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... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...
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« Australia Day the 26th January...
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Nous voici maintenant arrivés à Brisbane.
A l’origine, cette ville a été créée par les colons pour y placer les prisonniers les plus récalcitrants. Elle est maintenant la 3ème plus grande ville d’Australie après Sydney et Melbourne.
Nous habitons une jolie maison sur une falaise. Nous sommes dans une maison sur pilotis. Nous avons 5
colocataires, un New-
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zeélandais, un Anglais et trois Australiennes. Nous n’avons donc aucun mal à pratiquer notre anglais.
Et
le 26 janvier,
nous avons fêté avec
les australiens le jour le plus sympa de l'année, l'Australia Day.
C'est le jour de
leur fête nationale, Un jour férié dans tous les États et territoires
australiens. Ils fêtent la création de la première colonie britannique en Australie.
En Australie (ancienne New
Holland), le 26 Janvier est connu pour être l’arrivée des premiers
colons dans Sydney Cove (anciennement Port Jackson) en 1788. Cette première colonie fut menée par le Captain Arthur
Phillip. Au départ les colons fêtaient cet évènement chaque années en se réunissant autour d’une table pour boire et manger. Il fût nommé “The Fist
settlement”.
Dans les années 1820, le pays a commencé à prospérer et la monté du patriotisme fût de plus en plus grandissante. Et seul les descendant, de bagnards/politiques/officiers, se considéraient comme de vrais et uniques Australiens.
Au
30ème anniversaire de la colonisation, le gouverneur Macquarie a
officialisé cet évènement en le nommant “Fondation day”et
organise un
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salut
via des coup de feu tirés par 30 fusils. Seul le New South
Wales célébrait ce jour.
A la fin des année 1990, cette journée est célébrée par
tout le pays et non plus par un seul état. Des réunions d’amis
sur les plages, dans les parcs. Les parents et les enfants
jouissant de cette journée libre.
Malgré
cette enthousiasme générale, elle reste encore une plaie
pour la communauté aborigène, qui considère ce jour comme l’invasion
des britanniques sur leur terre.
...
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suite Cliquez-ici
Aina à Brisbane
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Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina",
Aina a répondu à notre appel
pour publier des Editos maintenant à
qui le tour? On vous attend edito men et edito women.
Merci d'avance!
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tous les Editos
romandie.com 03/03/2011
Madagascar: l'ex-président Zafy veut mettre en place une nouvelle transition
- AFP
ANTANANARIVO - L'ancien président malgache Albert Zafy (1993-1996) a déclaré mercredi vouloir installer de nouvelles institutions de transition pour remplacer le régime
d'Andry Rajoelina.
"A partir de cette semaine, nous allons mettre en place les institutions de la transition jusqu'à ce qu'il y ait des négociations véritables pour mettre en place une transition véritable", a-t-il déclaré à l'AFP en marge d'un rassemblement de l'opposition.
"Nous avons trop attendu, le peuple a trop attendu", a-t-il justifié, dénonçant les "institutions illégales et illégitimes d'Andry Rajoelina", qui dirige le pays depuis l'éviction de Marc Ravalomanana en mars 2009.
M. Zafy n'a pas précisé quand et comment il comptait mettre en oeuvre son projet.
"La déclaration d'Albert Zafy est vraiment inquiétante: on a tendance à diviser les Malgaches et à créer un affrontement entre Malgaches", a réagi à l'AFP Gilbert Raharizatovo, membre du Conseil supérieur de la Transition (équivalent du Sénat).
Quelques centaines de partisans de l'opposition regroupant les "trois mouvances" des anciens présidents
Zafy, Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana se sont rassemblés mercredi dans le jardin d'une villa à Antananarivo, l'occasion de critiquer vivement la médiation menée par Leonardo
Simao, émissaire de la SADC (Communauté des Etats d'Afrique Australe).
"Il n'y a pas de processus maintenant. Il s'agit de se mettre autour d'une table (...) et c'est à l'issue de ça qu'il y aura une feuille de route", a martelé M.
Zafy.
En janvier, M. Simao avait soumis aux parties malgaches un document qui devrait encore être discuté, mais que de nombreux partisans du régime souhaitent signer en l'état.
Mercredi, une centaine de représentants de partis politiques, réunis à l'invitation
d'Andry Rajoelina, ont validé la dernière version de cette feuille de route et appelé M.
Simao, dans une déclaration commune, à faire signer le document avant mardi.
Ces partis politiques, majoritairement favorables au régime de M.
Rajoelina, ont également plaidé pour l'organisation jumelée des élections présidentielle et législatives au mois de septembre 2011.
