances Zafy Albert et Didier Ratsiraka ont été plus que limpides ce mardi 11 août sur leur position. À beaucoup d’égards, on doit admettre que c’est la première fois que Emilson, ancien gouverneur de Fianarantsoa, Azali Ben Marofo, ancien ministre, Voninahitsy Jean Eugène, ancien vice président de l’Assemblée nationale, s’expriment directement et publiquement sur les affaires qui les ont touchées et qui ont conduit aujourd’hui à ces accords de Maputo. En fait, si pour les premiers la page est tournée, pour Voninahitsy, qui a pourtant été un des émissaires de Maputo, il reste encore de l’amertume qui ternit une certaine vision du futur.
Cependant, on peut penser que les esprits ne manqueront pas d’évoluer. Ainsi, l’un des hommes forts de l’arrivée d’Andry Rajoelina au pouvoir, le colonel André Ndrianarijaona, chef d’État-Major a exprimé sa satisfaction vis-à-vis des accords de Maputo, estimant que le fait que Marc Ravalomanana ne participe pas directement à la Transition levait les principaux risques de frustration.


afriqueavenir.org 12/08/2009
Ban Ki-moon salue l’accord politique intervenu à Madagascar
APA - Washington DC (Etats-Unis) Le Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki-moon a salué l’accord de partage du pouvoir conclu entre les parties malgaches et les a invitées à œuvrer ensemble pour la formation dans les meilleurs délais, d’un nouveau gouvernement d’unité nationale et la mise en place de structures devant mener à la tenue d’élections crédibles dans le pays.
M. Ban félicite les quatre dirigeants- Andry Rajoelina, Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy- pour leur engagement à mener une transition pacifique dans le cadre d’un gouvernement d’unité nationale”, a indiqué un communiqué publié lundi soir par son porte-parole.
Ce communiqué fait suite à l’accord conclu la veille, au terme de pourparlers organisés à Maputo au Mozambique, grâce à la médiation de l’ancien président mozambicain, Joaquim Chissano et d’une équipe mixte constituée des Nations Unies, de l’Union Africaine, de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC) et de l’Organisation Internationale de la Francophonie.
M. Ban a exhorté les dirigeants de ce pays de l’Océan indien de se mettre d’accord le plus rapidement possible sur la composition du gouvernement d’unité nationale “et sur la mise sur pied des institutions de la transition devant mener à l’organisation d’élections crédibles, au retour de la démocratie et de l’Etat de droit.”
Le Secrétaire Général de l’Onu a remercié M. Chissano et les autres facilitateurs pour leurs efforts et se joint à eux pour appeler “tous les acteurs politiques de Madagascar à s’appuyer sur le consensus de Maputo et à œuvrer ensemble pour l’application rapide des accords conclus”.
Depuis le début de l’année, Madagascar est secoué par des tensions politiques qui ont conduit à des violences, des morts et de nombreuses arrestations de manifestants.


Xinhuanet.com 12/08/2009
Madagascar: la signature de l'accord de Maputo donne l'espoir aux opérateurs économiques - Xinhua

La signature de la Charte de transition de Madagascar dimanche dernier donne l'espoir aux opérateurs économique de Madagascar, touché depuis 7 mois par une crise politique et des troubles sociaux.
"Nous félicitons l'évolution de la situation politique. La signature de la Charte nous a rendus optimistes, » déclaré mardi Rakotozafy Martin, vice-president de l'Association des hommes d'affaires malgaches.
"Le gouvernement doit faire leur mieux possible pour rétablir la confiance entre les commerçants et hommes d'affaires," a ajouté Hugues Rajaonson, un membre du cercle de l'économie Malgache.
Le président de la Haute Autorité de transition de Madagascar, Andry Rajoelina et l'ancien président Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy ont signé dimanche la charte de transition à Maputo, au Mozambique, au terme d'une réunion de quatre jours parrainée par les médiateurs internationaux.
Ils ont convenu de mettre en place, dans un mois, un gouvernement de transition, dans laquelle le pouvoir serait partagé principalement par les quatre camps politiques, suivi par un référendum national sur une nouvelle constitution et un code électoral et la création d'un corps législatif bicaméral de transition.
Des élections présidentielles et législatives auront lieu dans 15 mois à compter de la date de la signature de l'Accord de Maputo. 


