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Les Titres de MadaVôvô du 08 Aout 2009  

BigNews:  Vive la neige sur la route d'Antsirabe !!! 

L'Edito: « Protéger l'Ecosystème malgache ? ... »    ( ...  )

1. Amnistie et partage des pouvoirs au menu du sommet de Maputo (lexpress) ( ...  )

2. FOOT - MATCH AMICAL : Les Brésiliens ont déçu le public (nouvelles) ( ...  )

3. Arrivée de l'équipe de football brésilienne à Madagascar (xinhua) ( ...  )

4. RATSIRAKA À MAPUTO : « Il est impératif que nous signons un accord » (nouvelles) ( ...  )

5. Maître Noro Rabemananjara : L’avocate de Manandafy, sous mandat de dépôt  (tribune) ( ...  )

6. Madagascar: premiers pourparlers entre les rivaux Ravalomanana et Rajoelina (tv5monde) ( ...  )

7. Un réseau de télécommunication hollandais à Madagascar (xinhua) ( ...  )

8. "Premier ministre" Manandafy persiste et signe (express) ( ...  )

9. Madagascar : des milliers d’enfants en péril (unicef)  ( ...  )

10. Expiration des 15 jours de garde à vue … (midi)  ( ...  )

*. No Comment.... No Comment...

11. Amnistie de Ra8 : Zafy et Ratsiraka pour, Andry Rajoelina contre ! (midi) ( ... )

12. les négociations intermalgaches focalisées sur le retour de Ravalomanana (afp) ( ... )

13. Biologie de conservation : Un professeur malgache primé aux USA (tribune) ( ... )

14. Madagascar écarté du sommet de la SADC en RDC, selon un officiel (afriqueavenir)  ( ... )

15. Gal Rasolomahandry Edmond : « Les forces armées divisées par la politique » (midi) ( ... )

16. Crise : Quitte ou double à Maputo (express) ( ... )

17. Pour se prémunir de la grippe, l'hygiène de bon sens d'abord (moov) ( ... )

18. Sommet de Maputo : La société civile fait pression (express) ( ... )

19. Convention du Panorama : Une charte maintenant Rajoelina (express) ( ... )

... Le précédent MadaVôvô  02 aout 09  >>   ( ...  )

*. Elections : L’ONU et l’UE ont refusé tant que… (tribune)  ( ...  )

08/08/2009

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ariary

EURO(cmp) 2.745.38 Ar 
USD 1.911.62. Ar 
GBP 3.221.56 Ar 
CHF 1.796.80. Ar 
JPY 20.01 Ar 
ZAR 237.03 Ar 
HKD 246.66 Ar 

Date Eur/Ar Date Eur/Ar
27/07 2735 30/06 2719
13/09/08 min:2290 09/05/09 max:2807

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

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Big News... Vive la neige sur la route d'Antsirabe !!!                    ...  Les infos sportives du monde en permanence  >>

De la « neige » à Antsirabe ! -    v.a. Midi Mada 06/08/2009
Ceux qui ont emprunté la RN 2, du côté de Tombontsoa, dans la commune rurale d’Antsirabe II, ont été surpris de voir de la « neige », le long de la route ces derniers jours. Toutefois, les habitants de cette localité semblent être habitués à rencontrer un tel phénomène. 

«Chaque année, à la même période, on peut dire que nous voyons toujours de la « neige ». En fait, ce n’est pas vraiment de la « neige » qui tombe du ciel. C’est plutôt la rosée qui gèle sur les routes et dans les champs, à cause du froid. D’ailleurs, elle est plutôt éphémère. On ne la rencontre que très tôt le matin car elle fond dans la matinée même », indique Lova, un « Mpilaravinahitra », déjà acclimaté au rude hiver du Vakinankaratra. 
En tout cas, devant cette « neige », la prudence était de mise pour les automobilistes obligés de rouler sur du verglas. Les passagers, de leur côté, semblaient quelque peu émerveillés de voir la « neige » sur la route d’Antsirabe !


« Protéger l'Ecosystème malgache ? ...  »

    Pourquoi respecter l'environnement et protéger les ressources naturelles?

     Les ressources naturelles qui forment la biosphère interactive de notre planète se composent de la terre, de l'eau, des espèces vivantes (flore et faune), des minéraux et des ressources énergétiques. 

    Mais l'humanité compromet gravement son maintien par l'épuisement de ces précieuses ressources. Pour les générations futures elle doit prendre conscience qu'il en va de l'intérêt de la planète, et de l'économie humaine, de laisser la biodiversité s'épanouir dans toute sa richesse ( ... )

 apprécier les quatre séances de quinze minutes, programmées chaque soir, pour émerveiller le public. 

     INTRODUCTION :

Contexte de la richesse de la diversité des écosystèmes malagasy :

            Madagascar est l’un des pays tropicaux insulaires de l'hémisphère Sud où la diversité biologique est particulièrement importante et diversifée.

            La diversité des écosystèmes naturels ou la diversité des communautés biologiques est représentée à Madagascar dans des conditions environnementales aussi différentes les unes que les autres (biodiversité terrestre, aquatique, continentale ou côtière et marine, zones humides, zones arides, forêts sèches, forêts d'altitude, les ressources en eau, l’air ...).

            Ce patrimoine biologique naturel de Madagascar est cependant exposé à des menaces d'ordre naturel et aussi en raison des actions de l'homme, et notamment dans le système de la consommation des ménages et industrielles (bois d’énergies, médecines traditionnelles, etc,...). En outre, la majorité des malagasy pense que les ressources naturelles sont  gratuites et inépuisables   « rahoviana ny ho lany ny ala antsinanana ») 

Le Dossier ... cliquez ici >>

      Cependant, depuis plusieurs décennies les choses ont changé, les stocks des ressources naturelles à Madagascar ont nettement diminués que ce soit en superficies, que ce soit en volume.  

         A vue d’œil, le dommage environnemental causé par les activités socio- économiques du pays a beaucoup augmenté... Lire la suite Cliquez-ici

 Raymond Rakotomamonjy d'Ambohimanarina

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Raymond a répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    


lexpress.mu 08/08/2009
Madagascar : Amnistie et partage des pouvoirs au menu du sommet de Maputo 
A Maputo, les négociations entre les dirigeants des mouvances politiques malgaches visant à sortir la Grande ïle de la crise amorcent un virage important. L’amnistie et la répartition des pouvoirs y sont débattues.           ( Iloniaina Alain (de Maputo) - (Source : L’express de Madagascar) 

Le Sommet de Maputo bat son plein. Lors de la deuxième journée des négociations en vue de l’adoption de la charte de la transition, les protagonistes se sont attaqués à deux fronts, à savoir l’amnistie et la répartition des pouvoirs dans les hautes sphères de la transition. 
La question de l’amnistie figurait à l’ordre du jour des réunions au centre de conférences Joaquim Chissano, hier. Andry Rajoelina, président de la Haute autorité de la transition (HAT) et les anciens présidents Albert Zafy, Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana ont débattu du sujet, au cours de deux réunions à huis clos, qui ont précédé les rencontres séparées avec les médiateurs. 
Au départ, la question de l’amnistie concernait directement les anciens présidents Marc Ravalomanana, et également l’ancien président Ratsiraka. D’ailleurs, ce dernier n’avait pas caché son intention de se prononcer sur le dossier, dès son arrivée à Maputo. « Bien évidemment. Qu’est-ce que j’ai fait de mal ? », a-t-il demandé en réponse à la question sur son plan de bataille pour la réunion. 
La surprise du jour concerne la possible implication, d’une manière ou d’une autre, des dirigeants de la Haute autorité de la transition (HAT) dans le dossier, jusque-là peu concernés par la question de l’amnistie. 
L’autre question brûlante discutée en même temps que l’amnistie concerne la place accordée aux chefs des mouvances dans la transition. Les participants commencent ainsi à toucher à la clé de répartition des pouvoirs dans les institutions de la future transition, appelée à être consensuelle et inclusive, en commençant par le haut de la pyramide. Le dossier sensible du retour de l’ancien président Ravalomanana figure en filigrane dans les discussions. 

L’importance et l’enjeu des discussions semblent rendre les acteurs du Sommet, y compris les médiateurs internationaux, moins bavards. « Toutes les questions sont sur la table », a seulement confirmé une source proche du dossier. 
Cela n’empêche pas Joaquim Chissano, médiateur de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), de reconnaître l’immensité de la tâche. 
« Nous devrons résoudre un problème complexe », a-t-il affirmé. « Il est hors de question de suspendre quoi que ce soit », déclare-t-il, refusant de se prononcer sur l’idée d’une reprise éventuelle des négociations bloquées à la question de l’amnistie, le 16 juin. « En tout cas, nous suivons le plan établi pour Maputo », a-t-il ajouté. 
L’ancien président mozambicain préfère livrer des détails sur l’ambiance des réunions. « Ça marche bien. Tout se déroule dans une ambiance amicale », a dit l’ancien président mozambicain. « On s’est parlé ouvertement », a-t-il soutenu. Mais à un moment donné, il a demandé à évacuer le hall devant la salle de réunion. 
A la sortie de la réunion hier soir Andry Rajoelina a livré ses impressions « Les avis divergent sur certains points. Nous ne sommes pas du tout en faveur du retour de Ravalomanana au pouvoir On est encore loin d‘une signature d’un accord » a-t-il affirmé avant de souligner que la réunion reprend ce jour.
Dans les coulisses, certains parlent d’une amnistie de fait accordée à l’amiral Didier Ratsiraka.

