... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...
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«2010...Taona feno Fahasambarana !
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Le nouvel an est une fête d'origine
païenne qui vit le jour vers 46 avant notre ère, sous l'impulsion de Jules César qui décida que le 1er janvier serait le Jour de l'An.
Les Romains dédiaient ce jour à Janus, dieu païen des portes et des commencements.
Le mois de janvier doit son nom à Janus, qui avait deux visages : l'un vers l'avant, l'autre vers l'arrière.
Pour les malgaches, la volaille est le mets principal traditionnel pour un repas de fête de Noel.
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Les
Voeux Rainizafimanga
2010
2010
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Les cadeaux que donnent à cette occasion les grandes personnes aux enfants
empruntent d'ailleurs le nom de certains morceaux de volaille (noms qui littéralement veulent dire «substitut de cuisse de poulet pour les enfants»).
À Noël, ce sont les enfants qui reçoivent les cadeaux contrairement au Nouvel An (jour de
l'Asaramanitra) alors que tous les membres de la famille élargie doivent rendre visite aux aînés (ou aux plus âgés) de la famille pour apporter un présent afin de leur rendre
hommage... le «Solombodiakoho»
Ho anareo namana isany, sakaiza tsy mahafoy, nifampizaràna ny manta sy ny masaka, maso niara nijohy sy molotra niara nitsiky,
Migadona indray ny tonon-taom-pifaliana ankehitriny: akaiky ny krisimasy, antomotra ny taona vaovao
2010, manao indray mielatra ny lasa ny saina, mamisavisa ny hoavy ny eritreritra. Ny taloha ataontsika lesona sy fototra ho an'ny hoavy izay hirariantsika ho tomombana sy lafatra eo ambany fitahian'ilay Nahary.
Koa raha nisy tsy nety aza malahelo ny ravin-kazo
nanintsan- dririnina fa mbola ho avy ny lohataom- pitsimohana; ny olombelona mety ho
diso. Raha sendra ankaso, Zanahary tsy omem-pondro. Atolotra antsika ny fankaherezana toy izany fa raha ny fody hono no
hafarana, mahita lohasaha izay dia variana, raha ny fitatra no
antsoina, mahatsinjo foto-kazo izy dia mitoetra; ianao nefa tsy vorona toy izany koa inoana fa mahalala ny mena
hohakifika.
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Mirary anao ary ho safononoky ny tsara sy ho ampoky ny soa na ara-batana na ara-tsaina eny na
ara-panahy.
Hiteny hisy
mpihaino, hananatra hisy mpakatò, tsy ho fola-tsotrobe
mandoatra, tsy ho tapaka angady miasa, tsy ho lavo an-tany be roy. Hahery hatrany ianao manoloana ny
adim-piainana; ho lohany fa tsy ho rambony, ho sangany fa tsy ho
fantsiny,... Lire la
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Razafimbelo Honoré d'Antananarivo (Mbelo )
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Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina",
Mbelo a répondu à notre appel
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RFI.fr 03/01/2010
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Prochaine réunion du groupe de contact sur Madagascar
- Par RFI
L'Union Africaine a annoncé une réunion du groupe de contact pour mercredi 6 janvier 2010, à Addis Abeba, en Ethiopie. Officiellement, il s'agit d'évaluer la situation, de voir quelles sont les perspectives d'un règlement de la crise. Mais officieusement, l'organisation mène des consultations pour remettre en selle la communauté internationale. Il faut dire qu'elle a été mise de côté ces derniers temps dans ce dossier.
Objectif de cette réunion du groupe de contact qui joue également sa crédibilité : afficher une position commune. Il faut dire que le temps presse, tant le nouvel homme fort de la Grande île multiplie initiatives et déclarations pas toujours du goût de la communauté internationale.
Après avoir officiellement déclaré caducs les accords internationaux sur le partage du pouvoir puis nommé dans la foulée un colonel de l'armée au poste de Premier ministre, Andry Rajoelina annonce l'organisation d'élections législatives pour le 20 mars prochain.
Une initiative qui divise le groupe de contact mais saluée par certains dont la France qui exige néanmoins que ces élections s'accompagnent de plusieurs « garanties », notamment de transparence et de supervision.
Du pain béni pour les autorités malgaches qui assurent vouloir mettre en place un gouvernement de consensus à l'issue du scrutin. Et décidées à aller vite, elles ont d’ores et déjà dégagé un budget de près de 10 millions de dollars pour assurer l'organisation de ces législatives.
xinhuanet.com 01/01/2010
Réunion des entreprises malgaches face à l'exclusion de Madagascar de
l'AGOA - Xinhua
Le ministre malgache de l' Economie et de l'Industrie, Fienena Richard a convoqué mercredi une réunion des responsables des entreprises touchées par la suspension de Madagascar de l'African Growth and Opportunity Act ( AGOA) afin de trouver des solutions pour faire face aux problèmes causés par cette décision.
La note officielle émanant du gouvernement américain concernant l'exclusion de Madagascar de l'AGOA a été reçue par le haut responsable de la haute autorité de la transition.
D'après Midi, un journal local en langue française, Madagascar n'a pas respecté les critères, tels que le respect de la démocratie et la bonne gouvernance, imposés par le gouvernement américain pour être rééligible à
l'AGOA.
Selon la même source, une trentaine de sociétés spécilisées en fabrication des produits textiles qui auraient bénéficié de partenariat commercial avec les Etats-Unis, sont énormement touchées par la suspension de l'AGOA et les opérateurs au sein de ces sociétés ont organisé des réunions afin de trouver des mesures à prendre pour faire face à ce problème.
En réaction à cette exclusion, la plupart de ces entreprises procéderons à un licencement du personnel et fermeront même leurs usines et d'autres envisageront de quitter la grande île de l'océan Indien pour s'implanter en Asie ou à Maurice.
