LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )

« Le premier instrument du génie d'un peuple, c'est sa langue.. »     La journée internationale de la langue maternelle fut proclamée par l’UNESCO le 21 février 2000, et est célébrée à cette même date chaque année dans les États membres et au Siège de l’UNESCO afin de promouvoir la diversité linguistique et culturelle et le multilinguisme.    Ce même 21 février, en 1952, cinq étudiants de Dacca ont donné leur vie afin que le Bangla soit nommé langue officielle dans ce qui était à  Ny tenin-drazako        Fa mamiko ilay teny nianarako fahazaza,        Fa sitrako ilay teny nianarako nihanta,        Fa teliko ilay teny nahaizako niantsa,        Fa tsy foiko ilay teny nahaizako nivavaka.                 Mamy koa nefa ireo teny maro be,                 Mifanesarera eny an-dalambe,                Mampihetsi-po ireo teny samihafa,                Mifampizara hafaliana, hevitra sy asa koa.        Fa mbola hafa ihany ilay teny nanomboako,        Mbola tiako ihany ilay teny voalohany,        Mbola tiako foana ilay tenin-drazako,       Dia ilay teny Malagasy nampianarin’ireo razako.

l’époque le Pakistan oriental, et qui est devenu le Bangladesh après la guerre de libération.       Une culture de paix ne peut se construire que dans un espace où tout le monde a le droit d’utiliser sa langue maternelle pleinement et librement dans toutes les différentes circonstances de la vie.                                        ô i ô handeha hianatra izahay... ô i ô handeha hianatra izahay...        La langue maternelle est la première langue utilisée par l’enfant. La plupart des temps, les gens associent la langue maternelle avec la langue du pays d’origine. Pour marquer la J I des langues maternelles, juste quelques lignes pour crier l’amour que j’éprouve pour la langue malgache.                            ... Lire la suite Cliquez-ici Emma RAZAFITSEHENO d'Antananarivo

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Emma a répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos  

Les Nouvelles 26/02/2011
USAID : 85 millions USD pour les sinistrés de Bingiza - Faly R. 
Cette année, l'Usaid Madagascar déboursera 85 millions de dollars dans les programmes de santé, de sécurité alimentaire et d'eau et assainissement. Cette action est une réponse directe du gouvernement américain face aux dégâts causés par le cyclone Bingiza.
Une table ronde a été organisée hier à Ivandry, par le responsable de la communication de l'Usaid à Madagascar, ainsi que celui de l'ambassade des Etats-Unis. L'on sait alors que les USA alloueront 85 millions de dollars pour les sinistrés de Bingiza.
Pour évaluer le montant des aides à allouer à un pays tel que Madagascar, l'Usaid a une politique de financement à la fois simple et compliquée. L'Usaid fonctionne à partir de budget déterminé par le Congrès américain sur une année fiscale débutant vers le mois de septembre-octobre. Pour 2010, les responsables ont déclaré que cette entité ne fonctionne qu'à 70 à 80% de son potentiel budgétaire. Cela s'explique par le fait qu'un programme s'étalant sur 5 années d'une valeur de 85 millions de dollars a été suspendue. « Ce programme concerne effectivement la démocratie et la bonne gouvernance, des contextes qui ne sont pas respectés pour l'instant à Madagascar » a affirmé le responsable de la communication de l'Usaid lors de cette table ronde.
Des aides d'urgences déjà dépêchées !
L'Usaid a déjà dépêché 50 000 USD (environ 100 millions d'ariary) d'aides d'urgences pour les sinistrés de Bingiza mais vu l'importance des dégâts, les Usa ne peuvent pas fermer les yeux et laisser les Malgaches mourir, malgré une divergence politique prononcée. Ces fonds sont déjà disponibles et utilisés par Care international, en collaboration avec Mediair, pour la réhabilitation des routes abîmées, la distribution de matériaux de construction, l'acheminement des bâches plastiques et autres équipements d'urgences dans les régions de Sava et d'Analanjirofo.
Dès les premiers jours du passage du cyclone, le chargé d'affaires de l'Usaid, Eric W. Stromayer a survolé une partie de la zone affectée, surtout dans l'Est du pays afin d'évaluer les sinistres et les aides à fournir à la population. Et dans ce dessein, « les USA sont heureux de pouvoir fournir cette aide ciblée rapidement » a-t-il affirmé.
Toujours dans le souci d'aider la population malgache, 3 millions de dollars ont également été débloqués pour le programme d'alimentation mondial (PAM) à Madagascar et 2 millions de dollars pour le Food and agricultural organisation (FAO).
En tout cas, l'Usaid œuvre toujours dans le domaine de la santé, de l'alimentation et de la nutrition, ou encore des mesures d'urgences comme le cas des sinistrés du cyclone Bingiza par le biais des ONG partenaires comme le Care international, Catholics relief services (CRS), ONG Salohy et bien d'autres encore… Toutefois, depuis 2009, c'est-à-dire depuis la crise, les USA ont stoppé les aides concernant l'environnement, l'éducation et évidemment, la démocratie et la bonne gouvernance car « on ne peut pas encore travailler avec le gouvernement actuel » a affirmé l'Usaid.

