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Express Mada 17/09/2011
Feuille de route : Signature arrachée in extremis - Iloniaina Alain
La mission de la Troïka, l’un des organes de la SADC, obtient la signature de la Feuille de route de presque tous les groupes politiques.
Un dénouement après une journée à rebondissements. Dix des onze entités définies par l’équipe de médiation de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) ont signé la Feuille de route dans la soirée. 

mars, d’une manière unilatérale, confirmée lors d’un « conseil des ministres » élargi aux représentants des huit entités proches du pouvoir. 
Volte-face
Jusqu’au dernier moment, les proches du régime maintiennent leur décision de signer à leur manière et sans la communauté internationale, la Feuille de route à Anosy. Une mobilisation générale a été lancée pour soigner l’image de solidarité et d’inclusivité, même si certains membres des huit groupes politiques commencent de plus en plus à douter au fur et à mesure que le rendez-vous donné à 18 heures approche à grand pas. 
Finalement, la nouvelle tombe en début de soirée. Alors que les membres des mouvances des trois anciens Présidents attendent tranquillement la cérémonie de clôture de la mission de la Troïka, Andry Rajoelina et ses partisans font volte-face, provoquant l'incompréhension de certains d'entre-eux. 
Ils annulent la cérémonie d’Anosy et donnent leur avis favorable pour signer la Feuille de route selon la version du Sommet des dirigeants des pays membres de la SADC à Sandton. Feuille de route prévoyant un retour « sans condition » des exilés politiques y compris Marc Ravalomanana mais avec une « note explicative » évoquant le droit de libre circulation des citoyens d’un pays, couplé avec la souveraineté nationale et celle de la justice d’une Nation membre de la SADC. 
Les Forces armées ne sont pas étrangères à l’issue de la situation. Les grands responsables de la Grande muette ont rencontré Andry Rajoelina dans l’après-midi avant de se rendre à Ivato, pour discuter avec la mission ministérielle de la SADC. 
Mots croisés 
- Tomaz Salomao, secrétaire exécutif de la SADC : « La prochaine étape du processus concerne la mise en œuvre [de la Feuille de route]. L’une des priorités de celle-ci est la mise en place du bureau de liaison de la SADC. Nous devons avoir un plan d’actions qui constitue le gros du travail. Nous avons 12 mois pour organiser les élections ».
- Lanto Rakotomavo, secrétaire nationale du Tanora malaGasy Vonona (TGV) : « Ce n’était qu’une première étape. Il y en aura encore beaucoup d’autres. Nous espérons que ce ne sera plus pour longtemps ». 
- Mamy Rakotoarivelo, chef de délégation de la mouvance Ravalomanana : « Bien sûr, nous sommes satisfaits de cette Feuille de route même si elle ne correspond pas à toutes nos attentes. Mais au nom de l’intérêt supérieur de la Nation, nous avons tu nos ambitions personnelles. Nous avons fait des concessions parce qu’il le fallait pour aboutir à cette signature. Nous pensons que le président Marc Ravalomanana pourra rentrer à Madagascar aussitôt que les institutions de la transition seront mises en place dès la signature de cette Feuille de route ». 
- Emmanuel Rakotovahiny, chef de délégation de la mouvance Zafy : « Je me demande si chacun peut s’armer d’une volonté politique pour aboutir à la résolution définitive de la crise. C’est cela mon inquiétude. Est-ce que chacun peut s’armer de volonté politique et d’humilité pour faire ce qu’il doit faire afin d’aboutir à la résolution de cette crise ? ». 
- Chargé d’affaires de la délégation de la Commission européenne : « Nous nous réjouissons de cet accord qui est un accord entre Malgaches. Nous soutenons ce processus. Cette Feuille de route et ce qui a été conclu ici est reconnu par la communauté internationale. On sera très attentif à la mise en œuvre. Car comme l’a dit le ministre [Marius Fransman, vice-ministre sud-africain des Relations internationales et de coopération] c’est un commencement et il y a encore beaucoup de travail ».

