... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...
(
...
)

Tous
les Dossiers

de Culture & Voyages
Klick
>>
des
+
de MadaVôvô Klick
>>
|
Big News...
Le Tour de France 2009:
Alberto Contador (Astana) sacré pour la 2ème fois ...
MADAGASCAR
EN
IMAGE
extraits
de Voyage-bons-plans.com
|

|
«
La Cathédrale de Monet aux pixels
»
|
Suite à l’énorme succès du spectacle « La Cathédrale de Monet aux Pixels », Rouen a de nouveau fait appel au talent des créateurs de la société Skertzò pour vous offrir encore mieux !
Il ne s’agit plus d’illuminer un monument, mais deux... Un vrai régal
de spectacle visuel . La nouvelle version de Monet aux pixels sera projetée du 26 juin au 19
septembre 2009 .
|
|
Rouen offre une nouvelle fois l'occasion de découvrir la création lumière 'La Cathédrale de Monet aux pixels' sur le parvis d'un monument transformé pour l'occasion en gigantesque théâtre de lumière.
Pour cette série estivale de quatre-vingt représentations, la façade de l'imposant monument gothique se transformera encore une fois en une immense toile de peintre sur laquelle s'appliquent en mouvement les couleurs inspirées de la célèbre série des cathédrales de Claude Monet.
Sur la Cathédrale, 15 nouvelles robes de lumière rappelant les exploits des impressionnistes ont été dessinées pour l’événement.
Pour l’édition 2009, Nouveauté de cette édition, la vingtaine de costumes lumineux et composés de vidéos recouvrent le Musée des Beaux-Arts. À découvrir en juin et juillet, de 23
heures à minuit. Venez apprécier les quatre séances de quinze minutes, programmées chaque soir, pour émerveiller le public.
|
|
Qui a dit qu'en Normandie, il n'y avait d'intéressant que les plages et les vaches normandes ?
A l'initiative d'un fabuleux projet, la Ville
de Rouen et son service Patrimoine et Tourisme nous réserve un
superbe ...
Lire la
suite
Cliquez-ici
Shoan
|
|
|
|
Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina",
Shoan a répondu à notre appel
pour publier des Editos maintenant à
qui le tour? On vous attend edito men et edito women.
Merci d'avance!
...
Pour
Envoyer un article ou Pour nous contacter
>>
...
Lister
tous les Editos
Tribune
Mada 02/08/2009
Elections : L’ONU et l’UE ont refusé tant que…
- Recueilli par Valis
Ny Hasina Andriamanjato a adressé des lettres de demande d’assistance pour l’évaluation de la capacité électorale de Madagascar. Les destinataires sont l’Union européenne (UE) et les Nations unies (ONU). Elles datent toutes du 1er juillet 2009.
Mais aucune des institutions internationales sollicitées n’a accédé à ces demandes. La Première, c’est-à-dire l’Union européenne par l’intermédiaire de Stefano Manservisi, a refusé catégoriquement la demande parce jusque là les accords de Cotonou ne sont pas observés convenablement. De plus, indique la lettre de réponse, signée par Manservisi et portant référence D (2009) 4783, une feuille de route unilatérale ne convient guère à
l’Union européenne.
La seconde lettre est identique à la première. Elle exprime de manière plus diplomatique le refus également de l’ONU. Cette lettre est signée du Secrétaire général adjoint, Lynn Pacoe, et elle recommande aux autorités de fait, un processus inclusif, pacifique, consensuel. L’objectif final est la réconciliation nationale.
De tout ce qui précède, il faut dire que la Haute autorité de transition (HAT) entend poursuivre coûte que coûte « sa route » et veut organiser des élections. Mais la communauté internationale elle aussi observe la même fermeté à l’égard des principes des accords de Cotonou, du caractère inclusif et consensuel de la démarche. Cette démarche doit aboutir à la réconciliation nationale.
xinhuanet.com 01/08/2009
La situation économique frappée par la crise politique à Madagascar
- Xinhua
Plus de 20% des entreprises malgaches ont été durement touchées par la crise politique prolongée à Madagascar et par la crise financière mondiale, selon les statistiques officielles.
"Environ 250 entreprises dans la grande île ont été fermées dans les cinq premiers mois 2009, laissant plus de 13.800 personnes au chômage", a déclaré le ministère de la Fonction publique, de travaux et des lois sociales du gouvernement de transition.
"Dans la capitale Antananarivo, 264 entreprises ont fermé leurs portes dues aux problèmes techniques et à la crise politique du pays depuis décembre dernier", a-t-il ajouté.
Les troubles sociaux et la crise politique ont éclaté en raison de la dispute entre l'ex-président Marc Ravalomanana et l' ancien maire d'Antananarivo Andry Rajoelina, qui a remplacé l'ancien en tant que président de la grande île de l'océan Indien en mars dernier.
La communauté internationale a condamné le transfert de pouvoir à Madagascar comme inconstitutionnelle et a pris des sanctions contre Rajoelina et son autorité de transition, peu après son arrivée au pouvoir en mars 21.
Le tourisme, qui a contribué plus de 390 millions de dollars en 2008 au pays, a été l'un des secteurs les plus fortement frappés, en subissant une réduction de plus de 70% de touristes dans la première moitié de l'année.
Dans le domaine des affaires, la situation était devenue encore pire au début de la seconde moitié de l'année, du fait que de plus en plus de personnes ont perdu leur emploi et les chiffre d'affaires ont montré en rouge pour de nombreuses entreprises.
L'exportation de la vanille, une autre principale source de devises de Madagascar, a aussi diminué dépuis l'année 2008 ainsi que cette année en raison de la baisse des prix sur le marché international.
Les
Nouvelles 31/07/2009
APE,
AGOA : Madagascar risque gros - Nasolo
R.
