MadaVôvô 2009

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Les Titres de MadaVôvô du 6 Septembre 2009  

BigNews:  Miss Venezuela remporte le concours de Miss Univers 2009 

L'Edito: « Pour que l’Afrique vive mieux... »    ( ...  )

1. Economiste: Raccourcir la transition et recourir aux bailleurs de fonds  (nouvelles)  ( ...  )

2. Rajoelina demande la formation d'un gouvernement de consensus dans 72 heures (xinhua)  ( ...  )

3. Communiqué final du Sommet MAPUTO II (tribune)  ( ...  )

4. Economie : Rupture avec les bailleurs de fonds  (midi)  ( ...  )

5. Madagascar : Trois mouvances en appellent à l'armée (lequotidien)  ( ...  )

6. Le chef de l'ONU appelle les parties de Madagascar à adhérer à l'accord... (xinhua)  ( ...  )

7. Madagascar: la mouvance Ravalomanana veut la présidence de la transition (afp)  ( ...  )

8. Maputo, les premières négociations sont "rudes" (Jeune Afrique)  ( ...  )

*. No Comment.... No Comment...   ... Lire la 2ème Page de MadaVôvô   ( ... )    Cliquez ici

9. L'armée refuse de diriger la transition à Madagascar (AfricanSecuritySector) ( ... )

10. Conseil d'Etat : Recours d'un haut magistrat contre le Président de la HAT (midi) ( ... )

11. Travail au Canada: La responsable du recrutement écrouée (nouvelles) ( ... )

12. Mouvances Zafy, Deba, Ravalo : Les militaires aux trois postes-clés (midi) ( ... )

13. Iavoloha : Pierre Tsiranana a sorti le carton rouge (tribune) ( ... )

14. Président et PM de la transition : Serge Radert et Ramisandrazana en bonne position (midi) ( ... )

15. Présidence de la Transition: Tirs croisés sur Andry Rajoelina  ( Nouvelles) ( ... )

... Le précédent MadaVôvô  25 aout 09  >>  ( ...  )

*. Un groupe écologique dénonce la chasse illégale aux lémuriens à Madagascar (romandie) ( ...  )

06/09/2009

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ariary

EURO(cmp) 2.750.21 Ar 
USD 1.922.92 Ar 
GBP 3.119.26 Ar 
CHF 1.803.53 Ar 
JPY 20.74 Ar 
ZAR 244.65 Ar 
HKD 248.08 Ar 

Date Eur/Ar Date Eur/Ar
27/07 2735 27/08 2748
13/09/08 min:2290 09/05/09 max:2807

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

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Big News... Miss Venezuela remporte le concours de Miss Univers 2009 

Stefania Fernandez, 18 ans, a remporté le titre de 58e Miss Univers dans l'émission diffusée en direct dans le monde entier.

MADAGASCAR EN IMAGE            extraits de Madamaki.com / Voyage-bons-plans.com / ahaona-madagascar.com


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*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>

 

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« Pour que l’Afrique vive mieux...  »

     Accompagner les efforts de millions d’hommes et de femmes vers un développement pleinement humain, c’est ce à quoi vous invitent Pentecôte sur le monde et ses partenaires par la diffusion du calendrier Vivre… 2010.
    Sénégal, île Maurice, Afrique du Sud, Madagascar, Guyane, Tanzanie, 

Guinée-Bissau, Bénin : Vivre… 2010 rend hommage à de simples gens qui travaillent pour vivre dans la dignité. Souvent avec le soutien d’Églises, d’associations, d’ONG, d’amis.

     En 2009, l’Afrique compte 996 221 505 hab. Dont 50 % de jeunes de moins de 15 ans (1). Les 15 sourires qui, sur notre couverture, donnent un visage à cet immense continent, représentent 14% de la population mondiale. 
         Du 4 au 25 oct. 2009, se tient à Rome le 2e Synode pour l’Afrique. (2) En mars 2009, lors de son voyage au Cameroun et Angola, pays représentatifs des aires linguistiques du continent (français, anglais et portugais), Benoît XVI a remis aux évêques délégués des 36 conférences épiscopales, le document de travail élaboré par l’ensemble des diocèses. Objectifs visés : réconciliation, justice et paix. 
         Une façon de rappeler au monde le poids humain de l’Afrique. Et de faire comprendre à l’Église que l’évangélisation passe par une Afrique pacifiée. 
         Les pages I à X de ce n° aident à entrer dans ce 2e synode. Le P. Jean Savoie fait parler une communauté en Guinée et des théologiens africains au Cameroun. Il présente les visées de ce synode et les met en lien avec les grandes lignes missionnaires de Charité en vérité, la récente encyclique du pape. 

Le Dossier ... cliquez ici >>

         Benoît XVI y énonce des vérités qui touchent l’Afrique comme le reste du monde. Il affirme que les  ... Lire la suite Cliquez-ici

Père Lucien Heitz- Communication des Spiritains 

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Père Lucien a répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    


