LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )

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Midi Mada 25/07/2009
Insécurité : Des « mpanendaka » sur les routes nationales - Mbe
Actes de violence. Les grandes vacances approchent à grands pas. Et comme à l’accoutumée, beaucoup de Tananariviens partent en vacances, ou rejoignent leurs familles, en province. Comme rapporté dans nos colonnes, la ville de Mahajanga a actuellement, la faveur des Tananariviens.

 Or, il fut un temps où c’était la ville de Toamasina qui avait la cote de ces derniers, car c'est la plage la plus proche d' Antananarivo, après Vatomandry. De plus, la ville s'est offert un coup de neuf. Mais ce désintéressement s'explique par l'insécurité qui gagne peu à peu du terrain dans la capitale Betsimisaraka. « La ville de Toamasina commence à être plus dangereuse qu'Antananarivo, beaucoup d'actes de vol et de violence y ont été perpétrés récemment », nous confie Nirina, une vacancière qui va rejoindre Toamasina. Selon les chauffeurs qui font la navette entre la capitale et Toamasina, les vols à la tire sont de plus en plus fréquents. Hery, un chauffeur, nous a confié: « Toamasina est devenue dangereuse. Beaucoup de nouveaux vacanciers y sont victimes de vols à la tire. Le pire, c'est que les tireurs de pousse-pousse font parfois office de détrousseurs. Dès que des passagers arrivent, ils accourent pour les emmener. Mais parfois, ils sont de mèche avec des voleurs, qui n'hésitent pas à prendre tout ce qu'ils possèdent, vu qu'ils viennent d'arriver ». Selon les chauffeurs et les guichetiers, il est dangereux de prendre des pousse-pousse quand il ne fait pas encore jour, la mesure qu'ils préconisent c'est d'attendre que le jour se lève. 
Braquages. Mais paradoxalement, la RN 2 est l'une des routes les plus sécurisantes. Peu de braquages y surviennent, contrairement à d'autres routes nationales. Cette tranquillité s'explique par des raisons d'ordre géographique, « la route est très sinueuse. La végétation est très dense et surtout, beaucoup de ravins empêcheraient les malfrats de fuir, même s'ils le voulaient », nous confie Hery. Les autres routes nationales, quant à elles, sont plus ou moins tranquilles. La RN 7 est réputée comme étant la plus dangereuse. Auparavant, l'axe Camp Robin-Fianarantsoa était le plus craint sur cette route nationale. Mais, actuellement, les braquages sont de plus en plus fréquents même entre Antananarivo et Ambositra. Le cas de la RN 4 est le plus grave, car un taxi-brousse y a récemment essuyé des tirs. Selon Dolph, un chauffeur qui opère sur la ligne depuis des années : « On ne sait plus quoi penser. On dirait que les malfaiteurs sont bien renseignés, il savent à l'avance si telle ou telle voiture transporte un bien précieux ». Les transporteurs de la RN 6 qui doivent aussi passer par la RN4 jusqu'à Ambondromamy, connaissent le même problème. Mais, la RN 6 est tranquille malgré les 800 km qui restent à parcourir d'Ambondromamy à Antsiranana. Actuellement, beaucoup de gendarmes patrouillent dans le secteur Ankazobe-Ambondromamy, mais les taxis-brousse préfèrent quand même y aller en caravane. Bref, les transporteurs espèrent quand même que ces problèmes de sécurité ne refroidissent pas l'ardeur des vacanciers.

peopledaily.com 24/07/2009

Midi Mada 24/07/2009
Union africaine : Ultimatum de 46 jours à la HAT - RAJAOFERA Eugène
Entendu sur la RFI hier tôt le matin, le médiateur de l'Union africaine, Ablassé Ouédraogo, a donné à la HAT un ultimatum de 46 jours, c'est-à-dire jusqu'au 16 septembre 2009, pour le retour à l'ordre constitutionnel à Madagascar. 