(Photo: De g. à dr., le Président déchu de Madagascar, Marc Ravalomanana et l’actuel chef de l’Etat malgache, Andry Rajoelina accueillis à Maputo par le Secrétaire Exécutif de la SADC Tomaz Salomao)

Encadré: "Concflits d'intérêts"
- Marc Ravalomanana, exilé en Afrique du Sud depuis son éviction en mars, a été condamné en juin à quatre ans de prison par un tribunal malgache pour "conflits d'intérêts" dans l'achat d'un avion présidentiel qui avait cristallisé l'opposition à son régime et contribué à sa chute.
Une amnistie lui permettrait de pouvoir rentrer librement à Madagascar et de briguer l'élection présidentielle organisée à l'issue d'une période de transition.
Selon une source proche de la médiation internationale menée par l'ex-président mozambicain Joaquim Chissano, ce point de discorde devrait être rapidement réglé et les discussions devraient ensuite se focaliser sur la charte de transition, élaborée lors des précédents rounds de négociations et destinée à mener Madagascar à de nouvelles élections.
Fin des poursuites contre Ratsiraka 

L’ancien président Didier Ratsiraka, exilé à Paris depuis 2002, ne veut pas entendre parler d’amnistie : « je n’ai jamais demandé l’amnistie. Je ne suis pas coupable. Je ne veux pas d’amnistie. Annulation mais pas amnistie ». 
La veille, l'abandon des poursuites à l'encontre de l'ancien président Didier Ratsiraka et de ses proches avait été acquis.
M. Ratsiraka, qui vit en exil en France depuis la crise post-électorale de 2002, avait été condamné par contumace en 2003 à dix ans de travaux forcés pour "détournement de deniers publics" et à cinq ans de prison ferme pour atteinte à la sûreté de l'Etat.


Les Nouvelles 08/08/2009
FOOT - MATCH AMICAL : Les Brésiliens ont déçu le public - Rivo Steph
Le public s'attendait à voir les Brésiliens faire danser la samba aux Barea. Mais à leur grande surprise, ce sont les Malgaches qui leur ont imposé leurs quatre volontés durant la quasi-totalité du match.
Les Barea ont grillé la politesse aux Brésiliens par le score sans appel de 3 à 1 au stade de Mahamasina hier. Les Brésiliens n'ont pas fait le poids face à l'impétuosité des jeunes Barea qui les ont étourdis par la rapidité de leurs mouvements et leurs attaques foudroyantes. 
Pourtant, ce sont les Brésiliens qui, dès la 3e minute, ont ouvert le score. Paulo Sergio do Nascimento, a tiré un coup franc direct bien orienté et bien brossé vers le second poteau du gardien des Barea, Kandy Andriambelomaso. Un but consécutif à la gabegie des Barea qui ont dressé le barrage du côté gauche de la surface en laissant un espace vide découvrant la moitié droite du cadre. Ce but précoce des Brésilens a davantage figé le public qui, déjà à l'entrée des Barea sur le terrain, les ont hués. Une attitude coutumière visiblement catalysée par la présence d'une banderole érigée dans les gradins et signifiant la destitution de l'actuel président de la fédération de football.
Des Barea sans complaisance 
Du côté des Barea, Nomenjanahary Lalaina dit «Bolida» a réalisé un doublé, aux 16e et 23e minutes. Le troisième but a été signé Carolus trois minutes avant la fin de la première période. La stratégie en quadrille des footballeurs nationaux, savamment orchestrée au niveau de la défense par Mamy Gervais Randrianarisoa au centre, Urbain à gauche et Sedera Randriamparany à droite, est passée comme sur des roulettes face à des footballeurs brésiliens visiblement exténués par la trombe d'attaques. A Mahamasina hier, le public a surtout découvert une équipe nationale dénuée de complaisance. Qu'ils s'appelaient Carolus, Sedera, Bolida, Fagnorena ou Urbain, ils n'ont pas hésité à subtiliser le ballon des pieds des Brésiliens. 
«Ce match ne peut être pris comme référence pour évaluer les Barea. Mais n'empêche que je suis fier de cette victoire sur une équipe brésilienne. Les joueurs ont suivi toutes les consignes qui ont été données lors des trois jours de préparation. Quoi qu'il en soit, cette victoire restera à jamais gravée dans les annales du football malgache», a déclaré Franck Rajaonarisamba, le coach des Barea. 
Quoi qu'on dise, il s'est révélé que la politique de rajeunissement des Barea -18 nouveaux joueurs contre 5 seulement de l'ancienne formation - s'est avérée positive. Cette rencontre a révélé à quel point le pays regorge de bons footballeurs qui jusque-là, n'ont pas les moyens de venir jouer dans la capitale pour se faire connaître. Le coach de l'équipe brésilienne, Marcelo Galvao, a pour sa part reconnu le talent de l'équipe nationale. «C'est une très bonne équipe qui mérite un bon soutien pour pouvoir aller loin. Les joueurs des Barea sont rapides et agiles». Les Brésiliens partiront ce jour pour l'Afrique du sud. 


Xinhuanet.com 07/08/2009

Arrivée de l'équipe de football brésilienne à Madagascar - Xinhua

L'équipe de football brésilienne est arriveé mercredi à Antanarivo pour sa première visite de quatre jours dans la grande île de l'Océan Indien.
Lors d'une cérémonie d'accueil à l'aéroport, qui s'est tenue peu après de midi par le ministre de l'éducation du gouvernement de transition Razafimanazato Julien, le capitaine des 22 membres de l'équipe Brésilien, a présenté ses joueurs à la presse.
Les footballeurs brésiliens incluent plusieurs joueurs bien connus comme Emerson Pereino da Silva, Sergio Hamalio et le capitaine, Silvio Cesar Ferreira Costa.
Antananarivo est la quatrième étape de leur tournée africaine de l'équipe brésilienne, qui l'a déjà conduit au Rwanda, en Ouganda et au Kenya depuis le 16 Juillet.
L'équipe brésilienne prévoit d'avoir un match amical avec l'équipe nationale malgache, Barea, vendredi avant d'inaugurer un centre de formation à Antananarivo et rencontrer les amateurs de football jeudi.
Siteny Andrianasoloniaiko, représentant de International Sports and Coalition, a salué la visite de l'équipe brésilienne comme un événement historique pour les footballeurs malgaches. 


Les Nouvelles 07/08/2009
RATSIRAKA À MAPUTO : « Il est impératif que nous signons un accord » - Miadana Andriamaro 
Avec un peu de bonne foi et surtout au nom du patriotisme dont ils se prévalent, les quatre chefs des mouvances devraient parvenir à un accord pour une 

issue pacifique à la crise actuelle dans le pays. C'est le souhait exprimé hier par l'amiral Didier Ratsiraka avant la reprise des négociations qui se déroulent à Maputo.

Au deuxième jour des négociations qui se déroulent à Maputo (Mozambique) entre les différents protagonistes de la crise actuelle, aucune décision ne semble encore se profiler à l'horizon. 
Le ton a été donné par Didier Ratsiraka qui a fermement souligné la nécessité de trouver un accord consensuel pour la résolution de la crise et que «personne ne sortira de la salle tant que les discussions sur cette question ne seront pas terminées… ». 
Cette position de l'amiral rejoint celle des observateurs qui pensent à une sortie de crise à travers l'adoption d'une charte de la transition dont la gestion serait réellement consensuelle et inclusive. Nous en serons peut-être fixés d'ici peu. 
Les débats qui se sont poursuivis hier ont porté plutôt sur des principes comprenant la mise en place d'une transition pacifique pour assurer la stabilité, , la question de l'amnistie, le leadership de la transition et la formation d'un gouvernement de consensus pour la représentation de toutes les opinions politiques. «Ils (Didier Ratsiraka, Albert Zafy, Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina) se sont rencontrés à huis clos et ont échangé leurs impressions mais ne sont pas parvenus à une conclusion», a indiqué à la presse l'ancien président mozambicain, Joaquim Chissano, qui dirige l'équipe des médiateurs du groupe international de contact. 

