MadaVôvô 2009

1. Archives MadaVôvô 2002 - 2008

2. Archives des Editos

3. Pourquoi ? Pour Qui MadaVôvô ?

4. Recevoir gratuitement MadaVôvô 

5.  Le dernier MadaVôvô

6. Accueil  Rz7 MadaVôvô

5. Pubs &  bas de la page

6. Contact  

Les Titres de MadaVôvô du 11 novembre 2009  

BigNews: ACCORD ADDIS ABEBA : COMMUNIQUE...

L'Edito: « Mais qui se cache derrière Mary-des-ailes ?... »    ( ...  )

1. Primature : Mangalaza fera son entrée à Mahazoarivo demain (midi)  ( ...  )

2. L'accord de la dernière chance (CourrierInternational) ( ...  )

3. Gouvernement : Bataille pour les ministères  (express) ( ...  )

4. Sortie de crise : Transition à trois têtes (express) ( ...  )

5. Dernière heure : Rajoelina a quitté la table des négociations (midi) ( ...  )

6. Addis Abeba tourne en rond : La communauté internationale menace (tribune) ( ...  )

7. Selon PING : « Ablassé a parlé en son nom propre » (Nouvelles) ( ...  )

8. Transition : Risques de crise institutionnelle ! (midi) ( ...  )

9. Marc Ravalomanana : Sur toutes les places et les sites web (tribune) ( ...  )

*. No Comment.... No Comment...   

10. Institutions de la Transition : 4 présidents et 2 co-présidents sont nommés (midi)  ( ...  )

11. Madagascar: Rajoelina affirme qu'un accord a été trouvé (afp)  ( ...  )

12. Crise malgache : L’Union européenne s’impatiente (express)  ( ...  )

13. Emploi. La galère des nouveaux diplômés (moov)  ( ...  )

14. Sommet d’Addis-Abeba : «Maputo» remise en cause (express)  ( ...  )

15. L'Éthiopie soutien les efforts pour la paix dans la Corne de l' Afrique (xinhua)  ( ...  )

16. Addis Abeba : Début laborieux des négociations (express)  ( ...  )

17. Accord de Maputo : Pression sur la libération des détenus politiques (express)  ( ...  )

... Le précédent MadaVôvô  02 nov  09  >>  ( ...  )

*. Mada: Soupçons de blanchiment d'argent liés au trafic du bois de rose (zinfo94) ( ...  )

11/11/2009

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ariary

EURO(cmp) 2.919.92 Ar 
USD 1.952.02 Ar 
GBP 3.278.03 Ar 
CHF 1.936.62 Ar 
JPY 21.72 Ar 
ZAR 262.05 Ar 
HKD 251.87 Ar 

Date Eur/Ar Date Eur/Ar
27/07 2735 27/08 2748
13/09/08 min:2290 26/10/09 max:3032

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

Tous les Dossiers

de Culture & Voyages  Klick >>

des + de MadaVôvô  Klick >>

Big News... Le Sport est Roi ...        Les infos sportives du monde en permanence  >>

MADAGASCAR EN IMAGE            extraits de Madamaki.com / Voyage-bons-plans.com / ahaona-madagascar.com


Accords politiques de  Maputo    Cliquer-ici  ( ... )

*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>

 

...         Les infos sportives du monde en permanence  >>


« Mais qui se cache derrière Mary-des-ailes ?... »

      Une plasticienne, facile à découvrir si vous cherchez un peu...

     Présentation des oeuvres de l'illustratrice Mary-des-ailes, inspirées de dessins d'enfants.

    Laissez parler les ptits papiers...
       Réalisées avec des papiers de soie colorés, des papiers d'emballage, des papiers exotiques, mais 

aussi de la peinture et du cerne relief, les créations de Mary-des-ailes s'inspirent largement de dessins d'enfants, avec lesquels et pour lesquels elle travaille habituellement.   

     Qu'il s'agisse de petits rois ou de sorcières, les personnages s'incarnent sur toile ou sur papier, en portraits ou saynètes à découvrir ci-contre.     

   Mais qui fait quoi ?
     Nécessité fait rarement loi chez moi, et pourtant... 
     Pour permettre à petits et grands d'avoir un accès simplifié aux travaux réalisés en atelier, vous trouverez dans les albums ci-contre un joyeux mélange : des oeuvres signées Mary-des-ailes totalement inventées, d'autres réalisées par Mary-des-ailes à partir de graphismes d"enfants, mais aussi des travaux d'élèves réalisés en atelier ou en classe (à PAC notamment). 

     kosa in soz ? (album pour enfants )
      Reprenant les devinettes créoles de nos grand-mères (zedmo, ou sirandanes), ce livre bilingue français créole, illustré par Mary-des-ailes, propose une vision colorée des fruits tropicaux, avec humour.

       Mary-des-ailes, c'est mon nom d'illustratrice : plus léger et plus ludique que mon travail de plasticienne, ce côté prend aujourd'hui de l'ampleur car mes enfants sont petits, je prends beaucoup de plaisir à

  animer des ateliers avec les enfants de Tana, et c'est aussi une recherche en lien avec mon activité d'éditeur.

      Je privilégie les papiers collés, depuis peu je me lance dans les dessins     :... Lire la suite Cliquez-ici  

      Sophie Bazin (Rz4)  de Tana Avaradrova

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Sophie  répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    


Midi Mada 11/11/2009        Accords politiques de  Maputo    Cliquer-ici  ( ... )
Primature : Mangalaza fera son entrée à Mahazoarivo demain  - Dominique Ramiandrisoa 
Trois jours après la signature de l’acte additionnel d’Addis-Abeba, le Premier ministre Mangalaza Eugène a rencontré son prédécesseur, Monja Roindefo, hier, à Manakambahiny. D’ailleurs, le premier a promis qu’il se rendra chez le second, dès qu’il sera de retour au pays. 

Faut-il noter que ce premier contact a eu lieu, au domicile du Secrétaire Général du Monima, Gabriel Rabearimanana. Et que rien n’a filtré de cet entretien, entre le PM entrant et le PM sortant. Toujours est-il que cette rencontre a duré deux heures d’horloge. Selon notre source, Monja Roindefo voudrait sortir par la grande porte. 
Constitution du gouvernement. Rappelons que le fils de feu Monja Jaona a posé comme préalable pour son départ de Mahazoarivo, la finalisation de la signature, dans la capitale éthiopienne. Et c’est chose faite. Toujours d’après notre source, la passation de services entre les deux personnalités pourrait se faire demain. Faut-il noter que le Premier ministre de consensus s’est fait discret à Addis Abeba. Voulant 

garder autant que possible sa neutralité, comme il l’a fait entendre. Tout en soulignant qu’il n’a jamais été membre du parti Arema. Avec la constitution du gouvernement d’Union nationale, prévu d’ici vendredi, ce professeur d’université voudrait avoir un droit de regard sur sa composition. 
Tractations. Etant donné que les 4 mouvances auront chacun leur quota (6 de chaque). A cela s’ajoutent les autres sensibilités. Dont les idées sont partagées pour la répartition des sièges pour ces dernières. Pour l’heure, les tractations, réunion sur réunion et les travaux de couloir vont bon train pour ceux qui vont siéger, au sein de ce gouvernement. A cet effet, réunion ce matin, à 9h, au Palais d’Etat d’Ambohitsorohitra pour arrêter l’organigramme du gouvernement ainsi que la répartition des portefeuilles ministérielles. Et qu’après la passation de service, Monja Roindefo sera élevé à la dignité de Grand croix de 2è classe de l’Ordre National.


courrierinternational.com 10/11/2009 
L'accord de la dernière chance  - Ndimby A ( Madagascar-Tribune.com )
Le sommet d'Addis Abeba pour une sortie de crise a débouché sur la signature d'un accord le 6 novembre au cours d'une ultime journée de négociations. Un quotidien en ligne malgache tire les premiers enseignements et s'interroge sur l'avenir.