Ablassé Ouédraogo a averti que passé ce délai alors que la HAT campe sur sa position, le Conseil de Paix et de Sécurité de l'organisation qu'il représente dans la crise malgache, prendra des sanctions plus sévères que la suspension, une sanction prise par l'Union africaine à l'encontre de la Grande île le 20 mars 2009. En fait, la déclaration de cet émissaire de l'Union africaine n'est que le rappel de celle faite par Jean Ping, président de la Commission de l'Union, qui a annoncé au lendemain de la suspension de Madagascar que le Conseil de Paix et de Sécurité de l'organisation africaine imposerait des sanctions supplémentaires si la Constitution n'est pas rétablie dans six mois. Reste à savoir de quelles sanctions supplémentaires il s'agira. S'achemine-t-on vers l'exclusion définitive de Madagascar du bloc continental?
Rendez-vous de Maputo. Par ailleurs, Ablassé Ouédraogo a condamné tout unilatéralisme dans l'organisation des élections. En tout cas, avant l'expiration de ce délai de 46 jours, il y aura le rendez-vous de Maputo (Mozambique), probablement au début du mois d'Août. Andry Rajoelina ira-il à la rencontre des trois anciens chefs d'Etat, Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Zafy Albert? Qu'est-ce qui se passerait encore la veille de ce rendez-vous dit de dernière chance pour la résolution de la crise à Madagascar? A rappeler que trois jours avant la réunion d'Addis Abeba du 22 juillet, la Capitale malgache a été secouée par des actes criminels ou « terroristes », selon le qualificatif utilisé par la HAT. La Radio VIVA, appartenant à la famille Rajoelina, a été attaquée par 25 hommes armés. L'attaque a fait deux morts. Une autre perte en vie humaine a été enregistrée le même jour à Ambohibao suite à l'explosion des bombes artisanales. La HAT a évoqué l'existence de ces actes « terroristes » pour prétexter sa non participation à la réunion d'Addis Abeba. En tout cas, malgré le fait que la HAT a pu publier quelques heures seulement après ces attentats les noms de présumés commanditaires, les observateurs avertis se posent la question: est-ce vraiment le camp Ravalomanana qui les a perpétrés?

Romandie.com 23/07/2009
Madagascar: le camp Ravalomanana dénonce l'arrestation de 4 sympathisants - ADDIS ABEBA - ©AFP

La mouvance du président évincé de Madagascar, Marc Ravalomanana, a dénoncé mercredi l'arrestation de quatre de ses membres soupçonnés dans les violences qui ont fait trois morts ce week-end à Antananarivo.
Dans une présentation faite devant le Groupe international de contact sur Madagascar, réuni au siège de l'Union africaine à Addis Abeba, le chef de la délégation du camp Ravalomanana, Fetison Rakoto Andrianirina, a jugé ces arrestations "arbitraires".
"L'Etat de droit et l'indépendance de la justice sont foulés une nouvelle fois par la HAT" (Haute autorité de transition) qui dirige actuellement le pays, a-t-il critiqué.
"Sans attendre le verdict du tribunal, de hauts responsables de la transition ont clairement soutenu la culpabilité de leaders de la mouvance Ravalomanana dans les attentats à la bombe artisanale, sans considération pour le droit à la présomption d'innocence", a-t-il dénoncé.
"On cherche à faire porter à la mouvance Ravalomanana les dernières violences", a-t-il dit.
"Les personnes incriminées sont des responsables politiques et techniques du gouvernement déchu du président Ravalomanana. Ce sont des personnalités stratégiques par leur crédibilité de hauts commis de l'Etat, jamais impliqués dans des affaires douteuses".
"Il faudrait trouver le moyen de débloquer la situation pour que les auteurs potentiels d'actions violentes ne soient pas acculés à recourir à ces moyens extrêmes (...) La violence de ce genre, d'où qu'elle vienne, n'est pas une solution", a-t-il poursuivi.
Selon la gendarmerie malgache, un homme a été tué et deux blessés dans la nuit de samedi à dimanche à Antananarivo par l'explosion d'une bombe qu'ils manipulaient. Deux autres personnes ont été tuées dans une attaque visant samedi soir dans la capitale la radio privée Viva d'Andry Rajoelina, président de la HAT.
Rajoelina a qualifié ces incidents "d'actes terroristes".
Trois proches de Ravalomanana - dont le porte-parole de son parti - visés par des mandats d'arrêt après ces violences, se sont présentés mardi à la gendarmerie et ont été placés en garde à vue, a indiqué mercredi la gendarmerie.
Une quatrième personne visée dans la même affaire, un ancien secrétaire général du ministère des Finances et du Budget, s'est présentée mercredi à la gendarmerie et a été placée en garde à vue, a indiqué l'AFP le colonel Richard Ravalomanana, commandant de la circonscription inter-régionale de la gendarmerie.