Midi Mada 12/08/2009
CRISES POLITIQUES. Toutes les victimes seront indemnisées - Navalona R. 

Il a été conclu lors de l’accord signé par les Chefs de file des quatre mouvances politiques la mise en place d’un Fonds National de Solidarité. 
Nombreuses sont les personnes et sociétés victimes des événements politiques qui se sont succédés depuis 2002 à Madagascar. On peut citer entre autres, les militaires et les fonctionnaires qui ont dû quitter leur fonction ou ont été rétrogradés ainsi que les simples citoyens ou opérateurs qui ont subi des préjudices ou des dommages collatéraux suite à leurs tendances politiques respectives. Ainsi, les Chefs de file des quatre mouvances politiques ont conclu un accord dans l’article 13 lors du Sommet historique de Maputo que toutes ces victimes seront indemnisées, à part les réparations civiles et les reconstitutions des carrières. 
Traitement des dossiers par le CNR 
Ils s’engagent à prendre des mesures appropriées pour ce faire. L’article 15 du même accord prévoit également qu’« un Fonds National de Solidarité sera mis en place afin d’indemniser les ayant-droit et les victimes pour les préjudices subis lors des événements politiques de 2002, 2006, 2008 et 2009 ». La communauté internationale appuierait l’Etat pour la mobilisation de ce fonds, a-t-on appris de source auprès d’un membre de la délégation qui a pris part au Sommet de Maputo. En outre, le Conseil National de Réconciliation (CNR) qui est à instaurer dans un délai de 30 jours, se chargera du traitement des dossiers de ces victimes. Cette entité mettra ainsi en place un comité technique qui effectuera des enquêtes sur le terrain tout en collectant des témoignages sur place que les dégâts causés ont été réellement dus aux problèmes politiques. L’évaluation des préjudices subis ainsi que les calculs des barèmes d’indemnisation relèvent également de ses compétences. 
Un pardon national est de mise 
Toute personne touchée par les crises politiques depuis 2002 jusqu’à la date de signature de l’accord de Maputo a ainsi intérêt à se manifester afin de réparer leurs préjudices. Il en est de même pour les opérateurs victimes des actes de pillage et de vandalisme depuis le début de cette année. Et même ceux qui ont été victimes des perquisitions sous toutes leurs formes peuvent témoigner en vue de leur indemnisation. Par contre, un pardon national est de mise à tous les auteurs présumés de ces actes causant de nombreux dégâts, a-t-on conclu. 


express Mada 10/08/2009
Transition : De lourdes institutions à instaurer  - Iloniaina Alain 
Les accords signés à Maputo ont défini les institutions de la Transition, très lourdes, puisées dans les diverses propositions émises sur le dossier. Il reste aux quatre mouvances politiques et à toutes les forces vives de la Nation de s’entendre sur ceux qui occuperont les postes à pourvoir dans un délai n’excédant pas un mois. 
La Transition sera dirigée par une personnalité acceptée par les quatre mouvances. Sauf énorme surprise, celle-ci devrait être dévolue à Andry Rajoelina même si les entités concernées devront encore discuter du sujet dans les prochains jours. Le président de la Transition sera assisté d’un vice-président. 
L’Exécutif de la Transition comprend également un gouvernement d’union nationale. Le Premier ministre sera désigné d’une manière consensuelle. Il sera épaulé par trois vice-Premiers ministres dans la direction d’une équipe composée de 28 membres issus des quatre entités. 
Le parlement transitoire sera bicaméral. Il est composé d’un Conseil supérieur de la Transition et d’un Congrès de Transition. La première chambre comprendra 56 membres et la «chambre haute», 258 membres. La mouvance Ravalomanana aura droit à 90 membres, les autres 56.
La future Transition prévoit deux organes consultatifs. Il s’agit du Conseil économique et social composé de 72 membres et du Comité de réflexion sur la défense et la sécurité nationales, qui remplace le Comité militaire de défense nationale.
Trois autres organes complètent le tableau. Le Conseil national de réconciliation chargé, entre autres, du dossier de l’amnistie et des autres textes relatifs à
la Transition. 
La Charte de Maputo prévoit la mise en place de la Commission électorale indépendante chargée d’organiser et de superviser les opérations électorales. Enfin, la Haute cour de la Transition se substituera à la Haute cour constitutionnelle (HCC). Chaque mouvance y aura droit à deux membres. 
Selon les médiateurs, un nouveau rendez-vous est donné aux chefs de mouvance dans dix jours à Maputo pour débattre de la répartition des postes de la Transition.