Il est impératif que nous signons un accord

Un autre membre de la médiation a précisé à l'AFP que, «comme la veille, les leaders malgaches devaient d'abord s'entretenir un par un avec les médiateurs, avant de se retrouver dans l'après-midi en plénière». 
Il semble toutefois que les uns et les autres affichent un optimisme plus ou moins certain quant à une issue favorable et surtout consensuelle à la crise actuelle. 
Par ailleurs, les médiateurs ont été agréablement surpris par le calme dans lequel se déroulent les pourparlers. 
Jusqu'à présent, les différentes tentatives de négociations pour régler cette crise ont achoppé sur la «charte de la transition» destinée à mener le pays à de nouvelles élections. La reprise des discussions «au sommet» à Maputo vise à débloquer les points en suspens en vue de la signature de cette charte.
Statut spécial et amnistie
Une autre grande question aurait été évoquée au cours des tractations d'hier. Il s'agit du statut des anciens chefs d'Etat et présidents de la République. 
A cet égard, Didier Ratsiraka et Albert Zafy se seraient mis d'accord sur certains principes sans avoir l'ambition de retourner au pouvoir. Le premier demanderait l'amnistie avec la restitution de ses biens en vue de jouïr sa retraite dans le pays, tandis que le second s'engage à concrétiser la réconciliation nationale sans oublier de se battre pour un statut spécial aux anciens chefs d'Etat. 
Cette question de l'amnistie a suscité d'intenses débats, particulièrement en ce qui concerne les événements du 7 février pour le cas de Marc Ravalomanana.qui espère dans l'immédiat son retour au pays mais aussi son retour à la présidence de la République. Ce souhait a été aussitôt conforté par Fetison Rakoto Andrianirina qui a proposé l'adoption d'une charte de la transition à l'image de la Convention du 31 octobre 1991. Andry Rajoelina y occuperait la même fonction que celle assurée à l'époque par Albert Zafy, c'est-à-dire qu'il reste président de la Haute autorité de la transition, tandis que Marc Ravalomanana resterait président de la République avec des pouvoirs limités. 
Andry Rajoelina y a répondu en soulignant qu'il n'est pas question du retour de Marc Ravalomanana au pays ni encore moins de son éventuelle réintégration à la magistrature suprême du pays. Par ailleurs, le président de la HAT aurait exigé que la charte adoptée par la récente rencontre de Panorama soit incluse dans le document de base des discussions de Maputo. 
S'interposant pour tempérer les ardeurs, Joaquim Chissano a souligné : «Je n'ai aucune raison de douter du patriotisme de chacun et chacune de vous. Mais il y a une impérieuse nécessité pour le rétablissement de l'ordre constitutionnel à Madagascar. Ce processus devrait se faire par l'organisation d'élections libres et transparentes dans les meilleurs délais possibles… ». 
En attendant, on notera que les discussions commencent à avancer. Les vraies choses sérieuses devraient se décider pendant les deux jours restants de ce sommet de Maputo. 


tribune Mada 07/08/2009
Maître Noro Rabemananjara : L’avocate de Manandafy, sous mandat de dépôt - par Rakotoarilala Ninaivo 

Maître Noro Rabemananjara, l’avocate de Manandafy Rakotonirina est placée sous mandat de dépôt depuis ce mercredi 5 août 2009. C’est le président de l’Ordre des avocats, le bâtonnier maître Hery Rakotomanana qui a fait part de cette information à la presse dans l’après midi. 

L’Ordre des avocats a fait une conférence au bureau de l’Ordre au palais de justice Anosy. Il s’agissait de faire un compte rendu sur le résultat des dernières manifestations organisées par l’Ordre d’une part, et d’apporter un éclaircissement sur la perquisition de l’étude de l’avocate de Manandafy Rakotonirina.
Pour ce qui est des conséquences du sit-in organisé par l’Ordre des avocats devant le palais de justice Anosy, le mercredi 29 juillet dernier, le bâtonnier Hery Rakotomanana a annoncé un résultat positif. « Le quotidien des avocats s’est amélioré depuis cette manifestation » dit-il. Le bâtonnier a fait référence non seulement au sit-in devant le palais de justice, mais aussi à la conférence de presse organisée au motel Anosy le vendredi 31 juillet, deux jours après le sit-in.
Organisation d’une défense
Mais à cette amélioration de la condition de travail des avocats, s’ajoute un autre problème, avec la mise sous mandat de dépôt de l’avocat de Manandafy Rakotonirina, maître Noro Rabemananjara.
Face à cette situation, l’Ordre des avocats a offert son assistance à l’avocat de Manandafy. Le bâtonnier lui-même s’est proposé comme avocat de sa consoeur. En tout, Maître Noro Rabemananjara aura 4 avocats pour la défendre. Deux proviennent de l’Ordre des avocats et les deux autres ont été choisis par maître Noro Rabemananjara elle-même.
Perquisitions
Pour ce qui est de la perquisition effectuée par les éléments des forces de l’ordre à l’étude du maître Noro, le bâtonnier réaffirme toujours le manque de respect des procédures judiciaires, concernant la perquisition des cabinets d’avocat. « Lorsqu’on saisit un bâtonnier ou un membre du conseil de l’ordre des avocats, lors d’une perquisition d’une étude d’un avocat, un appel ne suffit pas » dixit le bâtonnier. Il faut une lettre expresse demandant la présence du bâtonnier ou du conseil de l’ordre à la perquisition.
Même si maître Noro a donné son consentement à la perquisition, l’enjeu n’est pas l’intérêt de la personne perquisitionnée, mais celui des clients de l’avocate. « L’étude de maître contient des dossiers confidentiels de ses clients, d’où la nécessité de la présence d’un représentant de l’Ordre » dixit Maître Hery Rakotomanana.


TV5Monde 06/08/2009
Madagascar: premiers pourparlers entre les rivaux Ravalomanana et Rajoelina - De Alexandra LESIEUR (AFP)

MAPUTO — Les rivaux malgaches Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana ont entamé des discussions mercredi à Maputo, pour la première fois depuis que le premier a évincé le second du pouvoir à Madagascar, en pleine crise depuis janvier.

En terrain neutre et sous l'égide d'une médiation internationale menée par l'ancien président mozambicain Joaquim Chissano, ces pourparlers réunissent aussi deux ex-présidents malgaches, Didier Ratsiraka et Albert Zafy.

Les quatre hommes, qui représentent les principales mouvances politiques de Madagascar, ont jusqu'à samedi pour trouver un terrain d'entente et peut-être une issue à la crise malgache.
"L'Afrique et le monde entier ont les yeux tournés vers nous", a prévenu Chissano, à l'ouverture de la réunion dans la capitale mozambicaine.

"Avec votre ferveur patriotique, je suis certain que vous pourrez, avec notre aide, rapprocher vos points de vue", a-t-il ajouté.
A la demande de Ratsiraka, les dirigeants malgaches présents ont ensuite entonné l'hymne national, avant une photo de groupe.
L'ambiance entre Rajoelina et Ravalomanana semblait glaciale: les deux chefs ont évité de croiser leur regard et ne se sont pas serré la main, a constaté une journaliste de l'AFP.
En revanche, Ravalomanana a échangé une poignée de mains avec son rival Ratsiraka, à qui il avait succédé en 2002 après des affrontements violents entre leurs partisans.
Les pourparlers à huis clos ont ensuite débuté dans une salle où une banderole proclamait "Vive le dialogue pour la paix et la réconciliation à Madagascar". Ils ont été suspendus au bout d'environ deux heures pour dîner, et devaient reprendre jeudi.
"C'est une réunion historique", a estimé l'émissaire de l'ONU pour Madagascar, Tiébilé Dramé.
A la suspension de la réunion, Ravalomanana, exilé en Afrique du Sud depuis son départ forcé du pouvoir en mars, s'est déclaré "content". "Je n'ai pas encore de mot à dire (sur le contenu des discussions) parce que c'est trop tôt", a-t-il cependant ajouté.
"On n'a pas les mêmes idées, mais il faut, dans l'intérêt supérieur de la nation, (...) de la flexibilité (...) pour que le peuple malgache retrouve la paix", a souligné Rajoelina.
Madagascar est plongé depuis janvier dans une crise politique majeure marquée par le bras de fer entre Rajoelina et Ravalomanana.
A l'issue de manifestations ayant causé la mort de plus d'une centaine de personnes, Ravalomanana avait remis le 17 mars ses pouvoirs à un directoire militaire qui les avait immédiatement transférés à Rajoelina.

Jusqu'à présent, toutes les tentatives de négociations entre délégués des quatre mouvances ont achoppé sur la "charte de transition" destinée à mener Madagascar à de nouvelles élections. La reprise des pourparlers à Maputo, cette fois au sommet, vise à débloquer les points en suspens.
"Il y a la question du principe d'une transition pacifique pouvant garantir la stabilité de Madagascar, il y a la question de l'amnistie, il y a la question de qui va diriger la transition, la question d'un gouvernement de consensus où toutes les sensibilités politiques malgaches sont représentées et la question du retour du 

Une réunion «satisfaisante» 

 Les quatre principaux acteurs ont ainsi décidé de se réunir à huis clos, dans une ambiance fraternelle renforcée par la demande, faite par Joaquim Chissano, à ce qu'ils s'appellent par leurs prénoms. (Les Nouvelles)

président Ravalomanana", a expliqué Dramé.