Encadré: Feuille de route

- Le Premier ministre sera nommé par le President de la Transition et ne pourra pas être issu de la même mouvante ou du parti que le President de la transition
- Le gouvernement de transition sera chargé d’expedier les affaires courantes et d’organiser des élections crédibles.
- La CENI sera chargée d’organiser les elections
- Une Cour Speciale sera mise en place pour valider les élections (fin de la HCC?)
- Toutes les institutions de la Transition doivent garantir la liberté d’expression e les droits de l’Homme
- Le statut des anciens chefs de l’Etat doit être respecté
- La HAT doit assurer le retour et la sécurité de tous les exilés politiques, sans condition, y compris Marc Ravalomanana
- Aucun acteur malgache, signataire ou non, ne disposera d’un droit de veto a l’exécution de cette feuille de route
- Un fond d’indemnisation sera mis en place pour les victimes entre 2002 et 2009
- Les Raiamandreny mijoro et le FFKM seront chargés du suivi de l’exécution de cette feuille de route
- Un bureau de la SADC sera installez Antananarivo pour assister le dialogue malgache malgache et apporte une assistance technique. Toute interprétation de la feuille de route sera portée a la médiation de la SADC
- La SADC, l’UA, l’OIF, la COI, l’ONU apporteront leur soutien technique pour la réalisation des elections
- Precisions de la SADC sur l’article 20 : Marc Ravalomanana doit rentrer a Madagascar, aucune mesure politique ne doit pas l’empêcher de rentrer Madagascar. La HAT doit étudier un nouveau projet d’amnistie pour garantir a chaque citoyen le droit de se présente aux elections
- Note explicative PARAGRAPHE 20  ( ... ) : « La SADC respecte l’indépendance du système judiciaire de ses Etats membres. La SADC n’a pas le pouvoir de s’ingérer ou d’annuler les condamnations judiciaires par le tribunal national de tout Etat membre. »
« Sans conditions n’implique pas, et ne suggère pas, pour le citoyen malgache en exil rappatrié, une exonération des poursuites judiciaires, et pour les crimes de guerre. »
La Troika explique : « Le terme « sans conditions » s’applique à la notion de liberté de rentrer à Madagascar pour tous les citoyens malgaches en exil politique. Aucune mesure administrative et politique ne devra être appliqué pour restreindre ou empêcher leur liberté de rentrer au pays ».

- Ont signé  ( ... ) : Le suspens a pris fin vers 2 h du matin ce samedi 17 septembre. Ils ont signé une feuille de route de sortie de crise au Paon d’Or à Ivato. Ils, ce sont le G10: Vaovao benjamin (Arema);Voninahitsy Jean Eugene (AS);Benjamin Ramanantsoa Marcel (ESCOPOL);Ndremanjary Jean André, ministre des sports (HPM); Pierrot Rajaonarivelo (MDM);Monja Roidenfo (MONIMA / UAMAD);Lanto Rakotomavo (TGV);Marson Evariste (UDR-C); Yves Aimé Rakotoarison (GMMR);Raharinaivo Andrianatoandro (issu TIM); Sarah Rabearisoa (parti vert); Alain Andriamiseza (Pacte Republicain); Emmanuel Rakotovahiny, mouvance Zafy;Mamy Rakotoarivelo (mouvance Marc Ravalomanana);Simao, Troika, Tanzanie, Afrique du sud  ( ... )
Mouvance Didier Ratsiraka ne signe pas encore, Didier Ratsiraka accepte Sandton et demande une réunion au sommet des 4

Midi Mada 16/09/2011
Amendement : « Salomao s’est excusé » - RAJAOFERA Eugène
Selon Mamy Rakotoarivelo de la mouvance Ravalomanana, le secrétaire exécutif de la SADC, Tomaz Salomao, s’est déjà excusé auprès de la médiation de la SADC après la bourde monumentale qu’il a commise dans sa lettre du 17 juin. 