A noter qu'une société Prime view, qui se trouvait dans la capitale malgache d'Antananarivo, spécialisée dans la confection d' habillement, est déjà partie à début-décembre à cause de l' inexistence de commandes provenant de l'étranger.
Tribune
Mada 31/12/2009
Saint Sylvestre: Large palette de sorties possibles à Tana
- Recueilli par Yann
La crise aura apparemment contribué à rendre les organisateurs d’événements plus prudents ou plus sobres dans la médiatisation des manifestations du réveillon de fin d’année. C’est néanmoins dans une ambiance festive que la capitale s’apprête à dire adieu à 2009 et à accueillir l’année 2010.
Outre les habituelles boites de nuit, on remarquera plus particulièrement parmi les soirées de clubbing, Lastnite 2009 au gymnase couvert d’Ankorondrano, organisé par la station de radio RDJ (réservations au 033 07 000 05), et Ibiza Show qui aura lieu au K’ART Antanimena (entrée 7 000
Ariary).
À noter également l’inauguration d’un nouvel espace, l’espace A&C à Ivato avec notamment Lôla,
Poopy, Firmin (réservations au 034 04 787 23 ou au 033 09 872 79).
Pas très loin de là, à l’Athana Royal Event de Maibahoaka Ivato, ce ne sera pas une inauguration mais plutôt une sortie qui aura lieu, car ce sera le dernier gala d’Henri Ratsimbazafy (37 000 Ariary).
RTA proposera au dôme RTA d’Ankorondrano un réveillon bal masqué, avec bien entendu un bon nombre de chanteurs issus de l’émission Pazzapa (50 000
Ariary).
Pour les amateurs de rire, direction plutôt l’espace Mon Goûter d’Andrefan’Ambohijanahary, avec Francis Turbo, Gothlieb, Honorat de Fou Hehy dans une soirée appelée Kakakaka Kaiamba qui sera donc aussi marquée par les succès de la musique tropicale des années 70 et 80 (réservations au 033 11 151 18).
Et parce qu’entre boire et conduire, il faut choisir, on ne manquera pas de signaler que bon nombre d’hôtels de la capitale, comme le Colbert ou le Tana Plaza, proposent des promotions spéciales ce week-end. À
l’Orchid Hôtel, il y aura Melky, et au Glacier Jerry Marcos.
Encadré: Dame pluie au rendez-vous
La perturbation tropicale «David» s'affaiblit progressivement dans l'océan Indien depuis hier matin. Elle s'est déplacée vers l'ouest et le sud-ouest et son centre a été localisé à 600km à l'Est de Foulpointe. Les amas nuageux résiduels de ce système sont prévus toucher les côtes Est de l'île à partir de ce jour provoquant des pluies accompagnées de coups de vents. Par conséquent, l'avis d'avertissement lancé sur une quinzaine de districts des régions Est, Analanjirofo et Sud-Est a été levé.
Antananarivo et ses environs ne sont pas épargnés par les pluies et la nuit de la Saint-Sylvestre pourrait être bel et bien arrosée, selon la prévision du service de la météorologie. D'où la nécessité de se munir des accessoires de pluie pour que la soirée des fêtards ne soit pas gâchée. Quoi qu'il en soit, l'objectif est de clôturer en beauté l'année 2009.
moov.mg 31/12/2009
Futurs chômeurs de la zone franche: Marchands des rues ou gargotiers informels… maigres perspectives de « reconversion »
- Hanitra R
C’est déjà la panique dans les entreprises concernées par la suspension de Madagascar de l’AGOA. Les employés se considèrent déjà, pour la plupart comme de futurs chômeurs, vu les intentions d’un certain nombre de sociétés ayant déjà pris la décision de quitter Madagascar.
Ces employés ont commencé, depuis que la menace de suspension de
l’AGOA s’était précisée, à envisager les possibilités de « reconversion ». En attendant que se précisent à leur tour, les propositions de solution qu’ont déjà annoncé les responsables ministériels et les tenants du pouvoir, ils n’ont d’autres possibilités que de créer eux-mêmes des sources de revenus. Sans aucun capital ni aucun autre moyen. « Nos seules alternatives sont de venir grossir les rangs des marchands des rues, revendre des produits chinois dans la rue ou devenir gargotiers informels. On y songe déjà sérieusement, car ce sont les seules activités qui ne nécessitent pas de grands moyens, si on ne veut pas toucher le fond et choisir des activités honteuses, surtout pour nous, les femmes », se plaint Josiane en faisant allusion, à demi-mot à la prostitution. Elle et son conjoint, ont eu la chance d’avoir pu garder leurs emplois jusqu’ici, mais leurs entreprises fermeront leurs portes bientôt. Et avec elles partiront les deux salaires du ménage.
On s’attend donc à un nouveau boom des marchands des rues, déjà en pleine explosion depuis plusieurs mois et plus encore depuis la période de fête. En janvier, pourtant, ce secteur d’activité fera sans doute l’objet d’une restructuration plus profonde. En attendant des jours meilleurs, les futurs chômeurs de la |

Les marchands informels envahissent la chaussée
© DTS |
zone franche qui rejoindront ceux qui ont déjà perdu leur travail depuis le début de l’année, devront exercer des métiers qu’ils n’ont jamais envisagé
d’exercer jusque là. Sans aucune garantie que cela les fera vivre, mais ils n’ont pas vraiment le choix.
Tribune Mada 30/12/2009
Le CCOC trouve l’attitude française ambigüe
- Recueilli par Yann
Par la voix de sa présidente Lalao Randriamampionona et un communiqué, l’organisation de la société civile CCOC a déploré les messages ambigüs de la diplomatie française vis-à-vis des récents développements politiques à Madagascar, et plus précisément vis-à-vis des décisions d’Andry Rajoelina de rompre les accords de Maputo, de maintenir les ministres du gouvernement Monja Roindefo II en les plaçant sous l’autorité de Camille Vital, et d’organiser des élections législatives pour le 20 mars 2010.