Madagascar est plongée dans une grave crise politique depuis le renversement en mars 2009 de l'ex-président Ravalomanana par Andry
Rajoelina, alors maire d'Antananarivo et soutenu par l'armée.
Midi Mada 03/03/2011
Troïka de la SADC : Une feuille de route définitive avant le 18 mars
- RAJAOFERA Eugène
Le verdict de cet important organe de la SADC sur la crise malgache est attendu le 18 mars prochain.
La Troïka, l’Organe de coopération en matière de politique, de défense et de sécurité de la SADC, regroupant trois pays dont l’Afrique du Sud, le Mozambique et la Zambie, se réunira le 18 mars prochain. De sources concordantes, cette réunion prendra la décision de la Communauté de développement d’Afrique Australe sur la crise à Madagascar.
Une source onusienne a permis de savoir que la feuille de route définitive, qui sortira des négociations en cours, devra être signée avant ce rendez-vous de Jacob Zuma (Afrique du Sud), de Armando Guebuza (Mozambique) et de Rupiah Banda (Zambie). La même source indique que la communauté internationale se soumettra à la décision de la Troïka.
Deux feuilles de route définitives. Bon nombre d'observateurs se posent déjà la question: De quelle feuille de route définitive s'agit-il? Hier, le président de la HAT, Andry Rajoelina, a reçu à Ambohitsorohitra plusieurs entités politiques dont la 3PE (Plate-forme des Partis Politiques pour les Elections) de Saraha Georget Rabeharisoa. Une occasion pour Andry Rajoelina d'annoncer la rencontre politique d'aujourd'hui. Une rencontre qui devrait aboutir à la signature d'une « feuille de route » qui sera élaborée à la base de la feuille de route révisée de la SADC. Par ailleurs, les trois mouvances seraient aujourd'hui amenées à proposer une autre feuille de route qui ne serait autre que la version amendée de la feuille de route révisée de la SADC. Faute de confrontation entre la feuille de route du CCI Ivato et celle de la Villa Elisabeth, on risque d'avoir deux feuilles de route définitives.
Election(s).
Quel que soit l'aboutissement de ces deux processus, la tenue des élections reste la seule issue de la crise. Or, les partis politiques sont divisés sur l'opportunité de ces élections. La communauté internationale a l'intention de ne financer cette année qu'une échéance électorale: une élection présidentielle ou présidentielles et Législatives cumulées. Certains partis dont le Vert Hasin'i Madagasikara proposent soit présidentielles et Législatives cumulées, soit séparées, mais les Législatives passent avant les présidentielles. Ces partis roulent également pour la restructuration et la recomposition de la CENI. Par ailleurs, les experts de l'ONU, qui ont constaté de visu la réalité, trouvent qu'il faut au moins 11 mois après la mise en place du gouvernement d'union pour pouvoir organiser des élections crédibles. Alors que des formations politiques s'accrochent au calendrier global défini dans la feuille de route révisée de la SADC qui stipule que les élections doivent être organisées dans la période du 1er mai au 30 novembre de cette année.
Express mada 02/03/2011
Asaramanitra : Les fêtes du Nouvel an au Rarihasina
- Maminirina Rado
Une semaine de manifestations est programmée au Tahala Rarihasina à l'occasion du Nouvel an malgache. Focus sur des repères culturels.
Un documentaire sur Mama Sana, l'une des figures emblématiques de la musique traditionnelle, a ouvert la célébration de
l'Asaramanitra au Tahala Rarihasina hier. Le public a surtout été composé de jeunes.
Ce reportage sur cette valihiste rattachée à la famille royale du Sakalava Menabe a permis de savoir plus sur les us et coutumes de cette région.
« Dans les régions reculées du pays, sans moyens de communication, Mama Sana servait de relais d'information pour la communauté à travers ses chants lyriques », a mentionné Dama de Mahaleo dans le reportage.
Les images montrent une Mama Sana ployant sous son âge mais faiseuse de miracles.
« Dès que Mama Sana portait son chapeau, elle retrouvait sa vigueur. Comme si son couvre-chef lui servait de catalyseur », a ajouté Olombelo
Ricky.
Des chercheurs et des penseurs de qualité sont intervenus tour à tour dans le documentaire. Comme Suzy
Ramamonjisoa, chercheuse de renom, qui n'a pas manqué de souligner le côté espiègle de l'artiste, Prosper Ralaiarimanana du groupe
Solika, qui a fait des tournées avec elle à l'étranger, Tsilavina
Ralaindimby, ancien ministre de la Culture, et bien d'autres encore.
