... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...
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...
)

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«
Pour qu'accouchement rime avec dignité ...»
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Agir Pour
les Femmes à Madagascar.
L’association d’Aide Pour les Femmes à Madagascar (APFMada ) part du constat que les femmes à Madagascar accouchent dans la misère et dans un confort très précaire voire inexistant.
Dans les maternités malgaches, il manque de tout, même des plus basiques :
gants, seringues, serviettes, draps… les femmes accouchent sur un lit de fer
ou par terre…"
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Interview de Vola
Rasoamanana, présidente de l'association dans le journal Madaplus N°20
Quelles sont
les raisons qui ont motivé la création de cette association ?
APFMada ou Agir Pour
les Femmes à Madagascar est née d’une expérience personnelle que j’ai vécu
ou plutôt vu il y a 18 ans passé lorsque, par maladresse, je me suis retrouvée
dans une salle d’accouchement à Befelatanana et que j’ai vu les
conditions et les douleurs de ces femmes qui accouchent sur des matelas de fer
sans prise en charge si ce n’est une sage femme seule qui passait de l’une
à l’autre pour voir l’évolution de leur col.
18 ans plus tard,
rien a changé ou pire, avec le contexte de crise que traverse notre pays, les
femmes enceintes, vulnérables, comme les enfants sont les plus touchées. Les
salles d’accouchement sont aussi délabrées, sommaires et la majorité de
nos compatriotes continuent de donner la vie dans des conditions
extrêmement
difficiles.
Ainsi l’APFMada est
une évidence, le temps est venu de faire quelque chose pour nos femmes à
Madagascar.
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Que signifie
APFMada -Agir pour les Femmes à Madagascar" et pourquoi ce nom ?
Nous avons choisi ce
nom, car ne pouvant pas tout faire , nous voulons délimiter nos actions.
APFMada agira uniquement pour les femmes et notamment les femmes qui vont
accoucher.
Pouvez-vous
nous définir les principaux axes d'activité de votre association ?
Avant de répondre à
cette question, je souhaite vous donner quelques chiffres qui parlent
d’eux-mêmes : 8 à 9 femmes meurent chaque jour dans notre pays en
accouchant, sur 100 000 naissances, on enregistre 500 à 1000 décès
maternels, c’est un des chiffres les plus forts de l’Afrique Subsaharienne
et enfin 66% des accouchements se passent à domicile (sources FNUAP*)
C’est vous dire
l’ampleur de la tâche et le système de santé est défaillant chez nous.
Ainsi, l’APFMada a
dû choisir son axe d’action :...
Lire la
suite
Cliquez-ici
Maxime Paulet de Madaplus Magazine
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Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina",
Maxime a répondu à notre appel
pour publier des Editos maintenant à
qui le tour? On vous attend edito men et edito women.
Merci d'avance!
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zinfos94.com 02/11/2009
Madagascar : Soupçons de blanchiment d'argent liés au trafic du bois de rose
- Karine Maillot
L'affaire de trafic de bois de rose qui a défrayé la chronique à Madagascar dernièrement cacherait une affaire de blanchiment d'argent si l'on a croit le directeur général du SAMIFIN, le service de renseignement financiers (SRF) à Madagascar qui a convoqué la presse vendredi dernier.
Le directeur général du
SAMIFIN, Jean-Claude Razaraniaina, a donné une conférence de presse vendredi pour déclarer ses soupçons quant à un blanchiment international d'argent qui serait issu du trafic de bois de rose, une espèce protégée.
D'après le SAMIFIN, les opérations de coupes illicites de bois de rose seraient financées par des ressortissants étrangers qui travaillent dans le secteur du commerce sur l'île écrit tribune.com. Le site d'information en ligne précise que "l'origine des fonds qu’ils avancent à des opérateurs agréés en matière d’exportation de bois est très mystérieuse, car l’argent arrive soit en espèces, soit à travers des comptes dont l’objet et le volume habituel d’activité ne justifient pas de lien avec cette activité".
Les importations directes de marchandises qui sont revendues à très bas prix voir à perte sur la Grande Ile renforcent les soupçons d'un blanchiment d'argent. Les activités mafieuses liées au bois de rose représentent une somme qui s'élèveraient à plus de 32 milliards
d'ariary. Quatorze comptes bancaires ont déjà été bloqués et deux dossiers ont été déposés aux tribunaux de Toamasina et d'Antananarivo. |

Source : Sobika.com |
Alors que de nouvelles élections présidentielles, tant attendues par le peuple malgache, tardent à venir, le pillage de l'île Rouge continue à aller bon train. Le trafic de lémuriens, en principe protégés, a fait réagir l'ONG Conservatoire International (CI) qui a lancé un cri d'alerte quelques semaines après les événements de mars 2009.
Tout est loin de rentrer dans l'ordre à Madagascar, qui connaît une période de gros troubles politiques, économiques et sociaux depuis le 17 mars 2009, date à laquelle le président déchu Marc Ravalomanana a transféré ses pouvoirs à un directoire militaire, qui les a à son tour transférés à l'actuel président de la HAT (Haute autorité de transition) Andry
Rajoelina.
Tribune Mada 30/10/2009
Marc Ravalomanana sur les médias français
- Recueilli par Patrick A.
Marc Ravalomanana a accordé deux interviews, respectivement à Sébastien Hervieu pour le journal français Le Monde et à Virginie Herz pour la chaîne de télévision France 24.