Encadré: Briser la glace (Jeune Afrique)
"Ces quatre personnalités (. . . ) ont la clé pour résoudre le problème", juge M. Ouedraogo.
Mais, a-t-il ajouté, "nous n'allons pas à Maputo pour signer quoique ce soit. Nous y allons pour que ces quatre se parlent et brisent la glace. Si par miracle on avait une volonté manifeste d'adopter une charte qui peut gérer la transition, nous sommes preneurs".
Emmanuel Rakotovahiny, responsable de la délégation de M. Zafy, a été plus direct: les quatre chefs "vont laver leur linge sale ensemble, c'est une bonne chose (. . . ) Il faut qu'ils aient un peu d'humilité pour reconnaître leurs bêtises (. . . ) Il n'y a plus d'excuse pour ne pas trouver de solution" à la crise.
Selon lui, les quatre hommes doivent "surtout oublier leur intérêt personnel, sinon ils vont recevoir des jets de pierre en rentrant" à Antananarivo.
Pour Fetison Andrianirina, chef de la délégation de M. Ravalomanana, "il va y avoir une certaine crispation au départ, mais c'est le but de cette réunion" de la surmonter.
Contrairement à la médiation, il juge la réunion "décisive et, si tout le monde veut le bien de ce pays, il va falloir que l'on arrive à un accord consensuel et inclusif".


xinhuanet.com 06/08/2009
Un réseau de télécommunication hollandais à Madagascar - Xinhua

Un réseau de télécommunications hollandais, appelé Life, a prévu de commencer de faire son lancement dans la grande île à la fin de ce mois.
"La société a déjà investi 40 millions de dollars US à la première étape et il prévoit d'investir 300 millions de dollars dans les cinq prochaines années," a déclaré mardi à Antananarivo Patrick Pertegnazza, membre du conseil de la companie Life.
Life sera le quatrième réseau de télécommunications opérant à Madagascar, à la suite d'Orange de France, Zain de Moyen-Orient et Telma, une entreprise locale.
"Madamobile sera lancé et exploité par Telecom Life, société de gestion d'investissement basé aux Pays-Bas, en partenariat avec le Moyen-Orient fondée sur l'investissement du telcom," at-il ajouté.
Ce nouveau réseau sera exploité à Madagascar, avec une nouvelle technologie, appelée Code Division Multiple Access Technology (CDMA) 2000 1X/EVDO, qui est différente de la technologie adoptée par d'autres opérateurs téléphoniques utilisé dans la grande île.
Life avait planté plus de 45 stations de base de la capitale pour son premier lancement à partir de mi-août et axée sur l'augmentation des utilisateurs de téléphones mobiles, principalement ceux qui ont utilisé Internet.
Les statistiques officielles ont montré que 17 pour cent seulement sur 20 millions de la population de Madagascar utilisent le téléphone mobile comme un moyen de communication, bien que le pourcentage soit encore faible comparé à celui des îles voisines comme Maurice, d'où 74 pour cent de sur 1,28 millions de sa population utilisent le téléphone moblie. 


Express Mada 05/08/2009
"Premier ministre" Manandafy persiste et signe - Fano Rakotondrazaka 
Le tribunal fixera le sort de Manandafy Rakotonirina ainsi que ses sept co-accusés le 25 août. Hier, leur procès était teinté de politique.

La résidence surveillée à Mantasoa pendant près de trois mois n'a pas entamé la détermination de Manandafy Rakotonirina. Le dernier « Premier ministre » de Marc Ravalomanana, son béret noir sur la tête, maintient sa position en dénonçant, en plein procès, le régime de la Haute autorité de la transition (HAT). C'était hier dans la salle 3 du palais de la Justice à Anosy à l'intérieur de laquelle ont été aperçus Fetison Rakoto Andrianirina, chef de file de la mouvance Ravalomanana aux négociations sous l'égide de la communauté internationale et Olivier Rakotovazaha, un des ministres du « gouvernement Manandafy ». 
Sept autres personnes sont aussi passées à la barre avec Manandafy Rakotonirina hier. C'est le cas, entre autres, de Ihanta Randriamandrato, leader des « Femmes légalistes » partisans de l'ancien président de la République et des deux colonels Théophile Ramanandraibe et Jacques Harijaona.
Manandafy Rakotonirina est poursuivi essentiellement pour usurpation de titre, mise en place d'un gouvernement insurrectionnel et organisation d'une 
réunion publique non autorisée. Or, pendant son temps de parole, Manandafy 

Manandafy n’ira pas à Maputo

Rakotonirina a insisté sur le fait qu'il avait été nommé Premier ministre par le président de la République, Marc Ravalomanana, élu au suffrage universel direct.
Procès politique
« Je suis Premier ministre », a-t-il déclaré en taxant l'autorité de la Transition d'usurpateur de pouvoir. 
« Pour quelle raison dites-vous qu'il est légal alors qu’aucune communauté internationale ne le reconnaît ? », a-t-il demandé à la présidente du tribunal, faisant allusion à Andry Rajoelina, président de la HAT. 
De son côté, la défense a qualifié le procès des huit personnes arrêtées à l'hôtel Carlton le 29 avril, de politique. Maître Santanavalona Rajaonarison, un des avocats de Manandafy Rakotonirina a soulevé, lors de sa plaidoirie, que ce n'était qu'après leur arrestation que les charges avaient été formulées à leur encontre. « Vous revendiquez actuellement l'indépendance judiciaire, nous espérons que vous jugerez raisonnablement cette affaire », a-t-il précisé à l'attention du juge. 
Au terme de quatre heures et demie d'audience, le tribunal a rejeté la demande de liberté provisoire pour les accusés. « Je ne comprends plus. Les plaidoiries sont claires sur l'absence de preuves contre ces personnes. La Justice n'est pas encore indépendante », a réagi Raivo Rakotonirina, épouse de Manandafy Rakotonirina.


unicef.fr 04/08/2009
Madagascar : des milliers d’enfants en péril 

Cette année encore, le sud de l’île a été privé des pluies saisonnières qui permettent d’habitude aux familles de subsister. Un dérèglement climatique aux conséquences dramatiques pour les enfants. L’action de l’Unicef et de ses partenaires a permis la prise en charge de 6000 d’entre eux. 

Les premiers effets du changement climatique se font sentir à Madagascar. Depuis deux ans, les pluies saisonnières qui arrosent habituellement le sud aride de l’île ne sont pas tombées. Les cultures, qui permettaient aux familles de survivre ensuite pendant la saison sèche, sont perdues. « Nous sommes aujourd’hui dans la période dite de la « petite récolte », qui n’est malheureusement pas suffisante, explique Paola Valenti, responsable de la nutrition à l’Unicef Madagascar. Madagascar, notamment au sud, est une île particulièrement soumise aux aléas climatiques. Les Malgaches, extrêmement pauvres, sont donc très vulnérables.» 
Liatinahie, agricultrice et mère de 10 enfants, a perdu ses récoltes au début de cette année. «J'avais des graines et j'ai planté des patates douces mais comme il n'y a pas eu de pluie, elles ont séché, se souvient-elle. J'ai remarqué que ma fille était de plus en plus maigre mais il n'y avait plus rien à manger et quand elle est devenue encore plus maigre, je l'ai emmenée au dispensaire.» Le cas de Liatinahie et de sa plus jeune fille n’est pas isolé. «Environ 80% des enfants de moins de cinq ans reçus dans notre centre sont touchés par la malnutrition, dont 10% souffrent de malnutrition aiguë sévère», explique Tianason Sombason Mandanaina, infirmier au dispensaire rural près de Tsihombe. 
Eviter que les parents ne partagent les doses 
Pour lutter contre cette crise nutritionnelle préoccupante, l’Unicef privilégie le dépistage actif de la malnutrition. 4 800 agents communautaires ont été formés pour détecter la malnutrition grâce au périmètre brachial (bracelet pour mesurer le bras de l’enfant). Environ 80 % des enfants sous-alimentés des régions touchées par la sécheresse ont ainsi pu être atteints. Envoyés directement dans des centres de soins soutenus par l’Unicef, 5 840 enfants sévèrement malnutris ont été pris en charge dans cinq districts du sud de l’île depuis février. D’autres enfants, dans d’autres districts, sont également concernés par cette action conjointe de l’Unicef et de ses partenaires. «Nous travaillons avec des agents médicaux pour empêcher le taux de mortalité infantile d’augmenter, explique encore Paola Valenti. Dans un des centres, par exemple, un seul médecin était en charge de 80 enfants sévèrement malnutris. Nous avons apporté notre soutien financier pour qu’un autre médecin puisse être recruté.» 
Afin que les enfants puissent se remettre chez eux, lorsqu’ils ne sont pas admis à l’hôpital car leur état n’est pas jugé critique, des pâtes nutritives leur sont distribuées. Il faut cependant veiller à ce qu’ils mangent ces doses complètement. « En mai-juin, nous avons commencé à constater que les parents étaient de plus en plus nombreux à prendre les doses distribuées pour leurs enfants, poursuit Paola Valenti. 
Comme ils manquent vraiment de nourriture, ils partagent la dose entre les frères et sœurs…ou échangent la moitié du produit contre du riz ou du maïs.» Pour lutter contre ce phénomène, les familles d'enfants sous-alimentés ont aussi reçu des vivres.

Des milliers d'enfants sont aujourd'hui touchés par la malnutrition liée à la sécheresse. ©Unicef Madagascar

Une crise durable ? 

