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Express Mada 10/09/2009                  Accords politiques de  Maputo    Cliquer-ici  ( ... )
Riz : La fin du stock de Tiko inquiète - Mahefa Rakotomalala
C'est psychologique. L'épuisement des 22 000 tonnes de riz de Tiko stockées au port de Toamasina soulève des questions sur l'approvisionnement du marché local durant la période de soudure. Madagascar a toujours eu besoin d'un stock régulateur pour contrer les spéculateurs et maintenir une offre supérieure à la demande quelle que soit la quantité de la production locale. 
Le pays importe chaque année près de 150 000 tonnes de riz blanc, à raison de 50 000 tonnes tous les trois mois à partir du mois de novembre. Depuis la grande pénurie de 2004, le gouvernement envoie chaque année à cette période un émissaire pour chercher et négocier du riz moins cher dans les principaux pays producteurs. C'était le cas en 2008 lorsqu'en pleine crise alimentaire mondiale, la Grande île avait reçu une cargaison exceptionnelle de 50 000 tonnes achetées à moitié prix en Inde. 
La période de soudure commence théoriquement à partir du 20 novembre. L’actuel ministre du Commerce avait déjà annoncé que des opérateurs sont déjà prêts à en importer.

Midi Mada 10/09/2009
Magro : Des militaires prêts à intervenir - Dominique R.
Depuis la reprise des réunions quotidiennes des « Zanak’i Dada » au Magro, des militaires en tenue anti-émeute ont été postés, à 500 m de la « Place de la Légalité ». Probablement prêts à intervenir. Est-ce dû aux différentes interventions des leaders d’Ankorondrano, dont le ton a commencé à monter, ces derniers temps ? 

Rien que pour hier, Yves Aimé Rakotoarison a brossé la position de la mouvance Andry Rajoelina dans les prochains jours. Selon cet ancien député de la région Anosy, « la liste des membres de la transition de la mouvance Marc Ravalomanana est fin prête. Elle attend celle de deux autres mouvances, en l’occurrence de Zafy Albert et de Didier Ratsiraka. Lorsque la clé de la répartition des sièges des trois mouvances sera connue, l’on procédera à une déclaration officielle des membres qui en font partie ». 
Dossier. A entendre ce leader du Magro, il y aurait ainsi un gouvernement « parallèle ». Sans parler de la liste des membres des autres Institutions mentionnées dans les accords de Maputo qui sera également établie. Et que les noms qui vont y figurer devraient être signés par les 3 chefs de file. D’après toujours Yves Aimé Rakotoarison lorsque le dossier est ficelé, le « Vahoaka » va installer les membres de ces différentes Institutions, à leurs places respectives. Un scénario qui n’est pas nouveau. 
Publier officiellement. Le porte-parole des «légalistes» a aussi lancé un appel à l’endroit des forces armées. « Vous devrez observer la neutralité lorsque nous allons publier « officiellement » les noms des membres de la Transition ». Il n’a pas également manqué de fustiger ceux qui ont quitté le navire, en particulier celui qui a harangué la foule à Mahamasina, Ambohijatovo, en passant par Magro. « Ces gens-là ne pensent qu’à leurs poches et aux sièges », a-t-il fait remarquer. Par ailleurs, il a tenu à indiquer que l’intervention du professeur Zafy Albert sur la RNM et la TVM, de ce jour (hier), sera celle des trois mouvances.