A rappeler que l’unique amendement au paragraphe 20 de la feuille de route proposé par ce secrétaire exécutif de la communauté de Développement d’Afrique Australe soumet à des conditions le retour des exilés politiques, y compris Marc Ravalomanana. Alors que la résolution du Sommet de Sandton du 11 au 12 juin stipule que l’ancien président peut rentrer sans conditions à Madagascar. Quoi qu’il en soit, la SADC n’a pas complètement écarté Tomaz Salomao de sa médiation.

JdM 15/09/2011

Malgré la nette diminution de l’écart par rapport à 2005, les femmes restent lésées, ne touchant que 84% de ce que leurs homologues masculins gagnent.

slateafrique.com 15/09/2011
La descente aux enfers des Malgaches 
La situation économique des Malgaches va de mal en pis. Le 14 septembre, l’Express de Madagascar a publié les conclusions de l’«Enquête périodique des ménages 2010» (EPM 2010), conduite par l’Institut national de la statistique de Madagascar (Instat) en 2009. Et celles-ci sont dures: 11 millions d’habitants vivent dans l’extrême pauvreté.
C’est au Development Learning Center d’Anosy à Antananarivo, la capitale malgache, que l’Instat a détaillé son enquête. Entre 2005 et 2010, le taux de pauvreté a augmenté de plus de 7%, portant à 11 millions le nombre de personnes touchées par l’extrême pauvreté. Sur les quelques 20 millions d’habitants de Madagascar, 56,5% d’entre eux sont donc concernés.
«Ces personnes n’ont même pas la possibilité d’accéder au panier alimentaire minimal fournissant 2.133 calories par jour», détaille l’Instat.
Les chiffres sont effarants. Les Malgaches vivant dans l’extrême pauvreté gagnent en moyenne moins de 32 centimes d’euros par jour et moins de 120 euros par an. Des salaires qui ne permettent même pas d’acheter un kilo de riz par jour.
Cette extrême pauvreté touche d’abord le monde rural où 62,1% des habitants y sont confrontés, alors qu’ils sont 34,6% à y faire face dans le milieu urbain. D’après l’EPM 2010, cette situation dramatique s’explique en partie par la crise socio-politique que traverse le pays, mais pas seulement:
«La majorité des ménages malgaches ont déclaré avoir subi les 12 derniers mois précédant l’enquête. […] On constate que les principaux problèmes sont liés au climat et à l’environnement, notamment la sécheresse, les inondations et les cyclones.»
Récemment, le gouvernement de transition a pris des mesures pour améliorer le quotidien des Malgaches, en lançant le programme de logements sociaux qu’avait promis Andry Rajoelina. Mais les doléances du peuple portent en priorité sur des actions pour l’emploi, et particulièrement pour l’instauration d’un salaire minimum interprofessionnel garanti.
«L’importance du taux des sous-employés baisse ainsi à la fois la production et le revenu de la personne», estime pour sa part le directeur de l’Instat, Paul Gérard Ravelomanantsoa.
Un classement établi en 2010 classait Madagascar 9e pays le plus pauvre du monde, entre le Niger et l’Erythrée. L'île rouge n'a de toute évidence pas su redresser la barre. D'ailleurs, Forbes a récemment classé Madagascar comme la pire économie au monde en 2011.

courrierdemada.com 01/09/2011
Prix des Ppn : Augmentation de 0,7 à 7 % de juin à août 2011 -  Dimisoa
C’est à travers la stabilité des prix des PPN qu’on peut mesurer l’inflation voire même la situation économique d’un pays. Ainsi, une augmentation de prix des PPN de l’ordre de 0,7 à 7% a été constatée pour Madagascar pour le mois d’août dernier, pour tous les produits confondus, d’après les enquêtes effectuées par le ministère du Commerce en date du 29 août 2011 dernier et ce par rapport au mois de juin.

dans les autres localités. C’est à Mahajanga et à Antsiranana qu’on pu enregistrer le prix le plus élevé des prix du riz puisqu’ il est respectivement à 1500 ariary et 1575 ariary le kilo de makalioka.

Le JdM  01/09/2011

Urbanisme et bâtiment : Mise aux normes des  constructions
Les responsables de l’urbanisme entendent de mettre un frein aux balafres que sont dans le paysage les constructions de guingois.

