MadaVôvô 2010

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Les Titres de MadaVôvô du 16 aout 2010 

BigNews:  Le Sport est Roi...

L'Edito: « Mes Grandes Vacances à Madagascar...  »   ( ...  )

1. Combat de coqs : Le sommet national bat son plein (nouvelles) ( ...  )

2. "Les élections ne sont pas les véritables solutions" (orange) ( ...  )

3. Sortie de crise à Madagascar? Accord avec les petits partis. (lejdd) ( ...  )

4. Premier jour du ramadan à Madagascar. Si la lune le veut bien... (moov) ( ...  )

5. Un militaire français menace un journaliste togolais (france24) ( ...  )

6. Affaire Mamy Ravatomanga: La prison reportée pour nos journalistes  (lagazette) ( ...  )

7. CNOSC. Un projet de calendriers électoraux  (moov) ( ...  )

8. Résolution de la crise : La conférence nationale compromise (express) ( ...  )

9. La Gazette contre Ravatomanga : Vers un scandale international ? (courrierdemada) ( ...  )

*. No Comment.... No Comment...  

10. Madagascar : les trois mouvances comptent améliorer l'accord de Maputo (xinhua) ( ...  )

11. Sortie de crise: La société civile, dans la tourmente ? (nouvelles) ( ...  )

12. Un nouvel accord de sorti de crise rejeté par l'oppositon (jeuneafrique)  ( ...  )

13. Invasion acridienne : La FAO tire la sonnette d’alarme (tribune)  ( ...  )

14. Réunion politique du CCI Ivato: Bouleversement du calendrier (tribune)  ( ...  )

15. « Fiaraha-mientana » : Les 3 mouvances au Carlton les 13 et 14 août (midi)  ( ...  )

16. Trafic de devises: 284 300 euros saisis à Ivato (lagazette)  ( ...  )

17. Accord politique : Les élections avancées (express) ( ...  )

18. Possible blocage de la machine administrative : Nouvelle menace des fonctionnaires (midi) ( ...  )

... Le précédent MadaVôvô  11 aout 10  >>  ( ...  )

4. Le zébu de nouveau sur ses roues (jeune afrique) ( ...  )

16/08/2010

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ar

Euro 2 802,92 Ar 
JPY 25,42 Ar 
USD 2 180,31 Ar 
ZAR 298,70 Ar 
GBY 3 399,10 Ar 
HKD 280,55 Ar 
CHF 2 069,69 Ar 
MUR 71,12 Ar 

Date Eur/Ar Date Eur/Ar
30/06 2761 31/07 2841
13/09/08 min:2290 26/10/09 max:3032

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

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MADAGASCAR EN IMAGE            extraits de Madamaki.com / Voyage-bons-plans.com / ahaona-madagascar.com


*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >> 


« Mes Grandes Vacances à Madagascar... »

     L'année dernière nous avons fait un long circuit mais enrichissant dans cette Ile paradisiaque, un véritable sanctuaire de la nature... alors, pourquoi pas vous cette année ?... suivez le guide !

    Après quatre semaines de vacances , nous voilà de retour.
Nous ne vous oublions pas chers lecteurs, après 

notre séjour à Madagascar, nous vous avons ramené pleins de photos toutes fraîches !   

    Nous avons fait un long circuit mais enrichissant, nous avons pu voir la rénovation de la ville de Vichy malgache (Antsirabe), le mystérieux lac Tritriva, l’ancienne ville de Betafo, la petite ville de Ranomafana qui donne bien son nom à cause de sa source thermale, le paradis du Lac Hôtel situé à Sahambavy (un petit clin d’œil pour Tatie Monique de l’hôtel Mini Croc à Fianarantsoa), ensuite vous pourrez admirer les photos de la planète Isalo, quelques photos souvenirs de Tuléar et enfin notre destination finale : Ifaty avec ses baleines et ses splendides couchers de soleil.

        Pour résumer, nous nous sommes bien amusés et ce voyage nous a montré les différents paysages que constituent Madagascar, en passant par les déserts du Texas, la savane, les forêts vierges et amazoniennes et la magnifique mer semblable à celle de Miami.    

Goûtez ce parfum de vacances...  Klikeo eto

       Les deux endroits que j'ai beaucoup aimé sont: Antsirabe et Ifaty. En paysage, bien évidemment, comme tous les  ... Lire la suite Cliquez-ici
    
       Francia Randroso de Madamaki.com 

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Francia  a répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    


Les Nouvelles 16/08/2010

COMBAT DE COQS : Le sommet national bat son plein - Andry Rabeson
Depuis deux semaines déjà, le stade couvert d'Anosisoa d'Ambohimanarina a abrité le championnat de Madagascar de combat des coq. Même si cette discipline n'a pas encore de fédération, autant dire que la structure en place a permis de rassembler tous les éleveurs et les inconditionnels issus des différentes régions. Antananarivo, Toamasina, Finarantsoa, Toliara et Antsirabe ont amené leurs meilleurs coqs dit « favoris » dans le dessein de ravir le titre et gagner les gros lots.
Outre le sacre, une somme d'argent importante est aussi mise en jeu. La mise peut atteindre parfois les 2 millions d'ariary et même plus, sans parler du montant des paris du côté du public. Et le coq qui arrive à battre son adversaire au bout de 2 h, sortira vainqueur. Mais parfois, le duel, en fonction de la combativité du coq, ne dure qu'une heure et même moins. La race, l'endurance, l'âge, le « joker » et la préparation, connue sous l'appellation « soin », comptent beaucoup durant l'affrontement. A titre d'information, le combat de coq est régi par un règlement spécifique.
Le coq de race « bengale » que les connaisseurs surnomment les « importés », a la cote en ce moment. Mais les coqs locaux, armés de leur ergot, peuvent aussi tuer d'une seule frappe leur adversaire. Le 3e et dernier « round » de ce sommet palpitant débutera ce jeudi et ne prendra fin que dimanche à Anosisoa.


Orange.mg 16/08/2010
"Les élections ne sont pas les véritables solutions" - Manohisoa (Nouvelles)
Contrairement à ce que la majorité croit dans le processus de recherche d'une sortie de crise, le professeur Raymond Ranjeva ne pense pas que les élections soient la meilleure solution permettant de résoudre d'une manière pérenne la crise qui perdure à Madagascar. Au cours de la conférence qu'il a 

accordée à la presse à la Rotonde Mahavoky , ce juge international en retraite annonce : « Les Malgaches ont une maladie et les élections ne sont pas les meilleurs médicaments. 

