La Pensée du jour   ...  Cliquez ici>>  

... La Photo coup de Coeur !

 

FAMILY-MEDIA

Les Fiches Jeunes_Rainizafimanga

Toutes les Fiches

Cliquez-ici >>

[ Family média1 ]   [ Family média2 [ Family média3 ] [ Family média4 ] [ Family média5 ]

[ Family média6 ] [ Family média7 ] [ Family média8 ]  [ Family média9 ][ Family média10 ]

 [ Family média11 ]

Family Média 6

2005

Niry Jules sy Sarah Ratsifandrihamanana de Sobika.com  (fam. Rainizafimanga)

avec SEM Jean Pierre Razafy Andriamihaingo Ambassadeur de Madagascar en France 


Journaldunet.com

15 questions à un webmaster : Niry Jules (Sobika.com) 
Cet ancien directeur de clientèle chez Hi Media Technologies a créé en 2000 un site communautaire pour les Malgaches installés en France. Un pont virtuel avec une région dont le potentioe high-tech ne demande qu'à éclore. (Samedi 1 mars 2003) 

Le site 
Sobika.com 
Comment greffer ses racines sur Internet ? C'est ce chemin que Niry Jules a suivi en lançant, en 2000, Sobika.com, le site de la communauté malgache de France. Rencontre avec un responsable de site qui, fort d'un parcours de professionnel du Web, sait très bien vers quoi faire évoluer son service en ligne et son modèle.
Dans quelles circonstances avez-vous créé le site Sobika.com ? Qu'est-ce que cela veut dire d'ailleurs ? 
Niry Jules. Sobika est le nom malgache de "Soubique" qui est un panier fourre-tout. Soubique est l'un des rares noms communs français directement dérivés du malgache. Le site, créé en 2000, est destiné à la communauté malgache de France. 

Quel est le statut de votre société ?
C'est une EURL depuis six mois (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée). Nous sommes deux personnes . Nous éditons un autre site complémentaire à Sobika.com, un site de rencontres malgaches nommé Fitia.com.

Pouvez-vous résumer le positionnement de Sobika.com et répertorier ses plus grandes rubriques ?
Nous visons clairement tous les malgaches expatriés. Nous avons une partie information où nous proposons des news alternatives aux médias officiels malgaches, une sorte de weblogs qui a trouvé tout son intérêt lors de la crise malgache il y a quelques mois. Enfin, nous avons une seconde partie plus interactive et communautaire avec des forums, des témoignages, une rubrique "Copains d'avant" [NDLR, service de Benchmark Group, éditeur du JDNet] trés active, des interviews de webmasters malgaches...Par ailleurs, nous avons dès le début mis en place une rubrique féminine, ce qui est assez rare dans les sites africains.

Quelle est l'audience du site ?
Nous comptons 30.000 visiteurs uniques par mois. Ce chiffre est très important car il faut le ramener à la population visée qui est de 300.000 internautes potentiels. Par ailleurs, nous sommes juste derrière Wanadoo Madagascar qui est le premier FAI à Madagascar. Pour la mesure d'audience, nous utilisons Urchin qui est l'outil statistique de notre hébergeur.

Quel est le modèle économique de Sobika.com ?
Au tout début, comme pour d'autres :-), il n'en y avait pas. Mais la publicité est venue d'elle-même car nous avons été sollicités de suite pour des campagnes. Cela représente 80 % de nos revenus avec l'e-mailing. Les 20 % restants sont des demandes ponctuelles en conseils ou création de sites.

Comment commercialisez-vous l'espace publicitaire ?
Nous commercialisons nous-mêmes. Fort de mon expérience en régie publicitaire Internet puis chez Hi Media Technologies pour la vente de solutions technologiques d'ad servers, j' ai voulu radicalement changer le mode traditionnel de vente des espaces sur Sobika. Tout d'abord, l'e-publicité n'existait pas pour les entreprises malgaches. Nous avons donc lancé nos propres standards. En ce qui concerne la vente des espaces, nous n'offrons aucun CPC (coût au clic) ou CPM (coût pour mille). Pour convaincre nos annonceurs, nous avons choisi la simplicité avec un modèle de vente par emplacement avec un minimum de visiteurs garantis. Cela se situe entre la presse et la Télé. Ainsi nous vendons au forfait la page d'accueil, par mois ou par semaine, comme une quatrième de couverture presse, avec toutefois un minimum de visiteurs garantis. Ce modèle est aujourd hui accepté par tous nos annonceurs et c'est même devenu un standard de vente pour les autres sites malgaches. Cela a un gros avantage car nous ne sommes ni dépendants de solutions technologiques d'ad servers ni prisonnier des taux de clics. Nous vendons plutôt de la réclame.

Comment assurez-vous la communication de Sobika.com auprès de la communauté malgache en France ?
Nous avons eu une approche très "terrain" avec la distribution de flyers dans les endroits fréquentés par notre public. Nous avons organisé des soirées ce qui a contribué à nous sortir du "virtuel" et avons développé une gamme de produits dérivés Sobika afin de faire de notre site une marque à part entière.

