MadaVôvô 2010

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Les Titres de MadaVôvô du 04 aout 2010  

BigNews:  Le Sport est Roi...

L'Edito: « L'Île Rouge... Je suis le riz, tu es l'eau... »   ( ...  )

1. Biodiversité : Madagascar, un « Paradise Lost »? (midi) ( ...  )

2. Filière riz. Le prix repart à la hausse (moov ) ( ...  )

3. Madagascar: suspension de l'aide européenne ! (tbn) ( ...  )

4. La forêt tropicale malgache en danger  (rfi) ( ...  )

5. Processus malgacho-malgache : Ignoré par l'Union africaine (midi) ( ...  )

6. Débats préliminaires: Désengagement de... l’Etat (lagazette) ( ...  )

7. Des forêts de Madagascar sur la Liste du patrimoine mondial en péril (unesco)  ( ...  )

8. Le COMESA prône une approche intégrée pour résoudre les conflits en Afrique (xinhua)  ( ...  )

*. No Comment.... No Comment...  

9. Accord politique minima : Maputo et Addis-Abeba révisés (midi) ( ...  )

10.«Mise en place d'1 nouvelle transition»-La HAT met en garde les partis (nouvelles)  ( ...  )

11. Université de Tana : Les étudiants rejoignent la grève du personnel (tribune) ( ...  )

12 Investisseurs étrangers: Zéro pointé malgré l’afflux ! (lagazette) ( ...  )

13. Déclaration de patrimoine : Ignorée par A. Rajoelina et C. Vital (courriermada) ( ...  )

14. Dinika santatra : Le TGV pour une HAT renforcée (express) ( ...  )

15. Union Africaine : « L'intérêt national prime »  (midi) ( ...  )

16. Cigarettes : Le « Good Look » piraté en Chine (express)  ( ...  )

... Le précédent MadaVôvô  30 juillet 10  >>  ( ...  )

3. Production d'automobile: Karenjy renaît de ses cendres  (nouvelles)  ( ...  )

04/08/2010

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ar

Euro 2 830,02 
Ar JPY 25,22 Ar 
USD 2 178,94 Ar 
ZAR 296,98 Ar 
GBY 3 400,45 Ar 
HKD 280,56 Ar 
CHF 2 097,05 Ar 
MUR 71,12 Ar 

Date Eur/Ar Date Eur/Ar
30/06 2761 31/07 2841
13/09/08 min:2290 26/10/09 max:3032

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

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MADAGASCAR EN IMAGE            extraits de Madamaki.com / Voyage-bons-plans.com / ahaona-madagascar.com


*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >> 


« L'Île Rouge... Je suis le riz, tu es l'eau...  »

«ISIKA TOY NY RANO SY VARY : AN-TSAHA TSY MIFANARY, AN-TANANA TSY MIFANDAO »

     «  Nous sommes comme l’eau et le riz : dans la rizière inséparables, au village toujours ensemble»

     Ce proverbe malgache évoque la solidarité et le lien unissant tout les êtres. On a toujours besoin d’autrui.

         On l'appelle l'île rouge a cause de la couleur de sa terre, mais a vrai dire Madagascar n'est pas vraiment une île mais c'est un véritable petit continent
        Mélange subtil d'Afrique et d'Asie, cette île est grande comme la France la Belgique et le Luxembourg réunis.
        Mais Madagascar est avant tout une Terre indissociable des gens qui du haut plateau a la mer courbent en permanence l'échine, au sein de région pleinement nourricière
        La grande ile est synonyme de diversité, les cote de sa pente orientale pressentent une luxuriante tropical, le sud est semi aride, l'ouest a peu près vide d'hommes, possède d'immense savane, et au centre planté de montagne d'eucalyptus, des hommes industrieux on planté une multitude de rizières, un tel kaléidoscope, offre une qualité de production tropicale, mais aussi toutes les possibilités des régions tempérées
       « je suis le riz, et tu es l'eau on ne se quitte pas dans les champs, on
  ne se sépare pas dans les villages, et chaque fois que nous nous 

 retrouvons, c'est entre nous un amour nouveau » dit un proverbe malgache. 

     Allez je te dis véloma mendra piohana
       Misaotra tompoko
       Salama, tsara tsy manahy aho ary maniry anao ho toy izany koa                        ... Lire la suite Cliquez-ici
    
Bertrand de la Région Poitou-Charentes ( blog Baobab )

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Bertrand a répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    


Midi Mada 04/08/2010
Biodiversité : Madagascar, un « Paradise Lost »? - Anjara Rasoanaivo
La suspension des aides de l'étranger soutenant les activités de protection et de préservation de la biodiversité à Madagascar due à la crise politique qui asphyxie le pays depuis plus d'un an a de grosses conséquences sur la détérioration de l'environnement dans la Grande île. 

Le rapport « Paradise Lost » de l'IRG ou International ressources Group, commissionné par l'USAID, rapporte plusieurs états alarmants qui préoccupent les défenseurs de la nature. En 25 ans, l'année 2009 a été la plus dévastatrice. Et les projets mis en place, qui ont déjà apporté leurs fruits, ont du être suspendus et ont eu des conséquences néfastes autant pour la biodiversité que pour la population locale. Au coeur de ce rapport figure l'exploitation et exportation illicite et illégale de bois précieux, dont le bois de rose, palissandre et ébène, dont le trafic se chiffre entre 88 000 $ et 460 000 $ USD, principalement coupés dans des aires protégées. Ce rapport a été envoyé à toutes les entités institutionnelles qui financent les projets de protection de l'environnement. C'est dire que les prochains fonds pour la préservation de la biodiversité malgache sont loin d'être acquis.


Moov.mg 04/08/2010

Filière riz. Le prix repart à la hausse - Didier Rambelo 
 Sensible. Le prix du riz l'est réellement. 