Quelques pluies récentes ont apporté un peu de répit aux agriculteurs mais leurs maigres réserves ne leur permettront pas de tenir pendant six mois. Les prochaines pluies sont attendues, peut-être en vain, pour début 2010. Madagascar connaît une crise qui pourrait devenir permanente, compte tenu des dérèglements climatiques. « Le moindre choc peut faire tomber Madagascar dans une situation d’urgence étant donné la pauvreté de l’île. Il faut travailler contre la crise actuelle mais aussi pour pérenniser un certain développement – tant agricole que dans les domaines de la santé ou de la prévention, défend Paola Valenti. Nous soutenons des structures malgaches déjà existantes pour qu’elles puissent avoir une action sur la durée. Dans certains centres de soins, nous avons aidé à la prise en charge de 300 à 350 enfants en ces temps de crise. L’objectif, c’est qu’ensuite ces structures arrivent à s’en sortir toutes seules.» 


Midi Mada 03/08/2009

Expiration des 15 jours de garde à vue - RAJAOFERA Eugène
Raharinaivo, Razakariasy, Mejamirado et Rabesahala : Raharinaivo Randrianantoandro fera-t-il partie des 7 membres de la délégation de la mouvance Ravalomanana à assister au sommet des chefs de file qui débutera le 5 août prochain à Maputo? 

La participation de cet ancien député d'Ambohidratrimo à cette « rencontre de la dernière chance » dépendra de la décision des enquêteurs en charge du dossier « attentats à la bombe », qui ont placé en garde à vue à la CNME à Ambohibao les 4 commanditaires présumés, Raharinaivo Randrianantoandro, Henri Bernard Razakariasy, Mejamirado Razafimihary et Henri Rabesahala. Ces derniers, dont le délai de 15 jours de garde vue expire ce jour, se sont présentés à la brigade de recherche de la gendarmerie de Fiadanana, moins de 24 heures après la publication dans la presse de leurs noms. L'ancien secrétaire général du MAP, Andry Ralijaona, le sixième commanditaire présumé, reste jusqu'à présent introuvable.
Prisonniers politiques.

 Le sort de ces pro-Ravalomanana et de ces anciens collaborateurs de l'ancien locataire d'Ambohitsorohitra sera donc connu ce jour. Ils seront soit libérés faute de preuves incontestables, soit placés sous mandat de dépôt en attendant l'enquête au fond. Si c'est le dernier cas qui se présente, ils rejoindront en prison ou à Mantasoa ou encore à Ambatolampy les premiers prisonniers politiques de l'ère Rajoelina, à savoir Manandafy Rakotonirina, Ihanta Randriamadrato, Lanto Rabenatoandro, Henri Randrianjatovo, Mamisoa... En tout cas, le cas de ces prisonniers politiques sera certainement débattu à Maputo durant le sommet qui mettra face-à-face les trois anciens présidents de la République, Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Zafy Albert, et le président de la HAT, Andry Rajoelina. Et ce bien que le projet de Charte de la Transition signée samedi dernier à l'hôtel Panorama, un projet de Charte que Andry Rajoelina défendra certainement à Maputo, reste flou sur la délicate question d'amnistie qui constitue un véritable point de discorde entre les quatre mouvances impliquées dans le processus de négociation.

Encadré: 

- Le Grad Iloafo se prononce en faveur d’une amnistie générale. En revanche, Ils sont contre l’éventuelle candidature de Zafy, Ravalomanana, Ratsiraka ou Rajoelina. 
-Le procés de Manandafy Rakotonirina est fixé pour ce 4 août.


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2009 2009

Midi Mada 080/08/2009
Amnistie de Ravalomanana : Zafy et Ratsiraka pour, Andry Rajoelina contre !
Les pourparlers entre les quatre chefs de file ont été très mouvementés hier au centre de conférence international Joaquim Chissano. Andry Rajoelina a quitté la table de négociation après avoir refusé d’accorder une amnistie au président renversé Marc Ravalomanana.

Un Marc Ravalomanana qui a fait une concession en acceptant de reporter son retour au pays. Les deux anciens présidents, Didier Ratsiraka et Zafy Albert, qui forment un solide tandem à Maputo, se sont ralliés pour revendiquer l’amnistie du président renversé. Ils jugent par contre que le retour au pays dans l’immédiat de ce dernier n’est pas pour arranger la situation politique à Madagascar. Après une interruption de quelques heures, à la demande de Andry Rajoelina, les négociations ont repris hier vers 17h 30 (heure locale), le président de la HAT a accepté de revenir à la table de négociation. D’après nos informations, Andry Rajoelina ne peut pas décider tout seul, contrairement aux trois autres chefs de file. Il consulte toujours les membres de sa délégation avant d’accepter ou non une proposition.
Deux poids, deux mesures. Les pourparlers butent donc sur l’amnistie de Marc Ravalomanana. Là où plus d’un s’interrogent : pourquoi refuser une amnistie à ce 

dernier alors qu’on l’accorde à l’amiral Didier Ratsiraka ? Jusqu’ici, le président Andry Rajoelina n’a fait aucune concession pour l’intérêt supérieur de la Nation. Tout en sachant très bien que l’échec du sommet de Maputo plongera davantage le pays dans une grave crise économique et sociale.

La communauté internationale a déjà averti que si un accord pour la mise en place d’une transition consensuelle et inclusive n’est pas trouvé jusqu’au 16 septembre prochain, Madagascar sera sanctionné. La mouvance Rajoelina n’a-t-elle pas mesuré l’impact de ces sanctions sur l’économie nationale ? En tout cas, Marc Ravalomanana, Andry Rajoelina, Didier Ratsiraka et Zafy Albert ont encore 24 heures pour s’entendre. 24 heures qui ne suffiraient pas pour débattre à la fois de l’amnistie de Marc Ravalomanana et du partage du gâteau, suite logique de la mise en place d’une transition consensuelle et inclusive. « Maputo 2 » se profile à l’horizon. A rappeler que l’annulation des poursuites judiciaires contre l’amiral Didier Ratsiraka et ses partisans impliqués dans l’affaire 2002 est déjà acquise. « Deba » serait donc accueilli à Ivato après Maputo.
Recueillis par RAJAOFERA Eugène

Sommet de "Maputo": Révision du procès de Ravalomanana ?

Selon des confrères présents sur place, après environ une heure de discussions sur cette question, Andry Rajoelina se serait retiré pour consulter ses conseillers et experts en droit, tandis que Marc Ravalomanana en aurait fait de même. 
Les deux personnalités ont ensuite réintégré la table des négociations et ont fait part de leurs propositions respectives. 
Il en ressort que l'amnistie demandée par Marc Ravalomanana sur la base d'un projet de texte préalablement préparé à cet effet, sera fonction de la décision qui serait rendue par la justice… car son procès sera révisé. Autrement dit, les précédentes décisions de condamnation dont il a fait l'objet sont à considérer comme nulle et non avenues… en attendant une nouvelle appréciation du dossier par les juges. 
Le principe est plus ou moins acquis mais l'accord l'officialisant n'a pas encore été signé
.( Les Nouvelles)


afp 09/07/2009
Madagascar: les négociations intermalgaches focalisées sur le retour de Ravalomanana
MAPUTO — Les pourparlers intermalgaches organisés à Maputo depuis mercredi pour tenter de trouver une issue à la crise politique sur la Grande Ile se sont focalisés vendredi sur le retour au pays du président évincé en mars, Marc Ravalomanana, et son éventuelle amnistie.

Ravalomanana, exilé en Afrique du Sud, a été condamné en juin à quatre ans de prison par un tribunal malgache pour "conflits d'intérêts" dans l'achat fin 2008 d'un avion présidentiel qui avait cristallisé l'opposition à son régime et contribué à sa chute.
Sans amnistie, il ne peut rentrer à Madagascar pour de nouvelles élections.
Les négociations intermalgaches vendredi dans la capitale mozambicaine portaient, selon des sources concordantes, sur le retour à Madagascar de Ravalomanana et son amnistie, deux éléments liés.
Après des entretiens bilatéraux vendredi entre la médiation et chacun des quatre chefs de file malgaches présents au "sommet" de Maputo, tous les participants se sont retrouvés autour de la table dans l'après-midi.

