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... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...
Madamaki.com
19
septembre 2004
La nouvelle route
d’Anosibe
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Bien fait, agréable à voir, surtout la nuit avec un éclairage presque artistique et le jour avec les bacs à fleurs. C’est incontestablement un signe de la modernité. « On se croyait en Europe » avoue cet étranger, manifestement séduit par le décor presque féerique.
Mais ce côté tape dans l’œil est malheureusement terni par le comportement des usagers. Annoncée avec une grande fierté par le Maire Patrick
Ramiaramanana, la piste cyclable qui est une grande première à Madagascar est bel et bien là, sur les deux bords de cette grande voie. Seulement, elle ne l’est que de nom car elle est utilisée par tout le monde, sauf par les bicyclettes à qui elle est destinée.
Pire, il n’est pas rare de voir les marchands à la sauvette, y étaler leurs marchandises, si ce ne sont les piétons qui y prennent toute leur aise. Le monde à l’envers en quelque sorte, qui fait demander s’il ne serait pas opportun de faire appel aux policiers municipaux pour une campagne de sensibilisation car par définition, une piste cyclable est faite pour les cyclistes. |
Et ce n’est malheureusement pas la seule entorse faite par les usagers car cette route
d’Anosibe comporte aussi deux voies rapides. Or, il est fréquent de voir des camions dont la vitesse n’excède pas les 30km à l’heure s’y engouffrer pour gêner énormément la circulation.
Vers deux heures du matin, ces mêmes voies rapides sont empruntées par les charrettes à bœuf, ou celles à bras. Une situation ridicule qui nous amène à se demander si le recours à la modernité est-il devenu trop rapide pour certains Malgaches ? Dommage
Le nouveau marché
d'Anosibe
La municipalité tananarivienne fonde des espoirs légitimes sur l’impact de la réhabilitation du marché
d’Anosibe. A la fois reflet et centre nerveux du commerce local, lieu d’échanges et de convivialité, expression de l’authenticité d’un terroir et de la qualité de ses produits, le tsena doit en effet pouvoir accéder à une nouvelle dynamique qui participera au développement économique global de la capitale malgache.
Le marché
d’Anosibe s’est donné dix-huit mois environ pour faire peau neuve. Ce nouveau marché occupe une surface de 18 533 m² et il peut recevoir 1 738 marchands. Il a fait l’objet d’un réaménagement total, ce qui fait que les anciennes structures étaient complètement démolies. 43 blocs (pavillons) sont construits avec des équipements sanitaires, d’hygiène et de sécurité.
Madagate.com 19/09/2004
NEWS DE MADAGASCAR : Les 22 chefs de régions
C'est dans la nuit du jeudi 2 septembre qu'a été divulguée la liste des 22 premiers chefs de régions nommés en Conseil des ministres. Pour des raisons d'ordre technique, l'édition d'hier vendredi était déjà sous presse lorsque cette liste nous est parvenue. C'est donc aujourd'hui samedi que nous sommes en mesure de vous donner tous les noms.
• Province autonome
d'Antananarivo
Analamanga : Raharijaona Noël Nirina
Bongolava : Rabarijaona Jean-Claude
Itasy : Rakotondrazaka Hubert Henri
Vakinankaratra : Rabenantoandro Lantoniaina Nirina Harintsoa
• Province autonome d'Antsiranana
Diana : Nosy Harinony Jérôme Christophe
Sava : M. Paulin
• Province autonome de Fianarantsoa
Amoron'Imania : Operman Rakotonirina
Atsimo Atsinanana : Razanabahiny Marojama Christian
Haute Matsiatra : Rabetaliana Hanta
Ihorombe : Rakotomaharo Gabriel
Vatovavy Fitovinany : Koto Bernard |
• Province autonome de Mahajanga
Betsiboka : Fernand Jeannot
Boeny : Rakotomalala Max Olivier Andriananja
Melaky : Pikulas Jonah Justin
Sofia : Rahaingosoa Louise Odette
• Province autonome de Toamasina
Alaotra Mangoro : Robinson David Alexandre
Analanjirofo : Razafindravelo Hermann
Atsinanana : Andriamiarantsoa Barnest
• Province autonome de Toliara
Androy : Rajaonarivelo Solofo Rodolphe
Anosy : Ramilison Harifidy Janset Alin
Atsimo Andrefana : Tsitohery Avison André
Menabe : Daniel Rakoto Jasmin |
Sobika.com
16/09/2004
25 Milliards de bénéfice pour le groupe d'assurance Aro en 2003
source : AFP
Le Groupe d'assurance malgache ARO publie peu aprés Air Madagascar ses résultats financiers pour 2003, résultats en forte progression. Le chiffre d’affaires passe de 105,1 milliards de Fmg en 2002, à 123,3 milliards de Fmg en 2003 et sa part de marché est à prèt de 60% ( 59%) soit presque une situation de monopole.
Aro dégage un bénéfice net de 24,9 milliards de Fmg contre 12,2 milliards de Fmg en 2002.
Pour l’exercice 2004, le chiffre d’affaires a connu une progression de 33 % au 1er semestre .