Madagascar
est-il en train de perdre tous ses atouts dans ses échanges commerciaux
avec l'extérieur ? A bien observer la tournure des événements, on
serait tenté de le croire…
Au
cours de sa rencontre avec les membres de la presse, hier, à
Ankorondrano, le chef de délégation de la Commission européenne à
Madagascar, Jean-Claude Boidin a révélé que la signature d'une
version finale des APE (Accords de partenariat économique) se tiendra
à Maurice vers la fin du mois d'août.«Madagascar n'est pas en mesure
d'y participer, vu le contexte actuel y prévalant» a souligné
l'ambassadeur de l'UE. Et pourtant, a-t-il assuré, il s'agit d'un point
important du partenariat commercial liant l'Union européenne et les
pays ACP, dont Madagascar puisque l'Accord garantira la modernisation et
la sécurisation des échanges commerciaux entre le secteur privé
malgache et les clients importateurs européens.
Une
«aide au commerce» compromise
Certes,
la Grande île a déjà paraphé un accord intérimaire en décembre
2007, ce qui lui garantit notamment l'accès au marché européen, la
stabilité juridique et le renforcement de la coopération dans certains
domaines spécifiques comme la pêche. En effet, l'UE offre un accès
entièrement libre (exemption de droit de douanes et de limite
concernant le quota) à son marché depuis le 1er janvier 2008, sauf
pour le sucre et le riz.
Cependant,
Madagascar devra, pour l'heure, se contenter de cet APE intérimaire.
Or, celui-ci reste incomplet car n'aborde pas encore le cas du commerce
des services, la facilitation des investissements, ou encore les
questions de la concurrence et des marchés publics.
D'autre
part, un accord définitif lui permettrait de jouir de certains appuis
au développement, des mesures d'accompagnement destinées à renforcer
sa capacité commerciale. Cette «aide au commerce» est destinée à épauler
le pays signataire à gérer l'ouverture progressive de son marché et
à s'adapter aux normes internationales techniques, sanitaires et
phytosanitaires. Elle porte également sur l'amélioration des
infrastructures, l'aide aux négociations, la simplification des procédures,
le soutien aux entreprises privées sur les marchés d'exportation,...
L'appui européen est donc très loin de se limiter au FED.
Mais
en raison de la non reconnaissance, par l'UE, des autorités actuelles,
Madagascar pourrait rater le coche. Tout comme il pourrait voir son éligibilité
à l'AGOA remise en cause, alors même que celui-ci s'est avéré une
aubaine, en l'occurrence pour la création d'emplois et l'augmentation
du volume d'exportations et, partant, l'accroissement des recettes en
devises. Il faut savoir que 30% des exportations malgaches ont lieu dans
le cadre de l'AGOA. Et pour cause, à ce sujet, le pays a bénéficié
d'une exonération de droit de douanes et de taxes d'importation, ainsi
que d'une suppression de quotas dans ses exportations à destination des
Etats-Unis.
Le
sort de la Grande île devrait être connu après le 8e Forum de l'AGOA
qui aura lieu du 4 au 6 août au Kenya mais, à l'approche de cette date
fatidique, les industriels (particulièrement ceux du secteur textile),
n'en finissent pas d'exprimer leurs craintes de voir leurs efforts réduits
à néant. L'addition risque d'être salée : fermeture des entreprises,
perte d'environ 100 000 emplois, détérioration de la balance
commerciale, sans compter l'accroissement de la pauvreté et l'éventualité
d'une explosion sociale.
Pourtant,
qu'il s'agisse d'APE ou d'AGOA, nul n'ignore que Madagascar peut éviter
que ne surviennent ces déceptions.
«J'ai
ce sentiment de confiance dans la capacité du pays à trouver la
solution à la crise. Il a tous les éléments à portée de mains. Il
suffirait de mettre de côté les intérêts particuliers et trouver une
formule générale», a fait valoir, hier, Jean-Claude Boidin. Une manière
de dire qu'un consensus suffirait à ouvrir de nouveau les vannes de
l'appui économique et du commerce extérieur avec les partenaires comme
l'Europe et les Etats-Unis.
Les
politiques en seront-ils capables ? La question reste entière et, en
attendant, les conditions de vie socio-économiques de la population
continuent à se détériorer.
tribune Mada 31/07/2009
Joachim Chissano
: « Madagascar est un organe de notre corps » -
par Ben
« Madagascar est un organe de notre corps », explique Joachim Chissano quand il répond aux interrogations des journalistes relatives à cette volonté manifeste du Groupe international de contact (GIC) à se mêler des affaires de Madagascar que plus d’uns qualifient d’affaire
malgacho-malgache.
L’ancien président du Mozambique a pris l’exemple du corps humain tout en tendant ses deux bras, signifiant concrètement que si l’un est blessé, l’autre ne peut que lui venir à son secours, car tout le corps ressent le mal que lui fait ce manque, ce handicap ou cette blessure d’un de ses membres. Par la même occasion, il a réitéré les condamnations de la communauté internationale formulées contre la violence terroriste de ces derniers jours. Il a aussi appelé la presse à ne pas jeter de l’huile sur le feu, tout en exprimant son appui à la liberté des médias.
En fait, selon le président Joachim Chissano, le GIC se dépense autant pour trouver la solution à la crise malgache parce que Madagascar fait partie intégrante d’un ensemble qui s’appelle, la
SADC, l’Union africaine, les Nations unies et la Francophonie.
Pendant ce temps, une autre initiative malgacho-malgache commence à faire parler d’elle de manière plus concrète. Il s’agit d’un groupe qui s’est réuni à Iavoloha mardi 28 juillet. Ce groupe véhicule la nécessité de conclure une convention entre les mouvances et les forces vives avant que le GIC ne rentre. Un des membres de ce groupe, en l’occurrence le général à la retraite Désiré
Ramakavelo, s’est exprimé ce mercredi soir du 29 juillet. Ce groupe souhaite que le GIC n’impose rien mais qu’il se contente d’approuver ce que les Malgaches entre eux ont convenu.
Quelle est donc cette « convention » concoctée enfin et qui en seront les signataires ? Pourquoi avoir attendu autant de temps, autant de pertes pour sortir ce « plan de sortie de crise » ? |

|
Les Nouvelles 31/07/2009
L'UE ADHERE A LA POSITION DU GIC
- La conférence nationale est une «initiative unilatérale»
- Nasolo R.