Un accord a finalement été signé, le 6 novembre, à Addis-Abeba pour amorcer la sortie de cette crise à Madagascar. Une bonne nouvelle pour ce pays à l'économie exsangue, et qui a (pour le moment) échappé à divers spectres qui s'agitaient derrière la porte : failed state, rogue state, voire guerre civile. L'équipe de médiation et les quatre mouvances politiques malagches semblent avoir tiré les leçons des ambiguïtés [des accords] de Maputo. L'accord signé à Addis-Abeba est assez précis, et boucle l'essentiel de ce qui devait être négocié quantitativement. En revanche, la répartition qualitative des postes ministériels, en particulier les ministères de souveraineté (finances, armée, intérieur, affaires étrangères, justice) est une autre paire de manches. 
Saluons deux petits traits de génie que les négociateurs ont eus pour débloquer la situation. Le premier est la mise en place de deux co-présidents de la Transition, ce qui permet à toute le monde d'être content : aussi bien Andry Rajoelina qui aime se faire appeler "Monsieur le Président", que ceux qui souhaitent lui rogner un bout de son piédestal auto-acquis. Le second est l'ouverture vers ce qui est pudiquement appelé "les autres sensibilités". Ne faisons pas la fine bouche, car l'Accord d'Addis-Abeba place le pays dans le meilleur contexte pour une sortie de crise. Mais comme l'expérience vaut science, il faudra retenir les leçons de cette crise 2009. Chacun le fera pour son propre compte, mais pour notre part, nous en retiendrons trois.

Primo, cet accord valide un processus de coup d'Etat. Autrement dit, n'importe quel individu qui réunira les ressources nécessaires pour réaliser un putsch à Madagascar pourra espérer se faire appeler un jour 

Andry Rajoelina restera le chef de l'Etat, mais sera encadré par deux co-présidents choisis dans l'opposition

Président. Il suffira de trouver (ou créer) les arguments pour hypnotiser la foule, obtenir les sponsors, financer les gros bras, provoquer des mutineries, le tout avec la bénédiction de la Françafrique et le soutien des manigances de l'Ambassadeur [de France] en poste localement. Pour arriver à ses fins, peu importera le sacrifice des emplois, des vies, de la stabilité économique ou de la sérénité sociale.
Secundo, il faut saluer la ténacité de l'équipe des médiateurs du Groupe international de contact (GIC), malgré les insultes, les allusions pseudo-nationalistes aux relents racistes et xénophobes. Depuis l'entrée en lice de cette structure, la rédaction de Madagascar-Tribune.com a toujours soutenu les efforts de médiation internationale, contre les extrémistes de tous bords. Nous ne prétendons pas que tout était parfait, et que la solution trouvée est idéale, loin de là. Mais les Chissano, Dramé, Ouedraogo et Kodjo méritent notre reconnaissance. Et si cette transition se passait finalement bien, l'Etat malgache devrait songer à décorer ces diplomates qui ont réussi là où aucun Malgache n'en a été capable : concilier ce qui semblait inconciliable.
Tertio, il y a eu un ensemble d'épines plantées au pied de la Haute Autorité de Transition (HAT), qui l'a empêchée d'en faire à sa guise après son accès au pouvoir le 17 Mars. Les réunions des partisans de Ravalomanana au Magros [lieu de rendez-vous à Antananarivo des partisans de Ravalomanana] ; les légalistes de tous bords, qu'ils soient politiciens, journalistes, citoyens ; la communauté internationale qui a mis la pression là où le régime putschiste pouvait comprendre ses limites : les caisses de l'Etat. La menace de sanction de l'Union européenne a eu son effet, et les levées de boucliers, aussi minimes soient-elles, ont obligé la défunte HAT (qu'on enterrera sans regrets ni remords) à mettre de l'eau dans son vin.
Une fois encore, nous appelons à la vigilance. Cette Transition sera difficile. Bâtir une société juste, équitable et démocratique sur autant de rancœurs et de blessures récentes ne sera pas une sinécure. Imprimer un mouvement d'ensemble à une transition tricéphale et à l'effectif pantagruélique (457 personnes) ne sera donc pas facile.


Express Mada 09/11/209  
Gouvernement : Bataille pour les ministères - Iloniaina Alain 
Après l’accord sur la direction de la Transition, les discussions autour de la répartition des postes ministériels clés font rage. La bataille est ardue. Les départements des mines et de la justice sont les plus convoités.
La mise en place du gouvernement d’Eugène Mangalaza fait l’objet d’intenses discussions à cause de l’intérêt des mouvances sur certains départements. Faute d’accord à Addis Abeba, les mouvances politiques, du moins leurs représentants, vont continuer les négociations à Antananarivo pour boucler le dossier. 
Selon le programme établi, la formation du gouvernement aurait dû être achevée dans la nuit du 6 novembre, lors du Sommet des chefs de file des mouvances à Addis-Abeba, mais les protagonistes n’ont pas réussi à se mettre d’accord . Si un accord a été trouvé sur la répartition du nombre de départements attribués à chaque tendance politique, ce n’est pas encore le cas pour la répartition des postes-clés. 
Le ministère de la justice se trouve au centre d' un bras de fer entre la mouvance Ravalomanana et celle de Rajoelina. Les deux parties ne sont pas arriver à s’entendre sur la question à Addis-Abeba, et devront régler la question une fois au pays. 
La dimension de l’enjeu autour des procès en cours ou à venir, des partisans de l’ancien président Ravalomanana semble peser sur la balance, conduisant à la détermination des deux camps à ne rien lâcher. À un certain moment, l’ancien président Ravalomanana a menacé de ne pas signer l’accord additionnel en contrepartie de l’obtention du ministère de la Justice. 
Le ministère des Mines suscite également des convoitises. Cette fois-ci, ce sont les quatre mouvances qui lorgnent le département chargé de la gestion des dossiers lucratifs comme le pétrole, l’ilménite, le nickel, le cobalt ainsi que le fer. L’actuel titulaire au poste, en l’occurrence Mamy Ratovomalala est un ancien ministre de Ratsiraka.
L’attribution d’autres ministères de souveraineté semblerait moins difficile. C’est le cas du ministère des Finances et du budget, qui devrait revenir à la mouvance Ratsiraka. Et le ministère de l’Intérieur devait en principe échouer au camp d’Albert Zafy. 
Test grandeur nature 
Paradoxalement, certains départements n’ont pas fait l’objet de demande de la part des mouvances à Addis-Abeba. C’est entre autres, le cas des ministères du Tourisme, de la Population, de la Santé ainsi que celui du Commerce. 
Les protagonistes devront se pencher très vite sur la formation du gouvernement cette semaine. En principe, Andry Rajoelina, président de la transition, Emmanuel Rakotovahiny et Fetison Andrianirina, co-présidents de la transition, Eugène Mangalaza, Premier ministre du gouvernement d’union nationale devront se réunir dès aujourd’hui pour la poursuite des négociations. 
Eugène Mangalaza a fixé un calendrier jusqu’à vendredi pour tout finaliser. Mais certaines confidences font état de la possibilité de la finalisation de l’opération dès mercredi. 
La rencontre entre les quatre responsables de l’Exécutif est un premier test grandeur nature, sur la possibilité de cohabitation à quatre, entre les mouvances contractant les Accords de Maputo et l’Acte additionnel d’Addis-Abeba. 
Les médiateurs tentent de banaliser l’absence d’accord sur le gouvernement dans la capitale éthiopienne. «Les gens sont fatigués. Il ne faut pas faire un travail dans la précipitation», a justifié Ablassé Ouedraogo, émissaire de l’Union africaine. Pour sa part, Tiébilé Dramé, émissaire des Nations unies, a préféré mettre l’accent sur la nécessité de temps, qui pourrait s’étaler plusieurs mois, pour former un gouvernement, afin de relativiser le report des discussions.


Sobika.com 08/11/2009   
ACCORD ADDIS ABEBA : COMMUNIQUE
COMMUNIQUE DE LA REUNION DES CHEFS DE FILE DES MOUVANCES POLITIQUES DE MADAGASCAR TENUE AU SIEGE DE L’UNION AFFRICAINE A ADDIS ABEBA DU 3 AU 6 NOVEMBRE 2009
A l’invitation de M. Jean Ping, Président de la Commission de l’Union africaine (UA), et en application des recommandations de la troisième réunion du Groupe international de contact sur Madagascar, tenue à Antananarivo, le 6 octobre 2009, les chefs de file des quatre Mouvances politiques de Madagascar, les Présidents Albert Zafy, Didier Ratsiraka, Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina, se sont réunis au siège de l’UA 

à Addis Abéba, du 3 au 6 novembre 2009, avec la facilitation de l’Equipe conjointe de médiation en vue du règlement consensuel des questions pendantes, dans le cadre de la mise en œuvre des Accords de Maputo. 