Alors que dans certaines zones à fort potentiel rizicole, les riziculteurs continuent à récolter leurs productions tout en se battant pour pouvoir vendre celles-ci à meilleur prix, dans la capitale, les consommateurs sont déjà confrontés à la hausse des prix de cette denrée. 

L'on a remarqué ces derniers jours que le prix du kilo du riz a déjà repris le chemin de la hausse. Effectivement, le prix d'un kilo de riz, de variété makalioka, celle la plus prisée par les consommateurs est passé de 850 ariary à 1100 ariary. De même, le riz rouge est maintenant affiché chez les grossistes au marché d'Andravoahangy à 950 ariary contre 850 ariary auparavant. Une situation qui n'arrange pas, loin de là, la vie de la population. 
Selon les explications de certains grossistes, cette hausse est en grande partie imputable à la hausse des prix du gasoil, qui a pour conséquence une augmentation des coûts de transport. "Les frais de transport ont augmenté après la révision à la hausse des tarifs des produits pétroliers" devait affirmer un marchand. Faut-il encore rappeler qu'à chaque fois, que les pétroliers révisent leurs tarifs à la hausse, les prix des PPN dont notamment le riz, suivent également la même tendance. Malheureusement, l'inverse n'est pas vrai. 
Mais tout n'est pas sombre pour ce qui concerne les PPN parce que le prix du sucre a accusé une baisse assez conséquente. Certains commerçants d'Andravoahangy indiquent alors que le prix du kilo de cette denrée est passé de 2500 Ariary à 2000 Ariary en l'espace d'un mois. 

Sur le marché, le prix du riz vacille en dents de scie © DTS


Textile Business News 03/08/2010
Madagascar: suspension de l'aide européenne ! -  Jean-François Limantour 
C'est par un courrier, publié au JO de l'UE n° L 169, que les présidents de la Commission européenne et du Conseil européen, J.M Barroso et C. Corbacho, ont informé le président Andry Rajoelina de la décision de l'Union européenne de suspendre son aide économique et financière à Madagascar. 
Les deux signataires de cette lettre soulignent "qu'à la suite du transfert par la force du pouvoir à Madagascar le 17 mars 2009, l'Union européenne a immédiatement réagi et a considéré que ce transfert constituait une violation flagrante des éléments essentiels repris à l'article 9 de l'accord de partenariat ACP-UE". Ils font également observer que les représentants de la Haute autorité de la transition de Madagascar n'ont pas présenté de propositions ni d'engagements satisfaisants lors des consultations engagées le 6 juillet 2009. En conséquence, l'Union européenne décide de clôturer ces consultations et d'arrêter diverses mesures: 
       1.- l'appui budgétaire prévu dans les Programmes Indicatifs Nationaux (PIN) des 9ème et 10ème Fonds Européens de Développement (FED) est suspendu. (Nota Bene: une enveloppe de 588,2 millions d'euros était prévue pour le PIN 2008-2013 de Madagascar) 
       2. -la mise en oeuvre du PIN-10ème FED est suspendue 
       3. -les projets et programmes déjà en cours au titre du 9ème FED continueront à être exécutés à l'exception des actions de paiement impliquant directement le gouvernement et ses agences 
       4.- cependant, l'aide humanitaire et d'urgence n'est pas affectée 
Ces mesures sont adoptées pour une période de 12 mois. 
On se souvient que le 23 décembre 2009, pour les mêmes raisons que celles de l'U.E, le président Obama avait décidé d'exclure Madagascar du bénéfice de l'AGOA, privant ainsi les exportateurs malgaches d'accéder à droits nuls au marché américain. Ceci a porté un coup dur aux entreprises malgaches d'habillement tournées vers le marché U.S, provoquant depuis le début de l'année des fermetures d'entreprises et d'importants licenciements. 
Fort heureusement pour les entreprises malgaches d'habillement qui exportent vers les marchés européens, l'U.E n'a pas pris une mesure d'effet équivalent aussi radicale. Mais il est bien certain que les décisions prises par les autorités européennes créent un climat d'incertitude et un environnement peu favorables au développement des exportations malgaches vers l'Europe.

Encadré: DÉCISIONS - 2010/371/UE:
- Décision du Conseil du 6 juin 2010 relative à la conclusion de la procédure de consultation
avec la République de Madagascar au titre de l’article 96 de l’accord de partenariat ACP-UE


rfi.fr 02/08/2010
La forêt tropicale malgache en danger 
La forêt tropicale malgache d’Atsininana, classée patrimoine environnemental de l’Unesco depuis 2007, est aujourd’hui en danger, selon le même organisme. 

Dans cet ensemble de six aires protégées, disséminées dans l’Est de la Grande Ile (Atsinanana veut dire « Est » en malgache), Marojejy et Masoala, qui sont les plus au Nord, sont particulièrement menacées par le trafic de bois de rose et le braconnage de lémuriens.

La crise politique a de graves conséquences sociales et économiques mais que dire de l’empreinte environnementale de ces dix-huit derniers mois ? En raison de la défaillance d’un régime de transition qui ne peut pas tout contrôler, le précieux bois de rose est pillé par des trafiquants sans scrupules qui se recrutent parfois au sein même des autorités.
Dans le nord-est de la Grande Ile, les coupes et les exportations se poursuivent malgré les effets d’annonce du gouvernement. L’appel de l’Unesco vise donc à rappeler leurs responsabilités aux responsables malgaches mais aussi aux pays destinataires de ces exportations, en premier lieu la Chine pourtant signataire de la Convention de protection de l’environnement.
Le bois de rose met plusieurs dizaines d’années à pousser et sans une exploitation concertée et durable il risque tout simplement de disparaître. Il en est de même pour les lémuriens, endémiques à Madagascar, et victimes d’une menace inconnue jusqu’alors, le braconnage. Car la coupe illicite provoque aussi la chasse aux animaux tout simplement pour que les bûcherons improvisés puissent se nourrir. De là à ce qu’un petit marché local se crée, il n’y a qu’un pas et il faut réagir vite. C’est ainsi que l’Unesco espère aussi que les bailleurs de fonds n’abandonneront pas totalement leurs programmes environnementaux.
Certes le régime de transition est suspendu mais compte tenu de la richesse de la biodiversité à Madagascar, l’enjeu est mondial.