Ce n'est pas en votant pour une personne ou encore en usant des différentes technologies qui vont résoudre les problèmes existant à Madagascar mais c'est l'esprit en tant que Malgache qui est « malade » et doit être soigné. A cet effet, je propose, à titre d'offre de service, le programme « Vonjy aina » comme solution de sortie de crise ». 
Le « Vonjy aina » propose, entre autres, un projet se basant sur le « fifampihavanana ». Dans ce sens, « personne ne joue le rôle de médiateur ni de belligérants mais chacun des Malgaches prend sa part de responsabilité. Les intellectuels, par exemple, s'ils agissent selon l'esprit réellement malgache, contrairement à ceux qui sont influencés par les pratiques étrangères, peuvent apporter des « remèdes » à la situation qui prévaut actuellement. La population connaît les inconvénients de la tenue des scrutins vu les expériences qu'elle a vécues ces derniers temps», a-t-il ajouté. 
Offre de service 
Par ailleurs, Raymond Ranjeva n'a pas manqué de préciser que la transition est la période la plus difficile qu'un Etat traverse à un moment donné. « C'est à cette période que toutes les entités analysent les faits qui se sont déroulés ainsi que les mesures à prendre. Cependant, la majorité n'est pas consciente de cette situation mais fait toujours face à de fausses solutions qui se répètent. Le rôle de la Transition serait de laisser à la population la liberté de choisir la structure de la société qu'elle veut », poursuit le frère aîné de l'ancien ministre des Affaires étrangères. 
Ainsi, un climat politique apaisé, le retour au respect de l'Etat de droit ainsi que des droits de l'homme ou encore le respect de la neutralité laquelle devrait être « active et positive », selon toujours ce juge international, doivent être pris en compte dans la recherche de cette sortie de crise. 
En avançant des propositions, Raymond Ranjeva déclare ne solliciter aucun siège au niveau de la Transition. « Il s'agit seulement d'une offre de service », a-t-il précisé. Donc, « Je ne représente aucun politique d'un membre de la communauté internationale dans mes activités. Je réagis en tant que Malgache.

Le Pr. Raymond Ranjeva.
il faut selon lui passer par une véritable refondation de la République, qui passerait par un assainissement du climat et l’application de remèdes d’urgence, et qui aboutirait à un développement durable et à une économie ouverte. (Tribune Mada)

 J'aimerais préciser en outre que ma vision et celle de la Transition actuelle ne sont pas les mêmes. Pour moi, il faudrait définir et préciser la mission des politiques dans la gestion de l'Etat et celle des autres entités. Il nous faut une transition technocrate », poursuit-il. 


lejdd.fr 15/08/2010
Sortie de crise à Madagascar? Accord avec les petits partis.
Le président Andry Rajoelina, à la tête de Madagascar depuis un coup d’Etat en mars 2009, a signé vendredi soir un accord avec 99 petits partis. Le texte prévoit un calendrier électoral de sortie de crise. Une avancée relativisée par le refus de signer de trois grandes mouvances de l’opposition. 
Le chef de l’Etat malgache Andry Rajoelina a salué un pas décisif vers l’élaboration d’une nouvelle Constitution, lors de la cérémonie de signature vendredi soir. Le texte, signé par 99 petites formations politiques, confirme Andry Rajoelina à la tête de Madagascar et lui donne le pouvoir de nommer les ministres, sur recommandation des chefs de partis et du Parlement provisoire. Surtout, le texte prévoit les dates des trois prochains rendez-vous électoraux: un référendum sur la nouvelle Constitution le 17 novembre prochain, des élections législatives le 16 mars 2011, et la présidentielle le 4 mai suivant. 
Pour l'opposition, l'accord est une avancée relative vers la sortie de crise de Madagascar, paralysée depuis le coup d’Etat qui a placé le président Rajoelina au pouvoir. En effet, les mouvances d’opposition des trois ex-chefs d’Etat Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy ont rejeté l'accord. "Une nouvelle fois, ce sont des décisions unilatérales qui laissent trop de monde de côté", a déploré Ange Andrianarisoa, qui dirige le mouvement de Didier Ratsiraka. 
Sanctions de la communauté internationale
Cette division malgache rend peu probable l’acceptation du président non-élu par les voisins régionaux du pays, ainsi que par la communauté internationale. Pour le général Guy Ratimoarivony, directeur du Centre malgache d'études diplomatiques et stratégiques, l’accord ne pourrait être accepté que « si les trois mouvances d’opposition y sont associées ». 
Depuis la prise par l’armée d’un des deux palais présidentiels de la capitale Antananarivo le 16 mars 2009, les donateurs étrangers de l’île ont gelé leur aide, qui était de plusieurs centaines de millions de dollars. L’Union africaine a suspendu Madagascar de ses rangs, et a décrété des sanctions à l’encontre du nouveau président et d’une centaine de ses partisans, dont des officiers de l’armée. 
Des négociations sur le partage du pouvoir, soldées par un échec, s’étaient tenues à la fin du mois d’avril en Afrique du Sud. Andry Rajoelina avait alors formé une Haute autorité de transition pour superviser le référendum constitutionnel et les prochaines élections. La petite cuisine du président malgache risque de ne pas suffire à régler la crise politique dans laquelle s’enlise l’île de l’océan Indien.

Encadré: Signature de l’accord politique à Ivato : Reconnaissance internationale incertaine 

le Corps diplomatique a été peu ou prou représenté à la cérémonie qui s’est tenue au Centre de Conférences Internationales d’Ivato hier. C’est dire que la reconnaissance internationale, condition sine qua non pour la réouverture du robinet des bailleurs de fonds, reste et demeure incertaine. En effet, seuls les Ambassadeurs de la Turquie et du Pakistan étaient présents. Faut-il rappeler que outre l’Ambassadeur français Jean Marc Châtaigner, ces derniers ont également présenté les copies figurées de leurs lettres de créance auprès du président de la HAT, Andry Rajoelina au cours de cette crise. En tout cas, le président de la HAT a réitéré hier: « Nous n’avons plus besoin de dépendre des financements extérieurs et de l’appui de la communauté internationale pour résoudre cette crise… A voir la signature de cet accord malgacho-malgache ». ( Midi Mada )


moov.mg 13/8/2010
Premier jour du ramadan à Madagascar. Si la lune le veut bien...  Marie M. 
Ce mercredi, au matin, a débuté le ramadan 2010 dans la majorité des pays arabes. 

Alors que sur l'île Rouge, la communauté Khoja attendait encore l'apparition de la nouvelle lune.... 
Guidés par la lune 
Plusieurs communautés coexistent sur le territoire malgache. La date fixée du début du Ramadan varie selon que l'on appartient à la communauté Khoja, Bohra ou Aga Khan pour les plus importantes. Alors que les Bohras ont commencé le mercredi 11, respectant le calendrier lunaire, les Khoja ont dû débuter leur jeûne ce matin, guidés par la lune de la veille. La Mosquée Khoja à Ankorondrano se tient désormais prête à accueillir près de 1200 fidèles actuellement présents dans la capitale. 
De l'aube au crépuscule 
Le ramadan, l'un des cinq piliers de l'Islam, correspond à la première révélation du Coran à Mahomet, par l'archange Gabriel. C'est une période au cours de laquelle piété, partage, patience et mobilisation de tout son être doivent être mis en valeur. Pendant une trentaine de jours, prières et recueillements rythmeront les journées des fidèles. DE l'aube au crépuscule, ils devront s'abstenir de manger, de boire et d'avoir des rapports sexuels. Le jeûne concerne également les enfants. 
Les personnes âgées, malades et femmes enceintes sont cependant épargnées de cette abstinence alimentaire.l 

Une mosquée à Antaninarenina, Antananarivo  © DTS

Il s'achèvera le 10 septembre prochain à un jour près, à défaut, encore une fois, d'apercevoir le fameux croissant lunaire. 