A cet égard, les chefs de file des Mouvances politiques de Madagascar ont examiné les points ci-après:
1. les institutions de la Transition ;
2. les missions de la Transition ;
3. l’organisation et la participation aux élections
4. les nominations au sein des institutions de la Transition ;
5. l’application des Accords et le Mécanisme de suivi.
Les chefs de file des Mouvances politiques de Madagascar sont convenus de ce qui suit : 
       1. la validation du consensus réalisé au cours de la 3ème réunion du Groupe international de contact (GIC), tenue à Antananarivo le 6 octobre 2009, sur le Président de la transition, le Premier Ministre, chef du Gouvernement de consensus, le Congrès de la Transition, le Conseil supérieur de la Transition, le Conseil national de Réconciliation, le Conseil économique et social, ainsi que sur les trois vice Premiers Ministres ;
      2. la création de deux postes de co Présidents de la Transition attribués respectivement à la Mouvance Zafy et à la Mouvance Ravalomanana et qui forment, avec le Président de la Transition, le Conseil présidentiel ;

1er jour des négociations : Jean Ping prend la parole  Cliquer-ici

      3. la répartition des responsabilités au sein des institutions de la Transition comme suit : 
· Président de la Transition exerçant les fonctions de chef de l’Etat : M. Andry Rajoelina ;
· Co Président de la Transition : Dr. Emmanuel Rakotovahiny
· Co Président de la Transition : Fetison Rakoto Andrianirina
· Premier Ministre de consensus, chef de Gouvernement : Eugène Mangalaza
· Président du Congrès de la Transition : Mamy Rakoto Rakotoarivelo
· Président du Conseil supérieur de la Transition : à désigner par la Mouvance Rajoelina
· Président du Conseil National de Réconciliation : Pr. Albert Zafy
· Président du Conseil économique et social : à désigner par la Société civile
· Vice Premier Ministre : à désigner par la Mouvance Ravalomanana
· Vice Premier Ministre : à désigner par la Mouvance Zafy
· Vice Premier Ministre : à désigner par la Mouvance Rajoelina
     4. des clefs de répartition pour l’attribution des postes au sein des institutions de la Transition ainsi qu’il suit : ...
Suite Accord Addis Abeba Cliquer-ici  ( ... )


Express mada 07/11/2009       
Sortie de crise : Transition à trois têtes - Sylvain Ranjalahy et Iloniaina Alain
Un accord a été trouvé à Addis-Abeba. Andry Rajoelina est maintenu chef d’État, mais il sera encadré au sein d’un Conseil présidentiel par Fetison Andrianirina et Emmanuel Rakotovahiny.

La poire est coupée en deux. L’épineuse question de la présidence de la Transition a été résolue hier au cours d’intenses discussions, lors de la quatrième journée du Sommet d’Addis-Abeba. Le principal verrou vient de sauter dans les négociations en vue de la clé de répartition des institutions transitoires.
L’air radieux, Andry Rajoelina a annoncé la nouvelle vers 22 heures. «Le président de la Transition est validé. Il s’agit de Andry Rajoelina», a-t-il indiqué, après une brève discussion aux allures de congratulations avec Mialy, son épouse, Lantosoa Razafimahaleo et Norbert Ratsirahonana, conseillers spéciaux.
Andry Rajoelina reste donc chef d'État, mais il sera assisté au sein d'un «Conseil présidentiel» par Emmanuel Rakotovahiny et Fetison Andrianirina, respectivement de la mouvance Zafy et celle de Ravalomanana. Les décisions, prises d’une manière collégiale à la tête de l’Éxécutif de la Transition, doivent être co-signées. Le Conseil présidentiel se réunit toutes les semaines.
Lâcher du lest
L’aménagement de la structure à la tête de l’Exécutif de la Transition touche la vice-présidence. D’un commun accord, les chefs de file des quatre mouvances se sont convenus de supprimer le poste de vice-président, auparavant attribué à Emmanuel Rakotovahiny.
Finalement, la mouvance Rajoelina a accepté de lâcher du lest et a accédé à la principale demande du camp Ravalomanana. Au départ, elle avait refusé d’une manière catégorique la création d'un poste, quel que soit le schéma, aux côtés de celui de l’ancien maire d’Antananarivo à la tête de la Transition.
Mais la concession du camp Rajoelina n’est pas gratuite. Il faut s’attendre à une entrée en force de la mouvance au sein du gouvernement. Et Rajoelina consolide son poste de président, avec en prime, la reconnaissance internationale.

Sommet d'Addis Abeba

 Un Accord au Forceps

«Ensemble, nous assurerons la gestion de cette période transitoire, qu'il s'agisse des conseils des ministres, de l'organisation des élections ou tout simplement dans la prise de décisions», a précisé, hier à Addis Abeba, Emmanuel Rakotovahiny. Le consultant Jean-Eric Rakotoarisoa, lui, évoque l'idée d'une direction collégiale.  (Les Nouvelles)

De son côté, la mouvance Ravalomanana a également obtenu ce qu’elle est venue chercher, après avoir mis la barre très haut en refusant Andry Rajoelina comme président. Elle dispose d’un poste prestigieux aux yeux d’une opinion fortement respectueuse de la hiérarchie, à savoir la vice-présidence. L’équipe de l’ancien président revient ainsi par la grande porte sur la scène politique.
Après avoir mis entre parenthèses la résolution de la présidence de la Transition, les chefs de file et les médiateurs sont revenus à la charge vendredi. Le départ spectaculaire de Rajoelina, quittant d’une manière fracassante la table des négociations jeudi, et la série de menaces de sanctions internationales semblent avoir joué le rôle d’électrochoc.
Les discussions ont commencé au début de l’après-midi et ont continué jusque dans la soirée, ponctuées par des pauses d'une dizaine des minutes. Les discussions ont été âpres. Chaque phrase a été tournée dans tous les sens et chaque mot dans la rédaction d’une moûture a été discuté. À 20 heures 30, Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana ont tenu des réunions parallèles pour s’entendre sur des points précis, dont le nom à donner aux futurs responsables de l’Éxécutif.
Le principal obstacle aux négociations vient d’être levé. L’ambiance dans la salle est devenue détendue, loin de la lourde atmosphère de la veille, parachevée par le brusque départ du président de la Transition, claquant la porte des négociations.
Encadré : Signature de l’accord dans la soirée 
À 23 heures trente, tout n’était pas encore bouclé. Mais l’issue favorable au Sommet d’Addis-Abeba se laissait entrevoir. «Les parties sont parvenues à un accord. La signature était prévue pour hier soir. Le processus de la Transition est sur les rails. Andry Rajoelina est le président accepté par toutes les mouvances», a indiqué Tiébilé Dramé, émissaire de l’Organisation des Nations unies (ONU). «C’est une étape importante et décisive», a-t-il continué.
Mamy Rakotoarivelo a été désigné président du Congrès. La mouvance Rajoelina n’a pas encore fourni le nom du président du Conseil supérieur de la transition (CST). Vers minuit, des délégués des mouvances planchaient pour la clé de répartition du gouvernement, à 32 membres. Normalement, Eugène Mangalaza reste le Premier ministre.


Midi Mada 06/11/2009

Dernière heure : Rajoelina a quitté la table des négociations
A 1h30 du matin, Rajoelina a quitté la table des négociations en menaçant de ne plus y revenir si on ne l’accepte pas comme président de la Transition. Ce qui a provoqué la colère de Joaquim Chissano qui a également menacé de ne plus présider les négociations. Lesquelles reprendront ce jour à 11 h. Toutefois, le professeur Zafy a précisé : « Nous allons continuer les négociations et nous allons signer avec ou sans le retour de la mouvance Rajoelina ».