Ce "sommet", organisé de mercredi à samedi, réunit pour la première fois 

Ravalomanana, le nouvel homme fort du pays Andry Rajoelina et deux anciens chefs d'Etat Didier Ratsiraka et Albert Zafy, qui représentent les quatre principales mouvances malgaches.
Ces pourparlers sont destinés à trouver une issue à la crise politique née du bras de fer de Rajoelina et Ravalomanana depuis janvier.
"Jusqu'à présent, il n'y a pas de blocage" dans les discussions, a assuré vendredi après-midi le chef de la médiation internationale, l'ex-président mozambicain Joachim Chissano.
Mais Rajoelina, qui dirige Madagascar depuis le départ forcé en mars de Ravalomanana, lâché par l'armée, avait auparavant fait état de "blocages" sur "le cas Ravalomanana".
Jeudi soir, un délégué de la mouvance Rajoelina avait expliqué à l'AFP que "deux choses n'(étaient) pas négociables: Rajoelina doit être président de la transition, et (...) Ravalomanana ne peut rentrer à Madagascar".
Dans le même temps, à Madagascar, quatre ex-collaborateurs de Ravalomanana, accusés d'avoir été les commanditaires d'attentats commis en juillet à Antananarivo, ont été inculpés et assignés à résidence, a-t-on appris vendredi auprès d'un de leurs avocats.
La seule avancée notoire jusqu'à présent à Maputo est "l'annulation des sanctions et des peines infligées" jeudi à l'encontre de Ratsiraka, selon une source proche de la médiation.
Ratsiraka, exilé en France depuis la crise post-électorale de 2002, a été condamné par contumace en 2003 à dix ans de travaux forcés pour "détournement de deniers publics" et à cinq ans de prison ferme pour atteinte à la sûreté de l'Etat. Sa condamnation avait été prononcée alors que Ravalomanana était président.
Interrogé vendredi par la presse pour savoir quand il comptait rentrer au pays, Ratsiraka a répondu: "le plus rapidement possible".
En plus des problèmes d'amnistie, les participants au "sommet" de Maputo doivent s'entendre sur d'autres points d'achoppement, dont la direction du pays et la répartition des postes au sein du gouvernement pendant une période de transition politique. Au terme de cette période, de nouvelles élections devraient être organisées.

De Alexandra LESIEUR (AFP)


tribune Mada 07/08/2009
Biologie de conservation : Un professeur malgache primé aux USA
Le Dr Daniel Rakotondravony, professeur à l’Université d’Antananarivo, Département de Biologie Animale, a reçu un prix international au Field Muséum of Natural History de Chicago.

Un professeur de l’Université d’Antananarivo, récipiendaire d’un prix international en biologie de conservation. Le 23 Juillet 2009, le Dr Daniel Rakotondravony, chef de Département de Biologie Animale auprès de l’Université d’Antananarivo, a été le récipiendaire d’une bourse donnée par le Field Museum of Natural History, à Chicago, Etats-Unis et connu sous le nom de « Parker /Gentry Award for Conservation Biology ». Il était accompagné par son épouse, Odette Raeliarisoa, pour recevoir le prix lors d’une réception tenue au Field Museum. Ce prix porte le nom des deux célèbres biologistes américains, Ted Parker (Ornithologue) et Al Gentry (Botaniste), qui ont été tués dans un accident d’avion lors d’une reconnaissance de la forêt de haute montagne d’Amérique du Sud. Créé en 1996, le prix Parker/Gentry honore une personne, une équipe ou une organisation d’exception dans le domaine de la biologie de conservation.
Les travaux de cette personne, équipe ou organisation ont eu un impact significatif sur la préservation du patrimoine naturel mondial et ses actions et son approche peuvent servir de modèle pour d’autres. Le prix annuel est destiné à mettre en évidence des travaux qui pourront apporter des bénéfices (intérêts) par large diffusion et dissémination de résultats scientifiques.
Dr. Daniel Rakotondravony est un mammalogue et un biologiste de conservation. Il a joué un rôle crucial dans la promotion de la science de la conservation à Madagascar. L’extraordinaire particularité de sa biodiversité couplée à la déforestation massive met la Grande île parmi les pays top prioritaires en matière de conservation sur la planète. L’île n’a pu retenir que 8% de sa couverture végétale, elle vit de profonds problèmes socio-économiques, et elle vient de sortir d’une longue période au cours de laquelle la conservation n’était pas une priorité du gouvernement ; les premières décennies du 21ème siècle sont essentielles pour faire progresser sa protection.

Le Dr Daniel Rakotondravony, professeur à l’Université d’Antananarivo, Département de Biologie Animale, a reçu un prix international au Field Muséum of Natural History de Chicago.

En tant que mentor pour des générations d’étudiants malgaches et un collègue pour des chercheurs malgaches et étrangers, le Dr Rakotondravony est une des personnes exceptionnelles dans le système universitaire national. Par exemple, avec une subvention de la Fondation John D. et Catherine T. MacArthur Foundation, le Dr Rakotondravony a mis en place une nouvelle Formation Diplomante en biologie de conservation pour les étudiants de l’Université d’Antananarivo.
En outre, le Dr Rakotondravony et ses collègues, y compris les étudiants qui travaillent avec lui, ont été activement impliqués dans l’obtention et l’analyse des données associées à la promotion du nouveau système d’aires protégées de l’île, la plus grande partie de cette nouvelle information provenant en grande partie des inventaires biologiques qui ont résulté en un remarquable taux de découverte et de description de nouvelles espèces. La quasi-totalité de ces nouveaux organismes sont endémiques de Madagascar, ce qui signifie qu’elles n’existent nulle part ailleurs dans le monde. Il a siégé comme jury pour plus de 120 étudiants malgaches qui ont terminé leurs mémoires ou leurs thèses dans le cadre de leurs études de Troisième cycle. Dr Rakotondravony a écrit ou est co-auteur de plus de 70 publications scientifiques, y compris des monographies et des chapitres de livre.
Environ 200 personnes ont assisté à la cérémonie de remise de prix. Plusieurs participants étaient des scientifiques reconnus dans les domaines de la conservation et de la biologie, des dirigeants de différentes organisations, des collègues et des amis. Dans son discours sur les réalisations du Dr Rakotondravony, le président du Field Museum, John M. McCarter cite : « Pendant près de trois décennies, le Dr Rakotondravony a joué un rôle clé dans l’avancement de la connaissance de la biote de l’île, par les recherches que lui et ses étudiants ont effectuées sur le terrain. Il s’est impliqué avec enthousiasme et passion dans la promotion de divers programmes de conservation et a été un mentor pour des générations d’étudiants malgaches qui sont les leaders d’aujourd’hui dans différents domaines qui touchent à la conservation et la science. Son travail a eu un impact significatif sur la préservation du patrimoine naturel de Madagascar. »


afriqueavenir.org 07/08/2009

Madagascar écarté du sommet de la SADC en RDC, selon un officiel -  APA  Maputo (Mozambique)

La Communauté de développement de l’Afrique Australe (SADC) a fait savoir que Madagascar ne sera pas invité au sommet des chefs d’Etat qu’elle organise en septembre prochain à Kinshasa, capitale de la RD Congo.
Le Secrétaire exécutif de la SADC, Tomaz Salomao a confié à APA dans une interview à Maputo que Madagascar est dirigé par un régime ‘’illégal’’ et ne serait donc pas représenté à la rencontre – sauf si les parties s’entendent sur un retour à l’ordre constitutionnel qui a pris fin après le renversement en mars dernier du Président Marc Ravalomanana par le dirigeant actuel du pays, Andry Rajoelina.
“Madagascar ne sera pas le bienvenu au prochain sommet. Son drapeau flottera comme ceux des autres pays membres, mais personne n’y siégera au nom de son gouvernement, car le pays a été suspendu du regroupement sousrégional”, atil ajouté. 
Madagascar, un pays de l’Océan indien a connu un coup d’Etat en mars 2009 – qui s’est soldé par le renversement de Ravalomanana et l’arrivée de Rajoelina, avec le soutien de l’armée, après plusieurs semaines d manifestations de rue.
Des pourparlers entre Ravalomanana, Rajoelina et deux anciens dirigeants malgaches ont démarré mercredi au Mozambique pour tenter de rétablir la stabilité politique dans ce pays.
“S’ils parviennent à s’entendre sur une plateforme commune, alors la SADC fera son analyse et lancera ses invitations en conséquence”, a jouté M. Salomao.
Les anciens présidents Didier Ratsiraka et Albert Zafy prennent part aux discussions de Maputo. 
Ils sont encore considérés comme des facilitateurs influents, et selon les analystes, leur apport serait essentiel à toute solution durable à la crise dans le pays.
Cette crise politique a chassé les touristes et ravivé les craintes des investisseurs intervenant dans le secteur minier et l’exploration pétrolière, qui connaissent un grand essor.


