... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...
(
...
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« Arahaba !... Solombodiakoho
»
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Pour honorer nos parents et
nos ainés ... À
Noël, Les
cadeaux que donnent à cette occasion les grandes personnes aux
enfants empruntent le nom de certains morceaux de volaille (noms qui
littéralement veulent dire «substitut de cuisse de poulet pour les
enfants»). et ce sont les enfants
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qui reçoivent les cadeaux
contrairement au Nouvel An (jour de l'Asaramanitra) alors que tous
les membres de la famille élargie doivent rendre visite aux aînés
(ou aux plus âgés) de la famille pour apporter un présent afin de
leur rendre hommage... le
"Solombodiakoho"
Hoy
ny fitenenana : « Raha tonga ny andro fandroana, ny
vodihena ho an’ny andriana ;
raha avy ny andro hampakarana,
ny vodiondry ho an’ny rafozana ; raha tonga kosa ny
asaramanitra, dia vodiakoho no omena ny raiamandreny ».
Hitantsika amin’izany fa samy nanana ny hanitra ho azy avy ny
fanajana teo amin’ny Ntaolo razantsika ary izany kolontsaina sy
fahendrena izany no mbola toavintsika taranaka ankehitriny.
Ho
an’ny tonon-taona toy ny taombaovao (na ny fandroana taloha izay
fetim-pirenenea lehibe), dia tena fomba tsara indrindra ny manome
voninahitra ny raiamandreny. Tsy ny nahitana masoandro ihany fa
ireo rehetra azo lazaina fa zokiny amin’ny taona (zokibe
toa ray) eo amin’ny fianakaviana sy ny firahamonina. Rariny sy
mety tokoa raha ny zandry, zanaka no mamamgy ny raiamandreny sy
manao izany amin’ny alalan’ny fanolorana ny solombodiakoho
izay matetika vola ankehitriny ,
arahana fiarahabana nahatratra ny taona sy ombana ny firariantsoa
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saha izany. Eo amin’ny fifanajana
rehefa miara misakafo ny mpianakavy dia ny vodiakoho no
fanomezam- boninahitra ny zokiny satria ny rafi-piarahamonina
malagasy dia manome lanja manokana ny lehibe.
Nampiasaina
ny akoho satria io no ananan’ny rehetra afatsy ireo tena farahidiny. Ny
akoho no fandray matetika : raha ... Cliquez-ici
Razafimbelo
Honoré alias Mbelo (Soanierana - Antananarivo)
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Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina",
Mbelo a répondu à notre appel
pour publier des Editos maintenant à
qui le tour? On vous attend edito men et edito women.
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afriscoop.com 18/01/2011
Madagascar renforcera la sécurité des eaux territoriales
Le renforcement de la sécurité des eaux territoriales malgaches contre la piraterie entre dans l’ objectif de l’ année 2011 du ministère des Forces Armées de la transition malgache, a annoncé le ministre de tutelle, le général de division Rakotoarimasy Lucien, lors de la présentation de vœux de son département le week-end dernier à Antananarivo, la capitale de la grande île.
Les eaux territoriales malgaches qui sont devenues l’ une des zones de prédilection des pirates nécessitent l’ attention de tous, a indiqué le ministre. Ainsi, un texte réglementaire mettra en œuvre les procédures communes pour les opérations maritimes y afférentes, a-t-il continué.
La semaine dernière, après avoir fait escale à Nosy be, une île au nord de Madagascar, le bateau de croisière battant pavillon britannique "Spirit of Adventure" a failli être attaqué en haute mer aux environs de Zanzibar.
Lors de son passage à Madagascar, le navire a été escorté par une équipe de sécurité malgache lors de son passage à
Toamasina, dans l’ est de la grande île, à Antsiranana, au nord et à Nosy Be, a indiqué une source bien informée du Centre des opérations maritimes de Madagascar.