Sanctions. Jimmy Laster, observateur de l`Union Européenne, actuellement présent a Addis-Abeba, a adressé une lettre à l`endroit des quatre chefs de file des mouvances politiques malgaches et des médiateurs internationaux hier matin. Une lettre qui rappelle notamment les sanctions qui seront prises à l`encontre de l`Etat malagasy si les belligérants à cette crise n`arrivent pas à trouver un terrain d`entente jusqu`à la date du jeudi 05 novembre 2009, c`est-à-dire, jusqu'à hier.

Partage inégal. 

Dans la soirée d'hier, avant le dîner, la répartition des ministères était au menu. Au départ, le GIC avait proposé 13 portefeuilles pour la mouvance Rajoelina, 7 pour la mouvance Ravalomanana et 4 de chaque pour les mouvances Zafy et Ratsiraka. Ce partage inégal n'ayant pas été accepté par ces deux anciens Présidents, il a été alors proposé 5 ministères par mouvance. Quant aux 8 sièges prévus pour la société civile, les médiateurs ont avancé leur répartition entre les 4 mouvances qui auront alors chacune 7 ministères. L'Amiral qui a soufflé avant-hier ses 73 bougies, devait même ajouter 2 autres portions du gâteau à Andry Rajoelina. Et ce, en renonçant aux 2 ministères supplémentaires pour les céder à la mouvance Rajoelina.


Tribune Mada 06/11/2009
Addis Abeba tourne en rond : La communauté internationale menace - par Bill 
Les médiateurs et les Etats-Unis, si on devait accorder crédit à la radio Fahazavana, commencent à perdre patience et menacent d’abandonner leur mission si jamais les parties malgaches ne trouvent aucun consensus et si les négociations n’avancent pas. 

Il semble même, selon cette radio proche de Marc Ravalomanana, que les Etats-Unis aient fait savoir qu’un maintien de Andry Rajoelina, auteur principal du changement non démocratique de gouvernement, signifie l’explosion sociale à Madagascar en raison probablement des conséquences des sanctions qui attendent le pays. Jusque très tard dans la nuit de ce mercredi 4 novembre 2009, rien de concret à propos de la réunion au sommet d’Addis-Abeba sur la sortie de crise malgache. Les réunions à huis clos entre chefs de file des mouvances politiques, le Groupe international de contact (GIC) et l’Equipe conjointe de médiation (ECM) se succèdent aux rencontres entre Joachim Chissano et les mouvances politiques respectives  ; mais aucun consensus pour l’instant.
Les propositions et les commentaires autour d’elles fusent entre temps, générant des communiqués et des interpellations qui ne rassurent guère sur l’issue de ces rencontres. Car il faut dire que la clôture de cette édition d’Addis-Abeba est prévue pour ce jeudi 5 novembre 2009 à midi. En fait, à en croire les divers reportages des envoyés spéciaux à Addis-Abeba, les discussions tournent autour de la présidence de la transition. Le statut octroyé par le communiqué du 6 octobre 2009 au Carlton (Antananarivo) de président de la Transition à Andry Rajoelina est au centre de ces discussions et constitue le principal obstacle à l’avancement des négociations.
Dans un premier temps, Marc Ravalomanana a proposé Manandafy Rakotonirina à la présidence de la Transition. Puis, tout en reprochant à l’équipe de médiation de se figer sur le schéma préétabli à Maputo I, il a proposé une présidence bicéphale, tandis ce que Didier Ratsiraka a avancé un triumvirat issu des mouvances Rajoelina, Ravalomanana et Ratsiraka. Andry Rajoelina s’accroche pour sa part à la Charte de Maputo et aux discussions du 6 octobre au Carlton.


Les Nouvelles 04/11/2009  
SELON PING : « Ablassé a parlé en son nom propre » - Manohisoa
«Ouedraogo Ablassé, émissaire de l'Union africaine (UA) au sein du groupe international de contact, au cours de sa dernière conférence de presse au Carlton, a parlé en son nom personnel ». Il s'agit d'une précision donnée par Jean Ping, lundi, pour s'excuser auprès de Marc Ravalomanana. 

Des propos émis par ce représentant de l'UA au sein du GIC. Hier dans la matinée, Jean Ping a rendu visite à Marc Ravalomanana pour exprimer de nouveau son désaccord quant à l'attitude d'Ouedraogo. Sur quoi, Jean Ping a confirmé que ce membre du GIC n'a pas parlé au nom de l'UA. 
Aussitôt arrivé à l'aéroport, dimanche, Marc Ravalomanana a exprimé son désaccord concernant la déclaration d'Ouedraogo Ablassé. Cet ancien chef d'Etat a précisé que le rôle que l'émissaire doit jouer serait de faciliter les négociations et non d'influer sur le cours de la médiation à travers des conférences de presse.
Transition TSAR 
De nouvelles personnes ont par ailleurs marqué leur présence. La nomination de Guy Rivo Randrianarisoa (ancien PDS de Tana) comme porte-parole de Marc Ravalomanana est annoncée. Il faut ajouter à cela que dans le camp de Ravalomanana comme dans celui d'Andry Rajoelina, l'insistance à vouloir à tout prix les ministères de souveraineté ne présage rien de bon. Surtout que le fondateur du Tim maintient sans exigence d'une transition codée « TSAR » (Transition SAns Andry RAjoelina).


Midi Mada 04/11/2009     
Transition : Risques de crise institutionnelle ! - R. O
Si la rencontre d'Addis-Abeba est censée finaliser une transition consensuelle et inclusive (neutre ajouteront certains), un autre genre de crise pointe à l'horizon. En effet, de politique, la crise risque de devenir institutionnelle compte tenu de la difficile cohabitation entre les 4 mouvances qui auront chacune sa « politique » durant les 15 mois de transition ou ce qui en reste puisque le point de départ reste, selon la médiation internationale, le 8 août 2009, date à laquelle ont été signés les accords de Maputo par les 4 chefs de file des différentes mouvances.
Bâtard. 

« Faites-moi la Constitution la plus simple possible, ce sera la meilleure », disait Napoléon Ier. Pour ce qui est de la Charte de Maputo, le mot d'ordre semble avoir été de faire une Constitution la plus vague possible. Reste à savoir si ce sera forcément la meilleure pour la Transition dont le type de régime est on ne peut plus bâtard. Ce n'est pas un régime présidentiel, encore moins présidentialiste puisque malgré son titre, le président n'a pas été élu au suffrage universel direct. Ni même par des grands électeurs qui l'auraient d'ailleurs réduit avec ce mode de scrutin, à inaugurer les chrysanthèmes. Ce n'est pas non plus un régime parlementaire même s'il y a un organe législatif bicaméral avec le Conseil Supérieur de la Transition et le Congrès de la Transition où siégeront également des membres non élus.
Pouvoirs. 

Dans ces conditions, le Président de la Transition ne pourra pas se prévaloir des pouvoirs régaliens d'un Président de la République, tout comme le Parlement n'est pas habilité par la Charte à censurer l'Exécutif. Dans le cas contraire, il faut s'attendre à une crise institutionnelle entre le Président de la Transition et le Parlement, surtout si le premier ne dispose pas d'une majorité au sein du second. La crise pourrait également survenir entre le Président de la Transition et le gouvernement dans la mesure où les deux hommes forts de l'Exécutif ne seront pas d'accord sur tout. Qui plus est, ce n'est pas le Président qui a choisi le Premier ministre. La nomination du second par le premier n'est que pure forme. Sur le fond, ce sont les 4 mouvances qui ont désigné le PM de consensus.
Equilibre. 

Même topo en ce qui concerne les membres du gouvernement qui seront proposés par chaque mouvance selon son quota. Le Président de la Transition et le Premier ministre n'ont pas de droit de veto sur la question. La HCC – qui fait pour l'heure office de HCT - a du reste souligné clairement dans son avis du 31 juillet 2009 que l'article 53 de la Constitution qui permet au Président de la République de nommer et de mettre fin aux fonctions du Premier ministre ainsi que des membres du gouvernement, est réservé à un Président légalement élu. C'est peut-être dans un souci d'équilibre des pouvoirs que la Charte de Maputo est assez vague par rapport à la loi fondamentale de la IIIe République qui est en veilleuse voire abrogée. De toute façon, depuis le début de la crise, Dame Constitution a été maintes fois ...violée.


