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Family Média 8

Domaine du Clos Bourbon (77)  le 26 août 2006

Manalina Andriankoto Razafimamonjy (Rainizafimanga de la famille des Razafimalala) et Abel Andriarimalala artiste, compositeur interprète, professeur.Tribun, Homme de lettres et de culture malagasy

Contes malgaches par Abel Andriarimalala
A Madagascar, Abel Andriarimalala était professeur de lettres, de français et de malgache. Installé en France depuis plus de 20 ans, il garde une passion pour les histoires, légendes et mythes de sa terre natale. Aujourd’hui chauffeur de taxi par nécessité, Abel écrit et conte pour le plaisir.

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Abel ANDRIARIMALALA (Fandaharana t@ 17/03/99)
Isika efa somary zokin-jokiny angamba betsaka no mahafantatra an'i Abel ANDRIARIMALALA, fa ho an'ny tanora ankehitriny mety hanavao azy izany anarana izany.
Nefa dia anisan'ny olo-manga malagasy eo amin'ny sehatry ny hira, ny lahatsoratra ary na dia ny andraikitra teo amin'ny fitondrana aza Andriamatoa Abel ANDRIARIMALALA.
Ankoatry ny maha mpamoron-kira sy mpihira azy dia nampianatra ny teny malagasy Andriamatoa Abel ANDRIARIMALALA, ary ireo izay nianatra tao amin'ny Lycée 

Jules Ferry teo anelan'elan'ny taona 1964 sy 1975 dia mety ho efa mpianany.
Efa nampianatra teny Ankatso ihany koa izy ary dia efa Talen'ny Sampana Kolon-tsaina tao amin'ny Minisiteran'ny Kolon-tsaina tamin'ny taona 1972 ka hatramin'ny taona 1975.
Ny rainy moa dia Andriamatoa René RANDRIARIMALALA, izay fantatra kokoa amin'ny anarana maha mpanoratra azy hoe "Ener Lalandy", ary ny reniny dia tsy iza akory fa i Ramatoa Félicie RAMAVONIRINA, na i "Mavo" mpiteny sy mpanafana tao amin'ny Radio Madagasikara.
Hita amin'izany fa niaina sy lehibe tao anatin'ny vakoka sy ny teny malagasy tanteraka raha Andriamatoa Abel ANDRIARIMALALA, ka antony lehibe nanosika anay hiantso azy hiresaka momban'ny endrika iray eo amin'ny kolon-tsaina malagasy izany, dia ny hira.
Vahinin-tsika eto amin'ny Echos du Capricorne izy izany androany, hizara amin-tsika ny fijeriny ny tantara, sy ny fivoaran'ny hira malagasy hatramin'izay, fa alohan'ny hanomezan-tsika azy ny fitenenana, dia aleo aloha hihaino santionany vitsivitsy amin'ny sangan'asany teo amin'ny hira. 
Hinoanay fa hamelona tsiaro lalina amin'ny sasany amin-tsika ireto hiran'i Abel ANDRIARIMALALA ireto... 

- Andefaso taratasy (Abel Andriarimalala)
- Mahita kilazalaza (Abel Andriarimalala)
- Mangidihidy (Abel Andriarimalala)
- Ry taniko (Abel Andriarimalala)

- Tsara ianao ka tiako (Abel Andriarimalala)

© Echos du Capricorne - Novambra 2000
Nanao an-tsoratra : Claudia Solofolandy 
Mpandrindra : Claudie 
Tranokala : http://www.echoscapricorne.fr.st 


Les contes et légendes malgaches 
Ecrit par Abel ANDRIARIMALALA 
Au risque de tomber dans la banalité, il faut que nous reconnaissions, dès le départ, que les fondements des contes et légendes sont les mêmes chez tous les peuples.
En partant du principe qu'ils participent de la civilisation orale, ils étaient ce que sont aujourd'hui les manuels
- d'histoire et de géographie
- de littérature et de philosophie
- de sciences naturelles, physiques et astronomiques
- de religion et de croyances...
La liste n'est évidemment pas exhaustive.
Ce qui est seulement à souligner, c'est que, à travers les différents récits, l'on peut retrouver les mêmes approches et les mêmes explications de l'homme, de la nature, de l'univers, bref, de la vie.
Mais ce qui caractérise chaque peuple et le différencie de l'autre, c'est le comportement individuel ou social avec lequel les composants de ce peuple entrent en contact avec leur environnement.
Les contes de tous les pays, par exemple, font mention de l'existence de forces supérieures à l'être humain. Ces forces peuvent prendre tous les noms et toutes les formes possibles et imaginables (Dieu, génies, monstres, fées...), mais leur emprise sur la terre et les hommes varie selon leur pays d'origine et de résidence.
Pour notre cas, le "dieu" des contes malgaches est visible, abordable, tantôt cruel tantôt espiègle. Il joue à un perpétuel jeu de cache-cache avec l'homme mais ce n'est pas toujours lui qui a le dernier mot.
Quant aux personnages humains des contes, ils possèdent les mêmes qualités et les mêmes défauts que les dieux, toutes proportions gardées, cela va de soi.
Quoi qu'il en soit, mises à part quelques légendes relatant des histoires d'amour malheureux comme celle de Rabeniomby et Ravolahanta, par exemple, il n'existe pas de relation de dépendance entre les forces dites "supérieures" et l'homme, mais plutôt une quasi complicité.