La forêt humide de l’Atsinanana à Madagascar. 
Rhett Butler / unesco.orgPar RFI 


Midi Mada 02/08/2010
Processus malgacho-malgache : Ignoré par l'Union africaine - RAJAOFERA Eugène 
L'Union africaine a terminé à Kampala son XVe Sommet des Chefs d'Etat et de gouvernement le jour où le médiateur de la SADC, Joaquim Chissano a quitté la Grande Ile au terme de sa mission de cinq jours. Autrement dit, le sommet du bloc continental se déroulait dans la capitale ougandaise pendant que l'ancien président mozambicain menait ses consultations élargies à Tana. 

Mais, Joaquim Chissano et Jean Ping de l'Union africaine étaient en contact permanent. C'est pourquoi, dans les décisions prises à l'issue de ce rendez-vous de Kampala, les chefs d'Etat africains encouragent le médiateur de la SADC à poursuivre et intensifier ses consultations auprès des parties malgaches en vue de faciliter le retour à la légalité, conformément aux instruments et aux décisions de l'Union africaine.
Principal blocage. 

Dans ses décisions, l'Union africaine ne fait aucune mention du processus malgacho-malgache qui se formalise actuellement par les actions de la société civile dont les principales entités se sont regroupées au sein de la Coordination nationale des Organisations de la société civile. L'Union africaine déplore l'impasse dans le processus visant à rétablir l'ordre constitutionnel à Madagascar. Une impasse due principalement, selon un communiqué de presse y afférent, au « refus des autorités de fait de coopérer avec l'Union africaine et la Communauté de Développement d'Afrique Australe (SADC) pour la mise en oeuvre des accords signés à Maputo le 06 août 2009 et à Addis-Abeba le 06 novembre 2009. » En d'autres termes, l'Union africaine, outre le fait qu'elle maintient les sanctions individuelles qu'elle a infligées aux 109 personnalités de la HAT, persiste encore sur les accords politiques de Maputo et d'Addis-Abeba comme la seule voie permettant de sortir Madagascar de la crise.
Lobbying. 

L'ancien président Marc Ravalomanana qui a fait le déplacement à Kampala a gagné une partie de sa bataille diplomatique. Les actions de lobbying qu'il a menées en marge du Sommet auquel il n'a pas eu accès d'après certains journaux de la place, lui ont permis de convaincre l'Union africaine de tourner le dos à un processus qui remet en cause les acquis des négociations effectuées jusqu'ici. Quoi qu'il en soit, il faut soulever des contradictions dans ce qu'entreprend la communauté internationale au nom du principe de subsidiarité. Ces contradictions se comprennent à travers les récentes déclarations du médiateur Joaquim Chissano qui semblent accorder de crédit au processus malgacho-malgache alors que l'Union africaine ne voulait même pas en parler. En tout cas, l'ancien président mozambicain a évité de prendre des décisions à la place de la communauté internationale (Union africaine, SADC, Union européenne...) qui le mandate. A la base des rapports qu'il aura à établir, la SADC se prononcera sur la crise malgache après le 18 août.


La Gazette 01/08/2010
Débats préliminaires: Désengagement de... l’Etat - Adelson RAZAFY
De toutes les assises et ateliers organisés par le régime de Transition depuis son avènement au pouvoir, les « Dinika santatra » (débats préliminaires) qui se terminent ce jour sont la forme la plus achevée du désengagement de l’Etat, ou plus précisément du pouvoir. Ce régime sait de plus en plus que des regroupements qu’il domine, ou qu’il manipule, ne servent pas sa cause, notamment auprès de la communauté internationale. D’où cette volonté de laisser la société civile maître du jeu et de ne pas s’immiscer dans la préparation ou l’organisation de ces assises. 
Rappelons en effet que lors des assises nationales qui se sont déroulées le 2 et le 3 avril 2009, au centre de conférences internationales d’Ivato, Andry Rajoelina en personne s’était présenté à la cérémonie d’ouverture. La coordinatrice de ce regroupement, Blanche Nirina Richard, a été nommée à ce poste par le gouvernement et était de surcroît une fonctionnaire de l’Etat. Les assises suivantes (dites Teny Ifampierana) furent l’Atelier national de préparation des élections, organisées le 6 et 7 janvier 2010 par la vice-Primature chargée de l’Intérieur. Le Premier ministre Camille Vital vint, lors de la cérémonie d’ouverture, rehausser de sa présence l’éclat de ces assises et trôna à la tribune officielle aux côtés de la vice-Premier ministre Manorohanta Cécile. Puis il y eut les « Consultations sur les élections » placées sous l’égide de la Médiature de la République. Même si à la tribune, il n’y eut pas d’officiels mais des dirigeants de la société civile (Sefafi et Cnoe), la neutralité de ces assises n’était pas évidente car le médiateur de la République est un haut fonctionnaire nommé par le chef de l’Etat. 
Les « Dinika santatra » se veulent impartiaux et indépendants, mais il faut dire qu’ils favorisent les intérêts du régime de transition qui a décrété les élections transparentes comme seule et unique solution de sortie de crise. En effet, le pouvoir entend contourner l’obstacle des trois mouvances et engager des élections qui aient l’adhésion du plus grand nombre. Alibi parfait avec la société civile qui convoque des centaines de partis, groupements et associations pour cogiter sur la sortie de crise, élaborer les contours d’une nouvelle Constitution et définir un nouveau code électoral. Aux yeux de la communauté internationale et de l’opinion intérieure, on présente les évènements comme n’étant plus l’affaire de trois ou quatre mouvances mais de toutes les forces vives de la nation. De cette manière on peut obtenir l’adhésion de la communauté internationale tout en mettant hors circuit les trois mouvances rebelles. Mais certains indices ne manqueront de susciter les suspicions. En premier lieu, ces assises sont financées par l’Etat, ce qui pourrait placer beaucoup de participants dans une disposition d’esprit favorable au régime. Ensuite l’initiateur du regroupement, les Ray amand-Reny Mijoro, est dirigé par des personnalités qui ont des atomes crochus avec le régime, comme le pasteur Ramino Paul qui est le bras droit de Norbert Ratsirahonana, conseiller très écouté d’Andry Rajoelina. Enfin, dans les districts, les « Dinika santatra » sont souvent hébergés par l’Eglise catholique (salles d’œuvre, collèges ou écoles catholiques, foyer de jeunes catholiques etc.), entité ecclésiale qui soutient activement Andry Rajoelina et qui a donc intérêt à ce que ces assises réussissent. En aucun endroit, ces débats préliminaires ne se déroulent dans des locaux relevant de l’Eglise FJKM, de l’Eglise luthérienne FLM ou de l’Eglise anglicane, entités plus réservées vis-à-vis du chef de la transition, sinon franchement hostiles.
Il aura fallu ces débats préliminaires pour mettre en évidence un fait : chez les quatre Eglises du FFKM, il n’y a pas de… communion.


