MadaVôvô 201

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Les Titres de MadaVôvô du 16 nov 2011  

BigNews:  « Le Sport est Roi... »
L'Edito:  «  l'Aïd el Kebir... la grande fête ... »       ( ...

1. Spéculation sur les carburants dans les villes éloignées de la capitale (afriqinfos)  ( ...  )

2. Période transitoire : Enrichissez-vous ! (lagazette)  ( ...  )

3. Changes : L'euro frôle la barre des 3 000 Ar (midi) ( ...  )

4. Transition- Surenchères autour du gouvernement (express)  ( ...  )

5. Madagascar: Le « tabou sur les jumeaux » divise une communauté (irin)  ( ...  )

6. Electricité - Le pire du délestage à venir (express)  ( ...  )

*. No Comment... No Comment...       

7. Fin de l’embargo de l’Union européenne   ( ...  )

8. Biodiversité : 40% des reptiles en danger d’extinction à Madagascar (moov)  ( ...  )

9. Nomination de Omer Beriziky - Ravalo, Zafy : ½ heure au téléphone  (midi)  ( ...  )

10. Déclaration de la Troïka : L’ambassade de l’Afrique du Sud mène une enquête (moov)  ( ...  )

11. Grand nettoyage de la capitale (tribune)  ( ...  )

12. Etudiants contre Forces de l’ordre : Affrontements musclés à Ankatso (express)   ( ...  )

... Le précédent MadaVôvô  04 nov 11  >>  ( ...  )

*. Vente illicite de médicaments : Place à l’action ! ( Les Nouvelles )  ( ...  )

*. Andry Rajoelina et le bois de rose: Réponse… hallucinante (lagazette) ( ...

*. Madagascar : le bois de rose disparaîtra d'ici cinq ans (afriqinfos )

16/11/2011

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ar

Euro 2 870,00 Ar 
MUR 72,47 Ar 
USD 2 112,51 Ar 
ZAR 259,94 Ar 
GBY 3 355,51 Ar 
HKD 271,45 Ar 
CHF 2 306,11 Ar 

Date Eur/Ar Date Eur/Ar
31/10 2971 30/09 2810
13/09/08 min:2290 26/10/09 max:3032

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

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MADAGASCAR EN IMAGE            extraits de Madamaki.com / Voyage-bons-plans.com / ahaona-madagascar.com / Le Journal de Madagascar


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 « l'Aïd el Kebir... la grande fête ... »   

         L'Aïd-el-adha  (en arabe : عيد الأض), appelée aussi Aïd-el-kébir (en arabe عيد الكبير, signifiant littéralement « la grande fête »), marque la fin du pèlerinage à La Mecque (El Hajj). El Hajj est le cinquième pilier de l'islam et doit s'accomplir au moins une fois dans la vie. Par opposition à l'Aïd Fitr, la « petite fête » qui marque la fin du ramadan, l'Aïd-el-adha est appelée la « grande fête ».

       Cette année cette fête est célébrée le 6 Novembre 2011 (en France).Elle dure 4 jours et est célébrée dans le monde entier. C'est la grande (kébir) fête du monde musulman. 

     L’Aïd El Kébir commémore le sacrifice qu’a voulu Abraham le réaliser après avoir terminé la construction de la KAABA, mais comme il n’avait aucun animal à sacrifier il a décidé de sacrifier son grand fils ISMAIL bien sur avec l’accord de ce dernier et sa mère.
      Pendant qu’il égorgeait son fils, sa main à était retenue par l’ange gardien ‘’GIBRAHIL’’ tout en lui disant que dieu apprécie ton geste et lui offre un des moutons du paradis, c’est pour cela qu’en islam en dit que tout les moutons sacrifiés ce jour appartiendront aux cheptels du paradis.
      Les musulmans, quand ils peuvent, honorent ce geste, chaque année le dixième du mois Doul El Hijja, c'est-à-dire le dernier mois du calendaire El Hégire.
     Dans les faits cela se traduit par le sacrifice d’un mouton ou d’une chèvre ‘pour les diabétique que l’on partage (selon la loi islamique) avec ses proches dans une ambiance conviviale.
      
A l’Aïd El Kébir ou fête du mouton, selon la loi musulmane, c’est au chef de famille, qui peut déléguer à un sacrificateur reconnu, d’accomplir la tâche sacrificielle.

        A l’Aïd El Kébir ou fête du mouton, selon la loi musulmane, c’est au chef de famille, qui peut déléguer à un sacrificateur reconnu, d’accomplir la tâche sacrificielle. 

« Bonne fête à tous, profitez de votre famille et de vos amis »
« Cet Aïd cherche la famille et les amis avant de chercher la nourriture »

   Le mouton, après l’avoir toiletté, il est couché sur le flanc gauche, la tête tournée vers la Mecque ‘LAKAABA’ après il est sacrifié dans la joie et la gaité dans une ambiance familiale. Le sacrifice ne peut être effectué qu’après la prière de l’Aïd, qui se déroulera environ vingt minute après le lever du soleil, suivie d’un prêche de l’imam dans un endroit spécial appeler la MSALLAT autre que la mosquée.

