MadaVôvô 2011

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Les Titres de MadaVôvô du 26 nov 2011  

BigNews:  « Le Sport est Roi... »
L'Edito:  « Où est actuellement le vrai " Fihavanana malagasy "???  »       ( ...

1. Madagascar - Le retour en grande pompe de Ratsiraka (slateafrique) ( ...  )

2. Le président déchu, RAVALOMANANA salue le retour de RATSIRAKA (lesolieil) ( ...  )

3. Air Madagascar à nouveau sur liste noire ? (tourmag) ( ...  )

4. "L'allée des baobabs" de Madagascar sauvée des eaux in extremis (liberation)  ( ...  )

5. Gouvernement Beriziky : 13 ministres sur les 35 sont de Camille Vital (tribune)  ( ...  )

6. Jirama : La hausse du tarif inévitable (express)  ( ...  )

7. Madagascar: les bas-quartiers d'Antananarivo prennent l'eau (libération)  ( ...  )

8. Composition du gouvernement : Beriziky tient tête à Rajoelina ( midi )  ( ...  )

*. No Comment... No Comment...  

9. TGV a fait des précisions sur les règles de fonctionnement du gvt de transition... (xinhua)  ( ...  )

10. France – Afrique du Sud : « Deal » sur Madagascar ? (midi)  ( ...  )

11. Behoririka : Émeutes à la galerie commerciale Venic (express) ( ... )

12. Madagascar : nomination des 35 ministres du gouvernement d'union nationale  (xinhua)  ( ...  )

13. Gouvernement Beriziky : Un cabinet incomplet (express)  ( ...  )

14. Gvt : Les grands corps de l’Etat lancent un ultimatum (Nouvelles )  ( ...  )

15. La nomination des membres du gouvernement reportée au moment opportun (afriqinfos)   ( ...  )

16. Nouveau gouvernement : la liste sous toutes réserves  (lagazette)   ( ...  )

... Le précédent MadaVôvô  16 nov 11  >>  ( ...  )

*. Biodiversité : 40% des reptiles en danger d’extinction à Madagascar (moov) ( ... )

26/11/2011

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ar

Euro 2 831,64 Ar 
MUR 72,16 Ar
USD 2 114,30 Ar 
ZAR 249,45 Ar
GBY 3 288,16 Ar 
HKD 271,25 Ar
CHF 2 306,80 Ar

Date Eur/Ar Date Eur/Ar
31/10 2971 30/09 2810
13/09/08 min:2290 26/10/09 max:3032

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

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MADAGASCAR EN IMAGE            extraits de Madamaki.com / Voyage-bons-plans.com / ahaona-madagascar.com / Le Journal de Madagascar


*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>


 « Où est actuellement le vrai " Fihavanana malagasy "??? »   

 Le « Fihavanana » est une des richesses de la culture Malgache. Mais seuls les Malagasy comprennent pleinement le sens de ce terme et pour cause, il n’a pas d’équivalent dans d’autres pays et est donc intraduisible. 
     Son concept est formé d’un mélange de plusieurs idées inséparables : l’amour, l’amitié, l’union, la camaraderie, la concession, la soumission, la réconciliation, l’entraide, la tolérance, le respect mutuel...
 

FIHAVANANA

      Raha tsiky no tsy ampy hahafaly ny tontolo
      Dia omeko re ny ahy,
      Raha lovia iray no eo ; vahiny tokana na folo,
      Ho zaraiko, tsy manahy.
                Raha mamy no tsy misy, hifampizara ny mangidy
                Dia ateriko izay ato
                Ny ahy “mamy” azo iraisana, ny ahy “mamy” tsy azo hamidy
                Ampy ho am-polo, ampy ho an-jato !
     
Raha taratra mitsaika no tonga kely dia miserana
      Dia avela ho dify any
      Hazavàn(a) iray no hisolo : azo’ianteherana, tsy ferana
     Tsy hamela anao tomany.
                Raha jiro mitsilopy tsy ampy fahana, tsy ampy taiza,
                Fahano solika ho soa
                Ho toy ny rano sy ny vary, mifameno hatraiza hatraiza
                Faniriako ho antsika koa,

       Le « Fihavanana » est enfouie au fond de chaque Malagasy depuis son enfance. Ainsi, chaque geste, chaque parole prononcée est dictée par ce concept. En son nom, on s’entraide, on compatit aux malheurs des autres, on respecte les voisins et l’entourage, on cède devant certaines exigences même si on a raison, on évite les heurts, etc… 

...  Cliquez-ici

      Chacun connaît les limites qu’il ne doit pas dépasser, chacun se contrôle car rien n’est aussi difficile à réparer que le « Fihavanana » quand il est mis à mal ou rompu.

      A travers le monde, la mondialisation nous  ... suite  Cliquez-ici

Tiana VALISO d'Azolette

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Tiana Valiso a  répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos  


slateafrique.com 26/11/2011
Madagascar - Le retour en grande pompe de Ratsiraka
C’est fait. Après maintes déclarations d’intention jamais concrétisées, l’ancien président malgache Didier Ratsiraka a de nouveau foulé le sol de la Grande Île, le 24 novembre. «L’amiral rouge», qui dirigea sans interruption Madagascar de 1975 à 1991 dans sa période socialiste, puis de 1997 à 2002 sous la bannière prétendument «écologique et humaniste», est rentré à Madagascar après un exil volontaire de neuf ans. Un exil très parisien dans la très cossue ville de Neuilly-sur-Seine.

Le retour de Ratsiraka a fait la Une des journaux malgaches depuis quelques jours, et son arrivée à l’aéroport d’Ivato, à Antananarivo, en début d’après-midi, fait sans conteste l’événement.

«Quel accueil pour Ratsiraka», titre en couverture La Gazette de la Grande Île qui rappelle le retour triomphal de 1996 d’un Ratsiraka candidat à la présidentielle —qu’il remporta—. 
Mais, en dépit de la présence de ses proches, ses partisans et des représentants officiels de diverses obédiences politiques, dont l'ancien président Albert Zafy, le retour de Ratsiraka n’a pas draîné les foules, comme lors de la tentative avortée de son autre pair, le président déchu Marc Ravalomanana, toujours en exil en Afrique du Sud.
Cette fois-ci, l’accueil de Ratsiraka fut solennel mais pas massif à en croire le compte-rendu en direct disponible sur Internet sur le portail Orange.mg.
On apprend que Ratsiraka a pris un vol Corsair en compagnie de son épouse et de ses deux filles. Il est descendu de l’avion en dernier, à 12h.
Selon Orange.mg, quelques minutes après, l’ancien président âgé de 75 ans a «réalisé une série de pompes pour afficher son dynamisme». Par ce geste, il tente sans doute de faire taire ceux qui voudraient mettre en doute sa vigueur physique, voire intellectuelle.

Pour sa part, le rédacteur en chef de l’Express de Madagascar veut rappeler les conditions du second exil de Ratsiraka «parti en catastrophe en juillet de 2002 abandonné par ses milices qui avaient tenté d'isoler Tana et les "compatriotes" de Ravalomanana, son bourreau en dynamitant les ponts et fermant tous les accès de la capitale. Un triste fait d'arme, entre mille, indigne de celui qui se prétendait être le Président de tous les Malgaches et qu'on ne pourra pas oublier sauf au prix d'une amnistie amnésiaque.»
A son arrivée, celui qui s’était officiellement tû dans les médias durant son exil en France, s’est fendu d’un premier point de presse.