Romandie.com 09/09/2009    
Madagascar : la SADC "rejette" la formation du gouvernement 
KINSHASA - La Communauté de développement des Etats de l'Afrique australe (SADC) a rejeté et "fermement condamné" la formation mardi d'un nouveau gouvernement à Madagascar, maintenant sa décision de suspendre ce pays, à l'issue de son 29e sommet à Kinshasa.
"Au chapitre de Madagascar, le sommet a pris note des efforts déployés pour rétablir l'ordre constitutionnel dans ce pays" et "a noté avec préoccupation les tentatives faites de nuire aux accords signés à Maputo par toutes les mouvances politiques malgaches le 9 août 2009", selon le communiqué final lu par le secrétaire exécutif de la SADC, Thomaz Augusto Salomao.
"Le sommet a rejeté et fermement condamné toute décision unilatérale qui violerait l'esprit des accords de Maputo", en allusion à la formation mardi d'un gouvernement dit "républicain" par le président de la transition malgache, Andry Rajoelina, en dépit de la contestation des autres mouvances politiques du pays.
Les chefs d'Etat de la SADC ont maintenu leur "décision de suspendre Madagascar" de l'union "jusqu'au rétablissement de l'ordre constitutionnel dans ce pays", a ajouté M. Augusto Salomao.
Ils ont également réitéré leur "appui au dialogue politique actuel à Madagascar et exhorté tous les acteurs politiques à appliquer pleinement les accords de Maputo", selon le texte.
Mardi à la mi-journée, le Premier ministre de M. Rajoelina, Monja Roindefo, a lu en direct à la télévision un décret présidentiel, d'après lequel ce nouveau gouvernement compte 31 ministres.
Il y a treize nouveaux entrants, les titulaires de 18 ministères restant inchangés, dont ceux des Forces armées, des Affaires étrangères, de la Justice et de la Sécurité intérieure.
Par ailleurs, deux anciens barons du régime du président évincé Marc Ravalomanana, Rajemison Rakotomaharo et Jacques Sylla, sont respectivement nommés vice-président de la transition et président du Congrès (la chambre basse du parlement).
Leur nomination doit toutefois être validée en Conseil des ministres.
Concernant le dossier zimbabwéen, "le sommet a pris note des avancées réalisées dans l'application de l'accord politique global et a appelé la communauté internationale à lever toutes les formes de sanctions imposées à ce pays".
Mardi, en marge du sommet, le Premier ministre zimbabwéen et ex-opposant Morgan Tsvangirai a demandé aux chefs d'Etat de l'Afrique australe de "veiller à la bonne marche du gouvernement d'union" formé en février à Harare avec le président Robert Mugabe.
(©AFP / 08 septembre 2009 22h22) 

JeuneAfrique.com 09/09/2009
Le nouveau gouvernement "républicain" de Rajoelina

Andry Rajoelina a formé un nouveau gouvernement ce mardi. Treize nouveaux ministres font leur entrée au sein de ce cabinet, déjà rejeté par les trois 

Midi Mada 08/09/2009
Echec de la médiation : Les sanctions vont tomber - RAJAOFERA Eugène
Le délai de 30 jours accordé au médiateur de la SADC, Joaquim Chissano, pour régler la crise malgache, est dépassé. L'ancien président mozambicain a acquis son mandat de chef de la médiation conjointe dans la crise malgache lors d'une réunion consultative du Groupe international de contact, convoquée par l'Union africaine les 22 et 23 juillet derniers à Addis Abeba.

militaires. Actuellement, l'impasse est totale. Les sanctions de la communauté internationale menacent comme prévu. Reste à savoir si la SADC devancera les autres en prononçant à l'issue de son 29è Sommet de Kinshasa, ses sanctions contre Madagascar, sans attendre le 16 septembre 2009, date à laquelle expire l'ultimatum de la communauté internationale.

Tribune Mada 07/09/2009
Groupe international de contact : Ablassé Ouedraogo de nouveau à Addis-Abeba - Recueilli par Ben 
Le représentant de l’Union africaine (UA)au sein du Groupe international de contact (GIC) est reparti ce 06 septembre 2009 pour Addis-Abeba, siège de l’UA, où il effectuera son rapport et le point de la situation malgache. Aussitôt après l’annonce par Andry Rajoelina de confier à Monja Roindefo la confection du gouvernement de Transition, ce vendredi soir du 4 septembre 2009, l’émissaire de l’UA a noté que « c’est un recul par rapport à Maputo ». 