Midi Mada 25/02/2011
Ravalomanana à Chissano : Sommet des 4 chefs de file à Madagascar - Recueillis par RAJAOFERA Eugène 
Après la tentative avortée de samedi dernier, l'ancien président passe à son Plan B pour débloquer l'impasse.

sécurité. »
Groupuscules financés par la HAT. 

L'ancien président s'en prend dans sa lettre aux groupuscules qui se précipitent à signer le « brouillon » de l'équipe de médiation de la SADC qui fera encore l'objet des modifications en fonction de l'évolution des négociations. En effet, Marc Ravalomanana de souligner en s 'adressant au médiateur Joaquim Chissano: « Il faut reconnaître que le paysage politique à Madagascar a changé depuis 2009 car il y a des groupuscules financés par la HAT, qui n'ont même pas de base. Ces groupuscules ont été mis en place pour influencer les négociations en faveur de la HAT. » A propos de la feuille de route qui devrait être signée à l'issue des négociations finales, l'ancien président de suggérer: « Cette feuille de route doit prendre en considération l'absence de la démocratie et de l'Etat de droit à Madagascar. Elle doit tenir compte de l'existence d'une justice corrompue dans le pays. Elle doit recommander des mesures qui permettront d'assurer la tenue des élections libres et crédibles, supervisée par une commission électorale complètement indépendante. Les principaux partis politiques doivent s'entendre sur la composition et les attributions de cette commission électorale. »
Impératif. 

A propos du futur président de la transition, Marc Ravalomanana de proposer que les pouvoirs de celui-ci doivent être limités. « Il ( le président de la transition) ne doit pas être autorisé à engager Madagascar dans des contrats à court ou à long terme, sauf ceux relatifs au processus électoral. Toutes ses décisions doivent être approuvées par le gouvernement consensuel et inclusif. », indique la lettre de l'ancien président adressée au médiateur en chef, Joaquim Chissano. Revenant à la feuille de route de sortie de crise, Marc Ravalomanana de mettre les points sur les « i »: « Aucune feuille de route ne peut être appliquée sans l'adhésion des mouvances Ravalomanana, Ratsiraka et Zafy... Il est impératif que nos points de vue soient pris en considération dans cette feuille de route. » En fait, l'ancien président confirme sa détermination à rentrer au pays après en avoir été empêché samedi dernier. Cette fois-ci, il tente d'y associer l'amiral Didier Ratsiraka qui a déjà également exprimé son souhait de retourner à Madagascar après 7 ans d'exil en France. D'après nos sources, Marc Ravalomanana attend les réponses de Joaquim Chissano à ses nouvelles propositions avant d'entreprendre de nouvelles actions qui pourraient être cette fois-ci décisives. Parallèlement à tout cela, les partis politiques gravitant autour de Andry Rajoelina se bousculent pour signer le « brouillon » de l'équipe de médiation. Le Dr Leonardo Simao essaie en même temps de les inviter à ne pas confondre vitesse et précipitation.