Tribune Mada 04/11/2009
Marc Ravalomanana : Sur toutes les places et les sites web - Recueilli par Bill 
Marc Ravalomanana a été entendu sur presque toutes les places le samedi 31 octobre 2009. L’ancien président de la République est encore une fois intervenu en direct par liaison téléphonique avec ses partisans. Ils les a encouragés à persévérer dans la lutte pour le rétablissement de la légalité et le refus de légitimer un auteur de coup d’Etat.
Si au Magro, le rendez-vous était axé sur la rencontre entre les membres de la délégation de la mouvance en partance pour le sommet d’Addis-Abeba, ailleurs c’était plutôt l’expression du refus du gouvernement en place. Ainsi, Marc Ravalomanana a été entendu à Toliara en dépit de l’intervention des forces de l’ordre. Il a été entendu à Antsirabe, à Maevatanana et à Moramanga. Il a insisté sur la détermination souveraine par rapport aux déclarations de l’émissaire du Groupe international de contact (GIC) en date du 6 octobre 2009 au Carlton. Et il l’a répété sur le site web de 20minutes.fr et dans lesAfriques.com. Ces interviews accordées à la presse internationale ont été précédées de bien d’autres sur France 24 et sur RFI, voire dans le journal Le Monde. Il n’a pas manqué de fustiger la France dans ses interviews.
Ce lundi 2 novembre Marc Ravalomanana était encore intervenu par téléphone au Magro pour dénoncer publiquement l’émissaire du GIC, Ablassé Ouedraogo.
Comme il l’avait annoncé samedi, il a déclaré avoir sermonné et renvoyé Ablassé Ouedraogo qui était venu l’accueillir à l’aéroport d’Addis-Abeba ce lundi 2 novembre. Il lui a fait comprendre qu’il n’avait aucun droit ni les compétences de tenir une conférence de presse ce mardi 6 octobre 2009, étant donné qu’il n’est qu’un simple consultant non permanent. Marc Ravalomanana a ajouté qu’il a demandé au président de la Commission de l’Union africaine, Jean Ping, que Ablassé Ouedraogo soit écarté. Et d’après ses dires, Jean Ping va tenir une conférence de presse ce mardi 3 novembre pour apporter des rectificatifs et des démentis sur ce qui avait été dit par Ouedraogo le 6 octobre au Carlton. 
Pour rappel, le 6 octobre au Carlton, le GIC avait lu un communiqué qui attribuait le titre de président de la Transition, Andry Rajoelina, nommait vice-président de la Transition, Emmanuel Rakotovahiny et Premier ministre de consensus, Eugène Mangalaza. Par la suite, Ablassé Ouedraogo avait déclaré que ce qui a été décidé au Carlton ce jour-là, était définitif et qu’il ne peut plus être discuté par quiconque. Ny Hasina Andriamanjato de la mouvance Andry Rajoelina a confirmé que cette décision était irrévocable.
Et tout cela malgré l’objection forte formulée par la mouvance Ravalomanana qui revendique la signature des quatre chefs de file avant toute proclamation publique d’une telle « proposition », comme Fetison Andrianirina la qualifiait.


zinfos94.com 02/11/2009
Madagascar : Soupçons de blanchiment d'argent liés au trafic du bois de rose - Karine Maillot
L'affaire de trafic de bois de rose qui a défrayé la chronique à Madagascar dernièrement cacherait une affaire de blanchiment d'argent si l'on a croit le directeur général du SAMIFIN, le service de renseignement financiers (SRF) à Madagascar qui a convoqué la presse vendredi dernier.

Le directeur général du SAMIFIN, Jean-Claude Razaraniaina, a donné une conférence de presse vendredi pour déclarer ses soupçons quant à un blanchiment international d'argent qui serait issu du trafic de bois de rose, une espèce protégée. 
D'après le SAMIFIN, les opérations de coupes illicites de bois de rose seraient financées par des ressortissants étrangers qui travaillent dans le secteur du commerce sur l'île écrit tribune.com. Le site d'information en ligne précise que "l'origine des fonds qu’ils avancent à des opérateurs agréés en matière d’exportation de bois est très mystérieuse, car l’argent arrive soit en espèces, soit à travers des comptes dont l’objet et le volume habituel d’activité ne justifient pas de lien avec cette activité". 
Les importations directes de marchandises qui sont revendues à très bas prix voir à perte sur la Grande Ile renforcent les soupçons d'un blanchiment d'argent. Les activités mafieuses liées au bois de rose représentent une somme qui s'élèveraient à plus de 32 milliards d'ariary. Quatorze comptes bancaires ont déjà été bloqués et deux dossiers ont été déposés aux tribunaux de Toamasina et d'Antananarivo....Suite MadaVôvô du 
02 nov  09  >>  ( ...  )

Source : Sobika.com


Tribune Mada 30/10/2009
Marc Ravalomanana sur les médias français - Recueilli par Patrick A.
Marc Ravalomanana a accordé deux interviews, respectivement à Sébastien Hervieu pour le journal français Le Monde et à Virginie Herz pour la chaîne de télévision France 24.
De ces deux interviews, on retiendra qu’il reste très ferme, et refuse d’avoir un auteur de coup d’État qui reste au pouvoir. Il rappelle qu’il reste le Président de la République démocratiquement élu, et que la communauté internationale a condamné un régime illégal arrivé par un coup d’État.
L’esprit de l’accord de Maputo est de former un gouvernement de transition neutre, inclusif et consensuel. C’est pourquoi il a lui-même accepté de ne pas participer à la transition. Malheureusement, Andry Rajoelina ne respecte pas ces accords : il devrait lui aussi quitter son poste de président de la transition. C’est ainsi que Marc Ravalomanana présente sa conception d’un gouvernement de Transition neutre, inclusif et consensuel....Suite MadaVôvô du 
02 nov  09  >>  ( ...  )


                                  ...   Suite des News à la Page 2   ( ... )  Cliquez ici 

10. Institutions de la Transition : 4 présidents et 2 co-présidents sont nommés (midi)  ( ... )

11. Madagascar: Rajoelina affirme qu'un accord a été trouvé (afp)  ( ... )

12. Crise malgache : L’Union européenne s’impatiente (express)  ( ... )

13. Emploi. La galère des nouveaux diplômés (moov)  ( ... )

14. Sommet d’Addis-Abeba : «Maputo» remise en cause (express)  ( ... )

15. L'Éthiopie soutien les efforts pour la paix dans la Corne de l' Afrique (xinhua)  ( ... )

16. Addis Abeba : Début laborieux des négociations (express)  ( ... )

17. Accord de Maputo : Pression sur la libération des détenus politiques (express)  ( ... )

NO COMMENT        NO COMMENT       NO COMMENT      NO COMMENT

Les Sites Partenaires                                   ... News des Provinces

express Mada 10/11/2009
Accord de Maputo : Pression sur la libération des détenus politiques - Fano Rakotondrazaka
Le ton commence à monter sur le cas des détenus politiques, deux jours après la conclusion de l'accord d'Addis-Abeba en vue de la résolution de la crise malgache. 
L'Organisation des familles des personnes arrêtées suite à la crise politique de 2002 (Ofpacpa), ainsi que les partisans de l'ancien président de la République, Marc Ravalomanana, lors des événements de cette année ont avancé la même revendication. Il s'agit de la libération immédiate de ces prisonniers en question.
Remise en liberté
Victor Hong, fondateur de l'Ofpacpa, a déclaré hier à la villa Elisabeth à Ivandry, que le moment est actuellement venu pour les détenus politiques de retrouver la liberté, suivant l'accord de Maputo, il y a deux mois. «Que toute poursuite contre quiconque pour des raisons politiques n'ait plus lieu», a-t-il adressé à l'endroit des dirigeants de la Transition, lors d'une rencontre avec la presse.
L'interlocuteur a soulevé qu'une partie des détenus politiques de 2002 est encore en prison. C'est le cas, entre autres, de Eugène Boto, inculpé dans l'affaire d'incendie de bureau de vote lors des présidentielles. Il est encore à la prison d'Ambalatavoahangy, à Toamasina. 
Dans leur camp, les légalistes ont profité de l'accession de certains de leurs dirigeants au pouvoir pour rappeler que des pro-Ravalomanana emprisonnés sous la période de la Haute autorité de la transition (HAT) attendent encore leur remise en liberté. «Nous demandons l'effectivité de l'arrêt des poursuites contre ces personnes», s'est-adressé l'ancien député Zafilahy Stanislas Rakotomandimby.