TopMada.com 09/08/2009
Déclaration de Marc RAVALOMANANA pour le peuple Malagasy - Maputo 08 aout 2009 (traduction libre)

Mes très chers compatriotes
Mes premiers mots s’adressent au Seigneur pour le remercier de ses bienfaits pour que finalement nous puissions atteindre cette réconciliation nationale.

Depuis le début de l’année jusqu’à aujourd’hui, notre pays a vécu des périodes difficiles à cause d’un coup d’Etat.
Les institutions et l’unité nationale ont été bafouées.
L’économie et la communauté ont régressé, la vie du peuple malagasy s’est complètement détériorée.
L’unité nationale et le soatoavina malagasy sont très importants. Aussi, pour le retour rapide de la paix et de la sécurité, et afin de relever l’économie, je pense qu’il est temps à ce que les dirigeants politiques prennent leur responsabilité vis-à-vis de l’histoire et faire à ce que l’intérêt supérieur de la nation prime sur toute chose, que cesse la prise en otage du peuple malagasy.
Pour ma part, je déclare au peuple malagasy que je ne serais pas celui qui serait un obstacle dans nos efforts pour la recherche de solution à cette crise.

En tant que Président de la République, garant de la solidarité nationale, je déclare sincèrement que je suis prêt à faire taire la fierté en tant qu’individu pour trouver une solution inclusive à cette crise politique qui afflige le peuple malagasy

Dans l’intérêt supérieur de la nation, je pense que la sagesse est que je ne participe pas à l’administration de la transition consensuelle. Cependant, la Mouvance Marc Ravalomanana, qui respecte la légalité, y concourra activement.

Je reviendrai au pays, comme je l’ai déjà annoncé, aussi ayez confiance en moi. N’ayez crainte, croyez seulement.

Je lance un appel à tous les politiciens de mettre au dessus de tout l’intérêt supérieur de la nation.
Je demande à chacun de nous de toujours respecter le Fihavanana, la solidarité. Ouvrons une nouvelle page et concentrons-nous sur l’avenir.
Je loue le courage et le patriotisme que chacun de nous a montré dans la défense de la constitution et de la légalité.
Je remercie le peuple malagasy, particulièrement ceux qui m’ont soutenu et ceux qui m’ont fait confiance, ceux qui ont participé à la recherche de solution inclusive et pacifique à cette crise
J’appelle tout et chacun à faire ce qui lui est possible pour la réussite de la transition inclusive pour un nouveau Madagascar.
Nous espérons tous que l’histoire retiendra la volonté et le patriotisme que nous avons montré.

Je remercie le peuple malagasy pour les efforts que nous avons accompli ensemble pour le développement du pays.
Merci à la communauté internationale, aux partenaires de Madagascar, surtout la SADC, l’Union Africaine, l’OIF et les Nations Unies et les envoyés spéciaux pour leur participation active dans la quête de solution à cette crise politique.

Je tiens à remercier particulièrement le Président Joaquim Chissano et ses collaborateurs pour les efforts qu’ils ont accomplis.
Je tiens également à remercier le Président Gebuza, le gouvernement et le peuple Mozambicain qui ont accepté d’héberger cette réunion des quatre chefs de file politique, qui a porté fruit.
Merci également aux trois chefs de file ainsi que les délégations qui sont venus ici à Maputo, Mozambique.
L’histoire se souviendra des efforts, de la volonté et du patriotisme manifestés durant cette quête de solution durable à cette crise politique que vit le pays actuellement, pour l’établissement d’une réconciliation nationale, pour la construction d’un pays digne, d’un nouveau Madagascar.
Pour finir, je souhaite du succès à ceux qui vont diriger cette transition inclusive.
Que Dieu nous bénisse tous.
Maputo, 08 Aout 2009


xinhuanet.com 09/08/2009
La maire d'Antananarivo remplacée - Xinhua

Le magnat des affaires malgache est devenu vendredi maire d'Antananarivo en remplaçant l'une nommée février dernier par le président de la Haute Autorité de Transition, Andry Rajoelina.