lepoint.fr 22/02/2011
Le cyclone Bingiza fait quinze morts à Madagascar - Source AFP
Le bilan pourrait s'alourdir, neuf personnes sont toujours portées disparues.
Au moins 15 personnes ont été tuées, neuf sont portées disparues et près de 85 000 sont sinistrées après le passage du cyclone Bingiza qui a touché Madagascar, ont annoncé lundi les autorités malgaches. Le cyclone, arrivé par la côte est, a traversé le nord pour ensuite faire demi-tour et traverser le sud de l'île. Selon les services de météorologie, il a quitté les terres samedi près de la ville de Taolagnaro (ex-Fort Dauphin). 
Selon le Bureau national de gestion des risques et catastrophes (BNGRC), 15 personnes sont mortes, 9 sont portées disparues, et 61 ont été blessées dans toute l'île. Le cyclone a fait près de 85 000 sinistrés dont 20 000 sont sans-abri, a précisé le BNGRC. Le nord et le sud-est ont été particulièrement touchés par les destructions d'habitations et de cultures. Au total, près de 65 000 hectares de rizières et de champs ont été endommagés.
En 2010, la forte tempête tropicale Hubert avait causé la mort d'au moins 78 personnes. La région sud-est avait alors été durement touchée et une grande partie des récoltes avait été perdue. "On est face à une population fragilisée qui n'a pas de réserves. Il y aura certainement des pertes importantes sur la récolte de mai, qui est la plus importante de l'année dans la région du sud-est", a expliqué Didier Young, coordinateur des programmes d'urgence à Madagascar pour l'ONG Care. 
Bingiza est le premier cyclone à provoquer de graves dégâts à Madagascar depuis le début de la saison cyclonique, qui dure de novembre à avril.

Midi Mada 22/02/2011
Retour de Ravalomanana : Panique en haut lieu - RAJAOFERA Eugène
La HAT a peur du retour au pays de l’ancien président. La preuve, elle a tout fait samedi dernier pour l’empêcher.

Finalement, l’ancien président Marc Ravalomanana n’a pas pu rentrer au pays samedi dernier à Madagascar. Il a tenté trois fois d’embarquer, mais les tentatives ont échoué à cause du notam signé par Wilfrid Ratsirahonana que l’ACM a adressé aux compagnies aériennes sud-africaines desservant Madagascar. Alors que la délégation conduite par l’ancien président et composée de son épouse, de son fils Tojo Ravalomanana et de ses quatre collaborateurs dont l’ancien PDS d’Antananarivo Guy Rivo Randrianarisoa, effectuait le « check-in » » à l’aéroport de Johannesburg, le pilote de l’avion de la compagnie aérienne AirLink à bord duquel la délégation aurait dû embarquer ce samedi à 11h a présenté le notam de l’ACM. Marc Ravalomanana a dû recourir à un jet privé mais il a été confronté au même obstacle. « Je sais que vous vous impatientez de me voir, mais je suis malheureux de vous dire qu’on fait tout actuellement pour m’empêcher de rentrer chez moi. », a-t-il déclaré depuis l’aéroport de Johannesburg à ses partisans massivement réunis à Ivato. Entre déclarations verbales et réalité.  Finalement, seule Me Hanitra Razafimanantsoa, l’avocate de l’ancien président, a pu débarquer samedi dernier à l’aéroport d’Ivato. Chose curieuse, celle-ci et 5 autres passagers du vol AirLink qui les a transportés ce samedi depuis Johannesburg, ont fait l’objet d’une fouille fatidique dès leur descente d’avion. « On nous a fouillés dans une voiture de l’ADEMA. Pour moi, c’était une intimidation. », a réagi Me Hanitra Razafimanantsoa. En tout cas, ce qui est ridicule dans cette histoire de retour de Marc Ravalomanana, ce sont les propos tenus par les dirigeants de la HAT. La ministre de la Justice, Christine Razanamahasoa, a déclaré 24 heures avant, que le retour de Ravalomanana est une bonne chose, car cela facilitera la tâche de la justice.

 Par ailleurs, Andry Rajoelina est allé jusqu’à souligner : « Tant mieux s’il (Ravalomanana) vient. D’ailleurs, nous envisagions de le prendre là où il se trouve.» Avec ces déclarations, la HAT ne devait prendre aucune mesure interdisant le retour de l’ancien président. Au contraire, elle devrait le faciliter. Ce qui n’a pas été le cas. Visiblement, la détermination de Marc Ravalomanana à rentrer au pays après 2 ans d’exil sème la panique en haut lieu.
Foule immense. 

Malgré tout, il a été prouvé samedi dernier à l’aéroport d’Ivato que Marc Ravalomanana n’a pas encore perdu sa popularité à Madagascar. Il reste incontournable dans l’échiquier politique malgache. La communauté internationale doit en tenir compte. Les éléments de l’Emmo-Reg n’ont pu rien faire devant une foule immense qui était venue à Ivato pour accueillir l’ancien président. Quid alors de la suite du feuilleton? La mouvance Ravalomanana, à travers un communiqué signé par son porte-parole, Guy Rivo Randrianarisoa, invite instamment la communauté internationale, tout spécialement l’Union africaine, à exiger de la HAT la « levée immédiate et sans condition » de l’interdiction de retour à Madagascar frappant l’ancien président, sa famille et ses accompagnateurs. « Le président Marc Ravalomanana réitère sa confiance dans la volonté de toutes les parties, de la communauté internationale et du médiateur international de mettre fin à la souffrance du peuple malgache… », indique le communiqué.