Josiane Raharinosinjatovo, une mère de famille présente au Tahala
Rarihasina, a vu pour la première fois ce genre d'évènement.
Un programme fourni |
Les présentations de danse folklorique ponctuent les projections de documentaires au Tahala
Rarihasina |
« Mama Sana, je n’en ai jamais entendu parler, pourtant elle avait une telle richesse culturelle. Je vais commencer à faire des recherches sur notre culture à partir de maintenant », reconnaît-elle.
Jusqu'au 5 mars, des séances de diffusion de documentaires et de films seront au menu, ponctuées par des spectacles. Ce jour, ce sera un documentaire « Famadihana », et mercredi le film de Raymond
Rajaonarivelo, « Tabataba ».
La matinée du samedi 5 mars sera réservée à un grand spectacle incluant plusieurs disciplines.
Tribune Mada 28/02/2011
2è rencontre M. Ravalomanana – J. Chissano en moins d’une semaine
- Recueilli par Valis
Pour la poursuite du dialogue malgacho-malgache
Selon un communiqué en date du samedi 26 février 2011, signé conjointement par Marc Ravalomanana et Joachim
Chissano, les deux hommes se sont rencontrés à Sandton City en Afrique du Sud. C’est la seconde rencontre après celle de Maputo qui avait eu lieu le 22 février dernier. Conformément à ce communiqué rédigé dans la langue anglaise, la mouvance Ravalomanana n’est pas contre la poursuite des négociations ; elle souhaite au contraire leur poursuite pour trouver une solution durable à la crise et se déclare prête à discuter de la feuille de route proposée par la
SADC. D’après le communiqué, « les deux parties se sont mises d’accord pour encourager la poursuite du dialogue malgacho-malgache et appellent toutes les parties prenantes à la crise, mouvances et les entités politiques majeures à participer au processus de sortie de crise dans le cadre de la feuille de route proposée par la médiation de la SADC ».
Marc Ravalomanana estime qu’il n’est pas encore question d’une feuille de route définitive. Des négociations devraient encore avoir lieu avant la finalisation du document de sortie de crise. Marc Ravalomanana va donner des instructions à son équipe de médiation pour participer aux négociations sur la feuille de route. Sur ce point, le communiqué de
Sandton, samedi dernier, est clair : « la signature d’une intention de participer à la feuille de route ne veut pas dire une |
Les deux hommes se sont rencontrés à Sandton City en Afrique du Sud. |
signature du document final » ; un point de vue partagé par le chef de file de la mouvance Zafy Albert qui avait eu, selon le communiqué, des entretiens téléphoniques avec les deux hommes ; et Joachim Chissano a signé ce communiqué. Finalement donc, la mouvance Zafy Albert n’est pas contre. Au contraire, la mouvance Zafy veut, selon Joachim Chissano, participer pleinement aux négociations pour une feuille de route conduisant au retour à l’ordre constitutionnel ; ce qui est différent des déclarations du Dr Simão qui avait accusé la mouvance Zafy et la mouvance Ratsiraka de refuser de discuter et de négocier la feuille de route proposée par la
SADC.
Afrik.com 28/02/2011
Alain Juppé remplace MAM au Affaires étrangères
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La révolution tunisienne a aussi des conséquences en France. Michèle
Alliot-Marie, la ministre des Affaires étrangères a donné sa démission ce dimanche sous la pression populaire qui lui reprochait sa proximité avec le régime de Ben Ali. Elle est remplacé par Alain Juppé, N°2 du gouvernement et jusqu’alors ministre de la Défense. Alain Juppé, qui fut déjà ministre des Affaires étrangères de 1993 à 1995 sous Chirac, aura pour tache de remettre en place la diplomatie française, sévèrement attaquée pour ses réactions sur les crises du monde arabe. La présence de ce poid lourd de la politique française, qui a obtenu d’avoir les pleins pouvoirs sans interventions de
l’Elysée, montre que la France souhaite fortement relancer sa diplomatie. Une nouvelle politique africaine est espérée.
Encadré:
Sarkozy muscle sa politique étrangère contestée et remplace MAM par Juppé
Nicolas Sarkozy a annoncé dimanche soir la nomination d'Alain Juppé au ministère des Affaires étrangères ,
du secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant qui devient ministre de l'Intérieur et de l'immigration et
du patron des sénateurs UMP Gérard Longuet, ministre de la Défense. |
Juppé
remplace MAM au Quai d'Orsay |
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La diplomatie française en eau trouble (Midi Mada )
Critiquée particulièrement depuis plusieurs mois, un changement s'est opéré à la tête du ministère des Affaires Etrangères français. Michèle Alliot-Marie remplacée par Alain Juppé, suite aux nombreux couacs de la diplomatie française, notamment pendant la révolution arabe. On peut aussi se poser la question si cette diplomatie française prend bien en compte les réalités existant à Madagascar, en soutenant indirectement le régime putschiste de Andry Rajoelina et en voulant éviter à tout prix le retour de Marc Ravalomanana à Madagascar.