Edgard Razafindravahy, Président Directeur Général d'un groupe de société, Groupe Prey, a été nommé en tant que président de délégation spécial ou maire par le ministre de l'Intérieur du gouvernement de transition, Masimana Manantsoa.
Razafindravahy est un homme d'affaire malgache bien connu, qui gère, entre autres, une minoterie, une boulangerie, deux radios et une télévision malgaches et le journal en langue française, l'Express.
Son prédécesseur, Mme Michelle Ratsivalaka, a changé son poste en tant que conseillère spéciale chargée des affaires sociales de Andry Rajoelina, qui a été élu maire d'Antananarivo vers la fin de 2007 et a conduit une rébellion contre l'ancien président Marc Ravalomanana en décembre dernier.
Le changement de garde pour ce poste critique est survenu suite à une controverse entre Ratsivalaka et ses conseillers municipaux, qui l'a demandé de quitter son poste en juillet dernière pour saleté de la capitale et sa mauvaise gestion.
Ratsivalaka s'est défendue, en disant que les conseils municipaux ont été jaloux d'elle car elle a été nommée par Rajoelina et parce qu'elle connaissait leurs corruptions dans la collecte des impôts.
Toutefois, le gouvernement a finalement décidé de la remplacer par Razafindravahy, qui vivait en exil à Maurice en 2006, pour des problèmes d'affaires avec l'ex-président Marc Ravalomanana, qui a également été maire d'Antananarivo, avant d'être élu président de la grande île à la fin de 2001.

Le ministère de l’Intérieur a nommé, hier, Edgard Razafindravahy, PDG du groupe PREY, président de la délégation spéciale d’Antananarivo

Des rumeurs circulant ici disent que Razafindravahy veut suivre la route de Ravalomanana et Rajoelina et va prendre la présidence du pays à partir du poste de maire d'Antananarivo au cours de la prochaine élection nationale.
Madagascar est actuellement à un croisement. Les quatre parties prenantes, Andry Rajoelina, Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy, négocient un règlement de la sortie de la crise politique, à Maputo, au Mozambique, depuis mercredi dernier.
Il n'y a eu aucun signe de rupture entre les quatre politiciens dans le dialogue, parrainé par les envoyés spéciaux de l'Organisation des Nations Unies, Tiebile Dramé, de l'Union Africaine, Ablassé Ouedraougo, de la Communauté de Développement de l'Afrique Australe, Joachim Chissano, et de l'Organisation Internationale de la Francophonie, Edem Kodjo.
Des informations atteignant ici disent que Rajoelina, 35 ans, a insisté que sa présidence a été légalisé par la Haute Cour constitutionnelle et que tout mouvement pour le retour de Ravalomanana ne sera pas acceptable, tandis que Marc Ravalomanana a déclaré qu'il était encore président élu constitutionnellement de la grande île.
Le seul accord intervenu à Maputo par les quatre parties prenantes est que Ratsiraka, qui a été condamné par contumace en 2003 pour 10 ans de prison ferme pour détournement de fonds par Ravalomanana, pourra retourner à son pays même si aucun accord n'a été signé dans ce contexte maintenant.
Ratsiraka, qui a été président du pays pendant 21 ans, de 1975 à 1991 et de 1996 à 2001, vit en exil en France depuis 2002, lorsque Ravalomanana lui a remplacé après six mois d'impasse.
Ravalomanana, qui a vécu en exil en Afrique du Sud et au Swaziland depuis le 25 mars, quatre jours après Rajoelina lui a remplacé en tant que président du pays, a également été condamné par contumace pour 4 ans de prison pour abus de pouvoir et de détournement de fonds début juin dernier.
Les médiateurs internationaux sont venus avec une proposition en avril dernier, demandant aux quatre grands de renoncer à leur désir d'être candidats aux prochaines élections nationales alors que Rajoelina a insisté sur sa propre feuille de route prévoyant une élection présidentielle vers la fin de 2010. 