Selon le ministère des forces armées, l’ on a déjà mobilisé les éléments de la base aéronavale d’ Antsiranana et les forces navales avec le ministère des transports afin de surveiller les eaux territoriales malgaches surtout lors des passages des gros porteurs qui ravitaillent la grande île.
(Xinhua)
Express Mada 18/01/2011
Herboristerie : Ravintsara, la plante de l’espoir
- Vonjy Radasimalala
Reconnu à cause de ses vertus thérapeutiques, le ravintsara se présente comme une opportunité pour le développement du pays.
Face aux crises socio-économiques actuelles, le milieu naturel offre encore de l'espoir.
« Car les 286 grammes de grains de ravintsara ou Cinnamomum camphora valent 60 000 ariary
aujourd' hui. Et une botte de feuilles de cette plante se vend à 2 500 ariary sur le marché », informe Alice
Razafinakanga, responsable de l'association Femme, Homme pour la liberté, éducation, union et redressement (FHLEUR) de Madagascar, ce samedi à
Mahazoarivo.
Cette valeur économique ne reflète pas totalement la valeur pratique et médicinale de la plante. L’huile essentielle obtenue à partir du ravintsara est dotée de plusieurs propriétés. Elle combat la douleur, détruit les microbes pathogènes, soulage les contractions musculaires, dégage les voies respiratoires. En outre, elle stimule l’énergie et la vigueur ainsi que les mécanismes de défense contre les infections. Même l’eau résiduelle de la distillation qu’on désigne par eau florale trouve encore des utilisations voisines de l’huile essentielle quoique très atténuées.
Facile à entretenir
Le Cinnamomum camphora peut se présenter aussi comme une bonne alternative à l'activité agricole face au changement climatique. L'insuffisance de pluie menace la riziculture mais ne fait pas souffrir le
ravintsara. « La plante n'a pas besoin de beaucoup d'eau pour se développer. Ce n'est qu'au début de sa plantation qu'elle nécessite de l'eau », souligne toujours la responsable de l'association
FHLEUR. La collecte de feuilles est aussi de courte durée. Car si le manioc, une culture de contre saison, nécessite plus d'un an voire deux pour être converti en argent, « le ravintsara produit des feuilles pouvant être
collectées après un an de plantation. Tandis que les graines nécessitent cinq ans avant d'être transformées en huile essentielle», relate Alice
Razafinakanga. |

Alice
Razafinakanga, responsable de l’association FHLEUR de Madagascar, a expliqué l’intérêt du
Ravintsara. |
Actuellement, les laboratoires pharmaceutiques étrangers, notamment ceux de France, sont les principaux consommateurs de cette plante à grande valeur
économique et médicinale à part quelques laboratoires locaux. Le marché reste ainsi très ouvert en Europe et même aux Etats-Unis.
La sensibilisation des paysans malgaches sur les valeurs du ravintsara reste encore un défi pour développer cette filière « car elle est seulement considérée comme un élément de décoration dans de nombreux villages à
Analamanga. Pourtant c'est une opportunité pour améliorer le revenu de la population », conclut-elle.
lagazette-dgi.com 15/01/2011
Financements parallèles : la Chine privilégiée
- DR
Hôpitaux, stades et logements sociaux en plus des projets déjà dévoilés mais non cités comme le tramway d’Antananarivo, les panneaux solaires ou encore la cimenterie… Oui, Andry Rajoelina a dévoilé, hier après-midi à
Iavoloha, une partie de ce qui pourrait être le programme d’un candidat à l’élection présidentielle. Le président de la HAT s’est pourtant gardé de lever le suspense sur sa candidature à la Magistrature Suprême. Laissant ainsi ouvertes les interrogations sur les sources de financement de ces projets.
Les questions sur les financements sont d’autant plus importantes que dans son discours, Andry Rajoelina avait déclaré haut et fort que l’Etat malgache n’avait pas contracté de nouvelles dettes sans qu’on n’ait pu payer les salaires des fonctionnaires, par exemple.