Les Nouvelles 05/09/2009              Accords politiques de  Maputo    Cliquer-ici  ( ... )
POUR LES ÉCONOMISTES : Raccourcir la transition et recourir aux bailleurs de fonds - Ranaivo Lala Honoré
Même si aujourd'hui, l'état des finances publiques permet de faire face aux dépenses nécessaires au fonctionnement de l'Etat dans le court terme et que les réserves extérieures se situent à des niveaux exceptionnellement élevés, les enseignants chercheurs du département "Economie" de l'université d'Antananarivo ainsi que les membres du Cercle de réflexion des économistes de Madagascar (Crem) sont d'accord sur un point : les relations avec les bailleurs de fonds sont incontournables. 
Les caisses de l'Etat et les réserves extérieures présentent actuellement un niveau jamais atteint. Selon les chiffres fournis par le ministère des Finances et du budget, au niveau des finances publiques, les recettes de l'Etat (recettes fiscales et non fiscales) arrivent à couvrir les dépenses courantes (dépenses de personnel, fonctionnement…). Au mois de juin, ces dépenses courantes ont atteint les 767,9 milliards ariary alors que les recettes étaient de 993,7 milliards ariary. Si les réserves extérieures se situaient à 1.200 millions de dollars au moins de mars, à fin août, les réserves en devises étaient encore à 835,3 millions de dollars. 
Toutefois, selon les économistes du Crem, elles (les caisses de l'Etat et les réserves extérieures) ne pourront pas supporter une longue transition sans aides extérieures. La solution serait de raccourcir la transition le plus possible. Quoi qu'il en soit, ils ont souligné que la situation actuelle des finances de l'Etat trouverait son explication dans les performances économiques des années précédentes (2007/2008). La croissance était indéniable sur cette période. En 2008, le taux de croissance était de 7,1% pour être prévu atteindre les 7,5% cette année selon la loi de Finances. Aujourd'hui, il est révisé à 0,70%. Et sans aides extérieures, on ne pourra jamais espérer retrouver ce niveau croissance.
Le moment où jamais
Mais quoi qu'il en soit, s'il n'y pas de crainte concernant les finances publiques à très court terme, et si la bonne gouvernance est de mise – ce qui n'est jamais gagné d'avance - il est impératif de penser aux problèmes des secteurs réels : pertes d'emplois dans le textile, prix du riz trop bas…Ces phénomènes sont susceptibles de créer des troubles sociaux. 
C'est dans ce contexte que le Crem avance que c'est le moment où jamais pour le pays de s'engager dans des réformes financières (politique de taux concessionnels et incitations fiscales aux secteurs porteurs…) ainsi qu'économiques et sociales. Il s'agira par la suite de mettre les institutions financières internationales devant le fait. 
Le facteur bloquant de l'entreprenariat malgache a toujours été la difficulté d'accès au financement. Mais l'Etat peut imposer un certain nombre de réformes qui pourront, directement ou indirectement, entre autres, obliger les banques primaires à accorder plus de crédits (par le biais du système de ratio…). Certes, dans une économie de marché, l'intervention de l'Etat doit être limitée. Mais il n'y a pas de remèdes miracles. Même dans les pays dits développés, le rôle de l'Etat prend une autre dimension quand l'économie nationale est mise en cause.


Xinhuanet.com 05/09/2009
Madagascar: Rajoelina demande la formation d'un gouvernement de consensus dans 72 heures - Xinhua  Le chef de la Haute Autorité de Transition malgache Andry Rajoelina a ordonné son Premier ministre Monja Roindefo à mettre en place un gouvernement de consensus dans les 72 heures.

"J'ordonne le Premier Ministre Monja Roindefo à former un gouvernement de consensus dans les 72 heures", Rajoelina a déclaré dans son discours national vendredi soir.
Rajoelina et ses prédécesseurs, Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy, ont signé le 9 août, une charte de transition à Maputo, au Mozambique, où ils ont accepté de partager le pouvoir pendant les 15 mois de transition.
Mais ils ont échoué à parvenir à un accord sur les trois principaux postes de transition -- le président, le vice-président et le Premier ministre, lors de la deuxième série de dialogue, qui s'est tenue à Maputo à la fin du mois dernier.
Rajoelina et ses alliés politiques ont refusé de laisser la présidence ou la primature aux autres mouvances politiques tandis que les mouvances de Ravalomanana, Ratsiraka et Zafy ont insisté sur le partage égal des postes clés de transition.
Un jour plus tôt, Zafy, après avoir consulté les représentants de Ravalomanana et Ratsiraka, a demandé aux forces armées de prendre la présidence de transition et la primature à cause de la position intransigeante adoptée par Rajoelina.
Rajoelina a déclaré que c'est sa décision finale et qu'elle a été prise après avoir écouté l'opinion de ses alliés politiques et des représentants des 22 régions dans toute la grande île.
Rajoelina a promis d'établir toutes les institutions de transition, que lui et ses prédécesseurs ont convenues à Maput au début du mois dernier.
Les médiateurs internationaux, qui ont parrainé les deux séries de dialogues à Maputo ont encouragé les parties prenantes malgaches à prendre une décision définitive sur le partage du pouvoir avant le 4 septembre, sinon toutes les aides financières internationales à la grande île seront suspendues.
La position prise par Rajoelina et ses alliés a été fortement contestée par Ravalomanana et ses partisans, qui ont tenu des manifestations contre Rajoelina vendredi et a appelé à une grève générale la semaine prochaine.
Les sociétés civiles ont également menacé de prendre des mesures si des solutions applicables ne seront pas prises par les politiciens pour une transition pacifique et douce. 

Encadré: Le ticket Andry Rajoelina-Monja Roindefo s’accroche au pouvoir. 

- Lors de cette rencontre diffusée directement par les médias, Andry Rajoelina annonce sa position au Groupe International de Contact (GIC). Autrement dit, Andry Rajoelina s’accroche. Il ne veut pas partager l’Exécutif et ignore le point qui a constitué un facteur de blocage à Maputo.

- C’en est donc fini pour le processus de Maputo II du moins du côté des putschistes qui poussent ainsi encore un peu plus loin leur logique sinistre en voulant isoler le pays du reste du monde. En effet, ce faisant Tgv aligne Madagascar sur la Corée du Nord, le seul pays au monde qui se passe de la communauté internationale. 


Tribune Mada 05/05/2009

Communiqué final du Sommet MAPUTO II
Nous publions aujourd’hui ce communiqué sorti il y a déjà quelque jours afin que chacun puisse méditer ce que pourrait être la position de la Communauté Internationale dans le futur proche.

SOMMET DE MAPUTO II -  25 au 27 août 2009  -  COMMUNIQUE FINAL 

Les Chefs de file des quatre mouvances politiques malgaches, réunis à Maputo du 25 au 27 août 2009, sous 

    - Sans surprise, la décision attendue d'Andry Rajoelina. Il a dissous le gouvernement et a demandé au premier ministre Roindefo Monja maintenu à son poste,  de  recomposer les membres de son équipe sous 72h.
A travers cette décision, Andry Rajoelina répond au GIC et  également aux propositions des trois autres mouvances qui voudraient remettre la présidence et la primature de la Transition aux Forces armées. 