De ces deux interviews, on retiendra qu’il reste très ferme, et refuse d’avoir un auteur de coup d’État qui reste au pouvoir. Il rappelle qu’il reste le Président de la République démocratiquement élu, et que la communauté internationale a condamné un régime illégal arrivé par un coup d’État.
L’esprit de l’accord de Maputo est de former un gouvernement de transition neutre, inclusif et consensuel. C’est pourquoi il a lui-même accepté de ne pas participer à la transition. Malheureusement, Andry Rajoelina ne respecte pas ces accords : il devrait lui aussi quitter son poste de président de la transition. C’est ainsi que Marc Ravalomanana présente sa conception d’un gouvernement de Transition neutre, inclusif et consensuel.
Il affirme avoir dit au Président Jean Ping qu’il n’accepterait jamais la décision qui a été prise au Carlton le 6 octobre, car ce n’était pas le rôle des chefs de délégation de désigner les trois postes clés. Il ne serait pas normal qu’alors que la majorité des malgaches le soutient et qu’il est encore le Président de la République, lui ou sa mouvance ne soient pas dans les trois postes.
Et Marc Ravalomanana de dire à France24 : « Addis Abeba n’est pas un jeu de poker menteur où toutes les cartes sont déjà distribuées à l’avance. »
Interrogé par France 24 pour savoir s’il pourrait accepter Andry Rajoelina comme Président de la Transition si celui-ci acceptait de ne pas se présenter à l’élection présidentielle, Marc Ravalomanana a répété qu’il n’acceptera jamais Andry Rajoelina comme chef de transition, car celui-ci est l’auteur du coup d’État à Madagascar. Madagascar ne mérite pas d’être un mauvais exemple en Afrique et dans tous les pays en développement. Et il ajoute qu’il y a beaucoup de solutions pour une solution de neutralité respectant l’esprit de Maputo.
Interrogé par Le Monde sur ce qui se passerait s’il n’obtenait pas le départ d’Andry Rajoelina, il précise que si l’on n’a pas besoin de lui à la table des négociations, il peut rester en Afrique du Sud. Mais il ne veut pas abandonner son pays, et interroge les médiateurs s’ils veulent prendre la responsabilité de laisser à la tête de Madagascar un dirigeant qui enfonce le pays dans la crise. Il précise par ailleurs qu’il a refusé de faire une demande d’asile en Afrique du Sud, car il veut rentrer le plus tôt possible à Antananarivo.
France24 a justement interrogé Marc Ravalomanana sur l’annonce qu’il avait fait à ses partisans qu’il rentrerait bientôt à Madagascar ; ce retour se ferait-il avec l’accord de Andry Rajoelina ou pourrait-il se faire clandestinement ou avec l’aide de l’armée ? Il n’a pas répondu directement à cette question mais insisté sur le fait qu’il respecte toujours l’accord de Maputo, et qu’il travaillera avec les autres chefs de file pour trouver une sortie de crise.
Interrogé sur ses relations avec l’armée et s’il avait l’intention de s’appuyer sur celle-ci pour faire basculer la situation, Marc Ravalomanana a répondu qu’il faut éviter une telle solution. L’armée est divisée. Il faut faire attention à ne pas basculer dans la guerre civile, mais remettre l’armée dans l’ordre.
Pour Marc Ravalomanana, cette situation de l’armée où des sous-officiers et des commandants font la loi est l’une des illustrations qu’Andry Rajoelina n’est pas capable de diriger un pays. « Il ne sait pas commander les militaires, ses ministres et même son ancien premier ministre ». Aux yeux de Marc Ravalomanana, il n’y a pas d’État à Madagascar actuellement.
À la question du Monde sur son éventuelle candidature à l’élection présidentielle, Marc Ravalomanana répond qu’il est trop tôt pour répondre. Mais il rappelle qu’il a des militants dans tout le pays et un projet qui a donné des résultats. Et il réfute les accusations d’affairisme et d’autoritarisme, en déclarant avoir toujours séparé la gestion des affaires de l’Etat de celle de ses entreprises. Les seules erreurs qu’il identifie sont d’avoir été trop vite dans la mise en oeuvre de son projet et de ne pas avoir assez prêté attention à l’armée.
Interrogé sur les événements du 7 février à Ambohitsirohitra, il répond que les balles ne venaient pas du palais, mais de tireurs postés dans les arbres par l’autre camp.
Le Monde titre son interview : « Madagascar : le président déchu accuse la France », en se référant aux accusations de Marc Ravalomanana sur le fait que la France a soutenu Andry Rajoelina. Marc Ravalomanana dit précisément : « Le coup
d’Etat à Madagascar était bien étudié et bien orchestré. En trois mois, c’était fait ! Moi-même, j’ai été surpris. Je ne dis pas que la France a tout organisé, mais il y avait des Français derrière cela. Les services de renseignement sud-africains, ici, me l’ont dit ».
Jeune Afrique 29/10/2009
Sommet inter-malgache prévu à Addis Abeba
Un sommet réunissant les quatre chefs de file des principales mouvances politiques malgaches se tiendra à Addis Abeba les 3, 4 et 5 novembre, a annoncé mardi le médiateur de l'Union africaine dans la crise malgache, Ablassé
Ouedraogo, à des journalistes.
"Au terme de ma mission à Antananarivo (débutée dimanche), je peux avec force confirmer que les chefs de file des mouvances politiques de Madagascar se rencontreront à Addis Abeba les 3, 4, 5 novembre 2009", a-t-il déclaré.
"L'objectif sera de compléter la mise en oeuvre des accords de Maputo", a-t-il ajouté.