Sobika.com
07/09/2004
Air
Mad: Bénéfice de 69,9 milliards en 2003 et augmentation du capital
source : Air Madagascar
Bénéfice de 69,9 milliards fmg en 2003 contre 28 Milliairds fmg de pertes en 2002
Les actionnaires d’Air Madagascar se sont réunis en Assemblée générale mixte dans les locaux de la Compagnie à Ivato le vendredi 10 Septembre 2004. Les chiffres officiels des exercices 2002 et 2003 ont été approuvés à cette occasion dans le cadre de l’Assemblée générale ordinaire, et la décision d’augmenter le capital a été approuvée dans le cadre de l’Assemblée générale extraordinaire.
L’année 2002 s’est soldée pour Air Madagascar par un résultat déficitaire de -28 milliards MGF, ce qui chiffre la perte cumulée de 2000 à 2002 à -234 milliards MGF. Marquée par la crise, mais également par une accumulation de problèmes internes durant les années précédentes, la Compagnie nationale n’a été sauvée en 2002 que par un fort soutien à la fois de la part de l’Etat (actionnaire majoritaire) et des créanciers. Cette volonté de soutien s’est traduite également par le choix de Lufthansa Consulting pour piloter le redressement.
L’année 2003 quant à elle s’est soldée par un bénéfice après impôts de +69,945 milliards MGF. Outre les actions de restructuration menées, les investissements dans les nouvelles technologies ainsi que les efforts soutenus pour une meilleure gestion des ressources et une nouvelle approche commerciale ont donc été couronnés de succès.
Dans son message aux actionnaires, le Président du Conseil d’Administration Heriniaina Razafimahefa a spécifié qu’après l’exercice 2003, la Compagnie devra rester très vigilante sur deux points : le choix des investissements et l’orientation commerciale face à la concurrence.
Afin d’accompagner son développement, le Conseil d’Administration a obtenu l’aval de l’Assemblée générale extraordinaire des actionnaires pour porter le capital de la Compagnie de 10,462 milliards MGF à 89,690 milliards MGF après une opération d’augmentation « en accordéon ». Les modalités pratiques d’augmentation seront précisées ultérieurement, les actionnaires actuels de la Société jouissant de leur droit préférentiel de souscription.
Le Président du Conseil d’Administration d’Air Madagascar donnera une conférence de presse mardi après-midi.
Chiffre d’affaires 2003 (tous réseaux confondus) : 497,9 milliards MGF, dont :
- 462,6 milliards MGF de recettes passagers
- 23,6 milliards MGF de fret et colis postaux
Liste des actionnaires (capital avant augmentation) :
- Etat Malagasy 89,58%
- Sonapar 4,78%
- Air France 3,48%
- Ny Havana 1,91%
- Personnel Air Madagascar 0,23%
- Actionnaires privés Malagasy 0,03%
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Express
Mada 19/09/2004
OMNIS LE GENERAL RANDRIANAFIDISOA EVINCE
Le héros des événements 2002 a été écarté de la direction générale de l’Office des mines et des industries stratégiques. Razaka Elisé, ancien ministre le remplace.
Le Conseil des ministres qui s'est tenu hier président par Marc Ravalomanana a décidé la nomination de Elysé Razaka comme directeur général de l'Office des mines nationales et des industries stratégiques Omnis, à la place du général Randrianafidisoa.
Héros des événements 2002 en ralliant le camp de Marc Ravalomanana dès les premières heures de la crise post-électorale, le général "Fidy" pour les intimes a mené des batailles victorieuses à Fianarantsoa et dans le Nord où la résistance des ratsirakistes était la plus forte.
Nommé à la tête de l'Omnis à la place du général Ackram Monajy, il n'a pas du tout apprécié des décisions gouvernementales qui ont transféré la tutelle de la Secren, construction navale au ministère de l'Industrie, du commerce et du secteur privé, et la Kraoma, exploitation de chrome au ministère de l'Energie et des mines.
Il a fortement critiqué l'actuel ministre de l'Energie et des mines Jacquis Rabarison sur la composition des membres du Conseil d'administration de la Kraoma. Il a accusé ouvertement le ministre Jacquis Rabarison de "favoritisme et de copinage".
Le Conseil d'administration de la Kraoma a nommé Mejamirado Razafimihary, ancien ministre de l'Industrie, directeur général à la place de l'Administrateur délégué Simon Rakotoarison.
Quant à Elysé Razaka, qui remplace le bouillant général, il a été ministre de l'Energie et des mines durant la terrible période de la crise où il devait gérer les rares gouttes de carburants disponibles dans la capitale.
Adepte de l'omniscience, élu député dans l'Avaradrano, Elysé Razaka occupait un poste de conseiller spécial à la présidence de la République.
Le même conseil des ministres a nommé Henri Michel Tsimisanda, secrétaire général du ministère de l'Industrie. Une décision qui passait presque inaperçue à cause du départ du général
"Fidy".
