MadaVôvô 201

1. Archives MadaVôvô 2002 - 2010

2. Archives des Editos

3. Pourquoi ? Pour Qui MadaVôvô ?

4. Recevoir gratuitement MadaVôvô 

5.  Le dernier MadaVôvô

6. Accueil  Rz7 MadaVôvô

5. Pubs &  bas de la page

6. Contact  

Les Titres de MadaVôvô du 11 aout 2010  

BigNews:  Le Sport est Roi...

L'Edito: « Washington, a tourist city ...  »   ( ...  )

1. Madagascar : Rajoelina ne reconnaît pas la Coordination de la société civile (afriscoop) ( ...  )

2. Élections: Les législatives d'abord, la présidentielle après (nouvelles) ( ...  )

3. Médiation : Ballet politique à Antanimena (express) ( ...  )

4. Le zébu de nouveau sur ses roues (jeune afrique) ( ...  )

5. A Madagascar, politique et protection de l’environnement ne font pas bon ménage (afrik) ( ...  )

6. Revendications insatisfaites : Les magistrats « passeront à l'action » dès lundi (nouvelles) ( ...  )

7. SADC : réunion des ministres de la Défense et de la Sécurité à Maputo (xinhua) ( ...  )

8. Furcifer Belalandaensis: Une espèce de caméléon menacée de disparition (nouvelles) ( ...  )

*. No Comment.... No Comment...     

9. Réunion d'Ivato : Les présidentielles le 1er juin 2011 (express) ( ...  )

10. Procès Raharinaivo : Injet et Domapub retirent leur plainte ! (midi) ( ...  )

11. Conférence Nationale et Referundum: Une première entente des chefs politiques (nouvelles)  ( ...  )

12. Accord politique : Rajoelina s’engouffre dans la brèche (express)  ( ...  )

13. Réunion politique à Iavoloha : Boycottée par le TIM (midi)  ( ...  )

14. Pour que la SECREN ne coule pas: 100 millions USD à trouver en priorité (nouvelles) ( ...  )

15. SADC : Intervention militaire sollicitée (midi)  ( ...  )

16. Depuis Janvier 2009 : la crise la plus longue  (lagazette)  ( ...  )

... Le précédent MadaVôvô  04 aout 10  >>  ( ...  )

1. Biodiversité : Madagascar, un « Paradise Lost »? (midi)  ( ...  )

11/08/2010

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ar

Euro 2 846,63 Ar 
JPY 25,11 Ar 
USD 2 147,42 Ar 
ZAR 297,72 Ar 
GBY 3 426,85 Ar 
HKD 276,64 Ar 
CHF 2 067,11 Ar 
MUR 72,18 Ar 

Date Eur/Ar Date Eur/Ar
30/06 2761 31/07 2841
13/09/08 min:2290 26/10/09 max:3032

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

Tous les Dossiers

de Culture & Voyages  Klick >>

des + de MadaVôvô  Klick >>

Big News... Le Sport est Roi...                  Les infos sportives du monde en permanence  >>

MADAGASCAR EN IMAGE            extraits de Madamaki.com / Voyage-bons-plans.com / ahaona-madagascar.com


*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >> 


« Washington, a tourist city ...  »

     Washington, federal capital of the United States of America and with more than three million inhabitants, is a city located to the 45th north degree like Beijing in China. It is undoubtedly the most popular city of the world. It plays a major role in international relations on the political plan, economic and social. We can say that on the international plan, the American government simply plays the first role and has a big influence on the rest of the world.

     But Washington is also a tourist city very appreciated with its wonderful monuments, its shopping centers, its cultural monuments. Having the chance to travel in Washington is an opportunity you should not miss.        

         Thank you for the nice presentation and apologize for the late response. 

        I don't have a text but I'd like to share one of my favorite quotes: "Shoot for the moon, even if you miss, you'll land among the stars" (By Les Brown).
       
There isn't one memorial or monument that is more popular. All the the monuments, museums, and memorials are unique in there own way. Washington DC, which is the nation's capital has numerous attractions. Some of them can be seen in the pictures below. In addition, The DC area which includes DC, Maryland , and Virginia has many other attractions such as numerous amusement parks. One famous one is Kings Dominion, which can also be seen in the pictures below.

              -The World War II Memorial was built to honor the 16 million Americans who served in the Armes Forces during WWII, and the hundreds of thousands "who died during the conflict" (Retrieved from Vacation Guide webiste) 

            -The White House is the     ... Lire la suite Cliquez-ici
    
       Hary Rakotondrazaka de Washington DC (Rz1)

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Hary, Blanche et Eric ont  répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    


afriscoop 11/08/2010
Madagascar : Rajoelina ne reconnaît pas la Coordination de la société civile
Le président de la Haute Autorité de la transition (HAT) malgache, Andry Rajoelina, a affirmé ne pas reconnaître la Coordination nationale des organisations des sociétés civiles (Cnosc), une entité regroupant les principaux organisations de la société civile qui veut organiser une conférence nationale ainsi que des ateliers en vue de sortir le pays de la crise politique.
"Ce sont la coalition des organisations des sociétés civiles ainsi que l’association +raimandreny mijoro+ (les aînés) qui ont été reconnues par voie d’ordonnance comme faisant des activités pour l’utilité publique", a rappelé Rajoelina lundi lors d’une réunion avec les partis politiques destinée à discuter d’accord politique.
Face à cette prise de position du président de la HAT, la Cnosc a déclaré qu’elle va "continuer à travailler", affirmant que le trvaill "a déjà débuté avec la consultation des différentes mouvances politiques".
La Cnosc, mise en place le mois dernier, comprend la Coalition des organisations des sociétés civiles (Cosc), l’Alliance des organisations des sociétés civiles et le Comité national d’observation des élections.
"La Coordination se fixe comme objectifs d’assumer la médiation pour une sortie de crise consensuelle et de jeter les bases de la refondation de la République à travers un processus de larges consultations au niveau des régions, puis au niveau national et la mise en oeuvre de la réconciliation nationale", selon Noro Andriamamonjy, de l’Alliance des organisations des sociétés civiles.
Cette unité des organisations de la société civile a été l’une des conditions posées par les mouvances de l’opposition, notamment la mouvance de l’ancien président Marc Ravalomanana, pour leur participation à la conférence nationale et les ateliers préparatoires. (Xinhua)