Midi Mada 09/11/2009
Institutions de la Transition : 4 présidents et 2 co-présidents sont nommés - RAJAOFERA Eugène
L'acte additionnel d'Addis-Abeba à la Charte de la transition signé le 06 novembre par les 4 chefs de file met fin à la crise qui a laminé le pays 9 mois durant. L'acte en question, qui porte amendement à l'Accord politique de Maputo et à la Charte de la transition, comporte 6 nominations. 

En effet, Andry Rajoelina (mouvance Rajoelina), Dr Emmanuel Rakotovahiny (mouvance Zafy), Fetison Rakoto Andrianirina (mouvance Ravalomanana), Mangalaza Eugène (mouvance Ratsiraka), Mamy Rakotoarivelo (mouvance Ravalomanana) et Albert Zafy (mouvance Zafy) sont nommés respectivement président de la transition exerçant les fonctions de chef de l'Etat, co-présidents, premier ministre de consensus, président du Congrès de la transition et président du Conseil National de Réconciliation. L'acte d'Addis-Abeba a supprimé le poste de vice-président, un poste attribué au Dr Emmanuel Rakotovahiny par le communiqué du 06 octobre. L'ancien président Marc Ravalomanana et l'amiral Didier Ratsiraka ont décidé de ne pas participer personnellement à la transition.

...Suite Accord Addis Abeba    Cliquer-ici

 Si le président et les co-présidents de la transition choisissent de se présenter aux présidentielles, ils doivent démissionner 60 jours avant la date de l'élection.
Partage égal. Les autres nominations seront connues cette semaine. Le gouvernement Mangalaza, composé de 31 membres, mais pas de 28 comme stipulé dans la Charte de la Transition, serait présenté jeudi prochain. Dans ce gouvernement, chaque mouvance sera représenté par 6 membres. Les 7 membres restants seront issus des « autres sensibilités ». Dans le Conseil Supérieur de la Transition (65 membres), dont le président sera nommé par la mouvance Rajoelina, chaque mouvance aura droit à 13 membres. Les 13 places restantes seront attribuées aux « autres sensibilités ». Quant au Congrès de la Transition (258 membres), les mouvances Rajoelina, Ravalomanana, Ratsiraka et Zafy auront chacune droit 52 membres. 50 autres seront issus des « autres sensibilités ». Pour le Conseil Economique et Social (72 membres), dont la présidence sera attribuée à une personnalité de la Société civile, les 4 mouvances nommeront chacune 10 membres, si les 32 membres restants sont du quota de la société civile. Concernant le Conseil National de Réconciliation, si la mouvance Zafy a 3 membres, les 3 autres mouvances n'auront droit chacune qu'à 2 sièges. Et enfin pour le Comité de Réflexion sur la Défense et la Sécurité nationale, les dispositions de la Charte de Maputo y afférentes sont maintenues: 2 membres par mouvance.
Contresignature.  

Une fois signé, l'Acte additionnel d'Addis-Abeba faisait l'objet de diverses interprétations. Dire que « les 2 co-présidents ne sont là que pour être consultés avant toute prise de décision » trahit le nouvel accord. Car le fait que les 2 co-présidents contresignent tous les actes du président de la transition signifie qu'il faut 3 signatures pour que ces actes puissent prendre effet. Les 2 co-présidents décident avec le président de la transition. Autrement dit, Fetison Rakoto Andrianirina et Dr Emmanuel Rakotovahiny, « qui forment avec le président de la transition le Conseil présidentiel », ne jouent pas le simple rôle consultatif. Affirmer par ailleurs que « Je nomme les 7 membres restants du gouvernement » (explication donnée par Andry Rajoelina à sa descente d'avion à Ivato) est déjà une interprétation. Car l'acte, parlant des « Autres sensibilités », stipule que la répartition sera faite par le président Andry Rajoelina en concertation avec les co-présidents et le PM. En tout cas, un accord ne s'interprète pas, il s'applique   ...Suite  Cliquer-ici ( ... )


afp 07/11/2009  
Madagascar: Rajoelina affirme qu'un accord a été trouvé - (AFP - ADDIS ABEBA )
L'homme fort de Madagascar, Andry Rajoelina, a affirmé vendredi soir à Addis Abeba qu'un compromis a été trouvé sur le partage du pouvoir au sein de la transition malgache, qui doit aboutir à des élections fin 2010.
"Il y aura deux co-présidents en plus du président. Ca a été décidé et accepté par les quatre chefs de mouvance, de même que par le président de la transition, ça a été confirmé et validé", a affirmé Andry Rajoelina lors d'une pause dans les négociations qui se tiennent à Addis Abeba, sous l'égide de l'Union Africaine (UA).
"Il y avait normalement (selon les accords de Maputo signé le 9 août dernier) un vice-président, maintenant au lieu d'un vice-président, il y aura deux co-présidents. C'est juste l'appellation qui change", a-t-il précisé.
Cette annonce n'a pas été confirmée par la médiation africaine.
Selon des sources proches de cette médiation, dirigée par l'ancien président mozambicain Joaquim Chissano, la mouvance du président déchu Marc Ravalomanana et celle de l'ancien président Albert Zafy obtiendraient chacune une co-présidence.
La mouvance de l'ancien président Didier Ratsiraka conserverait quant à elle la Primature.
La médiation a décidé de prolonger d'une journée ce dialogue qui devait initialement être clos jeudi, après trois jours de discussions, suite à des blocages sur la répartition du pouvoir


Express Mada 06/11/2009
Crise malgache : L’Union européenne s’impatiente - Sylvain Ranjalahy et Iloniaina Alain
L’Union européenne rappelle que la période conservatoire de 120 jours pour le retour à l’ordre constitutionnel expire le 6 novembre. Elle ne devrait plus tarder à fixer sa position.
Chrono en main, la course contre la montre est engagée à Addis-Abeba. Les bailleurs de fonds commencent à se faire entendre pour faire comprendre l’étroitesse des marges de manœuvres des protagonistes au Sommet des chefs de file des mouvances. 
L’Union européenne a dépêché hier, Jeremy Lester, chef d’unité en charge des relations avec les pays et des régions de la Corne d’Afrique et de l’Afrique de l’Est et de l’océan Indien. Il a remis aux chefs de file une lettre du commissaire européen au développement, rappelant l’attente de l’Union européenne. 
Jeremy Lester a fait part du souci et du souhait de l’Union européenne devant l’absence d’avance tangible des négociations. «La réunion d’aujourd’hui (jeudi) est cruciale pour nous. Elle pourrait permettre de fixer notre position», a-t-il indiqué. 
Selon certaines confidences, la lettre constitue un rappel de la fin de la période conservatoire de 120 jours pour le retour vers l’ordre constitutionnel qui tombe ce 6 novembre. En l’absence d’avancées dans les négociations en vue de l’application de la Charte de Maputo, l’Union européenne pourra appliquer les sanctions au vu de l’article 96 de l’Accord de Cotonou. «En l'absence d'une solution acceptable, des mesures appropriées peuvent être prises, y compris la suspension de l'accord, bien que celle-ci constitue le dernier recours», stipule le texte.
Optimisme
Le chef d’unité chargé des relations avec les pays et les régions de la Corne de l’Afrique, de l’Afrique de l’Est et de l’océan Indien évite de fixer un calendrier exact pour la prise de décision. Une source proche du dossier fait comprendre que, tant que les protagonistes affichent une volonté de dialoguer, la sanction ne devrait pas s’appliquer. 
Mais l’épée de Damoclès plane déjà au dessus de la tête du pays. L’Union européenne prévoit une enveloppe de près de 630 millions d’euros soit près d’Ar. 189 milliards pour la période de cinq ans dans le cadre du Xe Fonds européen de développement (FED). Le volet aide budgétaire est déjà gelé en décembre. 
Pour l’instant, personne ne souhaite évoquer le pire scénario, en cas d’échec des négociations. «Ne craignez rien. Il y aura des résultats et ça va aller», a indiqué l’ancien président Ravalomanana, affichant un air optimiste, en sortant de la salle de réunion vers 17 heures. 
Pour sa part, Andry Rajoelina, président de la transition, se montre également serein devant l’évolution de la situation. «Aucune pression ne pèse sur la mouvance Rajoelina pour précipiter sa distribution des sièges», a-t-il soutenu. 
Ramtane Lamamra, président de commission à la paix et la sécurité, veut également afficher l’optimisme. «Il y aura un accord ce soir. Inch Allah !», a-t-il lancé, le sourire aux lèvres.
Encadré : Sanctions en cascade en vue
L'Union européenne est la première à réagir sur l'état des négociations. Mais depuis hier soir, les mauvaises nouvelles risquent de s'enchaîner en défaveur de la Grande île, si les négociations n'avancent pas, dans la mesure où rien n'a bougé d'un iota au moment de la pause à 23h30. 
Le gouvernement avait envoyé une lettre, sur la possible décision définitive en défaveur de Madagascar au cas où perdurerait la situation actuelle. La Troïka de la Communauté de développement de l'Afrique australe, va se réunir demain, pour examiner le cas de Madagascar. La commission de paix et de sécurité de l'Union africaine va également se réunir lundi, afin de trancher sur le dossier de la Grande île.