Un précédent sommet prévu mi-octobre à Genève avait été annulé, le président évincé Marc Ravalomanana ayant plaidé avec insistance pour la tenue de cette réunion sur le continent africain.
Ce nouveau sommet, qui doit réunir l'actuel homme fort de l'île Andry
Rajoelina, M. Ravalomanana et les deux ex-présidents Didier Ratsiraka et Albert
Zafy, vise à lever les obstacles actuels à la mise en oeuvre des accords de sortie de crise de Maputo (signés le 9 août).
Blocage sur les postes clés
Ces accords ont notamment dessiné l'architecture d'une transition politique censée mener le pays à une élection présidentielle au plus tard fin 2010.
Lors d'une réunion le 6 octobre, les quatre mouvances ont ensuite trouvé un consensus: M. Rajoelina se voyait confier la présidence de la transition et Eugène
Mangalaza, de la mouvance de M. Ratsiraka, était |

La réunion visera à mettre en oeuvre les accords
de Maputo
© AFP |
désigné Premier ministre en remplacement de Monja
Roindefo.
M. Ravalomanana a depuis contesté cet accord de principe, répétant qu'il "n'accepterait jamais Andry Rajoelina à la tête de la transition".
Lâché par l'armée, le président Ravalomanana avait remis le 17 mars ses pouvoirs à un directoire militaire, qui les avait immédiatement transférés à Andry Rajoelina, l'ex-maire d'Antananarive, devenu en quelques mois son principal opposant au terme d'un mouvement populaire.
Le monde 29/10/2009
Entretien : Madagascar : le président déchu accuse la France
- Johannesburg Correspondance
Depuis plus de sept mois, Marc Ravalomanana est en exil. Hôte des autorités sud-africaines qui prennent en charge sa sécurité, ses déplacements et son logement, le dernier président élu de Madagascar vit confortablement à Johannesburg. "Je refuse de faire une demande d'asile, car je veux rentrer le plus tôt possible à Antananarivo", confie-t-il.
Elu en 2002 puis réélu en 2006, celui que l'on surnommait le "PDG de Madagascar" n'a pas accepté sa mise à l'écart le 17 mars. Ce jour-là, l'armée pousse Marc Ravalomanana à quitter le pouvoir et le confie à Andry Rajoelina qui mène la contestation dans la rue depuis trois mois. La communauté internationale dénonce le coup d'Etat de l'ancien maire de la capitale malgache.
A quelques jours du sommet d'Addis-Abeba (Ethiopie), du 3 au 5 novembre, qui doit finaliser le schéma de transition devant aboutir à une élection en 2010, Marc Ravalomanana explique sa position.
Que direz-vous à Addis-Abeba ?
J'y répéterai qu'il faut respecter l'accord signé à Maputo en août par les quatre chefs des mouvances (Andry Rajoelina, Marc Ravalomanana et les deux anciens présidents Albert Zafy et Didier Ratsiraka) qui parle de la "neutralité" de la transition. Pour respecter celle-ci, les médiateurs internationaux m'ont poussé à ne pas participer au gouvernement de transition alors même que je suis le président élu. Le putschiste Andry Rajoelina doit faire de même et quitter son poste de président de la transition. Aux médiateurs de faire leur travail.
Cette condition est-elle non négociable ou s'agit-il d'une monnaie d'échange pour obtenir, lors du sommet, davantage de portefeuilles ministériels ?
Je ne joue pas avec les principes. Ce n'est pas mon intérêt personnel qui compte mais l'intérêt national. Le leader d'un coup d'Etat ne peut pas être légitimé. Madagascar ne doit pas devenir un mauvais exemple pour le reste de l'Afrique. Imaginez que chacun des 1 546 maires du pays décide de faire un coup d'Etat ! Ce n'est pas négociable. Je n'accepterai jamais Andry Rajoelina comme président de la transition !
Et si vous n'obtenez pas le départ d'Andry Rajoelina ?
Si on n'a pas besoin de moi à la table des négociations, je peux rester ici en Afrique du Sud. Mais je ne veux pas abandonner mon pays. Les médiateurs veulent-ils prendre la responsabilité de laisser à la tête de Madagascar un dirigeant qui enfonce le pays dans la crise ?
Comment jugez-vous son action depuis sa prise du pouvoir ?
Il n'est pas capable de diriger un pays. Il ne sait pas commander les militaires, ses ministres et même son ancien premier ministre. Il est sous la pression de son entourage. Ce n'est pas moi qui le dis, tout le monde le voit. Au début, il a eu de la chance car il y avait des ressources. Ses partisans ont volé du riz, du blé, de l'huile à la société Tiko (propriété de M. Ravalomanana) dans le port de Tamatave. Ils ont récupéré les 150 voitures et les motos que j'avais fait importer en prévision du sommet de l'Union africaine en juillet. Mais tout cela est aujourd'hui fini. Ils n'arrivent plus à payer les salaires des fonctionnaires.
Quand envisagez-vous de rentrer à Madagascar ?
Le gouvernement de transition doit d'abord être formé. Je rentrerai après. Les risques pour ma sécurité ne me font pas peur. Ma vie est entre les mains de Dieu.
Comptez-vous vous présenter à l'élection présidentielle ?
C'est encore trop tôt pour répondre. Mais j'ai des militants dans tout le pays et un projet pour le pays. En sept ans de présidence, j'ai eu des résultats : 5 % par an de croissance économique moyenne. J'ai lutté contre la corruption. Les prix ont baissé. J'ai augmenté le taux de scolarisation et baissé celui de la mortalité infantile.