Les Nouvelles 11/08/2010
ÉLECTIONS : Les législatives d'abord, la présidentielle après - Miadana Andriamaro
Au deuxième jour de leurs travaux, les participants de la réunion politique au centre des conférences international d'Ivato (CCI) se sont entendus sur la prochaine consultation à organiser après le référendum constitutionnel du 17 novembre. Il s'agit des élections législatives.
L'ordre du jour d'hier a porté sur les scrutins législatifs et présidentiel, leurs dates respectives et lequel des deux doit-on organiser en premier ?
Les débats ont été très intenses, notamment entre les principales forces en présence, à savoir les formations de l'Union des démocrates et des républicains (UDR) et celles de l'espace de concertation des partis politiques d'Ambohidahy.
Un point semble toutefois faire l'unanimité : quelle que soit la Constitution qui sortira de la conférence nationale et qui régira la nouvelle République, il faut une institution législative.
L'ordre normal des choses serait que dans le cas où la Constitution (entendre régime) parlementaire l'emporte, les élections législatives doivent se dérouler en priorité. Mais dans le cas de l'adoption d'une Constitution avec un régime présidentiel, l'élection présidentielle sera tenue avant.
Exit l'Assemblée constituante
Cependant, la décision est annoncée : les législatives d'abord, la présidentielle après.
A certains égards, cette décision va dans le sens souhaité à l'époque par la «convention nationale» issue de l'atelier «Teny ifampierana» de mars dernier, laquelle avait recommandé l'élection d'une Assemblée constituante.
Mais tout cela n'est plus à l'ordre du jour puisque les chefs politiques de la réunion du CCI ont déjà annoncé la couleur : la nouvelle Constitution sera examinée lors de la prochaine conférence nationale et sera adoptée par référendum, excluant de ce fait l'élection d'une Assemblée constituante qui va donc laisser sa place à une véritable Assemblée nationale.
Toutefois, on peut avancer qu'en dépit de l'intensité des débats, les représentants de l'UDR auront plus ou moins remporté une première bataille… mais pas la guerre, en ce sens qu'ils ont réussi à faire passer le souhait de leur «chef de file» qui n'est autre que l'initiateur de ce projet de mise en place d'une Assemblée constituante.
Mais cela pourrait aussi être une bonne chose en ce qui concerne le nouveau rapport de forces qui va prévaloir sur l'échiquier politique de la première législature de la 4è République.
L'accord politique sera signé cet après-midi
Plusieurs observateurs pensent en effet que si les législatives ont lieu après la présidentielle, le nouveau président élu aurait systématiquement une bonne majorité parlementaire. Quelques exemples sont connus : au lendemain de son élection en tant que premier président de la 3è République, Albert Zafy a été gratifié d'une confortable majorité à l'Assemblée nationale. Mais cette majorité n'a pas réussi à le maintenir à la magistrature suprême du pays lorsque les contestations de l'opposition de l'époque ont commencé à se manifester.
Ce qui n'a pas été le cas de Marc Ravalomanana qui, lui aussi, avait la majorité absolue à l'Assemblée nationale… mais au lieu de solliciter l'appui de ses parlementaires et s'en remettre à la stricte légalité constitutionnelle, c'est-à-dire remettre les pleins pouvoirs au président du Sénat de l'époque, il a opté pour un transfert de ceux-ci à un directoire militaire.
En tout cas, les uns et les autres semblent avoir compris et retenu les leçons de ces législatives «post-présidentielles» et voudraient inverser l'ordre des choses. Peut-être aussi pour marquer le changement tant clamé dans la marche des affaires nationales.
Des informations de dernière heure indiquent que les législatives projetées après le référendum pourraient avoir lieu le 13 avril 2011, tandis que le scrutin présidentiel serait prévu le 1er juin 2011. Ce sont les propositions de dates avancées hier, mais la décision y afférente sera prise ce matin. De même en ce qui concerne les termes de l'accord politique consensuel de sortie de crise et de gestion de la Transition dont la signature est prévue cet après-midi.


Express Mada 10/08/2010
MÉDIATION : Ballet politique à Antanimena  - Fano Rakotondrazaka 
Les dirigeants de l'UDR, de l'Espace de concertation et des mouvances Ravalomanana, Zafy et Ratsiraka ont été reçus par la CNOSC, hier.
Ballet des dirigeants politiques, militants, opérateurs économiques, syndicalistes ainsi que responsables des structures sportives depuis hier à l'hôtel restaurant L'Astauria à Antanimena. Durant trois jours, la Coordination nationale des organisations de la société civile (CNOSC) organise à leur intention des rencontres de consultations. Une approche qui ferait partie de sa mission de médiation en vue de la résolution de la crise. 
Les membres de l'Union des démocrates et républicains pour le changement (UDR), proche du président de la Haute autorité de la transition (HAT), Andry Rajoelina, ceux de l'Espace de concertation, les dirigeants de la mouvance Ravalomanana, les partisans des anciens présidents de la République Albert Zafy et Didier Ratsiraka ont été accueillis successivement par les responsables de la société civile hier. 
À la sortie de la salle de conférence de L'Astauria, Roland Ratsiraka, de l'Espace de concertation, a soulevé un flou sur la voie de sortie de crise adoptée. Une raison qui l'a amené à encourager la prise de responsabilité des politiciens. « Lors de mon intervention, j'ai demandé devant les responsables de la société civile un délai afin que les politiciens puissent s'organiser. La société civile prendra le relais si aucun résultat n'est atteint », a-t-il rapporté en faisant allusion à l'accord politique faisant l'objet d'une réunion des dirigeants politiques au Centre de conférence international à Ivato depuis hier. 
Le président du parti Malagasy Tonga Saina (MTS) a taxé la CNOSC de créer une crise dans la crise, dans la mesure où elle continue à se référer aux mouvances politiques en choisissant les entités invitées pour le rendez-vous à L'Astauria. 
Imbroglio 
De leur côté, les partisans de l'ancien Président Marc Ravalomanana auraient mis en doute la médiation de la CNOSC. Manandafy Rakotonirina du parti « Mpitolona ho amin'ny fandrosoan' ny malagasy » (MFM) n'a pas mâché ses mots pour remettre en question la démarche « malgacho-malgache ». « Les Malgaches n'avaient rien fait quand nous étions arrêtés. Nous n'avions vu que l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), la Communauté de développement d'Afrique Australe (SADC) et l'Union africaine », a-t-il déclaré en présence, entre autres, des militants. L'ancien sénateur, Roland Ravatomanga, quant à lui, a posé des questions sur la libération des détenus politiques et le retour au pays des exilés. 
Mais les membres de la CNOSC ont évité d'entrer dans les détails. Aristide Velompanahy a, entre autres, insisté sur la nécessité de mise en place d'un cadre juridique consensuel. D'où l'exigence de négociations autour d'une table.