france24.com 13/08/2010
Un militaire français menace un journaliste togolais

Une vidéo, postée sur YouTube, montre un militaire français alors qu'il menace et intimide un journaliste togolais afin que ce dernier supprime une photo qu'il a prise de lui. La scène se déroule en marge d'une réunion de l'opposition.  Par FRANCE 24 (texte)

"Je m’en fous que tu sois de la presse. Tu enlèves ta photo tout de suite". La scène se déroule mardi, dans une rue de Lomé, la capitale togolaise. Didier Ledoux, un journaliste togolais venu couvrir le congrès de l’UFC, principal parti d’opposition du pays, est pris à partie par un coopérant militaire français qu’il vient de photographier.
Dans cette vidéo, filmée et postée sur YouTube, on voit le militaire menacer, intimider et agresser le journaliste. Tutoiement d’un côté, vouvoiement de l’autre : une pesante atmosphère de l’époque de la Françafrique règne.
"Tu veux qu’on donne un coup sur l’appareil ou quoi ?" poursuit le Français. Didier Ledoux refuse d’effacer la photo et tente de faire entendre raison au militaire. "Mon colonel, je couvre un événement. C’est comme si je vous demandais de me donner votre arme ! Je fais mon travail", argumente le journaliste. Le militaire se tourne vers les forces de l’ordre togolaises qui semblent l’accompagner. "Tu le mets en taule si… Ouais, tu le mets en taule", ordonne-t-il à l’un d’eux. L’altercation se poursuit sur le même ton. "Tu sais qui je suis ? Je suis le conseiller de l’état-major de l’armée de terre, ok ? Est-ce que tu veux que j’appelle le RCGP (Régiment togolais des commandos de la garde présidentielle) pour mettre un peu d’ordre là-dedans ?"
L’auteur de la vidéo, Noël Kokou Tadegnon, correspondant pour Reuters TV, raconte que son confrère Didier Ledoux et lui couvraient des heurts entre des membres de l’opposition et des forces de l’ordre. Fuyant les gaz lacrymogènes, les deux journalistes se sont réfugiés dans une ruelle. "Là, nous avons vu cet officier français, entouré de gendarmes togolais. Nous nous sommes demandé : ‘que vient-il faire là ?’ Ce sont normalement les forces de l’ordre togolaises
qui assurent la sécurité dans ce genre de manifestation, rapporte-t-il à France24.com. Quand nous avons commencé à prendre des images, il est sorti de ses gonds. On a été très surpris", poursuit le journaliste. Il a réussi à conserver ses images en prétextant que sa caméra ne tournait pas. Son confrère n’a pas eu cette chance.
Un article publié dans le journal togolais Liberté, qui emploie Didier Ledoux, relate la fin de la querelle, qui n’a pas été filmée. Selon le périodique, le militaire aurait laissé partir le journaliste après s’être assuré que les photos – source de la dispute – avaient été effacées. "C’est curieux qu’un officier français, formé en France, pays des droits de l’Homme, menace de faire venir des éléments de la garde présidentielle pour régler un malentendu qui l’opposait à un journaliste qui ne faisait que son travail", s’insurge le quotidien.
L’ambassade s’est fendue d’un communiqué laconique, expliquant qu’après avoir signalé des jets de pierre contre sa voiture à la gendarmerie, "l’officier n’a pas souhaité qu’un photographe fasse des prises de vue". Le ministère de la Défense, en revanche, a désavoué le militaire. "On ne se reconnaît pas du tout dans les propos de ce coopérant", a assuré un porte-parole du ministère, joint par France24.com au téléphone. "La liberté de la presse est, pour nous, une valeur fondamentale", a-t-il poursuivi, affirmant ne pas savoir si des sanctions étaient envisagées contre le militaire.

L’affaire semble faire plus de bruit en France qu’au Togo. "C’est une histoire entre un journaliste  et un militaire, ça n’intéresse pas beaucoup les gens", affirme Peter Dogbe,  correspondant de RFI au Togo. Il ajoute : "les militaires français sont en général très discrets".

La vidéo a fait le tour du Web. On y voit le lieutenant-colonel Romuald Letongot menacer un photographe de presse togolais lors d'une manifestation à Lomé.

Encadré: Un militaire français mis aux arrêts après avoir menacé un journaliste togolais

- Le militaire français qui avait été filmé en train de menacer un journaliste togolais pour avoir pris une photo de lui sans son consentement a été rappelé à Paris et s'est vu infliger une sanction de dix jours d'arrêt. 
- Ce jeudi, le militaire, Romuald Letondot, dit "regretter ses propos" sur l'Express.fr . Le colonel a même présenté ses excuses au journaliste.
Mais ce dernier "doute de la sincérité" du militaire. ( LaVoixduNord.fr )


laGazette-dgi.com 13/08/2010
Affaire Mamy Ravatomanga: La prison reportée pour nos journalistes 
Oui, nos journalistes l’ont échappé belle. Lola Rasoamaharo (directeur de publication), Rocco et Lambo Tahiry (journalistes) ont pu rentrer chez eux avec les couvertures et matelas que les collaborateurs de « La Gazette » ont préparés à la suite de la plainte d’un certain Mamy Ravatomanga qui n’a pas toléré que sa tronche, lui qui a créé son propre groupe de presse, ait été publiée dans notre journal pour un fait avéré et confirmé, soit l’existence d’un dossier instruit par le Bianco et transmis à la Chaîne pénale anti-corruption. 
La plainte de cet individu a conduit à une procédure jamais connue dans le pays et dans une quelconque démocratie du monde. Lundi, nos collègues se font convoquer dare-dare pour « enquête et arrestations » et hier, les agents de service ont exigé à ce que nos collègues soient déferrés avec de vulgaires malfrats. C’est-à-dire escortés, et menottés, pour rallier le commissariat central de Tsaralalàna au Palais de Justice d’Anosy.
Face à un contexte inhabituel, le journal a dû prévoir le pire. On a commandé couvertures et oreillers en vue d’un emprisonnement, une issue programmée contre « La Gazette ». Heureusement pour nous, le juge d’instruction n’a pas suivi l’ordre initial d’arrestation. Peut-être parce que les chefs d’inculpation présentés par Mamy Ravatomanga ne sont pas crédibles.
Lors de l’instruction, nos collègues ont été cependant informés que le jeune multimilliardaire poursuit le journal pour diffamation mais aussi pour dénonciation abusive et harcèlement moral. 
Cette décision n’exclut toutefois pas la volonté de Mamy Ravatomanga d’emprisonner les responsables et journalistes de « La Gazette ». La loi lui donne jusqu’à cet après-midi de faire appel contre la décision judiciaire de nous accorder une liberté provisoire jusqu’à la date de l’audience du Tribunal qui est fixée au 24 août prochain. Les textes lui donnent la possibilité d’user de ce droit comme il n’ a pas jugé utile de faire un droit de réponse prévu par la loi. Les nouveaux patrons de la presse écrite connaissent-ils ce qu’est la communication ?


moov.mg 12/08/2010
CNOSC. Un projet de calendriers électoraux - Rajaofera Eugène (Midi)
Parallèlement aux réunions politiques du CCI Ivato, la CNOSC (Coordination Nationale des Organisations de la Société Civile) dont l'existence vient d'être ignoré par le président de la HAT, Andry Rajoelina, poursuit ses tractations en vue de reconnaissance internationale. 
Elle a proposé aux corps diplomatiques qui l'a rencontrée le 28 juillet dernier, un "projet de calendrier électoral de la Refondation de la République". Ce projet comporte des calendriers "encore modifiables" pour la tenue des différents rendez-vous consultatifs et électoraux. Mi-août 2010 pour l'Assemblée générale des Organisations de la société civile, mi-septembre 2010 pour la 1ère session de la "Conférence Nationale souveraine", mi-octobre 2010 pour la Conférence régionale, mi-novembre 2010 pour la 2è session de la Conférence nationale souveraine, janvier 2011 pour le référendum constitutionnel et Printemps 2011 pour les différentes élections. 
Hier, la coordination nationale des Organisations de la Société civile a rencontré les patrons de presse à l'hôtel "Astauria" à Antanimena. Une occasion pour Serge Zafimahova de rappeler les principes qui guident les actions de la CNOSC: consensualité, inclusivité et neutralité. Pour réaliser ses activités, la CNOSC ne compte pas sur l'appui financier de l'Etat. 