Express Mada 23/07/2009
Négociations : Nouveau rendez-vous au Mozambique - Iloniaina Alain 
La communauté internationale intime les dirigeants des quatre mouvances politiques à s'asseoir autour de la table de négociations.
Un nouveau round de négociations en vue. La réunion du Groupe international de contact (GIC), regroupant les membres du conseil de sécurité, les groupes régionaux, ainsi que les institutions internationales à Addis-Abeba, a insisté pour la relance des discussions. 
«Une réunion au Sommet sera prévue avant la fin de la première semaine du mois d'août au Mozambique», a déclaré Fetison Rakoto Andrianirina, chef de la délégation de la mouvance Ravalomanana hier, à la sortie de la réunion dans la capitale éthiopienne. «Joaquim Chissano dirigera la rencontre, sous l'égide de l'Union africaine», a-t-il précisé. 
Le Sommet en question devrait voir la participation des chefs des quatre mouvances, en vue de l'adoption d'une charte de la transition. Il s'agit de Andry Rajoelina, président de la Haute autorité de la transition (HAT) et des anciens présidents Albert Zafy, Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana. Il en est de même des membres des délégations qui avaient participé aux discussions menées jusqu'alors. 
Sur le fond, la résolution d'Addis-Abeba n'a apporté rien de nouveau. Elle a confirmé la tenue d'une réunion, incluant directement les chefs de mouvance. Un élément déjà prévu dans le calendrier du processus, suspendu par les facilitateurs le 16 juin. L'autre point concerne la participation de l'ancien président mozambicain, Joaquim Chissano, en tant que médiateur du dialogue.
Fermeté et impatience
Mais la rencontre a permis à la communauté internationale de durcir le ton. Des envoyés spéciaux seront attendus à Antananarivo au début de la semaine prochaine. Ceux-ci vont expliquer le sentiment «de fermeté et d'impatience de la communauté internationale», selon Ramtane Lamamra, commissaire à la paix et à la sécurité de l'Union africaine, et rapporté par l'Agence France-Presse (AFP).
La question est de savoir si le message sera entendu par les quatre mouvances. Les partisans de l'ancien président Ravalomanana ne cachent pas leur satisfaction. Fetison Rakoto Andrianirina a affirmé qu'«il (Marc Ravalomanana) accepte la rencontre à quatre».
Par contre, le régime de transition veut se montrer impassible, du moins pour l'instant. Dans un communiqué paru hier, la HAT a «salué» la décision de Andry Rajoelina de ne pas participer à la réunion d'Addis-Abeba. Elle considère comme un «affront au peuple malgache que de se réunir avec des terroristes», faisant un lien entre les attaques à la bombe et le placement en garde à vue des proches de l'ancien président Ravalomanana. Et ce, malgré la réfutation des partisans de l'ancien chef de l'État. 
Cette position de la HAT est confrontée par Jean Lahiniriko, son vice-président, cherchant d'autre voie de recours. «Il faut trouver une solution entre nous, Malgaches. Nous savons tous que nos amis étrangers ne connaissent pas le fond du problème», soutient-il.

Tribune Mada 23/07/2009
Réunion d’Addis Abeba - Recueilli par Valis 
D’après des sources proches de la mouvance Ravalomanana, une mission d’évaluation de la situation arrivera à Madagascar la semaine prochaine et une rencontre entre les quatre mouvances devrait se tenir au Mozambique dans le courant de la première semaine du mois d’août d’après ce qui est sorti de la réunion d’Addis Abeba de ce mercredi 22 juillet et rapporté par ces sources.