D’un côté, le ministre Bernard Kouchner lors d’une conférence de presse le 22 décembre avait déclaré : « Finalement les négociations n’ont pas abouti à ce que l’on souhaité. Maintenant, M. Rajoelina propose un autre Premier ministre. Je comprends que cela ne satisfasse pas tout le monde, mais si l’on va vers les élections, c’est quand même la solution. Des élections libres et contrôlées ». Ceci avait laissé le sentiment que Paris n’était pas complètement opposé à des élections organisées unilatéralement.
De l’autre, le porte-parole du Ministère des Affaires Étrangères, Bernard Valero, dans son point de presse du 23 décembre avait déclaré : « La France invite l’ensemble des parties malgaches à reprendre le dialogue afin de renouer avec le consensus indispensable à toute sortie de crise. A cet égard, la prochaine réunion du Groupe international de contact, reportée au mois de janvier à la demande des autorités malgaches, n’a pas d’autre ambition que d’aider à la mise en oeuvre d’un schéma de sortie de crise, défini entre Malgaches.
La tenue d’élections dès le mois de mars 2010 ne pourra contribuer à une solution durable que si leur organisation offre des garanties suffisantes de transparence, de contrôle par une commission électorale indépendante et la supervision par des observateurs internationaux. »
Estimant que l’on est là face à un double langage, le CCOC met en avant les points suivants :
• Toutes les conditions de réussite pour la tenue d’élections libres et transparentes ne sont pas garanties dans la démarche unilatérale et dans le laps de temps proposé ;
• La tenue d’élections dans un cadre non consensuel pourrait être une solution à courte vue pour sortir Madagascar de la crise, mais ne peut être nullement une solution à long terme. Celle-ci ne serait qu’une nouvelle source de conflit.
• Les accords de Maputo dont la Charte des Valeurs qui ont été signés par les quatre mouvances appellent au respect de la parole donnée.
Le CCOC reste convaincu que la sortie de crise passe par le dialogue et la solution consensuelle et inclusive et sans la force. Il invite donc la France, afin que personne ne puisse se prévaloir d’un appui exclusif qui empêcherait la résolution consensuelle de la crise, à être le garant du respect des principes démocratiques et des accords internationaux.
Midi Mada 30/12/2009
Législatives du 20 mars 2010
: Forcing de la HAT à l'OIF - RAJAOFERA Eugène
Le vice-PM chargé des Affaires Etrangères, Ny Hasina
Andriamanjato, s'est rendu discrètement à Paris lundi dernier. A Paris où il a rencontré les représentants de l'Organisation Internationale de la Francophonie. Ny Hasina Andriamanjato n'a passé que 24 heures dans la Capitale française. Le vice-PM avait pour mission de convaincre cette Organisation membre du GIC de maintenir ses promesses d'appui aux futures élections à Madagascar.
En attendant la position officielle de l'OIF sur les Législatives du 20 mars 2009, unilatéralement annoncée par la
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Le
Quai d'Orsay
Contradictions
((Express Mada)
«Compte tenu du poids de la France dans l'économie de Madagascar et des reproches de partialité qui ont pu lui être faits, il est essentiel que la France ait un langage clair, dénué de toute ambiguïté, afin que personne ne puisse se prévaloir d'un appui exclusif qui empêcherait la résolution consensuelle de la crise», a ainsi mentionné le CCOC dans un communiqué datant du 28 décembre.
Dans sa déclaration, il a soulevé les avis contradictoires du ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, et du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard
Valero, sur la même question. «M. Bernard Kouchner a apparemment apporté son assentiment à la tenue d'élections pour le mois de mars 2010», a-t-il évoqué.
Le CCOC a recommandé, entre autres, la tenue d'élections dans un cadre consensuel et le respect des accords de Maputo signés par les quatre mouvances pour sortir le pays de la crise. |
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HAT, la question est de savoir si l'Organisation d'Abdou Diouf osera, suite à ce forcing de la HAT, se démarquer du GIC qui préconise jusqu'à présent la mise en application de la Charte de Maputo et de l'Acte Additionnel d'Addis-Abeba.
Caution.
La HAT tente d'obtenir la caution de l'OIF pour crédibiliser sa démarche unilatérale. Reste à savoir si la seule caution de cette Organisation, qui s'est désolidarisée du GIC le 24 octobre 2009 en déclarant être disponible à aider la transition unilatérale de Andry Rajoelina pour que les élections futures se fassent avec plus de transparence et d'équité possible, suffirait pour que la HAT puisse conquérir la reconnaissance internationale par la tenue de ces Législatives boycottées par les trois mouvances. En tout cas, l'OIF doit être liée par la position du GIC qui tiendra le 6 janvier 2010 à Addis-Abeba une réunion spéciale consultative sur Madagascar.
Ambiguïté. La position de l'OIF reflétera certainement celle de la France sur la crise malgache. Or, cette dernière entretient actuellement l'ambiguïté totale sur sa position. Le ministre des Affaires Etrangères, Bernard Kouchner, a félicité la nomination du colonel Camille Vital comme premier ministre. Il a par ailleurs encouragé la tenue des Législatives du 20 mars 2010. Moins de 48 heures après les déclaration de Bernard Kouchner, le porte-Parole du Quay D'Orsay, Bernard Valéro, a mis en garde contre l'organisation d'élections législatives non consensuelles en argumentant qu'en aucun cas, elles ne contribueront pas à résoudre la crise politique que traverse le pays. La France est appelée à clarifier sa position pour éviter d'induire en erreur l'opinion internationale.
lexpress.mu 29/12/2009
Madagascar: Six militaires arrêtés après une tentative de mutinerie
Une tentative de mutinerie au sein de l’armée malgache a été matée. Le meneur du mouvement et cinq autres militaires ont été arrêtés.