moov.mg 05/11/09
Emploi. La galère des nouveaux diplômés - Hanitra R. 
Avec plus de 100 000 nouveaux chômeurs depuis le début de la crise dont la majorité dans le secteur de la zone franche, le milieu de l’emploi affiche une mine plutôt morose. 
Les bureaux de recrutement croulent sous les demandes, avec au moins une cinquantaine, jusqu’à plus de 100 dossiers par jour, alors que les offres sont en berne. Les victimes du chômage technique dans la zone franche sont alors les plus nombreuses à chercher des emplois similaires à ce qu’ils ont perdu, auprès de ces bureaux de recrutement. Malheureusement, peu de demandes aboutissent. « Personne n’embauche en ce moment et même lorsque les offres dans ces entreprises existent, elles ne sont pas bien sécurisantes car il s’agit pour la plupart de remplacements. Ces postes sont eux aussi menacées avec le spectre d’un prochain chômage technique, voire une fermeture qui continue de planer », affirme alors un gérant d’agence de recrutement. 
Cadres. Pour des postes requérant plus de qualifications, notamment dans les domaines du commerce et du management, la situation n’est pas à l’avantage des nouveaux diplômés dans la mesure où l’expérience figure parmi les critères de sélection des employeurs. Sachant que les cadres ont également été touchés par les pertes d’emploi durant la crise, ces personnes généralement qualifiées, remplissent plus facilement ce critère par rapport aux nouveaux diplômés, fraîchement sortis des facultés ou des instituts. Ces derniers sont alors contraints d’accumuler les stages, non rémunérés pour la plupart, pour étoffer au mieux leurs CV, en attendant des jours meilleurs. Lors des recrutements, la compétition est rude et même les titulaires des meilleurs diplômes n’ont pas forcément toutes leurs chances. Dans les établissements d’enseignement supérieur, les étudiants sont déjà conscients de devoir affronter les réalités du terrain en matière de recherche d’emploi et sont même formés pour y faire face. Mais ici encore, ce ne sont pas tous les sortants des grands instituts qui réussissent à décrocher un emploi dès la fin de leurs études. Si une minorité de nouveaux diplômés y parviennent, d’autres entreprennent des démarches de recherche d’emploi durant six mois à un an avant de décrocher leur premier « vrai job » tandis que le reste n’y arrive pas même après quelques années. Ils sont alors contraints de se lancer dans d’autres voies totalement différentes de leur cursus pour survivre. 


Express Mada 05/11/09
Sommet d’Addis-Abeba : «Maputo» remise en cause - Sylvain Ranjalahy et Iloniaina Alain
En proposant respectivement une présidence bicéphale et un triumvirat à la tête de l’Exécutif de la Transition, Marc Ravalomanana et Didier Ratsiraka remettent en cause la Charte signée à Maputo. Jusqu’ici, Andry Rajoelina refuse de céder.
Les Accords de Maputo censés diriger la Transition ne sont pas encore appliqués et déjà ils sont remis sur la table des négociations. L’Exécutif de la Transition est au centre des débats. 
«Nous voulons une présidence bicéphale», a déclaré l’ancien président Ravalomanana à la sortie de la salle de réunion. «Seuls la Charte de Maputo et l’accord du 6 octobre (instituant la présidence à Rajoelina et consacrant Emmanuel Rakotovahiny et Eugène Mangalaza comme vice-président et Premier ministre) demeurent applicables», a rétorqué Andry Rajoelina. 
Voilà en substance le fond des discussions en cours entre les quatre mouvances. Au milieu de l’après-midi, l’ancien président Ravalomanana a abattu sa carte. «Le blocage de la situation actuelle résulte de l’obstination de l’équipe de médiation à faire passer le schéma qu’elle a préétabli à Maputo I, repris à Maputo II d’où un échec partiel», a indiqué hier un communiqué de la mouvance Ravalomanana, rapportant sa déclaration. Il trouve «inacceptable et anormal que la mouvance Ravalomanana étant l’un des principaux protagonistes, soit écartée des postes clés de la transition, notamment la présidence». 
De nombreuses propositions 
L’émissaire Joaquim Chissano, ancien président mozambicain, se montre prudent. «Les discussions vont continuer», a-t-il seulement indiqué.
Depuis hier matin, les propositions commencent à fleurir au cours des réunions à huis clos entre les chefs de file, puis avec des délégués des mouvances. Une présidence collégiale est suggérée par Didier Ratsiraka. Il s’agit d'un triumvirat incluant les mouvances Andry Rajoelina, Ravalomanana et Ratsiraka. Mais celle-ci est rejetée par le camp Rajoelina. 
Au cours des sommets de Maputo, la répartition concernant la présidence, la vice-présidence et la primature a été consacrée par la signature des quatre chefs de file. Mais ce précédent dangereux de toucher à l’un des fondements des Accords conclus au mois d’août, risque d'ouvrir la boîte de Pandore. 
Cependant, la volonté de débloquer la situation, malgré le coût de l’opération, semble l’emporter. En parallèle à la discussion sur la question cruciale de la présidence, les protagonistes commencent également à évoquer la répartition des sièges au sein du gouvernement. 
Encadré : Le joker de Ravalomanana
Avant de suggérer une présidence bicéphale, l’ancien président Marc Ravalomanana a réclamé pour sa mouvance la direction de la Transition. «La mouvance Ravalomanana est en droit de réclamer le poste du président de la Transition», a-t-il déclaré lors de son intervention pendant la séance à huis clos. «Donc je propose M. Manandafy Rakotonirina comme président de la transition», a-t-il ajouté.
L’ancien chef de l’Etat est allé beaucoup plus loin dans ses suggestions. Il a proposé le nom de Raymond Ranjeva en tant que président de la transition au cas où la première proposition serait rejetée. Il a ouvert en même temps la porte aux négociations avec les anciens présidents Ratsiraka et Zafy pour les postes de vice-président et de Premier ministre. Il a pourtant «oublié» Rajoelina dans ses suggestions de discussions bilatérales.
A priori, la proposition du nom de Manandafy Rakotonirina était apparu comme une manœuvre visant à introduire la question de la présidence dans l’ordre du jour. Par contre, le fait de sortir du chapeau le nom de Raymond Ranjeva, perçu, à tort ou raison, d’avoir une affinité avec Didier Ratsiraka était un véritable clin d’œil à l’Amiral.
Depuis mercredi matin, les médiateurs ont commencé la journée par une consultation tournante des chefs de file. À partir de 11 heures, ils ont ensuite organisé une séance à huis clos entre Rajoelina, Zafy, Ratsiraka et Ravalomanana.