Encadré: Rencontre des partis politiques: Le TIM récuse Raharinaivo 
lors du week-end, les ténors du TIM sont montés au créneau et ont récusé Raharinaivo Andrianantoandro, lui refusant le titre de délégué du TIM ou de la mouvance Ravalomanana. Les pourfendeurs furent notamment les députés TIM, élus lors des dernières législatives, Hery Raharisaina et Zafilahy Stanislas, secondés ensuite par celui qui est apparemment l'homme de confiance de Marc Ravalomanana dans l'île, Fetison Rakoto Andrianirina. 
Bien que porte-parole du TIM et membre du bureau politique de ce parti, l'ex-député Raharinaivo Andrianantoandro ne représentera que sa propre tête s'il se présente à la rencontre du palais d'Iavoloha. Les barons du TIM, déjà cités, ont torpillé ces assises, d'autant que Raharinaivo Andrianatoandro privé de mandat, aucun authentique leader pro-Ravalomanana ne viendra le suppléer à Iavoloha. La mouvance Ravalomanana et les deux mouvances sœurs, celles de Zafy Albert et de Didier Ratsiraka, ont décidé de pratiquer la politique de la chaise vide, lors de ces assises. Bref, les principaux protagonistes de la crise malgache ne seront pas de la partie, ce qui enlève toute portée à un éventuel accord conclu au palais d'Iavoloha.


jeune afrique 07/08/2010
Le zébu de nouveau sur ses roues- Par Christophe Le Bec 
Une entreprise de réinsertion relance le constructeur automobile Karenjy, en panne depuis 1993. Un sacré pari pour la très populaire marque au zébu.
Karenjy (« vadrouilleuse » en malgache) est de retour ! Le seul constructeur automobile ayant jamais existé sur la Grande Île renaît de ses cendres après dix-sept ans d’arrêt, grâce à un projet à la fois économique et social.
Les véhicules de la marque au zébu ont fait la fierté des habitants des hauts plateaux de 1985 à 1993, à l’époque du socialisme : Karenjy fabriquait alors à Fianarantsoa des voitures rustiques mais robustes à partir de pièces de Renault 18. Fondée par Rabearivelo Andriamalagasy, ingénieur polytechnicien et fidèle de l’ancien président Ratsiraka, l’entreprise avait l’appui du régime et des entreprises publiques qui s’équipaient de ses modèles. « Aujourd’hui encore, les employés de la Caisse nationale de prévoyance sociale utilisent ces véhicules pour leurs déplacements. Certains paysans et artisans les ont aussi récupérés pour leur robustesse et les utilisent en brousse », indique Nirina Ralison, enseignant à Antananarivo.

En 1993, le changement de régime politique a eu raison de l’essor de la marque au zébu, qui a dû fermer ses portes. Les bâtiments de Karenjy sont laissés à l’abandon… jusqu’à ce qu’en 2009, une initiative du Relais, entreprise d’aide à la réinsertion créée par le mouvement de solidarité Emmaüs, réveille l’usine endormie. Spécialisé initialement dans la friperie, le Relais est implanté en France mais aussi au Burkina Faso, au Sénégal et, depuis 2008, à Madagascar.
100 % « vita malagasy »
À Fianarantsoa, le Relais marche bien : « L’activité de friperie s’est développée sans aucune subvention. Nous avons pu embaucher une cinquantaine de personnes en difficulté et avons dégagé des bénéfices. Fin 2009, nous cherchions à investir cet argent dans une autre activité. J’ai entendu parler de la vieille usine voisine de Karenjy et suis allé la visiter. J’ai découvert un stock de pièces de rechanges ainsi que des travaux d’ingénierie parfaitement réutilisables », raconte le Français Luc Ronssin, directeur du centre de Madagascar, qui prévoit de réaliser 520 000 euros de chiffre d’affaires en 2010. Ingénieur de formation, il se dit qu’il y a là une opportunité d’investir un marché de niche rentable. « Il existe une demande pour des véhicules 100 % 

Depuis la reprise de l'activité, dix véhicules ont été vendus.   © lerelais.org 

vita malagasy [de facture malgache, NDLR], qui passent partout et qui soient facilement réparables », argumente-t-il.
Début 2010, le Relais a obtenu des autorités et des propriétaires le droit de reprendre l’usine pour un prix symbolique. Quinze personnes ont été embauchées, dont trois techniciens qui ont actualisé les plans des années 1990. « Nous avons redémarré la production en mars et vendu dix véhicules. Nous nous donnons deux ans pour en fabriquer 100 et embaucher 50 personnes », indique Luc Ronssin. Karenjy « nouvelle vague » propose désormais quatre modèles allant de 4 000 à 7 000 euros : le Mazana (« robuste »), version 4x4 décapotable ou version berline, la petite citadine Jezo (« coquette ») et la camionnette Iraka.
À Fianarantsoa, on attend de voir pour juger. « Ici, les gens sont sceptiques, car on leur a vanté tant de projets fantômes… Celui-là semble sérieux, estime Kotoariviny Razafimahenina, un hôtelier de la ville. Résistera-t-il pour autant aux perturbations politiques ? »


afrik.com 06/08/2010
A Madagascar, politique et protection de l’environnement ne font pas bon ménage - par Maxime Serignac
Selon l’Unesco, la forêt d’Atsinanana est en péril
Madagascar est réputé pour sa faune et sa flore exceptionnelles, dont 80 pour cent sont des espèces endémiques. La semaine dernière, l’Unesco a classé la forêt d’Atsinanana sur la liste du patrimoine mondial en péril. Cette décision fait suite à un rapport de l’Agence américaine pour le développement international (USAID) indiquant que l’exploitation outrancière des bois précieux, encouragée par le nouveau gouvernement, fragilisait peu à peu le parc national malgache. 

La forêt d’Atsinanana fait maintenant parti du patrimoine mondial en péril. Le Comité du patrimoine mondial de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) a inscrit le vendredi 30 juillet les forêts humides de l’Atsinanana, à Madagascar, sur cette liste « en raison des coupes illicites de bois sur ce site et du braconnage visant les lémuriens, une espèce menacée ». En effet, en 1990, Madagascar comptait 11 millions d’hectares de forêts. Aujourd’hui, elles ont été réduites à neuf millions d’hectares, ne représentant plus que 15% de la surface de l’ile.
Une telle mesure consiste selon l’Unesco « à informer la communauté internationale des conditions menaçant les caractéristiques mêmes qui ont permis l’inscription d’un bien sur la liste du patrimoine mondial et pour encourager des mesures correctives ». Le Comité appelle ainsi l’Etat malgache à prendre immédiatement les mesures nécessaires afin de faire appliquer le décret interdisant l’exploitation et l’exportation de bois de rose et d’ébène malgré lequel les exploitations illicites se poursuivent. En effet, selon l’Unesco, Madagascar continue d’octroyer des permis d’exportation de ces bois en toute illégalité.

