... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...
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« Vintana, des réponses pour construire...
»
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La culture malgache tire son originalité de sa confluence entre plusieurs civilisations : asiatique, africaine, arabe et européenne.
Selon la tradition astrologique héritée des Arabes, chaque individu naît avec un destin favorable ou défavorable, appelé
vintana, ce destin que « seul Dieu peut changer ». A Madagascar, chaque événement important
(mariage,
enterrement, le famadihana ou
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retournement
des morts, pose de la première pierre d’une construction, etc..) doit avoir lieu un « bon » jour, un jour de « bonne destinée », déterminé lors de la consultation incontournable d’un mpanandro
(devin- astrologue). (...)
Bonjour ,
Merci de m’avoir répondue. J’ai lu avec intérêt vos articles sur les
mpisikidy.
Alors, après investigations auprès de l’entourage et de quelques anciens autour de nous, nous avons collecté les éléments suivants (pour info) : il est de coutume avant toute construction de consulter un
mpanandro, qui va définir le meilleur jour, en fonction du vintana des futurs propriétaires.
Lorsque la coutume tend à se perdre, il reste néanmoins d’usage de respecter quelques règles de base (valables autant pour la construction d’un mur de clôture que d’une maison) :
- La tradition veut que l’on construise la maison avant le mur de clôture. La raison en est qu’autrefois, les maisons anciennes requérant peu de finitions, la construction d’un mur de clôture équivalait au coût de construction de la maison entière,
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- Si néanmoins le mur de clôture est érigé avant la maison, celui-ci ne
doit pas être totalement clos ; la croyance veut que fermer totalement la propriété constitue un blocage au déroulement des travaux. Il ne faut donc
pas encore mettre de portail. De même, si les travaux de construction d’une maison viennent à stagner (par manque d’argent par exemple en cours de construction), il ne faut jamais sceller les ouvertures avec des briques, mais uniquement avec des matériaux faciles à enlever (planches de bois,
etc), afin de ne pas bloquer les travaux,
- Il est d’usage de faire venir en 1er lieu sur le chantier les briques, et non les pierres, car les pierres augurent des travaux difficiles
(mafy ohatran’ny vato),
... Cliquez-ici
Fanja Rajaona de Tana
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Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina",
Fanja a répondu à notre appel
pour publier des Editos maintenant à
qui le tour? On vous attend edito men et edito women.
Merci d'avance!
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allAfrica.com 12/02/2011
Exportation - La fin de campagne de litchi s'annonce dure - Judicaëlle Saraléa
( Express Mada)
Le litchi malgache souffre. Selon la lettre du Centre technique horticole de Toamasina (CTHT) du 31 janvier au 4 février, « une nouvelle dégradation est constatée sur les conditions de marché du litchi malgache ». Ces produits sont ainsi vendus à un prix ouvert pour « favoriser leur diffusion et amoindrir les pertes, par rapport au prix de revient du produit ».
D'après un grand exportateur de litchi, ce difficile écoulement du produit est surtout dû à la fermeture du marché allemand. « Tous les litchis destinés à l'Allemagne ont été vendus en France. Du coup, l'offre dépasse la demande. C'est pourquoi l'écoulement des produits reste difficile », explique-t-il. Les exportateurs sont ainsi angoissés « de devoir endosser les pertes ».
Il ne reste plus que quelques jours pour la vente des litchis malgaches. D'après toujours le rapport de
CTHT, « La qualité des fruits semble assez bien résister au temps ». Malgré cela, le rapport est quand même pessimiste.
« L'ambiance morose qui prédomine actuellement, risque fort de se poursuivre jusqu'à la fin de la campagne ».
Les Nouvelles 11/02/2011
SPIRULINE : Le dispensaire de l'Ecar Antanimena explique
- Faly R.
Le dispensaire de l'Eglise catholique Romaine (Ecar) Antanimena a tenu une conférence de presse hier à
l'Astauria Antanimena sur les bienfaits de la spiruline. L'on a alors su que ce médicament peut soigner bon nombre de maladies à condition de suivre un traitement adéquat pour chaque individu.
En effet, la spiruline ne se prend pas comme de petits pains malgré le fait qu'elle se vende ainsi. Le dispensaire de l'Ecar Antanimena établit un diagnostic pour chaque patient afin de pouvoir calculer la quantité de ce produit, soutenable sans risque pour chaque individu.