Midi Mada 06/08/2009
Gal Rasolomahandry Edmond : « Les forces armées divisées par la politique »
« Nous sommes contre le retour au pouvoir de Ravalomanana. » Le Gal Rasolomahandry Edmond, le dernier CEMGAM nommé par Marc Ravalomanana, est le premier officier général à avoir accepté de réagir par rapport à cette déclaration des chefs militaires de la HAT. Interview.
* Midi : Mon général, en tant que militaire, que pensez-vous de cette déclaration des chefs militaires de la HAT ?
* RE : Les militaires ne sont pas là pour faire de la politique, mais pour servir l'intérêt de la Nation. Il n'est pas conforme à l'éthique militaire de servir l'intérêt personnel ou d'une personne au détriment de cet intérêt de la Nation. Il faut trouver urgemment des solutions à la crise actuelle. Le Sommet de Maputo s'inscrit dans ce cadre. Je ne pense pas que ce sont les militaires qui s'opposent à ce sommet, en versant dans la politique partisane. A mon avis, cette déclaration des chefs militaires semble justifier l'affirmation selon laquelle il y a eu coup d'Etat militaire à Madagascar. Pour moi, ces officiers ont bafoué les résolutions des assises militaires qui stipulent que les forces armées doivent cesser d'être un instrument politique.
* Midi : Croyez-vous que tous les militaires adhèrent à cette déclaration des « chefs »?
* RE: J'en doute, surtout suite à l'arrestation et à l'emprisonnement dont des militaires ont fait l'objet durant la crise. D'après les renseignements que j'ai recueillis au sein des forces armées, 80% des militaires regrettent les actions qu'ils ont entreprises. Car seule une minorité en profite actuellement d'une manière louche. La récente déclaration des chefs militaires aggrave la division au sein des forces armées. Je m'explique : tout récemment, un groupe de militaires a fait une déclaration de soutien à Monja Roindefo. Si demain, un autre groupe de militaires originaires d'Antsiranana déclare son soutien au Pr Zafy et après demain, un autre groupe de militaires originaires de Fianarantsoa à Manandafy Rakotonirina fait de même, qu'est-ce qui se passera chez nous ?
* Midi: Le mot de la fin mon général?
* RE: Je déplore qu'on bafoue l'éthique militaire. Les résolutions des assises militaires d'Ivato sont foulées aux pieds. Je lance un appel pressant à mes frères à laisser la politique aux politiques, en les exhortant à ne servir que la Patrie et non l'intérêt personnel ou d'une personne.
Propos recueillis par RAJAOFERA Eugène

Encadré: Rejet catégorique (Express Mada - Fano Rakotondrazaka )
Le ministre des Forces armées, le colonel Noël Rakotonandrasana, le secrétaire d'État à la gendarmerie, général de brigade Claude Ravelomanana, le chef de l'etat-major général de l'armée malgache (Cemgam), colonel André Ndriarijaona, le commandant de la gendarmerie nationale (COMGN), le colonel Jean Bruno Razafindrakoto, le ministre de la Sécurité intérieure, contrôleur général Organès Rakotomihantarizaka ainsi que le directeur général de la police nationale, Désiré Johnson Rakotondratsima sont co-signataires de la déclaration en question. 
« Les Forces armées rejettent catégoriquement l'éventualité d'un retour de l'ancien président de la République au pouvoir. Cela entrainera inévitablement des graves troubles dans le pays », a été écrit dans leur communiqué.


Express mada 05/08/2009
Crise : Quitte ou double à Maputo - Iloniaina Alain et Lova Rabary-Rakotondravony 
Les quatre mouvances de la crise vont tenter de trouver un consensus à partir de ce jour à Maputo. Le pays tout entier sera à l’écoute de la capitale mozambicaine jusqu’au 8 août.
Ambiance bon enfant dans l’avion qui amenait une grande partie des délégations malgaches à Maputo. En attendant une transition consensuelle et inclusive, c’est « le vol vers Maputo qui est consensuel et inclusif », ont plaisanté les passagers, composés, entre autres, de la délégation d’Albert Zafy, dirigée par l’ancien chef d’État lui-même, des représentants de la mouvance Ratsiraka, et des membres de la mouvance Ravalomanana. La délégation « présidentielle », conduite par Andry Rajoelina, a déjà décollé quelques heures plus tôt, mais quelques-uns des partisans de ce dernier se trouvaient dans le vol « commun » du début de soirée.
Pour les quatre délégations, Maputo constitue une étape essentielle en vue de sortir la Grande île de la crise politique dans laquelle elle s’est enlisée depuis janvier. « Nous irons partout où une solution pour ramener la sérénité et la paix à Madagascar peut être trouvée », a déclaré le président de la Haute autorité de la transition (HAT), Andry Rajoelina, au cours d’un point de presse avant son départ. 
Il reconnaît pourtant que « la décision de discuter n’a pas été facile ». Quelques jours plus tôt, il a encore refusé, presque catégoriquement, toute négociation. Mais « par patriotisme et pour l’intérêt général », il confie avoir fini par céder. « Cela fait mal, mais c’est nécessaire », a-t-il précisé. 
Incertitude
Les autres mouvances, elles, se félicitent que la rencontre entre les quatre chefs puisse enfin avoir lieu. Elles espèrent même qu’une charte de la transition puisse être signée à Maputo. 
« Parce que le peuple souffre », a déclaré le professeur Albert Zafy avant son départ. 
Pourtant, la signature d’une convention reste pour l’instant encore incertaine. Les positions des uns et des autres sur l’amnistie et la répartition des sièges au sein des institutions, semblent encore difficiles à concilier. 
La question de l’amnistie semble n’être qu’une « broutille » pour Albert Zafy, mais constitue un enjeu capital pour les mouvances Rajoelina et Ratsiraka. La première, partie à Maputo avec la proposition du Panorama, continue de vouloir faire adopter une loi d’amnistie par le futur 
congrès de la Transition. Les autres mouvances, en particulier celle de Didier Ratsiraka, réclament une amnistie générale dès la signature de la charte. 
Dans tous les cas, pour la médiation internationale, le plus important ne semble pas encore la signature d’une convention, mais plutôt la rencontre entre les quatre « chefs ». Tomaz Salamao, secrétaire général de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) a confié à l’Agence France presse (AFP), espérer que « lorsqu’ils (les chefs de mouvance) partiront d’ici, ils sauront ce qu’ils auront à faire, ce dont ils doivent discuter et à quel moment ils devront arriver à cet accord pour résoudre les problèmes (…) ». 
Encadré : Un dîner brise-glace
Selon le programme établi par la médiation internationale, la réunion proprement dite ne devrait commencer que mercredi. En attendant, un dîner devait réunir les quatre chefs de mouvance ainsi que les quatre médiateurs internationaux, dirigés par Joaquim Chissano, ancien président mozambicain. 

Comme prévu, les principaux protagonistes ne sont pas logés dans un même hôtel. Andry Rajoelina, premier arrivé dans la capitale mozambicaine, est hébergé à l’hôtel Southern Sun. Marc Ravalomanana, qui devait arriver de Johannesburg par la route, est accueilli à l’hôtel Aemeida. Didier Ratsiraka et Albert Zafy logent dans un même hôtel.
Les réunions se dérouleront au centre de conférences Joaquim Chissano. Aucune date n’est prévue pour la clôture. Celle-ci reste à la discrétion de Chissano, même si le secrétaire général de la SADC, Tomaz Salamao a prévu un « sommet » de quatre jours, soit jusqu’à samedi.


moov.mg 05/08/2009
Pour se prémunir de la grippe, l'hygiène de bon sens d'abord - AFP
  Face au nouveau virus de la grippe A (H1N1) dite "porcine", quelques gestes simples peuvent faire la différence pour freiner la contagion et sauver des vies, selon les conseils donnés par les autorités sanitaires.

Nombre de ces gestes sont d'ailleurs utiles même en période de grippe saisonnière qui tue chaque année jusqu'à 500.000 personnes dans le monde.
"Se laver les mains, utiliser des gels hydro-alcooliques peut réduire la diffusion des virus", souligne Richard Besser, du centre américain de contrôle des maladies (CDC).
Un conseil valable aussi pour la gastro-entérite qui touche chaque année des millions de personnes en Europe, relèvent les spécialistes.
Le lavage, avec du savon, prend 30 secondes minimum, en n'oubliant pas de passer entre les doigts. Bien sécher avec une serviette sèche et non pas humide ou de préférence avec un papier essuie-tout dont on pourra se servir pour fermer le robinet et ouvrir la porte des toilettes communes.
Cela permet aussi d'"éviter de transporter un virus qui se promènerait encore sur une table, dans sa bouche et dans son arbre respiratoire", selon le professeur Didier Houssin, du ministère français de la Santé.
Pour réduire la transmission du virus, mieux vaut couvrir sa toux "pas avec sa main, mais avec son bras", a précisé le Dr Besser. Pour éviter de semer ensuite des microbes sur tout ce que l'on touche.
Se moucher, éternuer, cracher, tousser, peuvent être des gestes à haut risque. Mieux vaut se couvrir la bouche quand on tousse avec un mouchoir jetable. Il convient de surcroît de se laver les mains après. Le mouchoir, en papier à usage unique, doit ensuite être jeté dans une poubelle munie d'un sac et, si possible, dotée d'un couvercle.
En période d'épidémie, pour ne pas contaminer autrui, ni soi-même, il est préférable d'éviter les contacts sociaux, tels que se faire la bise ou se serrer la main, souligne le professeur Didier Raoult, spécialiste français des maladies infectieuses.
Il convient aussi de conserver, autant que possible, en l'absence de masques, une distance minimale de protection sanitaire de 2 m entre personnes, selon les autorités sanitaires.
Ainsi pour se saluer, plutôt qu'une franche poignée de main pleine de microbes, autant prendre l'habitude d'une simple et courtoise inclinaison de la tête.
Aérer les locaux et désinfecter régulièrement poignées de porte, robinets de lavabo, verres et branches de lunettes, téléphones, clavier d'ordinateur, n'est pas superflu.
Un malade avec des symptômes de la grippe (fièvre, maux de tête, courbatures, etc.) devrait rester à la maison.
Toute personne grippée devrait porter un masque anti-projections jetable pour éviter de contaminer son entourage.
"Il serait souhaitable que tous les malades en portent pour atténuer la vague pandémique", indique le professeur Houssin. Selon lui, ces masques chirurgicaux suffisent pour bloquer les gouttelettes (de toux). Il faut cependant les changer toutes les quatre heures, a-t-il noté. La France en a stocké un milliard.
Des masques filtrants spécifiques (type "FFP2" pour "Filtering Facepiece Particles") qui protègent de la contamination existent en outre pour le personnel soignant ou les personnes exposées directement au virus dans leur activité (secours, caissières dans l'alimentation, etc.).
Mais, le réflexe de porter un masque est moins répandu en Europe que dans certains pays d'Asie comme on peut l'observer lors des grippes saisonnières.