Eric Ranjalahy
La gazette 18/09/2004
Rolly Mercia : Le général Andrianafidisoa (DG
OMNIS):« Ravalomanana m’a trahi »
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Le conseil des ministres d’hier a, entre autres, décidé de limoger le général Andrianafidisoa de son poste de directeur général de
l’OMNIS. Proposé, auparavant par deux fois par son ministre de tutelle, Jacquis
Rabarison, le projet de décret afférent a donc fini par être adopté hier. Ce ministre de
l’Energie et des Mines a « invité », hier même, le général Andrianafidisoa à entreprendre la passation de service dans les plus brefs délais, avec son successeur, Elysée Razaka (ancien ministre de
l’Energie et des Mines).
Mais le général veut d’abord partir pour une mission en Italie, en dépit de l’interdiction de Jacquis
Rabarison. Avant son départ (ce matin), le général Andrianafidisoa nous a accordé, hier soir en son bureau à
Ambohijatovo, une interview exclusive, au cours de laquelle il a affirmé que le chef de
l’Etat l’a trahi.
* La Gazette de la Grande Ile : S’attendez-vous à votre limogeage ?
- Gal Andrianafidisoa : “Tout commis de l’Etat, grand ou petit, doit s’attendre à être muté, voire à être limogé. Mais, dans mon cas, je n’arrive pas à saisir les motifs qui ont amené le conseil des ministres à m’écarter comme tel. En tout cas, ce projet de décret, portant éviction de mon poste, a déjà été soumis, par deux fois, par le ministre Jacquis
Rabarison. Ce fut le président Marc Ravalomanana en personne qui me l’a fait part ; pourtant, il m’a donné l’impression de n’avoir pas été chaud à l’adopter. Or, il l’a signé hier avant de partir pour les
Etats-Unis. Ceci, sans avoir osé m’informer. Tout ceci me rappelle les pratiques de Didier Ratsiraka qui décrétait des mesures surprenantes avant chaque départ à l’extérieur. Je sais que je gêne des intérêts dans la mesure où, outre ma volonté d’assainir et de remettre à flot
l’OMNIS, j’ai également mené d’innombrables missions dans le dessein de débusquer - au nom du « fahamarinana »- toutes les fraudes, corruptions, abus de pouvoir, injustices et autres illégalités perpétrées tant au sein même du pouvoir qu’ailleurs. En tout cas, je ne vois aucunement la raison de limoger un directeur général de
l’OMNIS qui a pu, entre autres, combler un trou financier de l’ordre de deux millions de dollars, laissé par les anciens dirigeants de
l’OMNIS, et qui a fait venir au pays une dizaine de compagnies internationales de recherches pétrolières dont les contrats ont déjà été signés. |
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Cette ruée des compagnies étrangères prouve que le pétrole existe à Madagascar. Je me demande ainsi qui a intérêt à ce que ces recherches pétrolières capotent ? D’autant plus que sept sur les dix projets de décret présidentiel, devant consolider ces contrats internationaux, ne sont pas encore signés depuis sept mois. Alors que ces décrets permettront à ces compagnies d’être opérationnelles sur le terrain. Où est ce développement rapide et durable ? Bref, je peux affirmer que
l’OMNIS a atteint actuellement sa vitesse de croisière.”
* Que comptez-vous faire alors ?
- “J’ai été le dernier général, pacificateur de la crise 2001 – 2002 à être limogé. Les autres sont déjà passés à la trappe. Le président Ravalomanana, lors d’un entretien que moi et mon épouse avons eu avec lui lundi dernier, m’a vaguement indiqué qu’un important poste, basé au Canada, et se rapportant au programme d’armements de notre Armée, pourrait être créé. Il nous a ainsi laissé entendre que ceci pourrait nous offrir l’opportunité, après une année seulement, d’avoir une maison car mon épouse lui a indiqué que, dans mes combats pour le « fahamarinana », je n’ai pas pu construire une maison pour ma famille. En tout cas, mon épouse et moi ne trouvons aucune nécessité de partir à l’extérieur car nous avons encore des missions de développement à mener dans le pays. Tenez, lors de cet entretien, j’ai sollicité le chef de l’Etat de faire une confrontation, devant lui, avec le Premier ministre et le ministre Jacquis Rabarison pour que les choses soient mises au clair. Mais il n’a donné aucune suite à cette demande. Tout au contraire, ce fut donc mon limogeage qu’il a signé. En tout cas, je vais boucler cette mission en Italie. D’ailleurs, Tana ne brûle pas pour expliquer cette précipitation à procéder à cette passation de service. Une mission dont l’ordre n’a pas été signé par le chef du gouvernement. Ce fut Zaza Ramandimbiarison, Premier ministre par intérim, qui l’a fait. Je verrai si demain (ce matin) quelqu’un va m’interdire de prendre l’avion. Ce que je compte faire ? J’attends si, quelque part, l’honnêteté existe encore. Je sais que des personnes m’attendent au tournant. Celles qui voient en ce limogeage l’opportunité de perpétrer des représailles à mon encontre. On verra ! Peut-être que certains projettent de me faire arrêter. Pourtant, ceux qui ont causé le malheur du peuple pullulent, au sein comme en dehors de ce régime, mènent la belle vie, sans être nullement inquiétés…” |
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