Express Mada 12/08/2010
RÉSOLUTION DE LA CRISE : La conférence nationale compromise  - Fano Rakotondrazaka 
La CNOSC a sorti hier son plan de résolution de crise, différent de la voie adoptée par les dirigeants politiques réunis à Ivato.
La tenue d'une conférence nationale du 30 août au 3 septembre, décidée par les chefs de partis et associations politiques, ne conviendrait pas à la Coordination nationale des organisations de la société civile (CNOSC). Malgré le discours rassembleur qu'ils ont tenu hier à L'Astauria Antanimena, les membres de la CNOSC semblent être réticents au calendrier établi au Centre de conférence international Ivato. 
En fait, aucune déclaration de rejet des dates avancées à Ivato n'a été faite, mais la manière avec laquelle les responsables de la société civile se sont exprimés sur la question est significative. « La CNOSC aura encore une rencontre avec les Raiamandreny mijoro à propos de ces dates qui dépendent aussi de l'accord entre les politiciens. La société civile va tenir une assemblée générale à la fin du mois », a soutenu hier Aristide Velompanahy lors d'une conférence de presse. Le coordonnateur national de la Coalition de la société civile n'a pas voulu mettre au clair la position du CNOSC. Mais attendre le rassemblement de la société civile pour obtenir l'avis de ses adhérents concernant ce calendrier risque d'atteindre « la feuille de route » des politiciens.
De son côté, André Rasolo, un autre dirigeant de la société civile a affirmé pour ne pas polémiquer que « venant de nombreux politiciens, cette proposition de dates est à prendre en considération pour enrichir la réflexion ». 
Soutien 
De toute façon, en manifestant leur détermination à mener leur mission jusqu'au bout, les membres de la Coordination nationale des organisations de la société civile ont annoncé la couleur, hier, Le projet d'organisation de deux sessions de conférence nationale séparées d'une conférence régionale a été soulevé par Serge Zafimahova. Il n'a cependant avancé aucune date. « Tout le processus, y compris les conférences régionales et nationales 
ainsi que les élections, devrait se terminer avant le 26 juin 2011. L'année prochaine, le pays fêterait l'anniversaire de son Indépendance sous la IV ème République », a-t-il ajouté hier à L'Astauria. 
Des indiscrétions ont confié que la CNOSC envisagerait de tenir les trois rendez-vous de concertation aux mois de septembre, octobre et novembre. 
Confiants sur la crédibilité de la démarche qu'ils mènent, les responsables de la CNOSC ont déclaré hier que leur mission bénéficie du soutien de la communauté internationale. « C'est grâce au soutien de la communauté internationale que nous pouvons disposer de ce lieu de consultations avec les différents responsables, non seulement politiques, depuis lundi », a révélé Lalao Randriamampionona de l'Alliance de la société civile.
Le président du Comité national d'observation des élections (KMF/CNOE), Ernest Razafindraibe a déclaré que la communauté internationale a déjà donné son accord de principe en vue du financement de la démarche de la CNOSC.


courrierdemadagascar.com 12/08/2010
La Gazette contre Ravatomanga : Vers un scandale international ? -  Manjakahery Tsiresena 
Lors d'un appel téléphonique au sein de la rédaction du journal, Jean Marc Châtaigner, l'Ambassadeur de France, "a promis de faire de cette affaire un scandale international si jamais il y a emprisonnement", a déclaré Lambo Tahiry, l'un des journalistes du quotidien "La Gazette de la Grande Ile" déféré au parquet d'Anosy, hier matin en compagnie de ses deux collègues, Lola Rasoamaharo, directeur de publication, et Rocco, dans le cadre d'une affaire les opposant à Mamy Ravatomanga, un opérateur économique bien connu.

Au moment où nous les avons interrogés, ces confrères ont estimé leur incarcération inévitable car, selon eux, ils sont " victimes d'une corruption au sein de la Justice ". Quoi qu'il en soit, ils disent ne rien regretter de ce qu'ils ont fait " au nom de leur métier et par respect pour leurs lecteurs".
Ce membre du corps diplomatique n'est pas le seul à avoir contacté ces journalistes. De nombreuses personnalités on fait de même, entre autres, Nadine et Alain Ramaroson ou encore Organès Rakotomiantarizaka, le ministre de la Sécurité intérieure, qui aurait voulu convaincre ces journalistes de " ne pas envenimer les choses ", ce à quoi le directeur de publication de " la Gazette " a rétorqué qu'il n'acceptera pas " d'être emprisonné en silence ".
Les trois journalistes sont ainsi arrivés à Anosy, leurs petites valises à la main pour montrer qu'ils se sont préparés au pire et à l'inévitable : l'emprisonnement. Auparavant déjà, ils ont pu éviter une autre humiliation, celle de se faire traiter comme de vulgaires criminels en effectuant le trajet à pied et sous escorte policière, du commissariat central de Tsaralalàna où ils ont été enquêtés au tribunal d'Anosy(Voir encadré).
Si effectivement nos trois confrères sont incarcérés, des journalistes fervents opposants à Marc Ravalomanana vont se retrouver en prison aux côtés de journalistes "Zanak'i dada".
Une autre humiliation évitée
C'est aux environs de 10 heures 30, mercredi matin, que les 3 journalistes ont quitté le poste de police 

Les 3 journalistes sont prêts...(Photo Manjakahary)

Tsaralalàna pour rejoindre le palais de Justice Anosy.
Les officiers de police judiciaire de Tsaralalàna ont voulu les emmener à pied, selon le témoignage Lambo Tahiry. Mais les trois journalistes ont refusé et ont souhaité se déplacer avec leur propre voiture si la police nationale n'a pas de voiture pour le déplacement. Les officiers de police judiciaire de Tsaralalana ont accepté l'offre, mais à condition que les trois journalistes acceptent de transporter avec eux, dans leur voiture, d'autres détenus à transférer ce même jour au parquet. Ce que les trois journalistes ont refusé.
Finalement, les policiers ont accepté de se diviser en deux groupes : le premier a accompagné les trois journalistes dans la voiture de la Gazette de la Grande Île, le deuxième groupe a accompagné à pied les autres détenus à transférer. Ainsi, les trois journalistes ont pu éviter la marche à pied tout comme le transport dans une voiture réservée aux délinquants. " Nous ne voulions surtout pas être transférés comme des brigands " dixit Lambo Tahiry.
encadré: pour avoir rapporté une déclaration du général Faly Rabetrano, directeur général du Bianco,
En effet, de fortes présomptions de corruption pèsent sur le jeune multimilliardaire Mamy Ravatomanga , un proche d'Andry Rajoelina.
Quelques jours après la publication de cet article intitulé « Mamy Ravatomanga : un dossier transmis à la Chaîne pénale anti-corruption » (lire notre édition du vendredi 30 juillet 2010), le multimilliardaire porte plainte contre « La Gazette ». Le 4 août, il envoie un huissier au directeur général du Bianco pour une sommation interpellative dans le cadre de laquelle on a demandé au général de confirmer sa déclaration.


