MadaVôvô 2009

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Les Titres de MadaVôvô du 10 decembre 2009  

BigNews: Le Sport est Roi ... 

L'Edito: « Les Fêtes de Fin d'Année... Saint Nicolas, patron et protecteur des enfants... »    ( ...  )

1. Déclaration conjointe des chefs de file des trois mouvances Zafy, Radidy, Ra8  (tribune) ( ...  )

2. ZAFY durcit le ton : « Les institutions seront mises en place » (nouvelles) ( ...  )

3. FMI : Arrêt definitif du programme FRPC (express) ( ...  )

4. Trois mouvances à Maputo : L'avion du retour bloqué à Tana (midi) ( ...  )

5. Andry Rajoelina : «C’est un coup d’État» (express) ( ...  )

6. Love project : Madagascar chante avec le monde (Express) ( ...  )

7. Copenhague, capitale mondiale du climat pour deux semaines (moov) ( ...  )

8. Gouvernement : Entente des trois mouvances (express) ( ...  )

9. Sommet de Copenhague : « Maputo III » dénigre Andry Rajoelina (nouvelles) ( ...  )

*. No Comment.... No Comment...   

10. Andry Rajoelina : Un nouveau gouvernement très bientôt ? (midi) ( ...  )

11. FETISON ANDRINIRINA : Pour l'application immédiate des sanctions (nouvelles)  ( ...  )

12. Transition : Les trois mouvances acculent Rajoelina (express) ( ...  )

13. l’élection présidentielle au plus tôt en décembre 2010,estime un juriste malgache (afriscoop) ( ...  )

14. HCT : Imbiki Anaclet, Florent Rakotoarisoa et Rabe José élus par le SMM (midi) ( ...  )

15. Rugby : Madagascar abrite la finale de la CAN 2010  (express) ( ...  )

16. Madagascar : la grâce de la planche à billets (lesafriques) ( ...  )

17. Maputo III : Le Vice-PM et les 5 ministres de Zafy (midi)  ( ...  )

18. Centre J. Chissano à Maputo : Absence de représentants de la Francophonie (tribune) ( ...  )

... Le précédent MadaVôvô  07 dec 09  >>  ( ...  )

*. Attentat contre Rajoelina : Ratsiraka condamne et accuse (midi) ( ... )

10/12/2009

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ariary

EURO(cmp) 2.859.21 Ar 
USD 1.927.95 Ar 
GBP 3.144.39 Ar 
CHF 1.887.74 Ar 
JPY 21.73 Ar 
ZAR 256.97 Ar 
HKD 248.75 Ar 

Date Eur/Ar Date Eur/Ar
26/11 2909 27/10 3032
13/09/08 min:2290 26/10/09 max:3032

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

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« Les Fêtes de Fin d'Année... Saint Nicolas, patron et protecteur des enfants... »

    De la Saint Nicolas ... et de  Noël à  l'épiphanie où nous allons traverser douze jours de festivités plus ou moins religieuses, les petits et grands vont se retrouver pour faire la fête  ...

      Le 6 décembre, c'est la Saint-Nicolas ! Dans l'Est de la France, mais aussi en Espagne, en Allemagne, aux Pays-Bas, en 

 Autriche..., saint Nicolas est le premier père Noël, celui qui amène aux enfants, dès le début du mois, des bonbons, des fruits secs, des gâteaux, parfois des jouets...  

    Bonsoir les enfants...  hé! oui chez nous en Belgique c'était le vendredi le 5 décembre , la veille on célèbre en famille la fête de Saint Nicolas, à la différence de Noël qui célèbre la naissance de Jésus. Dans la nuit du 5 au 6 Saint Nicolas descend du ciel, entre par la cheminée pour apporter des friandises et des cadeaux aux enfants sages. Il porte une longue barbe blanche, une mitre et une crosse et un long manteau, souvent rouge.... il passe dans toutes les chaumières apporter les jouets que les enfants ont commandés.

  Le lendemain 6 c'est le grand jour pour tous les enfants car c'est la Saint Nicolas patron des enfants " sages ". Le 5 au soir il faut mettre ses pantoufles près de la cheminée et le 6 au matin c'est la joie pour tous les enfants. J'ai oublié de dire que près des pantoufles il faut mettre quelques carottes pour l'âne du grand Saint car celui-ci se fait aider, il est si vieux.

   La Noël c'est une grande fête, il y a des grands sapins décorés de mille feux. Presque chaque famille a son sapin. Noël se passe presque toujours en famille autour d'un bon repas. Le 31 décembre au soir, bien sûr c'est le réveillon, encore un grand repas souvent avec des amis, et cela se termine aux petites heures le lendemain. 

Le géant Saint-Nicolas en procession vers l'hôtel de ville loossois

   Le 1er Janvier ce sont les visites chez la famille et les amis.  

Pour parler de moi " ce que je   ...  Lire la suite Cliquez-ici

              GUY Le Vazaha de Bruxelles

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Guy le Vazaha a répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    


Tribune Mada 10/12/2009                  Accords politiques de  Maputo    Cliquer-ici  ( ... )
Déclaration conjointe des chefs de file des trois mouvances Zafy Albert, Ratsiraka Didier, Ravalomanana Marc
Ayant présenté à l’Equipe de Médiation pour Madagascar l’évaluation de la situation tant politique qu’institutionnelle prévalant actuellement à Madagascar après l’adoption à Addis-Abeba le 6 Novembre 2009 de l’Acte Additionnel à la Charte de Maputo,
Manifestant leur volonté à aller de l’avant dans l’application des Accords de Maputo et de l’Acte Additionnel d’Addis-Abeba, en honorant l’invitation du Président de la République de Mozambique, SEM Armando Emilio Guébuza et du Président de l’Equipe de Médiation, SEM Joaquim Chissano,
Les Chefs de File des trois mouvances présentes, les deux Co-Présidents de la Transition, le Président du Congrès et le Premier Ministre de la Transition ayant été entendus par l’Equipe de Médiation,
Ayant dégagé et identifié les points de blocage actuel notamment le mode de fonctionnement opérationnel du Conseil Présidentiel, la formation du Gouvernement de consensus et la composition des autres Institutions de la Transition conformément aux dispositions de l’Acte Additionnel d’Addis-Abeba,
Constatant les graves et dangereuses conséquences pour la Nation Malagasy de la persistance dudit blocage dont l’auteur est la Mouvance Andry Rajoelina,
Convaincus de la nécessité absolue de trouver des solutions idoines et immédiates à ces points de blocage,
Se félicitant des avancées accomplies,
Les Chefs de File des trois mouvances demandent instamment à l’Équipe de Médiation et au Comité de Suivi ainsi qu’à la Communauté Internationale de les appuyer dans la recherche des voies et moyens de faire appliquer stricto sensu les Accords de Maputo et l’Acte Additionnel d’Addis-Abeba ainsi que l’Acte de mise en application des Accords de Maputo et d’Addis-Abeba et de prendre les mesures de redressement qui s’imposent.
Maputo, le 8 décembre 2009
les Chefs de File des Mouvances, Albert ZAFY, Didier RATSIRAKA, Marc RAVALOMANANA

Encadré: L'île Maurice était inquiète mercredi de l'impasse à Madagascar après le refus d'Andry Rajoelina, l'actuel homme fort de Tana, d'accepter l'accord conclu à trois à Maputo. De source du ministère des Affaires étrangères à Port-Louis, on laisse entendre que la situation est suivie avec beaucoup d'attention à Maurice en raison de la présence de plusieurs unités de textile mauriciennes dans ce pays qui bénéficient des avantages offerts par l'AGOA.
Maurice était représentée à la réunion regroupant les trois mouvances par Hervé Lassémillante et l'ambassadeur de Maurice à Maputo, Alain Laridon.