Il réagit dans le cadre de la délicate sortie de crise à Madagascar incarnée par une Feuille de route dont sa mouvance demeure un élément réfractaire. On apprend ainsi que Didier Ratsiraka «désapprouve la formation et la composition du gouvernement de transition d’Omer Beriziky». Orateur hors pair et vieux briscard de la politique, il «insiste sur la nécessité de la tenue d’un sommet des 4 chefs de file à Madagascar. Une conférence au sommet qui devra se dérouler en direct et avoir pour témoins les 20 millions de Malgaches».
A en croire ses premières déclarations, l’ancien président de retour d’exil ne veut pas jouer les seconds rôles.
«Si la conférence au sommet doit se tenir, on devrait me mandater pour demander de l’aide à la communauté internationale, pour le financement de l’organisation du sommet, estimé à 1 million de dollar», propose-t-il
Pour les éditorialistes de Madagascar-Tribune.com, «quelle que soit la position que le pouvoir actuel adoptera vis-à-vis de lui, l’arrivée de Didier Ratsiraka constitue un fait nouveau qui va immanquablement influer sur la suite de la transition, et devrait être un facteur perturbant à court et moyen terme pour le régime en place.»
D’aileurs, qu’on se le dise, «Didier Ratsiraka n’a pas vocation à être un simple spectateur du jeu politique», souligne le journal en ligne malgache. «Après avoir été obligé de sortir piteusement par la fenêtre à la suite des crises des 1991 et 2002 (1991 l’ayant toutefois autorisé à rester à la tête de l’État jusqu’à la fin de la transition), il est le genre de personne dont l’orgueil nourrit le rêve de revanche.»


lesoleil.sn 26/11/2011
MADAGASCAR : le président déchu, RAVALOMANANA salue le retour de RATSIRAKA - par AFP
L'ancien président malgache, Marc Ravalomanana, qui vit en exil en Afrique du Sud, a salué, jeudi, le retour au pays de son prédécesseur, Didier Ratsiraka, qu'il voit comme "une preuve que Madagascar est irrévocablement sur la voie du changement".

L'ancien président malgache Didier Ratsiraka, le 6 juin 2011 à Gaborone, au Botswana M. Ravalomanana a indiqué dans un communiqué s'être entretenu avec son prédécesseur qu'il avait chassé du pouvoir en 2002."Il est un fils de Madagascar et il mérite d'être à la maison afin d'apporter sa contribution pour ramener notre pays vers la paix et la démocratie qu'il mérite tant", a-t-il déclaré.Saluant les efforts de la Sadc, dont la "feuille de route" vise à sortir le pays d'une très grave crise institutionnelle qui a débuté en 2009, M. Ravalomanana voit "un signe que la feuille de route est mise en œuvre et qu'un processus qui ne pourra pas être arrêté mènera à la tenue d'élections libres, supervisées par la communauté internationale, dans l'année".Didier Ratsiraka, 75 ans, est arrivé, jeudi, à Madagascar après neuf ans d'exil en France, un retour hautement symbolique qui coïncide avec la formation d'un gouvernement d'union nationale
Madagascar est engluée dans une crise politique et économique grave depuis le renversement de Marc Ravalomanana en mars 2009 par le maire de la capitale, Andry Rajoelina, avec le soutien de l'armée.


tourmag.com 24/11/2011

Air Madagascar à nouveau sur liste noire ?
Les médias malgaches s'interrogent sur le sort d'Air Madagascar, quant à la mise à jour prochaine de la liste noire européenne des compagnies aériennes.

Ce lundi 21 novembre 2011, l'Express de Madagascar énumère les différentes failles dans la sécurité et la gestion du trafic aérien malgache, à quelques jours de la publication de la nouvelle liste noire européenne des compagnies aériennes.
Alors que 2 avions de la compagnie ont déjà été blacklistés au mois d'avril 2011 (lire ), "la gestion du secteur aérien malgache enregistre des décalages importants par rapport à la nouvelle vision internationale en matière de sûreté et de sécurité aérienne", selon le journal.
L'aéroport international d'Ivato devrait également faire l'objet d'un audit de sûreté par l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) au mois de février 2012, suite à la découverte de "trafics en tous genres".

En avril dernier, 2 avions de la compagnie

 avaient été blacklistés - DR


liberation.fr 22/11/2011
"L'allée des baobabs" de Madagascar sauvée des eaux in extremis
MORONDAVA (AFP) - Leurs larges troncs, coiffés d'une couronne de branches à une vingtaine de mètres de haut, se dressent majestueusement le long de la route poussiéreuse, formant la célèbre "allée des baobabs" de Madagascar. On les croirait éternels, mais ces arbres géants viennent d'être sauvés in extremis de la mort par noyade.

"Une usine de sucre déversait de l'eau dans le site, et les habitants utilisaient cette eau pour faire de la riziculture. Les baobabs étaient au milieu des rizières, et avaient les pieds dans l'eau toute l'année", raconte Anselme Tilahimena de l'association environnementale Fanamby qui gère l'aire désormais protégée et ses 313 baobabs.
Conséquence, les troncs pourrissaient de l'intérieur et les cyclones renversaient régulièrement les colosses affaiblis, au rythme de deux par an en moyenne.
La mise en place en 2007 d'une zone protégée de 320 hectares a permis de prendre des mesures pour conserver ce monument naturel situé à 20 km de Morondava, dans l'ouest du pays. "L'allée des baobabs" est une étape incontournable des circuits touristiques et l'arbre géant est un des symboles de la Grande île qui compte six espèces endémiques sur les huit recensées dans le monde.
Le déversement de l'eau dans la zone a été stoppé. Les rizières, asséchées, ont disparu du paysage pour laisser place à des marécages envahis de jacinthes aux fleurs mauves. Les enfants des alentours y barbotent joyeusement tandis que leurs mères plongent leurs filets pour pêcher de petits poissons. 250 personnes habitent dans la zone.
"Depuis 2007, nous avons développé des activités agricoles alternatives de culture sèche comme l'arachide, ou bien des cultures maraîchères, pour compenser la perte de revenus liée à l'arrêt de la riziculture", explique Anselme Tilahimena.

"L'arachide rapporte moins"

Conséquence, les troncs pourrissaient de l'intérieur et les cyclones renversaient régulièrement les colosses affaiblis, au rythme de deux par an en moyenne. ( © AFP Aline Ranaivoson)

Mais le changement d'activité est difficile à accepter pour les cultivateurs, alors que l'eau déversée par l'usine de sucre rendait la terre fertile et les récoltes de riz abondantes.
"C'est important de protéger les baobabs, mais l'arachide rapporte moins", déplore Vontanana, 56 ans, qui cultivait du riz au pied des baobabs. "Je vais continuer la riziculture si l'on construit un canal."
Un canal de sept kilomètres est en effet en construction en dehors de la zone protégée pour irriguer une surface de 187 hectares. Les paysans pourront y faire produire du riz sans que cela présente de danger pour les baobabs.
"On a compris que c'est la seule solution: trouver un autre terrain pour la culture du riz. On a de bons résultats ici dans la culture maraîchère, mais il est très difficile de changer les pratiques. C'est un travail de longue durée ", explique Anselme Tilahimena.
Autre opportunité mise en avant par l'association Fanamby et les communautés: l'artisanat. A l'entrée du site, une boutique de bois et de raphia propose aux touristes boissons fraîches et baobabs miniatures en palissandre, sculptés par des villageois. Les bénéfices reviennent aux sculpteurs et aux organes de gestion du site.
Derrière le comptoir, Mahotoeky Randrianirina, père de famille de 28 ans, assure la permanence plusieurs fois par semaine, quand ses cultures de maïs et de patates douces le lui permettent.
"Je maîtrise bien la sculpture maintenant. Grâce à cela, mes revenus ont beaucoup augmenté, et avec cet argent j'ai pu construire une nouvelle maison et acheter des chèvres", raconte-t-il en souriant.
Mahotoeky Randrianirina compte bien sur le développement du tourisme pour améliorer le niveau de vie de ses trois enfants, même si pour l'instant, la boutique est la seule infrastructure d'accueil sur un site visité par 6000 touristes par an.
Fanamby et l'association de villageois préparent l'avenir de "l'allée" : des baobabs, de l'espèce locale "adansonia grandidieri", sont plantés chaque année sur toute la zone protégée.