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Xinhuanet.com 16/08/2010
Madagascar : les trois mouvances comptent améliorer l'accord de Maputo  - Xinhua

Le camp des trois mouvances des anciens chefs d'Etat, Albert Zafy, Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana, s'en tient aux accords de Maputo et d'Addis Abeba quant à la résolution de la crise à Madagascar et ils vont essayer d'apporter quelques améliorations à ces accords, selon les dires de Fetison Rakoto Andrianirina de la mouvance Ravalomanana.
Aucun détail sur ces améliorations n'a été divulgué pour le moment par les représentants des trois mouvances. En effet, c'est dans cette optique qu'une réunion a lieu durant deux jours à l'hôtel Carlton à Antananarivo, capitale malgache, entre les leaders de ces trois mouvances et ses partisans. Une rencontre qui s'achève samedi au même endroit où l'ensemble de la classe politique malgache est conviée pour connaître la position de cette entité des trois anciens chefs d'Etat. D'après toujours Fetison Rakoto Andrianirina, les résolutions de cette réunion sera soumise à la Communauté pour le développement de l'Afrique Australe ou Sadc le 18 Août 2010 à Namibie.
«Nous ne reconnaissons que Joaquim Chissano en tant que médiateur attitré de la crise malgache. Pour ce qui est de la solution consensuelle et inclusive à cette crise, il n'y a que les accords de Maputo et d'Addis Abeba qui puissent sortir de la Grande Île de cette impasse politique», a-t-il précisé.
Sur ce sujet, Régis Manoro de la mouvance Zafy a expliqué que les accords signés par les partis politiques à Ivato, au nord de la capitale cette semaine, ne sont guère différents à ceux de Maputo et d'Addis Abeba. Les trois mouvances pensent même que ces derniers sont les plus explicites et mieux adéquats à la situation actuelle dans le pays.
En ce qui concerne la médiation malgacho-malgache initiée par la Coordination nationale des organisations de la société civile ou Cnosc, Fetison Rakoto Andrianirina n'est pas convaincue que leurs actions sont vraiment cautionnées par la Communauté internationale.
«Si nous nous trompons, que la Cnosc prouve ce soutient international», ajoute-t-il.Néanmoins, la Cnosc est parmi les invités au Carlton durant la cérémonie de clôture de la réunion organisée par les trois mouvances à l'Hôtel Carlton ce samedi. Tout comme l'ensemble des partis politiques regroupés au sein de l'Espace de concertation, et qui ont été l'instigateur de la signature des accords politiques avec le Président de la Haute Autorité de la transition, Andry Rajoelina vendredi. 


Les Nouvelles 16/08/2010
SORTIE DE CRISE : La société civile, dans la tourmente ? - Nasolo R.
Les participants de la réunion politique d'Ivato et les trois mouvances ont choisi des voies différentes, sinon complètement antagonistes dans leur recherche d'une solution de sortie de crise. Cette divergence de vues pourrait également entraîner, dans son sillage, des conséquences sur l'association entre l'alliance de la société civile et la coalition de la société civile…
Les trois mouvances ont bouclé, samedi au Carlton, leur « Grande mobilisation » et décidé de s'en remettre à la Coordination des organisations de la société civile (CNOSC).
Les trois mouvances se sont, en effet déclaré « disposées à poursuivre les dialogues et négociations avec les forces vives du pays dans le cadre d'une approche mouvance, consensuelle, inclusive et démocratique ».
Dans ce cadre, elles « reconnaissent en la Coordination des organisations de la société civile (CNOSC) le rôle de facilitateur dans le processus de consultation nationale, sous l'autorité du médiateur de la SADC , le président Joachim Chissano, en vue d'obtenir la reconnaissance internationale », ont-elles fait savoir.
Résolutions remises à la CNOSC
Les résolutions prises à l'issue des deux jours de « Fiaraha-mientana » ont donc été remises aux responsables de la CNOSC qui étaient présents lors de la cérémonie de clôture.
Force est de constater que ce « clin d'œil » des trois mouvances intervient dans un contexte où une certaine distance semble s'être installée entre la CNOSC et le président de la HAT qui, visiblement, ne reconnaît que la coalition des organisations de la société civile. A l'ouverture de la réunion d'Ivato, Andry Rajoelina avait déclaré « Ce sont les membres de la coalition des organisations de la société civile - nommés par ordonnance - et les Raiamandreny mijoro qui décident des modalités d'organisation de la conférence nationale ».
Quid donc de l'avenir du rapprochement entre la coalition et l'alliance des OSC après ces voies divergentes empruntées par les participants de la réunion d'Ivato qui ont accouché d'un accord et les trois mouvances qui comptent relancer la mise en œuvre des accords de Maputo et pour qui ceux-ci constituent la seule voie de sortie de crise ?
Quoi qu'il en soit, toujours d'après les trois mouvances, cet appel à la CNOSC a été motivée par le fait que l'absence d'un mécanisme de suivi de la mise en application des accords signés a retardé la sortie de crise et que la participation de la coordination des organisations de la société civile dans le processus de médiation, sous l'égide de l'émissaire de la SADC , peut relancer les démarches de recherche de solutions de sortie de crise.
Pour autant, les mouvances Albert Zafy, Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana estiment qu'Andry Rajoelina s'est « disqualifié » du mécanisme de résolution de la crise « en refusant l'application des accords de Maputo et d'Addis Abeba » qui restent, malgré tout, légitimes.
« Nous prenons acte de la démission de M. Rajoelina en tant que chef de file de mouvance et préconisons son remplacement pour la reprise du processus », ont-elles déclaré.
« Non à l'accord d'Ivato »
En ce qui concerne l'accord d'Ivato, les trois mouvances considèrent que celui-ci constitue « Une tromperie, car il détourne de leur finalité les notions essentielles d'inclusivité et de consensualité et méprise la notion centrale de neutralité ».
« Nous sommes persuadés qu'un nouvel accord politique ne peut être trouvé entre les parties prenantes qu'au moins dans les mêmes formes que celui signé à Maputo », ont souligné les trois mouvances. Ce qui signifie « l'instauration d'un climat d'apaisement qui passe notamment par la libération sans conditions des détenus politiques et la liberté d'expression, ou encore par la neutralité des forces armées ».
En effet, pour elles, aucune élection démocratique ne pourra avoir lieu sans un processus démocratique qui y mène.