Les Nouvelles 10/12/2009
ALBERT ZAFY DURCIT LE TON : « Les institutions seront mises en place » - Nasolo R. 
Journée de prolongation «forcée», hier à Maputo, pour les délégations des mouvances Albert Zafy, Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana qui demeurent dans l'expectative quant à leur retour à Madagascar. 
«Nous devons rentrer et nous rentrerons», a martelé hier le professeur Albert Zafy, interrogé par un confrère d'une radio privée malgache. 
«L'objet de notre déplacement à Maputo concerne l'intérêt supérieur de la nation malgache. Et une fois que nous serons au pays, nous effectuerons un compte-rendu des négociations et des résolutions», a-t-il poursuivi. 
«A notre retour, les institutions de la Transition seront mises en place», annonce Albert Zafy. Car, selon lui, les décisions prises à l'issue de ce troisième sommet de Maputo ne doivent plus être remises en question, tout comme le fait qu'Eugène Mangalaza a été consacré premier ministre de consensus par l'ensemble des mouvances politiques.
Respecter les engagements
Répliquant aux accusations de trahison lancées par Andry Rajoelina, l'ancien président de la République tonne : «Maputo III a été organisé à l'initiative de l'émissaire de la SADC et non moins coordonnateur de l'équipe conjointe de médiation, Joaquim Chissano. Comme nous, il a reçu l'invitation y afférente mais c'est lui qui l'a déclinée. C'est celui qui n'est pas venu qui n'a pas respecté les engagements souscrits depuis Maputo et Addis Abeba». 
Toujours en réponse aux déclarations d'Andry Rajoelina, le professeur estime que celui-ci est effectivement sur le même pied d'égalité que les deux coprésidents, Emmanuel Rakotovahiny et Fetison Rakoto Andrianirina car l'acte additionel d'Addis Abeba leur a conféré le même statut. «Acte qu'Andry Rajoelina lui-même a signé», note Albert Zafy. 
En tout cas, les délégations des trois mouvances bloquées à Maputo étaient logées, hier à l'hôtel Afrin Prestige. Ce, à la charge du gouvernement mozambicain. 
La journée a, notamment, été émaillée de réunions portant principalement sur la question des rapports de la Grande île avec la communauté internationale. 
Quant à l'organisation du voyage de retour en terre malgache, elle est, tout normalement, assurée par la SADC qui a été l'initiatrice de la réunion. D'ailleurs, le président mozambicain Armando Guebuza dirige la troïka de la SADC chargée de la coopération en matière de politique, de défense et de sécurité. 

Encadré: Arrestation politique:

- Julianna Andriambelo Rakotoarivelo, l'épouse du président du congrès Mamy Rakotoarivelo a été interpellée et déférée au parquet. On l'accuse de diffamation sur Midi Madagasikara le 8 aout. 

- un mandat d’arrêt serait lancé à l’encontre des délégations des trois mouvances parties pour Maputo: D’après des informations, un mandat d’arrêt est en cours de délivrance à l’encontre de Fetison Rakoto Andrianirina, Emmanuel Rakotovahiny, Eugène Mangalaza, Mamy Rakotoarivelo et Zafy Albert pour, « Haute Trahison ».

- l’espace aérien malgache est dorénavant interdit d’entrée des vols provenant de la Mozambique jusqu’au mois de mars 2010 suite à un communiqué qui serait émis par l’Aviation Civile de Madagascar

- Plus de trente personnes d’un coup en exil. Interdiction de retour au pays de Zafy Albert, Rakotovahiny Emmanuel, Manoro Régis, Miandrisoa Marcel, Serge Radert, Dr Joseph Ramiandrisoa, Léa Ratsiazo, Tabera Randriamanantsoa (mouvance Zafy), Pr Ange Andrianarisoa, Ramisandrazana Rakotoariseheno, Azaly Ben Marofo, Emilien, Moïse Rakotosihanaka et Noël Rakotonirina (mouvance Ratsiraka), Fetison Rakoto Andrianirina, Mamy Rakotoarivelo, Manandafy Rakotonirina, député Lala Brigitte, Me Hanitra , Me Benja, Rafatrolaza Bary Emmanuel, Henri Roger Ranaivoson, Roland Ravatomanga (mouvance Ravalomanana). 

JULIANNA ANDRIAMBELO RAKOTARIVELO , DG DES QUOTIDIENS MALGACHES MIDI MADAGASIKARA ET GAZETIKO

Pour le compte du premier ministre de consensus issu de la mouvance Ratsiraka, le Pr Mangalaza Régis est accompagné de son sherpa, le général de gendarmerie Randrianazary Thierry. Trois journalistes figurent parmi les nouveaux exilés : Laurent Ratsimba (Radio Fahazavana), Lova Rakotomavo (Matv- Malaza) et Razafilahy (mouvance Ratsiraka).

- Droit de l'Homme: les alliances de la société civile ont tenu aujourd’hui à l’hôtel Panorama un mouvement pour contester le blocage des délégations dans la capitale Mozambicaine. Ils estiment que c’est un bafouement du droit humain. Pour le manifester, ils ont mis un bandeau sur la bouche et portait une croix blanche à la main


Express Mada 09/12/2009  -  
FMI : Arrêt definitif du programme FRPC - Mahefa Rakotomalala 
Madagascar devra renégocier un nouveau programme avec le FMI, car l'ancien programme ne bénéficiera pas de prolongation.
Tout est à refaire pour Madagascar. Selon une source proche du dossier, le dernier programme de Facilité pour la réduction de la pauvreté et de croissance (FRPC) avec le Fonds monétaire international (FMI) est fermé depuis le mois de juin. Aucune prolongation ne sera accordée à la Grande île. 
Ainsi le pays ne pourra pas récupérer les tranches restantes estimées à plus de 20 millions de dollars et dont les décaissements ont été suspendus depuis le mois de décembre 2008. Ceux qui dirigeront la Transition après la reconnaissance internationale devront renégocier.
Principal blocage 
« Dès la reconnaissance internationale acquise, il faudra le feu vert de Washington pour que les discussions techniques puissent commencer dans le cadre d'un nouveau programme », explique une source proche du dossier.
Le FRPC est le principal instrument de coopération du Fonds monétaire international. Contrairement aux ressources des autres bailleurs de fonds, il n'est pas destiné à financer des projets de développement mais à équilibrer la balance de paiement du pays à travers les aides budgétaires injectées directement dans les finances du pays. La fin de ce programme signifie qu'il sera impossible de bénéficier des aides budgétaires des autres partenaires.
En effet, seul le FMI est habilité à effectuer le suivi technique des conditions d'octroi de l'aide et donne le feu vert pour les décaissements. D'ailleurs, la décision de suspension des aides budgétaires en décembre 2008 a été une recommandation du FMI à la suite de constats d'anomalies dans la gestion des dépenses publiques du pays.
Le principal blocage aujourd'hui réside dans l'absence de reconnaissance internationale du gouvernement de transition qui coupe toutes correspondances entre les deux parties pour entamer les discussions techniques. Il existe aussi d'autres aspects fondamentaux liés aux conditions d'octroi des aides budgétaires. Parmi eux figurent, entre autres, le plan de développement actualisé, comme le Madagascar Action Plan de l'ancien régime.


Midi Mada 09/12/2009
Trois mouvances à Maputo : L'avion du retour bloqué à Tana  - RAJAOFERA Eugène
Prévu hier vers 22h (heure de Madagascar), le retour au pays des délégations des 3 mouvances a été compromis. Le Boeing d'Air Madagascar affrété par la SADC n'a pas pu quitter l'aéroport d'Ivato. Au moment où nous écrivons l'article, l'appareil, dont le décollage pour Maputo a été prévu hier à 17h, reste toujours bloqué à Ivato. 

Est-ce pour des raisons techniques? D'après nos sources, l'avion n'aurait pas eu l'autorisation de vol. La compagnie aérienne aurait reçu un ordre (verbal) d'en haut. Joint au téléphone hier vers 21h, le ministre des Transports, Roland Ranjatoelina, a fait savoir qu'il n'est pas au courant de ce « blocage ». « Ce que je peux vous dire, c'est que Air Mad a depuis ce matin (hier matin) de problème de courrier. », a-t-il souligné. L'ambassadeur de France, Jean Marc Chataîgner, n'a pas voulu polémiquer sur le sujet. « Pour le moment, je n'ai pas de commentaire à faire. Je réitère cependant que la France appelle à la poursuite de dialogue consensuel et inclusif entre les mouvances. », a-t-il réagi.
Commun accord. Quoi qu'il en soit, de nombreuses résolutions signées par les 3 chefs 

des mouvances (Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Zafy Albert) et en bas desquelles Joaquim Chissano (chef de l’équipe de médiation) et Francisco Madeira (représentant de l’Union africaine) ont apposé leur signature en tant que témoins, ont marqué la fin du Maputo III. Les 3 chefs de file ont décidé d’un commun accord d’attribuer 6 ministères et 2 secrétariats d’Etat à la mouvance Rajoelina qui a boycotté le sommet. Ces ministères sont : Justice, Forces Armées, Economie et Industrie, Elevage, Jeunesse et Loisirs, Population et Affaires Sociales, Enseignement Technique et Professionnel (Secrétariat d’Etat) et Gendarmerie (Secrétariat d’Etat). Christine Razanamahasoa, Noël Rakotonandrasana, Fienena Richard, Maharante Jean De Dieu, Serge Ranaivo, Nadine Ramaroson, Toto Raharimalala Lydia et Claude Ravelomanana auraient donc la chance de retrouver leur fauteuil dans le gouvernement Mangalaza.
Incertitude.