Express mada 09/08/2009
Commune urbaine d’Antananarivo : Edgard Razafindravahy nommé PDS - Sylvain Ranjalahy
Le ministère de l’Intérieur a nommé, hier, Edgard Razafindravahy, PDG du groupe PREY, président de la délégation spéciale d’Antananarivo. Il succède à Michelle Ratsivalaka.
Un nouveau départ pour la commune de Tana. Elle est désormais dirigée par Edgard Razafindravahy nommé hier par arrêté du ministère de l'Intérieur pour présider la délégation spéciale mise en place. «Il a été proposé par le préfet de police et nous l'avons trouvé capable de présider la délégation spéciale», note Masimana Manantsoa, ministre de l'Intérieur.
Relativement jeune, 48 ans,le nouveau PDS est un opérateur bien connu bien que discret. Il est le PDG du Groupe Prey qui englobe plusieurs sociétés telles que Mouf'rey et plusieurs entreprises de presse comme la RTA, Radio Tana, Radio Antsiva et l'Express de Madagascar, sans oublier l'imprimerie Ecoprim et la Société Sitram spécialiste de la vente de moto.
Cursus
Ancien de l'Esca et du collège Saint-Michel, ce mathématicien doublé de gestionnaire d'entreprise avait commencé sa carrière dans la collecte, l'usinage et la distribution de céréales et de riz dans les années 80. Puis il avait racheté la minoterie Kobama en 1996. Son ascension commençait à cette époque.
En 2003, il allait hériter de Herizo Razafimahaleo le groupe Stedic dont faisait partie le journal l'Express de Madagascar lié depuis par un partenariat sans précédent avec le groupe mauricien La Sentinelle.
Au plan politique, il avait fondé en 1998 l'association Hetsika Avaradrano dont les candidats aux législaives et aux municipales avaient battu ceux du parti au pouvoir à l'époque.
Sitôt nommé, Edgard Razafindravahy a entamé sa qualité de PDS au stade de Mahamasina où se déroulait le match amical international de football entre les anciens internationaux brésiliens et les Barea de Madagascar. Une entrée en matière qui lui a permis de constater l'état désastreux des infrastructures municipales. Sollicité justement par la presse lors de son apparition publique quant à son programme et ses priorités, le nouveau PDS va procéder d'abord à la passation de service avec son prédécesseur avant d’en parler. C'est d'ailleurs un secret de polichinelle étant donné les réalités qui s'exposent aux Antananariviens quotidiennement. La gestion une bonne fois pour toutes des ordures, la réorganisation des marchés et des marchands, la réhabilitation des espaces verts et des infrastructures, la gestion des parkings, la maîtrise de la circulation… sont toutes des urgences. Des défis importants qui n'effraient pas le nouveau patron de la ville de Tana. Il en a vu d'autres pour avoir été victime, comme d'autres opérateurs des brimades du précédent régime.
Reste à espérer qu'on lui donnera les moyens de son ambition pour ne pas être paralysé, faute de budget, comme son prédécésseur. Mais s'il a accepté, c'est qu'il a certainement bénéficié de certaines garanties pour assumer sa tâche. Il sait mieux que quiconque qu'elle est immense étant donné la dégradation de la situation depuis le début de la crise politique. Une gabegie et une anarchie quasi générales règnent à Antananarivo. Rétablir l'ordre et redorer le blason de la ville des Mille sont la première mission sacrée de ce natif d'Ambohimalaza.
encadre: le Président Directeur général du Groupe Prey, remplace Michèle Ratsivalaka à la tête de la CUA. Cette dernière est désignée pour occuper le poste de conseil technique aux Affaires sociales auprès de la présidence de la Haute Autorité de la Transition (HAT). 

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