Encadré: Marc Ravalomanana : Retour empêché par le régime
- Les diplomates en poste, les médias étrangers étaient donc obligés de constater que la mouvance Ravalomanana a toujours de nombreux partisans, qu'elle demeure incontournable dans ce processus de sortie de crise et que l'objectif de démonstration de force a été atteint et que l'on doit compter sur les 3 anciens Présidents pour donner un signe de stabilité pour la résolution de cette crise afin de garantir des élections libres et transparentes pour le futur. La SADC et la partie Française ont bien tenu compte de cette donne du samedi 19 février 2011, comme l'a si bien dit Joacquim Chissano, l'évolution sur le terrain est essentielle pour la suite. Mais pour la population malagasy, une seule question prédomine : quand cessera ce poker menteur ? ( courrierdemada)

peopledaily.com 22/02/2011
L'hôtel Eden Lodge Madagascar classé parmi les 10 meilleurs dans...  - xinhua

L' hôtel Eden Lodge dans l' île Nosy Be, au nord de la grande île, est classée parmi les 10 meilleurs dans le monde par le magazine "Hotel & Lodge" pour l'année 2010.
L' Eden Lodge Madagascar qui est le seul hôtel de luxe au monde à fonctionner entièrement à l' énergie solaire, est le premier hôtel malgache à être sélectionné par ce magazine. En étant un projet-pilote dans le développement de l' éco-tourisme à Madagascar, il est doté de la plus importante centrale solaire photovoltaïque installée dans un hôtel, qui lui fournit l' ensemble de ses besoins en énergie, sans concession au confort
En 2009, cet hôtel qui s' étend sur 8 Ha a également été sélectionné parmi les 110 plus beaux hôtels du monde par le magazine "l' Officiel du Voyage 2009".
Parmi les sélectionnés du magazine en 2010, Southern Ocean Lodge en Australie, Azura Lodge en Mozambique, Longitude 131 en Australie, Dar Alham en Maroc, Karkloof Spa en Afrique du Sud, Lazuli Lodge de l' Egypte, Makweti Safari Lodge également en Afrique du Sud ainsi que The Lodge en Suisse se trouvent parmi les meilleurs.

Les Nouvelles 21/02/2011

AMBOHIMANGAKELY : Un camion emboutit trois voitures et tue six personnes - Elia R.

Sur le point de rallier Toamasina, un camion roulant à vive allure a été, samedi vers 19h, à l'origine de la mort des six passagers d'une Daihatsu 4x4 roulant en sens inverse. L'accident a eu lieu au PK12 de la RN 2, au lieudit Antetezamby, dans la commune d'Ambohimangakely. Le camion a d'abord embouti l'arrière d'une 2CV stationnée en bordure de route, endommageant sérieusement la malle et l'aile gauche de cette dernière. Pas de victime à déplorer, vu que personne ne se trouvait à l'intérieur de la 2CV. Mais, le camion n'allait pas en rester là puisqu'il a par la suite violemment heurté un minibus en arrêt de l'autre côté de la chaussée. Encore une fois, pas de victime à déplorer mais toujours des dégâts matériels importants pour le minibus. Avant de parachever sa course infernale, le poids lourd s'est, pour ainsi dire, «acharné» sur une Daihatsu 4x4 laquelle à cet instant, venait de faire son apparition. Tel un bulldozer remblayant un terrain, le camion a foncé sur la Daihatsu , la bloquant finalement contre un arbre où tous les passagers finiront écrasés sous les débris de ferrailles. Car il faut bien le reconnaître, la belle voiture d'il y a une minute n'était plus qu'un tas de ferrailles où il a fallu retirer les cadavres de ses passagers : un sexagénaire accompagné de ses deux filles et leur mari respectif, le chauffeur et un garçon de 10 ans, lequel est l'unique rescapé de l'accident en étant toujours en réanimation à l'HJRA. Par ailleurs, selon le constat de la gendarmerie d'Ambohimangakely, le chauffeur a admis avoir roulé excessivement en profitant de la relative fluidité de la circulation.

Malheureusement pour lui, il a eu des difficultés à maîtriser le véhicule au moment de doubler la 2CV et ce, d'autant plus que l'accident a eu lieu juste à l'entame d'un virage en pente.