Les activités économiques étant au ralenti depuis 2009 avec ce que cela suppose de baisse des recettes fiscales pour l’Etat, les financements extérieurs suspendus à l’exception des aides humanitaires, comment donc expliquer le miracle de ces deux dernières années ?
En tout cas, les dirigeants sont certainement conscients du danger que représentent les impacts de la suspension des financements des bailleurs de fonds sur la vie quotidienne de la population, qu’ils se sont très vite engagés dans la recherche de « nouvelles sources de financement ». L’expression a été d’ailleurs évoquée officiellement par le président de la HAT, hier à
Iavoloha.
D’après les révélations que nos reporters ont recueillies à l’occasion au palais d’Etat, le financement des investissements qui pourraient suppléer ceux des bailleurs de fonds traditionnels, est prévu d’être assuré par un holding associant l’Etat malgache à des Chinois. Une note verbale du ministre des Finances destinée au Chef de l’Etat et à ses collègues ministres, indique d’ailleurs que « dans le cadre du développement économique et la promotion des investissements, les deux parties entendent développer une coopération par la création de structure intervenant dans des secteurs économiques variés. Aussi une société holding va-t-elle être créée entre l’Etat Malagasy avec la société China International Fund Limited (CIF), une société agréée de Hong Kong et sera dénommée société anonyme Madagascar Development Corporation » (MDC). Celle-ci sera détenue à 15 % par l’Etat malgache et à 85 % par la CIF qui a beau être enregistrée à Hong Kong mais reste une filiale de la République Populaire de Chine.
En fait, la CIF n’est pas une société totalement inconnue à Madagascar. Lors du meeting pré-référendum tenu au palais des sports de Mahamasina, M. Rajoelina avait présenté un projet de construction de tramway à Antananarivo par cette société chinoise. Et dans les pays où la Chine s’implante, la CIF est toujours présente.
Tout cela confirme l’offensive de la Chine à Madagascar. Reste à savoir si ce projet de création d’un holding sino-malgache a reçu l’aval du président Rajoelina ou s’il s’agit de l’initiative d’un groupe d’individus qui ne visent évidemment que leurs intérêts particuliers. En tout état de cause, ce projet lèse de nouveau le pôle occidental dont les opportunités économiques se sont de plus en plus dépassées par la Chine. Celle-là même qui sur le cas de Madagascar, se range diplomatiquement du côté des 4 autres membres permanents du conseil de sécurité des Nations Unies mais agit économiquement suivant ses intérêts.
Les Nouvelles 15/01/2011
RESSOURCES MINIERES
: Un partenariat indo-australien à l'assaut de Madagascar - Lisann
La société australienne Cluff resources pacific, jusque-là spécialisée à Madagascar dans la production d'or et de pierres précieuses, a décidé de faire équipe avec la société indienne Varun Mines&Minerais, pour développer les mines précieuses de la Grande Ile.
« Nous avons décidé de nous concentrer sur les opportunités des pays émergents, et de dépasser les frontières indiennes pour explorer le vaste potentiel de l'Afrique, de l'Australie, et d'autres pays », a expliqué un responsable du groupe Varun aux journalistes de
Mumbai.
Les premières investigations de la compagnie ont indiqué la présence de sédiments alluviaux contenant à la fois de l'or et du platine. L'étape suivante sera d'en dresser une cartographie détaillée, grâce à la technologie et aux géologues australiens de Cluff
resources.
A côté de ces investigations, Varun, par une de ses filiales basée à Maurice et Cluff, se sont organisés pour l'exploitation de l'or malgache : d'après un responsable de Varun, tandis que Cluff supportera 75% des dépenses d'exploration, il revient à son partenaire d'apporter les 25% restant. En ce qui concerne le partage des ressources, 35% reviendront à Cluff resources, les 65% restant revenant à Madagascar energy corporation Sarl, que Varun possède à 67%.