Très tôt hier matin un groupe de militaires a lancé un appel aux soldats pour les rejoindre au camp du régiment d’artillerie et de soutien de Betongolo à
Ampahibe. Le groupe constitué de sous officiers réclamait la constition d’un gouvernement de consensus comme convenu dans les Accords de Maputo.
La direction des forces armées a réagi promptement et a procédé à l’arrestation de l''Adjudant-chef Daniel Ratsimihafindramanana, le président de l’Association des sous-officiers malgaches, et cinq autres militaires. Les autorités affirment avoir saisi sur l’adjudant-chef une importante somme d’argent.
Pour l’instant, les autorités évoquent le dossier avec prudence. «L’action est maîtrisée», s’est contenté d’avancer le colonel Camille Vital, Premier ministre récemment nommé par le Président de la Haute Autorité de la Transition (HAT). Il a toutefois promis des sanctions à l’encontre des indisciplinés, lors d’une rencontre, à
Ivato, avec les chefs de corps d'armée et les autres grands responsables de commandements militaires.
Pour sa part, le général Noël Rakotonandrasana, ministre des Forces armées a résumé les faits en ces termes «Un sous-officier a tenté de porter des troubles au sein d’un corps d’armée. Mais ses actions n’ont pas abouti»,
L’incident risque d’envenimer les relations au sein des forces armées. Récemment neufs hauts gradés avaient tenu une conférence de presse à l’hôtel Carlton pour se démarquer de la ligne officielle.
La tension politico-militaire latente à Madagascar risque de s’intensifier au moment où les mouvances des trois anciens présidents contestent
l’unilatéralisme pratiqué par Andry Rajoelina, le Président de la
HAT.
Des observateurs à Antananarivo, disent craindre une réédition de ce qui s’était passé en mars de cette année. On se rappelle que ce sont des éléments de l’armée qui avaient, dans un mouvement de contestation, contraint le président déchu Marc Ravalomanana à leur remettre les pouvoirs. Ils ont ensuite remis ces pouvoirs à Andry
Rajoelina.
Midi Mada 29/12/2009
AGOA: Une trentaine d’entreprises franches vont quitter le pays
- Navalona R
Le respect de la démocratie et de la bonne gouvernance constitue les critères de rééligibilité de Madagascar.
N’y a-t-il plus d’autre solution pour récupérer l’AGOA ? C’est ce qui préoccupe les opérateurs au sein de la zone franche suite à l’annonce de la mauvaise nouvelle par le gouvernement américain que Madagascar n’est plus rééligible dans l’AGOA. Diverses réunions ont été organisées depuis hier en vue d’étudier les mesures à prendre prochainement. On a ainsi appris de source auprès du secteur qu’une trentaine d’entreprises franches vont procéder à une compression de personnel, voire une fermeture de leurs usines. Celles-ci comptent même quitter le pays pour s’implanter dans les pays asiatiques comme le Vietnam ou retourner à Maurice.
Les temporaires ne sont plus retenus
En effet, « seuls les avantages de l’AGOA permettant d’avoir une franchise douanière à l’entrée du marché américain qui nous intéressent à investir à Madagascar », exprime un responsable d’une entreprise franche à
Ivato. Au début de ce mois de décembre, la société Prime View sise à Andranomena et spécialisée dans la confection d’articles d’habillement a déjà plié bagages. Ce qui a mis plus d’un millier d’employés dans la rue. Une autre entreprise franche produisant des shorts, polo et jogging à destination des Etats-Unis, toujours à
Andraharo, continue à survivre car elle a encore des commandes à honorer. « Mais nous ne bénéficions plus des heures supplémentaires si l’on compare à l’année dernière où nous avions travaillé même le samedi, voire le dimanche », a témoigné Mme Hanitra, une employée se chargeant de la section coupe. En outre, tous les travailleurs temporaires ne sont plus retenus, a-t-elle rajouté. Cette société employant 2 500 personnes, produit près de 1 700 articles par jour contre 2 000 articles par jour l’an dernier à la même période.
Commandes annulées
Si certaines entreprises franches se plaignent que leurs commandes sont toutes annulées suite à l’exclusion de Madagascar à
l’AGOA, d’autres envisagent d’honorer leurs commandes passées il y a quelques mois avec leurs clients à travers leurs filiales à Maurice ou en Asie. Par ailleurs, on a également constaté que des entreprises franches exportant notamment vers l’Europe comme à Ankorondrano et à Tanjombato sont maintenant fermées pour un congé annuel. Leurs activités ne reprennent que vers le 10 janvier 2010, a-t-on appris.
apanews.net 28/12/2009
Mort de l’ancien Premier ministre de Madagascar Jacques Sylla
L’ancien Premier ministre et Président de l’Assemblée nationale malgache, Jacques Sylla est décédé le samedi à son domicile à Antananarivo, la capitale, des suites d’une longue maladie, ont annoncé ses médecins.
Agé de 63 ans, Jacques Sylla fut ministre des Affaires étrangères (1993 à 1996), sous le régime du Président Albert
Zafy.
En 2002, après la chute du régime Didier Ratsiraka et l’accession de Marc Ravalomanana au pouvoir, suite à un mouvement populaire, il était nommé Premier ministre, jusqu’en 2007.
Durant le deuxième mandat de Marc Ravalomanana, cet avocat, devenu homme politique accède au Perchoir, mais il s’est rallié au mouvement dirigé par le maire de la commune urbaine d’Antananarivo, Andry Rajoelina. Il était parmi les manifestants de la Place du 13 ami qui étaient à l’origine de la chute du régime
Ravalomanana.