Les accusations d'affairisme et d'autoritarisme ont nourri la contestation qui a abouti à votre renversement. Avez-vous commis des erreurs lorsque vous étiez au pouvoir ?
Ma seule erreur est d'avoir été trop vite dans la mise en oeuvre de mon projet. Sinon, j'ai toujours favorisé le dialogue. J'ai toujours séparé la gestion des affaires de l'Etat de celle de mes entreprises. Je suis en paix avec ma conscience.
Vous avez accusé la France de soutenir Andry Rajoelina. Avez-vous des preuves ?
Le coup d'Etat à Madagascar était bien étudié et bien orchestré. En trois mois, c'était fait ! Moi-même, j'ai été surpris. Je ne dis pas que la France a tout organisé, mais il y avait des Français derrière cela. Les services de renseignement sud-africains, ici, me l'ont dit.
Avez-vous un regret concernant votre gestion de cette crise ?
Ne pas avoir assez prêté attention à l'armée. J'ai préféré acheter 400 tracteurs que 400 blindés.
Le 7 février, des gardes présidentiels ont tiré sur une foule désarmée qui s'approchait de l'un de vos palais. Il y a eu une trentaine de morts. Vous avez donné l'ordre de tirer?
Les balles ne venaient pas du palais, mais de tireurs postés dans les arbres par l'autre camp.
Propos recueillis par Sébastien Hervieu
Express Mada 29/10/2009
Conflit politique
: La HCC examine la requête de l’ex-Premier ministre - Iloniaina Alain
La Haute cour constitutionnelle (HCC) intervient dans le débat. La juridiction constitutionnelle devra se prononcer sur la saisine de l’ancien Premier ministre Monja Roindefo concernant le titre de Andry
Rajoelina.
« L’audience des hauts conseillers a commencé, mardi. Elle continue aujourd’hui », a indiqué Me Samuel Ralison, greffier en chef de la HCC, hier. Il refuse pourtant de s’exprimer sur la date à laquelle la juridiction constitutionnelle rendra son avis, dans la mesure où il n’y a pas de délai fixé pour que l’institution se prononce.
Lundi, l’équipe de l’ancien Premier ministre a déposé une requête pour demander l’avis de la HCC. Elle a posé cinq questions dont l’une concerne la qualification de Andry Rajoelina lorsque ce dernier a pris le décret de nomination
d’Eugène Mangalaza au poste de Premier ministre.
Contestant à Andry Rajoelina le titre de président de la transition, Monja Roindefo avait déposé une requête auprès du Conseil d’État le 12 octobre, pour annuler la nomination
d’Eugène Mangalaza. Mais après le rejet de la demande par la juridiction administrative pour incompétence, il est revenu à la charge en mettant les bouchées doubles. Il s’attaque à l’origine même du problème, à savoir la compétence de Rajoelina à nommer un chef de gouvernement au niveau de la HCC, et insiste auprès du Conseil d’État pour obtenir la révision de son arrêt.
L’affaire Monja Roindefo est une nouvelle patate chaude entre les mains de la juridiction constitutionnelle. D’autres affaires brûlantes, relatives au même sujet, ont été remises à la HCC. C’est, entre autres, le cas du dossier du sénateur Rabenorolahy ou encore des ambassadeurs révoqués par la Haute autorité de la transition.
Prorogation
L’avis de la HCC pourrait de nouveau conditionner l’avenir juridique de la transition, indépendamment des tractations politiques en cours. En tout cas, la juridiction constitutionnelle est encore partie pour rester en activité, pour une période plus ou moins déterminée. Me Samuel Ralison a affirmé que la juridiction constitutionnelle exerce encore la plénitude de ses fonctions. « Certes, le mandat des hauts conseillers a expiré au mois d’août, mais une ordonnance prise par la présidence l’a prorogé jusqu’à l’entrée en fonction de leurs successeurs », a-t-il rappelé.
Encadré: Cet avis de la HCC ne peut que reposer ou se baser sur les accords de Maputo, précise Jean Eric
Rakotoarisoa.
selon les interprétations des partisans de Monja Roindefo, voire de la mouvance Andry Rajoelina, le tandem Monja–Rajoelina est indissociable.
Quoi qu’il en soit, Monja Roindefo sera décoré ce jeudi 29 octobre 2009 au Palais de Mahazoarivo, Grand croix de l’Ordre national si on devait en croire le journal Les Nouvelles.
Orange.mg
28/10/2009
Aide de l’Union Européenne : elle est réduite de moitié pour Madagascar
Les sanctions qui tombent sur le pays pénalisent le développement économique. La situation de crise ainsi que l'instabilité politique font que les Bailleurs de fonds sont de plus en plus réticents à accorder du financement à un pays en manque de stabilité politique.
L'Union Européenne a décidé de réduire l'aide financière qu'elle accorde à Madagascar cette année. Si au début, sa valeur était estimée à 577 millions
d'euros, au final, le pays ne bénéficiera que de sa moitié. En effet, le dixième Fond d'Entretien Routier a été révisé à la baisse. La réhabilitation des infrastructures routières attendra le fond qui sera finalement accordé par l'Union Européenne.
Cette dernière établit plusieurs critères avant de soumettre un volume financier aux pays bénéficiaires. Le premier critère qu'elle pose est la bonne gouvernance, ensuite le taux de décaissement et enfin le respect de l'ordre constitutionnel. Depuis la crise, le pays y a accumulé que des points négatifs. C'est ce qui a surtout conduit cette instance à adopter une attitude de prudence vis-à-vis du pays tant qu'aucun régime constitutionnel reconnu internationalement ne soit mis en place.