unesco.org 31/07/2010
Les forêts humides de l’Atsinanana (Madagascar) inscrites sur la Liste du patrimoine mondial en péril

Le Comité du patrimoine mondial de l'UNESCO a inscrit les forêts humides de l'Atsinanana (Madagascar) sur la Liste du patrimoine mondial en péril en raison des coupes illégales de bois sur ce site et du braconnage visant les lémuriens, une espèce menacée. Le Comité tient actuellement sa 34e session sous la présidence de João Luiz da Silva Ferreira, ministre brésilien de la Culture.

Le Comité souligne que malgré un décret interdisant l'exploitation et l'exportation de bois de rose et d'ébène, Madagascar continue d'octroyer des permis d'exportation de bois en toute illégalité. Il note aussi que des pays ayant ratifié la Convention du patrimoine mondial sont néanmoins des destinations notoires de ce bois.
Le Comité prie instamment l'État partie de prendre immédiatement toutes les mesures d'urgence nécessaires afin de faire appliquer le décret et de mettre un terme aux coupes illégales. Il appelle aussi l'Etat partie à organiser un sommet réunissant les pays concernés afin d'agir pour que le bois illégal de Madagascar demeure interdit et qu'il ne puisse pas avoir accès à leurs marchés nationaux.
Etant séparées des autres masses terrestres depuis plus de 60 millions d'années, la faune et la flore de Madagascar ont évolué séparément. Les forêts humides de l'Atsinanana, qui sont englobées dans six parcs nationaux sur la façade orientale de l'île, sont très importantes pour le maintien des processus écologiques nécessaires à la survie d'une biodiversité unique reflétant l'histoire géologique de Madagascar. Nombre de ces espèces sont à la fois rares et menacées, particulièrement les primates et les lémuriens.

Forêts humides de l’Atsinanana 


Xinhuanet.com 31/07/2010
Le COMESA prône une approche intégrée pour résoudre les conflits en Afrique - LUSAKA, 29 juillet (Xinhua) 

Le Marché commun de l'Afrique orientale et australe (COMESA) a demandé une approche intégrée pour mettre fin aux conflits en Afrique, a rapporté jeudi la Zambia News and Information Services (ZANIS).
Dans un discours lu en son nom par le secrétaire général assistant du COMESA chargé de l'administration et des finances, Nagla El-Hassainy, le secrétaire général du COMESA, Sindiso Ngewnya, a déclaré que les conflits qui continuent dans certains pays africains ne peuvent être résolus qu'à travers ses efforts concertés.
M. Ngweya a indiqué que le COMESA s'engage à élargir ses programmes pour soutenir le renforcement de la sécurité, notamment concernant la piraterie, le terrorisme et les autres crimes qui ont un impact sur la paix et la sécurité dans la sous-région.
M. Ngweya s'est exprimé à ce propos à Lusaka jeudi lors de la session d'ouverture de la 10ème réunion régionale du Comité sur la paix et la sécurité.
Le secrétaire général du COMESA a appelé les autres pays africains à trouver des solutions durables aux conflits au Burundi, en République démocratique du Congo (RDC) et à la crise à Madagascar.
Par ailleurs, M. Ngweya a souligné que l'impact de la mondialisation comme le changement climatique a posé de nombreux problèmes pour trouver des solutions durables dans les pays concernés.
Il a insisté sur le fait qu'un bon environnement est crucial pour résoudre les conflits.
Le 31 août 2009, l'Union africaine (UA), lors d'un sommet spécial en Libye, a déclaré que l'année 2010 l' Année de paix et de sécurité pour le continent.


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Midi Mada 04/08/2010
Accord politique minima : Maputo et Addis-Abeba révisés - RAJAOFERA Eugène
Sauf changement au dernier moment, l’accord politique minima concocté depuis quelques jours à l’hôtel HAVANA à Ambohidahy sera signé cet après-midi. Plus de 50 partis politiques y adhèrent pour le moment. Dans sa globalité, l’accord reprend l’esprit Maputo. 

Il confirme l’actuel président de la HAT, Andry Rajoelina, à la présidence d’une transition. Les postes de co-président sont supprimés. Par contre, il prévoie la nomination d’un premier ministre de consensus qui ne serait pas forcement le Pr Mangalaza Eugène, celui qui a obtenu le consensus des quatre

 mouvances pour diriger un gouvernement émanant de l’application des accords de Maputo et de l’acte additionnel d’Addis-Abeba. Le nouveau premier ministre de consensus siègera à la tête d’un gouvernement de consensus.
Clé de répartition.