 23 actuels ministres HAT seront remerciés. Par contre, le sort de Nihry Lanto Andriamahazo, Gilbert Raharizatovo, Nathalie Rabe, Virapin Ramamonjisoa et Organès Rakotomihantarizaka est suspendu à la décision du Conseil présidentiel, étant donné que les ministères de l’Eau, de la Culture et du Patrimoine, de la Communication, des Sports ainsi que le secrétariat d’Etat à la Sécurité Intérieure seront attribués aux « autres sensibilités ». A l’instar du portefeuille de la Justice dont le titulaire sera choisi par la mouvance Rajoelina sur une liste de 6 personnes proposées par le SMM après consultation des professionnels de Droit et de la Justice, la nomination du ministre de la Communication et du Secrétaire d’Etat à la Sécurité Intérieure est soumise à des règles particulières. En effet, le futur ministre de la Communication sera choisi par la mouvance Rajoelina « sur la base d’une liste proposée par un organe professionnel de la presse composé de 4 représentants des journalistes et 4 représentants des 4 mouvances. » Et le futur secrétaire d’Etat à la Sécurité Intérieure sera choisi par la mouvance Zafy sur une liste de 3 noms proposés par la mouvance Rajoelina.
Dates butoirs. 

Les 3 chefs de file réunis pendant 5 jours ( du 3 au 8 décembre) à Maputo ont mis des dates butoirs pour la constitution des Institutions de la transition, à l’exception du Congrès dont la mise en place immédiate a été recommandée par les 3 chefs des mouvances. En effet, la société civile et le corps professionnel sont invités à désigner les membres devant composer le CES au plus tard le 14 décembre 2009. Par ailleurs, les chefs de file s’engagent à présenter avant le 14 décembre 2009 les membres devant former le Comité de Réflexion pour la Sécurité et la Défense Nationale. Quant à la Commission Electorale Nationale Indépendante, elle devra être mise en place à l’issue de la conférence nationale qui devra se tenir au plus tard fin avril 2010. Par contre, Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Zafy Albert n’ont pas mis des deadlines à la mise en place de la HCT, du gouvernement d’Union nationale et du CST. Les 3 chefs de file se contentent de constater la volonté manifeste de la mouvance Rajoelina de retarder la nomination de son vice-Premier ministre, du président du CST et des membres des autres Institutions issus de sa mouvance.


Express mada 09/12/2009
Andry Rajoelina : «C’est un coup d’État» - Propos recueillis par Lova Rabary-Rakotondravony et Iloniaina Alain 
Le président de la Transition condamne fermement les résolutions prises par les trois mouvances à Maputo. Elles traduisent, selon lui, de la haute trahison et une volonté de l’éliminer.
• Comment réagissez-vous à la résolution prise par les trois mouvances à Maputo ?
Ce qu’ils font est destiné à isoler Rajoelina. C’est un coup d’État. Les putschistes ce sont eux. Cette décision est une violation de la Charte de Maputo et de l’Acte additionnel d'Addis-Abeba. À la lecture de cette résolution, ils veulent en fait instituer trois chefs d’Etat.
• Pour eux les décisions doivent être prises à trois.
L’acte additionnel prévoit aussi que les fonctions du chef de l’Etat sont exercées par le président, assisté par les co-présidents du conseil et non en collaboration avec eux. Seuls les actes pris en conseil de ministres sont co-signés par les co-présidents. Avec cette décision, ils veulent transformer l’Acte additionnel. Pour moi, cette décision est nulle. 
• Et qu'en est-il de la répartition gouvernementale ?
On voit que ni Didier Ratsiraka ni le Pr Albert Zafy n’ont participé à la lutte menée à Madagascar. Comment peuvent-ils encore accepter de donner le ministère de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation à Marc Ravalomanana ? Et on va encore lui donner l’agriculture et la réforme agraire ? La réforme agraire n’a jamais été prévue nulle part. Veulent-ils revenir à l’accaparement des terres par une seule personne ? Ils veulent le retour de la gabegie et de la dictature. Dans tous les cas, je n’accepterai jamais un gouvernement formé à l’étranger.
• Si les trois mouvances passent à l’acte dès demain, que feriez-vous ?
Qu’elles le fassent si elles le souhaitent.
• Vous avez promis des mesures. Lesquelles ?
- Je vais assurément en prendre. Mais ce que je peux dire pour le moment, c’est que je n’accepte pas cette décision.
• Quand allez-vous décider d’agir alors ?
Je ne peux pas donner de date. 
• Puisque vous n’avez pas encore ratifié l’acte d’Addis-Abeba, peut-on envisager qu’il puisse être annulé ?
(Silence puis rire). Nous n’en sommes pas encore là.
• Mais est-ce une éventualité ?
Il y a des étapes à suivre. Pour le moment, j’ai répondu à la lettre qu’ils ont envoyée aux autorités danoises et onusiennes. C’est le chef de l’Etat qui est invité à Copenhague. Si je ne peux pas y aller, je peux déléguer, mais il n’appartient pas aux co-présidents du conseil de demander à y aller aussi. C’est honteux de demander qu'on me refuse le visa ou un endroit où loger. C’est de la provocation.
• Mais ils pensent que vous n’êtes président que s’ils vous reconnaissent. 
Ne serait-ce pas le contraire ? Ne serait-ce pas eux qui ne sont rien sans moi ? Le Pr Zafy, par rapport à ses déclarations, ne mérite pas d’être président du Comité national de réconciliation.
• La situation tend-elle vers la rupture ou la poursuite des discussions ?
Je l’ignore. Nous verrons bien. Mais la cohabitation est difficile. Avec la décision qu’ils ont prise, c’est la tendance vers la cassure. À quoi bon chercher la reconnaissance internationale si ici, les gens ne vous reconnaissent pas ? 
• En tant que président rassembleur, Raiamandreny, allez-vous prendre une initiative pour relancer le dialogue ?
Ce n’est pas avec l’initiative qu’ils ont prise que nous sauverons le pays. 
• Mais vous, en tant que président ?
Je prendrai des mesures, je ne laisserai pas tomber la lutte populaire, je vais trouver des solutions. 
• En ce moment êtes-vous partisan du processus consensuel et inclusif, ou de l’unilatéralisme ?
Nous sommes en train de réfléchir sur la meilleure solution acceptable pour tous.
• Quel était l’objet de la réunion que vous venez d'avoir avec des officiers supérieurs ? 
Mon devoir est de les informer de ce qui se passe, et je leur ai aussi présenté ma vision des choses. Demain, il y aura une réunion avec tous les ministres et tous les membres de la HAT. 
• Que répondez-vous au reproche selon lequel vous subissez la pression de votre entourage, civil ou militaire ?
Il faut comprendre que pour le bien du pays, tous les chefs de file doivent mettre de côté leur amour-propre et leur égoïsme. Les trois autres doivent savoir qu’ils ont été reniés par le peuple. Et je suis conscient qu’avoir accepté de partager avec eux le pouvoir est contre la volonté du peuple.
• Mais aucune élection n’a encore confirmé cela, non ?
S’il y a contestation, c’est qu’il y a des imperfections dans la gestion du pays. Ce n’est certes pas quantifiable, mais dans tous les cas, les gens n’ont pas apprécié la manière des trois anciens présidents de diriger le pays. Ils doivent en tenir compte. S’ils ne veulent pas être un blocage, pourquoi n’acceptent-ils pas de donner les ministères réclamés par Andry Rajoelina ? 
• Les quatre mouvances pensent-elles réellement à l’intérêt du pays ?
Il ne faut pas poser cette question aux quatre, mais à trois. Cela a été difficile de me séparer de Monja Roindefo, mon compagnon de lutte, mais à chaque fois que nous faisons un pas, ce sont les autres qui en profitent. 
• La mouvance Ravalomanana affirme avoir fait des concessions en acceptant un putschiste à la tête du pays, avec en prime la reconnaissance internationale. 
Me qualifier de putschiste n’est pas fondé. Un putschiste renverse un pouvoir par les armes. Le 17 mars, c’est Ravalomanana qui a démissionné et qui a transféré le pouvoir. J’accepte que ce fut un changement anticonstitutionnel. Mais il y a plusieurs formes de coup d’Etat s’il faut le qualifier ainsi. Ce que Ravalomanana avait fait en 2002, était aussi un coup d’Etat électoral. 
• Quelle position adopterez-vous vis-à-vis du Premier ministre ?
Il n’a pas signé la lettre … Ce sont surtout les trois qui violent la Charte. 
• Que se passera-t-il en ce qui concerne le sort des 20 millions de vos compatriotes ?
Dieu merci, la gestion de l’administration avance, les ministères tournent, les salaires des fonctionnaires sont payés. 
• Mais à ce rythme, les sanctions internationales vont tomber.
Je ne suis plus le seul responsable.
• Mais vous êtes le président …
C’est eux (les trois anciens présidents) qui veulent détruire le pays. 