      Au Maroc le sacrifice est autorisé qu’après ...  Cliquez-ici

Abdeslem de Casablanca (Maroc) 

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Abdeslem a  répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos  


afriquinfos.com 16/11/2011
Spéculation sur les carburants dans les villes éloignées de la capitale - ANTANANARIVO (Xinhua)

 - Les carburants comme le pétrole lampant et l'essence font l'objet d'une spéculation dans les villes éloignées d'Antananarivo, la capitale malgache, apprend-on de sources concordantes mercredi. 

A Ankazobe, à une centaine de kilomètres à l'ouest de la capitale sur la route menant vers Majunga, le pétrole lampant qui doit s'acheter à 1.850 Ariary le litre à la pompe dans les stations-service de la ville (1 dollar équivaut à 2.000 Ariary) n'y existe plus que sur le marché noir et se négocie à partir de 4.000 Ariary le litre.
Cette situation est la même à Ambositra, à environ 300 Km au sud de la capitale où la plupart de la population utilise les lampes à pétrole pour l'éclairage quotidien et la cuisson des aliments et dont la majorité ne gagne que moins d'un dollar par jour.
A Sainte Marie, une île à l'est de la grande île, le litre de l'essence est allé jusqu'à 8.000 Ariary sur le marché noir étant donné que cette île ne possède qu'un distributeur pétrolier sur le lieu qui est actuellement fermé. Pourtant, cette île constitue un des fleurons de la destination touristique malgache.
Cette spéculation risque fort d'enfoncer encore plus la situation de la majorité des Malgaches avec l'augmentation du prix 

des produits de premières nécessités, les premiers qui subissent l'augmentation du prix de transport.

Selon les dernières publications de l'Office malgache des hydrocarbures (OMH) en avril dernier, le litre de l'essence sans plomb devait être de 3.090 Ariary, l'essence 91 à 3.070 Ariary, le pétrole lampant à 1.850 Ariary et le gasoil à 2.580 Ariary.
Cette fixation de prix, rappelons-le a été effectuée suite au gain de cause que l'Etat a eu devant le Conseil d'Etat malgache suivant sont litige l'opposant aux Groupement des pétroliers de Madagascar (GPM) sur ses prérogatives de fixer les prix à la pompe des carburants. L'Etat a plaidé que cette décision était prise dans le but d'apaiser la tranquillité publique sur les conséquences qu'engendrerait la hausse des prix conséquente des carburants à la pompe.


lagazette-dgi.com 14/11/2011
Période transitoire : Enrichissez-vous ! - Franck R.
Dans beaucoup d’états-majors politiques, l’éventuelle fin d’une période d’hésitations et la perspective d’une nouvelle ère sont douloureusement vécues. On y perçoit une certaine fébrilité, nervosité. 

Il y de quoi, car l’attente de la formation du gouvernement Beriziky est devenue, quelque part, insupportable. Une longue attente qui dénote l’insouciance ou l’amateurisme des tenants du pouvoir exécutif. A Madagascar, notamment sous ce régime transitoire, on aime trop prendre son temps. Et on aime aussi s’enrichir… rapidement. 
Qu’on en juge : ces exportations frauduleuses de bois de rose qui continuent ; cette affaire entre OMERT et Taratra Mobile (« La Gazette » du 12 novembre) ; ces véhicules de l’UNICEF confisqués par des politiques dont Monja Roindefo (lire « LOI » du 12 novembre), la scandaleuse richesse, en l’espace de quelques mois, d’un célèbre affairiste de la place qui a acquis un immeuble sis à Antanimena, un gros paquet d’actions de Madarail, une compagnie aérienne de cinq appareils, majoritaire dans une société de location de voitures. Et cerise sur la crise : cet homme, proche du président de la HAT, est en train de construire un hôtel de luxe à Foulpointe… Il n’est pas le seul à profiter de la transition pour se faire du fric. Des ministres, des Chinois, des Karana se sucrent sur le dos du peuple. Ainsi va la transition.


Midi Mada 12/11/2011
Changes : L'euro frôle la barre des 3 000 Ar - R. Edmond 
A la clôture de la séance du Marché Interbancaire des Devises, un euro s'échangeait hier à 2 860,80 ariary. Un taux qui confirme la tendance à une forte dépréciation de la monnaie nationale. 

Une dévaluation qui inquiète au plus haut point les économistes qui craignent une poursuite du phénomène. Ainsi, depuis le mois de juin, l'ariary a perdu environ 70 points. Même cas pour le dollar qui a même gagné plus de 100 points par rapport à l'ariary depuis le mois de juin. En effet, le dollar était à 1 934 ariary au mois de juin contre 2 144 ariary hier. En tout cas, les cambistes craignent qu'à ce rythme, l'euro ne dépasse d'ici peu la barre des 3 000 Ar (15 000 Fmg). Une dévaluation qui confirme le marasme économique traversé actuellement par le pays. 

Et ce sont évidemment les consommateurs qui feront les frais de cette dévaluation, face à laquelle il faut s'attendre à une hausse généralisée des prix des produits de première nécessité. Plus particulièrement l'huile alimentaire et la farine qui, depuis la fermeture des unités industrielles de l'ancien Président Marc Ravalomanana, sont, pour la plupart, importées.