 L’accord politique minima reprend l’esprit Maputo dans la mise en place d’un Congrès de la transition qui ne serait pas forcement présidé par Mamy Rakotoarivelo, une autre personnalité issue du consensus des quatre mouvances. Le nouveau Congrès sera composé des anciens parlementaires membres du Parlement suspendu, des membres actuels de la HAT et des représentants des « Autres sensibilités ». Le CNR (Comité National de Réconciliation) est maintenu. Le Pr Zafy, président du CNR selon l’Acte additionnel d’Addis-Abeba, est proposé pour en être le président. L’accord prévoie une CENI véritablement neutre et indépendante, qui n’est pas celle qui est déjà en place. L’accord politique minima qui serait signé cet après-midi n’a rien décidé sur la clé de répartition des sièges à pourvoir au sein des différentes Institutions à mettre en place. « C’est 

une mesure de prudence permettant d’éviter le clash au sein de l’espace de concertation qui a quant même pu trouver un terrain d’entente », explique un dirigeant politique.
5è mouvance. 

Contrairement aux accords de Maputo et d’Addis-Abeba, le futur accord politique qui sera soumis à l’adoption de la conférence nationale opte pour une approche partis. L’esprit Mouvance est pour le moment écarté. « Mais finalement, on pourrait y revenir avec la création d’une 5e mouvance qui regroupera les partis politiques émergeants, ceux qui ne sont pas inclus dans les mouvances déjà existantes », laisse entendre notre interlocuteur. Plus de 50 partis politiques adhèrent à ce nouvel accord politique. Le TGV de Andry Rajoelina et des partis dirigés par des membres de la HAT y compris. La question est de savoir si le locataire d’Ambohitsorohitra ne désavouera pas les leaders de son parti qui se réunissent depuis quelques jours à Ambohidahy pour essayer de trouver une solution politique à une crise politique.


Les Nouvelles 04/08/2010
«MISE EN PLACE D'UNE NOUVELLE TRANSITION» - Les autorités mettent en garde les partis - Nasolo R.
Lors du conseil des ministres tenu hier au palais d'Etat d'Ambohitsorohitra, le président de la HAT a réitéré sa désapprobation concernant la mise en place d'une « nouvelle Transition ». Il a même été décidé que « des mesures draconiennes » seraient prises si cette éventualité venait à entraver le processus lancé actuellement pour la tenue des élections. Pourtant, de leur côté, les partis regroupés au sein de l'espace de concertation ont bouclé l'accord politique dont la signature est prévue pour jeudi…
Annoncée pour hier à l'Ivotel Ambohidahy, la signature de l' « accord politique de base » conçu par l'espace de concertation des partis politiques n'a finalement pas eu lieu. Mais, hier lors d'un conseil des ministres à Ambohitsorohitra, les autorités ont lancé un sérieux avertissement à l'endroit des initiateurs.

«En ce qui concerne le conclave des partis politiques mené ce mardi à Ambohidahy, le président de la Haute autorité de la Transition a réitéré sa déclaration, faite lors du débat télévisé à Mahajanga, qu'une quelconque mise en place d'une Transition bis ne résoudra en rien l'impasse politique actuelle », rapporte le conseil des ministres.
« Des mesures draconiennes seront prises »
Il a même été décidé que « Des mesures draconiennes seront incessamment prises conjointement par la présidence de la Haute autorité de la Transition, la Haute autorité de la Transition et le gouvernement pour qu'une telle éventualité n'aille pas entraver le processus actuellement mené dans le but de tenir des élections libres, transparentes et démocratiques en vue de la mise en place de la 4è République ».
La signature pour jeudi
Pourtant, les responsables des partis en question semblent aussi déterminés et ont assuré, hier, que le texte de l'accord a été finalisé. « Nous en avons terminé avec sa rédaction. Il ne reste plus que la signature qui sera faite jeudi par les chefs de partis ou leurs mandataires officiels. Ce report s'explique par le fait que nombre d'entre eux étaient absents lors de la réunion de ce jour (ndlr : hier) », a expliqué Elia Ravelomanantsoa.
Elle de poursuivre que «Plus aucun changement n'interviendra pour chambouler ce qui a été décidé» par les 55 représentants de partis présents à Ambohidahy. Pour autant, face à la mise en garde, Elia Ravelomanantsoa note qu'il s'agit de «mener des réflexions profondes pour rendre crédible la Transition».
Force exécutoire de l'accord
Quid donc de la force exécutoire de l'accord politique ? La question a aussi fait l'objet de vives discussions mais les représentants de la plate-forme de partis ont souligné que «Ce point est abordé dans le texte de l'accord. Mais il faut également savoir que toutes les forces vives de la Nation sont concernées et pas seulement les gens du pouvoir».

Selon des indiscrétions, cet accord de base qui se veut consensuel ne s'écarterait pas tellement de la voie tracée par l'ébauche qui a servi de cadre de travail. Il consacrerait notamment le maintien d'Andry Rajoelina à la présidence de la Transition. Par contre, les autres institutions devraient connaître quelques réaménagements. Ainsi, l'accord prévoirait d'instaurer un gouvernement d'union nationale, ainsi qu'une nouvelle chambre.
Il faut une « conférence souveraine »
Interrogés sur le même sujet, les membres de la coalition de la société civile estiment qu' « Il ne faut pas oublier que le pouvoir appartient au peuple et qu'en tout état de cause, il faut une conférence nationale souveraine précédée de dialogues régionaux afin de recueillir tous les points de vue ».
Qu'en est-il, par ailleurs, de la proposition faite par des OSC de ratifier l'accord lors du dialogue national ? A cela, Elia Ravelomanantsoa répond et estime que « Toutes les suggestions sont les bienvenues. Cependant, il ne faut pas oublier que c'est avant tout un problème politique et il appartient aux politiciens d'y trouver une solution politique ».
Pour sa part, Lalao Randriamampionona précise qu'il n'appartient pas à la société civile d'émettre des recommandations. « Notre rôle est d'appuyer les forces politiques et les autres entités à résoudre la crise. C'est dans cette optique que cette première réunion s'est tenue. D'autres suivront et détermineront les démarches à suivre », a-t-elle fait valoir.
Ces prochains jours s'avéreront donc déterminants quant à l'avenir de l'accord politique de base concocté par les partis politiques qui comprennent, entre autres, des formations et personnalités proches des mouvances, y compris le TGV qui était présent, hier à Ambohidahy.