La réhabilitation de la Rn 13 reliant Ihosy à Tolagnaro est par exemple l'une des victimes de cette pénalisation. Sa construction est prévue pour cette année mais malheureusement, tout dépendra des issues des négociations politiques. La dernière échéance donnée par l'Union Européenne reste le prochain dialogue
d'Addis Abeba prévu débuter à partir de la semaine prochaine. |

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Express Mada 28/10/2009
Union européenne
: Le dixième FED révisé à la baisse - Mahefa Rakotomalala
L'aide européenne pour Madagascar sera révisée à la baisse. Les responsables de ce dossier n’ont pas pu se réunir à temps en raison de la situation politique.
Moins d'aide financière pour Madagascar. C'est la conséquence de la situation politique par rapport à sa relation avec les bailleurs de fonds dont l'Union européenne. Selon notre information, Bruxelles, siège de l'Union européenne, prévoit de réviser à la baisse le montant du dixième Fonds européen de développement (10ème FED). Parmi les raisons de cette pénalisation figure l'inexistance d'une revue annuelle des projets financés par ce don non remboursable et qui devait avoir lieu au mois de juillet.
Cette revue devait établir la performance du pays en matière, entre autres, de taux d'engagement
c'est-à- dire de taux de décaissement. La détérioration de la bonne gouvernance ainsi que le non respect de l'ordre constitutionnel font également accumuler des mauvais points au pays.
« Selon les premières estimations, le Fed 10 devrait être réduit de moitié au moins, mais il appartient au siège de la commission européenne d'en décider », déclare une source proche du dossier.
Le Fed est le principal outil d'aide au développement de l'Union européenne dans les pays d'Afrique, Caraïbes et Pacifique (ACP). Pour Madagascar, arrivé au dixième programme qui devait démarrer au mois de janvier de cette année, le montant initial de l'enveloppe allouée était de 577 millions d'euros, destinée à financer des projets d'infrastructures comme les routes ainsi que des projets d'appui à la bonne gouvernance et à la société civile. Depuis l'arrivée du régime de transition au pouvoir, l'Europe avait décidé d'adopter une attitude de prudence et a décidé de suspendre tous les décaissements des premiers projets qui devraient bénéficier du 10ème Fed. La réhabilitation de la Route nationale 13, reliant Ihosy et Tolagnaro par exemple, fait partie des projets victimes de cette mesure.
Pénalisation
Cette révision à la baisse n'est pas une sanction, mais une sorte de pénalisation par rapport à la baisse de performance du pays. Il faut dire que le montant du 10 éme Fed a surtout été établi par rapport aux réalisations de Madagascar dans le précédent programme (9ème Fed). Parmi les critères de performance figurent la bonne gouvernance, le droit de l'Homme ainsi que le niveau de décaissement. Cette révision à la baisse attend pour l'instant une officialisation mais Madagascar attend également une autre échéance importante qui est l'expiration de la période du dialogue politique le 4 novembre. Une éventuelle sanction à l'encontre de Madagascar pourrait être décidée à l'issue de cette échéance.
Les Nouvelles 28/10/2009
REUNION D'ADDIS ABEBA
: La dernière rencontre des chefs de file ? - Nasolo R.
Les préparatifs du «sommet inter malgache» qui se tiendra à Addis Abeba les 3, 4 et 5 novembre prochains vont bon train.
Dans ce cadre, l'envoyé spécial de l'Union africaine dans le cadre de la résolution de la crise malgache, Ablassé Ouédraogo, est actuellement à Madagascar et a rencontré, hier au Carlton, les représentants des quatre mouvances politiques.
«Il s'agit des préparatifs de la rencontre d'Addis Abeba, conformément aux recommandations du Gic dans son communiqué final du 6 octobre, lorsqu'il a préconisé de convoquer le plus tôt possible une rencontre entre les chefs de file des mouvances politiques malgaches, en vue du règlement consensuel des questions pendantes. C'est l'objet des entretiens que nous avons eus et je ne peux pas vous en dire plus pour l'instant», a fait savoir l'émissaire de
l'UA.
Le chef de délégation de la mouvance Marc Ravalomanana, Fetison Rakoto
Andrianirina, a, lui aussi, confirmé que les réunions préparatoires du sommet avancent bien. «Au stade actuel des choses, deux points sont définitivement acquis : la participation des quatre mouvances et l'assurance qu'une solution viable sera trouvée |
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dans la capitale éthiopienne. Ce sera vraisemblablement la dernière réunion du genre», a-t-il avancé.
Des positions figées
Il n'en demeure pas moins que la question des accords de principe obtenus à l'issue de la réunion du Carlton semble encore diviser les mouvances. De son côté, Marc Ravalomanana a maintes fois contesté l'idée d'une Transition dirigée par Andry Rajoelina et sa non-reconnaissance d'Emmanuel Rakotovahiny comme vice-président et d'Eugène Mangalaza en tant que premier ministre de consensus.
Interrogé sur l'éventuel objet des débats, à Maputo, Fetison Rakoto Andrianirina souligne qu'il s'agira des organes de la Transition , lesquels, a-t-il noté, «doivent être mis en place en procédant du haut vers le bas, c'est-à-dire en commençant par celui qui va être le président».
Pour Ny Hasina Andriamanjato, tout est apparemment déjà en place. «Ce qui a été décidé le 6 octobre ne peut plus être remis en cause. Malgré les réserves émises par Marc Ravalomanana et quoi qu'on dise, Andry Rajoelina sera le président de la Transition », a-t-il lancé.