Après la signature de l’Accord de Maputo par les quatre mouvances politiques de Madagascar, pour une résolution pacifique de la crise avec le partage du pouvoir, Jacques Sylla a été remplacé à la tête de
l’Assemblée nationale, par son propre Questeur au sein de cette institution, Mamy
Rakotoarivelo. |

Jacques Sylla tire sa révérence |
Tous les acteurs politiques dont le Président de la Haute autorité de la Transition, Andry Rajoelina, ainsi que les opérateurs économiques et les simples citoyens ont rendu hommage à cet homme politique.
Selon des confidences concordantes, Jacques Sylla a eu un entretien téléphonique avec l’ancien Président Marc Ravalomanana, deux jours avant sa mort après avoir à son domicile des discussions avec quelques parlementaires proches de
Ravalomanana.
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/ Samedi 11 juillet à partir de 19h30 au Cabaret Sauvage (Parc de la
Villette) Avec : Rajery (Madagascar) / Mikea (Madagascar)
/ Edou (Nouvelle Calédonie) /
Rajery est sans conteste l'artiste malgache le plus actif
sur la scène internationale. / Mikea puise son
inspiration dans le beko... Contact : Villette
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La
Recette du jour

Langouste
au coco (
... )
Oran-dranomasina
Spécialité
malgache
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Les
Voeux Rainizafimanga
2010
2010
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Les Nouvelles 03/01/2010
LOI DE FINANCES 2010
: Feu vert de la HCC - L.H.
La Haute cour constitutionnelle (HCC) a émis un avis de conformité pour la loi de finances 2010 le 31 décembre dernier.
En effet, le budget 2010 n'attendait plus que l'aval de la HCC pour entrer en action.
Ainsi, l'ordonnance 2009-014 du 31/12/2009 portant loi de finances est sortie et a reçu l'avis de conformité de la HCC selon la décision n°-05-HCC/D3. La loi de finances 2010 sera applicable à partir du 4 janvier.
L'effectivité de cette loi donne ainsi le feu vert aux engagements de toutes les dépenses tout comme au recouvrement des impôts, des taxes et des droits de douanes. Cette année la recette fiscale devrait avoisiner les 1150 milliards
d'ariary et la recette douanière aux alentours de 950 milliards d'ariary.
Pour l'heure les détails du budget 2010 sont à peine dévoilés, cependant l'administration mise encore sur le retour des soutiens financiers des bailleurs de fonds pour la bonne marche de cette loi de finances qui prévoit un taux de croissance prévisionnel de 2,6% si tout va bien. Dans le cas contraire, les chiffres de l'année 2009 en terme de croissance pourraient être ceux de 2010.
Par ailleurs, les fluctuations de l'ariary quelque peu maitrisées durant l'année 2009 pourraient également reprendre cette année avec la radiation de la Grande île de la liste des pays bénéficiaires des avantages de
l'Agoa. En effet, la dévaluation de l'ariary figure, entre autres, parmi les options annoncées par l'administration pour aider les entreprises exportatrices.
Encadré:
- Le FMI propose une dévaluation de 30 pour cent de l’ariary afin d’aider les entreprises touchées par la suspension de l’AGOA
-
le taux d’inflation a augmenté de 3,9 pour cent durant le dernier trimestre de l’année 2009
gaboneco.com 31/12/2009
Madagascar : Andry Rajoelina plus que jamais confiant
Le jeune putschiste n’envisage guère un retour aux accords de Maputo et d’Addis-Abeba. Les trois autres mouvances signataires des dits accords continuent de mettre la pression. Mais le compromis est loin d’être acquis.
Les ministres de la Haute Autorité de la Transition vantent, à chaque occasion, les vertus des élections législatives, programmées le 20 mars 2010, pour sortir de la crise politique. Dans les différentes tournées en province, et à chaque intervention médiatique, les ministres de Rajoelina ont eu visiblement la consigne de faire la promotion de ces élections.
Pour leur part, les mouvances politiques des trois anciens présidents ne l’entendent pas de cette oreille. Lors d’une réunion, lundi 28 décembre, les représentants des mouvances Marc
Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy ont insisté sur le schéma des accords de Maputo et d’Addis-Abeba pour sortir de la crise.
Toutes les entités politiques reconnaissent actuellement l’impasse. Mais le schéma d’un consensus est déjà rendu impossible et caduque. L’ordonnance prise par Andry
Rajoelina, portant réorganisation de la Transition y met un terme. Définitivement.
Rassuré par le soutien de l’armée et de la police, Andry Rajoelina entend faire cavalier seul. Ce qui, pourtant, ne contribue point à détendre l’atmosphère politique. Si la trêve de Noël a été plus ou moins respectée, les premiers jours de la semaine ont été plus particulièrement marqués par des événements plutôt inquiétant. La réunion des trois mouvances a été une occasion pour les opposants à Andry Rajoelina de démontrer leur détermination. Et la tentative de mutinerie dans un camp militaire de la capitale ne présage pas une accalmie de longue durée.
Les Nouvelles 31/12/2009
CEREMONIE DU NOUVEL AN
: Absence des ambassadeurs à Iavoloha - Manohisoa
La cérémonie de présentation de vœu organisée habituellement par la Présidence sera exceptionnelle pour le prochain nouvel an. Si les régimes qui se sont succédé avaient pour coutume de préparer une cérémonie spéciale pour la présentation des vœux des représentants diplomatiques, cette fois une telle festivité pourrait ne pas avoir lieu. Car, en se référant aux différentes déclarations des ambassadeurs, ces derniers temps, il semble qu'ils ne s'apprêtent pas à répondre à l'invitation du président de la Haute autorité de la Transition. Mgr Augustin
Kasuja, dans son message de Noël a souligné, «les politiques doivent opter pour le dialogue pour sortir le pays de la crise qui perdure». Etant donné que ce représentant du Vatican forme le doyen des diplomates, il est estimé que la grande majorité des ambassadeurs résidant à Madagascar soutiennent ce propos.