Au bout de 4 ans et demi à la tête de la délégation de la Commission européenne, Jean-Claude Boidin quittera Madagascar vers le début du mois d'août. Il a livré, hier à
Ankorondrano, ses impressions sur son séjour.
En ce qui concerne la conférence nationale prévue se tenir à partir du 25 août prochain, Jean-Claude Boidin est clair : la position de l'Union européenne est celle émise, le 22 juillet à Addis Abbeba, par le groupe international de contact dans son communiqué de la réunion consultative sur la situation à Madagascar. Le GIC avait «mis en garde contre toute démarche unilatérale visant à légitimer le changement anticonstitutionnel intervenu à Madagascar, notamment l'organisation par les autorités de fait d'une conférence nationale et d'élections sans accord politique inclusif» et «rejeté fermement toute tentative d'imposer des faits accomplis».
L'«inclusivité» par-dessus tout
La question s'est déjà posée lors des assises du mois d'avril et des conférences régionales. Pour l'UE, le plus important est le caractère inclusif des réunions, ce qui n'est pas le cas de ce genre de rendez-vous, étant donné que plusieurs tendances politiques n'y ont pas été représentées. Elles y ont été effectivement invitées, mais, d'après Jean-Claude Boidin, leur absence peut s'expliquer par le fait qu'il n'y a pas eu assez d'approche ou d'actions incitatives qui les auraient motivées à participer à ces rencontres.
Il en est de même pour les élections. «Un consensus est indispensable avant tout processus électoral. Si celui-ci est trouvé, l'Ue est prête à appuyer la préparation et l'organisation des élections», a-t-il souligné.
Néanmoins, la proposition d'inclure d'autres forces politiques, représentants du secteur privé et membres de la société civile va dans le bon sens, soutient l'ambassadeur de l'Union européenne, mais il faudra toujours veiller à ce que soit assurée une véritable représentativité.
Interrogé sur les accusations «d'incohérence de la part de la communauté internationale dans ses prises de position» et de «manque de réaction face aux lacunes constatées au niveau du mode de gouvernance sous l'ancien régime», Jean-Claude Boidin répond pour le seul cas de l'UE. Selon lui, il n'y a pas lieu de parler d'incohérence. Les moyens de pression et d'encouragement étaient les mêmes à l'époque et en ce moment. Il y a eu effectivement des manquements, mais aussi des progrès, et la préoccupation sur le thème de la gouvernance n'est pas nouvelle. «Nous avons eu beaucoup d'occasions de nous exprimer sur les problèmes des conditions des prisonniers, de la justice, du code électoral, etc.», assure-t-il. Il semble que la pression soit plus forte actuellement, car la Grande île s'est écartée des engagements essentiels de l'accord de Cotonou et se trouve dans une situation anticonstitutionnelle.
«Un fort sentiment de réussite»
Malgré l'arrière-goût d'inachevé laissé par la crise, Jean-Claude Boidin avoue éprouver un sentiment très fort de réussite de la mission de l'UE à Madagascar. En effet, la collaboration s'est beaucoup renforcée, notamment au niveau de la coopération au développement. L'UE est devenue le premier partenaire de Madagascar qui figure parmi ses cinq premiers pays partenaires ACP. Le dialogue politique est également devenu plus régulier, structuré et franc, même dans les périodes difficiles.
Il reste néanmoins des attentes non satisfaites, dont la faiblesse dans la coopération régionale et interrégionale puisque le pays est, selon le représentant européen, trop discret dans ses relations avec la COI , le COMESA… Les résultats de la lutte contre la pauvreté sont aussi trop lents à se faire ressentir et, bien qu'elle soit soutenue, la croissance n'est pas équitable.
L'Espagnole Maria Becerril Perez assurera l'intérim à la tête de la délégation européenne à Madagascar après le départ de Jean-Claude Boidin. Ce, en attendant la nomination d'un nouveau chef de mission, laquelle ne pourrait vraisemblablement pas se faire dans les prochaines semaines, étant donné la situation actuelle au pays. Pour sa part, l'ambassadeur sortant retourne travailler au siège de la Commission européenne à Bruxelles.
express Mada 30/07/2009
Négociations
: Prochain round à Maputo - Iloniaina Alain
Le Groupe international de contact a pu arracher, hier au Carlton, un accord pour ramener les quatre mouvances à Maputo. Jusque-là réticente, la HAT ira aussi au Mozambique.
Une épine vient d’être enlevée, du moins pour l’instant. La rencontre entre Andry Rajoelina, président de la Haute autorité de la transition (HAT), et les trois anciens présidents Albert Zafy, Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana devrait avoir lieu à Maputo à partir du 5 août.
Andry Rajoelina a affirmé sa volonté d’aller dans la capitale mozambicaine. Il l'a annoncé durant sa rencontre de près de deux heures avec les facilitateurs des négociations en vue de l’adoption de la charte de la transition. C'était hier en fin de matinée, au palais d’Ambohitsorohitra.
Jusqu’à preuve du contraire, la prise de position de Andry Rajoelina s’avère importante pour la suite des négociations. Depuis une semaine, il a laissé entendre, à cor et à cri, son refus de participer au Sommet de Maputo. «Il n’y a plus d’idée à mettre sur la table ni de discussions car la transition est déjà bien en place», a-t-il même lancé à Toliara.
Hier, il a encore réitéré son souhait de voir l’élargissement des mouvances qui participent aux débats lors de sa rencontre avec les émissaires. Mais selon certaines confidences, l’annonce est plutôt perçue comme un vœu et non comme une condition voire un préalable au rendez-vous mozambicain. D’ailleurs, le communiqué de la HAT, tombé dans la soirée, a confirmé que «la politique de la chaise vide ne se fait pas et ne résout rien».
Discussions directes
À partir de là, l’absence de la délégation de la HAT à la réunion d’information et de préparation du déplacement au Mozambique dans l’après-midi devient anecdotique. «Les envoyés spéciaux nous ont rapporté l’engagement de Andry Rajoelina de participer au Sommet de Maputo. A partir de là, il ne devrait plus y avoir de problème pour la tenue du rendez-vous. Tout le monde y sera», a commenté l’ancien député Hery Raharisaina de la mouvance Ravalomanana. |

C'est
confirmé. Les chefs de file des quatre mouvances rejoindront le
sommet de Maputo le 5 août prochain. La venue du Groupe
international de contact à Madagascar servira à dresser, avec
les mouvances le plan d'organisation de ce sommet.