 Le coup d’Etat de 2009, catalyseur de cette catastrophe écologique

C’est un rapport publié fin 2009 de l’International Resources Group (IRG) commandé par l’USAID qui est à l’origine de cette décision de l’Unesco. Il explique que c’est la crise politique entrainant le remplacement, en mars 2009, du président Marc Ravalomanana par Andry Rajoelina, actuel dirigeant de la Haute Autorité de Transition (HAT), qui est à l’origine de l’explosion de l’exploitation illégale des forêts à Madagascar. En effet, la communauté internationale avait alors condamné ce coup d’Etat en coupant l’aide humanitaire venant de l’étranger. La fonction publique de l’île, y compris le système de préservation de la nature, s’était alors quasiment effondrée.
« Depuis le coup d’Etat en mars 2009, les sites riches en biodiversité, et les communautés qui en dépendent, ont été la cible d’attaques de profiteurs sans scrupules.(…) Cette exploitation illégale de bois a maintenant atteint des niveaux jamais égalés. Environ 400 arbres sont abattus chaque jour dans certaines régions », a noté Niels Marquardt, ambassadeur des Etats-Unis à Madagascar, dans les avant-propos du rapport l’USAID.
Une enquête menée par l’Environmental Investigation Agency (EIA) et Global Witness (GW), qui surveille l’exploitation et le commerce illégaux de ressources naturelles, a révélé qu’au cours des mois qui ont suivi le coup de force, des bois tropicaux exotiques tels que le bois de rose, le palissandre et l’ébène étaient collectés chaque jour dans des parcs nationaux et ères protégées, pour une valeur évaluée entre 88 000 et 460 000 dollars.
Le rapport a conclu que « la préservation de l’environnement est otage du développement économique, et le développement économique est otage de la bonne gouvernance ».
Comme le souligne Nanie Ratsifandrihamanana, directrice de la conservation du World Widlife Fund (WWF) Madagascar, sans les aides, le gouvernement a besoin de l’argent de l’exportation de bois précieux. L’inscription des forêts de l’Atsinanana sur la liste du patrimoine en péril devrait permettre au parc national de pouvoir bénéficier à nouveau d’un financement international sous forme d’aide humanitaire.


Les Nouvelles 06/08/2010
REVENDICATIONS INSATISFAITES : Les magistrats « passeront à l'action » dès lundi - Nasolo R.
Les revendications du syndicat des magistrats de Madagascar (SMM) portant sur les salaires et traitement des magistrats (indemnités, montée en grade et logement) restent insatisfaites. Voilà pourquoi les membres comptent passer à la vitesse supérieure.
«Notre rencontre avec le président de la HAT remonte au 8 juin dernier. A environ deux mois après, toujours rien malgré la relance que nous avons faite le

14 juillet et qui est restée lettre morte», a lâché le président du SMM, Marius Arnaud Auguste, hier lors d'une conférence de presse tenue en son bureau à Anosy.
Jusqu'à un « blocage de la machine judiciaire »
Lui de poursuivre : « On nous avait promis que notre cas serait examinée de près au plus tard après le 26 juin en échange de quoi nous mettrions nos revendications en veilleuse. Mais nous ne pouvons désormais plus nous taire ».
Les magistrats entendent donc coûte que coûte obtenir gain de cause. « L'assemblée générale a déjà décidé de ce que nous allons entreprendre. Il est encore préférable de ne rien dévoiler à ce sujet mais nous passerons à l'action dès lundi et, en dernier recours, un blocage total de la machine judiciaire n'est pas à exclure si l'on continue de nous ignorer », a fait savoir Marius Arnaud Auguste.
Quid de « l'égalité de traitement ? »
En réalité, le problème est tel que, selon les magistrats, ces requêtes s'avèrent plus que légitimes, en ce sens que les indemnités liées aux fonctions de juger dont ils devraient bénéficier ont été budgétisées.
« La résolution du problème relatif à ces indemnités prévues par la rubrique 508 de la grille salariale des magistrats est, à notre avis, des plus élémentaires et, pourtant, les autorités en place n'y parviennent pas », note le président du SMM.

Or, lui de révéler que « Par un arrêté n°4227/2009 du 29 juin 2009, la présidence de la HAT a fixé des indemnités de fonction pour tous les agents de la direction générale de l'Inspection générale de l'Etat, du DG jusqu'aux plantons et femmes de ménage. Qu'en est-il de notre cas par rapport à cela, au nom du principe de l'égalité de traitement de tous les agents de l'Etat ? », s'est-il interrogé.
Ceni régionales : pas de magistrats
En tout cas, cette grogne des magistrats aura également pour effet de maintenir la position du SMM sur la Ceni. « Nous nous en tenons à nos précédentes déclarations : nous ne nommerons aucun membre au sein des structures régionales de cette commission et personne ne peut le faire à notre place car ce serait contraire à l'esprit de l'article 47 du décret n°2010-120 fixant l'organisation, le fonctionnement et les attributions de la Ceni. Si le texte est modifié, c'est autre chose », a-t-il réitéré.
Et de poursuivre : « Nous savons que les responsables de la Ceni se mobilisent auprès des magistrats des régions mais je tiens à souligner qu'il n'y a eu aucune consultation entre eux et le SMM pour cela. Ils nous ont bien saisi, par le biais d'une lettre mais nous avons répondu, également par lettre, notre refus d'y participer ».
Enfin, revenant sur le thème de la résolution des revendications des magistrats et tout en se défendant de parler politique, Marius Arnaud Auguste considère que « La Transition n'a pas encore commencé et il faudrait peut-être essayer d'appliquer les autres solutions de sortie de crise proposées par les partis politiques et la CNOSC avant de les rejeter ».


Xinhuanet.com 06/08/2010
SADC : réunion des ministres de la Défense et de la Sécurité à Maputo - MAPUTO, 5 août (Xinhua)

es ministres de la Défense, de la Sécurité et de l'Intérieur de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) se sont réunis à Maputo, capitale mozambicaine, pour une réunion de deux jours destinée à discuter, entre autres, des dossiers liés à la défense et à la sécurité des pays membres.
La réunion abordera également la crise politique à Madagascar et celle au Lesotho, ainsi que la mise en place du gouvernement de coalition au Zimbabwe.
Le ministre mozambicain de la Défense, Filipe Nyussi, a qualifié de bonne la situation politique dans la région toute entière de la SADC.


Les Nouvelles 05/08/2010
FURCIFER BELALANDAENSIS : Une espèce de caméléon menacée de disparition - Noro Niaina
Le caméléon Furcifer belalandaensis fait partie des cinq espèces de reptiles classées prioritaires par rapport aux menaces d'extinction dans le Sud-Ouest de l'île. Des journées de sensibilisation de la population sont menées par les acteurs locaux sur la protection de cette espèce dont les jeunes figurent parmi les cibles.