Un «véritable exercice démocratique»
Ramisandrazana Rakotoariseheno, de la mouvance Didier Ratsiraka, relève qu'il est tout à fait normal que chaque mouvance ait ses propres principes et positions. Néanmoins, elle note que «la mise en place et la gestion consensuelle et inclusive de cette Transition seront le premier véritable exercice démocratique que les politiques malgaches auront à faire. S'ils réussissent, grand est l'espoir de voir les pratiques malsaines et les alternances violentes et non-démocratiques s'arrêter».
Voilà pourquoi la mouvance Didier Ratsiraka roule pour une clé de répartition des postes à parts égales. «S'il y a 258 sièges à pourvoir dans la Transition , chaque mouvance devrait en obtenir, par exemple, 60. Le reste serait à confier aux autres sensibilités de la société», a précisé Ramisandrazana
Rakotoariseheno.
Pour en revenir aux préparatifs techniques de la rencontre d'Addis Abeba, tout reste encore au stade de projets mais, selon des sources bien informées, les mouvances devraient partir le 2 novembre à bord d'un avion d'Ethiopian Airlines. Elles pourraient également loger au même hôtel afin de «faciliter davantage les échanges». Enfin, chaque délégation comprendrait 10 personnes (7 membres de mouvance plus le chef de file accompagné de deux personnes de son choix) ce qui ferait, au total, 40 participants.
Encadré: Échec.
Une semaine avant le sommet, tout semble laisser croire que l'on s'achemine vers un échec. Ny Hasina Andriamanjato, chef de délégation de la mouvance Rajoelina, a déclaré hier que les nominations du 06 octobre sont irrévocables. De son côté, la mouvance Ravalomanana ne change pas d'un iota sa position: non à la présidence de Andry Rajoelina car aucune disposition de la Charte de transition n’en fait mention, et non à la nomination de Mangalaza Eugène comme Premier ministre de la transition car celui-ci n'a pas obtenu le consensus des quatre chefs de file. La mouvance de l'ancien président considère les trois nominations du 06 octobre comme n'ayant pas existé et exige qu'on doit tout recommencer à Addis-Abeba à partir de la Charte de Maputo.
(Midi Mada)
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Concert de Rajery et Mikéa à Paris
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Rajery est sans conteste l'artiste malgache le plus actif
sur la scène internationale. / Mikea puise son
inspiration dans le beko... Contact : Villette
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La
Recette du jour
Langouste
au coco (
... )
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Les
Voeux Rainizafimanga
2009
2009
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Midi Mada 02/11/2009
Ravalomanana : « Les médiateurs doivent faire preuve de neutralité »
- Davis R
Il était 16 heures samedi dernier lorsque l’ancien président Ravalomanana Marc a effectué un discours par téléphone au
Magro. Et ce, devant ses partisans, venus nombreux pour assister à la présentation des membres de la délégation de cette mouvance qui assisteront au Sommet d’Addis-Abeba.
Dans son discours, le chef de file des légalistes a réitéré que « nous n’accepterons jamais qu’un putchiste dirige ce pays ». Une manière d’exprimer que Ravalo n’entend pas fléchir sur sa position. A entendre le président fondateur du Tiako i
Madagasikara, cette rencontre des quatre mouvances qui débutera demain dans la capitale éthiopienne ? risque d’être difficile, voire, vouée à l’échec. En outre, Dada a adressé un message sévère à l’endroit des médiateurs du GIC, et particulièrement à l’endroit des représentants de
l’Union Africaine. Et de laisser entendre qu’ « en tant que simples fonctionnaires des organisations internationales, ils devraient faire preuve de neutralité dans leurs entreprises ».
Addis-Abeba. A la fin de son intervention, l’ancien président n’a pas manqué d’encourager ses partisans. En leur demandant de continuer les manifestations au Magro jusqu’au retour à l’ordre constitutionnel. Et de faire savoir au passage qu’« en ce moment, les partisans des légalistes dans les 22 régions organisent des manifestations afin de réclamer mon retour au pays ». Il convient de noter que les membres de la délégation de la mouvance Ravalomanana ont été présentés au Magro samedi dernier. Une délégation composée entre autres, de Ravatomanga Rolland, Raharisaina
Hery, Yves Aimé Rakotoarison, Fetison Rakoto Andrianirina, |
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Mamy Rakotoarivelo, Rakotoamboa Jean Louis et Manandafy
Rakotonirina. Faut-il rappeler que les délégations des quatre mouvances partent ce jour à destination d’Addis-Abeba.
Xinhuanet.com 29/10/2009
Une cinquième mouvance créée à Madagascar
- Xinhua
Une cinquième mouvance politique malgache a été créée par l'équipe de l'ancien Premier ministre de transition, Monja Roindefo, mercredi après-midi à Antananarivo, capitale malgache.
Les partis politiques qui s'assemblent pour former cette nouvelle mouvance, sont entre autres, Monima, Leader, Rpsd, Psd, Farimbona, Tambatra, Vonjy Iray tsy Mivaky, Mavana, Akfm, qui ont soutenu le président de la transition Andry Rajoelina au début de la crise politique à Madagascar.
Lors d'une conférence de presse tenue à Antananarivo, mercredi après midi, Pierre Andrianantenaina, un membre de la Haute Autorité de la Transition, Cyrille Rasamizafy, porte-parole du parti Mavana et Gabriel Rabearimanana, secrétaire général du parti politique de Roindefo, le parti Monima, ont dit que cette cinquième mouvance n'est pas une mouvance de
Roindefo.