Xinhuanet.com 27/02/2011
Madagascar : encore de réserves de carburants pour deux mois
- ANTANANARIVO (Xinhua)
Le ministre des Mines et des Hydrocarbures de la transition malgache, Mamy Ratovomalala, a affirmé que la réserve de carburants est encore suffisant pour les consommateurs de la grande île jusqu'à deux mois.
En effet, le ministre a tenu à rassurer la population sur l'impact des troubles en Libye, qui est le quatrième producteur de pétrole mondial et également membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), et dont la situation politique pourrait engendrer une augmentation du prix du baril.
Mercredi dernier, le prix du baril du pétrole était de 93.57 dollars à New York et 108.57 dollars à Londres pour le baril de Brent de la mer du Nord pour la livraison en mois d'avril.
L'essence sans plomb se vend à 3 040 Ariary le litre (1 dollar équivaut à 2.000 Ariary), l'essence 91 se vend à 3 020 Ariary, le gasoil à 2 530 Ariary et le pétrole lampant demeure à 1 800 Ariary. Pour stabiliser le prix à la pompe, les opérateurs en pétroliers ont bénéficié du taux de change unique de 2.000 Ariary le dollar.
Tribune Mada 27/02/2011
Didier Ratsiraka, interdit d’entrée au pays
- Recueilli par Bill
Les autorités de Madagascar ont émis ce vendredi 25 février 2011 un NOTAM à l’endroit de Didier Ratsiraka et consorts. Ils sont interdits d’entrée au pays. La note recommande aux compagnies de navigation aérienne de leur refuser d’embarquer à bord de leurs appareils à destination de Madagascar.
Après Marc Ravalomanana et compagnie, voici donc que l’ancien chef d’État et ancien président de la République ainsi que ses proches en exil à Paris, ne peuvent pas eux non plus retourner dans leur terre natale.
Didier Ratsiraka avait annoncé depuis le mois de novembre dernier qu’il rentrera au pays aussitôt son fils rétabli de sa maladie, pour proposer personnellement aux Malgaches deux ou trois solutions pour résoudre la crise. Selon Mme Ramisandrazana, cadre de la mouvance Didier Ratsiraka, cela fait plus d’un mois que le comité en charge des préparatifs d’accueil de Didier Ratsiraka attend que les autorités de la HAT l’informe sur le site d’hébergement et les personnels qui auront à assurer sa sécurité, mais en vain. Pire, en réponse à leur demande donc, les autorités de la HAT estiment que Didier Ratsiraka et consorts sont indésirables au même titre que Marc Ravalomanana et ses proches. Le pays n’aurait donc pas besoin d’eux pour résoudre la crise. La rencontre politique convoquée par le président de la HAT pour ce mardi ou mercredi prochain devrait sans doute décider seule de l’avenir de la population malgache.
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La
Recette du jour
Comment
la préparer ?
(
... )
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Express Mada 03/03/2011
Ivato et Ivandry
: Pro-régime et Trois mouvances, duel à distance
Les pro-régime et les partisans des trois anciens présidents pourront durcir leur position au cours d'une bataille à distance, à l'entame de la ligne droite de l'élaboration de la feuille de route.
Ça sent de nouveau la poudre. Les partisans du régime de transition autour de Andry
Rajoelina, président de la Haute autorité de la transition (HAT), et ceux des mouvances des trois anciens présidents vont s'exprimer sur les affaires nationales, ce jour, respectivement à Ivato et à
Ivandry. Les deux parties vont se livrer à des surenchères d'usage, avec un risque d'étincelle qui pourrait compliquer le processus de médiation.
« Le président Rajoelina va écouter les hommes politiques, qui sont concernés par les élections. D'ailleurs, tout le monde a convenu depuis un certain temps que seules les consultations populaires constituent l'unique voie de sortie de crise », a indiqué Hery
Rasoamaromaka, coordonnateur régional de l'association Tanora Malagasy vonona fondée par Andry Rajoelina pour expliquer la réunion politique convoquée par le président de la
HAT, ce jour, à Ivato. Hier, ce dernier avait déjà commencé une sorte de consultations préliminaires en recevant des dirigeants de parti.