Le Furcifer belalandaensis, est une espèce de caméléon endémique à la commune rurale de Belalanda, district de Toliara II. Depuis 2009, l'ONG « Madagasikara Voakajy », en collaboration avec le WWF, effectue une étude et un suivi de cette espèce endémique, notamment dans la nouvelle aire protégée de Ranobe. Les guides locaux se sont également associés à cette étude.
Ce caméléon fait partie des cinq espèces de reptiles classées prioritaires par rapport aux menaces d'extinction identifiées lors de la réunion du Camp de Mantasoa en 2001. Il s'agit respectivement du Gecko diurne à queue bleue Phelsuma antanosy, du « Sangoritan'i Belalanda » Furcifer belalandaenis, du Pyxis planicauda, du Paroedura masobe et enfin de l'Erymnochelys madagascariensis. Les menaces majeures identifiées sont la destruction et la fragmentation de l'habitat ainsi que l'exploitation légale et illégale pour la nourriture et le commerce.
Interdiction d'exploitation
Les autorités de la commune de Belalanda, sous la conduite du maire, Bien-Aimé Fanampia, ont pris des décisions importantes concernant le Furcifer belalandaensis. Cela concerne l'interdiction de la collecte, du transport et de la commercialisation de l'espèce. Une initiative qui traduit une volonté des communautés locales de préserver une des espèces-phares de la biodiversité de la région et de tout Madagascar.

Ainsi, des journées d'information et de sensibilisation sont organisées périodiquement par différents acteurs locaux pour mobiliser la population, notamment les jeunes. Deux associations locales se distinguent par leur implication, en l'occurrence l'association pour la protection de la forêt et de la faune locales (Fikambanana miaro ny ala sy ny biby) et l'association des paysans pour la protection de l'environnement (Fikambanan'ny tantsaha miaro ny tontolo iainana). Par ailleurs, ces associations organisent des actions de reboisement et de mobilisation sociale auprès des élèves du primaire et du secondaire au sein de la commune.


NO COMMENT        NO COMMENT       NO COMMENT      NO COMMENT

Les Sites Partenaires                                   ... News des Provinces

Derniers Messages de nos Petites Annonces   + Savoir plus >>   Les Contacts  >>

 Ceci devrait bien vous intéresser. Sinon, excusez-nous si tel n'est pas le cas /  Terrain de 900m2 à Ambodivoanjo Ivandry   (Plein Centre Ville Antananarivo) / - Quartier résidentiel, calme /  - Bord de route / - Accès total (voitures légères et camions) / - Prêt à bâtir, type sol solide / - Eau/Electricité à proximité / - Bien sécurisé / - titré et borné (papiers complets et en règle) /  en plus, contact propriétaire direct, SANS Intermédiaire.  / Prix du lot de 900m2 non morcelable: 477.000.000Ar (2.385.000.000Fmg) soit 530.000Ar le mètre carré.   Contact : Andry R.   +261.34.41.595.58

bonjour,  je serais interesser pour un terrain à tamatave ou une maison à vendre. A meilleur prix. Attente de votre réponse. de m'informer en cas de disponibilité ou non.  Contact : Andriamihaja

Etant dans le domaine de location de voiture depuis bientôt 6 ans, nous proposons location de véhicule mini-bus et 4*4 dans tout Madagascar: circuit ordinaire ou circuit personnalisé.    Etudie toutes propositions .  Contact : Andosantatra

La Recette du jour

"Koban-dravina"

 Comment faire un "Koban-dravina" ?  ( ...

Express Mada 11/08/2010

RÉUNION D'IVATO : Les présidentielles le 1er juin 2011 - Iloniaina Alain 
Les partis en réunion à Ivato veulent imposer des législatives avant les présidentielles censées se tenir avant le 26 juin 2011.
Et si la transition prévoyait le décalage d'un an? Après plusieurs heures de discussions, les représentants des 80 partis et ceux de la Présidence de la Haute autorité de la transition (HAT) se sont entendus sur la date qui devrait boucler la transition.
« Nous avons décidé de tenir les présidentielles le 1er Juin 2011», a déclaré Benjamina Ramanantsoa, co-modérateur de la réunion des formations politiques avec les autorités, hier à Ivato. « Si un deuxième tour était nécessaire, il devrait se tenir après le 26 Juin », précise-t-il. Le choix reporte d'une année, le souhait émis par Andry Rajoelina, président de la HAT, de voir un nouveau président avant la célébration du cinquantenaire de l'indépendance, puis la fin de la transition avant la fin de l'année. 
Quant au choix de tenir les législatives avant les présidentielles, « sur ce point, la date du 13 avril 2011 a été retenu », soutient Benjamina Ramanantsoa. Les participants à la réunion décident ainsi d'avancer la consultation populaire, dans la mesure où ils avaient évoqué auparavant, la date du 4 mai. Lundi, les représentants des partis et ceux de la présidence de la HAT se sont entendus pour l'organisation du référendum constitutionnel le 17 Novembre 2010. 
Le gros morceau à venir 
La feuille de route des élections connue, la question qui se pose maintenant, concerne sa force exécutoire. « Les hommes politiques se sont mis d'accord sur la question. Les résolutions de l'accord politique seront encore soumises à la conférence nationale. Selon le code électoral en vigueur, la Commission électorale indépendante devrait également se prononcer sur les dates avancées. En tout cas, cet accord est déjà un pas important, car il émane des hommes politiques et des partis mais également des autorités », justifie Benjamina Ramanantsoa. 
Après l'établissement du calendrier électoral, les participants devront attaquer ce jour, le plus épineux morceau, à savoir la gestion de la transition. Ce volet devrait concerner la définition des institutions transitoires à venir, avec au bout, la signature de l'accord politique, prévue cet après-midi. 
Elia Ravelomanantsoa, présidente de Madagasikarantsika et présidente de commission de la communication au sein de l'« Espace de concertation», réfute également l'idée de « partage de gâteau » derrière les discussions autour de la gestion de la transition. « L'objectif est de mettre en place une gouvernance d'union nationale, matérialisant le principe de l'inclusivité, en instaurant, entre autres, une deuxième chambre pour valider les textes. Il s'agit d'une volonté de franchir un palier au niveau de la reconnaissance nationale, puis internationale, permettant de mettre fin aux embargos contre nous », soutient-elle.

Encadré: Ramanantsoa Benjamina et Reboza Julien ont dirigé le débat. Le premier a été désigné par le président de la HAT, Andry Rajoelina, et le second par l'UDR.


Midi Mada 11/08/2010
Procès Raharinaivo : Injet et Domapub retirent leur plainte ! - R. O
Il était présent vendredi dernier à la réunion politique d'Iavoloha et il l'était encore hier, à la séance de travail au Centre de Conférences International à Ivato. Raharinaivo Andrianatoandro car il s'agit de lui, ne se laisse pas apparemment inTIMider par les faucons de « Tiako I Madagasikara » qui voient d'un mauvais œil la « manœuvre » du député élu à Ambohidratrimo. Ils devaient même lui retirer son titre de porte-parole du parti. Certains caciques du TIM vont même jusqu'à qualifier ce membre fondateur du parti de « traître ».
Contre X. 