Tribune Mada 22/11/2011
Gouvernement Beriziky : 13 ministres sur les 35 sont de Camille Vital -  par Valis 

Le gouvernement Omer Beriziky ne donne pas l’impression d’un gouvernement qui veut changer, sinon très timidement ; et l’on ne sait dans quel sens exactement, car la structure a dégagé deux niveaux : les deux postes de vice Premiers ministres et tous les autres sont des ministres pleins ; il n’y a plus de secrétaire d’État. Mais le nombre de ministres est pléthorique par rapport à la richesse ou aux ressources financières dont dispose le pays.
Ces temps-ci, les dirigeants eux-mêmes ont fait allusion à la situation en Italie et à la rapidité avec laquelle le nouveau Premier ministre a confectionné son gouvernement. En raison de la crise et parce que l’Italie est foncièrement plus riche que Madagascar, on compte 17 ministres en Italie contre 35 dans un gouvernement d’union nationale de consensus sensé conduire le pays vers les élections et gérer les affaires courantes tout cherchant à séduire la communauté internationale et les investisseurs pour le retour des financements extérieurs.
Sachant les critiques formulées ici et là contre l’ensemble, ou du moins l’ossature même du gouvernement démissionnaire de Camille Vital, le maintien de ces ministres est un motif de doute sur la volonté de changements attendus, surtout que l’on avait avancé que la plateforme Andry Rajoelina ne manquait pas de personnalités nouvelles qui ne demanderaient qu’à faire leurs preuves. Après le retard pris pour décider de la composition de ce gouvernement et 
l’empressement du Premier ministre Omer Beriziky à démentir les rumeurs sur une présumée volonté de présenter sa démission 

Nouveau Gvt : la 2ème liste   Cliquez ici

au Président de la transision, cette situation conforte les convictions des observateurs aux yeux de qui les discussions entre lui et Andry Rajoelina ont été très vives sinon il n’aurait pas fait les va-et-vient auprès du Pr. Albert Zafy et demandé l’appui de l’ambassadeur sud africain, représentant par intérim de la Troïka de la SADC, voire celui de la France. Dans son allocution de ce lundi 21 novembre, le président de la transition lui non plus n’a pu s’empêcher de faire allusion à ses multiples longues entrevues - ou discussions, avec le Premier ministre pour pouvoir enfin mettre sur pied ce gouvernement. Finalement, lequel des deux a cédé sur l’intransigeance de l’autre ? Le refus des Zafy et Rakotoarivelo de monter dans le train qui a quitté la gare en dit long sur le sujet.

Par ailleurs, treize (13) anciens membres du gouvernement Camille Vital ont été reconduits. Il s’agit de :

Hajo Andrianainarivelo, promu vice Premier ministre en charge de l’Aménagement du territoire, 
Pierrot Rajaonarivelo, réduit ministre des Affaires étrangères, 
Harry Laurent Rahajason, maintenu à la Communication, 
Julien Reboza, maintenu au ministère de l’Eau, 
Jean André Ndremanjary, muté à l’Enseignement professionnel et technique, 
Hery Rajaonarimampianina, maintenu aux Finances et Budget, 

général Lucien Rakotoarimasy, maintenu aux Forces armées, 

général Randrianazary, promu ministre à la Gendarmerie, 

Florent Rakotoarisoa, maintenu au ministère de l’Intérieur, 
Christine Razanamahasoa, maintenue au ministère de la Justice et comme Garde des Sceaux, 
Ny Hasina Andriamanjato, maintenu aux Postes et Télécommunications et aux NTIC, 
Elisa Alibena Razafitombo, mutée au ministère de l’Artisanat, 
Benjamina Ramarcel Ramanantsoa, maintenu aux Transports.

Encadré: 5 nominés absents
Si Pierrot Botozaza de la mouvance Ravalomanana et Régis Manoro de la mouvance Zafy ont affiché leur enthousiasme à occuper respectivement la vice-primature en charge de l’Économie et le ministère de l’Éducation nationale, 5 autres personnalités désignées n’ont pas assisté à la cérémonie. Il s’agit entre autres de Ihanta Randriamandranto, désignée au ministère de l’Élevage, de Roland Ravatomanga à l’Agriculture, d’Olga Ramalason au Commerce, de Tabera Randriamanantsoa de la Fonction publique et de Marcel Bernard qui devait diriger le ministère des Hydrocarbures. Les trois premières sont membres de la mouvance Ravalomanana tandis que les deux autres sont originaires de la mouvance Zafy.

À l’issue de la cérémonie de présentation, Pierrot Botozaza a expliqué son acceptation par une convention au préalable et un consentement de la mouvance dont il est membre. Régis Manoro pour sa part a lancé que le Pr Albert Zafy n’a pas encore annoncé son retrait du processus. Le ministre de l’Éducation nationale a d’ailleurs fait remarquer qu’il a été entouré de plusieurs hommes du prof à Iavoloha.


Express mada 19/11/2011
Jirama : La hausse du tarif inévitable - Judicaëlle Saraléa
Le ministre de l'Énergie sortant reconnaît les difficultés financières de la Jirama. Les consommateurs doivent dès lors s'attendre à une révision tarifaire.
La Jirama à bout de souffle.
 

Elisé Ratsiraka, le ministre de l'Énergie sortant a révélé à la presse hier, les difficultés financières de la compagnie qui assure la gestion de l'eau et de l'électricité à Madagascar. Il a indiqué clairement que les consommateurs devront s'attendre à une révision tarifaire à cause de ce problème de trésorerie. 
« La Jirama réalise une vente à perte car elle ne peut pas procéder à la hausse. Nous avons mis en place un plan de redressement, mais il est très difficile de le mettre en œuvre. La révision des tarifs est ainsi inévitable », avance Elisé Ratsiraka. 
La compagnie nationale a rencontré beaucoup de difficultés dans la mise en œuvre du plan de redressement qui consiste principalement au recouvrement de ses dettes auprès de ses gros consommateurs. Ceux-ci sont constitués de grandes industries et surtout de l'État. Un planning de paiement a été conçu, mais il n'a pas été respecté.
« L'État doit énormément d'argent à la Jirama. Or, il a normalement un budget spécial pour le paiement de ses factures. Nous avons déjà abordé ce problème avec le ministre des Finances et du budget, mais nos discussions n'ont pas abouti », révèle toujours le ministre sortant. La Jirama a aussi demandé une subvention, mais elle n'a pas encore reçu de réponse sur ce point. 
Demande de subvention
Elle se trouve ainsi dans l'impossibilité d'assurer correctement son approvisionnement et la révision de tarif constitue son dernier recours. De ce fait, les consommateurs devront payer davantage pour combler le trou de la trésorerie de la Jirama, dû principalement aux factures non réglées de ses gros clients. Et pour elle, la révision aurait dû se faire depuis longtemps. « La dernière hausse remonte à trois ans, or il devrait y avoir une révision tarifaire chaque semestre. Le manque à gagner s'est accumulé, ce qui explique en partie les difficultés financières de la compagnie », insiste Elisé Ratsiraka. 
De grosses pertes
Le délestage continue à causer des pertes financières énormes, principalement à ceux dont les activités dépendent du courant électrique. Petite, moyenne ou grande entreprise, aucune n'est épargnée. De nombreuses poissonneries, par exemple, ont dû réduire leurs commandes pour éviter que leurs produits ne pourrissent. De même, des ménages préférant ne plus conserver de viande fraîche, ont diminué leurs achats.


liberation.fr 18/11/2011
Madagascar: les bas-quartiers d'Antananarivo prennent l'eau - ANTANANARIVO (AFP)

 - La capitale malgache Antananarivo s'est historiquement bâtie sur des collines, mais avec le développement de la ville, les nouveaux habitants se sont installés dans les bas-quartiers, souvent remblayés mais cernés de rizières, une population vulnérable à la montée des eaux.
Un seau d'eau sur les épaules, un enfant d'une dizaine d'année avance tel un funambule sur les étroits ponts de bois, succession hasardeuse de planches inégales, enchevêtrées en longueur ou en largeur, et reliant les îlots d'habitations au milieu de mares le plus souvent recouvertes d'un tapis compact de nénuphars sauvages.