Express Mada 08/12/2009  
Love project : Madagascar chante avec le monde - Hernan Rivelo 
Avec la chanson «All you need is love» des Beatles, la Grande île a uni sa voix avec le monde, hier après-midi. Au centre du message, la lutte contre le sida.
Hier après-midi à 13 h 30, en temps universel (16 h 30 à Madagascar). Au toit du grand hôtel Carlton, quatre jeunes chanteurs malgaches se sont livrés à la plus grande mission de leur existence: représenter Madagascar en chanson à travers la légendaire « All you need is love » de Beatles. 
La manifestation entre dans le cadre de Love Project, événement hors pair ayant pour objectif de faire passer des messages et recueillir des fonds pour la lutte contre le sida. 
Ils, ce sont Lalaina, chanteur au sein de Tana Gospel Choir, et trois anciens pensionnaires de Pazzapa, à savoir Sandra, Anthony et Johanna. En interprétant cette oeuvre qui dure environ trois minutes, avec des chanteurs issus de 170 pays ils ont formé un grand choeur multinational. 
Grâce à l'appui technique de Moov, cette participation malgache a été retransmise en direct sur internet, ainsi qu’à travers des écrans géants sur la Place O2 Arena de Londres, où toutes les interprétations effectuées simultanément dans le monde ont été projétées en même temps.
« Nous sommes très enthousiastes à l’idée de participer à cette lutte contre le sida, laquelle concerne le monde entier. Cela prouve que Madagascar dispose déjà de la technologie adéquate pour ce genre de retransmission à l’échelle planétaire », note Eric lewis Rakotomahefa, responsable au sein de Moov.
En tout cas, la retransmission s’est déoulée sans aucun incident technique.
Enthousiasme
Cette manifestation initiée par Starbucks & Project (Red) - prestigieux label anglais de café - a permis de recueillir l'équivalent de 7 millions de jours de médicaments pour les sidéens du monde entier. 
La première fois que le monde a connu ce genre de retransmission massive en direct à la télévision date de 1967, toujours avec « All you need is love » des Beatles. 
Le chanteur Lalaina livre son sentiment et sa motivation pour un tel événement. « Le nom Love Project m'a tout de suite séduit puisqu'il parle d'amour et de partage. Et avoir la chance d’être vu à travers le monde offre un moment unique dans ma vie », confie-t-il. 
«Ces chanteurs ont été sélectionnés par des responsables de Starbucks après un casting», note Hary Rason, responsable au sein de Cinéroutes, la maison chargée de la production exécutive de Love Project à Madagascar. 
Au final, le choix des quatre artistes a été judicieux.


moov.mg 08/12/2009
Copenhague, capitale mondiale du climat pour deux semaines - afp
Copenhague, capitale mondiale du climat, réunit à partir de ce lundi et pour deux semaines les représentants de 192 pays pour trouver un accord de lutte contre le réchauffement de la planète, avec un final en apothéose en présence d'une centaine de chefs d'Etat.Evénement
Le président américain Barack Obama a modifié ses projets et sera finalement présent lors de la clôture du sommet le 18 décembre à Copenhague, et non la semaine prochaine comme prévu initialement.
L'événement, sans précédent par son ampleur et ses enjeux, constitue un véritable défi pour la police danoise qui a mobilisé plus de la moitié de ses effectifs: déjà 34.000 personnes - délégués, ONG, médias - se sont enregistrées auprès des organisateurs, mais seules 15.000 pourront accéder au centre de conférence pour des raisons de sécurité.
Et des milliers de défenseurs du climat devraient encore converger, en bus et trains spéciaux notamment, d'ici la fin de la semaine vers la capitale danoise où les ONG appellent, samedi, à une grande journée de manifestations pour faire pression sur les délégations.
Dans les deux semaines qui s'ouvrent, pays industrialisés et grands pays émergents devront se mettre d'accord sur leurs engagements respectifs afin de limiter le réchauffement à venir à +2°C, et sur les mécanismes pour les faire respecter.
Ils devront également assurer les pays les plus vulnérables au chaos climatique de leur soutien financier, et ce dès l'an prochain.
A ce stade, les engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre des uns et des autres placent plutôt le réchauffement sur la voie des +3,5°C en 2100, selon une étude du groupe Climate Analytics publiée à la veille du sommet.
Le prix à payer se traduirait alors par l'effondrement des productions céréalières, des extinctions massives d'espèces, la montée des océans et la migration forcée de centaines de millions de personnes, chassées par les inondations, les sécheresses et les pénuries.
Le nouvel instrument international doit être arrêté à Copenhague afin d'être prêt à entrer en vigueur au 1er janvier 2013, dès expiration de la première période d'engagements du protocole de Kyoto.
"Jamais en 17 ans de négociations climatiques autant de pays n'ont pris, ensemble, autant d'engagements", a estimé le responsable du climat à l'ONU, Yvo de Boer, exprimant un sentiment positif à la veille de ce rendez-vous. "Rien que pour cela, Copenhague constitue déjà un tournant dans la réponse internationale au changement climatique".


Express mada 08/12/2009
Gouvernement : Entente des trois mouvances - Iloniaina Alain 
Le Sommet de Maputo III s’est achevé, hier. Les trois mouvances se sont entendues sur la répartition des départements ministériels. Le Premier ministre Eugène Mangalaza serait chargé de remettre leur décision au président de la Transition.

Les trois anciens chefs de file sont parvenus à s’entendre sur la clé de répartition au sein du gouvernement, hier à Maputo. En début de soirée, ils se sont penchés sur la rédaction du communiqué final pour officialiser les résultats des discussions. 
Officieusement, l’un des points saillants de la convention avant son officialisation, concerne, entre autres, l’attribution du ministère de la Décentralisation et de l’aménagement du territoire à la mouvance Ravalomanana.
L’ancien président Ratsiraka a cédé l’Économie et l’industrie à la mouvance Rajoelina, en dépit de l’absence de cette dernière aux discussions, mais garde les Finances et le budget, ainsi que l’Énergie. La mouvance Zafy a récupéré le ministère de l’Éducation nationale.
Sept ministères sont classés neutres, comme c’est le cas de la Justice, la Gendarmerie et la Sécurité intérieure ainsi que la Communication. Selon la proposition retenue, les ministres à la tête de ces départements devront être nommés par Andry Rajoelina à partir d’une liste de noms suggérée par les entités concernées par le secteur. Pour le cas de la Justice, il s’agit du Syndicat des magistrats de Madagascar. 
Les trois mouvances auraient également bouclé en même temps les dossiers des autres institutions. 

Chaque entité politique aurait remis les listes des membres du Congrès de la transition, du Conseil supérieur de la transition ou encore le Comité national de réconciliation.