Les déplacements seront à la charge de la communauté internationale représentée par le groupe international de contact.
( Les Nouvelles) |
Le Sommet de Maputo devrait permettre aux quatre chefs de file de discuter face à face des affaires nationales. Tiébilé Dramé a fait savoir que le débat «devrait se porter sur les questions restantes des négociations», à savoir l’amnistie et la clé de répartition des sièges au sein des institutions de la transition.
La réunion est importante dans la mesure où elle permettra de réunir autour d’une table les chefs de file des quatre mouvances. C’est surtout la première rencontre entre Andry Rajoelina et l’ancien président Ravalomanana, les principaux protagonistes de la crise, après l’échec des négociations à Ambohimanambola avant le 17 mars.
Mais si le Sommet a le mérite de briser la glace entre les principaux chefs politiques, il ne constitue pas une garantie absolue de la signature de la charte de la transition. En effet, l’ombre des quatre chefs de mouvance avait déjà plané sur les récentes négociations suspendues le 16 juin. Et leur intervention, d’une manière indirecte, dans le cours des différentes discussions, n’avait pas permis de déboucher sur la résolution définitive de la crise.
Encadré : Des délégations lourdes pour le Sommet
La réunion d’informations à Anosy, hier après-midi, a permis de fixer certaines conditions du Sommet de Maputo. La délégation de chaque mouvance sera composée d’un chef de file, de sept membres qui ont déjà participé aux négociations à
l’Hôtel Carlton ainsi que de quatre autres personnes chargées des questions protocolaire et de sécurité.
À l’heure actuelle, aucune information précise n’est disponible concernant le départ des délégations. En tout cas, la réunion devrait commencer le 5 août. Aucun délai n’a été fixé à propos de sa durée.
Les différents médiateurs présents à Antananarivo durant les précédentes négociations devront également y prendre part. Il s’agit de l’ancien président mozambicain Joaquim Chissano de la
SADC, d’Ablassé Ouedraogo de l’Union africaine, de Tiébilé Dramé des Nations unies ainsi que d’Edem Kodjo et
d’Adaïm Cornelius de l’Organisation internationale de la Francophonie.
dslvalley.com 29/07/2009
Le Haut Débit arrive enfin à Madagascar
- Source : Interoute
Interoute, un des opérateurs d’opérateurs de télécommunications les plus dynamiques d’Europe et les partenaires de SEACOM (un projet à l’initiative entièrement privée et détenu à 76.25 pour cent par des actionnaires africains) s’associent pour raccorder 17 000 kilomètres de câble sous-marin en fibre optique au réseau paneuropéen.
Le nouveau câble de fibre optique longera la côte Est de l’Afrique et passera par Madagascar via La Réunion et Maurice. Plus globalement cette « autoroute numérique » reliera l’Afrique du Sud, le Mozambique, la Tanzanie et le Kenya, à
l’Asie du Sud et à l’Europe. Le câble qui sera interconnecté au réseau
d’Interoute à Marseille offrira une capacité d’1.28 térabits par seconde, ce qui équivaut approximativement à la diffusion simultanée de 1.600.000 vidéos sur You Tube.
Jusqu’à ce jour le développement des télécoms en Afrique de l’Est était freiné par sa forte dépendance à la technologie satellitaire avec en corollaire des débits faibles, des coûts très élevés et une mauvaise qualité. Le nouveau câble sous-marin va radicalement changer cette situation en offrant une très grande capacité à moindre coût et de meilleure qualité. Il permettra aussi de répondre à la demande exponentielle d’accès à internet en haut débit dans cette région.
Les Nouvelles 29/07/2009
CONFERENCE DES MAGISTRATS
: Place à un pouvoir judiciaire effectif - Miadana Andriamaro
Depuis qu'on en parle, le pouvoir judiciaire n'a jamais été officialisé en dépit du fait qu'il a été prévu dans les différentes Constitutions de la troisième République. Les magistrats qui viennent de clôturer hier leur conférence nationale relancent les débats sur la question et recommandent l'effectivité de ce pouvoir.
C'est sous la présidence du professeur Albert Zafy qu'on a initié la mise en place de ce pouvoir judiciaire à travers une indépendance totale de la justice, mais tout est resté au stade de simples intentions. De même en ce qui concerne la mise en place de la Haute cour de justice
(HCJ) qui n'a jamais été opérationnelle.
Le fait est que des procès impliquant plus ou moins des hauts commis de
l'Etat ont eu cours dans ce pays, mais ces derniers semblent avoir été jugés et condamnés, dans la plupart des cas, par des juridictions normalement prévues pour les autres (simples) justiciables. Le dernier cas en date est peut-être celui de l'ancien président de la République Marc Ravalomanana et de son ministre des Finances Haja Nirina
Razafinjatovo, lesquels ont été condamnés par contumace par le tribunal correctionnel
d'Anosy.
Selon les explications du vice président du syndicat des magistrats de Madagascar
(SMM), Fenomanana Randrianivojaona, l'effectivité de l'indépendance de la justice n'a jamais été de mise dans la mesure où certaines interventions d'en haut lieu ont toujours existé. «Il faudrait maintenant que de telles pratiques soient révolues. C'est pourquoi, nous revendiquons fermement qu'il est plus que temps d'instituer un pouvoir judiciaire. Nous allons nous battre pour que ce pouvoir soit enfin effectif. Son institution sera inscrite formellement dans la nouvelle Constitution qui sera débattue lors de la prochaine conférence nationale à laquelle nous ne manquerons pas d'apporter tous les arguments nécessaires…»
Exit le ministère de la Justice |

Un
pouvoir judiciaire effectif
250
magistrats participants à l’hôtel Panorama suggèrent que la
nouvelle Constitution doit instaurer le pouvoir judiciaire |
Pour les magistrats (ils étaient 250
participants issus des différentes juridictions de tout le pays),
ce pouvoir judiciaire sera l'incarnation de l'indépendance recherchée de la justice. Sa mise en place conduira à la suppression du ministère de la Justice , car ce sera une véritable institution au même titre que les pouvoirs exécutif et législatif.