Image unilatéraliste
La réunion d'Ivato devrait permettre d'avoir une idée de la position des pro-régime sur la feuille de route et l'orientation qu'ils veulent donner à la transition. Andry Rajoelina avait lancé un semblant d'ultimatum sur le bouclage de la feuille de route lors de son déplacement à
Toamasina, le 23 février.
« Notre souhait est la signature de la feuille de route. Mais, le cas échéant, nous passerons à l'étape suivante, avec ou sans celle-ci », avait-il averti.
A priori, les pro-régime ne comptent plus revenir à la table des négociations pour discuter de la feuille de route révisée mais cherchent une parade pour marquer le coup et éviter l'image unilatéraliste qui plane encore. La réunion
d'Ivato devrait ainsi servir de démonstration de force pour effacer l'image d'une seule mouvance, celle de Andry
Rajoelina, devant les trois autres. « La majorité a déjà signé la feuille de route. On ne va plus y revenir », soutient Hery
Rasoamaromaka. « De toute façon, la Constitution est déjà votée », ajoute-t-il, pour répondre à une éventualité d'un processus unilatéraliste sans la caution
Surenchère ou réalité, les pro-régime veulent se positionner en force face à l'offensive lancée par les Trois mouvances. Ils veulent garder les acquis contenus dans la feuille de route révisée devant la pression des partisans des trois anciens présidents pour la tenue d'un sommet élargi à Antananarivo afin de discuter la feuille de route.
Avec la tendance qui se profile, il est fort possible que les pro-régime et les partisans des trois anciens présidents durcissent leur position respective. En effet, les mouvances des trois anciens présidents décident d'organiser un rassemblement au même moment, mais à la Villa Elizabeth, à
Ivandry, pour ne pas laisser les |
Rajoelina a profité de son passage au chevet de sinistrés du Sud-Est pour conforter sa position |
pro-régime seuls à occuper le terrain. À leur manière, elles vont également tenter une nouvelle démonstration de force pour mieux faire passer le message que l'ancien président Albert
Zafy, porte-parole des trois anciens présidents pour l'occasion, va prononcer.
Simao calme le jeu
Leonardo Simao, membre de l'équipe de médiation de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) tente d'apaiser la tension face à la montée des surenchères entre les protagonistes de la crise.
« Dans les prochains jours, on aura sur place une version définitive et finale », a assuré l'ancien ministre des Affaires étrangères mozambicain, à l'issue de sa rencontre avec Andry
Rajoelina, président de la HAT, hier, à Ambohitsorohitra.
Leonardo Simao constate l'existence d'« inquiétudes » autour du processus. « Il y a des partis qui (...) disent que le processus est un peu lent. C’est normal, il s’agit d’un processus politique donc il faut rester calme et patient parce qu'il est dans la bonne voie », a-t-il avancé.
Iloniaina Alain
Courrierdemada.com 03/03/2011
Déclaration de patrimoine : Quid sur l'origine des milliards de nos ministres ?
- Niaina R.
La majorité des membres des institutions de la transition actuelle se sont gardés de déclarer leurs biens et avoirs auprès du bureau indépendant anti-corruption. Au sein du gouvernement, le premier ministre, Camille Vital, comme les 21 ministres n'ont pas encore fait une déclaration de patrimoine. Au niveau du parlement de la transition, seuls deux membres ont fait leur déclaration. Aucun membre de la Haute Cour Constitutionnelle n'a renouvelé la sienne tandis que ceux du Comité Militaire pour la Défense Nationale ont choisi de s'en passer.
Les biens et avoirs de plus de la moitié des membres du gouvernement actuel demeurent toujours un mystère pour les contribuables. Pourtant, nombreux sont ceux qui ont fait des millions, voire des milliards de nos francs, durant leur passage au sein du gouvernement. Depuis
l'avénement de la transition, plusieurs hommes politiques majoritairement issus du gouvernement n'ont plus la moindre pudeur de rouler avec des bolides flambant neufs (Range Rover dernier cri, Chevrolet, Hummer, pour ne citer que ceux-là), et qui coûtent plusieurs millions, voire des milliards d'ariary, sur les routes de nos plus grandes villes sur lesquelles les effectifs des sans-abri augmentent du jour au lendemain. Par exemple, un ancien ministre de l'actuelle transition, le lendemain de son éviction du gouvernement, roule parfois avec un Toyota Fortuner flambant neuf, parfois avec une moto Yamaha bleue de grosses cylindrées, pour ne pas citer son Citroën C3, alors que ce même ancien ministre, qui fait parler de lui dans les formations politiques proches de Andry Rajoelina ne roulait qu'avec un « modeste » BMW rouge quand il a fait son entrée en 2009 dans la deuxième équipe gouvernementale de Monja
Roindefo.