Tout dossier pour la demande d’un permis de construire requiert un plan architectural ; et lorsque le permis concerne une construction de plus de 150 m 2 , le plan nécessite la validation par un architecte diplômé.

rfi.fr 31/08/2011

Air Madagascar louera un Boeing au portugais EuroAtlantic pour un an - Par RFI

Express Mada 24/08/2011
Bœuf de Kobe : De la viande au goût de foie gras - Judicaëlle Saraléa
Le système d’élevage bovin intensif a été introduit récemment dans la ferme de la vallée blanche à Ambohimandroso-Antsirabe. La viande de bœuf de Kobe a un goût très particulier qui justifie son prix élevé.

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Tribune Mada 17/09/2011
Signature de la feuille de route - Pari tenu ! - par Valis
Le suspens a pris fin vers 2 h du matin ce samedi 17 septembre. Ils ont signé une feuille de route de sortie de crise au Paon d’Or à Ivato. Ils, ce sont le G10, la mouvance Marc Ravalomanana, la mouvance Zafy Albert et d’autres groupements politiques. Seule la mouvance Didier Ratsiraka a fait la fine bouche.

Jusqu’en début de soirée, le « groupe des 10 » menaçait néanmoins de signer cette version du 17 juin, même en l’absence de la SADC et des ambassadeurs représentant la communauté internationale. D’importants préparatifs matériels avaient même lieu à l’hôtel Carlton jusqu’à 19 heures.
Finalement, les multiples conciliabules et épreuves de force se dénouèrent en début de soirée. La feuille de route qui a été signée est celle de Sandton, avec cependant une note explicative de la Troïka sur l’article 20 de la discorde. Ci-après la traduction libre de cette note.

Dans le cadre du mandat donné par le Sommet de la SADC tenu à Sandton et réitéré à Luanda le 17 -18 Août 2011, la Troïka de la SADC propose le texte suivant pour le paragraphe 20 de la Feuille de route :
« La Haute Autorité de Transition (HAT) devra permettre à tous les Citoyens Malgaches en exil pour des raisons politiques de rentrer à Madagascar sans conditions, y compris Monsieur Marc Ravalomanana. La HAT devra fournir la sécurité à tous les exilés malgaches rapatriés. La HAT devra développer et promulguer d’urgence les instruments juridiques nécessaires, y compris une loi d’amnistie, afin d’assurer la liberté politique de tous les citoyens Malgaches dans le processus inclusif de transition, débouchant sur la tenue d’élections libres, justes et crédibles. »
Étant donné les différentes interprétations sur la feuille de route à signer, et notamment sur le terme « sans condition » relatif au retour de Ravalomanana à Madagascar, la SADC apporte ces quelques précisions.
Les principes et les valeurs de la SADC n’acceptent pas l’impunité. Le terme « sans conditions » s’applique à la notion de liberté de rentrer à Madagascar pour tous les citoyens malgaches en exil pour des raisons politiques. Cela implique qu’aucune mesure administrative et politique ne devrait être appliquée pour restreindre ou empêcher leur liberté de rentrer au pays.
Ainsi, « sans condition » ne suggère et n’implique pas pour les citoyens malgaches rapatriés une exonération de poursuites judiciaires ou pour des crimes allégués.
Les principes et les valeurs de la SADC reposent sur le respect de l’intégrité territorial et la souveraineté des États membres. La SADC reconnaît et respecte la compétence, la légitimité et l’indépendance des systèmes judiciaires de ses États membres. La SADC n’a pas le pouvoir de s’ingérer ou d’annuler quelque condamnation judiciaire par le tribunal de tout État membre.
La SADC ne définit pas et ne détermine pas l’étendue des lois d’amnistie des États membres. Il est du ressort des autorités compétentes des États membres de débattre et de s’accorder sur leurs lois d’amnistie en tenant compte des normes internationales applicables qui excluent de l’amnistie les crimes contre l’humanité, les crimes de guerre et les autres violations graves des droits de l’homme et des libertés fondamentales ».
(fin de citation)
Finalement donc et après beaucoup de retard sur le calendrier, les parties prenantes malgaches et la délégation de la Troïka et de la médiation de la SADC, étoffée par le secrétaire exécutif de la SADC, Tomaz Salomão ; par qui les incompréhensions étaient venues, ont tenu leur pari ; même si le résultat a été accouché aux forceps, diront les critiques. Seule la mouvance Didier Ratsiraka n’a pas voulu apposer sa signature. Mme Ramisandrazana ayant pris la parole lors de la cérémonie dans la grande salle du Paon d’Or, a lu une lettre de Didier Ratsiraka qui remarque qu’en dépit du fait que sa mouvance n’ait pas participé aux tractations et à la finalisation de la feuille de route et de la note explicative, elle accepte la feuille de route. Toutefois, la mouvance Didier Ratsiraka ne signera pas, poursuit l’amiral dans sa lettre mais apposera sa signature lors d’un sommet des chefs de file dont il réclame la tenue.
Quoi qu’il en soit, la signature de la majorité des parties prenantes a satisfait l’assemblée qui a applaudi lorsque le Dr. Emmanuel Rakotovahiny, au nom de la mouvance Zafy Albert a déclaré qu’elle adhère au processus et signe la feuille de route, avec quand même des inquiétudes précise le signataire. Un ouf de soulagement libérateur notamment du côté du G10 ; le commentateur de la cérémonie a même lâché que l’applaudimètre a explosé dans la salle. Il a volé la vedette à Mamy Rakotoarivelo qui a signé au nom de la mouvance Marc Ravalomanana. L’aveu et les excuses publiques de Tomaz Salomao, secrétaire exécutif de la SADC n’étaient apparemment plus qu’un mauvais cauchemar à voir la liesse dans la salle où s’est déroulée la cérémonie de signature.