Par la suite, il s’est privé de tout commentaire et déclare qu’il faut attendre que les 72 heures promis par Andry Rajoelina s’écoulent pour se prononcer sur quoi que ce soit.
L’émissaire de l’UA, Ablassé Ouedraogo est porteur des messages des mouvances politiques impliquées dans le processus de Maputo. On croit savoir qu’il est aussi porteur des motivations de la mouvance Andry Rajoelina dans sa décision unilatérale de conduire la Transition. Vraisemblablement que la mouvance Andry Rajoelina y évoque la décision des trois mouvances d’appeler les militaires à prendre leur responsabilité devant le fait qu’il n’y ait pas consensus sur les trois postes de chefs de l’Exécutif de la Transition.
En attendant donc les 72 heures et la suite des événements, Ablassé Ouedraogo a eu au Carlton des entretiens avec les ambassadeurs accrédités à Madagascar. Interviewé par la presse avant cette rencontre, l’ambassadeur américain, Niels Marquardt s’est déclaré déçu des décisions prises par la mouvance Andry Rajoelina. Il a notamment rappelé la nécessité de se conformer aux accords conclus et signés à Maputo.

Tribune Mada 05/05/2009

Communiqué final du Sommet MAPUTO II
Nous publions aujourd’hui ce communiqué sorti il y a déjà quelque jours afin que chacun puisse méditer ce que pourrait être la position de la Communauté Internationale dans le futur proche.

SOMMET DE MAPUTO II -  25 au 27 août 2009  -  COMMUNIQUE FINAL 

Les Chefs de file des quatre mouvances politiques malgaches, réunis à Maputo du 25 au 27 août 2009, sous 

’égide de l’Union Africaine et sous les auspices de l’Equipe conjointe de médiation pour Madagascar, conduite par le Président Joaquim Chissano et constituée des représentants de l’Union Africaine, de la SADC, de l’Organisation Internationale de la Francophonie et des Nations Unies, ont discuté de la désignation des responsables chargés de diriger les institutions de la Transition malgache.  ...Suite MadaVôvô du  06 sept 09  >>  ( ...  )

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Midi Mada 10/09/2009
Bailleurs de fonds : Vers la fermeture totale de tous les projets -R.Edmond
Dans le milieu des bailleurs de fonds traditionnels, on suit avec attention l’évolution de la situation politique à Madagascar. Aussi bien à Antsahavola, bureau du FMI, à Anosy, bureau de la Banque Mondiale qu’au 9e étage de la Tour Zital pour l’Union Européenne, on se garde de tout commentaire. 

« On n’a pas encore une position officielle, mais il est probable que nous allons suivre celle de l’ensemble de la communauté internationale », déclare-t-on d’une manière officieuse auprès des ces bailleurs. Non sans préciser qu’au point où évoluent les choses, l’on s’achemine vers le renforcement des sanctions.
Acte unilatéral
En effet, comme la SADC évoque déjà les sanctions contre Madagascar, ou plus exactement contre le clan Andry Rajoelina dont la décision de nommer un nouveau gouvernement est considérée comme un acte unilatéral pris en violation des termes des accords de Maputo, il est maintenant sûr que les autres blocs régionaux et internationaux lui emboîteront le pas. L’Union Africaine et les Nations Unies auront probablement le même langage que la SADC et il est improbable que les bailleurs de fonds prennent des décisions contraires à celles de ces blocs.
Fermeture totale
Pour ne prendre que le cas de l’Union Européenne, par exemple, comme le délai de 120 jours accordés à la HAT pour se conformer aux conditions de l’article 96 de l’accord de Cotonou s’approche, alors que Andry Rajoelina et son équipe n’ont pas encore pu convaincre, quant à leur intention d’accepter une transition consensuelle et inclusive, il est maintenant plus que probable que les sanctions vont tomber. A rappeler que pour le moment, l’Union Européenne garde encore les projets pour Madagascar et se contente d’en suspendre les paiements. « L’on peut aller jusqu’à la fermeture totale de ces projets », indique-t-on de source auprès de ce bailleur de fonds. Même schéma pour la Banque Mondiale qui pourrait infliger une sanction plus sévère que le statut 7.30 régissant ses relations avec un gouvernement de facto et dans lequel, les projets sont maintenus, mais ne bénéficiant pas du déblocage des fonds. Enfin, pour le FMI Pierre van den Boogaerd, son représentant à Madagascar, a toujours déclaré que sans l’aval des pays membres, les financements demeureront suspendus. Avec ce que cela suppose évidemment de danger pour la population. Jusqu’où ira Andry Rajoelina ?

