Recueil des News sur Madagascar qui nous parviennent 21 fevrier 2002
Journal radio RFI |
EXTRAIT SOBIKA.COM |
info de dernière minute entendue sur RFI ce jour 21/2/2002 à 07h00: " la confrontation des PV n'a pas eu lieu, Le HCC a annoncé le 2ème tour pour le 24 Mars 2002, Ra8 va prendre le pouvoir ce vendredi à Mahamasina, le 1er ministre condamne le un coup d'état de Ra8 ...."et sur Radio Notre Dame ce jour 21/2/2002 à 8h00: "- l'armée ne va pas ouvrir le feu sur la foule vendredi date de l'investiture du président Ra8 - le pasteur de l'eglise anglicane en france souscrit à la décision de ra8 car il a déjà deployé tous les recours légaux et démocratiques pour la recherche de la vérité concernant les élections du 16 dec 2001..." D'après RFI le 20 fevrier 2002 à 15h00: -La radio nationale a publié l'annonce officielle de la HCC que le 2ème tour des élections présidentielles aura lieu le 24 mars 2002. - et que Ra8 prendra le pouvoir vendredi
Deux artistes dans la bataille
Entretien
croisé avec deux artistes engagés chacun au côté de l’un des
candidat à l’élection présidentielle. Rossy soutient Didier Ratsiraka
tandis que Eusèbe Jaojoby est derrière Marc Ravalomanana. Nommé
conseiller du président de la République en mai 2001, Rossy est un
fidèle de Dider Ratsiraka mais il est aussi l’une des vedettes de la
musique malgache. Eusèbe Jaojoby, surnommé «le roi du salegy» et
sacré artiste de l’année en 1998 et 1999, bénéficie lui aussi d’une
forte popularité mais l’ancien journaliste qui a changé de camp
apporte aujourd’hui son soutien à Marc Ravalomanana, maire d’Antananarivo
et rival de Didier Ratsiraka.
PROPOS
RECUEILLIS PAR BERTRAND LAVAINE
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Le président Ratsiraka face au risque de guerre "ethnique" LE MONDE 18/02 Seul dans son immense bureau, au premier étage du palais de Iavoloha,
Didier Ratsiraka est à l'écoute du pays. Sur sa table de travail, deux
téléphones fixes, un fax, deux portables et un talkie-walkie restent muets.
Mais le président malgache pense savoir de quoi bruit la capitale, à une
vingtaine de kilomètres de là. Derrière les chants et les cantiques de ses
opposants, sur la place du 13-Mai, il croit deviner des bruits de bottes :
"Je fais le parallèle entre l'Allemagne nazie de 1933 et le fascisme qui
pointe à nos portes, affirme-t-il. Il se souvient de l'avoir fait avant d'être porté au pouvoir en 1975,
dans son fief de Tamatave, où la haine couvait entre les "côtiers"
et la minorité merina. En 1991, vivement contesté dans la capitale, il
prétend avoir "dissuadé les roitelets de province de prendre les
armes". Même en 1995, après l'incendie du Palais des reines, dont les
ruines dominent encore Antananarivo, il serait intervenu depuis son
"exil" parisien pour étouffer dans l'œuf les règlements de
comptes tribaux : "Cela m'a coûté 16 000 francs de fax et de
téléphone en une seule nuit". Merinas contre "côtiers",
l'éternelle fracture ? "C'est moins simpliste que cela, reconnaît le
président sortant. Disons que c'est la capitale contre les provinces." Cette grille de lecture permet de mieux comprendre le blocus économique
qu'ont ajouté des proches de Didier Ratsiraka à la grève générale des
pro-Ravalomanana dans la capitale : "Les barrages de route ont été
instaurés par réaction au diktat d'Antananarivo", explique le
président, qui met en garde contre un "désastre économique". "FRAUDE MASSIVE " A ses yeux, dans l'un des pays les plus pauvres du monde, une croissance
soutenue et durable est la clé du problème : "Voilà pourquoi je suis