Tribune Mada 03/08/2010
Université d’Antananarivo : Les étudiants rejoignent la grève du personnel administratif et technique
Le mouvement de grève des membres du personnel administratif et technique de l’Université d’Antananarivo se poursuit et s’amplifie. Ce lundi 2 août 2010, ils n’ont pas encore perçu leur salaire attendu depuis maintenant près de dix jours et ont décidé de fermer toutes les portes des salles de cours et de travaux pratiques de tous les établissements. 

Ils ont continué de fermer l’accès du campus à tout véhicule et ils ont été rejoints par les étudiants qui n’ont pas manqué de manifester leur colère à l’encontre des responsables des ministères concernés mais surtout leur compréhension à l’égard des personnels de l’administration de l’Université.
Les étudiants, par le biais de leurs associations pédagogiques, ont lancé un appel aux dirigeants gouvernementaux et au ministère de l’Enseignement supérieur en particulier, pour qu’ils paient les salaires de ce personnel et qu’ils décaissent également les subventions prévues pour l’Université d’Antananarivo. Ces étudiants menacent de déclencher des actions si le problème perdure. Ils revendiquent en attendant que les calendriers des examens soient révisés car ils sont déjà perturbés par cette grève du personnel administratif et technique. Ils demandent aussi à ce que l’on publie la liste additive des étudiants boursiers et que les bourses qui leur sont allouées soient distribuées dans les meilleurs délais, aussitôt que le problème du personnel sera résolu, sinon en même temps.
Pendant ce temps, les étudiants de l’Université de Vontovorona attendent eux aussi que le problème des enseignants de cette école polytechnique soit résolu pour reprendre le chemin des amphis et des examens. Pour rappel, les enseignants de cette école polytechnique observent la grève jusqu’à ce que leurs heures complémentaires soient payées. Les examens sont ainsi suspendus à la résolution de ce problème.

par Bill 


Lagazette-dgi.com 03/08/2010
Investisseurs étrangers: Zéro pointé malgré l’afflux ! - Salomon Ravelontsalama (Sa) 
Que Madagascar soit mise au ban de la communauté internationale, cela n’empêche pas les investisseurs étrangers de venir ! Camille Vital ne l’a pas dit expressément, mais c’est tout comme, quand il a reçu, hier matin au palais de Mahazoarivo, une délégation de la société sud-coréenne HC Hamchang. Spécialisée dans la production d’énergie, celle-ci voudrait investir à Madagascar, indique le communiqué rapportant l’entretien. En remettant la copie de son projet, le PDG de l’entreprise a annoncé qu’il débutera par la création d’un centre de formation afin d’assurer la disponibilité d’une main-d’œuvre compétente. 
Après les Saoudiens du richissime prince Alwaleed bin Talala, les Indiens, les Chinois de Wisco, les Lybiens et les Pakistanais, voilà donc les Sud-Coréens qui débarquent. Et dans les jours et les mois qui viennent, d’autres vont encore venir. A l’exception de Wisco qui a reçu du régime de Transition l’attribution officielle de l’exploitation du gisement de fer de Soalala, tout ce beau monde n’est cependant que dans une phase d’exploration.

Il serait donc démagogique de dire que ces investisseurs potentiels viennent parce que le régime en place leur inspire confiance. Peut-être qu’ils n’étaient pas venus plus tôt à cause de la légendaire boulimie de Marc Ravalomanana de tout monopoliser. Le cas d’Alwaleed bin Talal est assez significatif à ce sujet : après avoir été snobé lors de sa première visite, il revient dare-dare sitôt le départ de l’ancien président de la République.
Ces hommes d’affaires sont en train de tâter le terrain. Sinon, ils se préparent sur la ligne de départ quand la crise politique sera résolue pour de bon. Sous ce dernier angle, l’optimisme est de mise car l’afflux des opérateurs constituerait un signe positif pour la sortie de crise. Ils ne consentiraient pas à investir quelques dizaines de millions de dollars en voyage et en séjour et pourquoi pas en cadeaux distribués par-ci par-là pour être bien vus des autorités, s’ils ne disposaient pas d’indices sérieux pour le retour vers la stabilité politique.
Sur ce plan, et sous cet angle seulement, on peut se féliciter de ce défilé d’investisseurs étrangers. Pour tout le reste, il faut mettre le holà pour ne pas donner inutilement de faux espoirs à un peuple déjà désemparé. Souvenons-nous de la terrible désillusion causée par Alwaleed. La veille de la visite éclair de ce dernier, un membre de la HAT a fêté avant l’heure en apportant une bouteille de whisky au journal. Mais au lieu des 5 milliards de dollars tant escomptés, le prince saoudien n’a consenti qu’un petit million de dollars pour des œuvres sociales. Depuis, rien. Malgré les discours prometteurs distillés après pour temporiser l’immense déception. Le grand hôtel d’Ivato qu’on disait confié au groupe saoudien, reste d’ailleurs inoccupé sinon par de gros cafards et des rats.
Le prince, pourtant de loin le plus fortuné de tous les investisseurs potentiels, n’a jusqu’à présent rien concrétisé, on peut attendre plus des autres. Au lieu donc de se féliciter de l’attrait du pays (et du régime ?), nos dirigeants actuels doivent plutôt appeler la population à plus de patience. Un investissement ne  se décide pas du jour au lendemain. Et de la prise de décision au recrutement des pauvres jeunes Malgaches, il se passe encore un long parfois un très long 