Encadré: Les signataires de la Feuille de route
La cérémonie de signature a commencé vers 22h 40 ce vendredi 16 septembre en présence du secrétariat exécutif de la SADC, des émissaires de la Troïka et de quelques représentants des chancelleries, et ne s’est terminée que vers 02 h du matin le lendemain.
Vaovao Benjamin (AREMA), Voninahitsy Jean Eugène (Les AS), Benjamina Ramanantsoa Ramarcel (ESCOPOL), Ndremanjary Jean André (HPM), Pierrot Rajaonarivelo (MDM), Monja Roindefo (MONIMA/UAMAD), Lanto Rakotomavo (TGV), Marson Evariste (UDR-C), Yves Aimé Rakotoarisoa (GMMR), Raharinaivo Andrianatoandro (TIM), Saraha Georget Rabeharisao (Centristes), Alain Andriamiseza (Pacte républicain), Emmanuel Rakotovahiny (Mouvance Zafy Albert), Mamy Rakotoarivelo (Mouvance Marc Ravalomanana) ont tous signé.
D’autres groupements politiques ont décidé de signer : le RDR Madagascar de Paul Mpody, l’EXOPOLES de Rasambozafy Cyrille ou encore ces Jeunes des trois mouvances

Tribune Mada 16/09/2011
Marc Ravalomanana et consorts : Interdit d’entrée par un autre NOTAM - Recueilli par Valis 
Pour une surprise, c’en est une car très tard dans la nuit de ce jeudi 15 septembre, on apprend par un mail parvenu à la rédaction qu’un NOTAM a été diffusé ce 15 septembre 2011 à 15h contre Marc Ravalomanana et consorts, et ce pour une validité de trois mois soit jusqu’au 15 décembre 2011 à 23h 59. Les raisons de l’émission de cette interdiction de monter à bord de tout aéronef à destination de Madagascar sont de préserver la paix et d’éviter un possible affrontement entre les populations. On notera cependant que ce NOTAM n’a pas de signataire (voir ci-dessous l’intégralité qui nous a été transmis) sauf qu’il est indiqué qu’il a été émis conformément aux instructions des hautes autorités.
Ce n’est pas la première fois que Marc Ravalomanana s’est vu interdire de rentrer au pays ou qu’une telle mesure lui soit imposée. Est-ce le retour de manivelle de qui l’on sait qui se venge aujourd’hui ? Est-ce la traduction dans le concret de la volonté de membres du « G10 » de le laisser à l’écart jusqu’à ce que les conditions soient favorables à son retour ? Nul ne le sait. Ce Notam intervient alors que la délégation de la Troïka de la SADC venait de sortir d’un tête-à-tête avec le président de la HAT à Iavoloha, sans aucune déclaration conjointe. Il intervient aussi au moment où le Secrétaire exécutif de la SADC, le Dr. Tomaz Salomao, celui-là même qui selon la délégation technique de la Troïka a commis une erreur d’interprétation de l’amendement apporté par les chefs d’Etat de la SADC à Sandton, débarque à l’hôtel Paon d’or à Ivato. Le Dr. Salomao n’a pas été à Iavoloha.
Est-ce à dire que la corde est tendue entre la délégation de la Troïka de la SADC et Iavoloha ? Ce dont on est sûr c’est que le « G10 » demeure intransigeant et ne veut signer aucune autre feuille de route que celle expliquée par le Dr. Tomaz Salomao. Pierrot Rajaonarivelo, ministre d’État en charge de l’Économie et président du MDM a encore déclaré hier que la feuille de route que le « G10 » va signer est celle qui a reçu l’assentiment du CPS, de la Commission de l’UA, et qui avait été présentée par le médiateur à qui le GIC avait confié la résolution de la crise malgache auprès des Nations-unies ; autrement dit, c’est la seule que la communauté internationale dispose entre ses mains et dont elle a connaissance.