Pourtant, ils ont lancé un appel à Monja Roindefo d'être la porte-parole de cette nouvelle mouvance, qui a l'objectif de défendre la lutte populaire 2009.
Les chefs de cette nouvelle mouvance ont manifesté leur soutien à la transition actuelle dirigée par Andry
Rajoelina.
Ils ont dit que ce n'est pas le siège dans la transition qui leur intéresse, mais la préparation d'une élection pour la naissance de la quatrième République.
Quoique ce soit leur demande, l'envoyé spéciale de l'Union Africaine, Ablassé Ouédraogo, qui est à Madagascar depuis lundi, a dit mardi que seulement les quatre mouvances dirigées par Rajoelina et les anciens présidents Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy, iront à Addis-Abeba début novembre prochains pour partager les 258 sièges de la transition.
Sobika.com 29/10/2009
Madagascar : Interview de Serge Zafimahova du CDE
- Recueillis par Prisca R
Le Club développement et éthique (CDE), dirigé par Serge Zafimahova a organisé avec le Réseau des jeunes travailleurs
(RJT) une conférence débat sur la situation politique actuelle et un plan de relance de l’économie. Serge Zafimahova expose ses points de vue.
Après un long silence, pourquoi une conférence débat aujourd’hui ?
Ces derniers temps, nous étions plus sur le terrain. Il nous a fallu aujourd’hui se ressourcer autrement, raison du regroupement que nous avons organisé aujourd’hui
(ndlr : vendredi dernier). Des échanges de points de vue autour de la situation du pays actuelle et de la relance de l’économie est de ce fait, essentiel. Mais c’est aussi une occasion pour s’ouvrir à d’autres acteurs socio-économiques et politiques et d’élargir un peu nos horizons.
Quel est l’intérêt de cette conférence débat ?
Par rapport aux réalités entrepreuneuriales, ce genre d’échanges de points de vue nous apprendra davantage ce que vivent les employés et les employeurs. Parfois des acteurs socio-économiques n’ont pas d’espace pour s’exprimer donc c’est un moyen pour eux de proposer, de chercher ou de donner des solutions. A côté de cela, des personnes issues de notre cercle peuvent être appelé à prendre des responsabilités étatiques. Donc, si c'est le cas, elles seraient informées des réalités, elles peuvent se ressourcer de ce genre de dialogue. |

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Que pouvez-vous nous dire par rapport aux relations entre l’économie et la politique ?
Séparer la politique de l’économie est facile à dire. Mais avec les circonstances actuelles, avec les 8 mois de crise, Madagascar n’arrive pas faire décoller son économie, un fait qui justifie que cette étape de séparation n’est pas encore atteinte. Pourtant ailleurs, prenons le cas de Maurice, il fut un temps où ce pays changeait souvent de dirigeant mais bien que le cadre institutionnel soit bien implanté, cela n’a pas eu d’impact sur son économie et le pays est un modèle de réussite économique.
Quelles sont donc les solutions à votre avis ?
Dans un premier temps, il nous faut asseoir une structure démocratique. La mise en place d’un Etat de droit est donc de mise. Si on prend le cas des élections par exemple, elles doivent répondre à une norme acceptable, c'est-à-dire que tout citoyen peut suivre de près l’évolution des résultats des élections et d’éviter au maximum le détournement de voie où d’autres incidents probables.
Et puis pour reconstruire le pays, il faut profiter de cette transition pour tout mettre en place comme il se doit. Je reviens sur le cas des élections, si elles doivent être transparentes, l’assainissement de la liste électorale, le transfert des données se rapportant aux résultats et finalement la protection des fonctionnaires assurant l’appareil électoral devront donc être acquis durant la transition.
moov.mg 28/10/2009
Crise économique. Les ménages voient leur revenu baisser de – 32,5%
- © MATERA
Antananarivo – La crise politique génère dans son sillage une crise économique qui se traduit par une baisse de – 32,5% du revenu des ménages entre juin 2008 et juin 2009.
C’est ce qui ressort d’une étude réalisée avec le soutien du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) mais non encore publiée officiellement. Cette baisse du revenu familial oblige beaucoup de ménages à déscolariser leurs enfants, à réduire leurs rations alimentaires, à ne plus avoir accès à des aliments de base comme la viande, le riz etc.
En effet, le fléchissement du revenu des ménages se traduit par un recul de la consommation. En moyenne, cette baisse va de – 31% à – 37% et elle affecte toutes les catégories sociales. Mais le plus grave est le recul de la consommation alimentaire qui concerne 61% des ménages. Il faut toutefois noter que la malnutrition est déjà un grand problème à l’échelle nationale bien avant la crise, étant donné que les taux élevés de la croissance économique de ces dernières années n’ont guère servi à faire reculer la pauvreté. Avec une grande proportion des ménages de réduire encore leur consommation alimentaire, le problème de la malnutrition risque fort de s’aggraver. |

Un marché vide à Maroantsetra
© DTS |
Tribune Mada
28/10/2009
Politique : Un coup d’Etat dans l’air ? - Recueilli par Bill
Deux conseillers techniques de Monja Roindefo suspectés
Deux conseillers techniques du Premier ministre « sortant » ou « insurrectionnel » du gouvernement de la Haute Autorité de transition
(HAT), Monja Roindefo, ont été convoqués ce lundi 26 octobre par la Brigade de Gendarmerie de
Betongolo. Il s’agit de Fidélis et de Francky. Ils sont soupçonnés de s’être préparé à fomenter un coup d’Etat contre Andry
Rajoelina.