 « L’objectif de la réunion est d’accélérer le retour de l’ordre constitutionnelle » avait annoncé Jean Ping, président de la Commission de l’Union africaine (UA). La réunion organisée par le groupe de contact international s’est tenue avec les représentants de la mouvance Ravalomanana et Ratsiraka.
Au cours du sommet, la mouvance Ravalomanana a dénoncé les accusations arbitraires de la HAT contre les proches collaborateurs du Président Ravalomanana que la HAT soutient être derrière les attaques du week end. « Les personnes incriminées sont des personnalités stratégiques par leur crédibilité de hauts commis de l’Etat, jamais impliqués dans des affaires douteuses. On cherche à faire porter à la mouvance Ravalomanana les dernières violences », a déclaré Fetison Andrianirina.

moov.mg 22/07/2009
Transports aériens. Les compagnies piétinent, le taux de remplissage est encore bas - Didier Rambelo
La haute saison sera cette année très différente des précédentes. Les touristes ne sont pas encore nombreux à arriver. 

qui, il faut le dire, doivent proposer des offres très attractives pour inciter les clients à embarquer. 
A ce propos, il faut rappeler que les professionnels malgaches du tourisme se sont déjà mis d'accord pour proposer des produits touristiques à des prix promotionnels pour relancer le secteur au niveau international. A en croire notre source proche du secteur du transport aérien, la relance est bien possible mais s'avère difficile. Forts de cet espoir de revoir le tourisme repartir, les transports aériens n'hésitent pas à prendre des décisions projetant leurs entreprises dans une vision positive de l'avenir.

Jeune afrique 21/07/2009
La Grande Ile aux prises avec le terrorisme 
Cinq suspects ont été arrêtés dans le cadre des attaques. Une tentative d’attentat à la bombe a fait un mort et deux blessés dans la nuit de samedi à dimanche à Antananarivo. L’engin et d’autres découverts avant leur explosion devaient semble-t-il endommager divers bâtiments militaires et la télévision du chef de la transition Andry Rajoelina. 
Explosion à Antananarivo. Dans la nuit de samedi à dimanche, une bombe a a explosé dans une voiture faisant un mort et deux blessés graves. Les terroristes ont été victimes d'« une mauvaise manipulation », a déclaré à l’AFP le colonel Frédéric Rakotonandrasana, commandant de la gendarmerie de la région d'Antananarivo. Une mauvaise manipulation d’un quatrième terroriste qui, selon d'après les informations de Madagascar Tribune.com, a composé par erreur le numéro qui a déclenché la bombe.
Cinq suspects 
D’autres engins ont par la suite été découverts avant la mise à feu. Que ciblaient les terroristes ? Le Comité national mixte d’enquête, le Régiment des forces d’intervention Ivato et la gendarmerie nationale à Ankadilalana et le camp de la gendarmerie nationale à Fort Duchesne, avancent plusieurs médias malgaches.
La radio et télévision Viva du chef de la transition Andry Rajoelina a également été visée. Non par un attentat à la bombe, mais par un commando d’hommes armés. L’assaut aurait coûté la vie à deux agents de sécurité de Viva.
Une enquête est en cours mais, déjà, les forces de sécurité semblent avoir quelques pistes. Le colonel Richard Ravalomanana, le commandant de la Circonscription de la gendarmerie à Analamanga (CIRGN), a expliqué lors d’une conférence de presse que cinq personnes étaient soupçonnées d’avoir joué un rôle dans l’attaque, parmi lesquelles : des anciens ministre, député, secrétaire général et un responsable ministériel.
Le camp Ravolamanana impliqué ? 
Au nom de qui agissent les suspects, dont les noms n’ont pas été révélés ? Le camp du président déchu Marc Ravalomanana a d’ores et déjà nié toute implication dans les attentats. Il faut dire qu’en juin, lorsque deux bombes avaient explosé dans la capitale malgache sans faire de victimes, d’aucuns avaient mis en cause le camp « Ravalo ». Des parlementaires et politiciens soutenant l’ancien régime avaient même été entendus dans le cadre de l’enquête.
Revenant aussi la piste « Ravalo », L’Express de Madagascar note que, « curieusement, les attaques ont eu lieu le jour même de la série de passation de commandement, au sein des forces armées à Mahamasina ». Mais « un officier de la gendarmerie a balayé d'un revers de la main la thèse d'une affaire interne entre les forces de l'ordre, en faisant remarquer l'absence d'arrestations d'éléments militaires dans ces dossiers », conclut le journal.
Reste que le commandant du CIRGN appelle les suspects à se rendre aux autorités. Aussi, il exhorte la population à délivrer toute information susceptible de faire avancer l’enquête. « Nous assurons la protection des témoins et de leur famille. Et pour cette fois, nous primerons les témoins ou tous ceux qui nous amènent des informations sur ces attentats », a affirmé Richard Ravalomanana.
« Entre 3 000 et 6 000 bombes » 
Et de confier que Madagascar serait une véritable poudrière. « Selon les informations que nous avons recueilli, il y aurait entre 3 000 et 6 000 bombes confectionnées. Et il serait inadmissible que des Malgaches soient encore tués pour cela », a indiqué Richard Ravalomanana, précisant que seuls 22 engins avaient été découverts.
Le commandant de la gendarmerie de la région d'Antananarivo a pour sa part concédé qu’« il semble qu’il y ait encore d’autres bombes », sans plus de précision.