Agée de 78 ans, Razafindramanga a déjà chuté lors d'une de ces périlleuses traversées, se blessant à la tête. Elle ne s'engage plus sur ces structures flageolantes, se retrouvant de fait prisonnière.
Si différents quartiers de la ville sont victimes d'inondations à chaque saison des pluies, de décembre à février, l'eau ne se retire plus jamais de cette zone.
"Même en saison sèche, il n'y a plus de passage où il n'y a pas de l'eau jusqu'aux hanches. Depuis quatre ans, je n'ai pas pu sortir d'ici pour aller à l'église ou rejoindre la route", se plaint Razafindramanga.
Installée ici depuis 1959, la vieille femme pointe "les grosses constructions neuves là-bas et les détritus dans les canalisations" pour expliquer le déficit d'évacuation des eaux de ces dernières années.
Groupées sur des talus, les habitations ne sont pas épargnées.
Dans sa maison en briques et en bois où l'on ne tient pas debout, Sahondra Rahantamalala et ses six enfants ne sont pas à l'abri de la pluie: "Les tôles ne servent plus à rien, donc on a renforcé le toit et les murs avec des bâches plastiques."
Même surélevés sur des briquettes qui s'enfoncent dans le sol de terre glaise, les lits sont parfois submergés.
"Ça fait déjà longtemps que j'habite ici, cette maison appartenait à ma mère. Et puis je ne peux pas partir car je n'ai pas d'argent et nulle part où aller", raconte cette lavandière, alors que la structure toute entière menace de s'effondrer.
Inondation, mais aussi insalubrité, absence d'électricité ou d'eau courante, Andavamamba est sans doute l'un des pires endroits pour habiter à Antananarivo, où une majorité de la population réside dans des quartiers qualifiés de bidonvilles.

Dans sa maison en briques et en bois où l'on ne tient pas debout, Sahondra Rahantamalala et ses six enfants ne sont pas à l'abri de la pluie: "Les tôles ne servent plus à rien, donc on a renforcé le toit et les murs avec des bâches plastiques." ( © AFP Gregoire Pourtier)

"Nous vivons comme ça. Mais les enfants vont à l'école, les adultes vont travailler", assure Henriette Ravaoharison, bénévole au service social du quartier.
Elle concède que les aides sont modestes: des bâches plastiques données par les autorités locales, et des planchettes de la part de la commune pour certains ponts.
Et comme Razafindramanga, elle impute aux constructions en bordure de la zone l'inefficacité du travail de nettoyage des canalisations et de creusement de tranchées payé par la ville.
Les terrains de jeu de sa jeunesse ont tous été engloutis, et aujourd'hui, "pendant la saison des pluies, la plupart des enfants tombent malades, ils toussent et ils ont la diarrhée, une diarrhée qui persiste longtemps".
Andavamamba est un bidonville débordant d'eau, mais ses habitants ne sont pas pour autant en dehors du système.
"La plupart de ceux qui vivent ici sont inscrits dans le registre du fokontany (quartier), je suis moi-même responsable de l'élaboration des actes de naissance pour ceux qui n'en avaient pas", assure Henriette Ravaoharison.
"Et maintenant, j'incite tout le monde à s'inscrire car on a besoin d'élaborer les listes électorales pour les scrutins à venir", ajoute-t-elle.
Démarrée en 2009 par l'éviction du président élu Marc Ravalomanana, la crise politique qui mine le développement s'achèvera bien un jour. Mais la pluie, elle, ne risque pas de s'arrêter de tomber de sitôt, et les quartiers comme Andavamamba, dont l'aménagement durable semble une chimère, n'ont jamais fait partie des priorités des dirigeants.


Midi Mada 18/11/2011
Composition du gouvernement : Beriziky tient tête à Rajoelina - RAJAOFERA Eugène
Le coup de sifflet final devrait être donné aujourd'hui. Soit Andry Rajoelina lâche du lest, soit Omer Beriziky pousse au boycott les mouvances d'opposition.
Le tête-à-tête entre le Premier ministre de consensus Omer Beriziky et le président Andry Rajoelina s'est poursuivi hier au Palais d'Etat d'Iavoloha. Les deux chefs de l'Exécutif n'ont qu'aujourd'hui pour sortir le nouveau gouvernement. Or, le gros du problème reste non résolu. Ambohitsorohitra voudrait à tout prix reconduire quelques ministres démissionnaires du gouvernement Vital, alors que Mahazoarivo roule pour une équipe équilibrée tant sur le plan nombre que sur la nature des ministères. Selon nos sources, le président Andry Rajoelina voudrait maintenir le ministre des Finances et du Budget Hery Rajaonarimampianina, celui des Mines et des Hydrocarbures, Mamy Ratovomalala et de la Justice Christine Razanamahasoa. Alors que les deux premiers ministères sont demandés par la mouvance Zafy qui a proposé Omer Beriziky comme PM de consensus, et le ministère de la Justice par la mouvance Ravalomanana à travers l'ancien président du SMM (Syndicat des Magistrats de Madagascar) Désiré Randrianarivelo.

Négociation. Nos sources ont par ailleurs permis de savoir que le locataire d'Ambohitsorohitra aurait accepté de lâcher le ministère de la Décentralisation et celui de la Communication. Du côté de Mahazoarivo, le Premier ministre Omer Beriziky essaierait de tenir tête au président Andry Rajoelina qui tente d'imposer trois ministres pour le compte d'un seul parti (TGV) qui n'a même pas affronté des élections. De quel droit le seul TGV peut-il réclamer trois ministères alors qu'il y a des groupements de partis politiques qui n'auraient qu'un seul et unique représentant au sein du futur gouvernement ? Le PM Omer Beriziky tenterait de combattre cette injustice, la Feuille de route recommandant d'ailleurs une allocation juste et équitable des portefeuilles ministériels. Avec les Mouvances d'opposition qui ont proposé 17 noms avec la précision des ministères demandés, le locataire de Mahazoarivo essaie de négocier la permutation de certains ministères revendiqués. Omer Beriziky aurait, par exemple, demandé à la mouvance Ravalomanana de lâcher le ministère du Commerce auquel elle a proposé le maire d'Antsirabe Olga Ramalason en contrepartie de celui de l'Elevage. Avec cette négociation parmi tant d'autres, on s'achemine vers la reconduction de la 

Nouveau Gvt : la 1ère liste sous toutes réserves  Cliquez ici

ministre Eva Razafimandimby au détriment de Bary Rafatrolaza, ministre de l'Elevage démissionnaire.
Aujourd'hui ou jamais? 

En tout cas, nous sommes aujourd'hui le 17 novembre, date butoir indiquée pour la présentation du nouveau gouvernement. Le président Andry Rajoelina a d'ailleurs déclaré que ce nouveau gouvernement devait être formé avant cette date. Or, à l'allure où vont les choses, rien n'assure que le calendrier défini par le cadre de mise en oeuvre de la Feuille de route sera respecté. Le Premier ministre Omer Beriziky rassure les mouvances d'opposition sur l'aboutissement du processus sans donner des informations sur son avancement et livrer des observations sur les listes que ces mouvances ont proposées aux postes ministériels qu'elles ont spécifiés. Pour bon nombre d'observateurs, c'est aujourd'hui ou jamais la naissance du gouvernement d'union nationale. Et si ce n'est pas aujourd'hui, est-ce qu’il y aura forcément le clash ? Une autre partie de l'opinion affirme : « Hors de Marius Fransman, point de salut ». C'est-à-dire que l'intervention directe du vice-ministre sud-africain Marius Fransman serait la seule solution pour débloquer la situation. En tout cas, tous les regards sont aujourd'hui braqués sur Iavoloha où la nouvelle équipe gouvernementale devrait être officiellement présentée devant le corps constitué.
Encadré: Mamy Rakotoarivelo qui parle au nom des trois entités de « l’opposition » estime que la médiation menée par l’Ambassadeur Sud Africain n’a pas été à la hauteur des attentes de chacun, aussi ils vont saisir la Troïka et demander pour cette initiative, une semaine au Premier ministre avant de trancher sur la composition du gouvernement. Le temps vraisemblablement d’avoir les avis de Marius Fransman.
Bref, les « opposants » veulent comme référence, les accords de Maputo.  (Tribune - Valis )


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La Recette du jour

 Comment  la préparer ?  ( ...