Ces parts dans Madagascar energy corporation Sarl permettent à Varun de posséder des licences et des droits d'exploitation d'or, de platine et de pierres précieuses à
Ranapiso, Taolagnaro, Ankaramena et Ihosy. Quant à Cluff resources, il vient d'acquérir une licence d'exploitation de 20 ans pour une mine contenant un dépôt de saphirs et de rubis. Un responsable de la société a déjà annoncé que pendant les phases de test, un rubis de 29 carats avait été trouvé ainsi que plusieurs autres gemmes et pierres précieuses.
Mais l'or et les pierres précieuses ne sont pas les seuls à intéresser les deux sociétés. L'uranium, que Madagascar est réputé posséder en quantité, est aussi au cœur de leurs préoccupations. L'uranium présente en effet un énorme potentiel de croissance, en raison de la demande actuelle en métaux lourds comme source potentielle d'énergie. Le groupe indien a ainsi acquis 1 111 blocs couvrant 6 900 kilomètres carrés, contenant des réserves estimées à 1 700 000 tonnes d'uranium, 4 350 000 tonnes de thorium et des traces d'or exploitables. Quant à la compagnie australienne, elle a également reconnu s'intéresser de très près à l'uranium, que les Français et CEA ont déjà exploité et cartographié, notamment au « bétafite », minerai riche en uranium originaire de la région de
Betafo.
clicanoo.com 14/01/2011
Madagascar : Rajoelina sur les traces de Ravalomanana ?
- M.C avec l’Express de Madagascar
Lors d’un séminaire religieux organisé dimanche dernier à
Ambohipo, Andry Rajoelina, président de la Haute Autorité de la Transition (HAT), a fait un don de matériels de sonorisation en faveur des séminaristes. Déclenchant par la même occasion un tollé au sein de l’opinion publique malgache qui s’interroge aujourd’hui sur la laïcité de l’État.
L’ affaire a été révélée ce matin par le site d’information en ligne, l’Express de Madagascar. Le journal qui s’interroge sur le "comportement" du président de la Haute Autorité de la Transition (HAT), Andry Rajoelina, pointe du doigt les similitudes entre les pratiques longtemps exercées par Marc Ravalomanana, l’ex- président malgache et celles, aujourd’hui, mises en place par son successeur. Mais d’après cette même source, les points de vue exprimés au sein de la population malgache s’opposent. Dans la classe politique, on redoute déjà que l’histoire de se répète.
« Faire un don au profit d’un temple et de ses fidèles ne va pas sans arrière-pensée. Surtout que le Conseil chrétien des Églises (FFKM) se mobilise actuellement pour contribuer à la résolution de la crise. Nous pensons donc que Andry Rajoelina a mis en œuvre une stratégie pour influer sur l’opinion », a déclaré Harison Razafindrakoto, un des fervents opposants au précédent régime.
Une position que le pasteur Nestor Razafindramanitra de la Société civile récuse. Le membre du Comité d’organisation de la conférence nationale a évoqué que citoyen à part entière vivant dans une société, tout dirigeant étatique est libre dans ses initiatives. « Le pouvoir dispose d’une enveloppe destinée aux œuvres sociales. Il devrait seulement éviter le favoritisme dans ses agissements », a-t-il souligné au téléphone hier.
De son côté, un professeur de Droit à l’Université, interrogé par le journal malgache, s’est voulu objectif dans son analyse de la situation en avançant que Andry Rajoelina aurait dû procéder à la donation plutôt à titre personnel qu’en tant que chef d’État. Il a ajouté qu’avec sa conviction chrétienne, il aurait dû faire ce don de matériel de sonorisation dans la discrétion.
Concernant l’affaire d’exorcisme, à tendance pornographique, tourné dans l’enceinte de la Nouvelle Église Protestante de Madagascar
(FPVM) à Antaninanandrano, l’État malgache a fait savoir qu’il porterait le dossier devant le Conseil des ministres.