On n'a pas besoin de tomber malade pour prendre de la spiruline. En effet, chacun peut l'administrer mais il faudrait tout simplement suivre les prescriptions de médecins spécialistes et non pas faire de l'automédication.
Midi Mada 11/02/2011
Le brut à 100 USD, les distributeurs pétroliers étouffent
- R.Edmond
L’évolution des cours du brut sur le marché pétrolier mondial impose une nouvelle hausse des prix à la pompe
Les cours du pétrole brut ne cessent d’augmenter sur le marché international. Hier, le cours du baril de Brent de Mer du Nord était presque à 100 dollars US. Les distributeurs pétroliers subissent évidemment les conséquences néfastes de cette hausse du brut. « Actuellement nous vendons nos carburants à la pompe à notre prix de revient », fait remarquer un pétrolier. Une manière de dire qu’ils sont complètement étouffés par la conjoncture.
Faut-il en effet rappeler que la dernière hausse appliquée ne reflétait pas du tout la vérité des prix. Car en fait, le gouvernement avait « imposé » aux pétroliers une hausse minime afin de ne pas trop affecter les consommateurs. Le ministre de l’Energie, Mamy Ratovomalala, lui-même, devait d’ailleurs indiquer qu’« il avait réussi à faire appliquer une hausse minime ». Selon certaines sources, l’administration avait, au cours des négociations avec les distributeurs pétroliers, reconnu la nécessité d’appliquer une hausse par paliers, c’est-à-dire, progressive et en fonction de l’évolution des paramètres qui déterminent les prix à la pompe, en l’occurrence, le taux du dollar et les cours du brut.
Un cours du brut qui, d’ici peu, dépassera probablement les 100 dollars US le baril. Du coup, les pétroliers estiment la nécessité d’une autre hausse dans les plus brefs délais. Une nouvelle hausse qui va évidemment frapper les consommateurs, mais qui, selon les observateurs, s’avère nécessaire pour ne pas tuer les distributeurs pétroliers qui, outre les charges auxquelles ils doivent faire face, ont également beaucoup investi. Et quand les investisseurs sont menacés, c’est l’économie nationale dans son ensemble qui peut en faire les frais avec les possibilités de fuite de capitaux que cela peut engendrer.
Les Nouvelles 10/02/2011
BANQUE MONDIALE
: Des bourses d'études pour le Japon - Recueillis par Faly R.
Le programme de bourses universitaire à l'initiative du gouvernement japonais et de la Banque mondiale pour l'année académique 2011-2012 est lancé. Les dossiers de candidature doivent être déposés au centre d'information du public, bureau de la Banque mondiale à Anosy avant le 17 mars.
Pour postuler, le candidat doit être ressortissant d'un pays membre de la Banque mondiale, être né après mars 1971, avoir une expérience professionnelle récente minimale de deux ans acquise après l'obtention d'un diplôme universitaire dans un pays en développement. Il doit être également titulaire du baccalauréat ou d'un diplôme universitaire équivalent.
Le programme d'études est simple : le candidat éligible doit proposer un programme de niveau maîtrise dans les domaines liés au développement, tels que l'économie, la santé, l'éducation, l'agriculture, l'environnement, la gestion des ressources naturelles et autres disciplines liées au développement.
Ne dépassant pas deux ans, le programme d'études devrait commencer pendant l'année académique 2011-2012. De ce fait, le programme ne finance pas les candidats déjà inscrits dans d'autres programmes de diplôme d'études supérieures.
Les candidats sont évalués à partir de trois critères, à savoir ses résultats universitaires, ses expériences professionnelles et la pertinence de son programme d'études.
En acceptant la bourse d'études, le candidat s'engage à retourner et travailler dans son pays d'origine à la fin de son cycle.
Express Mada 08/02/2011
Souvenirs du 7 février 2009 : Des zones d'ombre demeurent
- Fano Rakotondrazaka
La commémoration du carnage du 7 février 2009 devient un rite. Les personnes concernées se donnent rendez-vous ce jour à
Ambohitsorohitra.
Deux ans déjà, mais aucune responsabilité n'est toujours connue dans la tuerie qui a fait 42 morts et plusieurs disparus, selon les chiffres avancés par l'Association des victimes du 7 février (AV7).
Les deux camps adverses, celui de l'ancien président de la République Marc Ravalomanana et celui des partisans du mouvement mené par Andry
Rajoelina, actuel président de la Haute autorité de la transition, ont chacun demandé l'ouverture d'une enquête internationale sur l'affaire. En attendant la suite de la démarche, l'organisation d'un culte de commémoration sur les lieux où le tragique événement s'est produit, est devenue une coutume.