Alors que le régime actuel a opté pour l'unilatéralisme dans sa prise de décision, et que par ailleurs, les trois autres mouvances ont pris de leur côté d'autres décisions, la situation qui prévaut actuellement dans la Grande Ile ne favorise pas l'accord de la communauté internationale quant à la Transition actuelle.
Midi Mada 31/12/2009
Changes : L’Ariary termine l’année par une baisse
- Didier Rambelo
L’Ariary termine l’année 2009 par une baisse. La monnaie nationale s’était montrée fébrile lors de la dernière séance du MID (Marché Interbancaire des Devises) de cette année 2009 en cédant du terrain que ce soit devant l’euro que face au dollar.
A la clôture du marché hier alors,
l’euro se négociait à Ar 2795,52 contre 2 791,22 la séance d’avant, soit une perte de 4.3 points entre deux séances. Quant à la parité
dollar/ariary, les statistiques révèlent que les cours ont évolué en défaveur de la monnaie malgache, cette dernière cédant 14.59 points au billet vert ; les cours passant de 1940,05 mardi dernier à 1954,54 lors de la séance d’hier. Il faut noter que cette chute a déjà commencé en début de semaine puisque les cours étaient encore lundi dernier, 1/2 778,28 pour la parité
euro/ariary et 1/1 932,20 pour la parité dollar/ariary. Faut-il remarquer que depuis lundi, la monnaie malgache a déjà perdu 17,24 points devant la devise unique européenne.
Pour en revenir aux évolutions des cours de changes durant l’année 2009, il faut reconnaître que
l’Ariary n’a jamais pu redresser la tête. Certes, il y a eu un moment où celle-ci s’était montrée très forte face aux devises pivots du Mid mais dans l’ensemble,
l’ariary n’a cessé de dégringoler et celle-ci était déjà tombée très bas il y a quelques mois de |

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cela. A l’époque,
l’euro se vendait déjà, par exemple, à 3 000 ariary.
Rappelons qu’au début de l’année 2009, c'est-à-dire, lors de la première séance du Mid de l’année qui se termine, les cours étaient de 1/2606,12 pour la parité
euro/ariary et 1/1866,34 pour la parité dollar/ariary. Il faut aussi reconnaître que la crise politique qui a duré toute l’année 2009 n’a pas facilité les choses sur le marché des changes. Les incertitudes qui planaient dans le milieu des affaires ont favorisé les actes de spéculation sur le marché des devises.
camer.be 30/12/2009
Madagascar:l’ombre de la crise est-elle entrain de se dissiper ?
Depuis le retour de la délégation Malagasy représentant les 3 mouvances, en exil forcé à Johannesburg à cause de la fermeture temporaire de l’espace aérienne malagasy par le pouvoir
HAT, le ciel est de moins en moins couvert pour les Malagasy. La HAT a annoncé officiellement son divorce avec la communauté internationale sous prétexte que les chartes des valeurs sont difficiles à mettre en œuvre pour leur part. Autrement dit, il leur est impossible de partager le pouvoir volé aux autres mouvances
Malgaches.
La délégation représentant les 3 mouvances a annoncé son intention de mettre en place le gouvernement de transition ainsi que les autres institutions prévues par la charte de Maputo sans attendre et considère ceux qui s’y opposent comme des blocages pour la sortie de crise. Une sommation a d’ailleurs été adressée à Andry Rajoelina pour qu’il se rallie à ce dynamique s’il veut garder son titre de Président comme cela a été initialement prévu. Les représentants des trois mouvances annoncent la prise en fonction des membres du gouvernement et du congrès, bientôt publiés dans la presse, d’ici mardi.
Les répliques ne se sont pas fait attendre. Des textes réglementaires de la HAT abrogent la plupart des postes arrêtés par les quatre mouvances durant Adis
Abeba. Une annonce officielle sur la télévision nationale a été faite par Andry Rajoelina en personne sur l’imminence d’une élection législative d’ici le mois de Mars prochain. Ceci a reçu le soutien du quai
d’Orsay (voir site du Ministère de la coopération) malgré les dispositions prises par
l’Union Européenne condamnant toute initiative unilatérale pour sortir le pays de la crise.
C’est sous ce ciel à mi-couvert que la semaine va se dérouler sur Antananarivo et dans tout le pays. Les 3 mouvances |

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annoncent un durcissement imminent des mouvements de protestation dans tout Madagascar pour que les obstacles de la mise en place des chartes de Maputo soient levés.
Quant à la population Malagasy, la misère progresse et touchent de plus en plus la classe moyenne. L’inflation n’arrête de progresser et la menace d’écarter Madagascar de l’AGOA est réelle et sera irréversible tant que la charte de Maputo n’aboutisse vers une effectivité du cheminement vers la sortie de crise de la part du tenant du pouvoir. Ce dernier répond par presse interposé que le Président Obama en sera le responsable des pertes d’emplois causées par la rupture de l’AGOA. L’Ambassadeur locale vient de confirmer que la décision mainte fois reportée est imminente si rien ne se produit pour une effectivité de la charte de Maputo.
C’est sur ce tableau que les politiciens de tout bord vont devoir créer un chemin non sans embûche. La force armée semble encore être du coté de Andry
Rajoelina. Une autre force armée a pu néanmoins s’imposer à l’aéroport d’Ivato pour accompagner l’arrivée de la délégation en provenance de Maputo. Si on suit la logique de la HAT depuis ces quatre derniers jours ; plusieurs officiers de l’armée ont été écartés ou mis en prison après avoir fait une déclaration en faveur de la discussion pour la mise en place de la charte de Maputo ; Des menaces verbales ont été faites à l’endroit de ceux qui tentent de semer le trouble, etc… Il faudrait une prison assez grande pour caser tous les chefs de délégation des trois mouvances, les nouveaux ministres ainsi que les membres du congrès pour amorcer le retour à l’ordre constitutionnel dans le pays.