  - Pr. Ange Andrianarisoa, mouvance Ratsiraka : “La déclaration d'Andry Rajoelina entre en totale contradiction avec les accords de Maputo, surtout la charte des valeurs. Le président Ratsiraka et sa mouvance ne reconnaissent donc pas ce gouvernement unilatéral et n'y seront pas représentés.” 
     - L'armée malgache a refusé vendredi la mise en place d'un "directoire militaire" qui prendrait la tête d'un gouvernement de transition, comme l'ont souhaité trois des quatre composantes politiques du pays, et réaffirmé sa "neutralité" dans la crise en cours.
     - Le 7 et 8 septembre, la crise malgache sera au centre d'un sommet à Kinshasa des chefs d'Etat de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), qui doivent faire le bilan des dernières négociations.

l’égide de l’Union Africaine et sous les auspices de l’Equipe conjointe de médiation pour Madagascar, conduite par le Président Joaquim Chissano et constituée des représentants de l’Union Africaine, de la SADC, de l’Organisation Internationale de la Francophonie et des Nations Unies, ont discuté de la désignation des responsables chargés de diriger les institutions de la Transition malgache.

Après de larges consultations, les leaders malgaches ont réaffirmé leur adhésion totale aux principes contenus dans l’Accord politique de Maputo et dans la Charte de la Transition signés le 10 août, notamment les principes d’une transition neutre, pacifique et consensuelle devant conduire à l’organisation d’élections régulières, transparentes et crédibles.Les leaders politiques se sont mis d’accord sur les mouvances chargées de nommer les responsables des institutions et postes ministériels suivants :

- Conseil Supérieur de la Transition : mouvance Rajoelina 
- Congrès de la Transition : mouvance Ravalomanana 
- Conseil National de Réconciliation : mouvance Zafy 
- Conseil Economique et Social : Société civile 
- Vice-Premier Ministre : mouvance Ravalomanana 
- Vice-Premier Ministre : mouvance Zafy 
- Vice-Premier Ministre : mouvance Rajoelina

Cependant, l’Equipe conjointe de médiation internationale a le regret d’informer l’opinion publique malgache et internationale qu’en dépit de tous les efforts fournis, de toutes ses propositions allant dans le sens d’un compromis, les chefs de file des mouvances ont été dans l’impossibilité de trouver un consensus sur les postes clés de la transition :

- Présidence de la Transition 
- Vice-Présidence de la Transition 
- Premier Ministre de consensus

Les chefs de file des quatre mouvances politiques se sont accordés sur le fait que la recherche du consensus pour la désignation du Président, du Vice-Président et du Premier Ministre de la Transition se poursuivra au plus tard jusqu’au 4 septembre 2009.
L’Equipe conjointe de médiation, consciente que Madagascar est à un tournant décisif de son histoire, exhorte les leaders politiques malgaches et le peuple malgache tout entier à se surpasser et à affronter les défis de cette phase délicate que traverse la nation. Elle les encourage à préserver leur cohésion, à instaurer et consolider un environnement de paix et de sécurité, gage du succès de la transition.
               Maputo, le 28 août 2009  - Centre de Conférence Joaquim Chissano 
               L’Équipe Conjointe de Médiation pour Madagascar : Union Africaine, SADC, ONU, OIF.


Midi Mada 05/09/2009
Economie : Rupture avec les bailleurs de fonds - R.Edmond

« Le FMI attend une position officielle », selon Pierre van den Boogaerd

La tentative du pouvoir transitoire de fonctionner sans les aides des bailleurs de fonds continue d’alimenter les débats.
Le robinet de pratiquement tous les bailleurs de fonds traditionnels ne s’ouvre qu’avec l’aval du Fonds Monétaire International. Du coup, la position de cette institution de Bretton Woods est importante, par rapport à la politique de développement engagée par un pays. En ce qui concerne le cas particulier de Madagascar, dont les dirigeants transitoires de fait se dirigent vers l’abandon d’un programme sous la coupe des bailleurs de fonds, le FMI n’a pas encore émis de position particulière.
Impacts économiques
« Ce ne sont encore que des déclarations de principe. Il faut attendre une position officielle » a déclaré, Pierre van den Boogaerd, le Représentant Résident du FMI à Madagascar, en répondant à la question sur ses réactions par  rapport à l’annonce des dirigeants actuels de rechercher des moyens de faire fonctionner le pays sans les aides extérieures. Pierre van 

den Boogaerd estime toutefois qu’une telle éventualité aura des impacts économiques. « Si une famille perd la moitié de ses revenus cela aura évidemment des impacts sur ses conditions de vie », ajoute le Représentant Résident du FMI. Une manière de faire allusion aux 70% d’aide budgétaire octroyé par les bailleurs de fonds dans les finances de l’Etat et qui risquent tout simplement d’être coupés, si l’intention de la HAT de faire fi de la reconnaissance internationale se concrétise.
Financements parallèles
En effet, ce ne sont pas les incertains financements parallèles auxquels le gouvernement transitoire pourrait avoir recours, qui pourront l’aider à combler le vide que laisserait un éventuel retrait, même temporaire, des bailleurs de fonds traditionnels. Par ailleurs d’autres observateurs font remarquer que cette idée de la transition de faire cavalier seul en misant sur une politique d’austérité et de contraction des dépenses courantes ne tient pas compte de tous les paramètres économiques. « Les dépenses courantes de l’Etat ne concernent que les fonctionnaires qui ne représentent qu’une partie infime des agents économiques » soutient-on en arguant que négliger les dépenses d’investissements constitue un grand danger pour l’économie.
Sources de revenus
Faut-il en effet rappeler que les projets financés par les bailleurs de fonds sont des sources conséquentes de revenus pour les entreprises privées à travers les marchés de travaux et de fournitures qu’ils obtiennent à partir de ces financements. Par ailleurs, l’on se pose des questions sur les moyens avec lesquels cette transition version Rajoelina entend financer le programme d’investissements public (PIP) qui est aussi un élément créateur de richesse. 
En somme, le peuple malgache qui vit déjà au-dessous du seuil de pauvreté absolue risque encore de s’appauvrir davantage durant cette transition dont les dirigeants ont promis monts et merveilles au moment fort de la lutte pour la prise de pouvoir. Bref, en lieu et place des conditions de vie meilleures promises sur la Place du 13 mai, le peuple risque de tomber davantage dans le gouffre de la pauvreté. A l’exception évidemment de certains dirigeants qui s’accrochent à leur siège pour garder avantages en argent et en nature que leur octroie la transition.


lequotidien.re 04/09/2009
MADAGASCAR : Trois mouvances en appellent à l'armée
Les mouvances de deux ex-présidents malgaches et du président évincé Marc Ravalomanana ont demandé aujourd'hui à l'armée d'occuper les trois postes clés de la transition politique sur lesquels les négociations achoppent avec l'actuel homme fort du pays Andry Rajoelina.