Encadré:  Hasina, la septième personne décédée hier ( jeudi 24 Février 2011 )
Elle est la seule survivante du terrible accident d'Ambohimangakely, samedi dernier. Et pourtant, le sort ne lui a pas reservé beaucoup de surprise. Hasina, qui a lutté en vain a été emportée par son cruel destin hier. Elle est décédée après avoir passé six jours dans un état comateux sur son lit d'hôpital. A part le chauffeur, toutes ces pesonnes sont issues d'une même famille. La violence du choc n'a donné aux six individus à bord du 4X4 la moindre chance de survie. Et ce fut aussi une triste fin pour le chauffeur qui, lui, devait se marier le lendemain. Seule Hasina a survécu à cet atroce accident. Tous les yeux étaient braqués sur son état de santé en espérant qu'elle allait sortir de ce calvaire. Et finalement, la mort a décidé de l'emporter hier. Nos sincères condoléances à la famille

nouvelobs.com 20/02/2011
Madagascar: l'ex président Ravalomanana bloqué à Johannesburg
L'ancien président malgache Marc Ravalomanana s'est vu refuser samedi l'embarquement à l'aéroport de Johannesburg et n'a pu rentrer à Antananarivo après deux ans d'exil, comme il l'avait annoncé.
"Je vais à Madagascar dans un but de paix et non de guerre, pourquoi me bloque-t-on ici maintenant ?", a déclaré à la presse M. Ravalomanana, visiblement irrité, après que la compagnie aérienne sud-africaine Airlink lui eut signifié le refus d'embarquer à l'aéroport OR Tambo.

veuillez patienter quelques minutes, monsieur", lui a dit une employée. On lui a ensuite montré la lettre de l'aviation civile malgache.
"Les gens sont nombreux à m'attendre à l'aéroport à Madagascar mais je suis encore ici. Et ce n'est que maintenant que je reçois cette note, je suis très choqué", a dit M. Ravalomanana qui affirme être toujours le président légitime de Madagascar.
Samedi matin, à Madagascar, devant l'aéroport international d'Ivato à Antanananarivo, plusieurs milliers de ses partisans étaient rassemblés dans l'attente de son arrivée. Ils étaient contenus par un cordon de policiers à l'extérieur de l'enceinte de l'aéroport, à environ une quinzaine de kilomètres de la capitale.
Vers 10H30, tous ces manifestants ignoraient encore le refus d'embarquer opposé à M. Ravalomanana en Afrique du sud. La situation était calme alors qu'ils entonnaient des cantiques et brandissaient des pancartes à l'effigie de leur leader. Les partisans du président déchu qui ont dénoncé des "tentatives d’intimidation du régime", avaient promis la mobilisation de plusieurs dizaines de milliers de personnes pour l'attendre à l'aéroport.
"Nous en avons marre de ces deux ans de transition", clamait Vohirana, 35 ans, "convaincue" de l'arrivée de Ravalomanana en début d'après-midi. "Nous sommes arrivés de la Réunion hier soir (vendredi) pour accueillir notre président", expliquait également, Pierre, 52 ans, au côté de son épouse.
Sur des talus, sur la chaussée, des gens étaient massés sur plusieurs kilomètres le long de la route qui mène à l'aéroport. La circulation n'avait pas été interrompue.
Les forces de l'ordre --quelques dizaines de gendarmes avec casques et tenues anti-émeute-- étaient déployées essentiellement à l'entrée et aux abords de l'aéroport international. Elles contrôlaient l'accès des véhicules à l'entrée du parking de l'aéroport, procédant à quelques fouilles ou vérifiant les titres de transport des voyageurs.

Les Sites Partenaires                                   ... News des Provinces

	Derniers Messages de nos Petites Annonces   + Savoir plus >>   Les Contacts  >>  Maison à vendre à Savigny Le Temple (77176) /  A saisir 222 000 € 5 pièces - 110 m² / Description du bien immobilier / PLESSIS LA FORET : maison en triplex à vendre dans quartier calme de savigny le temple, dans une allée en impasse proche commerces. a 5mn le centre commercial de sénart, gare rer, entrée autoroute, foret de rougeau et cueillette de servigny. maison 5 pièces plus...  Contact: Tél. : 01 60 63 51 57 - 06 09 57 18 98  Couple Franco Malgache, / Lui Français, formation tourisme international, consultant en tourisme, cuisinier, gérant. / Motivé vers une gérance hôtel-restaurant à Madagascar. / Elle, Malgache, ex-assistante de direction d'un grand hôtel 4 étoile à Tamatave, gestion commerciale, réceptif. Contact :Hervé AURY  Port: 00 33 6 01 47 84 72	La Recette du jour  Comment  la préparer ?  ( ... )