Boana Jean Pierre Rafaramandimby, président de l'AV7, a rappelé samedi à
Mahamasina, que les manifestants de la Place du 13-Mai avaient rejoint Ambohitsorohitra le 7 février 2009 de leur propre gré. « L'idée de prendre le palais venait de la foule des manifestants », a-t-il affirmé à la presse à l'issue d'une réunion de l'AV7, en présence de Lanto
Rakotomavo, secrétaire nationale du parti Tanora malaGasy Vonona de Andry
Rajoelina. Une déclaration qui s'analyse comme une réponse à l'accusation formulée par la défense de Marc Ravalomanana contre « ceux qui ont entraîné les manifestants à se rendre à Ambohitsorohitra ».
Tirs venant du Trésor
En exprimant l'attachement des membres de son association à Andry
Rajoelina, Boana Jean Pierre |

Quelques minutes avant le drame, le général Dolin Rasolosoa (à dr.) à la tête des manifestants à
Ambohitsorohitra. |
Rafaramandimby a avancé que, contrairement à celles des évènements antérieurs comme celui du 10 août 1991, les victimes du 7 février 2009 sont bien traitées par le régime en place. Et jusqu'ici, ils continuent de toucher la somme mensuelle de 200 000 ariary d'indemnisation par personne.
Par ces propos, Boana Jean Pierre Rafaramandimby semble réagir aux propos du Pr Albert Zafy qui avait lancé jeudi, au cours d'une conférence publique à l'hôtel Carlton à
Anosy, que les dirigeants du mouvement pro-Rajoelina avaient trompé l'AV7. Selon ses explications, les meneurs de la manifestation auraient fait des martyrs pour atteindre leur objectif. L'ancien chef de l'État avait soulevé à cette occasion que les tirs sur les manifestants ne venaient pas du palais d'Ambohitsorohitra, mais des deux côtés de la foule.
Samedi à Mahamasina, un membre de l'AV7 a confirmé l'existence des tirs provenant du bâtiment du Trésor, dont il a été l'une des victimes. Mais il tient pour responsables les hommes de Marc Ravalomanana.
Jointe au téléphone hier, Me Hanitra Razafimanantsoa, avocate de Marc Ravalomanana, a dénoncé la manière avec laquelle l'ordre de poursuite de l'ancien président s'est effectué en vue de sa traduction devant la juridiction nationale. Elle a rappelé que la procédure légale n'a pas été respectée. Son client est déjà condamné à perpétuité dans l'affaire du 7 février.
Marc Ravalomanana avait demandé l'ouverture d'une enquête internationale sur la tuerie d'Ambohitsorohitra le lendemain même du carnage. Il a toujours nié avoir donné l'ordre de tirer sur la foule.
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La
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LaGazette-dgi.com 12/02/2011
Moubarak a demissionné: Un cas qui donne à réfléchir
- Adelson RAZAFY
Après avoir résisté pendant plus de quinze jours à la pression de la rue, le chef
d’Etat égyptien Hosni Moubarak (trente ans au pouvoir) a finalement démissionné hier, avant de se réfugier à
Charm-El-Cheik, localité située tout à fait à l’Est du pays, près de la frontière israélienne. Les vastes rassemblements sur la Place
Tahrir, dans la capitale Le Caire, mais aussi en plusieurs endroits du pays, ont eu raison de l’entêtement du président égyptien. Cette crise politique, abondamment rapportée (souvent en direct) par les grandes chaînes TV et radio internationales, a été suivie avec intérêt dans l’île. D’autant que le scénario a rappelé certains mouvements populaires qui ont agité l’île, en 1972, en 1991, 2001 et en 2009 (lire page 5). Dans les foyers malgaches, le départ d’Hosni Moubarak, obtenu au terme d’une crise émaillée d’incidents sanglants, a été accueilli avec joie et soulagement.
Le principal enseignement des événements d’Egypte : les chefs d’Etat devraient savoir se retirer à temps et ne pas perdurer au pouvoir. Quand ils régentent tous les compartiments de la vie publique, la population se lasse du tête-à-tête exclusif et aspire à une rénovation du personnel politique dirigeant. Notamment, si le régime n’apporte pas d’amélioration notable au plan des conditions de vie et du pouvoir d’achat.