Xinhuanet.com 26/11/2011
Rajoelina a fait des précisions sur les règles de fonctionnement du gvt de transition d'union nationale
Xinhua- Le président de la Haute Autorité de la Transition (HAT) malgache, Andry Rajoelina, a tenu à faire des précisions sur les règles et principes généraux de fonctionnement du gouvernement de transition d'union nationale, a-t-on appris du communiqué officiel de la HAT, reçu jeudi.
Il a rappelé aux ministres présents lors du Conseil des Ministres qu' il a dirigé que selon les dispositions du paragraphe, le gouvernement de transition d'union nationale sera chargé de l' administration des affaires courantes, avec textes de base la Constitution malgache et la feuille de route.
Il a également rappelé, toujours selon les dispositions du même paragraphe 8 que "le gouvernement de transition d' union nationale s' abstiendra de prendre de nouveaux engagements à long terme, ceux-ci ne relevant que de la compétence du futur gouvernement à l' issue des élections".
Rajoelina a toutefois mentionné que les membres du nouveau gouvernement ne peuvent effectuer des nominations qu' au niveau du département central et elles ne sont pas conseillées au niveau régional, sauf en cas de faute lourde ou de force majeure des concernés.
En matière de gouvernance, le président de la HAT a rappelé la politique d' austérité qui sera poursuivie par l' actuel gouvernement. Cette politique doit être concrétisée par l' absence de mission à l' extérieur au frais de l' Etat, sauf exception inhérente aux intérêts supérieurs de la Nation ; l' interdiction d' affectation ou de mutation des terrains domaniaux au profit d' une tierce personne ; la suspension d' octroi de licences dans les secteurs des mines, télécommunications, audiovisuelle et pêche.
De plus, l' engagement budgétaire des dépenses de plus de 200 millions Ariary (1 dollar équivaut à 2.000 Ariary) devrait être soumise pour autorisation au Premier ministre (PM), au ministre des Finances et du budget et pour aval au président de la HAT lui-même. Il est aussi interdit de faire l' acquisition de matériels roulants, sauf cas exceptionnel devant être autorisé par le PM et le président de la HAT.
Les ministres sont tenus à observer strictement la procédure en matière de passation de marchés publics et la lutte contre la corruption. La primauté de la solidarité gouvernementale et neutralité dans l' exercice de la fonction ministérielle est de mise, a insisté Rajoelina.
Notons que le nouveau gouvernement d'Omer Beriziky a été mis en place lundi dernier selon les recommandations de la feuille de route pour la sortie de crise malgache, signée le 17 septembre dernier.


Midi Mada 23/11/2011
France – Afrique du Sud : « Deal » sur Madagascar ? - R. O
La Lybie, la Côte d’Ivoire et la Syrie ont été évoquées lors de la récente visite officielle d’Alain Juppé en Afrique du Sud. Il n’est pas toutefois exclu que le dossier Madagascar ait été soulevé lors de la rencontre entre le ministre français des Affaires Etrangères et son homologue sud-africaine, Maite Nkoana-Mashabane voire avec le président Jacob Zuma.

 L’Afrique du Sud se trouvant à la tête de la Troïka en charge de la résolution de la crise malgache. En témoignent la présence et le discours hier à Iavoloha de l’ambassadeur sud-africain Mokgheti Monaisa à la cérémonie de présentation des membres du gouvernement d’union nationale.
Commission de l’UA. 

Bon nombre d’observateurs se demandent s’il n’y a pas eu, entre Prétoria et Paris, un « deal » qui pourrait être le suivant : La France lâche le Gabonais Jean Ping au profit de la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma dans la prochaine course à la Présidence de la Commission de l’Union Africaine. Le mandat du « francophile » Jean Ping arrivant à expiration, l’Afrique du Sud affiche ses ambitions en proposant la candidature de l’ancienne ministre des Affaires Etrangères de Thabo Mbeki et ex-épouse de Jacob Zuma. Une manière pour la première puissance économique de l’Afrique d’affirmer son leadership sur le continent. L’élection de sa candidate au poste de Président de la Commission de l’Union Africaine constituerait d’ailleurs un tremplin pour le Conseil de Sécurité des Nations Unies.
Axe franco-sud-africain.

 En contrepartie du lâchage de Jean Ping qui « est dans la main de la France », dixit Jacob Zuma, Paris aurait pu demander à Prétoria, d’être plus souple par rapport aux autorités de fait à Madagascar. Ce qui pourrait expliquer le faux bond de Marius Fransman et le revirement de Mokgheti Monaisa dans la mise en œuvre de la Feuille de route de sortie de crise. Au risque de sacrifier les principes de consensualité et d’inclusivité sur l’autel de l’axe franco-sud-africain qui a été mis en exergue lors de la visite officielle d’Alain Juppé. Le chef de la diplomatie française a également rencontré le Secrétaire général de l’ANC, Gwede Mantashe qui a accusé la France de « vouloir recoloniser l’Afrique »... 


Express Mada 23/11/2011
Behoririka : Émeutes à la galerie commerciale Venic - Seth Andriamarohasina
Deux commerçants chinois ont évité le pire à Behoririka, hier. Une foule en furie a voulu les lyncher pour brutalité à l'endroit de leurs employés. 
Circulation bloquée, magasins fermés à double-tour, pré­sence massive d'éléments des forces de l'ordre, foule disloquée en état d'énervement en train de camper en pleine route… des scènes d'émeutes ont secoué la galerie commerciale Venic, à Behoririka, hier après-midi. Criant vengeance, des individus en furie venus en masse sur les lieux voulaient faire subir une vindicte populaire à deux commerçants chinois qui ont levé la main sur deux de leurs employés.
Falsification

La tension s'intensifiait au fur et à mesure que des badauds gonflaient les rangs de la foule. Les éléments de l'État major mixte opérationnel régional (Emmo/reg), très vite arrivés sur les lieux, ont dû disperser l'attroupement à coups de grenades lacrymogènes. Ils ont aussi tiré en l'air lorsque des jeunes gens ont mis le feu aux poudres. Venu sur place, le général Richard Ravalomanana, commandant de la circonscription inter-régionale de la gendarmerie nationale à Antananarivo, a dû dégainer son pistolet automatique pour faire trois tirs de sommation. Des tirs sporadiques s'en étaient suivis.
Un Chinois et un Européen qui n'ont rien à voir avec les maltraitances dont étaient victimes les deux employés de la galerie commerciale, Venic ont été agressés. Violenté par des jeunes gens, le premier a été secouru in extremis par les forces de l'ordre.
Les échauffourées ont commencé vers midi, après que les deux Chinois ont mis la main sur un bon de livraison falsifié. « L'un des employés a livré à un client sept paires de sandales (...) pour ensuite chercher 19 autres (...). Un nom qui figurait sur le bon a été remplacé. Après avoir relevé une rature, le patron a exigé que la marchandise soit rapportée », relate un caissier de la galerie commerciale Venic. Soupçonné d'avoir tenté de voler les sandales, l'employé qui les a livrées a été convoqué avec l'un de ses collègues, accusé d'être de mèche avec lui. « Le propriétaire les a giflés. C'est alors qu'un autre Chinois s'est déchaîné sur l'un d’eux. Ce dernier était tombé à terre après avoir encaissé des coups dans les côtes. Son agresseur l'a écrasé sous ses pieds », continue le témoin oculaire. 

Une immense foule a envahi les rues avoisinantes de la galerie Venic, à Behoririka (Photo Hery Rakotondrazaka)

L'employé était très mal en point lorsqu'il a été évacué à l'hôpital en taxi. Ce qui a rendu furieux les individus dans les environs. 
L'ambassade à la rescousse
Dans un communiqué, l'ambassade de Chine à Madagascar met en avant qu'elle accorde une très grande attention à l'incident survenu à Behoririka, hier. Ayant appris la nouvelle, elle a fait appel à la partie concernée de coopérer avec la police et de lui transférer l'auteur de l'indicent. De surcroît, l'ambassade indique qu'elle suit de très près la situation du blessé. Dans la foulée, elle exhorte les Chinois résidant à Madagascar de respecter la loi en vigueur et de cohabiter har­monieusement avec le peuple malgache. 


Xinhuanet.com 22/11/2011
Madagascar : nomination des 35 ministres du gouvernement d'union nationale 
ANTANANARIVO, 21 novembre (Xinhua) -- Les membres du gouvernement d'union nationale malgache ont été nommés lundi après-midi à Antananarivo, la capitale malgache, par le président de la Haute Autorité de Transition (HAT), Andry Rajoelina, suivant la proposition du Premier ministre de consensus, Omer Beriziky.
Ce nouveau gouvernement proposé par le Premier ministre de consensus, Omer Beriziky qui a été désigné le 28 octobre dernier, comporte 35 membres dont 2 vice-Premier ministres et 33 ministres parmi lesquels on trouve 9 femmes. 32 sont des personnalités civiles et 3 des militaires.