Express Mada 09/11/2011
Transition- Surenchères autour du gouvernement - Iloniaina Alain
Le camp Ravalomanana revient dans le processus de formation du gouvernement aux côtés des autres groupements de l'« opposition », mais il émet des conditions.
Intenses tractations autour de la mise en place du gouvernement du Premier ministre Omer Beriziky. La mouvance Ravalomanana qui est en train de reconsidérer sa position, réclame des « garanties » pour une « transition neutre et inclusive ». Des propositions qui se heurtent au refus des entités déjà représentées au sein des institutions et pourtant, le temps presse pour trouver une entente. 

« Nous insistons sur l'équi­libre des pouvoirs. Nous pensons que le partage des postes devrait être moitié-moitié entre les partisans du régime et l'opposition », a soutenu Mamy Rakotoarivelo, chef de délégation de la mouvance Ravalomanana, hier. 
Il a rapporté la position de sa mouvance, proche de celle de l'ancien président Zafy et celle du Madagasikara Otronin'ny Malagasy (Monima) de l'ancien Premier ministre Monja Roindefo. Les représentants de ces trois entités ont eu une double réunion avec des diplomates sud-africains, d'abord au domicile d'Albert Zafy, puis à l'ambassade de ce même pays qui assure provi­soirement le bureau de liaison de la Communauté de développement de l'Afrique australe et la présidence de la Troïka. 
À entendre le chef de délégation de la mouvance Ravalomanana, les trois groupements réclament, en même temps, la remise au goût du jour du système de clé de répartition dans la formation du gouvernement. Ce qui marque son retour dans le processus après avoir annoncé son retrait par le biais de l'ancien président Marc Ravalomanana.
La démarche de la mouvance Ravalomanana confirme une surenchère en contrepartie de la perte du poste du Premier ministre obtenu par Omer Beriziky. « L'affaire est close entre la mouvance Zafy et nous », a soutenu Mamy Rakotoari­velo. « Pour le reste, nous réclamons une garantie sur l'application de l'article 20 de la Feuille de route », a-t-il poursuivi, se référant au retour d'exil de son patron, en mettant dans la balance la libération des « prisonniers politiques ».
Âpres discussions 

 De g. à dr., Monja Roindefo, Mamy Rakotoarivelo, Henri Roger Ranaivoson et Roland Ravatomanga, hier soir, à l’ambassade sud-africaine (Photo Sergio Maryl)

En revanche, l'ambassade de l'Afrique du Sud a adressé une demande à la mouvance Ravalomanana afin d'accélérer le processus de formation du gouvernement. Selon Emmanuel Rako­tovahiny, chef de délégation de la mouvance Zafy, l'ambassadeur Mokgheti Monaisa a insisté auprès de ses interlocuteurs pour que les trois entités restent dans le proces­sus de mise en œuvre de la Feuille de route. 
Une certaine confusion existe dans la remise des listes des ministrables par ceux qui ne l'ont pas encore fait, en l'occurrence les mouvances Zafy et Ravalomanana ainsi que le Monima. Des sources qui semblent au courant du dossier, ont affirmé qu'il y a un délai, jusqu'à ce soir, pour qu'elles se plient à cette formalité. Emmanuel Rakotovahiny a pourtant affirmé qu'une telle sollicitation n'avait nullement été faite et a donné la position de sa mouvance. « Nous réclamons auparavant le nombre de postes ministériels qui nous serons attribués et la clé de répartition pour pouvoir élaborer notre liste », a-t-il précisé. 
Les discussions risquent d'être âpres concernant la méthodologie pour la formation du gouvernement. Le discours tenu par Hery Rasoamaromaka, coordonnateur régional du parti Tanora malaGasy Vonona (TGV) fondé par Andry Rajoe­lina, président de la transition, confirme cette tendance. « Tout cela est irréaliste », a-t-il rétorqué. 
Comme il fallait s'y attendre, les pro-HAT, à l'image de Hery Rasoamaromaka, ont rejeté la mise en place d'une clé de répartition pour la formation du gouvernement. « Donnons alors la moitié des portefeuilles ministériels au TGV et à l'Union des démocrates et des républicains pour le changement car ce sont les entités qui soutiennent le président, et le reste aux autres », a-t-il ironisé traçant ainsi une ligne de démarcation entre les « pro-Rajoelina » et « l'opposition ». 
Mokgheti Monaisa recevra, une nouvelle fois, les trois groupements de l' « opposition », dans la journée, mais cette fois-ci, ce sera séparément. Une délégation de la Troïka est une nouvelle fois attendue incessamment pour évaluer et valider le processus de formation du gouvernement selon Mamy Rakotoarivelo. Le cadre de mise en œuvre de la Feuille de route donne jusqu'au 
17 novembre la formation du gouvernement. 
Début des consultations 
Le nouveau Premier ministre Omer Beriziky poursuit son programme de formation du gouvernement en parallèle aux discussions concernant le sort des entités qui n'ont pas encore remis leur liste des ministrables. 
Plusieurs postulants accompagnées de membres des groupements politiques, ont défilé à Mahazoarivo hier. C'est, entre autres, le cas de Benjamina Ramanantsoa, d'Elia Ravelomanantsoa, d'Anthèlme Ramparany, de Thierry Raveloson, d'Adolphe Ramasy et de Boniface Zakahely pour l'Espace de concertation politique; de Florent Rakotoarisoa et Alain Razafimbelo pour les « Autres sensibilités ». 
Benjamin Vaovao et Jean Victor Robson de l'Avant-garde pour la rénovation malgache ont ouvert le bal dans la matinée. Puis Omer Beriziky a quitté le palais pour rejoindre Andry Rajoelina à Iavoloha. 