Xinhuanet.com 04/11/2009
L'Éthiopie soutien les efforts pour la paix dans la Corne de l' Afrique - ADDIS ABABA,  (Xinhua) 

Le ministre éthiopien des Affaires étrangères Seyoum Mesfin a déclaré mardi que son pays renforcerait son soutien aux efforts actuellement déployés pour assurer la paix et la stabilité dans la Corne de l'Afrique. 
À l'occasion du 5ème sommet extraordinaire du conseil des ministres de la Défense des pays membres de la Brigade de réserve d'Afrique de l'Est (EASBRIG) à Addis Abeba, M. Seyoum a confirmé la détermination de l'Éthiopie à offrir tout le soutien nécessaire à la mise en place d'une EASBRIG bien équipée. 
L'EASBRIG est l'une des cinq unités régionales créées en 2004 par l'Union africaine (UA) dans le cadre d'une force de réserve pour les missions de maintien de la paix sur le continent et à l' étranger. 
L'EASBRIG réunit le Kenya, l'Ouganda, le Soudan, le Rwanda, Maurice, Madagascar, l'Érythrée, l'Éthiopie, Djibouti, les Seychelles, la Somalie et la Tanzanie. 
Assurer la paix et la stabilité dans la région ne devrait pas être irréalisable pour les pays membres, a estimé M. Seyoum. En revanche, une coopération forte entre les pays membres est d' importance cruciale pour réaliser l'objectif désiré, a-t-il dit. 
Le ministre a appelé les pays membres à redoubler d'efforts pour développer la préparation et les capacités de l'EASBRIG. 
La région reste confrontée à des défis majeurs en termes de paix et de sécurité, a-t-il commenté, ajoutant que le cas de la Somalie s'était affirmé comme l'une des plus graves menaces pour la paix et la sécurité aux niveaux régional et international. 
L'Éthiopie rend hommage à l'esprit de sacrifice des soldats ougandais et burundais participant à cette mission de maintien de la paix, manifestation exemplaire de l'amitié pan-africaine, a-t- il déclaré. 
Cette réunion devrait permettre d'adopter une résolution sur les moyens de renforcer la capacité de cette institution et de soutenir les entreprises futures de l'EASBRIG, a ajouté le ministre. 


Express Mada 04/11/2009
Addis Abeba : Début laborieux des négociations - Sylvain Ranjalahy et Iloniaina Alain
Sitôt la cérémonie d’ouverture terminée, Marc Ravalomanana a quitté la salle de réunion, hier. Il exige la présence de l’ancien président mozambicain Joaquim Chissano avant de continuer les négociations.
Hier vers 15 heures, les quatre chefs de mouvance sont arrivés un à un au centre de conférence de l'Union africaine d' Addis Abeba. Albert Zafy débarque en premier, suivi de Andry Rajoelina. Puis Ravalomanana, toujours aussi alerte dans sa démarche. Et enfin, Didier Ratsiraka, tenu par sa fille Annick et son beau frère. Il est le seul à prendre l'ascenseur pour monter au deuxième étage où a lieu la réunion. La cérémonie d'ouverture commence à 16h15, heures d'Addis-Abeba et d'Antananarivo.
Après l'hymne de l'Union africaine, charcutée par la bande son, les Malgaches, avec Ratsiraka comme chef d'orchestre, entonnent en chœur Ry Tanindrazanay malala. Le président de la commission de l'Union africaine, Jean Ping a ensuite lancé un nouvel appel solennel aux chefs des quatre mouvances, de faire un effort dans l'intérêt de Madagascar. «Maintenant, vous avez ici, l'opportunité de faire de cette rencontre cruciale, un temps fort pour l'organisation d'une transition équitable, efficace et prometteuse», a-t-il souligné. Le responsable gabonais de l’UA est allé plus loin pour insister sur l’importance de la réunion. «La responsabilité des uns et des autres, devant l’histoire, est engagée, et aucune considération particulière, aussi légitime fût-elle, ne saurait valoir devant la primauté indiscutable de l’intérêt général».
Jean Ping a clarifié les objectifs de la réunion. «L’heure est à la mise en place effective des institutions de la transition et à leur opérationnalisation, afin que la transition devienne une réalité et que la route pour les élections législatives et présidentielle soit dégagée de tout obstacle». Il a osé espérer une issue heureuse aux négociations au plus tard au soir du 5 novembre.
Prenant la parole au nom des quatre mouvances, le doyen des chefs de file, Albert Zafy a aussi souligné la nécessité absolue de trouver une solution à la crise. «Le peuple est à bout, après sept mois de crise. Il faut en finir car la situation se dégrade d’un jour à l’autre», a-t-il lancé. L’ancien président n’a pas été tendre vis-à-vis des politiciens. «Il faut dire que nous, politiciens, sommes tous responsables de cette situation. L’opinion nous reproche d’être trop pris par les querelles politiques. Les politiciens n’ont plus bonne presse. Il faut que cette réunion soit la dernière. Je n’ose pas imaginer un Addis-Abeba 2 ou 3», a-t-il souhaité.
Séance à huis clos 
La réunion a été suspendue après une séance à huis-clos avec les quatre chefs de file. Marc Ravalomanana a été le premier à en sortir. «Comme Jean Ping devrait partir demain et que Joaquim Chissano n’arrive que ce soir (hier soir), il vaudrait mieux attendre son arrivée pour entamer les vraies négociations», devait souligner son porte-parole, Guy Rivo Randrianarisoa. Ravalomanana n’a pas voulu assister au cocktail préparé pour les quatre chefs de file au grand dam de Tiebilé Dramé, émissaire des Nations Unies, qui comptait sur une mise en condition. Didier Ratsiraka proposait alors qu’on reprenne la réunion dans la soirée. «L’intérêt de Madagascar le mérite», a-t-il précisé.
La réunion a ainsi repris à 22h30 entre les médiateurs et les quatre chefs de mouvance exclusivement. La répartition des sièges au sein du gouvernement de transition serait le principal ordre du jour, mais la mouvance Ravalomanana compte remettre sur le tapis la présidence de la Transition. «Nous avons déjà fait une concession en décidant de ne pas participer à la Transition, pourquoi la mouvance Rajoelina n’en fait pas autant», demande Mamy Rakotoarivelo, faisant allusion à la neutralité de la transition.
Didier Ratsiraka quant à lui, a réitéré qu’il ne briguait aucun poste, mais que l’important était de trouver une solution à la crise. La mouvance Rajoelina met les débats sur trois points, en l’occurrence le caractère inviolable de la Charte de Maputo, le respect de la charte des valeurs, et le plein respect des accords du 6 octobre.
Joaquim Chissano a indiqué qu’«il existe des avancées». Mais il n’a pas non plus caché l’existence d’obstacles, sans les citer. «S’il n’y avait plus d’obstacles, tout le monde serait déjà rentré à Antananarivo», a-t-il commenté. La réunion reprend ce jour. Outre les tractations informelles, d’autres séances à huis clos sont prévues au cours d’une journée marathon. 
Encadré : Rendez-vous manqué
Les manifestants du Magro ont vainement attendu l’intervention téléphonique de Marc Ravalomanana, hier. Selon, l’ancien député Zafilahy Stanislas, «le président Ravalomanana était en pleine réunion» et ne pouvait pas quitter celle-ci pour entrer en contact avec ses partisans à Antananarivo. Malgré ce rendez-vous manqué, l’ancien président du groupe parlementaire Tim à l’Assemblée nationale a toutefois exhorté manifestants à toujours venir sur «la Place de la légalité» jusqu’à la fin des négociations afin de manifester leur soutien à leur leader.

  les infos du jour - Revenir vers le haut

Places limitées... Vente en ligne  Cliquez ici 

  "Les 'Grands' parlent d'idée

  les 'médiocres' parlent d'évènements

  les 'misérables' parlent contre les personnes..."

 

Clikeo ny 2CV mena

"Hier c'est une  histoire

Demain est un mystère

Aujourd'hui un cadeau..."

Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent sur cette page ( ... Sommaire en haut de page)

 

Le site d'Animation ARR...Cliquez

Les détails, les photos, les archives et l'historique des évènements sur Mada sur
"MadaVôvô"
consultable sur
Tous les resultats des competitions  Rubrique Relaxation... Yoga & Sports... Velo... Football...  (click here)
Pourquoi? Pour Qui MadaVôvô ?

Accueil du site Rz7 - MadaVôvô

  Accueil du site ARR

  Accueil du site tranonkala rainizafimanga