LE MERVEILLEUX ET LE FANTASTIQUE
De même que les contes occidentaux ravissent les jeunes lecteurs avec les récits de mariage entre la bergère et son prince charmant, avec ou sans l'intervention d'une fée, de même les contes malgaches mettent les enfants en haleine avec Imaitsoanala- la Fille Verte des forêts- éclose d'un oeuf délaissé par la Mère Oie.
Tous les ingrédients du merveilleux et du fantastique sont présents dans ce conte : un oeuf qui donne naissance à une ravissante fille, un amour supposé impossible entre cette jeune fille et le prince fils d'Andriambahoaka, une mère-oiseau cruelle dotée de pouvoirs terrifiants -allant jusqu'à arracher les yeux de sa fille en représailles à sa fuite en compagnie du prince, mais également maternelle et miséricordieuse, lorsque les larmes de sa fille au loin éteignent le feu de son âtre, et qui rend ses beaux yeux à sa fille, lui permettant ainsi d'être la plus belle lors d'un concours de beauté et d'épouser son prince avec la bénédiction de maman.
Ce qui fait que ce conte est typiquement malgache, c'est qu'on n'y assiste pas à la victoire de l'amour sur tous les visages que peut avoir l'adversité, mais le triomphe de l'amour filial et maternel sur tous les autres sentiments contraires et contrariants : la colère, la blessure d'amour-propre, la jalousie...
En un mot comme en cent, la moralité n'est pas la substantifique moelle du conte malgache, mais la philosophie. . .appliquée.

LES CONTES FACETIEUX
Les plus célèbres larrons des contes facétieux malgaches sont lkotofetsy et Imahakà. On ne compte plus les méfaits qu'ils ont commis à travers toute l'île. En effet, leurs aventures ne se limitent pas aux seules contrées des Hauts Plateaux. On les retrouve dans tous le contes des quatre coins de Madagascar. Le seul doute concerne l'authenticité chronologique de certaines aventures qui leurs sont attribuées, car il en est qu'on peut soupçonner d'être de création récente, en particulier celle qui relate leur mort. Pourquoi les avoir fait mourir, sinon pour sauver une certaine morale judéo-chrétienne, ce qui était loin des préoccupations des inventeurs originels de ces récits?
Il faut reconnaître que les actes des deux comparses sont d'une cruauté manifeste. Il suffit, pour s'en convaincre, de se rappeler le sort qu'Ikotofetsy a réservé à la vieille bergère. En voici l'histoire :
Une vieille bergère conduisait ses vingt moutons pour les vendre au grand marché de la ville. Pour y aller, il lui fallait passer par un chemin bordé de blocs de rocher tombés de la montagne. En passant devant l'un de ces blocs, elle vit un homme, c'était Ikotofetsy, évidemment, arc-bouté au rocher, dans la position de quelqu'un qui veut empêcher le rocher de rouler et tout écraser sur son passage. Quand la vieille femme lui demande ce qu'il fait là, il lui répond: "Vous voyez bien que j'empêche ce rocher de tout détruire. D'ailleurs, cela fait bien longtemps que je suis resté dans cette position inconfortable, alors, si vous voulez bien me relayer, juste le temps de reprendre mon souffle, je vous en saurai infiniment gré." Prise de compassion, la vieille prend la place de notre larron qui, sans faire ni une ni deux, part avec les moutons de la vieille. Alors que la bergère crie au vol, Ikotofetsy lui lance en riant : "Surtout, ne bougez pas, sinon le rocher vous écrasera !" Apeurée, la vieille femme s'appuie fortement contre le rocher. Ce n'est que bien longtemps après qu'elle s'apercevra que le rocher était là depuis des siècles et que point n'était besoin de le soutenir.
L'objectif des récits n'est pas de condamner tel ou tel acte, mais d'abord de faire rire. Et ce qui fait rire, c'est l'opposition entre la roublardise brute d'Ikotofetsy et la simplette innocence de la vieille bergère.
Il ne s'agit donc pas de s'apitoyer sur le sort des victimes -qui sont toujours les faibles, les personnes âgées et les handicapés de tous genres-, et encore moins de louer l'intelligence de l'imposteur, mais seulement de mettre en scène une situation foncièrement tragique vue à travers des lunettes grossissantes et déformantes.
Abel ANDRIARIMALALA

extrait de www.akama.be

TONONKIRA

Tsy maninona

Saingy hitanao
Misy rano ve 
Teo amin’ny tavako
Saingy henonao
Misy feo niloatra
Teo amin’ny vavako
Dia noheverinao
Fa tomany no 
Tamin’ny tarehiko
Dia noheverinao
Fa hoe ranomaso
No nisolo ny hehiko
Diso anefa ianao
Piti-drano ilay
Tamin’ny takolako
Ary tsy toloko
Ilay renao teo 
Fa angolangolako

Tsy maninona aho 
Tsy maninona aho
Ianao no voafitaky 
Ny eritreritrao
Izaho tsy mitalaho
Izaho tsy mitalaho
Tsy ilaiko akory 
Ny fampiononanao


Raha hitanao
Eny an-dalana eny
‘Lay olo-malalako
Dia mba ilazao
Fa tsy izy akory
Tsy izy no halako
Fa tandremonao
Sao lazainao azy
Ny amin’ny tantarako
‘Zao dia izao ihany
No ho teninao
Ka mba hanafarako
Diso hono hoe ianao
Raha heverinao
Fa tomany no ao am-po
Efa adino hono hoe
Ny momba anareo
Efa adino avokoa

Tsy maninona aho
Tsy maninona aho
Efa nionona aho
Ilay nilaozanao
Izaho tsy mitalaho
Izaho tsy mitalaho
Tsy ilaiko akory 
Ny fiverenanao

Tonony : abel andriarimalala
Feony : abel andriarimalala

Abel sur scène pour un sketch

 

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