Le ministère (organe de l'exécutif jusque-là) ainsi supprimé serait remplacé par des «Cours constituées» comprenant la Cour constitutionnelle (ancienne HCC), la Cour de Cassation, le Conseil d'Etat, la Cour des Comptes et la Haute cour de justice.
Toutefois, l'Inspection générale de la Justice (IGJ) et le Conseil national de la Justice (CNJ) seront maintenus en tant que «balises» des éventuelles dérives. Il en sera de même du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) dont les membres seront recomposés dans la mesure où il ne serait plus présidé par le chef de l'Etat, reflétant ainsi la véritable indépendance de la justice… sans l'ombre de l'exécutif.
Parmi les autres résolutions annoncées hier figure la révision du statut de la magistrature.
La mise en place de ce pouvoir judiciaire ne devrait plus souffrir d'aucun obstacle. Fenomanana Randrianaivojaona indique que l'indépendance de la justice a été unanimement recommandée par les récentes conférences régionales. «Et ce ne sera pas la conférence nationale qui s'y opposera…».
Midi Mada 28/07/2009
BEPC : Sujet de malagasy sur la HAT
- v.a.
« Misy ezaka ataon’ny Fitondrana Tetezamita hampandrosoana haingana ny firenena amin’izao fotoana izao. Inona avy ireo ezaka ireo araka ny hevitrao ? Tohano amina ohatra mazava izany ao anaty fehezanteny dimy ambin’ny folo, manaraka rafitra sy drafitra ka tsy ahitana tsipelina diso ». (Littéralement : Des efforts sont actuellement entrepris par le pouvoir de Transition pour le développement rapide du pays. Quels sont ces efforts selon vous ?
Appuyer les réponses avec des exemples clairs en 15 phrases bien structurées et sans faute d’orthographe). Tel a été le sujet de rédaction de la matière malagasy des quelque 196 470 candidats au BEPC à travers le pays, hier matin. Ce sujet sur la HAT n’a pas manqué de susciter les débats des adultes. Parents et enseignants n’ont pas tardé à réagir. « C’est tout simplement de la politisation de l’éducation. Les candidats au BEPC, qui ont en moyenne entre 13 à 15 ans, n’ont pas à exprimer comme ça leurs points de vue politique. Et en plus, on va les noter sur leurs idées. C’est impensable ! », s’indignent certains parents. «Mais c’est seulement un sujet portant sur l’actualité », essaient de raisonner d’autres. « Actualité ou non, c’est un peu tiré par les cheveux. Que va-t-il advenir si jamais la copie d’un candidat tombe sur un correcteur légaliste, qui ne partage pas forcément cette idée que la HAT a fait des efforts pour le développement rapide du pays ? Et cette éventualité peut arriver puisque tout le monde ne roule pas pour ce régime de transition !», déclarent, pour leur part, quelques enseignants.
Ne voulant pas entrer dans ce débat d’adultes, les potaches se sont apparemment contentés de répondre au mieux au sujet afin d’obtenir le maximum de points. « Tout s’est bien passé pour moi. Je n’ai pas tellement eu de difficulté pour la rédaction. Moi, ce que je crains surtout c’est l’épreuve de maths de demain (ndlr : ce jour) », a confié Fafah, 13 ans, au sortir de la salle d’examen de l’EPP d’Ambatomaro. En fait, quel que soit le thème du sujet, l’important pour les potaches, c’est de réussir leur examen.
encadré: Cette épreuve compte 15 points sur un total 60.
De mémoire d'étudiants, c'est bien la première fois qu'un sujet poltique et partisan, est soumis à des élèves, qui plus est de niveau 3ème. Même Ratsiraka ne s'était jamais permis cela ! Comme lavage de cerveau, on ne fait pas mieux. Gare à celui qui ne (re)connait pas ces efforts !
(sobika)
|
|
bonjour,
je serais interesser pour un terrain à tamatave ou une maison à vendre. A meilleur prix.
Attente de votre réponse. de m'informer en cas de
disponibilité ou non.
Contact : Andriamihaja
Etant dans le domaine de location de voiture depuis bientôt 6 ans, nous proposons location de véhicule mini-bus et 4*4 dans tout Madagascar: circuit ordinaire ou circuit personnalisé.
Etudie toutes propositions .
Contact : Andosantatra
J'offre mon chiot yorkshire de trois mois vacciner, vermifuger et tatouer contre bon soin pour cause de voyage non prévu. Le chiot aime beaucoup les enfants et autre animaux.
L'idéal sera un jardin
Contact : MoniqueLydie
Concert de Rajery et Mikéa à Paris
/ Samedi 11 juillet à partir de 19h30 au Cabaret Sauvage (Parc de la
Villette) Avec : Rajery (Madagascar) / Mikea (Madagascar)
/ Edou (Nouvelle Calédonie) /
Rajery est sans conteste l'artiste malgache le plus actif
sur la scène internationale. / Mikea puise son
inspiration dans le beko... Contact : Villette
|
La
Recette du jour
Langouste
au coco (
... )
|
Les
Voeux Rainizafimanga
2009
2009
|
|
Xinhuanet.com 02/07/2009
Les parties prenantes malgaches signent une charte de transition
- Xinhua
Les parties prenantes malgaches on signé une charte de transition samedi matin à Antananarivo à l'issue de deux jours de consultation à huis clos.
Initiée par Andreas Monique Esoavelomandroso, ancien secrétaire général de la Communauté de l'Océan Indien, des représentants des quatre présidents de Madagascar, Andry Rajoelina, Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy, ont été enfermés dans un hôtel à la capitale depuis vendredi pour préparer la charte.
Il s'agit de la première fois que Esoavelomandroso, nommée par l'ancien président Ravalomanana en 2008 en tant que médiateur pour négocier une solution pacifique à tout éventuel conflit dans le pays, ait organisé des pourparlers entre les parties prenantes pour mettre fin aux sept mois de crise politique.