22 sont nouveaux et les 13 restants, ont déjà occupé un poste de ministre dans l'ancien gouvernement ou reconduit dans leur poste, apprend-on du décret de nomination lu par le secrétaire général de la présidence de la transition, Haja André Resampa lors de la présentation de ces membres de gouvernement au Palais d'Etat d'Iavoloha, dans la périphérie sud de la capitale.

La spécificité de ce gouvernement réside dans l'existence de deux postes de vice-Premier ministre, l'un chargé du développement et de l'aménagement du territoire et l'autre chargé de l'économie et de l'industrie. De plus, on note l'éclatement du ministère du tourisme et de l'artisanat dans l'ancien gouvernement, en deux entités différentes dont le ministère du tourisme d'un côté et le ministère de la promotion de l'artisanat de l'autre.
Rappelons que ces ministres devaient être nommés avant le 17 novembre dernier suivant le document cadre de mise en oeuvre de la feuille de route pour la sortie de crise malgache, mais ont été retardés suite aux divergence d'idées, et la demande de l' opposition dont les mouvances des anciens présidents Marc Ravalomanana et Albert Zafy, ainsi que l'ancien Premier ministre de la HAT, Monja Roindefo en raison de leu inacceptation au partage de sièges dans le gouvernement.

Dans son discours de présentation, le Premier ministre de consensus malgache a remercié tous ceux qui ont participé de loin ou de près à la formation du gouvernement, un gouvernement qui selon lui a été formé « en conformité avec les termes de la feuille de route », il a ensuite appelé ceux qui ont été nommés mais absents à la cérémonie à rejoindre leurs postes pour l' intérêt supérieur de la nation.
Quant à l'ambassadeur sud-africain et chef intérimaire du bureau de liaison de la SADC à Madagascar, Mokgheti Monaisa qui a aussi remercié le président de la HAT pour son engagement pour le retour à la normalité constitutionnelle, il a encouragé le Premier Ministre à 

Iavoloha : 5 ministres des mouvances Zafy et Ravalo absents 

Trois ministres issus de la mouvance Ravalomanana et deux membres de la mouvance Zafy ont boycotté la cérémonie de présentation des nouveaux membres du gouvernement Beriziky qui s’est tenue hier à Iavoloha. Il s’agit entre autres, du ministre de l’Agriculture, Roland Ravatomanga, de l’ancienne Maire d’Antsirabe, nommée à la tête du Ministère du Commerce, Olga Ramalason, de la ministre de l’Elevage, Ihanta Randriamandranto, du ministre des Fonctions publiques, du Travail et des Lois sociales, Tabera Randriamanantsoa, ainsi que de celui des Hydrocarbures, Marcel Bernard. Aux dernières nouvelles, ces derniers vont respecter les consignes de leur chef de mouvance et n’adhèreront pas au gouvernement. ( Midi Mada )

poursuivre ses actions.

Andry Rajoelina a, dans ses propos, remercié la Communauté Internationale pour son soutien. Il a également invité les membres du nouveau gouvernement à faire primer l'intérêt supérieur de la Nation et travailler pour la population et de mettre fin ainsi à la transition.

Selon l'article 8 de cette feuille de route signée le 17 septembre dernier, «le gouvernement de transition sera chargé de l' administration des affaires courantes du pays et de mettre en place les conditions nécessaires pour des élections crédibles, justes et transparentes, en coopération avec la communauté internationale. Il s'abstiendra de prendre de nouveaux engagements à long terme, ceux-ci ne relevant que de la compétence du futur gouvernement à l'issue des élections».
Selon le document cadre de mise en oeuvre de la feuille de route, la prochaine étape consiste à la nomination des membres du Congrès de Transition (CT) et du Conseil supérieur de la transition (CST) qui devrait être tenue avant le 30 novembre prochain.
La grande île est tombée dans une crise politique depuis décembre 2008 suite à une opposition entre Marc Ravalomanana et le président de la HAT actuel, Andry Rajoelina qui était maire d' Antananarivo à l'époque. Après des manifestations de rues qui ont duré plus de trois mois, Ravalomanana a cédé le pouvoir, le 17 mars 2009, à un directoire militaire mais les forces armées l'ont transféré à Andry Rajoelina.

Encadré: La liste des ministres du gouvernement d’union national

VICE PM Developpement et aménagement: Hajo Andrianainarivelo
VICE PM Economie Industrie : Botozaza Pierrot
Min Affaires etrangères : Pierrot Rajaonarivelo
Min Agriculture : Ravatomanga Roland
Min Commerce : Ramalason Olga
Min Communication : Rolly Mercia
Min Culture : Elia Ravelomanantsoa
Min Decentralisation : Tsiranana Ruffine
Min Eau : Reboza Julien
Min Education Nationale : Manoro Régis
Min élevage : Ihanta Randriamandrato
Min Energie : M. Raharindriaka Nestor
Min Enseignement Supérieur : M. Razafindehibe Etienne Hilaire
Min Technique et enseignement : Ndremanjary Jean André
Min Environnement et Foret M. Randriamiarisoa Joseph

Min Finances et Budget : Hery Rajaonarimampianina
Min Travail lois sociales : Tabera Randriamanantsoa

Min forces armées Rakotoarimasy Lucien

Min Gendarmerie nationale : Général Randrianazary
Min Hydrocarbures : Marcel Bernard
Min Interieur Florent Rakotoarisoa

Min Jeunesse et loisir : Randriatiana Ulrich
Min Justice : Razanamahasoa Christine
Min Mine : Randrianfeno Tolotrandry Ranto Daniela
Min Peche et ressources : Manoriky Sylvain
Min population : Vaomalala Olga
Min NTIC : Andriamajanto Ny Hasina
Min Promotion artisanat: Elisa Zafitombo Alibena
Min Relations avec les institution : Manantsoa Victor
Min Santé Publique : Johanita Ndahimananjara
Min Securité : Contrôleur Général de police Rakotondrazaka Arsene
Min Sport : Botralahy Gérard
Min Tourisme Rakotomamonjy Jean Max
Min Transport Ramanantsoa Benjamina
Min Meteo : Colonel Boto Manova Tsara

* en gras les 11 ministres de Camille Vital qui ont été reconduits


Express Mada 22/11/2011
Gouvernement Beriziky : Un cabinet incomplet - Fano Rakotondrazaka
Quatre ministres présentés par les mouvances d'opposition n'ont pas répondu à l'invitation. Ils attendraient l'instruction commune avant de se manifester.
Le train est déjà parti et ne s'arrê­tera plus. Ceux qui sont à l'extérieur peuvent encore monter ». 

Le président de la Haute autorité de transition (HAT), Andry Rajoelina, a fait allusion aux membres du « gouvernement d'union nationale » qui ont boudé la cérémonie d'installation de l'équipe gouvernementale hier, pour les enjoindre à regagner leurs postes. Avec cette absence au palais d'État d'Iavoloha hier, ils ont manifesté leur opposition à la manière avec laquelle le gouvernement est mis en place.
Malgré leur nomination aux postes de ministres, Roland Ravatomanga, Olga Ramalason, Ihanta Randria­mandrato, Tabera Randria­manantsoa, Marcel Bernard, respectivement ministres de l'Agriculture, du Commer­ce, de l'Élevage, de la Fonction publique ainsi que des Hydro­carbures ne se sont pas rendus à Iavoloha hier.
Discordance
Jointe au téléphone, Ihanta Randriamandrato a soulevé son appartenance à la mouvance Ravalomanana pour affirmer qu'elle doit agir suivant les consignes communes. « Je ne ferai aucune déclaration personnelle. Seulement, je tiens à rappeler que nous n'entrerons jamais dans ce gouvernement puisque sa formation n'a pas respecté les principes de la Feuille de route ».
Les nouveaux ministres en question ont été encore aperçus au meeting de soutien au Premier ministre Jean Omer Beriziky à Mahazoa­rivo, environ une heure avant la présentation du gouvernement, assistée par les membres du corps diplomatique à Iavoloha. « Nous n'accepterons pas le gouvernement à proclamer à Iavoloha cet après-midi, puisqu'il est formé sans notre accord. Les candidats ministres que nous présentons n'ont pas fait l'objet de consultations », a avancé le professeur Albert Zafy hier à Maha­zoarivo tout en restant dans sa voiture 4X4 blanche, durant le moment où une délégation de l'opposition est entrée dans l'enceinte du palais pour rendre un message au Premier ministre.
À la sortie de la grande salle du palais d'Iavoloha dans laquelle s'est tenue
l'officialisation du nouveau gouvernement, le chef du gouvernement d'union nationale, Jean Omer Beriziky s'est montré compréhensif sur l'attitude des ministres absents. Pour lui, ces derniers ont juste manifesté leur insatisfaction sur la répartition de postes. « Mais ils vont emboîter le pas à leurs collègues. Je pense qu'ils sont tous patriotes », a-t-il exprimé, optimiste.
Interrogé sur le délai durant lequel les chefs de l'Exécutif attendent l'arrivée des cinq ministres de l'opposition au gouvernement, Jean Omer Beriziky n'a pas répondu au clair.
Un des bras droits de Albert Zafy, Régis Manoro s'est positionné en faveur de la mise en place du gouvernement. Il a avancé continuer à être adhérent à la mouvance Zafy malgré tout. « La mouvance Zafy ne s'est pas retirée du processus. Elle a demandé que la nomination du gouvernement soit repoussée de quelques jours », a-t-il confié lors d'un entretien.
De son côté, Ruffine Tsiranana, plus connue avec son assiduité aux manifestations de la mouvance Ravalomanana, a affiché la prudence en refusant de mettre des commentaires sur son accession au ministère de la Décentralisation.