irinnews.org 09/11/2011
MADAGASCAR: Le « tabou sur les jumeaux » divise une communauté
MANANJARY, 7 novembre 2011 (IRIN) - Une coutume ancestrale, qui veut que les jumeaux soient placés en adoption dès leur naissance, divise les résidents de la ville côtière de Mananjary, à Madagascar, aussi sûrement qu’elle sépare des frères et sœurs de leurs parents. On dit que le malheur et la violence s’abattent sur les parents des jumeaux et sur la communauté. 

Les descendants des Mpanjaka, une famille royale locale dont les dix chefs élus renforcent l’autorité culturelle, entretiennent la croyance que les jumeaux ne devraient pas grandir auprès de leurs parents biologiques. Le tabou sur les jumeaux est lié à l’expression culturelle d’un malheur historique. 
Les anciens de Mananjary prennent comme exemple de la malédiction l’échec de la révolte de 1947 contre les autorités coloniales françaises dont les jumeaux seraient responsables. Une légende raconte qu’une reine aurait fui les combats, mais aurait oublié un de ses jumeaux. Les soldats envoyés pour récupérer l’enfant auraient tous été massacrés. Il n’existe aucune preuve historique de cet évènement.
« Cette coutume n’a aucun fondement, et si je pouvais revenir en arrière, je garderais mes enfants », a dit Marie Louise Zisllene, directrice d’une école locale, à IRIN. Ses enfants ont été adoptés par une famille canadienne en 1988 et depuis elle n’a pas eu de contacts avec eux. Elle ajoute cependant que l’éducation qu’ils ont reçue est probablement meilleure que celle qu’ils auraient reçue à Madagascar.
Le professeur Ignace Rakoto, coauteur avec Gracy Fernandes et Nelly Ranaivo Rabetokotany d’une étude récente sur le rejet des jumeaux par les habitants de la ville, « Les jumeaux de Mananjary, entre abandon et protection, a dit à IRIN que « le tabou engendre une grande souffrance chez les familles ». M. Rakoto appartient à un clan qui ne pratique pas cette coutume.
« J’ai grandi dans cette région sans en avoir connaissance [de cette mise en adoption des jumeaux], car personne ne parlait jamais de jumeaux. Certaines personnes se sont vraiment mises en colère quand nous avons commencé à poser des questions », a dit M. Rakoto. « Elles nous ont demandé pourquoi nous voulions parler de ces choses dans la presse ».
M. Rakoto, qui a été ministre de l’Éducation, a dit que les chefs considèrent que le tabou « fait partie de leur identité. J’essaye de leur faire comprendre que l’on ne peut pas construire une identité en s’appuyant sur une tradition injuste ».
Lorsqu’elle a donné naissance à ses jumeaux, Voangy Razafy, 31 ans, a tenté de convaincre sa famille qu’elle devrait avoir le droit de garder ses enfants, mais son grand-père, un chef de la communauté antambahoaka, a refusé de rompre avec la tradition.
« Finalement, même ma mère s’est retournée contre moi et m’a demandé de partir », a-t-elle dit. Après avoir bravé le tabou, Mme Razafy a dû partir s’installer dans une autre partie de la ville, où elle vit dans l’indigence, rejetée par sa famille. « Ils ont dit que mes enfants se retourneraient contre leurs parents quand ils seraient grands ».

Photo: UNICEF/Pierrot Men
Des jumelles de la ville côtière de Mananjary. Leur mère a demandé que leur nom ne soit pas utilisé

Les jumeaux sont conçus lorsque de multiples ovules sont libérés lors de l’ovulation, ou lorsqu’un ovule se divise. Le taux de gémellité varie fortement : on estime qu’il s’établit à 6 pour cent en Afrique centrale contre 3,2 pour cent aux États-Unis.
Selon M. Rakoto, le taux de gémellité est un peu moins élevé à Mananjary et dans sa région que dans le reste du pays, où il s’établit à 2,8 pour cent de toutes les naissances, mais le tabou qui règne dans la région pourrait conduire certains parents à ne pas déclarer la naissance de jumeaux.
La croyance selon laquelle les jumeaux sèment le malheur au sein des communautés est particulièrement répandue dans la région de Vatovavy-Fitovinany, située au sud-est du pays, qui va du nord de Manakara à Mananjary, et qui compte environ 233 697 habitants.
« Ça a été une véritable libération culturelle. 