Jeuneafrique.com 15/08/2010
Un nouvel accord de sorti de crise rejeté par l'oppositon 
A peine signé, le nouvel accord pour une sortie de crise fixant une date pour la présidentielle a été rejeté par l'opposition malgache.
L'actuel homme fort de Madagascar, Andry Rajoelina, et l'ensemble des partis malgaches ont signé vendredi un nouvel accord de "sortie de crise", qui prévoit la tenue d'une élection présidentielle en mai 2011, mais dont il reste à voir s'il sera mis en oeuvre. En effet, à peine proposé, le calendrier électoral a été rejeté par l'opposition, samedi 14 août.

Selon les termes de cet "accord politique", 99 partis politiques et M. Rajoelina s'engagent "à oeuvrer ensemble et mettre en commun leurs efforts dans la recherche d'une solution de sortie de crise". L'accord détaille un calendrier électoral, qui prévoit une Conférence nationale du 30 août au 3 septembre, un référendum constitutionnel le 17 novembre, la tenue d'élections législatives le 16 mars 2011, et le premier tour de l'élection présidentielle le 4 mai. L'accord de "sortie de crise" prévoit également la création d'une Chambre haute, à partir de l'actuelle Haute autorité de la transition -HAT- qui sera élargie, et une Chambre basse, "Congrès de la transition" dans lequel tous les partis seront représentés.
L'opposition en désaccord
Selon l'accord, Andry Rajoelina "continuera d'exercer les fonctions de président de la transition jusqu'à l'investiture du président de la IVeme république". Le Premier ministre et le gouvernement "seront désignés parmi des personnalités proposées de manière concertée par les partis et associations politiques signataires".
Comme le précédent calendrier issu des dernières négociations, ce nouveau calendrier électoral a été rejeté en bloc par les trois grandes mouvances de l'opposition, même si certains de leurs membres ont signé l'accord. L'oposition réclame toujours l'application d'accords de sortie de crise signés courant 2009 sous l'égide de la communauté internationale.

Sans autre résultat que de prolonger indéfiniment la crise, les négociations se déroulaient jusqu'à présent essentiellement 

entre les quatre principales mouvances politiques de la Grande Ile : partisans de Rajoelina, opposés aux anciens présidents Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy.
Au terme d'un mouvement populaire emmené par Andry Rajoelina, le président élu Marc Ravalomanana avait été évincé du pouvoir en mars 2009, lâché par l'armée. Ex-maire d'Antananarivo, M. Rajoelina dirige depuis le pays mais sans la reconnaissance d la communauté internationale qui a suspendu ses aides cruciales.


Tribune Mada 14/08/2010
Invasion acridienne : La FAO tire la sonnette d’alarme - Recueilli par Valis 
Ce 12 août 2010, selon African press organisation (APO) qui tient ses informations de la FAO, la partie occidentale de Madagascar est menacée par une invasion acridienne dans sa partie occidentale. Des essaims immatures, en nombre inconnu, de criquets migrateurs malgaches (Locusta migratoria capito) 

se sont formés. Ils ont quitté le sud-ouest du pays où ils sont généralement cantonnés et ont commencé à migrer vers l’est et le nord, jusqu’à Maintirano. Quelque 460 000 familles rurales pourraient être menacées.

La semaine dernière, selon cette presse, la FAO a dépêché une mission d’évaluation qui a confirmé, en étroite coordination avec les autorités nationales, la gravité de la situation acridienne et la nécessité d’initier l’organisation de prospections aériennes d’ici début septembre.
Selon la FAO, 15 millions de dollars environ sont requis d’urgence pour la mise en place d’une vaste campagne terrestre et aérienne sur un demi-million d’hectares. En attendant le démarrage des opérations, l’Organisation a déjà activé des mécanismes de mobilisation des ressources humaines et matérielles et de prépositionnement des intrants et de l’équipement nécessaires dans le pays.
La réponse rapide est cruciale pour limiter les dégâts ; cela en intervenant rapidement dès que les criquets commencent à former des essaims ; c’est la meilleure façon de gérer le problème, et aussi la moins coûteuse, selon la FAO. En 2007-2009, les pays de la région de la mer Rouge qui avaient investi 20 millions de dollars dans la prévention acridienne, ont réussi à empêcher qu’une recrudescence du criquet pèlerin se transforme en invasion. Les pays d’Afrique du Nord et du Nord-Ouest ne l’avaient pas fait au tout début de la résurgence acridienne de 2003, et ont dû débourser quelque 400 millions de dollars pour venir à bout des 

La Grande île aurait besoin de 15 millions de dollars pour la lutte contre l’invasion de criquets, avant qu’il ne soit trop tard. 

infestations en 2005.


Tribune Mada 13/08/2010
Réunion politique du CCI Ivato: Bouleversement du calendrier - Recueilli par Valis 

Contrairement au calendrier établi par Andry Rajoelina, la réunion politique qui se déroule au Centre de conférence international (CCI) Ivato n’a pu s’achever ce mercredi 11 août par des signatures comme prévu ; seuls des paraphes ont été obtenus. La signature elle-même serait repoussée à ce vendredi, et des amendements ne sont pas à exclure d’ici là.

La raison essentielle est la discorde entre les participants. Les dates qui avaient été convenues et rendues public ont été de nouveau remises sur le tapis car elles ne répondraient pas au souci ou au souhait de l’initiateur de la rencontre de faire rapide. Selon certaines informations, des représentants de la présidence de la Haute autorité de transition (HAT) auraient même du faire le déplacement jusqu’à Ambohitsorohitra, pour se voir remonter les bretelles en quelque sorte. Vrai ou faux ? Ce qui est sûr c’est que vers 18 heures ce mercredi 11 août, quelques uns des participants ont quitté la salle de réunion ensemble ; il s’agissait de Roland Ratsiraka, de Ny Hasina Andriamanjato, de Raharinaivo Andrianatoandro et de Norbert Lala Ratsirahonana. On ne sait vers quelle destination mais les commentaires des journalistes font croire qu’ils ont été convoqué à Ambohitsorohitra. Toujours est-il que tous ces va-et-vient et ces hésitations ne pouvaient que traduire une ambiance chaude et incertaine sur l’issue de la réunion. 

Toute la journée a été ponctuée par les petites phrases émises par les uns et les autres sur les dates qui pourraient faire consensus, éclipsant un peu ce qui aurait dû être l’ordre de jour principal de la journée, l’organisation de la transition. Des paraphes étaient finalement obtenues en milieu de soirée sur la base des dates suivantes : référendum le 17 novembre, élections législatives le 16 mars, premier tour des élections présidentielles le 4 mai, deuxième tour si 

Raharinaivo Andrianatoandro, parmi les participants qui ont quitté la salle de réunion.