Les Nouvelles 19/11/2011
GOUVERNEMENT : Les grands corps de l’Etat lancent un ultimatum - Manohisoa 
Le président de la Transition et le premier ministre de consensus n’ont pas pu respecter le délai imparti pour la formation officielle du gouvernement de la Transition. Face à ce retard, les grands corps de l’Etat montent au créneau et lancent un ultimatum.
Une semaine.

 C’est le délai que la Confédération des syndicats des hauts fonctionnaires de l’Etat accorde aux parties prenantes de la mise en œuvre de la feuille de route pour former le gouvernement d’union nationale. Sinon, « Nous avons déjà établi des stratégies pour former un gouvernement de techniciens. Nous sommes prêts à le mettre en place en l’espace de 24 heures », a déclaré le président du Syndicat des administrateurs civils à Madagascar, Thierry Rakotonarivo, au cours d’une conférence de presse qui a eu lieu hier à l’Ouest Ambohijanahary.
Pour justifier leurs intentions, les grands corps de l’Etat annoncent que le régime transitoire n’est, en principe, pas destiné à être dirigé par des politiques. « Pendant la Transition, il n’y a pas de projet de société à présenter ni à soutenir. Les dirigeants ont pour mission d’assurer les affaires courantes de l’Etat, la préparation des élections et la pratique de la politique d’austérité. Nous estimons que seuls des techniciens peuvent accomplir ces missions », ont ajouté les représentants des grands corps de l’Etat.
La décision de mettre en place un gouvernement de techniciens a été initiée suite à la rencontre des grands commis de l’Etat avec le premier ministre de consensus. « Au cours de cette réunion, nous avons proposé au chef du gouvernement qui est aussi un technicien, de partager notre expérience pour la formation du gouvernement d’union nationale ».
Départements ministériels instrumentalisés
Mais en attendant l’expiration du délai d’une semaine, les membres des syndicats des hauts fonctionnaires de l’Etat font appel aux politiques pour prendre leur responsabilité afin de mettre en place le gouvernement dans les plus brefs délais.
« La feuille de route n’accorde pas aux groupements politiques le pouvoir de proposer des postes ministériels ni le nombre de départements qu’ils souhaitent obtenir. Le premier ministre n’a pas à jouer le rôle de médiateur, il lui appartient de former le gouvernement et de présenter son choix au président de la Transition. Quant à ce dernier, il n’a pas la prérogative de faire pression sur le chef du gouvernement sur la formation de son gouvernement », a ajouté l’équipe de Thierry Rakotonarivo.
La précision a été faite par les grands commis de l’Etat pour expliquer le blocage de la formation du gouvernement. Selon les membres des syndicats, « les politiques se « battent » pour les départements ministériels susceptibles d’être instrumentalisés lors de l’organisation des élections. Ces départements sont entre autres les ministères stratégiques et ceux disposant d’un budget assez élevé comme le ministère des Finances et du budget, la Communication, la Justice, la Santé ou encore le ministère de l’Education ». Raison d’ailleurs qui les pousse à mettre en place un gouvernement de techniciens.
Pour préparer cette formation, les grands corps de l’Etat organiseront dès ce jour des réunions avec les groupements politiques, les membres du corps diplomatique, une rencontre avec le premier ministre et le président de la Transition. Vendredi prochain, une assemblée générale des hauts fonctionnaires aura lieu avant la formation définitive du gouvernement de techniciens.
Encadré: Officiers généraux : Déclaration ce jour ? 
Des bruits circulent que des officiers généraux feraient une déclaration ce jour. Et ce, intervenant 24h après la date butoir de l’instauration du gouvernement d’Omer Beriziky. Toujours est-il que des rumeurs se sont propagées la semaine dernière sur une éventuelle préparation de coup d’Etat. Motif évoqué si les politiciens ne trouvent pas un terrain d’entente dans la mise en place du nouveau gouvernement, la Grande muette prendra une décision. Des rumeurs qui n’ont pas été prises à la légère par les chefs militaires d’Ampahibe. A cet effet, le ministre des Force Armées, le général Lucien Rakotoarimasy aurait ordonné l’ouverture d’une enquête. Force est cependant de constater qu’étant écartés du processus, les forces armées se sentent frustrées. La déclaration des hauts gradés de l’armée de ce jour serait-il une mise en garde à l’encontre des politiciens? Rappelons que le 17 mars 2009, les forces armées se sont vues octroyer le pouvoir mais qu’elles se sont empressées de le transférer à Andry Rajoelina. ( Dominique R.  - Midi Mada )


afriqinfos.com 18/11/2011
Madagascar : la nomination des membres du gouvernement reportée au moment opportun - (Xinhua)

La nomination des membres du gouvernement d'union nationale à Madagascar, prévue le 17 novembre selon le document cadre de mise en oeuvre de la feuille de route pour la sortie de crise, est reportée au moment opportun, a déclaré jeudi soir le Premier ministre malgache Omer Beriziky. 
"La date butoir pour la nomination des membres du gouvernement s'expire aujourd'hui, mais à cause de divergence d'idée, on est dans l'obligation de reporter au moment opportun la nomination", a- t-il déclaré dans son bref déclaration.
Omer Beriziky, nommé le 28 octobre dernier par le président de la Haute Autorité de la Transition (HAT), Andry Rajoelina, a expliqué que l'opposition, dont les mouvances des anciens présidents Marc Ravalomanana et Albert Zafy, ainsi que l'ancien Premier ministre de la HAT, Monja Roindefo ont demandé de reporter la nomination.
Le Premier ministre a également dénoncé les rumeurs sur sa démission, appelant la population d'être calme.
Selon Mamy Rakotoarivelo, chef de la délégation de la mouvance Ravalomanana, l'opposition a demandé à Omer Beriziky de reporter d'une semaine la nomination des membres du gouvernement.
L'opposition a reclamé à Omer Beriziky la moitié des postes ministériels tandis que les partis partisans de M. Rajoelina indiquent que ce dernier aura le dernier mot sur le partage des ministères.
Selon le document cadre de mise en oeuvre de la feuille de route, la nomination des membres du gouvernement doit être efftuée avant le 17 novembre tandis que celle des membres du Congrès de Transition (CT) et du Conseil supérieur de la transition (CST) devrait être tenu avant le 30 novembre.
La feuille de route a été signée le 17 septembre dernier par les groupements politiques malgaches, sous l'égide de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) pour sortir Madagascar de la crise politique.
Madagascar est en proie à une crise politique depuis décembre 2008 marquée par un bras de fer entre le président de l'époque Marc Ravalomanana et M. Rajoelina, qui était alors le maire d'Antananarivo. Les manifestations dirigées par M. Rajoelina ont entraîné la démission de Ravalomanana le 17 mars 2009 et son exil en Afrique.


lagazette-dgi.org 18/11/2011
Nouveau gouvernement : la liste sous toutes réserves 
Des informations qui ont filtré hier des hautes sphères, nous avons conçu la liste suivante, publiée sous toutes réserves. Des postes ne sont pas encore pourvues, tandis que les sièges déjà occupés sont susceptibles de changement. 
En tout cas, on apprend que la cérémonie de proclamation de la composition du gouvernement aura lieu ce jour à 16 heures, au palais d’Iavoloha.