«Il appartient maintenant aux militaires de prendre leurs responsabilités. Pour nous, c'est la seule solution parce que du côté civil (...), on n'est pas arrivé à dénouer la situation», a déclaré à la presse l'ancien président Albert Zafy.
Cette position a été prise à l'issue d'une réunion entre les mouvances des anciens présidents Albert Zafy et Didier Ratsiraka et du président évincé Marc Ravalomanana.
«Il ne s'agit pas d'un directoire militaire», a précisé M. Zafy, sans préciser le mode de désignation des militaires aux postes de président, vice-président et Premier ministre de la Transition.
Après l'échec des négociations à Maputo la semaine dernière, la médiation internationale avait fixé une échéance au 4 septembre pour que les parties malgaches s'accordent ou proposent une solution définitive.
Invitée à la réunion avec les trois autres, la mouvance Rajoelina n'était pas présente et n'a pas encore dévoilé sa proposition.

«Ils (les militaires) peuvent imposer leur point de vue (...) parce que ce sont les militaires qui ont donné le pouvoir à Andry Rajoelina. Donc ils peuvent bien décider et influer sur M. Rajoelina», a indiqué M. Zafy.
Lâché par l'armée, Marc Ravalomanana avait remis le 17 mars ses pouvoirs à un directoire militaire qui les avait immédiatement transférés à Andry Rajoelina, alors le principal opposant et qui se trouve aujourd'hui à la tête de la Haute Autorité de Transition.

Encadré: DECLARATION DES FORCES ARMEES le 14/09/2009 : Les forces armées viennent de faire une déclaration au Centre de Conférence Internationale Ivato se détaillant en 7 points essentiels. Le secrétaire d’Etat chargé de la gendarmerie nationale, le général Claude Ravelomanana a pris la parole

- 7ème point : Les forces armées maintiennent une position neutre et reste le défenseur de l’intérêt supérieur de la nation. 
- 6ème point : Les forces armées condamneront toute nomination qui n’aura pas reçu l’autorisation des autorités comptétentes au sein de l’armée. 
- 5ème point : Les forces armées refusent la mise en place d’un directoire militaire. 
- 4ème point : L’armée malgache prône la souveraineté nationale. 
- 3ème point : Conformément aux résolutions des assises militaires, l’armée ne s’implique pas dans la politique partisane. 
- 2ème point : L’armée dénonce tout acte visant à destabiliser la solidarité au sein de l’armée. 
- 1er point : L’armée malgache est unie. 


xinhuanet.com 04/09/2009
Le chef de l'ONU appelle les parties de Madagascar à adhérer à l'accord de partage des pouvoirs 
NEW YORK (Nations Unies)-Xinhua -- Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a exhorté jeudi toutes les parties impliquées dans la crise politique à Madagascar à respecter l'accord de partage des pouvoirs signé le mois dernier à Maputo pour mettre fin à l'impasse sur la composition d'un gouvernement d'union nationale.
Le secrétaire général "réaffirme qu'il n'y a pas d'alternative à un accord politique et à une transition consensuelle", selon un communiqué publié jeudi soir par sa porte-parole. "Il appelle toutes les parties et tous les secteurs de la société malgache à maintenir le calme afin de faciliter une résolution pacifique de la crise".
L'Accord politique de Maputo, signé le 9 août, engage les signataires à former un gouvernement d'union nationale après des mois de trouble et de violence politiques dans ce pays insulaire de l'océan Indien.
Cependant, dans les semaines qui ont suivi la signature de l'accord dans la capitale mozambicaine, les parties n'ont pu parvenir à un consensus sur les principales nominations du gouvernement de transition, ni le président, ni le vice-président, ni le Premier ministre.
Dans le communiqué, M. Ban exhorte "le président de la Haute autorité de transition à Madagascar et les autres parties impliquées à adhérer à l'esprit" des accords de Maputo.
"L'Organisation des Nations Unies demeure engagée par le biais de l'Equipe conjointe de médiation pour Madagascar et reste prête à soutenir la mise en oeuvre des accords de Maputo et à accompagner le peuple malgache dans ses efforts pour un retour à la normale", a noté le communiqué. 
Encadré: Communiqué de l'Ambassade des Etats Unis : 

Les Etats-Unis réitèrent leur appel en faveur d’une résolution pacifique et consensuelle de l’actuelle crise politique à Madagascar. Le moment est désormais venu pour les partis politiques Malagasy de prouver leur qualité d’Homme d’Etat, dans l’intérêt suprême du peuple Malagasy. Nous encourageons toutes les parties concernées à respecter et à réaffirmer leurs engagements envers le processus et les accords de Maputo, notamment à travers la mise en place rapide d’un gouvernement consensuel de transition ainsi que des institutions qui vont l’accompagner. Toute action unilatérale d’une quelconque partie menacerait la résolution de cette crise politique, dans laquelle les Etats-Unis maintiennent, comme toujours, leur impartialité


afp 27/08/2009 

Madagascar: la mouvance Ravalomanana veut la présidence de la transition - (AFP - MAPUTO)

La mouvance du président malgache évincé Marc Ravalomanana a estimé mercredi à Maputo que la présidence de la transition devait lui revenir tout en se disant prête à négocier avec certains, selon une déclaration distribuée à la presse.

"La présidence de la transition doit revenir à la mouvance Marc Ravalomanana mais (...) nous sommes disposés à négocier avec les mouvances Ratsiraka et Zafy quant à la présidence de la transition mais non avec la mouvance Andry Rajoelina", est-il écrit dans ce texte lu durant la plénière et distribué lors de la suspension de la réunion.
L'actuel homme fort de Madagascar Andry Rajoelina, qui a forcé M. Ravalomanana à l'exil en mars, revendique également ce poste.
Ravalomanana et Rajoelina ainsi que deux anciens présidents, Didier Ratsiraka et Albert Zafy, participent depuis mardi à des négociations sur un partage du pouvoir sur la Grande Ile pour mettre fin à la grave crise politique qui affecte le pays depuis le début de l'année.
Les quatre hommes avaient signé le 9 août, lors d'une première rencontre à Maputo, un accord sur une période de transition avec l'instauration d'un nouveau gouvernement composé de 32 ministres et l'organisation d'élections d'ici fin 2010.