Ce nouveau revirement de situation est attribué à un début de ras-le-bol des Malgaches dans une ambiance de misère entretenue. Des langues commencent également à se délier pour dénoncer les fomenteurs du putsch du 17 mars ainsi que les manipulations qui ont été faites pour renverser le régime précédent. Le Président Albert Zafy lui-même a saisi Andry Rajoelina en personne pour être à l’origine de beaucoup de malversation pour arriver à la situation d’aujourd’hui afin de maintenir son pouvoir. Le ciel devient à moitié sombre pour certains qui se sont cru au-dessous de tout, y compris dans leurs comportements reprochables à ses prédécesseurs qui leur a valu leurs pouvoirs actuels.
Décidemment, les Malgaches s’enfoncent dans le bourbier d’une promesse de démocratie intenable.
Du coté des légalistes, la foule impatiente se voit déjà investi d’un pouvoir de défaire le faiseur de coup d’état. Ils se sont joints aux trois mouvances pour étoffer le comité d’accueil à
Ivato. Le mouvement semble révigoré de l’espoir de retour de « Dada », un synonyme de père de la Nation, ancien Président
Ravalomanana, qui est toujours le seul président à leurs yeux.
Quant à la communauté internationale, les pressions se multiplient pour l’appel aux dialogues afin d’en trouver les solutions à la crise par l’application de la charte de Maputo. Il est à noter que les sanctions annoncées depuis des mois n’ont jamais été appliquées contre les faiseurs de coup d’état. Bien au contraire, des puissantes loobies sont à l’origine de cette non-application des sanctions au profit du maintien de Andry Rajoelina au pouvoir. Par conséquent c’est tout un peuple qui subit les sanctions économiques, et bientôt humanitaires à causes des pertes probables d’emplois et d’une inflation effrénée. En tout cas, la CI est la seule à détenir la marge de manœuvre pour éviter que cette crise s’abatte sur la population Malagasy par l’application des sanctions aux putschistes, aujourd’hui transformés ou maquillés en mouvement
unilatéraliste. Demain ce sera le chef de la résistance, mais contre qui ? Contre un mouvement vers la nouvelle république dont ils ont eux même ouvert la porte.
Le sort de Madagascar sera déterminé par la capacité des Malagasy de se déterminer dans leur propre quête pour un meilleur avenir. Ils disposent de tous les atouts pour cela, mais dispose t-il du bon et du vrai leader pour y arriver?
© Correspondance particulière pour Camer.be : Andry Razafindrazaka
Midi Mada 29/12/2009
Mangalaza Eugène
: Sa voiture de fonction retirée manu militari - R. O
Mangalaza Eugène avait attendu le verdict du Conseil d'Etat avant d'entrer à
Mahazoarivo. Son prédécesseur Monja Roindefo avait effectivement introduit le 12 octobre 2009 un recours en annulation assorti d'une demande de sursis à exécution du décret de Andry Rajoelina le limogeant de son poste de Premier ministre.
Son successeur n'a fait que se conformer à l'article 189 de la loi n°2004-036 du 1er octobre 2004 sur la Cour suprême et les trois Cours la composant, qui stipule que sur la demande de sursis, la décision attaquée doit être suspendue jusqu'à la notification de l'arrêt du Conseil d'Etat. Ce dernier s'étant déclaré incompétent le 22 octobre 2009, le Premier ministre de la HAT a alors accepté de faire la passation avec le Premier ministre de consensus.
Récépissé. Ironie du sort, Mangalaza Eugène devait également attaquer devant le Conseil d'Etat, le décret du président de la Transition abrogeant sa nomination à la tête du gouvernement d'union nationale. A l'instar de Monja Roindefo, il a aussi obtenu un récépissé qui vaut suspension des effets de la décision incriminée. Mais le colonel Vital Camille n'en a pas tenu compte en s'installant le 23 décembre 2009 au palais de Mahazoarivo où il devait même diriger un conseil de gouvernement. Un gouvernement formé par Monja Roindefo qui n'a pas été reconnu par Mangalaza Eugène et que Vital Camille compte remanier partiellement.
Lois. Selon l'article 7 de l'ordonnance n°2009-012 du 18 décembre 2009 relative à la réorganisation du régime de la Transition vers la Quatrième République, « le Premier ministre, chef du gouvernement de la Transition assure l'exécution des lois et ordonnances (...), veille à l'exécution des décisions de justice ». Force est de constater que ce n'est pas le cas, concernant la suspension prévue par l'article 189 de la loi sur la Cour suprême. Comme si de rien n'était, il a réuni hier les responsables de la sécurité au centre de conférences international d'Ivato.
Acte de gouvernement. De par son statut de militaire, le nouveau locataire de Mahazoarivo qui est plutôt du genre « rentre dedans » par rapport au professeur d'Université, a toute de suite pris ses responsabilités. La voiture de fonction de Mangalaza Eugène lui a même été retirée manu militari. Sans attendre l'arrêt du Conseil d'Etat qui, contrairement à l'affaire Monja Roindefo, ne pourra pas cette fois-ci, se baser sur la Charte de la Transition et la qualité de Président de la Transition de Andry Rajoelina. Reste à savoir si le Conseil d'Etat va de nouveau rejeter le recours en invoquant son incompétence, ou au contraire, juger, qu'il ne s'agit plus, dans le cas d'espèce, d'un acte de gouvernement qui bénéficierait d'une immunité juridictionnelle totale. L'arrêt du Conseil d'Etat s'annonce ...vital.