Les Nouvelles 25/02/2011
LUTTE CONTRE LA PESTE : Des mesures sont prises pour contenir l'épidémie - Faly R. 
Devant la prolifération de foyers d'épidémie de peste dans la Grande île, bon nombre de mesures ont été prises par les entités concernées. Dirigées par le ministère de la Santé publique, les actions pour maîtriser la propagation de l'épidémie son palpables. Actuellement, 4 régions sont concernées par cette maladie à savoir Analamanga (Antananarivo ville, Ambohimangakely, Andramasina et Andralanitra), Atsinanana (Toamasina II), Diana (Ambilobe) et enfin Sava (Ambanja).
Les mesures entreprises sont nombreuses, notamment l'aspersion de pesticides et d'insecticides contre les puces. Dans ce dessein, bon nombre de foyers ont déjà pu bénéficier de cette action.
Les malades, soupçonnés d'être contaminés par la peste, ont droit à des soins gratuits. En effet, rappelons que cette maladie a déjà fait 14 décès, ainsi qu'environ une trentaine de malades. Mais les premiers responsables ne restent pas les bras croisés. Une mobilisation générale est actuellement opérée dans tous les foyers. Les gens sont incités à signaler les moindres maladies suspectes auprès des formations sanitaires les plus proches. En effet, la peste évolue actuellement dans des zones qui n'avaient auparavant, rien à voir avec la maladie.
D'autres formes de sensibilisation sont déjà appliquées telles qu'une large campagne d'information sur les symptômes de la peste auprès de la population, ainsi que les premières précautions à prendre pour prévenir cette maladie, une formation du personnel de la santé, afin de mieux contenir l'épidémie, une large campagne de sensibilisation médiatique…
Le repositionnement des «kits peste » auprès des centres de santé de base de la Grande île a déjà été réalisé. Et ce n'est pas tout car toutes les entités concernées, à savoir, les maires, la gendarmerie, les circonscriptions scolaires et bien d'autres encore ont également été responsabilisés. Dans ce sens, une réunion de toutes ces entités sera tenue d'ici peu, afin que tout le monde puisse prendre sa responsabilité dans cette lutte contre ce fléau.
Rappelons que la peste est une maladie qui peut très bien être soignée, à condition que les malades viennent consulter à temps les formations sanitaires.

Tribune Mada 25/02/2011
Feuille de route: Le « non » de Ratsiraka et Zafy, les hésitations de Ravalomanana -  par Bill 
Les mouvances Didier Ratsiraka et Albert Zafy sont claires et nettes ; elles sont catégoriques, elles ne participeront pas au processus. Ce sont les déclarations du Dr Simão ce jeudi 24 février à Mahazoarivo après qu’il ait été accueilli par le Premier ministre Camille Vital.
Ramisandrazana de la mouvance Didier Ratsiraka s’en tient aux déclarations de son chef de file selon lesquelles il souhaite rentrer et présentera ses deux ou trois propositions de sortie de crise aux Malgaches. Mais déplore Ramisandrazana, les demandes et démarches pour le retour de Didier Ratsiraka au pays sont restées sans suite jusqu’à aujourd’hui ; aussi la mouvance n’a rien d’autre à dire. Peut-être que le Pr Ange Andrianarisoa qui vient de séjourner à Paris où il a rencontré Didier Ratsiraka, a-t-il de plus amples informations à ce sujet.
Quant à la mouvance Marc Ravalomanana, elle est en train de se concerter en interne et sans doute de prendre les recommandations de son chef de file qui avait promis mardi 22 févier 2011 à Maputo au médiateur en chef, Joaquim Chissano, d’envoyer un conseiller politique à Antananarivo afin d’aider à rédiger les amendements. Mais, selon le Dr Simão, Marc Ravalomanana aurait encore changé d’avis car il réclame aujourd’hui la tenue d’un autre sommet à Antananarivo avec les forces politiques. Or d’après Simão, cette demande n’a pas été évoquée lors de la rencontre entre Ravalomanana et Chissano à Maputo.
Dans une lettre adressée à Joaquim Chissano datée du 23 février et rendue publique par la mouvance Ravalomanana, le président déchu réclame, outre la tenue de ce sommet à Antananarivo, plus de pouvoirs pour la Commission Électorale et un consensus sur sa composition. Il demande également une limitation des pouvoirs du Président de la Transition pour qu’il ne puisse pas faire prendre à Madagascar des engagements à court ou à long terme autres que ceux nécessaires à la tenue des élections.
Selon le Dr Simão, cette lettre serait « contraire » à ce qui avait été convenu auparavant. Les médiateurs sont en train d’évaluer ce que cela veut dire, tout en déclarant qu’il y a un pays qui est Madagascar et qu’il faut avancer. Le Dr Simão ajoute : « ceux qui ne veulent pas participer, c’est leur responsabilité ».