Démarche provocatrice 
Mais comme on le pressentait depuis le début de la réunion, le refus de la mouvance Rajoelina est tombé bien avant l’officialisation des résultats des discussions dans la capitale mozambicaine. Dans un communiqué de la Présidence de la transition, Andry Rajoelina a affirmé qu’il «n’adhère pas à une telle démarche provocatrice, ne la cautionne et ne la cautionnera pas».
Le président de la Transition affirme vouloir s’en tenir à la «liste arrêtée le 13 novembre par les médiateurs». Or, du côté des trois mouvances, d'aucuns font état d’une simple proposition sans l’aval des chefs de file, concernant cette liste du 13 novembre. 
La question est de savoir la voie que les trois mouvances comptent adopter pour tirer parti de la réunion de Maputo. Certains délégués évoquent la possibilité de charger Eugène Mangalaza, Premier ministre de consensus, de présenter les listes au président de la Transition en vue des nominations. D’autres voient dans les résultats des discussions à Maputo une proposition à présenter auprès du chef de l’État. 
Selon certaines confidences, c’est dans le cadre de la poursuite des négociations que Joaquim Chissano, chef de l’équipe de médiation et ancien président mozambicain, aurait programmé un déplacement à Antananarivo hier. Mais finalement il n’en est rien. 
Mais le point commun de l’initiative vise à forcer la main à Rajoelina de revenir à la table des négociations. Faute d’accord, les trois mouvances veulent démontrer que le président de la Transition et sa mouvance constituent le blocage du processus de transition, aux yeux de l’opinion. 
Encadré : Les répartitions officieuses
Selon certaines sources et sauf changement de dernière minute, les trois mouvances se sont entendues sur la redistribution des ministères dont voici la liste officieuse : 
• Mouvance Ratsiraka : Finances et budget, Énergie, Fonction publique, Postes et télécommunications, Travaux publics. 
• Mouvance Zafy : Environnement (vice-Primature), Éducation nationale, Intérieur, Pêche et ressources halieutiques. 
• Mouvance Ravalomanana : Commerce (vice-Primature), Affaires étrangères, Agriculture et réforme agraire, Enseignement supérieur et recherche scientifique, Décentralisation et aménagement du territoire, Transports. 
• Mouvance Rajoelina : Forces armées, Économie et industrie, Enseignement technique, Jeunesse et loisirs, Élevage, Sports. 
• Ministères «neutres» : Eau, Population et affaires sociales, Justice, Culture et patrimoine, Communication, Sécurité intérieure et Gendarmerie.


Les Nouvelles 08/12/2009
SOMMET DE COPENHAGUE : « Maputo III » dénigre Andry Rajoelina  - Miadana Andriamaro 
Les trois mouvances viennent d'adresser une missive au premier ministre danois lui sollicitant le refus d'une éventuelle participation d'une délégation conduite par le président de la Transition Andry Rajoelina au sommet international qui s'est ouvert hier à Copenhague (Danemark) sur les changements climatiques. 
Sans qu'il soit besoin d'être sorcier, il y a visiblement, derrière cette sollicitation, une nouvelle pression visant à dénigrer la participation voire interdire une intervention d'Andry Rajoelina devant la tribune officielle, dans le cas où celui-ci y sera présent. Sauf que rien ne dit pour l'instant qu'Andry Rajoelina ira assister à ce sommet de Copenhague 
En attendant, on peut deviner aisément qui en sont les initiateurs dont les visées ne seraient autres que celles de vouloir ridiculiser le chef de la délégation malgache à l'image de la mésaventure qu'on lui a déjà fait subir à New York, quelques mois plus tôt lors de la 64è assemblée générale des Nations unies. 
Au niveau de la présidence de la Transition , en effet, on se garde (mais on le comprend) d'avancer quoi que ce soit sur les sorties intérieures ou extérieures du président, notamment après la mésaventure qu'il a subie dernièrement à son retour d'Antsiranana. 
Mais la teneur de la lettre en question permettra aux uns et aux autres de comprendre lesdites visées de ses auteurs. Notons que le sommet est organisé par l'ONU, mais le Danemark en est simplement le pays hôte. Voilà pourquoi, la lettre est adressée spécialement à son premier ministre en ces termes : « A l'occasion du prochain sommet des Nations unies sur le changement climatique, permettez-nous d'attirer tout spécialement votre attention sur le cas spécial de la représentation de Madagascar.
Décision unilatérale ?
« Ainsi que vous le savez, le récent acte additionnel d'Addis Abeba en date du 6 novembre 2009 dote Madagascar d'un conseil présidentiel au sommet de l'exécutif et d'un gouvernement de consensus, ce afin de répondre adéquamment au caractère neutre, consensuel et inclusif de l'exercice des pouvoirs dans le cadre de la Transition instaurée par la charte de Maputo, notamment sous l'égide des Nations unies et de l'Union africaine. 
« Or, à ce jour ni ledit conseil présidentiel ni le gouvernement de consensus, malgré la désignation d'un président, de deux co-présidents de la Transition , d'un premier ministre de consensus, d'un président du Congrès de la Transition et d'un président du Conseil national de réconciliation, ne sont en place, faute par le président Rajoelina de prendre les décisions auxquelles il est tenu et pour lesquelles les co-présidents, le premier ministre, le président du Congrès et le président de la Réconciliation n'ont cesse d'agir vainement. 
« Aux termes des textes ci-dessus cités, qui ont valeur constitutionnelle, aucun acte ni aucune décision du président de la Transition engageant l'Etat malgache ne sauraient être valablement reconnus sans le consentement ou l'accord des deux co-présidents. Cette exigence vaut, bien entendu, indifféremment pour tout acte ou toute décision dans les domaines national et international. 
« Or, la décision du président de la Transition de venir au sommet sur le changement climatique à Copenhague a été prise unilatéralement par lui-même, sans consultation aucune ni consentement des deux co-présidents, faussant ainsi la représentativité de Madagascar à ce grand rendez-vous diplomatique… 
« Dans ces conditions et, en nos qualités respectives et reconnues de co-présidents de la Transition , de premier ministre, de président du Congrès et de président du Conseil national de réconciliation, nous avons l'honneur de vous demander instamment de bien vouloir n'accorder ou ne faire accorder aucune facilité (délivrance de visas et hébergement notamment) à une prétendue délégation de Madagascar conduite exclusivement par M.Rajoelina, pour défaut de reconnaissance et de représentativité ».
Prérogative présidentielle
Mais il faudrait quand même savoir : tout en voulant dénigrer Andry Rajoelina, les signataires de cette lettre ne contestent pas pour autant le statut conféré à celui-ci en tant que chef de la Transition assumant les fonctions du président de la République. 
L'article 1er de l'acte additionnel d'Addis Abeba qu'ils semblent remettre en cause est formel à cet égard : Andry Rajoelina est le président de la Transition , exerçant les fonctions de chef d'Etat. 
A cet effet, il dispose des prérogatives qui lui sont propres et qu'il ne partage pas avec aucune autre autorité étatique. Dès lors, le président de la Transition doit être considéré comme une institution à part entière de l'organe exécutif de l'Etat, tandis que les deux autres co-présidents du conseil présidentiel ne peuvent pas prétendre d'être co-présidents de la Transition au même titre qu'Andry Rajoelina. 
Andry Rajoelina est ainsi la seule autorité étatique habilitée par la charte de la Transition et l'acte additionnel d'Addis Abeba à exercer les pouvoirs du président de la République … du moins pendant cette Transition. Et il apprécie souverainement l'usage de ses prérogatives. 
En tout cas, pour ce genre de sommet dont on pense qu'il a reçu une invitation en bonne et due forme, il n'a pas à recourir à un quelconque avis de ses pairs du conseil présidentiel. 


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Midi Mada 10/12/2009
Andry Rajoelina : Un nouveau gouvernement très bientôt ? - Davis R
Le président de la Transition, Andry Rajoelina a déclaré hier que « les agissements des trois mouvances sont intolérables et la cohabitation devient difficile ». « Nous allons prendre les mesures nécessaires car la machine administrative doit continuer de tourner », a-t-il soutenu. Et de laisser entendre au passage qu’« il avait ordonné à tous les responsables concernés de prendre les décisions y afférentes ». 