Le dernier rebondissement dans le procès Raharinaivo Andrianatoandro pourrait apporter de l'eau au moulin de ses détracteurs. En effet, Injet et Domapub viennent de retirer leur plainte et ne sont plus partie civile contre Raharinaivo. Lequel est notamment poursuivi pour destructions de biens privés, en l'occurrence, les panneaux publicitaires appartenant aux deux sociétés du couple Rajoelina. En fait, Injet et Domapub avaient porté plainte contre X et non contre personne dénommée, mais c'est le parquet qui devait épingler l'ancien porte-parole du Tim. Et ce, pour avoir été présent lors d'une manifestation des Légalistes qui s'était soldée par un « sakoroka ».
Ordre. 

D'ailleurs, le fait d'avoir tenu une réunion publique non autorisée, figure parmi les autres inculpations de Raharinaivo Andrianatoandro qui pourrait également en être acquitté, fût-il au bénéfice du doute, car l'ordre de retirer la plainte viendrait des propriétaires des deux sociétés victimes, c'est-à-dire d'en très haut lieu. Et comme le ministère public est soumis au principe de la subordination hiérarchique, on l'imagine mal s'accrocher à sa proie. Le verdict sera prononcé le 24 août prochain. Juste au lendemain du coup d'envoi d'un procès autrement plus ...capital car portant sur la tuerie du 7 février 2009.


Les Nouvelles 10/08/2010
CONFÉRENCE NATIONALE ET RÉFÉRENDUM : Une première entente des chefs politiques
Les premières échéances dans le cadre de l'accord politique de sortie de crise ont été fixées hier par les chefs politiques qui ont poursuivi leur réunion au centre des conférences international d'Ivato (CCI). La conférence nationale aura lieu du 30 août au 3 septembre, tandis que le référendum constitutionnel est prévu pour le 17 novembre.
Comme convenu à l'issue de leur première réunion avec le président de la Haute autorité de la Transition, Andry Rajoelina, vendredi dernier au palais d'Iavoloha, les chefs politiques se sont retrouvés hier pour entamer les « choses sérieuses » qui devraient déboucher sur l'accord politique consensuel de sortie de crise.

Visiblement, l'accord projeté est en bonne voie puisque les participants ont pu s'entendre sur le thème proposé à l'ordre du jour de leur réunion, à savoir la détermination des dates des différentes élections. Et ce, à la demande expresse d'Andry Rajoelina qui a ouvert la séance avant de laisser la présidence de la réunion au porte-parole de l'espace de concertation des partis politiques d'Ambohidahy, Benjamina Ramanantsoa.
Toutefois, les formations de l'Union des démocrates et des républicains (UDR) ont aussitôt proposé un des leurs, en la personne de leur secrétaire général Julien Reboza, pour co-présider la séance.
La tenue de la conférence nationale pour le 30 août va dans le sens du souhait sinon de la proposition des « Raiamandreny mijoro » et de la coalition des organisations de la société civile (COSC), organisateurs des récents « Dinika santatra ». Ces derniers ont suggéré que le dialogue national soit organisé au plus tard à la fin de ce mois.
La Ceni devancée
Par contre, en ce qui concerne la date du référendum, force est d'avancer que ces chefs politiques ont tout simplement « ignoré » la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) à qui est normalement confiée la responsabilité de déterminer les dates de toutes les consultations prévues jusqu'à l'avènement de la 4è République.La Ceni a déjà eu l'occasion d'expliquer qu'elle se prononcera sur toutes les dates, une fois que la conférence nationale sera terminée. Mais là, elle semble avoir été devancée par ces chefs politiques qui ont fixé d'un commun accord la date du référendum pour l'adoption de la nouvelle Constitution… en attendant le véritable accord politique concernant la gestion de la Transition.
Sauf changement, celui-ci serait conclu et signé officiellement demain avant la clôture de leur réunion. En tout cas, indique-t-on, ce sera à l'ordre du jour des travaux qui se poursuivront aujourd'hui.
Pour rappel, l'accord politique de base initié par l'espace de concertation d'Ambohidahy propose le maintien d'Andry Rajoelina à la présidence de la Transition , une gouvernance d'union nationale avec un remaniement total du gouvernement et l'élargissement de la HAT aux représentants des autres sensibilités. La Ceni serait également renouvelée et de même en ce qui concerne la Haute cour constitutionnelle (HCC).
Par ailleurs, il est proposé de mettre en place le Comité national de réconciliation (CNR) et l'adoption de mesures d'apaisement (amnistie, libération des détenus politiques, réouverture des média censurés…).
Prolongation de la propagande référendaire
Pour en revenir sur la nouvelle Constitution, les participants de la réunion d'Ivato ont avancé que la propagande référendaire soit tenue dans un délai permettant d'expliquer aux électeurs l'esprit ainsi que les tenants et aboutissants de la loi fondamentale. C'est-à-dire que ce délai pourrait être prolongé

Société civile : Rajoelina ignore la CNOSC 
Le courant ne semble plus passer entre Andry Rajoelina, président de la Haute autorité de la transition (HAT) et la Coordination nationale des organisations de la société civile (Cnosc). Le premier ne reconnaît pas le regroupement de la Coalition de la société civile et l'Alliance de la société civile censée organiser la conférence nationale. 
« C'est la Coalition qui avait été instituée par voie d'ordonnance. Avec les “Raimandreny mijoro”, elle prendra les décisions qui s'imposent pour l'organisation de la conférence nationale », a affirmé Andry Rajoelina au cours de l'ouverture de la réunion des partis politiques, hier au Centre de conférences international d'Ivato. 
Indépendance : ...Quelques bribes de déclarations d'Aristide Velompanahy portent pourtant à croire que la Cnosc pourrait ne pas se laisser faire. « Le président Raojelina a le droit d'avoir une opinion, mais la société civile est indépendante », a-t-il lâché. ( Iloniaina Alain - Express Mada)

par rapport aux 15 jours impartis jusque-là.

L'ombre au tableau serait que des contestations ne manqueront pas de survenir à propos des décisions qui sortiront de ces réunions politiques d'Ivato. On s'attend notamment aux réactions des chefs politiques des mouvances Ravalomanana, Zafy et Ratsiraka, lesquels ont préféré s'abstenir de cette rencontre pourtant cruciale pour l'avenir du pays.
Les représentants du Tim qui participent à cette réunion ont déjà précisé qu'ils y sont au nom du parti et non pas de la mouvance Ravalomanana (voir article par ailleurs). Car ce n'est pas non plus une réunion des représentants des mouvances mais bel et bien de tous les chefs et responsables politiques qui voudraient apporter leurs contributions respectives à la sortie de crise.
Miadana Andriamaro 