143 mois de salaire
Un autre qui se dit « pour les défavorisés », qui le crie urbi et orbi et qui a déclaré ne toucher que 7 millions de fmg mensuellement roule actuellement en Hummer, un véhicule à la mode actuellement et qui vaut plus d'un milliard de fmg (7 millions multipliés par 143 mois !!!)
Selon une statistique publiée par le bureau indépendant anti-corruption (bianco), seuls 9 membres du gouvernement de la transition ont fait une déclaration de patrimoine au niveau de cet organisme chargé de lutter contre la corruption. |
Chevrolet,
Hummer... les véhicules de nos dirigeants et qui valent des milliards. |
La déclaration de patrimoine prévoit, en fait, la déclaration des biens mobiliers et immobiliers ainsi que les avoirs en banque des dirigeants. Mais l'actuel premier ministre, Camille Vital, comme l'ancien locataire de
Mahazoarivo, Monja Roindefo, ont tous passé outre à l'assujettissement du Bianco sur les déclarations de patrimoine. Contrairement à l'ancien régime durant lequel les deux anciens premiers ministres, feu Jacques Sylla et le Général retraité Charles Rabemananjara, selon toujours les chiffres publiés par le bianco, ont tous déclaré leurs biens et avoirs. Quant aux ministres, seulement 9 ont répondu positivement à la déclaration l'année 2010 contre 5 en 2009, confirment les statistiques du Bianco. 21 ministres sur 30 n'ont pas alors emboîté les pas de leurs collègues au sein du gouvernement.
Quant aux chefs de région, selon les chiffres du Bianco, seuls 3 sur les 22 numéros uns des régions ont déclaré leur patrimoine. Les chiffres du Bianco sont éloquents pour démontrer les convictions de nos dirigeants quand il s'agit donc de transparence. Quant aux membres du parlement, seulement deux membres du conseil supérieur de la transition (CST) ont déclaré leur patrimoine au niveau du bureau si aucun membre du congrès n'a fait la déclaration. Tout comme les membres du conseil militaire de la défense nationale qui n'ont pas entamé la déclaration. Selon le Bianco, les juges constitutionnels n'ont pas renouvelé leurs déclarations qui dataient de l'année 2008, c'est-à-dire avant l'avènement de la transition.
moov.mg 02/03/2011
Négociation. Ravalo envoie Brian Currin
- RAJAOFERA Eugène (midi)
Il se trouve dans nos murs depuis hier.
Il a été envoyé par Marc Ravalomanana pour jouer le rôle de négociateur dans la crise Malgache. Il, c'est Brian
Currin, un juriste sud-africain. En 1994, le président sud-africain Nelson Mandela a fait appel à lui pour la création de la Commission Vérité et Réconciliation. Médiateur international qu'il est, Brian Currin a déjà travaillé au
Sri-Lanka, au Rwanda et au Moyen Orient. Tout dernièrement, Brian Currin a fait partie de l'équipe de médiation dans le conflit opposant au pays Basque, l'organisation terroriste ETA et les gouvernements espagnols et français. Ce négociateur sud-africain travaillera étroitement avec la mouvance Ravalomanana dans la recherche de sortie de crise.
Justice malagasy. Pas d’interdiction d’entrée contre Didier Ratsiraka
- Davis R (midi)
50 nouveaux Magistrats, sortant de l’Ecole Nationale de la Magistrature et des Greffes ont prêté serment hier à
Anosy.
Cette promotion est composée entre autres, de 30 élèves qui ont suivi l’option Judiciaire et 10 de chaque pour les branches Administrative et Financière. A l’issue de la cérémonie, Ratsimisetra Ernest, Secrétaire Général du Ministère qui a représenté la Ministre à l’occasion, a annoncé que la Justice malgache n’a pris aucune décision d’interdiction d’entrée contre l’ancien président Didier Ratsiraka. « Cette décision relève des autorités politiques », a-t-il expliqué. Une manière de renvoyer la balle du côté des dirigeants de la
HAT. Le NOTAM pris à l’encontre du président en exil Didier Ratsiraka, datant du vendredi 25 février 2011 a en effet provoqué des débats au niveau de la classe politique malgache. Certaines grandes figures de la vie politique ont exprimé leur consternation, considérant cette décision d’ « anti-démocratique ». Quid alors du NOTAM contre l’ancien président Ravalomanana et ses proches qui ne pourront rentrer au pays que lorsque la tension politique soit stable et apaisée.