Une déclaration qui fait suite à la résolution prise par les chefs de file des mouvances Zafy, Ratsiraka et Ravalomanana qui se sont réunis à Maputo dernièrement. Il convient de rappeler qu’au cours du Maputo III, les trois mouvances ont remis en cause la Présidence de Andry Rajoelina à la Transition. Et de proposer que toutes les décisions prises au niveau de l’Exécutif devraient être signées par les trois membres du Conseil présidentiel, c’est-à-dire, Andry Rajoelina, Fetison Rakoto Andrianirina et Rakotovahiny Emmanuel. 
Militaro-civil. A entendre la déclaration du président de la Transition hier, la mouvance Rajoelina prévoit donc de mettre en place unilatéralement un nouveau gouvernement. Et ce, dans les prochaines heures. D’après les indiscrétions, ce sera un gouvernement militaro-civil. D’autant plus que le numéro Un d’Ambohitsorohitra a fait savoir hier qu’« il avait rencontré hier soir les représentants des Forces armées ». Une rencontre avec toutes les forces vives de la Nation est également prévue dans les prochaines heures. A propos de la lettre des quatre chefs d’Institutions de la Transition, adressée au Secrétaire Général des Nations Unies et au Premier ministre du Danemark, s’opposant à la participation de Andry Rajoelina au sommet sur le Changement climatique qui se tient actuellement à Copenhague, le président de la Transition de déclarer que « l’attitude de ces hauts responsables porte atteinte à l’honneur du pays et à celle du peuple malgache ». « En tant que chef de l’Exécutif de la Transition, je suis la seule autorité malgache qui peut assister à ce genre de réunions », a-t-il soutenu. Et de rappeler au passage « avoir reçu une invitation officielle pour ce sommet ». Il convient de noter ici que le président de la Transition a adressé une lettre à l’endroit des quatre chefs d’Institutions qui ont signé cette lettre d’opposition hier. Une lettre exprimant notamment sa consternation et les décisions qui pourraient s’ensuivre. 


Les Nouvelles 10/12/2009
FETISON ANDRINIRINA : Pour l'application immédiate des sanctions - Propos recueillis par Nasolo R.
A la suite des récents événements survenus après la tenue du sommet de Maputo III, le coprésident de la Transition , Fetison Rakoto Andrianirina, estime que l'issue à la crise est une cohabitation pacifique et intelligente. Par ailleurs, au vu des violations manifestes des accords signés, il se prononce pour l'application immédiate des sanctions internationales. 
Interview... 
Les Nouvelles : Le président de la Transition , Andry Rajoelina, condamne fortement les résolutions de Maputo III qui, de son point de vue, constituent une «haute trahison et une volonté de l'éliminer de la Transition ». Qu'en pensez-vous ? 
Fetison Rakoto Andrinirina : Nous savons tous que l'application des accords et de la charte de Maputo I et II et de l'acte additionnel d'Addis Abeba n'a pu se faire suite à des velléités du président de la Transition de vouloir prendre des décisions unilatérales et de les imposer aux autres coprésidents, au premier ministre et aux chefs d'institutions. C'est une dissidence par rapport à ce qu'il a accepté de signer. Ces accords et charte auraient dû être mis en application immédiate dès le retour des négociateurs et des délégations de toutes les mouvances. 
Depuis les premières signatures du mois d'août, l'application se heurte à un blocage systématique de M. Rajoelina. Ce qui doit (ou devait) être la dernière réunion du processus s'est tenu à Maputo du 4 au 8 décembre sur invitation du président mozambicain Armando Emilio Guébuza. Tous les chefs de file des mouvances ont accepté l'invitation, à l'exception d'Andry Rajoelina qui a trouvé les inculpations possibles à l'encontre des autres délégations pour justifier son absence à cette rencontre cruciale pour l'avenir de Madagascar. Une rencontre placée sous l'égide de la communauté internationale présidée par Joachim Chissano.
* Mais vous êtes aussi accusé d'avoir perpétré un coup d'Etat... 
- C'est tout simplement ironique et même cynique. Je n'ai rien à dire d'autre. A chacun d'en juger.
* Et qu'en est-il de la répartition gouvernementale ? 
- Les derniers travaux réalisés à Maputo, sous l'égide de la communauté internationale, ont permis la répartition des postes ministériels et la mise en application immédiate des accords et de la charte de Maputo et de l'acte additionnel d'Addis Abeba. Les débats se sont déroulés dans une ambiance très sereine. Dans l'intérêt supérieur de la nation malgache, d'énormes concessions ont été faites par les trois mouvances afin d'aboutir à une sortie de crise rapide, et à la mise en place de toutes les institutions de la Transition. Elles ont accepté notamment l'attribution à la mouvance Rajoelina de tous les ministères que celle-ci a exigés : la justice, l'intérieur, la communication, la défense nationale, l'industrie, etc. 
C'est dommage qu'un président affiche autant de versatilité et montre à la face du monde son inaptitude à comprendre l'enjeu vital de la reprise de la normalité de la bonne gestion des affaires de la nation, ainsi que l'importance du retour de la confiance de la communauté internationale.
* Quelle issue voyez-vous à la situation ? 
- En ce moment, Andry Rajoelina a interdit à l'avion affrété par la SADC de décoller de l'aéroport d'Ivato à Antananarivo, et suspendu tous les vols Air Madagascar vers le Mozambique jusqu'au 8 mars 2010. Il confirme ainsi sa volonté de régner sans partage en bloquant les membres de la délégation des trois mouvances à Maputo. Il empêche ainsi deux coprésidents, un premier ministre, un président du Congrès et des futurs ministres d'assumer, au plus vite, leurs responsabilités politiques pour sortir Madagascar du marasme économique et social. 
L'issue est dans la cohabitation pacifique et intelligente conformément aux aspirations de tous les Malgaches. Nous appelons toutes les bonnes volontés à nous aider dans la mise en place, le respect des institutions de la Transition , des accords et de la charte de Maputo et de l'acte additionnel d'Addis Abeba qui sont les garants de notre retour à l'Etat de droit. 
Nous appelons la communauté internationale à continuer à nous apporter son soutien pour dépasser ce blocage. Et, à la limite, à ce que les sanctions prévues par les accords internationaux soient appliquées immédiatement vu la violation manifeste des accords et le refus d'avancer vers la Transition conventionnelle.

Encadré: SITUATION A MADAGASCAR - L'Union africaine s'inquiète - Nasolo R.
«Le conseil a exprimé sa vive préoccupation avec les blocages persistants qui empêchent la formation d'un gouvernement d'unité nationale à Madagascar, et qui peuvent remettre en cause les progrès réalisés à ce jour dans le processus visant à mettre fin à la crise politique». 
C'est la teneur d'une déclaration faite mardi par le conseil de Paix et de sécurité de l'Union africaine. 
Face à cela, le conseil invite tous les mouvements politiques malgaches à «faire preuve de volonté politique indispensable pour sortir Madagascar de l'impasse, en respectant scrupuleusement les termes de l'accord de Maputo et de l'acte additionnel d'Addis-Abeba, et en plaçant l'intérêt du pays au-dessus de toute autre considération». 
Par contre, le CPS se réjouit «des initiatives prises par le président de la commission de l'UA, Jean Ping, pour la mise sur pied d'un mécanisme de surveillance» de l'application de ces accords. 
A charge pour les acteurs impliqués, notamment la SADC et l'Onu, de «désigner dans les plus brefs délais leurs représentants au sein de ce mécanisme de surveillance et de prendre les dispositions utiles pour faciliter son fonctionnement», conclut le CPS. 


Express MADA 09/12/2009
Transition : Les trois mouvances acculent Rajoelina - Iloniaina Alain 
Les chefs de file demandent la mise en place des institutions de la Transition, tout en qualifiant Rajoelina de facteur de blocage.
Les mouvances des trois anciens présidents passent à la vitesse supérieure. Elles ont établi un calendrier pour la mise en place des institutions de la Transition, en parallèle avec la répartition des sièges au sein du gouvernement, du Congrès et du Conseil supérieur de la transition. 
« Face au drame que vit la nation malgache, les chefs de file des mouvances présentes à Maputo décident de mettre en place immédiatement toutes les institutions de la Transition », lit-on dans les résolutions prises à l'issue de la réunion à Maputo, hier. L’exception ne concerne que la Haute cour de la transition et la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Mission
Les trois mouvances n’ont pas précisé le cas du gouvernement. Mais selon certaines indiscrétions, elles se sont entendues pour une mission confiée à Eugène Mangalaza, Premier ministre de consensus. Ce dernier devrait présenter dès aujourd'hui la liste des ministrables, établie selon la clé de répartition décidée à Maputo.
Les chefs de file des trois mouvances ont accusé le camp Rajoelina d'être le facteur de blocage du processus. Ils demandent l’intervention de la communauté internationale pour « appliquer sensu stricto les Accords de Maputo et l’Acte additionnel d’Addis-Abeba (...) et prendre les mesures de redressement qui s’imposent », selon la déclaration conjointe des anciens présidents.
Mais le programme des trois mouvances risque de connaître un contretemps. L'avion qui devait ramener les délégations de Maputo est cloué à Ivato, alors qu’il était prévu rallier la capitale mozambicaine vers 18 heures. Des sources évoquent la fermeture de l’espace aérien pour les vols reliant Maputo à Antananarivo depuis hier après-midi.