Express Mada 07/08/2010
Accord politique : Rajoelina s’engouffre dans la brèche  - Iloniaina Alain 
Le président de la HAT accepte d'ouvrir les discussions et de conclure un accord politique. Il donne aux partis jusqu’à mercredi pour établir un calendrier précis des élections.
Andry Rajoelina, président de la Haute autorité de la transition (HAT) saisit la balle au bond. Il accepte de discuter du projet d'accord politique proposé par une cinquantaine de partis au sein de l'« Espace de concertation », à condition de trouver un consensus sur le calendrier électoral et le contenu final du document. 
« Il y aura des discussions lundi et mardi et nous allons travailler ensemble pour boucler mercredi cet accord politique », a déclaré Andry Rajoelina à la fin d'une rencontre, sous forme de débat avec une centaine d'hommes politiques, hier à Iavoloha. 
L'homme fort de la transition réagit après la remise d'un projet d'accord politique concocté par une cinquantaine de partis au sein de l'« Espace de concertation », un nouveau courant politique qui pourrait tout emporter sur son passage. Le texte, qui vient d'être signé par ses initiateurs après la réunion d'Iavoloha, prévoit le maintien de Andry Rajoelina à la tête de la transition, la mise en place d'une gouvernance consensuelle, prévoyant, entre autres, un Premier ministre désigné par les chefs de partis, la mise en place d'une deuxième Chambre ou encore des mesures d'apaisement. 
Plus de menace de « mesures draconniennes...) contre une transition bis », le président de la HAT se dit prêt à discuter du projet d'accord, mais sous certaines conditions. « J'accepte la tenue des discussions, mais il faut d'abord s'entendre sur la date des élections, la tenue de la conférence nationale (...) et il n'y aura pas d'accord possible si tout le monde ne trouve pas un consensus, si le régime de transition n'accepte pas », prévient-il. 
Bouleversement 
Avec ce volte-face, la démarche actuelle, revêtant une certaine subtilité, déclenchée par les partis politiques, pourrait coiffer certaines initiatives de sortie de crise. Même des membres de l'Union des démocrates et des républicains pour le changement (UDR-C), une plate-forme censée soutenir Andry Rajoelina, ont été pris au dépourvu. Evariste Marson du Rassemblement du parti social démocrate (RPSD), Julien Reboza du Rassemblement du parti socialiste et démocratique pour l'unité (PSDUM) et Herimanana Razafimahefa de Fanarenana ont encore fustigé le processus de l'accord politique avant que le patron de la transition intervienne. 
En cas d'aboutissement, il n'est pas exclu de voir derrière la manœuvre, un bouleversement de la donne dans la conduite de la transition. Celle-ci risque de brûler la politesse aux membres de l'organisation de la société civile, dont le rôle pourrait être réduit à l'organisation matérielle de la conférence nationale, centrée sur la Constitution. 
Le président de la HAT pourrait se débarrasser du principe des mouvances et emprunter la voie d'une « nouvelle inclusivité », selon Elia Ravelomanantsoa, présidente de Madagasikarantsika. La présence de deux ailes modérées des principaux protagonistes à la crise, à savoir la Tgv et le Tim, devrait faciliter l'initiative. 
D'une pierre deux coups, il y aurait une opportunité de se délester de certains membres du gouvernement et de la HAT, chuchotés dans les coulisses du pouvoir en imputant l'initiative à l'« Espace de concertation ». « Avec cette démarche, on aura la reconnaissance internationale avant même la tenue des élections », a tenté de convaincre Alain Andriamiseza, ancien membre du gouvernement, et président du Mouvement chrétien pour la démocratie à Madagascar (MCDM).
En cas d'échec, l'homme fort de la transition trouve déjà une porte de sortie. L'initiative ne vient pas de lui mais des partis au sein de l'« Espace de concertation ».


Midi Mada 07/08/2010
Réunion politique à Iavoloha : Boycottée par le TIM - Dominique R
Le TIM ne sera pas présent pour la grande réunion politique qui se tiendra, ce jour, au Palais d’Etat d’Iavoloha. C’est ce qu’a affirmé, hier, Hery Raharisaina. Selon ce dernier, « Si quelqu’un veut y aller, c’est en son nom personnel mais non pas au nom du parti ».

 Yves Aimé Rakotoarison l’a bien expliqué, à sa sortie de la réunion du collectif des parlementaires du mardi dernier. « Qui que ce soit a le droit de prendre une initiative pour trouver une solution à la crise mais en son nom personnel ». A entendre ces deux anciens parlementaires, cette rencontre à Iavoloha sera boycottée par le parti créé par Marc Ravalomanana. Faisant allusion au cas de Raharinaivo Andrianatoandro, Yves Aimé de faire remarquer qu’il n’y avait eu point de scission, au sein du TIM. Pour en revenir à la réunion politique d’Iavoloha, l’Arema a adopté également le même style que TIM. Ainsi, le parti de l’amiral ne cautionnera pas ceux qui auraient l’intention de se rendre à cette rencontre. En tous les cas, le président de la HAT, Andry Rajoelina, a invité les 55 partis issus de l’Espace de concertation. D’autres partis, non présents à Ambohidahy, ont été également conviés, tels que le Mamafisoa, Mdm et Maman.


Les Nouvelles 06/08/2010
POUR QUE LA SECREN NE COULE PAS : 100 millions USD à trouver en priorité - Ranaivo Lala Honoré
La Secren qui est l'unique unité de construction et de réparation navales dans la région risque de couler. Il faudra pas moins de 100 millions de dollars pour assurer sa survie.
La Secren a été la fierté non seulement d'Antsiranana mais de tout le pays. Mais aujourd'hui, cette unité de construction et de réparation navales – la seule dans la région – risque de couler si d'importants capitaux ne sont pas injectés pour sa réhabilitation.

Il faudra pas moins de 100 millions de dollars pour réhabiliter la Secren. C 'est ce qui a été exposé par les responsables de la société de construction et de réparation navales au ministre de l'Economie et de l'industrie, Richard Fienena, lors de la visite que ce dernier y a effectuée récemment. En 2008, le gouvernement indien était prêt à financer cette réhabilitation à hauteur de 65 millions de dollars, mais la crise n'a pas permis au projet d'aboutir.
Le problème majeur porte sur le bassin de radoub et plus précisément sur l'atelier sous-marin qui doit être refait entièrement. D'aucuns s'étonnent que, fort heureusement, aucun accident grave ne soit encore survenu jusqu'à maintenant pendant les travaux.
On déplore également l'état de désuétude du matériel d'exploitation. Entre autres, la centrale thermique utilisée est relativement âgée et de ce fait, entraîne beaucoup de dépenses. De plus, la centrale fournit de l'électricité au camp militaire à proximité sans que ce dernier ne paie quoi que ce soit.
Aujourd'hui cette situation est telle que certains des clients apportent eux-mêmes le matériel nécessaire pour permettre à la Secren d'effectuer les travaux requis. Forcément, dans ces conditions, la capacité de travail de la société en est affectée et cela se ressent sur le volume d'affaires.