moment. Si ces dirigeants sont vraiment soucieux de l’avenir en déclarant appuyer la concrétisation de tout projet d’investissement, qu’ils s’attèlent plutôt à raccourcir la transition. Sinon, le début de la Quatrième République risque de mal passer comme la précédente qui, à cause de l’accumulation des problèmes économiques, a favorisé la chute rapide du premier président de la Troisième République, Albert Zafy, et le retour inespéré de celui honni sur la Place du 13-Mai.
L’autre risque et non des moindres, est la rapacité des barons du régime qui veulent s’éterniser au pouvoir pour s’enrichir au maximum. Une rapacité telle qu’un racket en règle des investisseurs potentiels n’est pas à exclure. Soit ces derniers jouent le jeu en s’octroyant en contrepartie d’immenses avantages fiscaux et autres que les prochains dirigeants auront du mal à se défaire, les accords étant établis suivant une convention d’établissement du genre de celle accordée durant la Transition de Norbert Ratsirahonana au groupe Tiko de Marc Ravalomanana. Soit les investisseurs potentiels s’indignent et décident de mettre une croix sur la Grande Ile.
Sans faire un quelconque procès d’intention à l’ancien ministre des Télécommunications, Augustin Andriamananoro, l’opinion publique ne manquera d’ailleurs pas de se demander à quel titre il a conduit la délégation sud-coréenne auprès du Premier ministre. Est-ce lui qui a dégoté ce groupe ? Ou le conseiller spécial du président de la Transition qu’il est devenu, a-t-il désormais pour mission de faire venir des investisseurs étrangers dans le pays ? A priori, il n’y a pas de mal à cela. Mais est-ce le rôle de la Transition ?


Courrierdemada.com 01/08/2010

Déclaration de patrimoine : Ignorée par A. Rajoelina et C. Vital - Herizo A. 

Les numéros 1 et 2 de la HAT sont-ils non assujettis à la déclaration de patrimoine ?
D'après les chiffres établis par le BIANCO, le nombre de personnes non assujetties à la déclaration de patrimoine est de 234 (fin juin 2010) contre 298 durant toute l'année 2009. 

Dans la première catégorie constituée par les membres du gouvernement, le Premier Ministre et le président de la HAT, n'ont procédé à aucune déclaration depuis l'année dernière. 

Il en est de même pour la troisième catégorie, c'est-à-dire, les membres de la Haute Cour Constitutionnelle. 
Concernés ou pas ? 
Si l'on se fie au tableau ci-dessous, la réception des déclarations de patrimoine ne s'opère pas chez les "hauts responsables" du gouvernement. 

Et pourtant, en comparaison aux années précédentes, l'on note tout de même quelques chiffres, bien qu'ils soient insuffisants. 

Serait-ce parce que tous leurs biens n'ont pas été acquis "correctement" ? Dans la logique des choses, une telle déclaration est obligatoire pour les "hauts dirigeants", notamment dans les autres pays du monde. 
Et pourtant, à Madagascar les incitations allant à la déclaration du patrimoine sont nombreuses comme les incitations au paiement des impôts d'ailleurs.

 Les "hauts dirigeants" ne sont-ils pas l'exemple à suivre pour la population malgache ? 

Ou les diverses sensibilisations ne sont rien d'autre qu'un masque pour dissimuler les différentes magouilles ?
Pour autant, le bureau indépendant anti-corruption a affirmé avoir reçu 1 872 déclarations depuis Janvier à Juin 2010 pour seulement 6 500 assujetties. 

Une augmentation a été remarquée, explique le DG du Bianco Faly Rabetrano, car 806 ont déjà été enregistrées en fin juin 2010 contre 1 914 durant toute l'année 2009. 

En d'autres termes, ces chiffres seront revus à la hausse, voire doublés pour les 6 mois à venir.

Reception des déclarations de patrimoine   (au niveau national)


Express Mada 01/08/2010
Dinika santatra : Le TGV pour une HAT renforcée - Fano Rakotondrazaka
Le parti présidentiel prône une amélioration de la HAT dans sa composition. Ses représentants unissent leurs voix.
Les représentants de la formation présidentielle « Tanora MalaGasy Vonona » (TGV) aux dialogues préliminaires sur les traces de Andry Rajoelina. Ils ont tenu le même discours en faveur du maintien de la transition sous sa forme actuelle. Une position déjà annoncée par le président de la Haute autorité de la transition (HAT) lors de la dernière émission télévisée diffusée à partir de Mahajanga. 
Lanto Rakotomavo, secrétaire nationale du TGV dans l'ex-province d'Antananarivo, a seulement soulevé la nécessité de la mise en place d'une « structure de contre-poids » vis-à-vis de la direction de la Transition. Elle a proposé une HAT renforcée par des représentants d'autres sensibilités dans ce sens. L'idée avait déjà fait l'objet d'une consigne à l'intention des mandataires du parti aux dialogues préliminaires dans les 119 districts.
Comme son fondateur Andry Rajoelina, le TGV estime inutile la réorganisation radicale de la transition qui ne devrait plus durer longtemps. Il insiste sur l'importance de l'organisation immédiate des élections après l'adoption de la Constitution de la IVe République. 
Collecte d'idées
Cependant, Lanto Rakotomavo s'est soumise aux règles du jeu du processus de résolution de la crise définie par la Coalition des organisations de la société civile et les dignitaires « Raiamandreny mijoro ». Pour les organisateurs, l'objectif des « Dinika santatra » est de collecter les idées sans prendre de décision aucune. « Les points de vue sont différents. Mais les participants aux dialogues préliminaires espèrent que leurs idées seront bien rapportées pour enrichir les prochains dialogues », a avancé Lanto Rakotomavo hier, au téléphone. 
Dans la capitale, le coordonnateur régional du TGV d'Analamanga, Hery Rasoamaromaka, était parmi les participants au travail de commission sur le thème Gestion de la transition dans la grande salle du Collège technique mixte à Ampefiloha. 
Dans le district d'Antsiranana-I, Manoel dit Mano, de la Plate-forme pour la défense de l'autonomie des anciennes provinces, a revendiqué l'ouverture de la Transition à toutes les tendances. Pour lui, la Transition devrait être consensuelle et inclusive. 
« Sa durée est peu importante. L'acquisition de la reconnaissance internationale est essentielle pour nous », a-t-il déclaré.