Les acteurs du Net français sont-ils intéressés par la communauté malgache et l'Internet à Madagascar en général ?
Ceux qui s'intéressent à ce pays l'ont vite compris. Wanadoo est le premier FAI à Madagascar et adopte une vraie politique de développement. C'est un pays africain à très forte culture technologique. Un nombre croissant d'entreprises "high tech" comprennent qu'il est intéressant pour eux de délocaliser à Madagascar car les coûts sont divisés par cinq, et des zones franches technologiques sont créées pour les attirer. Enfin, la main d'oeuvre est francophone et a été formée dans les universités et les écoles d'ingénieurs françaises. Si des entreprises sont intéressées par une implantation à Madagascar, elles peuvent nous contacter. En ce qui concerne les annonceurs francais, nous avons des voyagistes, des entreprises de transport, des cabinets de recrutement.

Comment assurez-vous les liaisons avec l'Internet malgache ? Entretenez-vous des liaisons avec des organismes Internet à Madagascar ?
Un chat "personnalités" en partenariat avec Wanadoo Madagascar va être lancé. Nous allons convier des personnalités malgaches à venir chatter en direct. Le chat sera retransmis en direct sur les deux sites partenaires. Par ailleurs, avons un autre projet plus industriel pour lequel nous cherchons des partenaires de type web agencies - intégrateurs. Le but pour ces futurs partenaires étant de baisser les coûts de production en sous-traitant une partie de leur activités via une unité de production basée à Madagascar.

Croyez-vous à un modèle payant ?
Oui pour les sites qui sont des canaux de distribution : tourisme, 
e-commerce. Oui pour les sites de services (places de marché, sites de rencontres, moteurs de recherche). Mais non pour les sites éditoriaux sauf s' ils ont développé une vraie marque et une vraie légitimité sur le Net. 

Quelle est la plate-forme technologique de Sobika ? Quels sont vos outils d'édtion Web ?
Linux et Apache. Pour l'édition, nous utilisons PHP/MySQL et Dreamweaver pour la partie HTML. Nous avons migré chez OVH. Même si les premiers jours ont été difficiles, nous sommes satisfaits aujourd'hui.

Quel est votre parcours personnel ? Quelle place tient Sobika.com dans votre vie aujourd'hui ?
Une maîtrise de gestion, un passage dans la finance avant le grand saut dans le Net chez en tant que Chef de publicité chez Mediatris puis directeur de Clientèle chez Hi Media Technologies. Parallèlement l'apprentissage du métier de webmaster, des langages d'édition et des techniques spécifiques du marketing Web. Sobika.com tient une grande place mais c'est avant tout l'envie de participer à la création du net malgache. Une passion dévorante. 


Le site 
Sobika.com 
Seriez-vous prêt à céder Sobika.com, maintenant ou plus tard ?
Tout dépend de l'offre et pour quoi faire. Mais je ne serais pas contre un retour à la vie professionnelle en entreprise. Mais toujours en lien avec le Web.


Express Mada 04/05/2005

Niry Jules Ratsifa invite les opérateurs malgaches à se lancer dans le commerce électronique. - 

Nouvelles technologies - Le commerce électronique inexploité à Madagascar
Niry Jules Ratsifa invite les opérateurs malgaches à se lancer dans le commerce électronique.
Une jeune lycéenne peut obtenir l'album de son artiste préféré, réserver une place au cinéma, commander une pizza, tout en restant chez elle. Ceci grâce au commerce électronique. Ce fait est encore inexistant à Madagascar.
Une conférence s'est tenue, hier, au Centre culturel Albert Camus (CCAC) à Analakely dans le cadre de la fête de l'internet, axée sur le thème “du commerce électronique”.
“Les produits malgaches sont inexistants sur le marché de l'internet”. Tel est la remarque de Niry Jules Ratsifa, de Sobika.com, une société basée 

en France, qui a animé la conférence d'hier.
Ce secteur d'activité connaît pourtant un grand essor dans les pays développés avec un chiffre d'affaires de 140 milliards de dollars au niveau mondial.
Or, la vente en ligne ne nécessite pas un gros investissement, “il suffit d'avoir un site web, un système de paiement, une procédure de livraison et le tour est joué”, poursuit-il.
Sécurité de transaction.
Plusieurs avantages sont offerts par la mise en place d'une boutique en ligne entre autres, “le paiement immédiat des achats, pas besoin d'infrastructures”.
“Les secteurs les plus demandés par les internautes dans le commerce électronique sont la culture et loisirs, vient ensuite le tourisme”, a révélé le conférencier. La vente en ligne des produits culturels malgaches tels les cds, dvd, vcds, ou mp3 et aussi les produits touristiques, et artisanaux doit apporter sa contribution dans le développement du pays.
La plupart des Malgaches dépensent leur temps sur internet à consulter leurs courriers. La pratique de l'e-commerce n'est pas encore entrée dans les habitudes.
“Le problème à Madagascar c'est le manque de volonté pour s'initier dans ce créneau, ensuite l'inexistence d'un système de paiement virtuel par les banques locales”. Interrogé sur cette question, Clovis Raveloson, conseiller du directeur général de la BNI-CL a déclaré que “le problème se pose sur la sécurisation des transactions. Sur le plan juridique et technique, il est encore impossible de l'appliquer actuellement”. Même dans les pays développés, les fraudes bancaires sur internet ne cessent de s'amplifier.
La fiabilité de la connexion internet reste toujours un grand problème dans le développement du secteur de la Technologie de l'information et de la communication.
Lova Rafidiarisoa

 

[ Sommaire Family média

 

RETOUR SUR L'ESPACE SOMMAIRE - rainizafimanga.COM

 

Eo iany isika mianakavy