ouest-france.fr 20/07/2009

Le festival Champs et cultures du monde débute lundi à La Flocellière

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Midi Mada 25/07/2009
Magro : La « Place de la légalité » à inaugurer ce jour  - RAJAOFERA Eugène
Entre « Place de la Sagesse », « Place Jérusalem » et « Place de la légalité », les légalistes ont finalement retenu le dernier pour baptiser Magro Ankorondrano, devenu leur lieu de rassemblement quotidien après qu’il ait été interdit à Ambohijatovo.

 La place sera inaugurée ce jour. L'inauguration semble être une réplique à la « proposition » de la HAT sur la « nécessité » d'interdire les manifestations quotidiennes organisées par les pro-Ravalomanana dans cet endroit clos et privé. Jusqu'à présent, le gouvernement n'a pas encore donné suite à cette interpellation des zélateurs de la HAT. Marson Evariste ne peut qu'être solidaire à cette « proposition » de la HAT si elle a obtenu l'accord de la majorité de ses membres. Par contre, en tant que citoyen, il trouve la proposition « anti-démocratique » étant donné que ces manifestations sont l'expression de la démocratie. « Il faudrait d'abord prouver que ces manifestations politiques organisées dans un endroit clos portent atteinte à l'ordre public avant de les interdire. », suggère Marson Evariste. Lui qui n'a pas voulu prononcer le mot « dérive » ou « dérapage » pour qualifier l'éventuelle décision du gouvernement de supprimer Magro.

encadré: . 
Pour marquer cette cérémonie, les partisans de Marc Ravalomanana s'habilleront d'une même tenue et les légalistes organiseront un carnaval à partir de plusieurs points pour rallier la place de la légalité