Quand j’y suis allé, j’ai vu des mères marcher dans le village avec fierté, un enfant dans chaque » 
La tradition veut que les parents abandonnent les jumeaux à la naissance, les condamnant ainsi à une mort presque certaine ; les plus chanceux sont trouvés et accueillis par d’autres personnes. En ville, les jumeaux abandonnés sont proposés à l’adoption et la pratique peut créer de profondes divisions.
« Une fois, on a trouvé des enfants près d’une décharge. Une famille appartenant à une autre ethnie a accueilli l’une des petites filles. Des années plus tard, lorsque ses parents biologiques l’ont vue, ils ont voulu la reprendre, mais la fillette a refusé. Aujourd’hui adulte, elle ne veut toujours pas avoir de contacts avec sa famille biologique », ont indiqué les auteurs.
L’ouverture du Centre d'accueil et de transit des jumeaux abandonnés (CATJA) en 1987 a provoqué le ressentiment de certains membres de la communauté. « Lorsque le centre a ouvert ses portes, des voisins se sont plaints en disant que le vent qui soufflait au-dessus de notre maison les rendait malades. Nous avons donc dû venir ici, très loin de la ville », a dit à IRIN Julie Rasoarinanana, qui dirige le centre. 
Son travail lui a également valu la désapprobation de certains de ses proches qui lui ont dit qu’elle ne pourrait plus pénétrer dans la Tranobe (la maison royale ou maison sacrée), car « j’ai touché des jumeaux ».
Depuis son ouverture, le centre a organisé l’adoption de 300 paires de jumeaux, mais il a dû faire face à un durcissement des règles d’adoption, les autorités souhaitant mettre fin au trafic d’enfants.
Aujourd’hui, avec 96 enfants, la capacité d’accueil du centre est dépassée : des enfants des rues y ont trouvé refuge, ainsi que des mères célibataires qui y travaillent pour couvrir leurs frais d’hébergement et de nourriture.
À Mananjary, où vivent quelque 27 000 habitants, il est de plus en plus fréquent de voir des parents garder leurs jumeaux, mais beaucoup suivent toujours la tradition et les comportements des habitants des villages voisins n’ont pas beaucoup évolué.
Trouver des réponses
Grâce à son réseau, le centre peut distribuer des caisses, de la nourriture et des couvertures dans les villages isolés afin que les jumeaux abandonnés par leurs parents aient une chance de survivre au trajet qui les mènera au centre. « En général, ce sont les sages-femmes et ou des amis qui les amènent, car les parents continuent à avoir peur de voyager avec des jumeaux », a dit Mme Rasoarinanana.
Les Mpanjaka sont toujours considérés comme des figures d’autorité et des gardiens de la coutume et de la tradition. Ils déterminent qui participe aux cérémonies traditionnelles et qui peut accéder aux tombes familiales pour rendre visite aux ancêtres décédés. L’accès à la Tranobe est également considéré comme essentiel, car il est aussi l’accès au forum où les conflits sont résolus et où sont prises les décisions qui affectent la vie de la communauté.
M. Rakoto forme actuellement une association pour lutter contre la coutume. Il propose d’utiliser le principe « du bâton et de la carotte, mais d’utiliser la carotte davantage que le bâton » afin de tenter de lever le tabou. Selon lui, la situation ne pourra que s’aggraver si les autorités forcent les parents à rompre avec la tradition de la malédiction des jumeaux.
Il souhaiterait que les parents de jumeaux bénéficient d’une aide financière et que les sages-femmes et les docteurs reçoivent une formation. « La décision la plus importante est prise à la naissance. Les parents pourront prendre une décision plus facilement s’ils disposent d’un kit comprenant du lait, des vêtements et des couvertures dès le départ. Non seulement les parents défient la tradition, mais ils doivent aussi faire face aux coûts supplémentaires entraînés par la naissance de deux enfants d’un coup ».
Mme Zisllene, la directrice d’école, prévoit de rejoindre l’association de M. Rakoto ; elle estime qu’il est nécessaire d’offrir une alternative aux mères de jumeaux. « Nous avons besoin d’exemples concrets », a-t-elle dit. « Les femmes devraient garder leurs enfants, mais aussi les amener aux cérémonies. Elles ne devraient pas se montrer aussi hésitantes. Ainsi, les autres verraient que c’est possible ».
Il y a peut-être une solution. Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), qui travaille en étroite collaboration avec les chercheurs, s’intéresse au cas d’une communauté voisine dont les chefs ont mis en place une cérémonie spéciale afin de lever le tabou des jumeaux.
« Ça a été une véritable libération culturelle », a dit M. Rakoto. « Quand j’y suis allé, j’ai vu des mères marcher dans le village avec fierté, un enfant dans chaque bras ».


Express Mada 07/11/2011
Electricité - Le pire du délestage à venir - Mahefa Rakotomalala
Les centrales hydroélectriques de la Jirama fonctionnent au plus bas régime. Sans pluie, la situation risque d'empirer.
La Jirama avoue son impuissance pour mettre fin au délestage. Le niveau d'eau qui alimente toutes ses centrales hydroélectriques se trouve au plus bas niveau, à l'heure actuelle. La puissance fournie pour alimenter en électricité le Réseau interconnecté d'Antananarivo (RIA) est donc réduit presque de moitié aujourd'hui. Andekaleka, la plus grande centrale du pays, ne produit plus que 37MW pour une capacité de 62 MW. 