Les discussions entre les politiciens malgaches ainsi que des dirigeants de la société civile et d'autres partis politiques ont été conclues samedi à 01h00 locales (22h00 GMT vendredi), suivie par une cérémonie de signature, a rapporté samedi la radio nationale malgache.
Le pouvoir de transition à Madagascar devrait être composé d'un pouvoir exécutif, un organe législatif, un conseil national économique et social et un comité de réconciliation nationale, a stipulé la charte.
Le pouvoir exécutif, dirigé par le président actuel Andry Rajoelina, est notamment un gouvernement d'unité nationale dirigé par l'actuel Premier ministre de transition Monja Roindefo Zafitsimivalo mais ses membres ne devrait pas être limitée.
Les Nouvelles 01/08/2009
CHARTE DE LA TRANSITION
: Un raté de plus au Panorama ? - Manohisoa
Ils étaient une quarantaine, issus du monde politique, du secteur privé, de la société civile et d’autres forces vives existant dans le pays, à avoir planché sur un projet de charte basé sur celui proposé par le groupe international de contact le 15 juin dernier. A ce document a été ajoutée une proposition de charte commune émanant des participants eux-mêmes. Les travaux, consistant en un examen article par article des deux textes, devait déboucher sur une «charte améliorée», laquelle devrait être proposée à Maputo dans le cas d’un accord entre les participants.
Les grandes lignes des discussions devaient porter sur le partage du pouvoir, le Congrès et l’amnistie. Seulement, les échanges ont duré jusqu’à tard dans la nuit et, vers 21 heures, les participants en étaient toujours à la moitié des 39 articles constituant le projet de charte. Selon les propos du médiateur adjoint, le local a été loué pour 48 heures, les parties prenantes étant appelées à rester sur les lieux pour qu’elles puissent sortir une charte commune dûment signée.
Absence des mouvances Ravalomanana et Zafy
Parmi les participants figuraient notamment des représentants de la Hat et de la mouvance Ratsiraka. Par contre, les mouvances Zafy et Ravalomanana étaient absentes, malgré le «passage éclair» des membres de l’Alliance démocratique (voir article par ailleurs), alors que de nouvelles mouvances et tendances ont visiblement vu le jour. En l’occurrence celles de Jean
Lahiniriko, de Roland Ratsiraka, des anciens parlementaires dont Jacques Sylla, d’anciens candidats…
Pour la Médiature, la rencontre d’hier constitue la suite logique des rencontres initiées par les médiateurs internationaux, de l’ambassade du Sénégal au Carlton… A la différence que les «négociations» d’hier ont été marquées par leur caractère «plus représentatif et inclusif», selon les dires de Monique Andréas
Esoavelomandroso.
Les retardataires ont toujours tort
Néanmoins, l’organisation de la réunion a été plus ou moins sérieuse. Comme convenu, 9heures 30 minutes après le début de la concertation, aucune partie prenante retardataire n’a été acceptée. Conséquence, des membres de la société civile, se déclarant invités mais arrivés en retard n’ont pas eu l’accès à la salle de concertation. En l’occurrence, l’association
«Fandrotrarana» et l’équipe de Robert Razaka sont rentrées bredouilles après avoir été refoulés. Ces derniers ont semé la pagaille devant l’entrée de la salle tout en tirant leur conclusion en annonçant que cette concertation est loin d’être «inclusive».
jeune afrique 31/07/2009
Les acteurs de la crise réunis à Maputo le 5 août
- © AFP
Le Groupe international de contact sur Madagascar est parvenu à convaincre Rajoelina
Le Groupe international de contact (GIC) sur Madagascar, dirigé par l’ancien président mozambicain Joaquim
Chissano, a obtenu mercredi des protagonistes de la crise la tenue d’une réunion le 5 août prochain à Maputo, pour une solution négociée des problèmes politiques qui frappent la Grande Ile depuis le début de l’année.
Ce mercredi, l’équipe de Joaquim Chissano a rencontré l’ancien président Albert Zafy et a eu des entretiens téléphoniques avec le président de la Haute autorité de la transition, Andry
Rajoelina.
Dans l’après-midi, les représentants des trois mouvances, à l’exception de celle d’Andry
Rajoelina, se sont rencontrés dans un grand hôtel d’Antananarivo et ont donné leur accord pour participer à la rencontre de Maputo considérée comme étant celle de la dernière chance.
Malgré l’intransigeance d'Andry Rajoelina de ne pas « négocier avec les terroristes » suite aux attentats meurtriers de ces derniers temps, l’ancien président mozambicain l’a convaincu de se rendre à Maputo.
Condamnation des attentats
Le Groupe international de contact composé de Joachim Chissano au nom de la Communauté de développement de l’Afrique australe
(SADC), de Tiébilé Dramé, représentant de
l’ONU, d'Ablassé Ouedraogo, représentant de l’Union africaine (UA) et
d'Edem Kodjo représentant l’Organisation internationale de la Francophonie
(OIF), a « condamné les actes de violence perpétrés notamment ces derniers jours à Madagascar, ainsi que les menaces à l’encontre des journalistes et de la liberté de presse ».
L’équipe de M. Chissano a mis en garde les extrémistes contre « toute démarche unilatérale visant à légitimer le changement anticonstitutionnel intervenu à Madagascar, notamment l’organisation par les autorités de fait d’une conférence nationale et d’élections sans accord politique inclusif. Le Groupe international de contact dit également rejeter fermement « toute tentative d’imposer des faits accomplis ».
Les Nouvelles 31/07/2009
CHARTE DE TRANSITION
: Des initiatives malgaches en gestation - Manohisoa
Alors que le sommet de Maputo constitue une grande étape à franchir pour briser la glace entre les quatre mouvances, plusieurs entités concoctent actuellement des concertations en vue de trouver un accord politique malgache pour la sortie de crise.