Mais les discussions avaient coincé sur la répartition des postes-clés, en particulier du président de la transition et du Premier ministre de consensus.

La leader des femmes légalistes, Ihanta Randriamandranto et le leader du MFM, Manandafy Rakotonirina, tout juste libérés après 4 mois de détention par le régime Rajoelina, sont assis à droite de Marc Ravalomanana   Cliquer-ici  ( ... )


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2009 2009

africansecuritysector 05/09/209
Madagascar: L'armée refuse de diriger la transition à Madagascar  - Reuters (04/09/2009)
L'armée malgache rejette l'idée de diriger un gouvernement d'union nationale, avancée par l'opposition pour débloquer la situation politique.
"Nous sommes catégoriquement contre l'établissement d'un gouvernement militaire", a déclaré le général Claude Ravalomanana, chef de la gendarmerie, dans un communiqué.

"Nous exhortons les hommes politiques à trouver une solution afin que la transition puisse établir une quatrième république", a-t-il ajouté.
Les trois mouvements d'opposition engagés avec le dirigeant Andry Rajoelina dans des négociations qui piétinent sur la formation d'un gouvernement d'union nationale avaient proposé jeudi que les postes de président, de vice-président et de Premier ministre soient occupés par des militaires.
Mais le général Ravalomanana a souligné que l'armée ne prendrait pas le risque de créer des dissensions internes.
C'est une faction dissidente des forces armées qui a aidé Andry Rajoelina à renverser l'ancien président Marc Ravalomanana en mars dernier, après plusieurs semaines de manifestations de rue, parfois sanglantes.
La communauté internationale a condamné l'accession au pouvoir de l'ancien maire d'Antananarivo, qui s'est retrouvé isolé sur la scène diplomatique.
Pour sortir de l'impasse, un accord de partage du pouvoir a été conclu en août à Maputo, la capitale du Mozambique, mais les parties concernées n'ont pas encore réussi à se mettre d'accord sur la répartition des plus hauts postes.
"Nous ne sommes pas un mouvement politique"
Un haut responsable de l'armée a expliqué qu'une intervention des militaires enfreindrait l'accord, qui doit ouvrir la voie à une élection présidentielle d'ici la fin 2010.
"Il n'y a rien dans la charte de Maputo disant que les militaires doivent désigner qui que ce soit", a déclaré à la presse le général Ranto Rabarisoa, vice-président du Conseil national de défense. "Nous ne sommes pas un mouvement politique. Le devoir des forces armées est de maintenir la sécurité et protéger la population."
Jeudi soir, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a exhorté les dirigeants malgaches à respecter l'accord de Maputo et lancé un appel au calme dans la "Grande île".
"Il n'y a pas d'alternative à un accord politique et à une transition consensuelle", a-t-il dit dans un 

Militaires malgaches devant l'entrée du palais présidentiel à Antananarivo. L'armée malgache a rejeté vendredi l'idée de diriger un gouvernement d'union nationale, avancée par l'opposition pour débloquer la situation politique. ( Thomson Reuters / Siphiwe Sibeko)

Mais cette déclaration apparaît aussi comme un revirement de la part des militaires. Ces derniers ont en effet menacé la semaine dernière de prendre les choses en main si les politiques n’arrivaient pas à s’accorder sur la gestion de la transition. 

communiqué.
Andry Rajoelina s'est montré jusqu'ici résolu à se battre pour que son parti conserve les postes de président et de Premier ministre. Marc Ravalomanana rejette catégoriquement la nomination de l'ancien DJ à la présidence.
L'ex-président Albert Zafy, qui dirige une des délégations de l'opposition, a estimé jeudi qu'un accord était peu probable entre les deux rivaux et préconisé l'intervention des militaires pour résoudre la crise.
Andry Rajoelina doit donner ce vendredi une réponse aux médiateurs pour dire s'il accepte ou non de renoncer au poste de Premier ministre.


Midi Mada 05/05/2009
Conseil d'Etat : Recours d'un haut magistrat contre le Président de la HAT - Recueillis par R. O
Commissaire général. « Andrianjanahary Philippe contre Etat malagasy ». Une affaire pas comme les autres inscrite au rôle d'audience du Conseil d'Etat puisque le réquérant n'est autre que le Commissaire général de la Loi auprès dudit Conseil d'Etat. Il a engagé un recours en annulation et une demande de sursis à exécution du décret du Président de la HAT portant abrogation de sa nomination. Et ce, en s'appuyant notamment sur la loi organique relative au Conseil Supérieur de la Magistrature qui dispose que « les magistrats membres du Conseil Supérieur de la Magistrature ne peuvent faire l'objet ni d'une promotion en poste ni d'une affectation pendant la durée de leur mandat ». 

Sursis à exécution. Les dispositions sus-citées s'appliquent effectivement à Andrianjanahary Philippe qui est membre du Conseil Supérieur de la Magistrature. De plus, le CSM n'a pas été consulté alors que les textes prévoient que le Président du Conseil d'Etat et le Commissaire général de la Loi, le Président de la Cour des comptes et le Commissaire général du Trésor sont nommés en conseil des ministres sur proposition du ministre de la Justice et après consultation du CSM. Cette dernière formalité n'a pas été respectée dans l'abrogation de la nomination de Andrianjanahary Philippe. Le Conseil d'Etat a ordonné hier le sursis à exécution du décret n°2009-1052 du 04 août 2009 du Président de la Haute Autorité de la Transition portant abrogation du décret n°2008-893 du 29 septembre 2009 portant nomination d'un Commissaire général de la Loi du Conseil d'Etat de la Cour suprême.
Ambassadeurs. Force est de constater que ce n'est pas la première fois que le Conseil d'Etat a ordonné le sursis à exécution de décrets pris par la HAT. En particulier, ceux relatifs aux limogeages de nos ambassadeurs à Paris, Allemagne, Afrique du Sud... Bon nombre d'observateurs estiment du reste, à tort 

ou à raison, que cela a été à l'origine du limogeage de Andrianjanahary Philippe. Alors que ces décisions ont été prises collégialement, souligne-t-on du côté du Conseil d'Etat dont les membres ont choisi de garder le silence et de ne pas prendre position depuis le début de la crise 2009. En tout cas, la juridiction administrative se veut être « le seul ordre de juridiction à qui la majeure partie de la population accorde encore son entière confiance ». Le courage des juges de rendre des décisions contre la volonté de l'Administration, et leur choix de défendre la volonté du peuple lors du contentieux sur les élections communales, ont renforcé la confiance du justiciable envers le Conseil d' Etat.
Légalité. Quand bien même le sursis à exécution prononcé hier pourrait être interprété à priori comme un nouveau revers pour le régime de transition, à l'analyse, le Conseil d'Etat a reconnu par là, l'existence du gouvernement de la HAT en tant qu'Administration, mais dont il a contrôlé la légalité des actes en tant que juge de la légalité. En tout cas, le Conseil d'Etat entend rester le gardien d'un Etat de Droit et le dernier rempart contre l'arbitraire de l'Administration à Madagascar.