Express Mada 10/09/2009
Gouvernement : la mouvance Zafy menace - Iloniaina Alain
Le nouveau gouvernement de transition ne plaît pas à la mouvance Albert Zafy. Elle menace de contre-attaquer si Andry Rajoelina persiste.
La mouvance Albert Zafy lance un ultimatum au régime de la transition. Elle réclame l’annulation du gouvernement que la Haute autorité de la transition (HAT) vient de mettre en place et le retour à la table des négociations, faute de quoi, elle promet le bras de fer. 

L’équipe du Professeur affirme avoir l’accord des mouvances des deux anciens présidents, Ratsiraka et Ravalomanana, pour accentuer la pression. «Il pourrait y avoir des actions concertées», a-t-il indiqué. Il a, entre autres, laissé entendre l’éventualité de la nomination, de leur part, des membres de toutes les institutions de la transition. Un acte pouvant engendrer des gouvernements parallèles. «Après l’expiration de l’échéance du 9 septembre pour la mise en place consensuelle des institutions, on peut dire qu’il n’existe pas d’autorités à Madagascar», a justifié Régis Manoro.
Accord de principe
La mouvance Ravalomanana confirme son accord de principe concernant l’initiative de l’équipe d’Albert Zafy. «Ce qui s’est passé ne reflète pas du tout l’esprit des accords de Maputo», a réitéré l’ancien député Raharinaivo Andrianantoandro, porte-parole du Tiako i Madagasikara (TIM). Il confirme en même temps l’existence de contacts entre les dirigeants des trois mouvances sans préciser le niveau et l’ampleur de ceux-ci. 
Mais pour l’heure, les entités concernées restent encore prudentes dans l’optique de leur alliance. «Pour l’heure, rien n’est encore acquis d’une manière formelle», a souligné Albert Zafy. Il précise ainsi sa position face aux bruits selon lesquels son équipe pourrait débarquer à Ankorondrano pour grossir les rangs des manifestants pro-Ravalomanana. 
Anticipant les contestations en provenance des autres mouvances, Andry Rajoelina, président de la HAT s’est exprimé sur le sujet en se remettant à la population. «Il faut interroger les gens», a-t-il lancé mardi en marge du premier conseil des ministres à Iavoloha. «Il faut maintenant privilégier les intérêts de la population et non ceux des individus. Je demande qu’on laisse la transition s’accomplir», a-t-il ajouté, insistant sur sa détermination à aller au bout de sa démarche actuelle. 
En tout cas, à part la nomination des membres du gouvernement, le temps est encore aux échanges verbaux, le temps que chaque camp s’organise. Les remous pourraient se décanter dans les prochains jours, indiquant la tendance de l’évolution de la situation. 
Encadré : La SADC rejette l’initiative de la transition
La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a affirmé son désaccord face à la formation d’un gouvernement par la Haute autorité de la transition (HAT). 
«Le sommet a rejeté et fermement condamné toute décision unilatérale qui violerait l'esprit des accords de Maputo», ont fait savoir les chefs d’État participant au Sommet du bloc régional, mardi à Kinshasa. Cette position a été publiée dans le communiqué final de la réunion, rapporté par l’Agence France presse (AFP). Ils ont réitéré leur «appui au dialogue politique actuel à Madagascar et exhorté tous les acteurs politiques à appliquer pleinement les accords de Maputo». 
La France s’est également exprimée sur la situation à Madagascar. Les autorités françaises ont déclaré qu’il est «regrettable que sa nomination (gouvernement) résulte d'une décision unilatérale et sorte du cadre consensuel des accords de Maputo», selon Christine Fages, porte-parole adjointe du Quai d'Orsay.