«Trouver la solution pour sortir Madagascar de la crise politique qui prévaut actuellement est une affaire entre les Malgaches». Cette affirmation tient de l'assemblée de la communauté internationale représentée par le groupe international de contact (GIC) lequel groupe est actuellement dans le pays en vue de la préparation du sommet de Maputo prévu le 5 août prochain. Comme les membres de la société civile l'ont bien mentionné «le sommet de Maputo ne constitue qu'une des grandes étapes pour la sortie de crise» et des négociations secrètes se font par-ci par-là en vue de dresser une charte de transition inclusive et consensuelle qui sera proposée aux quatre mouvances pour être signée.
A cet effet, une première réunion a été tenue hier, au Sénat
Analamahitsy, entre les partis politiques. Cette rencontre fait suite à leur rencontre avec le président de la Haute autorité de la transition en début de semaine «en vue de dresser une proposition de solution de crise à avancer au GIC». La déclaration a été faite par le général Philippe Désiré
Ramakavelo, au cours d'une interview qu'il a accordée à la presse hier à
Anosy.
En tant que participant de cette réunion d'Anlamahitsy, le général Ramakavelo d'expliquer les raisons d'une telle réunion : «les médiateurs internationaux ont toujours souligné que si les Malgaches trouvent une solution à la crise qui prévaut actuellement dans le pays, de telles initiatives seront toujours les bienvenues. Il appartient donc aux Malgaches de trouver la solution. D'ailleurs, ils semblent que ces médiateurs ne nous aident pas, au contraire ils coincent l'évolution des négociations puisque le point de départ n'est pas le même dans la recherche d'une solution pérenne». Selon toujours les dires de ce général, presque la majorité des partis politiques ont été représentés lors de cette réunion
d'Analamahitsy comme les pro-Pierrot, les pro-Zafy, ou encore le
Grad…
D'autres réunions en gestation
Mais le groupement des politologues ne reste pas non plus passif dans la recherche de solution de sortie de crise. André
Rasolo, Aristide Velompanahy et José Rakotomavo concoctent, eux aussi, une autre proposition. Après avoir consulté les quatre mouvances et d'autres partis politiques, ces trois personnalités projettent de dresser «un pacte de Fihavanana lequel sera signé par les politiques souhaitant soumettre des propositions et débattre des questions politiques qui se posent actuellement. «La signature d'un tel pacte devrait aboutir à un accord politique en vue de la signature de la charte de transition», a-t-il expliqué.
Par ailleurs, la Médiature de la République organise ce jour une rencontre au Panorama Andrainarivo en vue de discuter des grandes lignes d'une charte de transition inclusive et consensuelle. Cette réunion verra la présence des partis politiques, de la société civile et du secteur privé.
Express Mada 30/07/2009
Union européenne
: Jean-Claude Boidin quitte Madagascar - Mahefa Rakotomalala
L'ambassadeur de l'Union européenne s’en va. Il ne recevra cependant pas les décorations généralement accordées aux diplomates en partance.
Madagascar va perdre un allié de poids. Jean-Claude Boidin, ambassadeur et chef de la délégation de l'Union européenne à Madagascar termine son mandat sur la Grande île. Arrivé à Madagascar au début du mois de janvier 2005, il quittera le pays dans les prochains jours après quatre années et demie de bons et loyaux services envers le peuple malgache.
Le diplomate quitte la Grande île sans tambour ni trompette. Conjoncture oblige, il ne recevra pas les distinctions honorifiques qu'un pays octroye généralement aux ambassadeurs en partance pour les remercier de leur travail.
Plusieurs réalisations
Et pourtant, Jean-Claude Boidin, de par ses analyses pertinentes sur les questions politiques et sa vision très réaliste des conditions de vie des Malgaches, avait toujours joué un rôle-clé dans les relations du gouvernement malgache avec la communauté internationale.
« Jean-Claude Boidin a toujours été un défenseur des intérêts de Madagascar. C'est durant son mandat que la Grande île a obtenu l’aide la plus importante de la part de l'Union européenne », témoigne un de ses proches collaborateurs.
Les quatre années et demie de Jean-Claude Boidin ont été marquées par plusieurs réalisations pour le pays. Il y a eu la fameuse rallonge du neuvième Fonds européen de développement (FED), les deux visites du commissaire Louis Michel, le lancement et l'achèvement du grand chantier de la Route nationale 6 et le lancement du projet d'Appui aux communes et organisations pour le développement du Sud
(Acords).
Le diplomate est justement très attaché à la partie sud de Madagascar où la pauvreté de la population l’a profondément touché. Des journalistes ont été très étonnés de le croiser en incognito au milieu de la réserve de
Ranomafana. Il a beaucoup voyagé dans plusieurs villes du Sud-est du pays où il y a d'ailleurs un chantier routier financé par l'Union européenne.
Parmi ses plus grands périples figure sans doute le voyage en voiture sur la RN13, reliant Ihosy et
Tolagnaro. « J'ai vu le mal qui vous ronge », a-t-il alors déclaré aux habitants
d'Amboasary Atsimo, en promettant d'apporter son soutien pour la réhabilitation de cet axe. Les travaux de la RN13 sont prévus dans le dixième
Fed. Malheureusement, le démarrage du chantier est mis en attente à cause de la crise.
Midi Mada 29/07/2009
Sortie de crise
: La HAT accepte un dialogue élargi - Davis R
« Il faudrait élargir les mouvances qui doivent participer aux négociations et à la signature de la charte ». C’est ce qu’a annoncé le président de la
HAT, Andry Rajoelina hier à l’issue de sa rencontre avec les différents leaders de partis politiques malgaches qui s’est tenue au Palais
d’Iavoloha.
Et de proposer que « les partis politiques, à l’exemple des trois premiers aux dernières élections présidentielles, (les partis de Rolland Ratsiraka, de Lahiniriko Jean et de Herizo
Razafimahaleo) et même celui du TIM, les opérateurs économiques et les membres de la société civile malgache doivent être représentés dans les négociations, pour que la charte de la transition soit plus inclusive et plus consensuelle ». Continuant sur sa lancée, Andry Rajoelina d’expliquer que « les trois anciens présidents représentent le passé de Madagascar, Andry
Rajoelina, le présent, et les différentes forces vives de la Nation représentent le futur ». « S’il faut négocier, il ne faut pas se contenter du passé et du présent, il faut surtout discuter de l’avenir », a-t-il soutenu. Et d’insister que « les quatre mouvances sont loin de représenter tous les malgaches... En outre, les mouvances Ratsiraka, Zafy et Ravalomanana ne peuvent pas prétendre représenter tous les partis politiques malgaches ».