Au moment où éclatait le mouvement populaire de 1991, par exemple, Didier Ratsiraka n’était plus un dictateur à proprement parler, car il avait aboli la censure, rétabli le multipartisme et autorisé la liberté d’expression. Idem en 2009, pour Marc Ravalomanana dont le régime n’était pas répertorié parmi les « dictatures » par le rapport d’Amnesty International. Pour durer au pouvoir aujourd’hui, un chef d’Etat devrait d’abord réaliser des performances économiques et assurer le bien-être de son peuple, puis ne pas « s’infliger » à la population par une présence constante et lassante.
En tout cas, la suite des événements en Egypte sera vécue comme une injustice par le régime malgache de transition. Dans l’île comme sur les bords du Nil, en effet, les schémas sont presque identiques avec un mouvement populaire qui a abouti à la fuite du chef d’Etat en place et à la remise du pouvoir à un directoire militaire. Des deux côtés, le scénario n’est pas conforme à l’ordre constitutionnel, mais selon toute vraisemblance, la junte égyptienne sera reconnue par la communauté internationale. Ou plutôt en
Egypte, il n’y aura pas de rupture avec la communauté internationale, les relations diplomatiques ne seront pas interrompues et l’octroi de crédits étrangers sera poursuivi et même intensifié. Pourquoi ce traitement inégalitaire ?
D’abord, puisque l’Egypte a un poids démographique, historique et surtout géostratégique que n’a pas Madagascar. Pour cette raison, les événements du Caire ont été accompagnés et commentés par les grands de ce monde, et ont fait l’objet d’une intense médiatisation. L’Egypte bénéficie donc de l’intérêt et surtout de l’indulgence de la communauté internationale.
Si à Madagascar, la reconnaissance internationale tarde et ne surviendra pas de sitôt, malgré les assurances du régime en place, la raison en est simple. Il s’est passé dans l’île un événement que la communauté internationale considère comme répréhensible et qu’elle ne voudrait pas voir se multiplier en Afrique (exactement comme le cas Laurent
Gbagbo). Selon sa perception, en fait, les choses se sont déroulées de la manière suivante : un ambitieux homme politique civil (le maire de Tana-ville) s’est fait aider par une faction de
l’Armée pour chasser le chef d’Etat régulièrement élu et pour accéder au pouvoir. A tout prendre, la communauté internationale préfère les juntes militaires qui réalisent un coup d’Etat pour abattre un régime corrompu, assainir la gouvernance puis restituer le pouvoir aux civils par le biais d’élections libres.
Ainsi, aux alentours de notre « putsch » de mars 2009, des coups d’Etat ont eu lieu en Mauritanie, en Guinée et au Niger. Mais on l’aura constaté, les régimes dans ces trois pays sont aujourd’hui reconnus par la communauté internationale, alors que Madagascar est encore loin du compte.
Et si les médiateurs de la communauté internationale manoeuvrent ici avec prudence, c’est parce qu’ils ne veulent pas voir se répéter les événements tragiques du 26 janvier et du 7 février et leur cohorte de morts violentes. A l’étranger, on sait que, plus que sur les bords du Nil, il y eut ici un fleuve de… sang.
Midi Mada 11/02/2011
Tsimiroro : L’exploration de pétrole suspendue
- Navalona R.
Madagascar Oil est dans une totale incertitude suite à la décision du ministre des Mines.
Suite à plusieurs demandes écrites de clarification sur le projet du ministère des Mines d’acquérir ses licences d’exploration de pétrole à Tsimiroro et dans trois autres sites, la société Madagascar Oil a enfin rencontré le ministre des Mines et des Hydrocarbures le 26 janvier dernier. L’objectif de cette rencontre, qui a été précédée par une notification de l’OMNIS, d’un audit du bloc de
Tsimiroro, a été de résoudre ce problème d’incertitude sur le statut de contrat de partage de production entre l’opérateur et l’Etat. Mais cette société reste préoccupée par les retards qui ont été engendrés depuis leur réunion initiale du 16 décembre 2010. En effet, aucune réponse claire n’a été évoquée, mais le ministre des Mines avance que la discussion reprendra après le résultat de cet audit, d’ici un mois. Les opérations d’injection de vapeur à grande échelle à Tsimiroro et la négociation de ses actions à la bourse AIM de Londres sont ainsi suspendues, d’après le communiqué de Madagascar
Oil.
Retards.