À beaucoup d’égards, le NOTAM apparaît comme la réponse à toute velléité de modifier la feuille de route comme le souhaitent les trois mouvances. Et si le vice-ministre sud-africain a expliqué que la Troïka et la SADC n’entendent rien imposer à un peuple souverain mais qu’elles veulent aider à la recherche de la solution à la crise, on se demande si cette mesure est opportune et appropriée. Car selon le vice-ministre sud-africain, Marius Fransman, seule la cohérence de la politique peut conduire à la stabilité. Est-ce cohérent ?

afriquinfos.com 15/09/2011
Les ministres de la Troïka arrivent à Madagascar - ANTANANARIVO (Xinhua)

Les ministres des Affaires étrangères mauricien et sud-africain, pays membres de la Troïka de la Communauté de développement de l'Afrique australe ( SADC), sont arrivés à Madagascar mercredi après-midi dans le cadre de la résolution de la crise politique dans le pays. 

les exilés de retour ».
« L'autorité de Transition devra urgemment développer et promulguer des instruments juridiques nécessaires y compris une loi d'amnistie pour veiller à la liberté politique de tous les citoyens malgaches dans un processus inclusif de transition pour des élections libres, juste et crédibles », stipule un amendement de la feuille de route demandée par la troïka.
Pourtant, huit groupements politiques parmi les onze signataires ont déclaré dans un communiqué rendu public mercredi qu'ils refusent cet amendement et ne veulent signer que la feuille de route version Thomaz Salomao. Cette version demande au président de la HAT Andry Rajoelina d'étudier la possibilité du retour de son prédécesseur M. Ravalomanana au pays.
Les forces armées pour leur part, ont réitéré à la SADC mardi que le retour de Ravalomanana au pays ne devrait pas être une source d'effervescence dans le pays.
Le ministre de la Communication de la Transition, Harry Laurent Rahajason, a dit mercredi à la radio nationale malgache que les médiateurs de la SADC et la mission technique de la Troïka donnent deux feuilles de routes différentes et que la HAT va abandonner cette médiation. « Le premier responsable de la transition va annoncer sa décision incessamment », a-t-il dit.
Du côté des mouvances des anciens présidents Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy, ils apprécient la mission de la Troïka à Madagascar.
Madagascar vit dans une crise politique depuis fin 2008. Des manifestations massives conduites par M. Rajoelina, maire d’Antananarivo de l'époque, ont fini par la chute du président Marc Ravalomanana. Le 25 mars 2009, ce dernier s'est exilé au Swaziland puis en Afrique du Sud après avoir remis ses pouvoirs à un directoire militaire le 17 mars. M. Rajoelina s'est investi le 21 mars 2009 en tant que président de la HAT.
Depuis août 2009, les efforts visant à sortir le pays de la crise se trouve toujours dans une impasse entre d'une part la HAT de M. Rajoelina, 37 ans, et d'autre part les mouvances des anciens présidents Marc Ravalomanana, 62 ans, Didier Ratsiraka, 75 ans et Albert Zafy, 84 ans.