- Ministre de l’Economie : Pierrot Rajaonarivelo (MDM)
- Ministre du Budget : une femme de la mouvance Zafy Albert
- Ministre des Finances : une personnalité désignée par Andry Rajoelina 
- Ministre des Affaires étrangères : Yvette Sylla (TGV)
- Ministre de l’Intérieur : Florent Rakotoarison (AS)
- Ministre de l’Education nationale : Manoro Régis (Zafy)
- Ministre de la Justice : Maharante Jean de Dieu 
- Ministre de la Décentralisation et de l’Aménagement du Territoire : Hajo Andrianiainarivelo (TGV)
- Ministre de la Fonction publique : Tabera Randriamanantsoa (Zafy)
- Ministre de l’Industrie : Manandafy Rakotonirina (Ravalomanana)
- Ministre du Commerce : Jean Max Rakotomamonjy (UDR-C)
- Ministre de l’Environnement : Miandrisoa Marcel (Zafy)
- Ministre de l’Agriculture : Roland Ravatomanga (Ravalomanana)
- Ministre de l’Enseignement supérieur : Befeno (père) (Arema)
- Ministre des Transports : Benjamina Ramanantsoa Ramarcel (Escopol)
- Ministre de la Pêche : Dr Joseph Randriamiandrisoa (Zafy)
- Ministre de la Défense : Général Lucien Rakotoarimasy 
- Ministre de l’Eau : Reboza Julien (UDR-C)
- Ministre de la Population : Dr Brigitte Rasamoelina ( Escopol)
- Ministre de l’Elevage : Olga Ramalason (Ravalomanana)
- Ministre des Postes et Télécom- munications : Ny Hasina Andriamanjato (UDR-C)
- Ministre de la Communication : Seva Mboiny Simon (Ravalomanana) 
- Ministre des Sports : Henri Randrianjatovo (Ravalomanana)
- Secrétaire d’Etat à la Gendarmerie nationale : Général Randrianazary

Postes qui restent à pourvoir :

- Mines (Présidence HAT)
- Hydrocarbures (Zafy)
- Santé (Zafy)
- Travaux Publics (AS)
- Energie
- Enseignement technique et professionnel
- Jeunesse
- Culture
- Tourisme

Encadré: Gouvernement Beriziky: Deux ministères au centre du débat  - Lambo T.
Aux dernières nouvelles, il n’y aurait plus que deux ministères qui posent problèmes dans la formation du cabinet Omer Beriziky, en plus les citoyens devront encore patienter car ce nouveau gouvernement ne sera formé que demain apprend-on. Les deux départements ministériels qui posent problèmes sont celui des Finances et du Budget, des Mines et des Hydrocarbures. 
On apprend en effet que le président Andry Rajoelina espérait reconduire Mamy Ratovomalala à la tête du ministère des Mines et des Hydrocarbures, de Hajo Andrianainarivelo à la Décentralisation, Christine Razanamahasoa à la Justice et Hery Rajaonrimampianina aux Finances et Budget. Et, face à une certaine réticence d’Omer Beriziky, on apprend que Ambohitsorohitra et Mahazoarivo ont trouvé une solution pour le ministère de la Décentralisation et celui de la Justice. 
Si Hajo Andrianainarivelo est reconduit à la tête du ministère de la Décentralisation, il sera par contre dépouillé du département chargé de l’Aménagement du territoire qui deviendra un ministère à part entière, attribué à Régis Manoro. Pour sa part, Christine Razanamahasoa quitterait définitivement le ministère de la Justice, après que d’intenses négociations eurent lieu entre les locataires d’Ambohitsorohitra et de Mahazoarivo, et ce département tomberait aux mains des Autres sensibilités de Jean Eugène Voninahitsy. 
Cependant, les débats coincent au niveau du ministère des Finances et du Budget et celui des Mines et des Hydrocarbures. Andry Rajoelina voudrait maintenir Mamy Ratovomalala et Hery Rajaonarimampianina à leurs départements respectifs, mais il parait que le Premier ministre s’y serait opposé. Et, les deux chefs de l’exécutif seraient en train de s’y pencher pour chercher une voie permettant de déboucher à une solution comme la fragmentation des deux ministères en quatre afin d’y caser les deux nominés. D’autant plus que Marcel Miandrisoa de la mouvance Zafy veut à tout prix obtenir ce département ministériel quitte à se mettre à dos Albert Zafy comme il a fait en se déplaçant à Pretoria (le dernier déplacement) sans l’aval de sa mouvance. 
Si la formation butte sur ces deux départements ministériels, le locataire de Mahazoarivo aurait accepté que Andry Rajoelina s’adjuge de la nomination des premiers responsables de la Sécurité de la Défense nationale. Il appartient à Andry Rajoelina donc de mener les consultations auprès des officiers généraux des Armées, de la Gendarmerie nationale et de la Police nationale en vue de désigner leurs chefs au sein du gouvernement Beriziky. Cependant, le ministère de l’Intérieur serait attribué à la mouvance Zafy, mais il reste encore à déterminer le nom de la personne à y caser car Tabera Randriamanantsoa, après une suspension de plusieurs années, ne serait pas apte encore à siéger à la tête d’un département aussi important. 
En fin de compte, la répartition des postes ministériels seraient quatre départements ministériels pour la mouvance Ravalomanana, trois pour le TGV, trois pour la mouvance Zafy, un pour le Monima, un pour le Mdm, un pour l’Uamad, un pour l’Escopol, un pour le HPM et un pour les Autres sensibilités. Plus les trois ministères en charge de la Sécurité et de la Défense nationale relevant de l’attribution d’Andry Rajoelina. En tout, il y aura environ trente-cinq ministères. 
En tout cas, les citoyens ont noté que Ambohitsorohitra et Mahazoarivo ont entretenu le flou sur la formation de ce gouvernement. Et, il est désormais temps pour Andry Rajoelina et pour Omer Beriziky de montrer qu’ils sont capables de gouverner ensemble ce pays sans l’assistance de l’Afrique du Sud en présentant officiellement les membres du gouvernement Beriziky sans attendre Marius Fransman … . 


moov.mg 12/11/2011
Biodiversité : 40% des reptiles en danger d’extinction à Madagascar 

Chaque année, l’IUCN (Union internationale pour la conservation de la nature) publie une liste rouge des espèces menacées. L’heure est grave pour les reptiles de la Grande. 
D’après cette liste de l’IUCN publiée jeudi, 40% des reptiles terrestres de Madagascar sont en grave danger. 

« Les 22 espèces identifiées comme étant en danger critique d’extinction, une catégorie comprenant des caméléons, des geckos, des scinques et des serpents, sont aujourd’hui un vrai défi pour la conservation de la nature», selon l’IUCN. 

Ainsi, le caméléon Tarzan (Calumma tarzan), le caméléon au nez bizarre (Calumma hafahafa) et le scinque apode (Paracontias fasika) sont en grave danger d’extinction. En raison de leur statut sur la Liste rouge, des espèces qui, de tout temps, ont été ignorées par les efforts de conservation, comme les geckos. Les Paroedura masobe et Uroplatus pietschmanni, figureront de façon plus voyante dans les nouveaux plans. 
Rappelons que le caméléon Tarzan fut découvert en septembre 2010 comme nouvelle espèce par des chercheurs de l’Université technique de Brunswick, l'Université d'Antananarivo, l'Institut de recherche de la collection Bavaroise de zoologie (ZSM) et le Musée régional de la Hesse de Darmstadt dans les forêts équatoriales de moyenne altitude sur la côte est de Madagascar. « Une région entièrement déboisée, à l'exception de toutes petites zones dont la taille ne dépasse pas celle d'un terrain de football », selon les auteurs de la découverte. 
Quant au caméléon hafahafa, il fut découvert en 2006 dans la forêt de
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Le caméléon Tarzan  © Jörn Köhler

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