Midi Mada 31/07/2010
Union Africaine : « L'intérêt national prime »  - RAJAOFERA Eugène 
Aucune résolution sur la crise malgache n'a été prise à l'issue du XVe Sommet de l'Union Africaine qui a été clôturé mardi dernier à Kampala

Par contre, dans son discours de clôture, le président en exercice de l'Union, le Malawite, Bingu Wa Mutharika, a lancé à l'endroit des parties concernées un appel qui invite ces dernières à faire primer l'intérêt national sur l'intérêt personnel. Il a déploré en même temps l'absence de progrès dans le processus de recherche de solution à la crise. La question qui se pose est la suivante : qu'a fait Marc Ravalomanana à Kampala ? Quoi qu'il en soit, l'Union Africaine, à travers son Conseil de Paix et de Sécurité, n'a pas levé les sanctions individuelles qu'elle a infligées aux 109 personnalités de la HAT.


Express Mada 31/07/2010
Cigarettes : Le « Good Look » piraté en Chine - Lantoniaina Razafindramiadana
Des cigarettes contrefaites ont été saisies chez des grossistes à Antsirabe et à Toamasina. Elles ont été introduites grâce à une fausse déclaration.
Appel à la vigilance des fumeurs. 

Depuis lundi, des cigarettes contrefaites de marque Good Look en provenance de Chine sont mises sur le circuit de distribution locale. Des cartons et des cartouches ont été saisis chez deux grossistes, l'un à Antsirabe, l'autre à Toamasina. 

Selon les informations de la direction générale des douanes, ces produits doivent se trouver à l'heure actuelle chez des détaillants. Un container de 217 cartons de cigarettes ont pu traverser les contrôles douaniers sur de fausses déclarations. 
« Des droits et taxes ont été effectivement payés, mais la déclaration faite ne concernait pas des cigarettes mais des sandales », a indiqué Vola Razafindramiandra, directeur général des douanes, au cours d'une conférence de presse. 
Il a mis en exergue le professionnalisme avec lequel la contrefaçon a été faite, notamment dans la présentation du produit. Il a aussi souligné qu'il est toujours difficile de contrôler un à un les cartons que contient un container. « Même si nous avons des douaniers très compétents, il y a toujours un risque que ce genre d'infractions se produise. Nous ne pouvons pas toujours vérifier tous les cartons contenus dans un container, encore moins soupçonner qu'il renferme des cigarettes au lieu de sandales» , a-t-il poursuivi.
Difficile à reconnaître
Informé sur le sujet, Jean-Claude Starczan, administrateur-directeur général de l'Imperial Tobacco Madagascar a souligné que cette situation est l'une des conséquences de la hausse des prix des cigarettes due au renchérissement des taxes sur le produit. Il a annoncé que des campagnes d'information seront lancées au niveau des consommateurs et des distributeurs.
Les revendeurs et consommateurs doivent ainsi prêter une attention particulière à ces produits qui se distinguent difficilement des « vraies » Good Look. Hormis le prix relativement bas avec une différence de 800 ariary, le produit contrefait se distingue par des cartons aux dimensions plus grandes. Au niveau des cartouches, le papier est plus fin, si bien que la marque Good Look sur les paquets qu'elles renferment sont visibles. Enfin, la marque inscrite sur le paquet est à l'envers. 
Déjà nuisibles pour la santé en tant que cigarettes, elles peuvent l'être davantage compte tenu de la qualité douteuse des matières utilisées dans leur fabrication. Aussi les services de douanes en partenariat avec le ministère du Commerce vont-ils procéder à la saisie de ces produits. « Nous n'étions pas informés de la présence de ces cigarettes contrefaites. Mais maintenant que nous le sommes, des enquêtes seront menées par nos agents et des mesures seront prises en fonction des résultats », affirme Dominique Razaka Rafenomanana, directeur général du commerce intérieur. Dans tous les cas, tous les produits saisis seront détruits. 
En amont, les services douaniers rectifient leurs tirs. Désormais, toutes les marchandises en provenance de Chine, quelles que soient leurs natures, seront soumises à des contrôles très stricts. Le directeur 

Très belle prise des douaniers à Toamasina : 10.850 cartouches de «Good look» ont été découvertes. Si le fait ressemble aux nombreux cas de contrebande de cigarettes comme partout ailleurs, il se singularise par le fait que ces cigarettes ont été importées de Chine alors que seule la Sacimem (Antsirabe) est censée les produire à Madagascar. La cartouche de cigarettes contrefaites est écoulée sur le marché à 18.000 ariary alors que les originales le sont à 18.800 ariary (Les Nouvelles)

général a aussi invité les propriétaires des marques à apporter leurs contributions en fournissant des  informations.
Encadré : D'autres produits concernés
Outre les cigarettes Good Look, de nombreux produits contrefaits ont pu traverser nos frontières. Citons entre autres les cigarettes Boston en 2004. Les marques de pâte dentifrice Colgate et de stylo BIC en ont été également les victimes. Afin de pallier le problème, 50 agents douaniers ont suivi cette semaine une formation sur la contrefaçon initiée par l'Organisation mondiale des douanes. L'objectif étant de renforcer la lutte contre ce fléau. Désormais, ils seront capables de cibler et de faire du tracking.

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