Les Nouvelles 05/09/2005
TRAVAIL AU CANADA : La responsable du recrutement écrouée - Mparany
Traduits en justice pour escroquerie, la responsable du recrutement, ainsi que le directeur du bureau de placement privé pour le travail au Canada ont été présentés, hier, au parquet d'Anosy. 
C'était sous haute surveillance policière que les deux responsables ont été déférés, hier, au parquet. Par leur présence, 21 des candidats ont soutenu la plainte qu'ils ont déposée à la police économique. «Qu'il y aura ou non ce travail au Canada, notre décision est déjà prise. Nous allons rester au pays. Par contre, nous ne demandons qu'une chose, être remboursés», ont-ils déclaré. 
De son côté, leur avocat a indiqué que les autres responsables du bureau de placement doivent répondre aussi de leurs implications au tribunal. «Depuis le début, ils ont imputé toute la responsabilité à la recruteuse, arguant sur le fait que cette dernière a agi de son propre gré. Or, celle-ci n'est autre que l'épouse du directeur de l'agence. De plus, la gérante, elle-même, a déjà dispensé une formation à ces jeunes, vers la mi-juin. Ils sont donc forcément informés de tout ce qui se passait dans l'agence», a-t-il fait savoir. 
La police a interpellé lundi la recruteuse à son domicile. Quant à son mari, il a été appréhendé avant-hier à Antaninarenina, alors qu'il allait effectuer un retrait dans une banque. Hier, au sortir de leur interrogatoire, la responsable du recrutement a été placée en détention préventive au centre carcéral d'Antanimora, tandis que son mari a bénéficié d'une liberté provisoire. «Ils ont demandé jusqu'au 31 septembre pour rembourser mes clients mais le juge chargé de l'instruction leur a indiqué que tout doit être réglé avant», a poursuivi l'avocat. Si l'enquête au fond est prévue se tenir vendredi, l'on sait que l'audition des témoins qui ne sont autres que les victimes aura lieu ce jour. 
A titre de rappel, cette affaire remonte à quelques mois. L'agence a recruté des jeunes pour un travail au Canada, alors qu'aucune demande d'agrément n'a été parvenue à la direction de l'emploi et de la formation professionnelle du ministère de la Fonction publique. Pire, un des responsables a soutiré près de 1,2 million d'ariary à chacun des candidats. Or, cette pratique est formellement interdite par la loi. 

Encadré: Le directeur de l'agence de recrutement se rétracte 
Alors qu'il s'est déjà engagé avant-hier à rembourser une partie des candidats pour le travail au Canada, Joseph R., directeur de l'agence de recrutement, est revenu sur ses dires. «J'ai accepté de faire cette lettre d'engagement afin de protéger ma femme. Je ne vais quand même pas payer à la place des autres responsables de l'agence. D'ailleurs, j'ai déjà déposé une plainte à leur encontre», a-t-il déclaré laconiquement.

Avant-hier, à sa sortie du bureau du juge d'instruction, Joseph R. a, en effet, consenti à rembourser 25 millions d'ariary. Le paiement est prévu se tenir hier en fin d'après-midi mais la déconvenue des bénéficiaires était au top de son niveau quand l'intéressé s'est présenté avec, seulement, un million d'ariary. 


Midi Mada 04/09/2009
Mouvances Zafy, Deba, Ravalo : Les militaires aux trois postes-clés

A l’initiative du Professeur Zafy Albert, les mouvances Zafy, Ratsiraka et Ravalomanana ont tranché pour l’attribution des postes-clés de la transition à des militaires. Aussi, la Présidence, la Vice-présidence et la Primature de la transition de consensus, prévue dans l’accord de Maputo, seront réservés aux militaires. Faut-il rappeler que ces trois postes restent les seuls postes-clés vacants à l’issue de la deuxième rencontre de Maputo ?

En effet, cette décision a été prise à l’issue de la rencontre entre ces trois mouvances qui s’est tenue à l’hôtel Carlton hier. Et ce, bien que la mouvance Rajoelina ait encore choisi de jouer la politique des chaises vides. Ny Hasina Andriamanjato, ministre des Affaires Etrangères du Gouvernement Roindefo est arrivé sur les lieux dans la matinée pour s’excuser de l’absence de sa mouvance. Il n’est resté dans la salle de réunion que durant 15 minutes. 
Consensuelle. D’après le Professeur Zafy Albert, porte parole de cette formation, « c’est une décision consensuelle et inclusive ». « Des militaires neutres sont prêts à prendre le pouvoir », a-t-il soutenu. Et de continuer que « puisque les quatre mouvances n’ont pas pu trouver un accord sur l’attribution des postes-clés de la transition, il appartient maintenant aux militaires de prendre leurs responsabilités… 

Pour nous, c’est la seule solution pour résoudre cette crise car les politiciens ne parviennent pas à trouver une entente ». Continuant sur sa lancée, au président national 

du CRN de laisser entendre que « le choix de ceux qui seront installés à ces postes sera confié aux chefs de file des quatre mouvances, à savoir Ratsiraka Didier, Zafy Albert, Ravalomanana Marc et Andry Rajoelina ». A noter que cette décision reste encore une proposition jusqu’alors en attendant la réponse du Groupe International de Contact (GIC). 

Encadré: L’Armée Hat refuse les trois postes clés - par Mirindra 
Par la bouche du général Ranto Rabarison, l’armée Hat refuse les trois postes clés offerts par les trois mouvances à des militaires ‘’neutres’’. La déclaration a été faite au centre de conférences internationales d’Ivato ce vendredi en présence du haut commandement militaires ‘’fat.’’ Le général Ranto Rabarison étant entouré des membres de conseil national de défense et de sécurité récemment créé par les putschistes pour placer les militaires qui les ont aidé dans le coup d’Etat militaro- civil du 17 mars. L’Armée de l’Hat, laquelle n'est donc pas neutre, était donc la première à réagir négativement à cette solution de sortie de l’impasse voulant ainsi perpétuer la crise.