Xinhuanet.com 15/09/2011
Madagascar : des émissaires de l'Amnesty International en visite pour deux semaines - Xinhua

Des émissaires de l' Amnesty International, une ONG pour la défense des droits de l' Homme, sont en visite à Madagascar pour deux semaines dans le cadre de leur enquête sur le non respect des droits de l' homme au pays.
Les émissaires d' Amnesty international, dirigées par le directeur de l' Amnesty International de l' Ile Maurice, Lindley Couronne, ont été reçues mardi par le premier ministre de la transition, le général Camille Vital, et projettent de rencontrer les responsables des ministères des affaires étrangères, de la justice, de la communication et de la défense pendant leur sejour.
M. Christian Mukosa, chercheur de l' Amnesty international a fait part au Premier ministre les préoccupations d' Amnesty International relatives au respect et à l' application des droits de l' homme dans la Grande Ile, selon un communiqué de la primature.
Le Premier ministre de la transition a pour sa part rassuré Christian Mukosa et Lindley Couronne que les points et préoccupations qu' ils ont soulevés en matière de droits de l' homme seront pris en compte par son gouvernement.
"Les critiques sont les bienvenues mais qu'elles soient fondées", a dit M. Vital en ajoutant que les deux parties souhaitent toutefois qu'on déploie le maximum d' efforts pour garantir le respect des droits de
l'homme au sens large du terme à Madagascar.
Ces émissaires de l' Amnesty international sont venues quelques jours après des chancelleries occidentales à Madagascar ont exprimé leur préoccupation concernant les droits de l' homme dans le pays. 

orange.mg 01/09/2011
Feuille de route, l'imbroglio - Renaud Rianasoa Raharijaona
Les dés sont jetés ! Par la voix du président de la Haute autorité de Transition de Madagascar, Andry Rajoelina, le pouvoir s'est fendue d'une nouvelle déclaration hier, qui mène tout droit vers les élections. Les avis sont partagés. 
Une cérémonie de signature de la feuille de route, voilà ce que propose Andry Rajoelina. Une initiative qui, selon ses propos, conduira aux élections et aboutira par la suite à une issue à une crise qui fait plus que perdurer. 
L'homme fort de la Transition en appelle ainsi à tous les groupements politiques de Madagascar, afin qu'ils signent la feuille de route le plus rapidement possible, et que son application soit effective dans les plus brefs délais. 
Cette décision intervient après un ultimatum lancé par le pouvoir de Transition à la médiation de la Sadc. Ultimatum auquel la Sadc à répondu par le mutisme pour les uns, par la prudence pour les autres. 
Quant à la feuille de route en question, sa signature sera précédée, comme l'a annoncé Andry Rajoelina, par une réunion des groupements politiques « afin de régler les derniers détails ». Mais sur la base de quelle feuille de route cette réunion va-t-elle se faire ? 
Selon Fetison Rakoto Andrianirina, initiateur du concept de « La Paix des Braves », si la base des discussions prend comme racine les résolutions de la réunion de Sandton « tous les groupements politiques répondront présents, et les discussions pourront être constructives et aboutiront peut être à un consensus ». 
En revanche, continue-t-il : « si on prend comme base la feuille de route amendée proposée par Tomas Salomao, il n'y aura pas implication de l'intégralité des groupements politiques, et les décisions qui en découleront ne pourront être qu'unilatérales ». 
« Unilatérale », c'est également l'idée que se fait la mouvance Ravalomanana de la décision de Andry Rajoelina ,par la voix de Mamy Rakotoarivelo. 
Intervenu hier sur la chaîne nationale, le ministre de l'Agriculture de la Transition, Vyvato Rakotovao, s'est fait le porte parole du parti TIM et déclare emboiter le pas du président de la Transition : « nous ne pouvons plus attendre, nous devons aller au plus vite aux élections pour mettre un terme à cette crise ». 
La date de la réunion des groupements politiques, préalable à la cérémonie de signature de la feuille de route n'est pas encore connue. Encore moins la date des élections, ni leur nature, sachant que si l'on se base sur la feuille de route amendée de Tomas Salomao, il n'appartiendra nullement au gouvernement ni à la Présidence de trancher sur la dates de ces élections, mais aux groupements politiques ainsi qu'à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). 