La station de la Mandraka, pour sa part, fournit 7 MW au lieu de 24. Si la pluie ne tombe pas en abondance dans les prochains jours, la situation risque d'empirer, amplifiant alors les délestages et les coupures de courant.
« Nous sommes obligés de gérer le débit d'eau, pour pouvoir en économiser au maximum. Si nous faisons fonctionner la centrale de la Mandraka au maximum de sa capacité, la réserve actuelle ne tiendra qu'une semaine », déclare Mamy Rakotondrainitsimba, chef du complexe hydroélectrique de la Mandraka.
Le cas de cette centrale illustre bien la gravité de la situation actuelle. Normalement, cette infrastructure dispose d'une réserve d'eau assez conséquente grâce au barrage du lac Mantasoa, situé à une dizaine de kilomètre en amont de la centrale. Mais le niveau de ce lac a actuellement baissé
d'au moins une dizaine de mètres. Il ne dispose plus que d'une réserve de 43 millions de m3 d'eau au lieu des 125 millions en période normale.
De mal en pis
« La dernière fois que j'ai vu ce lac à un niveau aussi bas remonte en 1979. Même les poissons commencent à se raréfier », témoigne Jaona, un pêcheur rencontré à proximité du barrage.

Le cas d'Andekaleka est encore plus compliqué, car cette centrale ne dispose pas de réserve d'eau comme celle de la Mandraka. En fait, c'est une ancienne rivière qui a été barrée avec simplement un bassin de rétention. Le niveau d'eau qui l'alimente varie donc avec la rivière qui commence également à se tarir.
Normalement, la Jirama dispose de plusieurs centrales thermiques fonctionnant au gazole ou fuel lourd pour compenser ce gap d'approvisionnement. Leur puissance conjuguée avoisine certainement les 100MW, pour ne citer les 40MW de Mandroseza et les 20MW d'Ambohimanambola. Mais cette société d'Etat ne révèle pas la puissance produite par ces centrales en ce moment. Vu la conjoncture actuelle, notamment la flambée des prix du carburant, les caisses de la société ne supporteront sans doute pas un recours massif aux centrales thermiques.
112 megawatts d'hydroelectrique
La Jirama dispose actuellement de quatre centrales hydroélectriques. Andekaleka 62 MW, Mandraka 24 MW, Antelomita 8 MW et Sahanivotry, qui appartient à la société Hydelec, 18 MW. Plusieurs projets d'investissements ont été envisagés pour renforcer la puissance fournie par ce type de centrale, mais la plupart se heurtent à des problèmes de financement. Un projet de construction d'une deuxième centrale, par exemple, a été évoqué. Un troisième groupe est aujourd'hui en cours d'installation à Andekaleka pour augmenter sa capacité de production.

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rfi.fr 16/11/2011

Fin de l’embargo de l’Union européenne - Grégoire Pourtier 
À Madagascar, à l’exception d’une dérogation pour la crevette, il était interdit depuis 1997 d’exporter vers l’Europe tout produit carné, c’est-à-dire ayant une provenance animale. Raison de cette interdiction: la maladie du charbon, qui avait alors été détectée sur des zébus.
L’Union européenne a levé cet embargo en juillet dernier, et la Grande Ile espère donc pouvoir revenir sur le marché européen. Mais le chemin est encore long, car l’accord de principe doit maintenant être confirmé par des autorisations spécifiques pour chaque filière, et les produits de consommation animale, dont le zébu, vont devoir donner de sérieux gages. Parmi ces produits : le foie gras, dont Madagascar s’est aussi fait une spécialité. Reportage de Grégoire Pourtier.


moov.mg 12/11/2011
Biodiversité : 40% des reptiles en danger d’extinction à Madagascar 

A Madagascar, les produits de consommation animale, dont le zébu, vont devoir donner de sérieux gages. 
© Marius Conjeaud/Wikipédia

Chaque année, l’IUCN (Union internationale pour la conservation de la nature) publie une liste rouge des espèces menacées. L’heure est grave pour les reptiles de la Grande. 
D’après cette liste de l’IUCN publiée jeudi, 40% des reptiles terrestres de Madagascar sont en grave danger. 
« Les 22 espèces identifiées comme étant en danger critique d’extinction, une catégorie comprenant des caméléons, des geckos, des scinques et des serpents, sont aujourd’hui un vrai défi pour la conservation de la nature», selon l’IUCN. 