Encadré: Rajoelina a apporté sa version hier, à travers un communiqué remis à la presse. «Les trois chefs de file ont sciemment violé la charte de Maputo et l'acte additionnel d'Addis Abeba en modifant unilatéralement les dispositions concernant le président de la Transition et le conseil présidentiel». 
En effet, pour elle, en décidant d'inclure le président Andry Rajoelina dans le conseil et en le mettant sur le même pied d'égalité que les deux coprésidents, les trois mouvances ont exprimé leur volonté de le débouter de la tête de l'Etat». 
Notons que, d'après les résolutions prises à Maputo III, le bureau des coprésidents de la Transition est «fixé aux palais d'Etat d'Ambohitsorohitra et/ou d' Iavoloha». 
D'autre part, toujours selon la mouvance Andry Rajoelina, «Madagascar étant un pays souverain, la formation d'un gouvernement qui est l'expression de l'indépendance politique, en-dehors du territoire malgache, porte atteinte à la souveraineté nationale (nouvelles)


afriscoop.net 09/12/2009
Madagascar : l’élection présidentielle au plus tôt en décembre 2010,estime un juriste malgache (INTERVIEW) - L’élection présidentielle malgache pourrait avoir lieu, au plus tôt, en décembre 2010, au lieu d’octobre 2010, date promise par Andry Rajoelina aussitôt apr ès son accession au pouvoir en avril dernier, estime lundi un juriste malgache de renom.

Jean Eric Rakotoarisoa, professeur de droit constitutionnel à l’ Université d’Antananarivo et consultant juridique de l’ONU sur la crise politique 2009 à Madagascar, s’exprimant lors d’une interview accordée à l’agence Xinhua, a justifié son pronostic notamment par les mésententes des quatre mouvances, à savoir Andry Rajoelina, Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy, sur la nomination des quelques ministres.
Les travaux de préparation des élections, entre autres le changement de la carte d’identité nationale en biométrie, l’é laboration des listes électoraux et de la loi électorale et la mise en place du bulletin unique, nécessitent plus de temps avant la tenue de l’élection, a-t-il rappelé, affirmant que la pré paration d’une nouvelle Constitution pour la venue de la quatrième République a besoin d’au moins cinq mois.

Selon M. Rakotoarisoa, l’économie malgache a sérieusement souffert de la crise politique qui a éclaté au début de l’année. Sur les 20 millions d’habitants que compte la population de la Grande île, 230.000 personnes sont devenus chômeurs depuis le dé but de l’année, tandis que le taux de croissance économique est seulement de 0,6%, au lieu de 7,5% prévu l’année dernière.
Les efforts pour mettre fin à la crise ont abouti à la conclusion des accords entre les quatre mouvances à Maputo le 6 août dernier et à Addis-Abeba trois mois après, mais l’application de ces accords bute sur la mise en place des institutions de transition, précisément la nomination de quelques ministres.
M. Rakotoarisoa a conseillé aux quatre protagonistes d’ attribuer les postes ministériels disputés aux techniciens non politiciens.
Certains analystes politiques estiment que si les protagonistes n’arrivent pas à résoudre la crise, les forces armées pourraient prendre en main la situation.
Les responsables des forces armées malgaches ont déclaré lundi à la radio privée Antsiva qu’elles ne permettraient aux mouvances de Ravalomanana, Ratsiraka et Zafy, qui se sont réunis à Maputo, retournent à Madagascar avec une décision pouvant créer des perturbations politiques.
M. Rajoelina a refusé de participer aux négociations sur le nomination de certains ministres à Maputo, disant que c’est "honteux" et "onéreux" d’aller à l’étranger pour régler ce problème. (Xinhua)


Midi Mada 09/12/2009
Haute Cour de la Transition : Imbiki Anaclet, Florent Rakotoarisoa et Rabe José élus par le SMM
42 candidats pour l’appel à candidature aux postes des membres de la Haute Cour de la Transition (HCT). Les trois sièges pour cette Institution ont été « attribués » à Florent Rakotoarisoa, Imbiki Anaclet et Rabe José William. Le premier est président de Chambre de la Cour d’Appel de Toliara, le second ancien ministre de la Justice et le troisième ancien Secrétaire Général du SMM. Le point commun pour tous les trois, ce qu’ils sont tous des magistrats de premier grade. 
Substituer. 

Avec leur cursus, ils ont assumé des postes de responsabilité, au sein de la grande famille judiciaire. Faut-il noter que le conseil supérieur de la magistrature (CSM), réuni en session ordinaire, a procédé, hier toute la journée (de 9h30 à 18h30), à la désignation des trois magistrats à composer avec d’autres membres de la HCT. Une Institution composée de 11 membres qui va se substituer à la HCC durant cette période transitoire. A titre de rappel, les 4 mouvances ont droit à un quota au sein de cette Institution, les 4 autres sont désignés, à raison de 1 de chaque, par le président de la Transition, le conseil Supérieur de la Transition, le Congrès de la Transition et le Conseil National de Réconciliation.
Dominique R.


Express Mada 08/12/2009
Rugby : Madagascar abrite la finale de la CAN 2010 - Soafara Ralaimidona 
Bonne nouvelle pour le rugby malgache. Pour la deuxième fois après 2007, Madagascar abritera les phases finales de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en 2010. Telle est la décision prise par la réunion de l’International rugby board (IRB) à laquelle assisstait le Secrétaire général de la Fédération malgache de rugby (FMR), Marcel Rakotomalala, la semaine dernière, à Dublin en Irlande. 

« C’est décidé. L’Assemblée générale éléctive de l’IRB se déroulera à Madagascar, l’année prochaine. Cela sous entend que les phases finales de la CAN seront pour la deuxième fois disputées dans la Grande île, à condition que le pays retrouve son calme », raconte Marcel Rakotomalala, hier, au stade Mahamasina. 
Une opportunité à saisir pour les Makis qui auront le maximum de chance de se retrouver au premier plan, après la finale ratée de 2007. 
L’avenir du rugby malgache s’annonce brillant car Madagascar aura le deuxième centre international de rugby en 2011, après la Coupe du monde, après la Tunisie.


lesafriques.com 08/12/2009
Madagascar : la grâce de la planche à billets 
C’est la planche à billets qui permet à l’Etat de s’en sortir, analyse, Jaona Ravaloson, aujourd’hui conseiller en investissement international. 

Les Afriques : Quelle était la situation économique de Madagascar quand la crise politique a éclaté ? 
Jaona Ravaloson : A l’instar des pays émergents et de l’ensemble du continent africain, Madagascar a bénéficié d’une croissance relativement élevée (de l’ordre de 4% à 5% par an) jusqu’en 2008. Les moteurs de la croissance ont été les investissements en infrastructures, les grands projets miniers, le redémarrage de l’agriculture, le tourisme et les exportations de produits intensifs en main-d’œuvre. Donc, statistiquement, la situation économique s’était améliorée sous l’ère Ravalomanana. Il n’y a pas de doute là-dessus. Mais, toute la question est de savoir comment pérenniser une telle dynamique favorable. Car il faut plusieurs années, voire des décennies, de tendance haussière de l’activité économique pour enrayer la pauvreté de masse. Or, la croissance est trop volatile à Madagascar. La crise politique de 2002, qui avait permis à Ravalomanana d’arriver au pouvoir, s’était soldée par une chute du PIB de l’ordre de 15%. L’instabilité politique qui a présidé à la sortie du pouvoir de Ravalomanana se traduit à nouveau par un sévère marasme. Le principal défi n’est donc pas économique, mais politique. Il consiste en ceci : comment disposer d’institutions et de règles de gouvernance qui ne menacent pas et qui ne prennent pas en otage l’économie ? Comment établir des contre-pouvoirs effectifs, qui limitent la capacité de nuisance des dirigeants qui abusent de leur position dominante au point de provoquer soit une lassitude de la population, soit un ras-le-bol, se terminant toujours par un renversement du pouvoir. 
LA : Quelles sont les conséquences de la crise actuelle ? 
JR : L’acquis de croissance et de développement de ces cinq dernières années est considérablement amoindri. Une grande précarité prévaut. 
LA : Comment l’Etat s’en sort-il ? 
JR : L’Etat, contrairement aux crises de 1991 et 2002, n’est pas paralysé par des grèves, hormis quelques dysfonctionnements. Il a pu 

Pour Jaona Ravaloson, proche de la mouvance Zafy, 
« l’Etat use et abuse des émissions de bons 
du Trésor et de la planche à billets ». 

assurer son train de vie grâce à la réaffectation des lignes budgétaires réservées au Sommet de l’Union africaine, qui était prévu en juillet dernier. Par ailleurs, il use et abuse des émissions de bons du Trésor et de la planche à billets. 