nécessaire le 1er juin.
Contacté en début de soirée, le co-dirigeant de la réunion, Reboza Julien, n’avait pu encore confirmer aucune date car rien n’avait encore été signé, disait-il. En attendant, il a tout de même indiqué que d’autres questions ont été discutées et des positions communes et consensuelles ont été trouvées par les participants.
D’après Reboza Julien donc, l’assemblée des partis et associations politiques a admis qu’un gouvernement d’union nationale est nécessaire, de même que la CENI doit être étoffée par davantage de membres issus des partis politiques. Il a également été reconnu que la HAT doit être élargie et qu’une autre chambre est nécessaire ; bref une transition doit être conduite ensemble et donc de manière inclusive et consensuelle. Cependant, compte tenu de son statut particulier, la HCC restera dans son état actuel.
Peu de détails semblent avoir été arrêtés en ce qui concerne la répartition des postes dans ces différentes structures, ainsi que sur l’amnistie et la réconciliation nationale. Ces points feront-ils l’objet d’évolution ce jour ? En tout cas, toutes les propositions arrêtées seront remises après signature, à la conférence nationale.
Encadré: On chuchote qu'après les militaires, la société civile , la classe politique, les gens d'Eglise, Les 3 mouvances et les femmes légalistes
pourraient aussi être sollicités pour donner leurs vues sur les affaires nationales. Si eux aussi fournissent des dates à eux, cette transition sera un vrai… calvaire.
En tout cas, les opérations inattendues de la révision des dates ont accaparé l'assistance hier, si bien que beaucoup de points à l'ordre du jour des assises n'ont pu être abordés. Résultat : les débats d'Ivato sont prolongés d'une journée et ne seront clôturés qu'aujourd'hui. Comme on ne sait sous cette Transition quelle est l'instance véritablement habilitée à fixer les dates des élections, on ignore le sort des dates rendues publiques hier. 
De toute façon, il y a déjà des incohérences dans ce calendrier d'Ivato. Car même si le référendum est organisé au bout du mois d'octobre, il y a déjà une infraction avec les dispositions légales qui stipulent que les électeurs doivent être convoqués trois mois avant le scrutin. Et si le projet constitutionnel (on parle même de deux projets) est adopté au terme de la concertation nationale le 3 septembre, deux mois semblent insuffisants pour diffuser le texte et sensibiliser le public sur son contenu.
Selon les dernières nouvelles, l'Espace de concertation a proposé que les législatives devraient se tenir le 16 mars 2011, et la présidentielle le 4 mai.


Midi Mada 13/08/2010
« Fiaraha-mientana » : Les 3 mouvances au Carlton les 13 et 14 août  - par RAJAOFERA Eugène
Les trois mouvances devancent la Coordination Nationale des Organisations de la Société Civile (CNOSC). Pour deux jours au Carlton, elles organiseront à partir de demain une sorte de conférence nationale, dénommée « Fiaraha-mientana ho fivoahana amin’ny krizy », qui sera d'un autre espace de concertation, outre celui au sein duquel évoluent les 59 partis politiques qui ont signé hier (voir article par ailleurs) un accord politique au CCI Ivato. 

A la différence de ce dernier, l'espace qui va être ouvert par les trois mouvances à ses partisans répartis dans toute l'île, n'accouchera pas d'un nouvel accord. « Pour la simple raison que nous avons déjà les accords de Maputo et l'Acte Additionnel d'Addis-Abeba », explique Tabera Randriamanantsoa qui s'occupe depuis deux jours des participants venant des provinces, actuellement hébergés à la Villa Elisabeth à Ivandry. Ce membre de la mouvance Zafy de préciser: « Ce sera une occasion pour nous de renouveler notre attachement inconditionnel à la mise en œuvre de ces accords politiques auxquels la plupart de ces partis politiques de l'espace de concertation ont adhéré après leur signature. »
Reconnaissance internationale. 

Jusqu'ici, seuls les accords politiques signés à Maputo et à Addis-Abeba entre les quatre chefs de file des mouvances obtiennent la caution internationale. Autrement dit, seuls ces accords sont jugés consensuels et inclusifs par la communauté internationale qui observe pour le moment les autres processus dits malgacho-malgaches. Au CCI Ivato, les partis politiques de l'espace de concertation se sont entendus sur certaines dates, mais la question de reconnaissance internationale reste en suspens. La remarque d'Alain Andriamiseza du MCDM doit dicter toute recherche de solution. Cet ancien ministre de la Pêche insiste que tout schéma de sortie de crise doit bénéficier de la caution internationale. En tout cas, les trois mouvances ne changent pas d'un iota leur position. Le Pr Ange Andrianarisoa de la mouvance Ratsiraka a anticipé sa réaction par rapport aux résultats des processus malgacho-malgaches. « Quel que soit le résultat ou l'issue de la réunion politique du CCI Ivato, pour nous, c'est toujours de l'unilatéralisme », a laissé entendre ce chef de délégation de la mouvance Ratsiraka.


lagazette-dgi.com 12/08/2010 
Trafic de devises: 284 300 euros saisis à Ivato  - Salomon Ravelontsalama (Sa) 
284 300 euros soit environ 4 milliards de nos francs. Tel est le montant des devises saisies hier après-midi à l’aéroport d’Ivato sur deux ressortissants chinois. Ces derniers devaient s’embarquer sur le vol Air Mauritius où ils étaient prévus de s’envoler pour Hong Kong. 
Après avoir rempli les formalités d’enregistrement, ces deux marchands de la capitale ont passé sans encombre les contrôles des Douanes et de la Police nationale. Ces deux Chinois ont déclaré respectivement 96 400 et 72 000 euros avec les attestations d’achat de devises auprès du bureau de change Pacifique à Ambodifilao. Le montant particulièrement élevé des montants déclarés ainsi que la date d’achat effectué le même jour, ont mis la puce aux oreilles des gendarmes.

Ces derniers ont décidé de fouiller les bagages en soute des deux voyageurs. Dans un des sacs, ils ont ainsi découvert 115 000 euros cachés dans 3 boîtes de café métalliques ainsi que 11 pièces de pierres précieuses et 5 kg de concombre de mer.
D’après les agents verbalisateurs, ces 115 000 euros n’ont pas fait l’objet de déclaration. Après avoir reconnu avoir remis les objets frauduleux à son compagnon, l’un des Chinois s’emporte en déclarant que les boîtes contenaient 200 000 euros alors que « la fouille s’était faite sous la présence de 4 agents de la société de sécurité Brinks ».
Emmenés au poste de la Compagnie d’Ivato Aéroport, les deux trafiquants demandent à ce qu’on informe l’Ambassade de Chine. Deux heures après, un responsable arrive sur place et demande à ce qu’une procédure de transaction soit entamée.
Dans la législation malgache, cette possibilité est en effet donnée aux délinquants en matière financière et douanière. Le ministère des Finances propose ainsi aux délinquants de payer une somme pouvant atteindre le double du corps du délit contre leur élargissement et clore le dossier. La transaction permet aux trafiquants d’éviter une longue procédure judiciaire qui peut être beaucoup plus couteuse car la sanction est souvent assortie d’une peine d’emprisonnement en plus des amendes et de la saisie du butin.
On s’offusquera certainement que ces deux Chinois puissent s’en sortir aussi facilement. Il faut cependant se rendre à l’évidence que la législation malgache est tellement trop clémente qu’au lieu d’être répressive, elle favorise les trafics de toutes sortes. Croyez-vous que quelqu’un, même le plus invétéré des trafiquants, ait encore osé continuer de commanditer le massacre des forêts d’Atsinanana et d’exporter du bois de rose si au lieu de la taxe spéciale (lire illégale) de 360 millions et les généreux salamalecs, nos dirigeants avaient suivi la règle en imposant des amendes de 2 milliards Fmg pour chaque conteneur de 20 pieds ?