Express Mada 24/07/2009
Conférence nationale : Le Groupe de contact met en garde - Iloniaina Alain 
Les partenaires lancent un coup de semonce contre les velléités des autorités de la transition d’imposer leur démarche dans la conduite des affaires nationales.
La communauté internationale accentue la pression. Par l’intermédiaire du Groupe international de contact (GIC), elle réitère la nécessité de poursuivre les négociations en vue de l’adoption d’une charte de la transition consensuelle au moment où le gouvernement de transition s’apprête à organiser la conférence nationale. 
« Le Groupe de contact met en garde contre toute démarche unilatérale visant à légitimer le changement anticonstitutionnel intervenu à Madagascar », a fait savoir le communiqué de la réunion consultative sur la situation dans le pays à Addis-Abeba, mercredi. 
Le GIC précise dans sa conclusion qu'il rejette 
« fermement toute tentative d’imposer des faits accomplis ». Il pointe du doigt particulièrement « l’organisation par les autorités de fait d’une conférence nationale et d’élections sans accord politique inclusif ». 
La mise en garde de la communauté internationale se veut être bien sentie au moment où le gouvernement souhaite passer à la vitesse supérieure. En conseil des ministres, il a arrêté la date de la conférence nationale, du 25 au 28 août. Un rendez-vous pendant lequel il sera question de fixer le calendrier électoral ainsi que les divers textes et lois qui devront servir de socle à la IVe République. 
En parallèle à l’avertissement contre les pratiques « unilatéralistes », la communauté internationale insiste pour la poursuite des négociations en vue de l’adoption de la charte de la transition. L’Union africaine, qui chapeaute les discussions, dépêchera une délégation d’émissaires la semaine prochaine. Celle-ci transmettra le message de « fermeté » et d’« impatience » des partenaires techniques et financiers du gouvernement. 
Manque d'efficacité
La tension risque ainsi de monter au fur et à mesure que le mois d’août pendant lequel des rendez-vous importants sont prévus. Interrogée sur le sujet, le Pr. Blanche Nirina Richard, coordonnatrice nationale de Comité de suivi des résolutions des assises nationales, s’abstient de tout commentaire. « Je n’ai rien à dire. Nous allons encore nous réunir prochainement », a-t-elle seulement indiqué.
La Haute autorité de la transition se montre pourtant inflexible. « Désormais, il faut donner la chance à une solution à la malgache », a rétorqué Jean Lahiniriko, un des vice-présidents de l’institution, pour faire comprendre une volonté de contourner une alternative à la démarche internationale. « Nos amis étrangers ne maîtrisent pas assez le fond du dossier d’où leur manque d’efficacité », a-t-il ajouté.

Les Nouvelles 24/07/2009
GRIPPE A : Les médecins privés seront formés - Océane
Depuis une dizaine de jours, Madagascar est encerclée par la grippe A. En effet, des cas avérés ont été identifiés dans toutes les îles voisines : Maurice, La Réunion , Mayotte et Seychelles ainsi qu'en Afrique du Sud. 

L'ordre des médecins devrait se réunir ce jour pour décider, entre autres, de la date de cette formation. Des instructions ont aussi été transmises au niveau des 22 directions régionales de la santé pour qu'elles contactent le conseil régional de l'ordre des médecins et entreprennent cette formation à leur niveau. 
Les trois cas suspectés de grippe A se trouvent dans le secteur privé. «Le médecin qui les a consultées a prévenu que ces trois personnes étaient atteintes de la grippe mais il avait déjà spécifié que ce n'était pas la grippe A mais j'ai insisté pour faire les prélèvements car ces personnes venaient d'arriver d'Angleterre avec un transit d'une journée en Afrique du Sud», a souligné le Dr. Roland Robinson. Le résultat de ces prélèvements a confirmé le diagnostic du médecin qui a consulté la famille des trois malades et a levé le doute sur d'éventuels cas de grippe A. Pour l'instant, seul le virus de type B circule dans le pays.

nicematin.com 23/07/2009
Madagascar, terre de pétanque - V. M.

A Madagascar, la pétanque est reine. A Nice, les Malgaches sont rois. Pour preuve, on comptait trois triplettes venues de cette île située au sud-est de l’Afrique au cœur de l’océan indien en huitièmes de finale hier. Deux d’entre elles ont atteint le stade des quarts de finale.

convaincu le gouvernement malgache d’œuvrer en faveur du développement de la pétanque sur l’île. Depuis 2005, Madagascar s’est toujours hissée au moins en quart de finale des championnats du Monde. « La Fédération de pétanque malgache est en train de bâtir un terrain national, précise Rakotomalala. Nous espérons accueillir les championnats du monde un jour. » On imagine la fierté et l’engouement que susciterait une telle manifestation pour ce peuple de plus de vingt millions d’habitants.