Midi Mada 09/09/2009
Zafy, Ratsiraka et Ravalomanana : Contre le nouveau gouvernement - Recueillis par Dominique R
Les deux anciens présidents Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana sont sur la même longueur d'onde quant à la composition du nouveau gouvernement de Monja Roindefo. Ils sont tous les deux contre. Et seront sûrement relayés par Zafy Albert, lors de sa déclaration de ce jour.

 Intervenant, hier dans le journal de TV Plus de 19h, l'amiral n'a pas mâché ses mots. « Un gouvernement unilatéral de fait accompli et qui n'est pas un gouvernement de consensus. Je demande instamment à Andry Rajoelina et Monja Roindefo de surseoir à cette formation de gouvernement illégal qu'ils entendent effectuer. Ils foulent aux pieds la Constitution. La seule Constitution c'est la Charte. Comment pouvez-vous demander aux forces armées de faire respecter l'ordre à Madagascar or ceux qui sont à la tête du pays ne respectent pas la loi fondamentale».
Intérêt personnel. Intervenant en direct, à partir de l'Afrique du Sud, Marc Ravalomanana s'est adressé, hier vers 16 h, au « Zanak'i Dada ». « Moi en tant que chef de file de la mouvance, je suis contre ce nouveau gouvernement. Il ne va pas nous mener à l'ordre constitutionnel. Les accords de Maputo I ont été bafoués ». L'ancien président n'a pas été également très tendre envers ceux qui ont quitté le navire. « Se disant des proches, ils ne sont que des traîtres. Ils ne pensent qu'à leur intérêt personnel ».
Différentes Institutions. Pour en revenir au Magro, Rakotoarison Yves Aimé a annoncé que le professeur Zafy Albert interviendra ce jour (lire hier), sur RNM et TVM. Finalement, l'intervention n'a pas eu lieu. La déclaration se fera ce jour, à la villa Elisabeth. Et lui de confier qu'« après ce discours, les trois mouvances vont se réunir pour mettre en place les différentes Institutions décidées à Maputo ». S'adressant au GIC, « c'est à vous de juger qui a raison, la mouvance Andry Rajoelina ou les trois autres mouvances ». Avant d'enchaîner que le « moment viendra où nous allons présenter officiellement ceux qui vont siéger au sein de ces différentes Institutions ». Et de conclure que lorsque les trois mouvances vont faire une déclaration commune, cela n'aura plus lieu sur la Place de la légalité. 