lefigaro.fr 22/02/2011
Madagascar: Ravalomanana sollicite l'UA - AFP 
L’ancien président malgache Marc Ravalomanana, en exil en Afrique du sud depuis près de deux ans, a demandé "instamment" à l’Union africaine d'intervenir auprès du régime en place à Madagascar pour qu'il lève son interdiction de retour, indique un communiqué.
"La communauté internationale, tout spécialement en son sein l’UA, (...) sont invitées instamment à exiger la levée immédiate et sans condition de l’interdiction de retour à Madagascar qui frappe Marc Ravalomanana", selon ce communiqué de sa mouvance. Samedi, l’ex-président avait tenté de rentrer dans son pays par un vol régulier mais une compagnie aérienne lui avait refusé l’embarquement à Johannesburg à la suite de l'intervention de l’Aviation civile malgache signalant Marc Ravalomanana et son entourage comme "persona non grata" à Madagascar.
"Participer aux négociations en cours"
Madagascar est plongée dans une crise politique depuis début 2009 et l’évincement du pouvoir de Marc Ravalomanana, remplacé par Andry Rajoelina alors maire de la capitale et toujours à la tête du régime de transition. La médiation internationale dans le dialogue malgacho-malgache de sortie de crise est menée par la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). Fin janvier, l’émissaire mozambicain Leonardo Simao a soumis une "feuille de route" aux différentes formations politiques. Ce schéma confirme notamment Andry Rajoelina comme président de la transition et recommande que Marc Ravalomanana ne rentre pas à Madagascar avant "l’instauration d’un climat politique et de sécurité favorable".
Selon le communiqué de sa mouvance, l’ancien président Ravalomanana souhaite rentrer pour "participer, main tendue, aux négociations en cours menées sous l’égide du médiateur international dans le cadre de la sortie de crise". Dans la capitale, les représentants de l’ex-président comptent poursuivre les négociations avec le médiateur dont le retour est attendu cette semaine. "Nous allons apporter nos propositions d’amendements, notamment sur la reconnaissance du régime putschiste et sur le non retour de Marc Ravalomanana", a déclaré

Encadré:

« La mouvance Zafy considère la feuille de route du Docteur Simao comme nulle et non avenue ». C’est ce qu’a annoncé le Docteur Emmanuel Rakotovahiny en marge de la manifestation des trois mouvances à Ivato samedi dernier. Selon lui, « cette feuille de route ne reflète pas ce qui a été convenu lors de la rencontre de la délégation de la SADC avec les différentes forces politiques malgaches ». A voir cette déclaration, la mouvance Zafy ne participera pas à la signature de cette feuille de route qui, d’après les informations qui nous sont parvenues, devrait avoir lieu cette semaine. 

Xinhuanet.com 22/02/2011
Madagascar: les protagonistes démontrent leurs forces dans la résolution de la crise - Xinhua