« Et la conséquence inévitable des actions antérieures du ministère des Mines, auxquelles s’ajoute l’effet de l’audit annoncé, est un retard supplémentaire dans notre capacité à procéder aux travaux importants prévus pour 2011 », a déclaré Mark Weller, le Chief Operating
Officer, suite à cette réunion. Des retards qui nuisent à la croissance économique au niveau des collectivités environnant le bloc de
Tsimiroro, susceptibles de profiter immédiatement d’énorme quantité de travail nécessaire au cours des deux prochaines années pour prouver la potentialité commerciale de ce projet d’injection à vapeur à grande échelle. « Le fait que la société soit obligée de mettre ce projet pilote en suspens en attendant la résolution de cette situation affecte gravement la capacité du pays à aboutir à sa première production de pétrole », a rappelé Laurie Hunter, le Chief Executive
Officer.
Effets combinés.
En fait, Madagascar Oil n’estime pas que l’audit de Tsimiroro soit nécessaire. « Mais nous croyons que le ministre constatera que le montant investi par notre société depuis 2004 est supérieur à celui que toutes les autres compagnies pétrolières confondues ont dépensé pour la même période à Madagascar », a-t-il rajouté. Bref, les effets combinés de l’incertitude créée suite à la déclaration du ministre des Mines, l’interruption du processus d’approbation de son programme de travail et budget 2011 et l’audit, nuisent à la capacité de Madagascar Oil dans l’avancement de ses travaux auprès de ses blocs. L’équipe dirigeante surveille de près les impacts sur sa capacité à atteindre les objectifs commerciaux dans le délai des contrats de partage de production.
LaGazette-dgi.com 11/02/2011
Fonction publique: Limogeage du ministre pour escroquerie
- Sa
Alors que le microcosme attend le retour de Leonardo Simao pour être fixé sur la suite des ambitions des uns et des calculs des autres, un fait divers singularise l’actualité politique avec le limogeage du ministre de la Fonction publique, du Travail et des Lois sociales. Le président de la HAT a notamment pris, hier, un décret mettant fin à la fonction de Nelson William à ce poste. Quand on sait que le remaniement ne saurait plus tarder, on se demande quelle urgence a contraint Andry Rajoelina à prendre cette mesure.
Dans le milieu politique, on rapporte des rumeurs selon lesquelles Nelson William aurait été mêlé à une affaire d’extraction de fonds. Le désormais ancien ministre aurait usé de sa fonction pour demander des dons auprès d’un opérateur karana pour le compte de l’association Fitia de Mialy
Rajoelina, épouse du président de la HAT. On indique même le chiffre de 100 millions
Fmg.
D’après ces rumeurs, cet opérateur aurait des liens avec le Premier ministre Camille Vital chez qui il se serait plaint. La nature du communiqué de la Présidence semble d’ailleurs corroborer cette version en précisant que le décret est « contresigné par le Premier ministre», la précision n’étant nullement nécessaire si l’on sait que la nomination et le limogeage d’un membre du gouvernement relève du seul ressort du Président.
Sitôt la nouvelle annoncée par les différentes chaînes audiovisuelles, la rédaction a reçu de nombreux appels pour révéler l’acquisition d’un véhicule
Hummer, patrimoine supposé de l’ancien ministre. Vraies ou fausses, ces rumeurs doivent être confirmées ou infirmées par un document administratif en bonne et due forme. Seul le BIANCO est habilité à le faire après enquête qui serait beaucoup plus objective si le ministre Nelson William avait consenti à faire une déclaration du patrimoine.
En tout cas, le limogeage de Nelson William ne suffit pas pour oublier l’essentiel qu’est le remaniement devenu un véritable serpent de mer alors que la population souffre plus que jamais. Certains de nos compatriotes commencent même à manger du fourrage pour survivre. Ce limogeage doit être suivi de sanctions fermes car s’il a été limogé, les accusations portées contre lui sont avérées.
La transition ne va quand même pas perpétuer la culture de l’impunité alors même que son image est de plus en plus négative à cause des agissements de certaines personnalités se disant proches d’Andry Rajoelina que les milieux politique et d’affaires qualifient d’ailleurs de voyous sans foi ni loi.