Tribune Mada 09/09/2009
Gouvernement Monja Roindefo bis : 10 nouvelles têtes
• Virapin Ramamonjisoa, en charge des Sports
• Jean De Dieu Maharante, en charge de l’Elevage. Apparemment transfuge AREMA proche de Pierrot Rajaonarivelo, ancien gouverneur de la Province autonome de Tuléar
• John Mamitiana, en charge de l’Agriculture. Enfin le monde paysan est reconnu comme un secteur clé.
• Colonel Calixte Randriamiarisoa, en charge de l’Environnement. Le pillage de bois précieux prendra-t-il fin ?
• Serge Ranaivo, en charge de la Jeunesse et des Loisirs. Encore un DJ ; ça promet pour les loisirs
• Hery Rajaonarimampianina, en charge des Finances et du Budget. L’orthodoxie financière sera-t-elle enfin de mise ?
• Eric Razafimandimby, en charge des Travaux publics et de la Météorologie
• Mme. Nathalie Rabe, en charge de la Communication. Cadre national du Leader Fanilo. La liberté de presse et d’expression, le Code de la Communication sont autant de chantiers à conduire et à rendre effectif.
• Alain Andriamiseza, en charge de la Pêche et des Ressources halieutiques. Un transfuge de la mouvance Ravalomanana.
• Mamy Ratovomalala, en charge des Mines et des Hydrocarbures. Ancien ministre de Didier Ratsiraka
Parmi les membres du premier gouvernement Monja Roindefo, trois ont été remerciés. Il s’agit de Henri Ranaivoarisoa (Santé), Benja Razafimahaleo (Finances et Budget), Mario Rakotovao (Forêt et environnement).
Gilbert Raharizatovo pour sa part a changé de portefeuille et devient ministre de la Culture et du Patrimoine.
Quant aux autres membres, ils ont été reconduits, même le ministre du Commerce Jean Claude Rakotonirina dont les démêlés avec Jean Eugène Voninahitsy et Pety Rakotoniaina ont défrayé les chroniques.
Rajemison et Sylla reviennent aux affaires
Voulant à tout prix séduire la communauté internationale et persuader l’opinion de leur ouverture, les deux hommes forts de cette transition ont déjà commencé à désigner les autres membres des institutions prévues dans les accords de Maputo. Ainsi, outre le président de la Transition, et le Premier ministre (ticket Andry Rajoelina-Monja Roindefo), il y a donc le vice président de la Transition et les trois vice premiers ministres qui ont été annoncés.
Rajemison Rakotomaharo comme vice président de la Transition et Jacques Sylla comme président du Congrès de la Transition.
Les vice Premier ministres sont : Mme Cécile Manorohanta (Affaires intérieures), Pr. Alain Tehindrazanarivelo (Santé publique) et Ny Hasina Andriamanjato (Affaires étrangères).

Midi Mada 08/09/2009
Attention danger !  CREATION MONETAIRE. - Navalona R. 

Le placement de la surliquidité des banques pour une valeur de plus de 220 milliards d’Ariary est plutôt proposé. 
Le contexte actuel nous permet-il d’adopter la création monétaire ? Des économistes et bien d’autres acteurs au sein du secteur financier n’ont pas caché leurs inquiétudes car cela peut être dangereux pour le pays. En effet, cette stratégie a été proposée dernièrement en vue de substituer aux aides extérieures dans le cas où la Communauté Internationale émettra des sanctions envers Madagascar à l’expiration du 16 septembre prochain. C’est l’échéance fixée par cette dernière pour que les protagonistes politiques puissent trouver de commun accord une solution à la sortie de cette crise. 
Inflation à quatre chiffres
On entend par création monétaire l’émission de monnaie qui est réservée strictement à la Banque Centrale, sans couverture. Si l’offre de biens et services n’augmente pas, cet instrument génère directement une inflation. Si l’Etat emprunte sur le marché du Bon de Trésor par Adjudication (BTA), sera-t-il en mesure de rembourser à échéance avec ses propres recettes fiscales ?, se demande un responsable de la Banque Centrale. Dans la foulée, la qualité des services publics ne satisfait pas encore les contribuables, a-t-il rajouté. En toute objectivité, des économistes conseillent d’utiliser cet instrument avec une extrême prudence car les conséquences dommageables peuvent être irréversibles. Cela peut conduire rapidement à une inflation à trois voire quatre chiffres, d’après leurs dires. 
Ar 220 milliards de surliquidité 
C’est pourquoi, ils proposent plutôt le placement de la surliquidité se chiffrant encore à une somme de plus de 220 milliards d’Ariary au niveau des banques commerciales que de créer de la monnaie. Ces dernières doivent ainsi continuer à octroyer des prêts à court ou à moyen terme mobilisables par ouverture d’un compte ou d’un emprunteur, et ce, sans disposer de dépôts ou de ressources préalables autres que la confiance. Mais dans la réalité, des clients se plaignent de la lourdeur de la procédure sur l’accès aux crédits à part le refus de financement de leurs projets qui sont dans la plupart des cas qualifiés non-bancables. De son côté, un banquier argumente que les gens ont plutôt peur d’investir entraînant cette surliquidité. Les activités économiques tournent au ralenti, c’est pourquoi, les utilisateurs de crédits sont maintenant en baisse, a-t-il soulevé. 
Limiter les importations 
Par contre, un autre expert en Finances Publiques évoque que la création monétaire est intéressante à condition que cela soit utilisé au service de la production de la valeur ajoutée tout en limitant les importations. Il a proposé, entre autres, le financement des travaux d’irrigation agricole ou de construction des pistes rurales via le système HIMO pouvant bénéficier de 500 000 à 1 million d’agriculteurs éparpillés dans toute l’île. Mais un opérateur importateur rejette cette proposition qui va à l’encontre de son intérêt. Par ailleurs, un financier craint que cette idée de création monétaire ne serve pas à financer les dépenses de l’Etat mais plutôt à des fins politiques. Et c’est toujours la population en qui paie les prix. 