Une personne nettoie ses mains avec un gel hydro-alcoolique © AFP

Deux personnes protent des masques de prévention contre la grippe porcine, dans une pharmacie à Paris, le 24 juillet 2009 © AFP

Conseils pratiques pour se protéger contre la grippe A(H1N1) © AFP


Express Mada 04/08/2009
Sommet de Maputo : La société civile fait pression - Fano Rakotondrazaka 
Le sommet de toutes les attentes. Les principaux acteurs de la société civile misent beaucoup d’espoir sur la réunion de demain à Maputo.

Les organisations de la société civile veulent que le sommet de Maputo ne constitue pas seulement une étape de négociations en vue de la résolution de la crise malgache. Elles exigent la signature d'un accord inclusif pour la gestion consensuelle de la Transition. En cas d'échec de dialogue, leurs dirigeants menacent de passer à l'acte et de prendre des mesures appropriées, sans toutefois entrer dans les détails. 
Cette position a été ainsi adoptée par une douzaine d'entités de la société civile réunies hier à « La résidence » à Ankerana. Pour la PFNOSCM, le KMF/CNOE, le Sefafi, le CDE, le GESCI ainsi que le CCOC, entre autres, la gravité de la situation demande à ce que « les trois Présidents élus et Andry Rajoelina, accompagnés de leurs mouvances respectives » se mettent face à leurs responsabilités. 
Roland Razafindramanitra, un des quatre facilitateurs des négociations tenues à l'ambassade de Sénégal, s'est ainsi montré sévère en officialisant la position du collectif.
Exigence et non demande
« La société civile exige l'apposition de signature de ceux qui se rendront à Maputo. C'est une exigence et non une demande. La crise devrait se terminer à Maputo », a-t-il déclaré hier à Ankerana, en présence des dirigeants de différentes formations. 
Dans ses explications, le porte-parole de ceux présents à « La Résidence » a prévenu qu'en cas contraire de l'accord à Maputo, ceci engendrera des impacts économiques et sociaux graves dans la Grande île. 
En clair, Noro Andriamamonjiarison a évoqué l'éventuelle prochaine rupture des accords, tant dans le cadre de l'AGOA (African Growth & Opportunity Act) américain que dans l'accord de Cotonou avec l'Union européenne. « Avec la rupture de l'AGOA, 100 000 personnes perdront leur emploi. La suspension du régime préférentiel en matière de droits de douanes rendra incompétitifs sur le marché international, nos produits comme les textiles, les crevettes ou les thons », a-t-elle soutenu.

De son côté, Imbiki Anaclet du « Groupe des 4 » a mis l'accent sur le problème de séparation des pouvoirs 

Les organisations de la société civile ont haussé le ton, hier à Ankerana : elles exigent la signature, à Maputo, d'une charte inclusive pour une gestion consensuelle de la transition. Dans le cas contraire, elles prendront leurs responsabilités…

«La société civile exige la signature d'un accord inclusif pour la gestion consensuelle de la transition au sommet de Maputo». C'est la résolution prise par les organisations de la société civile à l'issue d'une réunion tenue hier à la Résidence d'Ankerana.

dans cette période où le Parlement est suspendu. « Le mandat des membres de la Haute cour constitutionnelle (HCC) expirera aussi ce mois d'août. Comment procéder au contrôle de constitutionnalité, à défaut de signature de la charte à Maputo ? », s'est-il demandé.


Express Mada 03/07/2009
Convention du Panorama : Une charte maintenant Rajoelina 
Andry Rajoelina reste président d’une HAT dont les membres seront recasés dans une autre institution. La proposition de charte de la Transition a été signée, samedi à l’hôtel Panorama.
La convention organisée par la Médiature de la République accouche d’une proposition de charte. Celle-ci reprend l’essentiel de la position de la Haute autorité de la transition (HAT), mélangée avec l’avant-projet de texte élaboré avec les facilitateurs des négociations en vue de l’adoption d’une charte de la transition. 
Andry Rajoelina est maintenu à la tête de la transition dans le texte signé par les participants dans la nuit du vendredi à samedi, à l’Hôtel Panorama, à Andrainarivo. Il en est de même du premier ministre de la transition, Monja Roindefo, même si cette fois-ci, le mécanisme de révocation du chef du gouvernement est bien inclus dans le document. 
Les participants au conclave suppriment la Haute autorité de la transition (HAT), geste s’apparentant à une concession. Ils reprennent les institutions prévues par le document de discussions des négociations avec les facilitateurs internationaux. Ils prévoient le Conseil supérieur de la transition (CST) et le Congrès de la transition (CT) en tant qu’organes législatifs. Le texte présente aussi la Haute cour constitutionnelle (HCC), la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et le Conseil national de réconciliation (CNR).
La suggestion de la composition des institutions donne l'impression d'une faveur accordée à la HAT. Elle propose le maintien des membres de l’actuel gouvernement à leur poste, sous réserve de révocation par le président de la HAT. Ceux qui assument une fonction à responsabilité au sein de la HAT gardent leur attribution au sein du CST, tandis que les deux-tiers des membres du CT devront être issus des «forces de changement». 
Présentation à Maputo 
À entendre Monique Andréas Esoavelomandroso, médiateur, la charte adoptée «sera remise à qui de droit, à savoir la HAT et le Groupe de contact». Une déclaration laissant entendre la présentation du document aux négociations de Maputo incluant Andry Rajoelina et les trois anciens présidents. 
Ny Hasina Andriamanjato, ministre des Affaires étrangères et chef de délégation de la mouvance Rajoelina, insiste sur la légitimité de la démarche. «La Médiature n’a pas été mise en place par la transition et le médiateur a été désigné par le précédent gouvernement. Elle a fait son devoir, même si certains n’ont pas répondu à l’invitation», expose-t-il, faisant allusion à l’absence des mouvances Zafy, Ratsiraka et Ravalomanana à la réunion. 
Le chef de la diplomatie s’évertue à défendre le «caractère inclusif» des participants au conclave. Celui-ci a vu la présence massive de la mouvance Rajoelina et de ses démembrements comme les partis de Jean Lahiniriko, de Rolland Ratsiraka, le Leader Fanilo ou encore les «anciens parlementaires» de Jacques Sylla. «Diverses tendances», comme celles de Jean Eugène Voninahitsy ou des anciens candidats aux présidentielles dont Norbert Ratsirahonana et Pety Rakotoniaina complètent le tableau. 
Emmanuel Rakotovahiny, chef de la délégation de la mouvance Albert Zafy, n’a pas attendu longtemps pour fustiger la convention et ses résolutions. «Est-ce qu’on compte jeter aux oubliettes les négociations entreprises pendant deux à quatre mois, contre une réunion de deux jours ?», s’est demandé l’ancien premier ministre. «Cela me choque un peu», a-t-il ajouté.
Encadré : Disposition de bienveillance sur l'amnistie
- «Sont nulles et sans effet toute poursuite, décision, condamnation judiciaire ou administrative ayant été faites sur la base des infractions et faits de nature politique maquillés en infractions de droit commun». L'article 29, alinéa 2 de la Charte de la transition élaborée au Panorama, semble répondre aux attentes de la plupart des intéressés. 
Norbert Lala Ratsirahonana, juriste de formation, a déclaré dans son commentaire que «même Manandafy Rakotonirina bénéficie de cette disposition». Selon lui, seul le crime de sang ne sera pas amnistié. 
La mouvance Pierrot Rajaonarivelo a, par sa signature apposée au bas du projet de charte, officialisé son adhésion au principe d'amnistie générale.

- Il a été décidé, lors de cette réunion, que la durée de la transition ne doit pas excéder les 18 mois, à compter de la date de la signature du projet de la Charte de la transition

- Selon le projet de charte de transition, tous les membres des nouvelles institutions seront nommées par le président de la HAT soit 378 personnes. Aucun mandat électif n'est prévu dans ces institutions

- les assemblées nationales et le sénat sont remplacés par un conseil supérieur de la Transition de 65 membres, et un congrés de la Transition de 150 membres , auquel s'ajoute un comité national de réconciliation de 13 membres, + un Conseil économique et social de 150 membres. 

- le congrès de la Transition. Ce dernier comprend 150 personnes. 

- Statut spécial. Concernant les anciens chefs d’Etat, un statut spécial sera adopté par les deux Chambres législatives de la Transition, y compris les chef de l’Etat de la Transition et anciens chefs d’Institution, concernant la considération due à leur rang passé et la préservation leur dignité, leur sécurité et leur bien-être.

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