En tout cas, que ce limogeage ne soit pas un rideau de fumée, destiné à cacher les carences et autres lacunes de la HAT dans la gestion des affaires de l’Etat. Sans entrer dans les détails portant sur la gouvernance d’Ambohitsirohitro, notons seulement que l’insécurité toujours grandissante ainsi que la hausse subite et considérable des prix du riz risquent gêner le régime transitoire…
bbc.co.uk 10/02/2011
Des opposants
condamnés à Madagascar
Fetison Andrianirina Rakoto, Stanislas Zafilahy et Edouard Tsarahame ont été fixés hier sur leur sort, après leur procès qui s'est tenu avant-hier au tribunal
d'Anosy. A
Madagascar, le chef de délégation de la mouvance de l'ancien président Marc Ravalomanana, Fetison Rakoto Andrianirina, a été condamné à 13 mois d'emprisonnement avec sursis pour avoir tenu une manifestation politique sans autorisation en novembre dernier.
Vingt autres opposants ont également été condamnés pour les mêmes motifs à des peines variant de six à douze mois d'emprisonnement avec sursis.
Mots-clésMadagascar, Politique Incarcéré depuis trois mois, Fetison Rakoto Andrianirina est sorti de prison mercredi après-midi et a immédiatement rejoint la place
Magro, où se réunissent quotidiennement les partisans de l'ancien chef
d'Etat Marc Ravalomanana.
Fetison Rakoto Andrianirina et ses compagnons ont été accueillis en héros.
Mais cette libération n'a pas calmé la colère des partisans de l'ancien chef
d'Etat qui dénoncent un régime autoritaire et antidémocratique.
Pour eux, la condamnation de trois de leurs leaders ainsi que 18 autres manifestants à des peines d'emprisonnement même avec sursis ne signifie ni plus ni moins qu'une volonté d'étouffer la liberté d'expression dans le pays.
Fetison Rakoto Andrianirina et 20 autres opposants ont été reconnus coupables d'attroupement concerté et de rassemblement public sans autorisation.
Leurs avocats ont déjà annoncé leur intention de faire appel de cette décision, issue de ce que Lalatiana
Ravololomanana, porte-parole du comité de solidarité envers les détenus politiques, qualifie de procès purement politique.
Cette libération intervient alors que les discussions reprennent autour d'une nouvelle feuille de route de sortie de crise publiée par Leonardo
Simao, le médiateur de la SADEC, la Communauté de développement de l’Afrique australe.
Midi Mada 09/02/2011
Prix des Ppn : La flambée se poursuit, le riz à 1 800 Ariary
- Didier Rambelo
La hausse des prix touche tous les produits. Le haricot ; le poids du cap ; les légumes… coûtent également très
cher.
Le calvaire des consommateurs est encore loin de se terminer. Le prix des produits de première nécessité
(ppn), notamment celui du riz, n'arrête d'augmenter jour après jour. Cette denrée, ô combien vitale pour la population, se négocie désormais dans les marchés de quartier à Ar 1 800. Dans les magasins grande surface, ce bien est affiché à plus de Ar 9 000.
Hausse de 20 à 50 Ariary
A Andravoahangy, un grossiste, qui affiche un prix de Ar 1 800 d'indiquer que le prix du riz gagne chaque jour entre Ar 20 et Ar 50. Il explique que les raisons de la hausse ne sont pas très bien claires. Certains rapportent, affirme ce commerçant, que cette hausse est en relation avec une difficulté d'approvisionnement des marchés due à la saison de pluie ; d'autres avancent que des opérateurs manipulent les stocks afin de créer une pénurie de riz sur le marché. La manière la plus efficace pour provoquer une hausse soudaine du prix du riz.
Il y en a aussi qui affirment que la hausse est mécanique. C'est la saison où le coût de ce bien est le plus élevé. Seulement, l'on peut dire que la hausse est allée au- delà de l'entendement puisque le pouvoir d'achat de la population ne suit plus.
Lorsque le spectre de la hausse du prix du riz se profilait à l'horizon, les dirigeants du régime de la transition ont incité les opérateurs à importer du riz. On avait même avancé que le prix de ce «riz importé» ne dépasserait pas les Ar 1 200.
Attendu
L'initiative était louable mais les consommateurs attendent toujours ce fameux riz d'importation. Il faut noter que le cours de cette denrée connaît également sur le plan mondial une augmentation assez remarquable. En effet, le cours mondial du riz dépasse en ce moment les 450 dollars. Alors, la question dont se posent les observateurs est la suivante : «Par quelle magie, les importateurs malgaches pourront ramener leur prix à moins de Ar 1 200 alors que la tendance mondiale est à la hausse ?»
Il ne faut pas oublier non plus que sur le plan local, la période de pluie est propice aux spéculations pour les intervenants de la filière.
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