Ainsi, le caméléon Tarzan (Calumma tarzan), le caméléon au nez bizarre (Calumma hafahafa) et le scinque apode (Paracontias fasika) sont en grave danger d’extinction. En raison de leur statut sur la Liste rouge, des espèces qui, de tout temps, ont été ignorées par les efforts de conservation, comme les geckos. Les Paroedura masobe et Uroplatus pietschmanni, figureront de façon plus voyante dans les nouveaux plans. 
Rappelons que le caméléon Tarzan fut découvert en septembre 2010 comme nouvelle espèce par des chercheurs de l’Université technique de Brunswick, l'Université d'Antananarivo, l'Institut de recherche de la collection Bavaroise de zoologie (ZSM) et le Musée régional de la Hesse de Darmstadt dans les forêts équatoriales de moyenne altitude sur la côte est de Madagascar. « Une région entièrement déboisée, à l'exception de toutes petites zones dont la taille ne dépasse pas celle d'un terrain de football », selon les auteurs de la découverte. 
Quant au caméléon hafahafa, il fut découvert en 2006 dans la forêt de Bemanevika à Bealalana à Mahajanga. Le 

Le caméléon Tarzan  © Jörn Köhler

Paroedura masobe quant à lui se trouve plus généralement dans les forêts dense et humide comme Zahamena. L’ Uroplatus pietschmanni, découvert en 2004, est plutôt connu uniquement dans les environs de Fierenana sur le côte Est de Madagascar. Son camouflage est le plus poussé mais il est aussi l’un des plus difficiles à reproduire, selon les spécialistes. ( Solofo Andrianjakarivelo © DTS  )


Midi Mada 09/11/2011
Nomination de Omer Beriziky - Ravalo, Zafy : ½ heure au téléphone - Recueillis par RAJAOFERA Eugène 
Après s'être entretenu par téléphone avec Marc Ravalomanana, le Pr Zafy se rendrait aujourd'hui en Afrique du Sud suite à l'invitation de Marius Fransman.
Le pont n'est pas rompu entre Marc Ravalomanana et le Pr Zafy Albert. Dimanche dernier, le Prof a eu avec l'exilé d'Afrique du Sud une conversation téléphonique qui a duré presque une demi-heure.
 

Durant cet entretien téléphonique, l'occupant de la villa « La Franchise » aurait essayé de convaincre son interlocuteur à intégrer le processus menant vers la mise en place d'un gouvernement d'union nationale dirigé par le premier ministre Omer Beriziky, au lieu de rester dehors. Le Prof aurait également rassuré Marc Ravalomanana sur son choix. Bref, une grande étape a été franchie par les deux chefs de file après la nomination de Omer Beriziky. Le Pr Zafy, suite aux supputations qui tendent à le faire entrer en conflit avec son allié des trois mouvances, a pris ses responsabilités dimanche dernier.
Invitation.

  Par ailleurs, on a appris hier que le Pr Zafy a reçu une invitation de la part du vice-ministre sud-africain Marius Fransman. Cette invitation sollicite le Prof de se rendre aujourd'hui en Afrique du Sud. Malgré l'absence d'informations officielles sur le sujet, des indiscrétions ont permis de savoir que ce serait une occasion pour le chef de la mission politique de la Troïka de savoir davantage sur l'intention réelle du chef de file de la mouvance Zafy qui a proposé Omer Beriziky comme premier ministre de consensus. Le Prof profiterait de ce déplacement en Afrique du Sud pour voir à Sandton Marc Ravalomanana qui ne peut pour le moment rentrer au pays malgré l'article 20 de la feuille de route qui préconise son retour « sans condition ».
Impossible remise en cause. 

A l'allure où évolue la situation, la nomination de Omer Beriziky comme premier ministre de consensus ne sera plus remise en cause malgré les conditions posées par certaines mouvances. Des pro-Ravalomanana sont optimistes quant à l'aboutissement des tractations qui sont actuellement en cours en vue de la formation du gouvernement d'union nationale. Selon eux, les obstacles sont bel et bien surmontables si les parties ont la réelle volonté d’avancer dans la mise en œuvre de la feuille de route et le nouveau gouvernement pourra être mis en place en fin de semaine. En tout cas, le déplacement du Pr Zafy en Afrique du Sud est déterminant pour le déblocage du processus. Un processus qui a été un peu manipulé par la « déclaration de presse de la Troïka de l'Organe » en date du 04 novembre 2011 dont l'authenticité fait douter bon nombre d'observateurs et qui a été largement diffusée par la direction de la Communication de la Présidence de la Haute Autorité de la Transition.


moov.mg 09/11/2011
Déclaration de la Troïka : L’ambassade de l’Afrique du Sud mène une enquête - R. O (Midi Mada)
 « La déclaration de presse de la Troïka de l’organe » qui a été transmise vendredi aux différents journaux par la Direction de la Communication de la Présidence de la Haute Autorité de l’Etat, a surpris l’Ambassade de l’Afrique du Sud. 
Le chef de file de la Troïka et responsable du bureau de liaison de la SADC à Madagascar n’a pas visiblement reçu copie de la déclaration. « Emise par le Secrétariat de la SADC le 4 novembre 2011 », tel qu’il est précisé au bas de la déclaration. 
Authenticité 
« La déclaration en question n’est pas signée », objecte un responsable de la représentation sud-africaine qui mène une enquête sur l’authenticité ou pas du document, quand bien même il porterait l’en-tête ou plutôt le logo de la SADC. On sera certainement fixé dans les prochaines heures sur l’origine réelle de cette déclaration qui n’est pas sans rappeler la fameuse lettre de Salomao qui devait présenter officiellement ses excuses pour avoir induit en erreur la partie malgache. 


tribune Mada 09/11/2011
Grand nettoyage de la capitale

La commune urbaine d’Antananarivo produit actuellement plus de 700 tonnes d’ordures par jour. 