Pourvoyeur de devises
Ainsi, si en 2009, la Secren avait pu travailler sur 12 thoniers, cette année, il est prévu qu'elle ne pourra plus accueillir que 8 seulement. Il faut savoir que ce sont les thoniers qui pêchent dans la zone de l'océan Indien qui constituent le gros de sa clientèle.
Pourtant, les prestations effectuées par la Secren sont bien rémunérées et procurent des rentrées de devises non négligeables. En effet, la réparation complète ne se facture pas moins de 500.000 euros. Pour tous travaux de réparation, la société ne perçoit pas moins de 300.000 euros.
Un autre problème auquel est confrontée la Secren c'est l'absence de la relève. Aujourd'hui, l'âge moyen des employés est de 50 ans et plus. A terme, cela posera un grand problème pour sa survie étant donné que le centre de formation technique qui y existait a été fermé depuis la seconde République. Or, les travaux de réparation navale nécessitent des compétences spécialisées.
Le ministre de l'Economie et de l'industrie a décidé de faire de la réhabilitation de la Secren une priorité de son département. D'autant plus que cette unité est actuellement très demandée en raison de la présence des pirates somaliens dans la région. Le hic est l'Etat seul ne pourra pas supporter ces investissements. Il faudra trouver d'autres bailleurs. Mais qui ?


Midi Mada 05/08/2010
SADC : Intervention militaire sollicitée - RAJAOFERA Eugène
Une lettre ouverte en quête d'adhésion nationale et internationale vient d'être adressée à la SADC. 

Dans cette lettre, on demande à la SADC d'envoyer à Madagascar des Forces de maintien de la Paix dont les missions consistent à « désarmer les mutins et milices armées, garantir la paix sociale en mettant fin à l'insécurité quotidienne, de mettre en place les conditions nécessaires permettant le retour du président démocratiquement élu Marc Ravalomanana et d'accompagner la tenue des élections libres et transparentes ». La lettre constate « l'inaptitude de notre armée à assurer la sécurité humaine à Madagascar ».
Encadré: 

Ce week-end marquera l’anniversaire des premiers accords de Maputo. C’est dans la nuit du 8 au 9 août 2009 que furent conclus ces accords.


LaGazette-dgi.com 05/08/2010
Depuis Janvier 2009 : la crise la plus longue - Adelson RAZAFY 
Nous vivons actuellement la crise politique qui est de loin la plus longue de notre histoire. Si on tient pour le début des évènements les " manifs " de janvier 2009 sur la Place de la Démocratie à Ambohijatovo, cela fera donc bientôt 18 mois que la crise a duré. Et le plus exaspérant pour un public qui est à bout, c'est qu'on n'entrevoit pas encore l'extrémité de cette crise particulièrement pénible. Apparemment d'ailleurs, certains trouvent un intérêt dans cette période fumeuse propice à tous les micmacs, et s'ingénient à la prolonger autant que possible. Lors des " débats préliminaires " organisés récemment dans les 119 districts de l'île, il y eut surtout un cri long et poignant : " Abrégez la transition ! ". C'est que pour le grand public aujourd'hui, transition est synonyme de crise, avec ce que cela comporte d'instabilité, d'insécurité, de conflits d'intérêts etc. 
De fait au fil du temps, les crises politiques (marquées surtout par de vastes mouvements de rue) ont inexorablement rallongé. En 1972, après deux mois de grève estudiantine, il y eut la fusillade meurtrière du 13 mai qui a précipité les évènements et contraint le président Philibert Tsiranana à la démission le 18 mai. Dès la formation peu après du " gouvernement de techniciens " du général Gabriel Ramanantsoa, la situation s'est stabilisée et la vie est revenue à la normale. En 1991, la première " manif " contre le régime fut organisée le 1er mai au stade du Coum des 67 Ha, et les évènements atteignirent leur summum lors du carnage du 10 août devant le palais d'Iavoloha. Les parties en conflit parvinrent néanmoins à une entente le 31 octobre, soit cinq mois après le démarrage de la crise, et montèrent un gouvernement d'union conduit par Guy Razanamasy. En 2002, la crise est née de l'élection présidentielle de décembre 2001, et traîna jusqu'à l'investiture de Marc Ravalomanana le 6 mai 2002. Le semblant de gouvernement d'union monté peu après par Jacques Sylla a résorbé le conflit, soit cinq mois après le scrutin.
Si l'actuelle crise s'étend plus que de raison, le principal motif est la disposition de l'acte constitutif de l'Union africaine de 2002 qui condamne les coups d'Etat et les prises de pouvoir par la force. Après l'épisode du 17 mars à l'épiscopat d'Antanimena, Madagascar fut suspendu de l'entité africaine, sanction assortie d'un appel aux Etats africains et à la communauté internationale de ne pas reconnaître le nouveau régime et de ne pas lui apporter de soutien. Placée sous la tutelle de la communauté internationale, l'île fut contrainte d'adopter le schéma standard de règlement des conflits. Il s'agissait de retourner à l'ordre constitutionnel au moyen d'une transition à laquelle participent toutes les forces politiques, et à la gestion commune des élections pour la mise en place d'un gouvernement conforme à la Constitution. Les mouvances politiques malgaches ont longtemps erré en Afrique, traînant partout la mauvaise foi des uns, la cupidité des autres et l'intransigeance de toutes. Ce n'est qu'après Prétoria (avril 2010) qu'on s'est aperçu de l'impasse irrémédiable, et qu'on s'est mis à expérimenter d'autres modes de sortie de crise, comme la médiation de la société civile. La tournure des évènements aujourd'hui permet d'entretenir quelque espoir, mais le succès ne se trouve pas forcément au bout du chemin.
En attendant le dénouement, l'actualité est rythmée par des évènements indissociables des temps de crise et des gouvernances sans réelle autorité : trafic de bois précieux, attaques sanglantes à main armée, détournements de fonds publics etc. Ceux qui bâtissent une fortune en écrémant nos forêts voudraient que cela dure 18 autres mois. Touchons du …bois.

  les infos du jour - Revenir vers le haut

Cultures & Voyages

Davy et "Les Cinglés du Ventoux"   Cliquez-ici  >>

Les Pubs gratuites sur le

  Tranonkala Rainizafimanga

Reportage

La 2ème journée  de Poker Hold'Em, 

 l'ARF souffle ses 10 bougies

 et trinque au champagne

Les Fotos du 24 juillet 2010    Cliquez-ici  >>

  "Les 'Grands' parlent d'idée

  les 'médiocres' parlent d'évènements

  les 'misérables' parlent contre les personnes..."

 

Clikeo ny 2CV mena

"Hier c'est une  histoire

Demain est un mystère

Aujourd'hui un cadeau..."

Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent sur cette page ( ... Sommaire en haut de page)

 

Le site d'Animation ARR...Cliquez

Les détails, les photos, les archives et l'historique des évènements sur Mada sur
"MadaVôvô"
consultable sur
Tous les resultats des competitions  Rubrique Relaxation... Yoga & Sports... Velo... Football...  (click here)
Pourquoi? Pour Qui MadaVôvô ?

Accueil du site Rz7 - MadaVôvô

  Accueil du site ARR

  Accueil du site tranonkala rainizafimanga