Tribune Mada 12/01/2011
Gasoil à la pompe : Hausse de 60 ariary - par Bill
En attendant que le « vary mora » à 1180 ariary par kilo arrive sur le marché, le carburant le plus utilisé par les transporteurs de marchandises et les taxi-brousse et taxi-be a cru depuis lundi 10 janvier, de 60 ariary par litre ; le litre du gasoil à la pompe dans certaines stations service est de 2540 ariary. Les autres produits pétroliers n’ont pour l’instant pas connu de changement.
Cette hausse du litre du Gasoil porte un coup assez dur aux coopératives de transport urbain et suburbain. On se rappelle que sous le précédent régime, l’État avait dû recourir aux subventions des taxi-be pour qu’ils puissent maintenir le ticket du bus à 300 ariary. L’actuel pouvoir par contre avait négocié avec les sociétés importatrices et distributrices de produits pétroliers et leur a fait bénéficier d’un taux de change fixe à raison de 2000 ariary pour un dollar. Ce contrat a expiré voici quelques jours sans qu’il n’y ait semble-t-il nouvel accord.
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La
Recette du jour
Comment
la préparer ?
(
... )
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Tribune Mada 18/01/2011
Arrivée de Bernard Tapie
: L’investisseur « providentiel connu de tous » ? - par Valis
Tard dans la nuit de dimanche 16 janvier 2011, la Direction de la Communication de la Présidence de la Haute autorité de transition fait parvenir à toutes les rédactions des journaux un communiqué qui a trait à l’arrivée de Bernard Tapie dans la capitale. « L’industriel français, Bernard Tapie, a foulé, ce
dimanche 16 janvier 2010 vers 22h, le tarmac de l’aéroport international
d’Ivato. Ayant fait le déplacement avec son propre jet privé, il compte contribuer aux efforts de développement, déployés dans le pays par le régime de Transition », explique le rédacteur du communiqué.
Et il est précisé que Bernard Tapie sera reçu, pour une séance de travail, par le président de la Haute autorité de la transition, Andry
Rajoelina, ce Lundi 17 Janvier 2011. Il a été accueilli à l’aéroport par le secrétaire général de la Présidence de la
HAT, Haja André RESAMPA.
« Bernard Tapie était membre du gouvernement français, dirigé par feu Bérégovoy, en avril 1992. En juin 2010, il a fait son entrée, à hauteur de 30 millions
d’euros, au capital de « Urbania », une des sociétés françaises dans la location, la gérance et la copropriété immobilière. Il est propriétaire d’autres sociétés de renom international », poursuit le communiqué.
Apparemment donc, Bernard Tapie serait l’investisseur connu de tous auquel faisait allusion Andry Rajoelina dans son discours
d’Iavoloha quand il avait présenté ses projets ou exprimé ses intentions de développer le pays et de mettre |

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en œuvre des projets d’investissement, telle « La résidence des résidents ». Bernard Tapie est certes connu des Français et du monde footbalistique quand il était à
l’Olympique de Marseille et qu’il avait eu des démêlés avec la Justice française. Dans les affaires il était également connu de tous dans l’affaire Adidas. Aujourd’hui, on lit sur le net qu’il fait un peu de tout, souvent avec son fils, jusqu’à des ventes par internet.
Le promoteur du grand projet immobilier « Résidence des résidents » serait-il donc Bernard Tapie ? Tout ici le laisse croire. La question est maintenant de savoir si l’État peut négocier et contracter de gré à gré avec un opérateur et investisseur privé ? Car tout aussi laisse croire jusqu’à maintenant que ce projet serait confié à ce promoteur immobilier français. Quelques heures ont en effet suffi après l’annonce publique du projet à la cérémonie d’Iavoloha du 14 janvier et l’investisseur est arrivé par ses propres moyens. Qu’en disent les promoteurs immobiliers qui sont déjà installés depuis belle lurette dans le pays ? En plus de cette « Résidence des résidents », il y a aussi à la clé le grand, peut-être le plus grand centre commercial de
l’Océan indien.
xinhuanet.com 15/01/2011
Madagascar : le SMIG des fonctionnaires augmenté de 25% - Xinhua
Le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) des fonctionnaires malgaches va être augmenté de 25% à partir de ce mois de janvier, a déclaré Andry Rajoelina, président de la Haute autorité de la transition (HAT) malgache, vendredi après-midi à la capitale Antananarivo.