Les Nouvelles 21/02/2011
21 FEVRIER : Quand langue maternelle et nouvelles technologies se complètent - Vavah Rakotoarivonjy
Pour la énième fois de l'histoire, Madagascar célèbre ce jour la journée mondiale de la langue maternelle. Pour l'occasion, la ministre de la Culture et du patrimoine, première garante de la promotion de la culture à travers la langue, a transmis le message de la directrice de l'Unesco, Irina Bokova.
Dans ce message, il est annoncé que cette célébration se déroulera sous le thème, «L'utilisation des technologies de l'information et de la communication au service de la sauvegarde et de la promotion des langues et de la diversité linguistique ». Autrement dit, les langues jouent un rôle primordial dans la diffusion des technologies, en étant leur «logiciel». Par contre, les nouvelles technologies contribuent davantage à la promotion de la langue, à l'apprentissage, à l étude et au suivi de son évolution.
«Le succès remporté par l'édition en ligne de l'Atlas des langues en péril dans le monde, produit par l'Unesco, montre la capacité qu'a l'Internet de retracer l'évolution des langues et du multilinguisme et de sensibiliser un public mondial», indique la directrice de l'Unesco. Et de poursuivre qu'«Il faut utiliser la force du progrès pour protéger les visions du monde dans leur diversité et promouvoir toutes les sources de savoir et formes d'expression. C'est avec ces fils que se tisse la trame de l'histoire de l'humanité».
A travers ce message transmis par la première responsable de la Culture et du patrimoine malgache, Irina Bokova rappelle la particularité des langues maternelles. «Elles contiennent ce qui permet de mettre le monde en mots pour la première fois, et elles constituent le premier prisme au travers duquel on appréhende ce monde. La Journée internationale de la langue maternelle est l'occasion de reconnaître l'importance de ces langues et de se mobiliser en faveur du multilinguisme et de la diversité linguistique».
«Les langues maternelles, de même que la diversité linguistique sont importantes pour l'identité de l'individu. Sources de créativité et vecteurs d'expression culturelle, elles sont également importantes pour la santé des sociétés (…) les langues sont aussi l'amorce d'un développement plus durable et d'une gestion plus harmonieuse de nos liens avec l'environnement et avec le changement».
Quant à la célébration proprement dite de cette journée mondiale dans le pays, une exposition sur la promotion de la langue maternelle est prévue dans le hall du ministère de la Culture et du patrimoine, immeuble Bibliothèque nationale, à Anosy, dont le vernissage aura lieu ce matin à partir de 11 heures.

Xinhuanet.com 20/02/2011
Madagascar : la feuille de route de Simao révisée par Chissano - ANTANANARIVO, 19 février (Xinhua)

L'ancien président mozambicain, Joaquim Chissano, le médiateur de la Communauté de développement de l'Afrique Australe (SADC) pour la sortie de crise malgache, vient de réviser la feuille de route proposée par Léonardo Simao le 31 janvier dernier, a annoncé la présidence de haute Autorité de transition (HAT) samedi matin dans un communiqué.
Cette feuille de route révisée a fait l' objet d' un envoi au niveau des dirigeants politiques malgaches.
Par rapport à la première version concoctée par Leonardo Simao et soumis pour appréciation aux acteurs politiques le 31 janvier, des modifications dans la formulation de certains articles ainsi que le rajout de nouveaux alinéas, ont été constatés.
Il a été mentionné dans cette feuille de route rectifiée l' équilibre régional et l' équilibre dans le partage entre les acteurs politiques malgaches qui seront signataires de la feuille de route dans la nomination des membres des institutions de la transition.
Le pouvoir de nomination du Premier ministre de consensus ainsi que des membres du gouvernement ou encore ceux des autres institutions appelés à connaître un élargissement appartient toujours à Andry Rajoelina. Ce dernier est confirmé au poste de Président de la transition et exerce les fonctions de chef de l' Etat.
Par ailleurs, la feuille de route demande à ce que le Président de la transition, le Premier ministre de consensus et l' ensemble de l' administration de la transition restent neutres au cours de la transition, en particulier pendant la période des élections.
Marc Ravalomanana est toujours le plus grand perdant à travers cette feuille de route pour une transition consensuelle et inclusive à Madagascar.
Dans son article 15, le document stipule toujours que l' ancien président "ne devrait pas rentrer à Madagascar jusqu' à l' instauration d' un climat politique et de sécurité favorable dont l' appréciation relèvera de la compétence souveraine et exclusive du futur gouvernement à l' issue des élections".
L' ancien président mozambicain, Joaquim Chissano, médiateur dans la crise malgache, dans sa lettre adressée aux politiciens malgaches insiste d' ailleurs sur le fait que "la consensualité ne peut pas être entendue comme unanimité, ni être utilisée comme facteur de blocage dans le processus de transition".
Ce nouveau document, censé résoudre définitivement la crise politique malgache comporte également un engagement de la part de la communauté internationale d' appuyer Madagascar sur son soutien multiforme aux institutions de la transition ainsi que l' octroi d' aide financière, technique, matérielle et logistique au processus électoral.
Madagascar est plongé dans une crise politique profonde depuis décembre 2008. Plusieurs négociations entamées aussi bien au pays qu' à l' extérieur n' ont encore abouti à une transition inclusive tant recherchée. Le pouvoir de fait, de son côté, a continué dans ses démarches unilatérales dont l' adoption d' une nouvelle constitution et l' installation de la IVème république en décembre 2010.

Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent sur cette page ( ... Sommaire en haut de page)