afrik.com 31/08/2011
Madagascar : Nadine Ramaroson meurt dans un naufrage 
La ministre de la Population malgache Nadine Ramaroson est morte dans un naufrage, avec 10 autres personnes, ce dimanche. L’accident a eut lieu dans une zone connue pour être dangereuse. 

Jery et anciennement de la télé OTV, un garde du corps et le Directeur inter-régional de la Population et des Affaires sociales d’Analanjirofo, ont péri noyés. Trois autres personnes sont portées disparues.
Sept autres personnes habitant Soanierana Ivongo ont, elles aussi, trouvé la mort des suites de l’accident. En fait et à croire les premières informations, des habitants de Soanierana Ivongo auraient porté secours au bateau naufragé. Ils auraient donc réussi à remettre le bateau à flot quand soudain celui-ci a explosé, dit-on en raison d’un court-circuit ; vrai ou faux ? le scénario fait aussitôt penser à un sabotage. Mais quoi qu’il en soit, les enquêtes seules diront la vérité. Le bateau naufragé cependant est donné pour être l’un des plus performants sur le trajet. ( Tribune)

- Le bilan final du naufrage de la vedette rapide dénommée "Black Shark" du 28 août à Soanierana Ivongo, une ville sur la côte nord-est de la grande île, s'élève à 15 morts, a fait savoir mardi le Centre des opérations maritimes ( COM), rattaché au ministère des Transports.
Le ministre de la Communication, Harry Laurent Rahajason, a annoncé sur la radio nationale malgache, que le vendredi 2 septembre sera une journée de deuil national. ( xinhua)

- Le régime transitoire a élevé Nadine Ramaroson au grade de Grand officier de l'ordre national, à titre posthume. (Midi)

Tribune Mada 31/08/2011
Reporters sans frontières (RSF) : Condoléances à la presse malgache - Recueilli par Valis 
Reporters sans frontières apporte son soutien attristé aux rédactions de Madagascar Matin, de Midi Madagasikara et de la chaîne de télévision Jery, ainsi qu’à l’ensemble de la presse malgache, après la série d’accidents tragiques survenus entre le 26 et le 28 août 2011.
Le 26 août, un tout jeune journaliste économique du quotidien Madagascar Matin, Stephan Razafitsoa Angelo, âgé de 30 ans, est mort subitement à son domicile alors qu’il revenait d’un atelier de formation sur l’environnement à Ambatolampy. Le lendemain, le directeur de la rédaction de Midi Madagasikara, Stéphane Jacob (de son vrai nom Jean-Claude Razafimandimby), a été retrouvé mort dans son appartement situé au-dessus de la rédaction. Il souffrait de problèmes cardiaques depuis des années. Enfin, le 28 août, Heriniaina Rasoamiaramanana Andrianjafisoa, surnommé Hery, un cameraman de la chaîne Jery, a trouvé la mort dans l’accident maritime qui a également emporté la ministre de la Population, Nadine Ramaroson, et une dizaine d’autres personnes. Leur vedette rapide a fait naufrage dans la région de Soanierana Ivongo.

Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent sur cette page ( ... Sommaire en haut de page)