Lors de la cérémonie de présentation de voeux du couple présidentiel, une tradition annuelle à Madagascar, Rajoelina a annoncé qu'à part l'augmentation de 25% du SMIG des fonctionnaires, une hausse de 10% du salaire des fonctionnaires en général sera réalisée en 2011.
Il a réitéré lors de son allocution que cette année sera l' année de constructions et de défis. En effet, Rajoelina a promis de faire construire 170.000 m2 d'espace pour 4200 salles de classes, qui pourraient recevoir près de 200.000 écoliers. De plus, 3000 milliards d'Ariary (1 dollar vaut environ 2000 ariary) alloués aux constructions immobilières, à repartir sur 1.500.000 m2 pour un projet de résidences des résidents.
Sur le plan économique, une extension d'espaces pour cultiver les canne à sucre afin que les entreprises productrices de sucre puissent alimenter tout le territoire national et de réduire jusqu' à 1.500 Ariary le prix d'un kilo de sucre était dans la promesse présidentielle.
Sur le plan politique, le gouvernement d'union nationale sera ouvert à toute personnes de bonne foi et de bonne volonté quelle que soit leur tendance politique. Un code de conduite et d'éthique sur la pratique de la politique à Madagascar va être mis en oeuvre tandis que le statut des politiciens et des opposants est en train d'être élaboré.
« Les différentes institutions de la IVème république seront mises en place cette année pour pouvoir réaliser ces objectifs et ces défis, » a dit Rajoelina en ajoutant que la population, de son côté, devrait faire de son mieux pour arriver à ces fins.
LaGazette-dgi.com 14/01/2011
Leonardo Simao : l’optimisme règne…
- Lambo T.
La délégation de la SADC est arrivée dans la capitale malgache hier pour continuer la facilitation des tractations entres les formations politiques en vue de mettre en place une nouvelle co-gestion de la transition. Leonardo Simao qui a manifesté son optimisme sur l’issue des tractations, d’autant plus qu’il aura largement le temps de se pencher un peu plus sur le dossier malgache parce qu’il dispose actuellement de quatre semaines. Les tractations au niveau des formations politiques sont terminées et on n’attend plus que les décisions issues des négociations au sommet entre Andry Rajoelina et Marc
Ravalomanana, qui sera élargie aux autres formations politiques, a affirmé Leonardo
Simao.
Les quatre semaines dont disposent Leonardo Simao pourrait aussi servir à ce dernier pour mettre en place le bureau permanent de la
SADC. Ce bureau aura pour mission de suivre de près l’évolution politique sur le terrain et permettra à la communauté internationale de disposer d’avoir une vue commune sur les évènements qui se produisent.
A sa descente d’avion, Leonardo Simao a rejoint immédiatement le palais d’Ambohitsorohitra pour rencontrer Andry
Rajoelina. Les discussions ont sûrement tourné autour du contenu des procès-verbaux des réunions entre l’UDR et la mouvance
Ravalomanana. Malheureusement, à sa sortie du palais présidentiel, Leonardo Simao fut tellement affamé qu’il a refusé d’accorder un petit entretien aux journalistes qui l’attendaient dans le hall.
Encadré:
Interrogé sur l'aboutissement de sa mission, l'émissaire du médiateur Joaquim Chissano a annoncé qu'il présentera son rapport sur la crise malgache au 14e sommet de l'Union Africaine qui se tiendra du 31 janvier au 2 février à Addis-Abeba. « Une résolution sera prise à l'issue de ce sommet », prévient le Dr Leonardo
Simao.
Midi Mada 14/01/2011
Peter Metcalf chez Mamy Rakotoarivelo : Pas de financement des Nations Unies pour les élections sans une transition consensuelle
- RAJAOFERA Eugène
Le conseiller politique des Nations Unies poursuit sa mission à Madagascar. Il a été reçu hier par le secrétaire général du
TIM.