« Statistiquement, la situation économique s’était améliorée sous l’ère Ravalomanana. Il n’y a pas de doute là-dessus. Mais toute la question est de savoir comment pérenniser une telle dynamique favorable. » 

Pour le secteur public, qui est quand même le plus gros employeur du pays, un relatif confort est ainsi préservé. Mais, pour les autres entités, c’est une situation de fragilité économique et sociale qui s’aggrave de jour en jour. Les entreprises privées fonctionnent à la moitié de leur capacité. Les zones franches exportatrices subissent une baisse des commandes et multiplient le chômage technique ou le chômage tout court. Le secteur hôtelier et touristique a totalement perdu la saison 2009. 
LA : Comment les forces sociales (syndicats) réagissent-elles ? 
JR : Les réactions les plus visibles émanent des zones franches, où des dizaines de milliers d’emplois sont menacés. La prise de conscience des syndicats des menaces sur l’emploi et le pouvoir d’achat a poussé plusieurs d’entre eux à militer dans les organisations de la société civile favorables à une médiation et à une sortie de crise négociée. Une grande maturité et une preuve de sagesse rarement relayées par la classe politique ! 
LA : Etes-vous optimiste ou pessimiste pour l’avenir de l’ile ? 
JR : Comme disait quelqu’un de célèbre, Madagascar est un pays à potentiel et le restera. Ce qu’affirmait Churchill sied bien aussi à Madagascar : « Réussir, c’est aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme. » Malheureusement, la seule à être enthousiaste de manière permanente, à Madagascar, est la classe politique. La population et les agents économiques ne trouvent aucun plaisir dans ces crises politiques répétitives. 


Midi Mada 08/12/2009
Maputo III : Le Vice-PM et les 5 ministres de Zafy  - RAJAOFERA Eugène
Les trois mouvances ne rentrent pas bredouilles aujourd'hui. 4 sur les six ministères litigieux ont été partagés lors du Maputo III.

 En effet, la mouvance Zafy aura l'Education nationale et le département des Mines et Hydrocarbures. Le portefeuille de la Décentralisation et de l'Aménagement du territoire a été finalement attribué à la mouvance Ravalomanana. L'amiral Didier Ratsiraka a lâché l'Economie et l'Industrie en faveur de la mouvance Rajoelina, tandis que sa mouvance, en contrepartie de cette énième concession, aura les Travaux Publics. Les deux ministères litigieux restants, dont la Justice et la Communication seront attribués à Madagascar. Par contre, quelques départements ministériels ont été classés parmi les portefeuilles qui seront attribués aux « autres sensibilités », pour ne citer que la Population et les Affaires Sociales, l'Eau et le secrétariat d'Etat à la Sécurité Intérieure. Bref, bien que les trois mouvances n'aient pas procédé à la formation du gouvernement Mangalaza à Maputo, elles apporteront des « Voan-dalana » ce jour.
Portefeuilles juteux. Après Manandafy Rakotonirina de la mouvance Ravalomanana, dont le nom a été déjà dévoilé pour être le vice-premier ministre chargé du Commerce, Miandrisoa Jean Marcel a été proposé à Maputo par la mouvance Zafy pour être au poste d'une autre vice-primature. Cet enseignant à l'Inscae et à l'Université de Toliara sera en charge de l'Environnement et Forêts, qui est jusqu'ici un simple département ministériel. Miandrisoa Marcel prendra ainsi la place du gal Calix Ramiandrisoa à Antsahavola. Le nouveau vice-PM sera attendu sur le « dossier bois de rose ». Un « dossier » qui fait actuellement l'objet d'un conflit de compétence entre le ministre de la HAT, le gal Calix Ramiandrisoa, et le premier ministre de consensus, le Pr Mangalaza Eugène. Outre la vice-primature chargé de l'Environnement et Forêts, 5 ministères sont acquis par la mouvance Zafy à l'issue de Maputo III. Ces 5 départements ministériels sont: Education nationale, Mines et Hydrocarbures, Tourisme et Artisanat, Intérieur et Pêche et Ressources Halieutiques. Des noms sont pressentis à ces postes: Fanony Fulgence à l'Education nationale, Serge Radert aux Mines et Hydrocarbures, José Vianey à l'Intérieur, Manoro Régis à la Pêche et Ressources Halieutiques et Tabera Randriamanantsoa au Tourisme et Artisanat.
« Ampamoaka ». Avec ces acquisitions, le Pr Zafy pourra mener jusqu'au bout le déballage qu'il ne cesse de brandir à l'endroit des personnalités de la HAT. Ayant Miandrisoa Marcel à la vice-primature en charge de l'Environnement, le Prof aura facilement accès aux dossiers ou aux informations relatifs à l'exploitation illicite des bois précieux à Madagascar. Par ailleurs, avoir le contrôle sur les Mines, le président du CNR n'hésiterait pas à mener des enquêtes sur l'exploitation de Cobalt et de Nickel par Sherrit à Ambatovy ou d'Ilménite par le QMM à Fort-Dauphin. Les dossiers louches sur la délivrance des permis de Pêche illicitement effectuée pendant la transition de la HAT tomberont également sous l' « Ampamoaka » brandi par le Prof. En tout cas, Maputo III a réalisé un résultat concret, contrairement à ce qu'essaient de véhiculer certains pro-Rajoelina qui considèrent nul et non avenu tout accord ou compromis contracté par les trois mouvances durant ce rendez-vous boycotté par Andry Rajoelina.


Tribune Mada 08/12/2009
Centre Joachim Chissano à Maputo : Absence de représentants de la Francophonie - Recueilli par Valis 
Le Centre international Joachim Chissano (Maputo) a accueilli la réunion au sommet sur Madagascar sur invitation du président du Mozambique, actuel président de la Commission Paix et sécurité de la SADC. 

Elle a commencé ce matin du vendredi 4 décembre par une rencontre à huis clos des trois chefs de file présents et du Premier ministre de consensus, sous la présidence du chef du groupe de médiation, Joachim Chissano et en présence du président Mozambicain, Armando Emilio Guebuza. Il est fort probable que l’absence du chef de file de la quatrième mouvance a été évoquée. Plus vraisemblable est la question de blocage dans la mise sur pied du gouvernement de consensus et d’union nationale.
Ont été appelés à rejoindre par la suite les chefs de file et le Premier ministre dans la salle de réunion, les deux co-présidents, Dr. Emmanuel Rakotovahiny et Fetison Rakoto Andrianirina. Même si aucune information officielle n’a été rendu publique, il n’est pas sorcier de deviner que c’est le fonctionnement et le concept de la co-présidence et du conseil présidentiel qui y ont été discutés.
Parmi les membres habituels de l’équipe de médiation, seul Joaquim Chissano est présent à Maputo. Tiébilé Dramé, Ablassé Ouedraogo et Edem Kodjo ne sont pas venus dans la capitale mozambicaine pour participer aux débats. Mais si les Nations unies, l’Union africaine, la SADC sont néanmoins représentées lors de cette réunion, nos sources nous font remarquer l’absence de représentants de la Francophonie. Parmi la presse internationale, la radio mondiale RFI semble très discrète sinon absente, elle aussi. 

La situation a conduit certains invités à Maputo à se demander à quel jeu la France joue-t-elle ?
Pendant ce temps, à Antananarivo, le chef de file de la mouvance Andry Rajoelina, à la fois président de la Transition diffuse un communiqué dans lequel, il déclare devoir prendre ses responsabilités, lui, Andry Rajoelina, président de la Transition et chef de l’Etat à Madagascar, au cas où les décisions prises par les trois mouvances et ceux qui dirigent la réunion à Maputo en ce moment, ne sont pas conformes avec l’intérêt de la nation et aux intérêts du peuple.

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