Arrivés sur les lieux vers 10h, ils ont été interrogés à propos de la tentative de coup d’Etat qu’ils auraient eu l’intention de faire car ils auraient été vu avec, ou auraient caché, deux (2) lance-roquettes et quinze (15) fusils de marque
kalacknikov. Selon les informations recueillies auprès des proches et cadres du parti
Monima, les informations n’étant apparemment pas vérifiées, ils auraient du être relaxés mais le ministère de la Justice et sa hiérarchie les retiennent en garde à vue. Cette « affaire » n’en serait qu’à ses débuts après la détermination de Monja Roindefo à faire front contre la justice en place au nom de l’état de droit et de la lutte depuis la Place 13 mai.
D’après les dires des personnes qui sont proches du dossier, les gendarmes n’ont eu rien à leur reprocher mais c’est sur ordre de la Présidence de la Haute autorité de transition que l’enquête se continue. Les deux intéressés auraient même du passer la nuit à la Brigade de la Gendarmerie de
Betongolo, si n’était l’intervention de politiciens proches de la HAT. La fédération Antananarivo du parti Monima a pris l’affaire en main et compte convoquer la presse dans les meilleurs délais, si on devait en croire un de ses responsables.
Midi
Mada 28/10/2009
Cas Rajoelina et Mangalaza
: Monja Roindefo saisit la HCC - Recueillis par RAJAOFERA Eugène
En attendant que le Conseil d'Etat se prononce sur son recours en révision contre la décision de cette plus haute juridiction de l'ordre administratif, qui s'est déclarée incompétente sur le recours en annulation du décret de nomination de Eugène Mangalaza, le Premier ministre Monja Roindefo saisit la HCC. La saisine a été faite ce lundi, tard dans la soirée.
Dans sa lettre de saisine, portant n°146-PM/PS/09 du 23 octobre 2009, l'actuel locataire de Mahazoarivo demande l'avis d'Ambohidahy sur le décret de nomination de Mangalaza Eugène et la situation actuelle de Andry Rajoelina. Pour appuyer sa thèse, Monja Roindefo invoque la lettre n°79-HCC/AV et l'Avis n°02-HCC/AV du 31 juillet 2009, définissant les Institutions de la transition.
Auto-proclamation. Monja Roindefo posent cinq questions à la HCC. L'une porte sur le décret 2009-1260 du 12 octobre 2009 portant nomination de Mangalaza Eugène comme Premier ministre, conformément à la Charte de Maputo. « Ce décret n'est-il pas en contradiction avec l'Avis n°02-HCC/AV du 31 juillet 2009? », interpelle Mahazoarivo. Une autre question concerne le cas de Andry
Rajoelina: « En s'auto-proclamant président de la transition, Andry Rajoelina n'a-t-il pas démissionné de son poste de président de la
HAT? » En tout cas, Andry Rajoelina ne porte plus le titre de président de la HAT depuis le 08 octobre. Une note publiée par le porte-parole de la présidence, Mme Annick Rajaona, précise que désormais, le locataire d'Ambohitsorohitra endosse le titre de président de la transition.
moov.mg 28/10/2009
Trafic de bois de rose. Les enquêtes se poursuivent -
Navalona R. ( Midi)
Les actions du Task Force continuent dans toutes les régions de l’île, même en dehors des zones forestières.
Le bilan final s’alourdit lors de l’opération de saisie de bois de rose dénommée « Vasia », menée par les éléments du Task Force dans quatre sites de la Capitale samedi dernier, suite à des collectes de renseignements. A
Ivato, dans la maison d’un particulier, 40 rondins de bois de rose, 647 bois carrés et 147 plaquettes de bois de rose ont été découverts.
Dans un hangar III A appartenant à l’Etat à Nanisana, 99 rondins et 1 004 plaquettes de ce type de bois précieux, ont été saisis. Et près de 8 tonnes de bois de rose ont été trouvées dans une maison d’un opérateur aux 67ha, tandis que 32 rondins ont été déterrés quelque parts dans l’enceinte de Tiko à Sambaina alors que ce site a déjà fait l’objet de perquisition à plusieurs reprises depuis l’avènement de la crise. En tout cas, les propriétaires de ces bois de rose saisis sont connus et les enquêtes se poursuivent maintenant, a-t-on appris de source auprès du ministère de
l’Environnement et Forêt.
Des opérateurs auditionnés
Notons que tous ces bois saisis sont acheminés vers le camp militaire RTS à
Fiadananana. Quant à l’affaire des containers de bois de rose déjà embarqués sur un bateau en provenance de Vohémar mais ramenés au port de
Toamasina, en vue d’un déchargement tout dernièrement, elle a
déjà été remise au Tribunal, a-t-on appris. |

Des bôlabôla coupées dans les forêts de la Sava
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www.zoo.ch/medien |
L’enquête est terminée et des opérateurs passent maintenant à l’audition, d’après toujours notre source. Rappelons que 12 sur les 91 containers de bois de rose relèvent de la contrebande, étant donné qu’aucun papier justifiant la légalité de leur exportation n’a été trouvé. Le ministère de
l’Environnement ne cesse de réclamer la collaboration de tout un chacun en vue de lutter contre le trafic des bois précieux. La plate-forme des organisations de la société civile regroupée au sein de
l’Alliance Voahary Gasy a déjà répondu à son appel en déclarant qu’elle est prête à collaborer mais tout en proposant une autre stratégie pour assainir le secteur.
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