Tribune Mada 04/09/209
Iavoloha : Pierre Tsiranana a sorti le carton rouge - par Ben 
Comme il fallait s’y attendre, les diverses entités qui se sont rendues à Iavoloha ce jeudi matin du 3 septembre 2009, à l’invitation de Andry Rajoelina pour consultation, lui ont lancé des fleurs. Le soutien a été unanime. Plus ! Tous les intervenants ont confirmé les discours entendus la veille à Ambohitsorohitra. Tous y sont passés les Ramakavelo Désiré Philippe, Esoavelomandroso Manassé, Pierre Houlder, Lahiniriko Jean, Richard Andriamanjato, Voninahitsy Jean Eugène, Gabriel Rabearimanana, Alain Ramaroson, Ranjivason Jean Théodore, Marson Evariste. Pierre Tsiranana s’est même illustré à Iavoloha ce jeudi en brandissant le carton rouge contre les trois mouvances. Ceci pour dire à quel point on souhaite de ce côté d’Atsimondrano ou d’Ambohitsorohitra, le consensus et l’inclusivité.
N’est-ce pas plutôt l’exclusion et la discrimination ? La situation de position dominante change l’homme sans aucun doute. Ne sont-ils pas en train d’adopter les mêmes comportements de ceux qu’ils ont combattu ? A ce rythme on ne serait pas surpris si jamais cette mouvance arrivait à organiser un référendum, qu’elle associe la constitution de la 4e République ou de la transition qu’elle souhaite, au ticket qui estime qu’en 24 ans de règne, il ferait mieux que tous les autres pour transformer le pays et enrichir sa population.
Si la veille Monja Roindefo avait fort peu été cité, beaucoup de ces hommes politiques ce jeudi ont exprimé le souhait que le Premier Ministre actuel soit maintenu à son poste, même si le dernier mot revenait à Andry Rajoelina. Celui-ci ne se privait pas de dire qu’il se gardait le privilège de choisir ses collaborateurs, tout en appelant les personnes « de bonne volonté » à se manifester en vue d’une saine coopération.


Midi Mada 27/08/2009
Président et PM de la transition : Serge Radert et Ramisandrazana en bonne position - RAJAOFERA Eugène
Les marchandages continuent et les tractations s’intensifient. Hier, deux noms ont fait l’objet des négociations entre les quatre mouvances, celui de Serge Radert et de Mme Ramisandrazana Rakotosoa, pressentis respectivement président de la Transition et Premier ministre.

Serge Radert est issu de la mouvance Zafy Albert tandis que Mme Ramisandrazana Rakotosoa a été proposée par l’amiral Didier Ratsiraka dont la mouvance revendique la primature.
Accord. Marc Ravalomanana et l’amiral Didier Ratsiraka soutiendraient la candidature de Serge Radert à la présidence de la transition tandis que le Pr Zafy Albert s’y opposerait en proposant Andry Rajoelina, sollicité pour présider le Conseil Supérieur de la Transition. La candidature de Mme Ramisandrazana Rakotosoa à la primature semble, par contre, obtenir l’accord des quatre chefs de file des mouvances malgré le fait que Monja Roindefo ne reste pas les bras croisés pour être reconduit à sa place. L’actuel locataire de Mahazoarivo a rencontré hier le Pr Zafy Albert. Andry Rajoelina a eu également une entrevue avec le pressenti président du CNR (Comité de la Réconciliation Nationale).
Retour. Dernières 24 heures. Au moment où nous écrivons (18h25, heure mozambicaine), les médiateurs du GIC, dirigés par Joaquim Chissano, confrontent les membres des quatre mouvances. Avant cette confrontation, l’ancien président mozambicain a rencontré successivement les quatre chefs de file. Jusqu’ici, rien n’est officiellement décidé sur la nomination aux 457 postes prévus par la Charte de la 

transition. Alors que le retour à Madagascar des membres des délégations des mouvances est programmé aujourd’hui à 22h, heure mozambicaine.
Crise. C’est pour dire qu’il ne reste que 24 heures pour trouver les consensus pour sortir la Grande Ile de la crise où elle se trouve depuis déjà 7 mois. Une crise qui s’aggravera avec l’expiration imminente de l’ultimatum lancé par la communauté internationale si les protagonistes persistent à faire primer les intérêts personnels et particuliers sur l’intérêt de la Nation et du peuple malagasy. En tout cas, la guerre civile et une crise économique sans précédent nous guettent. L’avenir de notre pays est entre les mains de nos politiciens dont certains sont animés par un esprit de vengeance.


Les Nouvelles 26/08/2009

PRÉSIDENCE DE LA TRANSITION : Tirs croisés sur Andry Rajoelina - Miadana Andriamaro
Au premier jour des négociations de « Maputo II », les débats n'ont pas beaucoup avancé en ce qui concerne la répartition des sièges entre les différentes mouvances au sein des institutions prévues par la charte de la Transition. La délégation de la mouvance Rajoelina (photo) semble avoir fait l'objet de tirs croisés de la part des autres en ce qui concerne notamment la personnalité qui devrait présider la Transition. Mais la suite des négociations s'annonce encore intense sur la désignation des autres chefs ou présidents des divers organes et institutions de la Transition. 

Les débats dans le cadre de la reprise des négociations qui se déroulent à Maputo depuis hier n'ont pas tardé à plutôt tourner au vinaigre. Prévues notamment pour la répartition des sièges au sein des différentes institutions de la Transition , conformément à la charte de Maputo I, les discussions ont immédiatement viré à des exigences et autres marchandages de la part des trois autres mouvances qui auraient affiché une nette détermination à acculer celle de Andry Rajoelina sur la touche. De véritables tirs croisés en quelque sorte, obligeant Andry Rajoelina à demander une pause pour pouvoir consulter sa délégation. 
Selon des informations rapportées par des journalistes sur place, Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana ont été les plus intransigeants. L'un et l'autre veulent tous siéger à la présidence de la Transition. Marc Ravalomanana aurait d'abord avancé qu'il est, en tant que dernier élu à la présidence de la République , le seul à «disposer encore du droit et de la prérogative de désigner son successeur». Un successeur qui serait vraisemblablement issu de sa mouvance, à moins d'un «deal» préalablement convenu avec les deux autres chefs de file. 