Après le Premier ministre de la HAT, Albert Camille Vital, c'était au tour de Mamy
Rakotoarivelo, chef de délégation de la mouvance Ravalomanana par intérim et secrétaire général du
TIM, de recevoir hier à Ankorondrano le conseiller politique des Nations Unies, Peter
Metcalf. Les deux parties ont discuté de la résolution de la crise à Madagascar. Peter Metcalf a fait savoir à ce dirigeant de la mouvance Ravalomanana que les Nations Unies ne peuvent pas financer les élections à Madagascar sans la mise en place préalable d'une transition consensuelle et inclusive. Il a promis la contribution des Nations Unies à la recherche de la sortie de crise à Madagascar. A rappeler que la mission de ce conseiller politique des Nations Unies s'inscrit dans la mise en place du bureau de liaison de l'ONU à Madagascar.
Reconnaissance.
Expliquant devant Mamy Rakotoarivelo la présence des représentants de la HAT durant les travaux de la 65e session ordinaire de l'Assemblée générale des Nations Unies, Peter Metcalf de préciser: « C'est la mise en œuvre d'une procédure administrative car au niveau de l'ONU, on reconnaît
l'Etat et non les autorités en place.» A rappeler que les sanctions internationales dont l'interdiction de voyager dans les pays membres de l'Union africaine infligées aux autorités en place ne sont pas encore levées. Le 14e Sommet de l'Union africaine qui se tiendra dans la capitale éthiopienne du 31 janvier au 02 février prendrait une décision sur la question. La levée de ces sanctions marquera le début de la reconnaissance
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internationale. Actuellement, devant les réactions des extrémistes de la HAT sur le résultat des négociations
d'Ambohimanambola, il serait difficile d'imaginer que les revendications des trois mouvances sur la mise en place d'une transition véritablement consensuelle et inclusive seraient satisfaites.
courrierdemada.com 12/01/2011
Négociations au « Le Hintsy » : Camille Vital ne fait pas le consensus - Niaina R.
Le dossier d'une mise en place prochaine d'une véritable transition inclusive connaît des avancées. Le conclave des parties protagonistes de la crise à l'hôtel « Le Hintsy » avance des points qui font le consensus. Pourtant, quelques questions épineuses, dont la course à la primature, pourraient fragiliser l'aboutissement du dossier.
Le TIM, partisan de Marc Ravalomanana et l'UDR-C du camp de Rajoelina Andry, ne parviennent pas encore à inscrire une option consensuelle à la course à
Mahazoarivo. Les lieutenants du président de la Haute autorité de la transition soutiennent que la nomination du Premier ministre relève de la compétence de Andry Rajoelina. Il s'agit pour eux de défendre les alinéas de l'accord politique d'Ivato et les prérogatives de la nouvelle Constitution. D'après ces deux textes, dont les partisans de Andry Rajoelina porteraient leur fanion, le président de la transition sera la seule personne habilitée à nommer le premier ministre. Dans ce cadre, l'UDR-C avance le nom de l'actuel premier ministre Camille Vital. Alors que le TIM défend une autre option.
Selon les émissaires de Marc Ravalomanana, le premier ministre devrait être issu de leur camp, ou du moins dans ceux des anciens présidents. Et le nom du professeur Mangalaza Eugène resurgit. Mamy Rakotoarivelo et consorts défendent dans le dossier le nom de l'éphémère premier ministre de consensus après les accords d'Addis-Abeba.
Toutefois, les deux parties se donnent du temps jusqu'à mercredi prochain, pour accorder leur violon à ce sujet. Les négociations au « Le Hintsy » devraient faire sortir un accord global d'ici le retour, prévu jeudi prochain, des émissaires de la SADC dans le pays. |

Mangalaza remis en selle par la mouvance Ravalomanana pour contrer le PM Vital. (Photo d'Archives) |
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