Express Mada 23/07/2009
Crise : Dégraissage dans les hôtels - Lantoniaina Razafindramiadana 
L’hôtellerie se trouve dans une situation délicate depuis le début de l’année. Plusieurs grands établissements doivent réduire de 25% leur personnel.
Inquiétude dans l'hôtellerie. À partir de début septembre, une partie des employés dans certains complexes hôteliers de la capitale seront licenciés. Après six mois de chômage technique partiel, en moyenne 20 à 25% du personnel devront quitter pour de bon leur travail. L'insuffisance des activités, liée à la réduction du nombre de touristes, constitue la principale raison de leur licenciement.
Les gérants ont dû adopter cette mesure, le délai de six mois du chômage technique étant expiré. 
« Des opérateurs ont entamé le chômage technique au mois de février. La durée réglementaire de six mois étant révolue, nous devons passer au licenciement », indique un gérant. « Nous avons proposé un prolongement du temps réglementaire, mais nous n'avons pas encore obtenu de réponse de la part du gouvernement », poursuit le responsable. 
Les employés ont déjà été avisés de la disposition. Les procédures ont été entamées. Des réunions avec les délégués des personnels et l'inspection du travail ont eu lieu. Selon un directeur général, le licenciement se fera dans les normes et les employés recevront leurs indemnités. 
Néanmoins, l'inquiétude pèse sur les concernés. 
« Certes, nous allons toucher des indemnités, mais cela ne suffira jamais pour démarrer une activité qui va nous permettre d'avoir une vie décente. Nous avons déjà eu du mal à vivre avec un demi-salaire pendant des mois », se lamente Haja, un cuisinier dans un grand hôtel du centre ville. « En cette période de crise, il est très difficile de se faire embaucher ailleurs, car presque tous les hôtels ont le même problème », ajoute-t-il. 
Baisse de 10%
Les activités d’hôtellerie annexes, notamment les services techniques seront les plus concernées par le licenciement. Par contre, les branches telles que la pâtisserie ou la restauration seront moins touchées. Le taux d'occupation des hôtels s'affiche actuellement à 30%, mais une baisse de 10% est attendue au mois d'août, selon les estimations des professionnels du secteur. En effet, la période des grandes vacances n'a pas toujours profité aux hôtels de la capitale.

Midi Mada 23/07/2009
Androy : Guerre ouverte entre TGV et Monima ! - Propos recueillis par Davis R. 
Bon nombre d'observateurs estiment que la tournée de Mialy Rajoelina dans le Sud en général et dans l'Androy en particulier, vise à effacer les traces du récent passage de Monja Roindefo sur ses terres. En tout cas, le périple axé en principe sur le social a vite pris une tournure politique. 

En témoignent les propos de l'ancien député de Tsihombe, Revonjea Jonah et du coordonnateur régional du TGV Androy, Jean-Michel Henri. Tous les deux affirment que le TGV qui a des antennes dans tous les districts de la région, est prêt à en découdre avec le Monima de l'actuel locataire de Mahazoarivo. Ils reprochent à ce dernier d'avoir placé ses hommes au sein de la Région. « Jamais le Monima ne serait entré au pouvoir sans l'avènement de Andry Rajoelina », soutiennent-ils. Et d'ajouter même que « Monja Roindefo et le Monima n'auront pas les voix de l'Androy qui roule pour le TGV ».  Salut. D'après les deux anciens élus sus nommés qui ne sont pas non plus tendres avec Kaleta, « ce n'est pas uniquement le TGV qui sollicite la candidature de Andry Rajoelina à la prochaine élection présidentielle. C'est une véritable aspiration populaire dans l'Androy ». Et de rappeler que « lors de la récente conférence régionale, 95% des participants ont décidé que l'âge minimum des candidats à la magistrature suprême