Guerre civile. Il convient de noter que d’après ses proches collaborateurs, Andry Rajoelina a déjà expliqué cette position aux représentants de la communauté internationale tels que les ambassadeurs de l’Union Européenne, de la France, des
Etats-Unis, et même le Nonce apostolique. Par ailleurs, ces mêmes sources ont indiqué que Andry Rajoelina n’a jamais refusé de rencontrer les anciens présidents, Ratsiraka et
Ravalomanana, comme il l’a déjà fait avec le Professeur Zafy Albert il y a quelques jours de cela. Toutefois, le président de la HAT campe sur sa position, et de déclarer fermement que « le retour de Marc Ravalomanana n’est pas envisageable car cela provoquera inévitablement une guerre civile à Madagascar ».
Tribune Mada 28/07/2009
Actes « terroristes »
: Marc Ravalomanana : « Cela ne vient pas des légalistes » - Recueilli par Valis
lMalgré l’averse qui s’est abattue sur la ville d’Antananarivo ce samedi 25 juillet 2009, les légalistes ont tenu bon durant leur rassemblement. Le meeting a été particulier car les légalistes ont procédé ce jour là, à une cérémonie singulière. Ils ont « baptisé » le Magro
Ankorondrano, « Place de la légalité ».
« La Place sera la source du succès et du renouveau pour Madagascar » selon le député Zafilahy « et surtout pour la mise en place d’une vraie démocratie ». Le nom a aussitôt été adopté par le président Ravalomanana intervenu en direct. Le président n’a pas manqué d’aborder les sujets chauds du moment dont les diffamations et les arrestations arbitraires. « Pensez aux droits et à la dignité de ces personnes, complètement bafoués ; des personnes sont retenues sans raison. Ils ont leurs dignités, leurs droits ». Les « légalistes » se sont toujours interrogé sur l’empressement de la Haute Autorité de Transition
(HAT), d’accuser les « légalistes » des actes de terreurs qui ont secoué la ville ; les « légalistes » sont pacifistes et n’ont jamais procédé à de tels actes, ce n’est que pour les dénigrer et les accuser pour que la HAT persiste dans son entêtement unilatéral et poursuit son coup d’Etat. C’est ce qu’ont compris les manifestants, des propos de Marc
Ravalomanana. « Je condamne ces actes, nous ne cautionnons pas la violence et la destruction », a-t-il déclaré ce samedi 25 juillet. Marc Ravalomanana a aussi coupé court aux rumeurs qui ont circulé dans la presse sur les mercenaires Sud Africain. « Des rumeurs courent ici et surtout à Madagascar que les raisons pour lesquelles je reste ici c’est parce que je recrute des mercenaires. Non, je ne recruterai personne pour tuer des Malagasy ». Le Président martèle qu’il s’est dédié au bonheur des Malagasy et que les informations selon lesquelles il recrute des mercenaires sont fausses. « On peut vérifier si il y en a (des mercenaires) à Madagascar, on peut savoir et connaître qui fait ça, cela ne vient pasdenous ».
Midi Mada 22/07/20069
« Convention d'Epinal »
: Un accord secret cautionné par la France?
- Recueillis par RAJAOFERA Eugène
Vrai ou faux document, sa publication dans un journal de la place a fait hier l'effet d'une bombe. Le document, intitulé « Convention d'Epinal », implique la France, le groupe de contact international et certaines personnalités politiques, dont Norbert Lala Ratsirahonana, membre de la HAT, conseiller spécial de Andry Rajoelina et président national de l'AVI.
Cette Convention signée à Epinal (France) le 06 juin 2009, consacre un schéma de transition et dans laquelle les signataires, le groupe de contact international et la France affirment leur appui au régime transitoire actuel. Le schéma en question maintient Andry Rajoelina à la présidence de la HAT qui sera, par contre, réduite à 7 membres, dont son président et un représentant par chaque ancienne province. Il prévoit également un organe législatif présidé par Norbert Lala Ratsirahonana et composé des 22 sénateurs élus et d'autres membres représentant les forces de changement. Les signataires proposent M. Atom Sileny, Premier ministre, et Augustin Miadana, Fleury Lezava, Désiré Ranaivo, Soloniaina Rambeloson, Jules Alain Ramananjaona ainsi que Tiana Andria, respectivement ministre des Finances et du Budget, ministre de l'Industrie, de l'Energie et des Mines, ministre de l'Environnement, ministre des Infrastructures, ambassadeur de Madagascar à Paris et chef de mission en Asie.
No Comment.
Joint au téléphone hier, Norbert Lala Ratsirahonana, accusé d'avoir concocté avec la France et le
groupe de contact international cette Convention, n'a pas voulu apporter des commentaires.
Il n'a ni confirmé ni infirmé l'existence de cet accord secret. En tout cas, l'accord remet en cause la nomination de Monja Roindefo à la Primature. Un Monja Roindefo qui a enduré, selon ses proches collaborateurs, les dures épreuves du mouvement populaire qui a propulsé Andry Rajoelina au pouvoir et qui a chassé à l'exil Marc Ravalomanana. La Convention propose M.Atom Sileny, un inconnu de la Place du 13 Mai, à la place du président national du Monima, actuellement soupçonné de |
 |
préparer déjà
le terrain en vue de la prochaine présidentielle.
La
personne de Norbert Lala Ratsirahonana attire également des inquiétudes au
sein de la HAT, à partir du moment où la « Convention d'Epinal » a été
rendue publique par la presse.
Celui qui était le cerveau de la validation par la HCC de l'ordonnance instituant la HAT est accusé d'isoler Andry Rajoelina des politiques qui l'ont soutenu durant son dur combat contre Marc Ravalomanana.
...Le
Dossier
(
...
)
|