Midi Mada 02/03/2011
Précisions de l'ambassadeur de France
Suite à l'article paru dans notre édition de lundi 28 février, sous le titre « La diplomatie française en eau trouble », l'ambassadeur de France, Jean-Marc Châtaigner tient à apporter les précisions suivantes.
« La France ne soutient pas à Madagascar directement ou indirectement, tel ou tel régime. Comme l'ensemble de la communauté internationale, elle appuie sans réserve les efforts de la SADC pour l'établissement d'un ordre démocratique constitutionnel stable. Elle plaide dans ce sens pour la tenue la plus rapide d'élections libres, transparentes, équitables, qui permettent au peuple malgache de choisir ses dirigeants. Comme l'a rappelé le ministre chargé de la Coopération lors de sa venue à Madagascar les 19 et 20 février 2011, la France n'a aucune opinion sur le retour ou non de Marc Ravalomanana sur le sol malgache. Elle considère que cette question relève de la seule souveraineté de Madagascar ».
Moov.mg 28/02/2011
Retour de Didier Ratsiraka : Une résidence, 12 gardes du corps et une secrétaire
- RAJAOFERA Eugène
L'ancien président ne digère pas le fait que Andry Rajoelina n'a pas tenu sa promesse sur la réhabilitation de sa seule résidence privée
d'Ambodiatafana.
Le fait s'est passé 24 heures avant l'émission par la HAT d'un Notam interdisant à l'amiral Didier Ratsiraka de rentrer au pays. En effet, le 24 février 2011, l'exilé de Neuilly a écrit au médiateur de la SADC Joaquim
Chissano. « Deba » rappelle dans sa lettre qu'il a déjà annoncé officiellement à la radio et à la télévision le 04 novembre 2010, jour de son anniversaire, sa détermination à rentrer au pays pour proposer 2 ou 3 solutions qu'il estime humblement acceptables par tous les partis et tous les patriotes Malgaches et même par la communauté internationale. L'amiral Rouge fait savoir à son correspondant: « Mr
Rakotosihanaka, chef du comité d'accueil et membre Doyen de ma mouvance et de
l'Arema a écrit à Mr Andry Rajoelina fin novembre 2010 pour demander une résidence, 12 gardes et une secrétaire pour ma maison civile- ce qui est mon droit statutaire en tant qu'ancien président de la République, à l'instar du président Albert
Zafy. »
40 ans de mariage
L'amiral Didier Ratsiraka de déplorer dans sa lettre adressée à Joaquim
Chissano: « Aucune réponse ne nous est parvenue jusqu'à ce jour, 23 février 2011. la seule résidence que j'ai construite à Tamatave après 40 ans de mariage et qui a été vandalisée en 2002 n'a pas été réparée malgré la promesse de Monsieur Rajoelina faite il y a 20 mois, pire, elle a été brûlée. » Conscient de son devoir de réserve, « Deba » souligne qu'il ne peut pas |
Vue sur la résidence de Didier Ratsiraka à Ambodiatafana
© DTS |
parler ou écrire depuis sa terre d'asile. « Tout ce que je peux écrire ou dire avant mon arrivée à Madagascar peut être utilisé par le pouvoir de fait pour retarder mon
retour. », signale le père fondateur de l'Arema. Avant de conclure: « Enfin, je signale que Mr Rajoelina et l'ambassadeur de France à Madagascar Mr Châtaigner m'ont fait savoir en son temps que mon retour n'était pas souhaitable. Mais, dès mon arrivée à Madagascar, je vous donne ma parole d'officier et d'homme d'Etat que je vous exposerai mes propositions de solution et mes remarques sur la feuille de route proposée par la
SADC. »
24 heures après cette annonce d'un retour imminent, la HAT a pris un Notam interdisant à « Deba » de rentrer au pays.
Tribune Mada 27/02/2011
Otages d’Aqmi au Niger
: Jean Claude Rakotoarilalao et deux autres, libérés - Bill
Le togolais Alex Awando et le malgache Jean Claude
Rakotoarilalao, peu après leur enlèvement par Aqmi.
La presse étrangère, dont Reuters, a rendu publique hier vendredi 25 février, la libération de trois des sept otages d’Al Qaïda au Maghreb Islamique
(Aqmi). Ils sont en bonne santé. Il s’agit d’une française qui répond au nom de Françoise
Larribe, du malgache Jean Claude Rakotoarilalao et d’un ressortissant togolais du nom de Alex
Awando. Ils avaient été kidnappés le 16 septembre 2010, à Arlit dans le nord du Niger.