Midi Mada 07/09/2009 
Magro : Appel à la grève générale - Davis R
Le Magro Ankorondrano était noir de monde, samedi dernier, durant la réunion des partisans de l’ancien président Ravalomanana. Certainement, l’appel lancé par le Secrétaire général du « Tolon’ny mpiasa », Constant Raveloson à l’endroit des syndicalistes y était pour quelque chose. 

Au cours de cette réunion, un appel à la grève générale a été lancé, et ce dans le but de bloquer la machine administrative. Cette grève générale commence dès ce jour et elle concerne notamment les fonctionnaires, les employés des secteurs privés et des Entreprises franches.

Pour sa part, le Secrétaire général du Teza, Jean Louis Rakotoamboa a annoncé qu’une autre réunion des quatre mouvances, initiée par le Professeur Zafy Albert est prévue cette semaine. Elle sera axée notamment sur la recherche d’un consensus pour résoudre cette crise. « Si la mouvance Rajoelina prévoit encore de jouer la politique des chaises vides, les mouvances Zafy, Ratsiraka et Ravalomanana prendront les mesures nécessaires », a soutenu le SG du Teza. Et d’ajouter que « les trois mouvances envisagent d’effectuer des nominations aux postes clés de la transition de consensus prévue par la Charte de Maputo ». 

Les Nouvelles 05/09/2005
TRAVAIL AU CANADA : La responsable du recrutement écrouée - Mparany
Traduits en justice pour escroquerie, la responsable du recrutement, ainsi que le directeur du bureau de placement privé pour le travail au Canada ont été présentés, hier, au parquet d'Anosy. 
C'était sous haute surveillance policière que les deux responsables ont été déférés, hier, au parquet. Par leur présence, 21 des candidats ont soutenu la plainte qu'ils ont déposée à la police économique. «Qu'il y aura ou non ce travail au Canada, notre décision est déjà prise. Nous allons rester au pays. Par contre, nous ne demandons qu'une chose, être remboursés», ont-ils déclaré. 
De son côté, leur avocat a indiqué que les autres responsables du bureau de placement doivent répondre aussi de leurs implications au tribunal. «Depuis le début, ils ont imputé toute la responsabilité à la recruteuse, arguant sur le fait que cette dernière a agi de son ...Suite MadaVôvô du  06 sept 09  >>  ( ...  )

MégaSoirée ARF 2009 Les Rainizafimanga  font la Fête et invitent leurs amis ....  14 Nov à Tournan en Brie (77) ...      Bloquons nos Agendas    ... Klikeo eto  >> Voyage au bout du monde    Klikeo eto>> Envoyez nous vos photos de vacances . Nous les publierons en Reportage ...

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