navré qu'on soit en train de stopper une progression économique constante
depuis cinq ans. La lutte contre la pauvreté exige la stabilité politique,
la sérénité, la paix civile." Fin lettré, l'amiral cite Paul Valéry
et "l'absurde superstition du nouveau et du changement", enchaînant
: "On veut changer le président. Je l'ai souvent dit : le problème de
ce pays, c'est moi." Un problème qu'il n'envisage pas de régler de lui-même : "Si je ne
m'étais pas présenté, il y aurait eu plusieurs candidats dans mon camp, et
mon adversaire serait passé au premier tour. Comme il n'a la majorité ni au
Parlement, ni dans les conseils provinciaux et les mairies, il aurait dû
dissoudre. Les provinces autonomes que j'ai créées en 2001 seraient
mort-nées, or elles sont la chance de Madagascar pour consolider l'unité
nationale." Son adversaire n'a peut-être pas eu la majorité absolue au premier tour,
comme il le prétend, mais il l'a néanmoins largement devancé. La raison en
est, selon M. Ratsiraka, "une fraude massive à Antananarivo pour faire
le trou dans la capitale, puis conserver une avance suffisante malgré le vote
des provinces". L'argent aurait été "distribué à
tire-larigot". Enfin, grince-t-il, "il y a eu le soutien des
églises, qui ont une grande influence. Bien sûr, chaque chef d'Eglise et
chaque religieux peut avoir sa propre opinion, mais quand on voit des prêtres
et des pasteurs prêcher en chaire pour Ravalomanana, c'est
inadmissible". Presque sacrilège et, visiblement, difficile à absoudre. Jean-Jacques Bozonnet A l'Attention des responsables des
organisations Dénonciation sur des actes violences perpétrées sur
des journalistes malgaches Face aux manifestations populaires après les élections
présidentielles du 16 décembre dernier (grèves et meetings des
partisans de Marc Ravalomanana), le gouvernement et ses partisans (anti-grévistes
et pro- Didier Ratsiraka) muselent davantage la presse. Les
journalistes et stations de radio et de télévision qui relatent les
faits gênent le régime, et subissent des intimidations de différentes
sortes. Devant une telle situation, le Conseil de l'Ordre des Journalistes de
Madagascar (O.J.M) que je préside dénonçe cette attitude considérée
comme une atteinte à la liberté d'opinion et de la presse dans le pays.
Soit un recul des libertés démocratiques à Madagascar.Le Conseil de l'OJM
s'est toujours fixé comme objectif la promotion d'une presse pluraliste
et indépendante, idéaux de la déclaration de Windhoek. Nous collaborons
au niveau mondial avec l'UNESCO et la Fédération Internationale des
Journalistes (FIJ). James RAMAROSAONA Tel (261) 33.11.622.19 /( 261) 32.04.103.69 - E-mail : jamesr@cite.mg/jamesrama@dts.mg |
Extrait Le Monde.fr |
Extrait MADAGATE.COM |
Didier Ratsiraka et sa femme Céline lors d'une cérémonie officielle, en juin 2001 Le président malgache en exercice, Didier Ratsiraka, annonce, le 26 juin 2001, lors de la commémoration du 41e anniversaire de l'indépendance, qu'il brigue un 5e mandat Le 28 janvier 2002, plus de 500 000 manifestants défilent dans les rues de Tananarive, afin de contester les résultats du premier tour
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MADAGASCAR :COMMISSION AD-HOC OU CLUB DES ANCIENS Commission Ad Hoc ou commission des anciens ministres ou
commission des dinosaures comme vous voulez, décidément la nouvelle
génération ne compte pas dans ce pays, elle est complètement ignorée. Et du côté du maire candidat : Y'en a marre, ça suffit, le peuple veut du changement. Prouvez-nous que Madagascar n'est pas un pays de dinosaures ! |