Ils ont été libérés dans la nuit de jeudi à vendredi en territoire nigérien et emmenés à Niamey, capitale du Niger. Leur libération n’a pas été liée à une opération militaire, dit-on à Paris. On ne sait si les tractations ayant débouché sur cette issue positive ont impliqué une rançon.
Les personnes sont des collaborateurs des groupes français Areva, qui opère dans l’extraction d’uranium, et
Satom, une filiale de Vinci présente dans les travaux de bâtiment, de forage et de génie civil. Agé de 60 ans, Jean-Claude Rakotoarilalao travaillait en tant que technicien pour
Satom.
Les quatre otages restants sont tous des hommes et français.
Midi Mada 27/02/2011
Dix ans plus tard : Soasoa Ratsifa, sur toute la scène
- Mahetsaka
Toute chose en son temps! Elle le savait. Un jour où l'autre, il fallait franchir cette étape: se faire connaître du grand public. Après dix ans passés dans le
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monde de la scénographie dans la plus grande discrétion, Soasoa Ratsifa a jugé qu'il est maintenant temps qu'elle sorte de son coin et qu'elle impose enfin sa griffe.
Scénographe.
Dix ans qu'elle fait des miracles sur des lieux de tournage de films, de clips, des scènes de spectacles, de défilés... avec comme principales matières premières... son imagination débordante et sa grande créativité. Oui, Sosoa Ratsifa est une grande scénographe. Un métier peu pratiqué et peu connu mais dans lequel elle met tout son cœur et son énergie. « Peu de gens savent en quoi consiste le métier. Le scénographe, c'est en fait, la personne la plus proche du réalisateur et du metteur en scène. Elle travaille l'image ». Celle-ci réalise donc les moindres caprices du metteur en scène en concrétisant ce qu'il a en tête quant aux décorations, la manière dont seront habillés les acteurs... Elle a ainsi déjà collaboré avec plusieurs artistes et hommes de cinéma, malgaches et étrangers. « En fait, j'ai débuté de cette manière ». N'ayant jamais caché sa passion pour l'art, ses amis artistes lui demandent souvent son avis sur leurs clips. Entre-temps, elle montait des expo et autres manifestations dans des centres culturels comme le
Ccac, l'Aft... Comme ce qu'elle fait
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elle rencontre presque toujours le succès, elle s'est dit... pourquoi ne pas en faire un métier. D'autant plus que c'est une chose qu'elle
adore.
Backstage.
« Comme je ne suis finalement pas partie pour poursuivre des études de droit à l'étranger, mon père m'a proposée de m'inscrire à
l'EMAP (école des métiers et des arts plastiques ». Chose qu'elle a faite. Mais ayant dépassé depuis très longtemps le stade de la théorie, elle s'est vite lassée des cours. Celle qui a prêté sa voix à Nanie ou Fanja Andriamanantena a finalement tracé son propre chemin et effectué des recherches personnelles. Les contrats pleuvaient. Son nom est de plus en plus connu mais seulement de ceux qui organisaient l'évènement, jamais des spectateurs. Bien qu'elle ait largement
contribué à la réussite d'un événement, Sosoa Ratsifa n'apprécie pas tellement être sous les feux des projecteurs. Alors quand vient le moment des remerciements et que ceux qui ont pris part à la réussite de la manifestation sont appelés sur scène, elle se contente, le plus souvent, d'entendre prononcer son nom en backstage mais... cela fera quand même dix ans qu'elle évite de se montrer. Et le moment est enfin venu de se montrer, « oser ».
Wear... you.
Le premier pas a été l'ouverture d'un atelier et la création de sa propre marque
«
SosoaR. »
qui n'est ni de la haute couture, ni des choses suivant bêtement la tendance mais un style unique, son style. Et que les gens se détrompent, ce ne sera pas seulement des vêtements. « Cela peut être des accessoires ou autre chose ». Mais cela, on ne le découvrira qu'après sa soirée de lancement « Wear... you » qui se tiendra au Bus Antanimena le 4 mars. Un défilé de présentation de la marque, un show avec Mako's Company et une animation Vjing avec Lady J. Bref, une soirée qui reflète sa personnalité car bien sûr, elle a pris le soin de tout préparer elle-même, allant du choix de l'endroit, du décor, de l'habillement des danseurs jusqu'aux... couleurs que porteront ses invités car tous ceux qui pensent venir au rendez-vous devront s'habiller de noir. Bref... Soasoa Ratsifa sur toute la scène.
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