Encadré:
Le Co-Président Emmanuel Rakotovahiny de la mouvance Zafy annonce
que la mise en place des institutions de la Transition ne s'arrêtera plus.
La poursuite de cette mise en place se manifestera, selon toujours les trois mouvances, par «la nomination des ministres par le premier ministre Mangalaza et par la suite, des membres du congrès et du gouvernement prendront leurs places respectives. La tenue d'une réunion à Addis Abeba avec le groupe international de contact va clore notre action».
Tribune Mada 29/12/2009
Culte œcuménique à Antsahamanitra
: Des prêtres, mpitandrina et pasteurs réunis interpellent
Des hommes d’églises de différentes confessions, protestants
FJKM, anglicans et orthodoxes ont organisé un culte pour la nation ce lundi matin du 28 décembre 2009 dans l’amphithéâtre
d’Antsahamanitra.
Ce fut l’occasion pour ces dirigeants d’églises de dénoncer la mainmise de l’Etat sur les médias publics qui en fait un instrument de propagande du régime. Ils ont refusé le verrouillage de ces médias pour le compte uniquement des proches du régime et réclamé l’accès libre de toutes les parties de la classe politique et de toutes les tendances à la RNM et à la
TVM. La suspension des bulletins d’informations et de l’émission « Apenjika » de la radio
Fahazavana, la radio de la FJKM, a été évoquée et les participants au culte d’Antsahamanitra ont revendiqué la levée de ces mesures. Une revendication qui a été applaudie et qui semble avoir été implicitement entendue par les autorités car le soir de ce même lundi 28 décembre, radio Fahazavana a diffusé son bulletin d’information et repris l’émission « Apenjika ».
À la place du FFKM qui observe un certain mutisme ces derniers temps, ce collectif des dirigeants d’églises de diverses confessions a demandé haut et fort aux Forces armées qu’elles observent la neutralité dans l’exercice de leur fonction et à la justice d’être libre et équitable. Le collectif a prié les acteurs politiques à « sérieusement considérer la misère de la population » et à « cesser les arrestations arbitraires, les mensonges et l’infantilisation de l’opinion publique ». En tout cas, le collectif a pointé du doigt la crise qu’à ses yeux les dirigeants entretiennent pour pouvoir se maintenir au pouvoir. En bref, le communiqué qui a été lu lors du culte ressemble davantage à un réquisitoire qu’à autre chose si l’on se réfère au reportage de la radio
RDB.
Il faut reconnaître que seul l’ambassadeur du Vatican, Mgr Kasuja a tenu un langage identique quand il a réclamé le retour des mouvances politiques à la table des négociations et à la reprise du processus de Maputo et d’Addis-Abeba car le peuple souffre trop de la crise, disait-il.
Recueilli par Valis
Midi Mada 28/12/2009
Abrogation de la Charte de Maputo:
Nullité des actes du Président de la Transition ?
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R. O
« Dans le cadre de l'application effective de la Charte de la Transition signée à Maputo, nous portons à votre connaissance que depuis le 06 octobre 2009, le titre officiel de SEM Andry Nirina Rajoelina est celui de « Président de la Transition ».
C'est en substance, la teneur de la « note d'information » en date du 12 octobre 2009 du directeur des Relations publiques et Porte-parole de la Présidence de la Transition. Un titre confirmé par l'acte additionnel d'Addis-Abeba à la Charte de la Transition signé le 6 novembre 2009 par les 4 chefs de file de mouvances dans la capitale éthiopienne.
Forme.
Par l'ordonnance n°2009-012 du 18 décembre 2009 relative à la réorganisation du régime de la Transition vers la IVe République, Andry Rajoelina a abrogé l'ordonnance n°2009-009 du 08 septembre 2009 portant ratification de la Charte de la Transition signée à Maputo le 09 août 2009. En la forme, le parallélisme des formes semble respecté puisqu'une ordonnance abroge une autre ordonnance, mais sur le fond, force est de reconnaître que c'est un acte inédit dans les annales de la République que d'abroger ce qui a été déjà ratifié. Qui plus est, s'agissant d'un acte créateur de droits.
Deux Constitutions.
En tout état de cause, la hiérarchie des textes n'a pas été respectée puisqu'une simple ordonnance ne peut abroger la Charte de la Transition qui avait valeur constitutionnelle. Même la voix autorisée de la HAT en la matière, en l'occurrence, la ministre de la Justice Christine Razanamahasoa avait tenu à souligner que la Charte de Maputo s'apparentait à la loi fondamentale. Dans ces conditions, Andry Rajoelina ne peut l'abroger ni même la modifier par voie d'ordonnance, quand bien même cette dernière stipulerait en son article 29 que « la présente ordonnance constitue la loi fondamentale de la Transition ». Des dispositions qui ne sont pas pour éclaircir les règles du jeu puisque l'ordonnance en question continue de viser la Constitution. En somme, la Transition est régie par deux Constitutions, celle de la IIIe République et l'ordonnance du 18 décembre 2009 sus-citée.
Généraux.
Andry Rajoelina aura donc été Président de la Transition du 06 octobre 2009 au 18 décembre 2009 ou à la limite, si on prend pour date repère l'acte additionnel d'Addis-Abeba, du 06 novembre au 18 décembre 2009. En reniant la Charte de la Transition, tous les actes qu'il a pris durant cette période, en sa qualité de Président de la Transition, devraient être considérés comme nuls et de nul effet. Devraient entre autres, être frappés de nullité, le décret portant promotion au grade de généraux pris le 02 novembre 2009 en conseil des ministres. Les « étoiles » des Nöel
Rakotonandrasana, Ndriarijaona André, Bruno Razafindrakoto et consorts devraient faire l'objet de décret de régularisation par l'ex-Président de la Transition redevenu Président de la
HAT.
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