Souvent, les dirigeants d’une transition sont novices pour ne pas connaître cette règle quand bien même, il y a la continuité de l’Etat et la mémoire de l’Administration sur qui tout bon gouvernant doit s’appuyer. Mais quelle que soit le contexte politique, les trafiquants bénéficient toujours d’une complicité, à tous les niveaux. Comment par exemple expliquer la sortie récente de 300 tortues et une dizaine de caméléons d’Ivato et leur atterrissage à Kuala Lumpur (Malaisie) ?
Sans faire un quelconque procès d’intention contre les agents des Douanes et de la Police nationale, l’opinion s’interrogera logiquement pourquoi ces derniers n’ont-ils pas eu le même réflexe que leurs collègues de la Gendarmerie, hier. En tout état de cause, il semble que l’exploit des gendarmes n’a pas vraiment rendu heureux les douaniers. Outre le partage des primes dont bénéficient les seuls verbalisateurs après le constat d’un délit, les douaniers n’auraient pas vu d’un bon œil qu’on ait marché sur leur plate-bande.
D’après le Code des Changes, seuls les agents des Douanes (et ceux du Trésor ainsi que le Gouverneur de la Banque centrale ou ses représentants) sont, en effet, habilités à constater les infractions à la réglementation des changes. Dans le cas d’espèce, les gendarmes ont bel et bien constaté une infraction en la matière par la non-déclaration des 115 000 euros alors que tout montant égal ou supérieur à 10 000 euros doit faire l’objet d’une déclaration à l’entrée comme à la sortie du territoire. Nonobstant la procédure de transaction qu’ils ont proposée, les deux Chinois peuvent donc évoquer un vice de procédure. Ainsi, les gendarmes ne doivent-ils plus agir si demain ils soupçonneront le transport d’un million de dollars dans une valise mise en soute ?
Là encore, le problème se ramène à la législation. Comment espérer lutter efficacement contre la corruption et le blanchiment d’argent si le Bianco et le Samifin sont ramenés à de simples services administratifs chargés uniquement de mener des enquêtes à partir des plaintes dont la suite de leurs conclusions sur une affaire quelconque leur échappe totalement. C’est une volonté politique de rendre cohérents les textes avec les objectifs vraiment visés. C’est la même volonté qui peut les appliquer réellement. Les princes qui nous ont gouvernés et ceux qui aspirent à le devenir ont-ils cette volonté ?


Express mada 12/08/2010
Accord politique : Les élections avancées - Iloniaina Alain
Coup de théâtre à la réunion des partis à Ivato où des participants ont validé un accord avec un calendrier électoral modifié.
De nouvelles dates pour les élections et des questions en suspens. C’est le résultat des trois jours de réunion entre une centaine de partis et les représentants de Andry Rajoelina, président de la Haute autorité de la transition (HAT). 
À l’heure actuelle, les partis politiques se sont accordés sur de nouvelles échéances électorales. Après plusieurs heures de discussions hier à Ivato, ils sont parvenus à s’entendre pour tenir les élections législatives le 16 mars et les présidentielles le 4 mai. Les dates de la conférence nationale et le référendum constitutionnel, annoncées respectivement du 30 août au 3 septembre 2010 et le17 novembre, sont maintenues. 
Les représentants des formations politiques présents sur les lieux ont paraphé le document, tard dans la soirée. Une cérémonie officielle serait organisée vendredi pour donner un aspect solennel à l’accord politique. 
En l’espace de vingt-quatre heures, les représentants des partis et ceux de Andry Rajoelina, ont réussi l’exploit de réviser un accord conclu, il est vrai sans signatures, concernant les échéances électorales. Mardi, les participants avaient fixé les législatives au 13 avril 2011 et les présidentielles au 1er juin de la même année.
Crédibilité du calendrier 
Selon certaines sources , dès l’ouverture de la réunion d’hier la présidence de la HAT a émis le souhait de voir les dates modifiées afin d'avoir un nouveau président de la République avant le 26 juin 2011. Aucune décision n’a été prise jusqu’en fin d’après-midi, d’où la convocation d’une délégation en vue d’une discussion. Finalement, les chefs de partis ont fait une concession.
Finalement, le principe tant défendu la veille pour éviter de tenir des élections durant la période des pluies tombe à l’eau. Le discours tenu par les participants aux assises nationales et régionales, au Teny ifampierana ou encore au Dinika santatra est également balayé d'un revers de la main au nom d’un « cas de force majeure » 
Outre la crédibilité du calendrier modifié en 24 heures, l’une des questions qui se pose dans cet accord politique concerne la clé de répartition des institutions transitoires. Les signataires du document final prévoit l’octroi des prérogatives présidentielles à Andry Rajoelina qui désigne le Premier ministre et les membres du gouvernement sur proposition des partis. Mais aucune répartition n’a été effectuée au cours du rendez-vous. C’est également le cas concernant les deux chambres de la Transition. 
Le brûlant sujet sur la répartition a été pourtant abordé après la reprise de la réunion en début de soirée. Mais il a été vite abandonné afin de ne pas hypothéquer l’accord minimal arraché difficilement, quitte à jouer la politique de l’autruche, tout comme la mise en œuvre du texte final. « L’un des objectifs est de mettre de côté tous les facteurs de blocage », a expliqué l'un des responsables de la formation politique du président à Ivato.


Midi Mada 12/08/2010
Possible blocage de la machine administrative : Nouvelle menace des fonctionnaires - Dominique R.
Les syndicats et les différentes associations des fonctionnaires affiliés au « Fiaraha-Mientan’ny Mpiasam-panjakana Malagasy » (F3M) ont haussé le ton, lors de la conférence de presse qui s’est tenue, hier, à l’hôtel Kamoula. 

ls lancent ainsi un « dernier avertissement », comme ils le qualifient, au régime transitoire si leurs revendications ne sont pas satisfaites. Et qui portent notamment sur des grilles indiciaires alignées et consolidées suivant les articles 28 et 34 de la Charte qui régit les fonctionnaires. Ils déplorent les différences criardes des indices des agents de l’Etat se trouvant dans la même catégorie.
Revendications.

  Lors de son intervention, le président du Syndicat des Fonctionnaires de Madagascar (SFM), Célestin Randrianarivonizandriny, de marteler que « nous n’allons pas fléchir. Deux de nos collègues ont reçu des menaces, ces derniers temps. Nous tenons à avertir le régime qu’il doit s’atteler au plus vite à régler nos revendications. Si les tenants du pouvoir campent sur leurs positions, nous allons bouger ».
Intérêts communs.

  Dans leur déclaration, les membres du F3M de s’adresser au président de la HAT, Andry Rajoelina. Etant donné, ont-ils dit que le chef du gouvernement n’a pas donné suite à leur desiderata. Et ce, afin d’éviter que les fonctionnaires se lancent dans une grève générale qui pourrait aboutir au blocage de la machine administrative. Une déclaration signée, entre autres, par le SFM, le FMMD, le KMTM, le collectif des enseignants et le paramédical. Faut-il  

noter que les deux premiers syndicats dirigés respectivement par Célestin Randrianarivonizandriny et Florentin Ramamonjisoa ont été deux camps rivaux dans le passé mais qu’ils se sont réconciliés par la suite. « Nous avions laissé de côté nos divergences pour nous consacrer aux intérêts communs des fonctionnaires », ont fait remarquer ces derniers.

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