Tandis que Didier Ratsiraka aurait indiqué que, «au nom de l'équilibre régional, le premier ministre devrait être un natif des Hauts plateaux…». Mais a-t-on encore idée d'évoquer cet équilibre soi-disant régional ? Il faudrait peut-être voir les choses autrement et ne considérer que les seules compétences et l'intégrité de la personne à désigner sans qu'il soit besoin de tenir compte ou d'insister sur son origine ethnique. Par ailleurs, cette déclaration semble toutefois en contradiction avec ce qu'il a annoncé à son arrivée à Maputo (lire article par ailleurs). Néanmoins, l'allusion est claire : si Didier Ratsiraka devient président de la Transition , il serait prêt à nommer Andry Rajoelina comme chef du gouvernement d'union nationale de la Transition. 
Quant à Albert Zafy, il s'est plutôt défendu d'entrer dans cette question de marchandage, préférant avancer que «la présidence de la Transition ne doit pas être forcément assurée par celui qui a dirigé la lutte populaire…». 
En guise de réaction, Ablassé Ouédraogo, émissaire de l'UA, a asssuré : «Personne ne partira. Ils sont tous venus ici pour trouver une solution, ils ne peuvent pas retourner à Madagascar sans avoir trouvé cette solution. On ne peut pas davantage prendre le peuple en otage».
Risque de nouveaux blocages
Face à une telle situation, il est utile de rappeler que la lutte populaire en question visait notamment à combattre la dictature sous toutes ses formes et à instaurer une véritable démocratie dans le pays. Mais à aucun moment, il n'a jamais été question d'une lutte pour remettre en selle Didier Ratsiraka ou Marc Ravalomanana. 
Aussi, accepter une telle exigence équivaudrait à une véritable trahison de la part de la mouvance Rajoelina qui avait encore réitéré avant son départ pour Maputo, lundi dernier, qu'elle sera intraitable sur toutes les velléités visant à écarter l'actuel président de la Haute autorité de la transition (HAT) de la présidence de la Transition. 

Encadré: Rajoelina insiste… les autres résistent (25 Aout 2009)

La mouvance Rajoelina menace de se retirer des négociations si les autres mouvances n’agréent pas à leur condition. 
    -
Un package : Selon un membre d'une mouvance à Maputo, un package aurait été proposé aux protagonistes de la crise pour le partage du pouvoir. La présidence resterait à Rajoelina tandis que le premier ministre échouerait à une personne neutre, extérieure aux quatre mouvances. La mouvance Ravalomanana occuperait un poste de vice-Premier ministre ainsi que la présidence du Congrès de transition.
Des contre-propositions étaient attendues dans la soirée
     - Marc Ravalomanana, qui a confirmé sa non participation à la future transition de 15 mois pour l’intérêt supérieur de la Nation, a martelé lors d’une brève rencontre avec les membres de sa mouvance dirigés par Fetison Rakoto Andrianirina qu’
« un putschiste ne sera pas placé à la présidence de la transition ». En faisant cette déclaration, l’ancien président se conformerait à la position de la communauté internationale qui qualifie de coup d’Etat la prise de pouvoir par Andry Rajoelina
    - Vu les diverses interprétations trop souvent tendancieuses à l’issue de Maputo I,
la SADC elle aussi, a décidé d’avoir « ses » journalistes. La SADC a pris en charge des journalistes, dont Prisca de Sobika.com et Felana de RTA.
     -
4+7 de chaque finalement
La réunion proprement dite n’a commencé que vers 11h 30 (heure du Mozambique) pour la simple raison que le programme établi par Joachim Chissano n’a pas obtenu l’approbation de la mouvance Andry Rajoelina. Joachim Chissano avait prévu que cette réunion se fera entre les quatre chefs de file comme lors de la première édition de Maputo. Mais l’équipe de Andry Rajoelina a fait blocus et aurait menacé de rentrer et de boycotter la rencontre. Finalement, la réunion se fait entre les quatre chefs de file et sept membres de la mouvance. Il revient à chaque mouvance de choisir les sept membres qui assistent son chef de file.

C 'était d'ailleurs un des préalables qu'elle a posés à la poursuite des négociations. Celles-ci ont finalement repris… à huis clos après près de deux heures de suspension. Dans ces conditions, il est tentant d'avancer qu'on risque d'avoir affaire à de nouveaux blocages des négociations.
Gourmandise ?
Il est patent que certaines mouvances ont l'intention de se tailler la part du lion dans cette question de répartition des sièges dont le plus stratégique est, de toute évidence, celui du président de la Transition. Malheureusement , certains semblent avoir oublié leurs engagements concernant la sauvegarde des intérêts supérieurs du pays dans le cadre de ces nouvelles négociations de Maputo. Engagements auxquels ils ont surtout souscrit dans l'accord politique adopté à l'issue du premier sommet qui s'est achevé le 8 août dernier à Maputo. 
Cet accord stipule qu'après avoir échangé leurs points de vue respectifs sur un certain nombre de questions visant à la résolution durable de la crise à Madagascar, les quatre chefs de file se sont déclarés «déterminés à placer l'intérêt national au-dessus des intérêts particuliers, dans un esprit de réconciliation…» 
Les uns et les autres voudraient tous avoir leur part du «gâteau» du moment qu'ils ont été associés à ce processus de sortie consensuelle de crise, mais il ne faut pas qu'il y ait des gourmands…
 
Des rencontres en aparté - Nasolo R (Envoyé spécial)
Au moment de la suspension des discussions, les membres de la mouvance Ravalomanana en ont profité pour entamer des contacts avec leurs pairs, notamment de la mouvance Ratsiraka. 
Ainsi, Manandafy Rakotonirina s'est rendu à l'hôtel où est descendu Didier Ratsiraka. Il s'agissait, selon ses dires, “d'une entrevue entre de vieilles connaissances et la rencontre a été une occasion de passer en revue les affaires nationales”. 
Ensuite, Marc Ravalomanana a, à son tour, rencontré Didier Ratsiraka. Rien n'a filtré de cette rencontre mais, selon certains observateurs, l'on pourrait assister à un rapprochement des positions des deux mouvances. 

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