devrait être de 35 ans ». Visiblement superstitieux, Jean-Michel Henri de déclarer même que « Andry Rajoelina symbolise le salut de l'Androy où il a plu le 21 mars 2009, date de l'installation officielle du Président de la HAT ». 
Elections. Concernant les négociations sur la sortie de crise, le coordonnateur du TGV dans l'Androy estime que « les atermoiements pendant 4 mois ont appauvri davantage la population ». Pour lui, il faut plutôt organiser les élections dans les meilleurs délais. « Il appartient au peuple d'élire son Président », martèle-t-il. Tout en ne cachant pas ses inquiétudes face « à la cohorte de politiciens qui entoure Andry Rajoelina ». Jean-Michel Henri craint que ces politiciens ne sabotent le TGV pour qu'il n'entre pas en gare au soir de l'élection présidentielle. En attendant, le TGV version femme poursuit son périple dans le Sud. Elle était à Ampanihy hier après un arrêt à Tsihombe la veille.

xinhuanet.com 22/07/2009
La Haute Autorité de transition de Madagascar rejette les négociations prévues à Addis Abeba - Xinhua

Le président de la Haute Autorité de transition (HAT) de Madagascar a annoncé mardi qu'il avait décidé de boycotter les négociations prévues mercredi prochain à Addis Abeba avec d'autres parties prenantes de ce pays insulaire.
"J'ai décidé de ne pas participer aux négociations prévues mercredi à Addis Abeba", a déclaré le président de la HAT Andry Rajoelina dans un communiqué rendu public tôt mardi.
Une délégation du gouvernement transitoire aurait quitté la capitale malgache lundi pour Addis Abeba, toutefois les autorités transitoires ont changé d'avis et n'ont pas voulu participer à cette réunion en raison de la découverte de bombes artisanales placées dans certains endroits de la capitale depuis la fin de la semaine dernière.
Un engin explosif a explosé tard samedi soir près d'un bâtiment de la police situé entre le centre-ville et l'aéroport international, tuant une personne. Deux gardes de sécurité dans une station de radio privée appartenant à M. Rajoelina ont été tués dimanche matin par un groupe armé.
Le commandant de la gendarmerie nationale Richard Ravalomanana a révélé que quatre engins explosifs avaient été trouvés pendant le week-end et lundi dernier.
Les négociations entre les parties prenantes malgaches sur la crise politique actuelle, regroupant le président Rajoelina et les anciens présidents Marc Ravalomanana, Didier Ratsorala et Albert Zaru, visaient à chercher une solution pacifique à la crise politique de Madagascar ayant commencé en décembre dernier.
M. Zafy a également rejeté les négociations, ajoutant que celles ci ne produiraient aucun résultat.
Toutefois, M. Rajoelina a déclaré dans le communiqué qu'il était prêt à écouter les opinions et les propositions en provenance de toutes les parties et devrait coopérer avec tous les Malgaches.
D'après les médias locaux, M. Rajoelina semble attendre les solutions qui devraient être approuvées lors de la prochaine conférence nationale, en août.
M. Rajoelina a remplacé M. Ravalomanana à la présidence de ce pays de l'océan Indien en mars dernier.

Les Nouvelles 22/07/2009
PETANQUE : Madagascar apprécié à Nice - A Rabeson
La tournée européenne des boulistes malgaches conduits par Michel Rakotomalala continue de plus belle à l'europétanque de Nice. Le résultat final n'est pas encore tombé – la finale s'est disputée le lundi - mais le fait que trois triplettes ont réussi à se qualifier en huitième de finale et que deux d'entre elles ont atteint le stade des quarts de finale, signifie que Madagascar s'est en effet inscrit dans le gratin de la pétanque. Un article relatant le palmarès exceptionnel de la Grande île a même été publié dans le journal local Nice Matin. 
Depuis juin, toutes les ossatures de la discipline : Jean-Jacky Randrianandrasana, champion du monde en 1999, Carlos Rakotoarivelo, champion du monde de tirs en 2007 et de jeunes joueurs talentueux comme Jean-Luc Razafindrabe font partie de l'armada malgache. Ce week-end, ils disputeront le 20e national de pétanque d'Ytrac et leur retour au pays est prévu pour le mois de septembre. 

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