Une hausse inquiétante qui a poussé la CUA, menée par le PDS Edgar Razafindravahy, à collaborer avec des prestataires de services. Depuis ce mardi 8 novembre et ce suivant les besoins, de grands nettoyages en profondeurs ont commencé. Pour cela des semi-bennes de 22,5 m3 ont été mobilisées. Les neuf (9) multi-bennes de la CUA n’arrivent plus à suivre la cadence et sont apparus comme trop onéreux, d’où l’entrée de ces véhicules en renfort. Des innovations qui d’après les dires du PDS ne resteront pas des aides ponctuelles car le nettoyage en profondeur de la capitale prendra le temps qu’il faudra avant de voir ces véhicules disposer. Le PDS a d’ailleurs tenu à faire une descente pour un suivi étroit des travaux d’assainissement. Une collaboration avec la société Colas a également permis à la commune d’user d’un chargeur d’ordures, les immondices étant trop lourds et pestilentielles.


Express Mada 09/11/2011
Etudiants contre Forces de l’ordre : Affrontements musclés à Ankatso
Les étudiants sont redescendus dans la rue. La manif a fait beaucoup de dégâts en moins de quatre heures. 

Sept semi-bennes de 22,5 m3 en renfort
mercredi 9 novembre 2011, par Pendo, Ra Bens (Photos) 

Un blessé à la tête, victime d'un jet de pierre, une arrestation et sept kiosques en bois endommagés. Tel est le bilan de l'affrontement entre les forces de l'ordre et les étudiants qui ont manifesté hier à Ankatso pendant quatre heures. Des étudiants de la faculté des Sciences ont commencé à se réunir vers 9 heures du matin pour fermer le portail de l'université une heure plus tard. 
« Nous avons décidé d'aller vers le terminus des taxi-be après être restés durant une heure derrière le portail, car nous avons jugé que personne ne nous 

écoute bien que depuis deux mois, nous n'ayons pas perçu nos bourses d'étude », explique Dina Razanadranaivo, président de l'association des étudiants scientifiques à Antananarivo. 
La situation a alors vite dégénéré une fois que les étudiants sont arrivés au terminus des taxis-be, après la négociation menée par le doyen de la faculté de Médecine pour rouvrir le portail de l'université. Et ce, afin de permettre aux ministres et aux invités de la faculté de Médecine d'entrer dans l'enceinte de l'Université pour assister au lancement officiel du concours national d'agrégation. Pour répondre aux étudiants qui ont lancé des pierres, les forces de l'ordre ont envoyé des jets de bombes lacrymogènes vers 11h30. 
Une autre tournure
La situation a pris une autre tournure une heure après, quand les étudiants se sont réfugiés à l'intérieur de l'université pour fuir les éléments de l'état-major mixte opérationnel de la région Analamanga (Emmo/Reg). Ainsi les pierres qu'ils ont lancées, ont ravagé sept kiosques en bois remplis de marchandises, situés en contrebas de l'université. 
Contraintes de maîtriser la situation, les forces de l'ordre sont passées outre la franchise universitaire pour faire cesser les jets de pierres et poursuivre les manifestants jusqu'à l'esplanade d'Ankatso. Un jeune homme a été arrêté dont le rôle demeure encore un mystère. « Il n'est pas des nôtres », confie Dina Razana­dranaivo. 
Face à cette intrusion d'inconnus aux motivations douteuses, les étudiants ont décidé de cesser leur 

Aux jets de pierres des étudiants, les forces de l’ordre ont répondu par des bombes lacrymogènes

 (Photo Sergio Maryl)

manifestation. « Les intrus menacent notre revendication, en tant que président de l'association, j'ai décidé de cesser la grève. De plus le président de l'université nous a rassuré que notre revendication est déjà considérée par le Premier ministre », a-t-il conclu.
Vonjy Radasimalala


afriquinfos.com 27/10/2011
Madagascar : le bois de rose disparaîtra d'ici cinq ans - ANTANANARIVO (Xinhua)

Les forêts de bois de rose malgaches disparaîtront d'ici cinq ans si son exploitation abusive continue, a indiqué le directeur du Silo national des graines forestières (SNGF), le Professeur Lolona Ramamonjisoa, citée dans le quotidien Express dans son édition de jeudi. 
Ce patrimoine national qui n'occupe que 27.000 Ha de forêt actuellement, risque d'être rayé de la carte sans des actions concrètes et durables concernant la lutte contre le trafic de bois de rose, a insisté le professeur.
"La forêt littorale ne constitue plus que 0,20% de la superficie forestière naturelle", indique le rapport national sur les ressources génétiques forestières dont le professeur Lolona Ramamonjisoa en est le point focal national.
Ainsi, pour sauver ce patrimoine national, des mesures devraient être entreprises dont la
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