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... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...
Midi Mada 09
septembre 2004
Grippe aviaire
: Interdiction d’importation de tout oiseau et produits dérivés
Face à l’émergence de l’Influenza aviaire hautement pathogène ou grippe aviaire, dans bon nombre de pays, pour ne citer que le cas du Vietnam, où elle a franchi la barrière des espèces, avec deux cas mortels au mois d’août dernier, Madagascar a pris des mesures de précaution drastiques. Surtout que cette maladie aviaire, extrêmement contagieuse, a déjà affecté récemment deux centres d’élevage d’autruches dans la province du Cap Oriental en Afrique du Sud.
Navalona R.
Un pays très proche de Madagascar, et relié à la Grande Ile par des lignes aériennes, mais aussi un pays ayant des échanges commerciaux intenses, avec Madagascar. Aussi, les importations de tous les oiseaux et suidés vivants, domestiques ou sauvages ainsi que leurs produits et sous-produits dérivés, sont-elles désormais interdites. Une décision prise lors du Conseil de Gouvernement dirigé par le vice-Premier ministre Zaza Ramandimbiarison, qui s’est tenu hier au palais de
Mahazoarivo.
Contrôle des passagers
Dans la même foulée, la désinfection des containers et leurs contenus et la dénaturation des produits prohibés et les déchets alimentaires et eaux grasses provenant des bateaux et avions, qui débarquent en provenance des pays d’origine visés, sont appliquées. La surveillance sanitaire et le contrôle des passagers ne sont pas en reste, étant donné que ce virus qui affecte les volailles pourrait être dans certains cas transmissible aux êtres humains.
Une surveillance aux frontières semble essentielle, en raison des immigrations clandestines fréquentes dans le pays, pour ne citer que le cas du Faux Cap, de Maroaloka jusqu’à Lavanono, où trois étrangers sans papiers, en provenance de l’Afrique, dont l’Afrique du Sud, ont été tout dernièrement appréhendés. Ils se sont introduits clandestinement dans le pays à l’aide de radeaux. Ils ont été recueillis dans un état de grande fatigue par la population du littoral, dont on connaît le sens de l’hospitalité. Mais cela peut aussi être source de danger, notamment dans le domaine de la santé.
Epidémio-vigilance
Par contre, toutes les boîtes de conserves et déchets alimentaires de ces aventuriers clandestins n’ont pas été introduits dans le village mais enterrés au bord de la mer, a-t-on expliqué. Mais une fois que cette région a été informée de l’existence de cas de grippe aviaire en Afrique du sud, une épidémio-vigilance a été aussitôt montée, afin d’assurer la surveillance des côtes, d’après toujours des informations recueillies localement. Notons que l’Afrique du Sud a déjà arrêté ses exportations de volailles, d’autruches et d’autres oiseaux vivants, des œufs à couver ainsi que des viandes de ces espèces à destination de tous ses pays partenaires. La commission européenne a, pour sa part, suspendu les importations de tous les produits en provenance de ce pays, jusqu’au mois de janvier 2005. C’est d’ailleurs la seule attitude à adopter, pour parer à toute éventualité.
La Gazette de
la Grande Ile 07 septembre 2004
Chef de région: Quid des PDS de Faritany ?
Après avoir été à Ambohidratrimo pour présenter, le week-end dernier, le chef
de région d'Analamanga, Noël Raharijaona, le président Marc Ravalomanana a été
hier à Manakara pour installer celui de Vatovavy-Fitovinany, Bernard Koto,
puis à Farafangana pour le compte de Christian Razanabahiny Marojama. L'on ne sait si cette sorte de « pèlerinage » politique de M. Ravalomanana se
poursuivra dans les 19 autres régions de l'île ? Toujours est-il que l'actualité nationale a commencé, ces derniers temps, à être complètement
dominée par cet événement.
En tout cas, cette politique de l'Etat à mettre en vedette ces chefs de région
commence à inquiéter les autres hauts responsables des collectivités
décentralisées. D'abord, bon nombre de maires semblent être mal à l'aise face
à la venue de ces nouveaux patrons de région, en dépit du fait que ces
derniers n'ont légalement aucun pour voir hiérarchique sur eux.. D'autant plus
que quelques-uns de ces chefs de région ont été battus justement par certains
de ces maires lors des élections communales. Bref, des velléités de prendre
une revanche ne seraient point à écarter. Par ailleurs, des députés se sont
également sentis outrés en voyant que ceux qu'ils ont battus par les urnes
viennent d'être mis en orbite dans la conduite de leur région.
Mais les préfets de région sont les plus à plaindre. Ces administrateurs
civils qui sont ainsi contraints de céder leurs place, poste et profits au
bénéfice de ces chefs de région. Quant aux sous-préfets, avoir comme chef
hiérarchique des personnalités qui, dans leur majeure partie, ne connaissent
pas les arcanes de l'administration, est mal perçu.
En tout cas, c'est le sort des six PDS de Faritany qui pose problème. Leur
frustration est grande, du fait que, hiérarchiquement ils sont supérieurs aux
chefs de région alors que les récents propos du président de la République
semblent les reléguer au second plan. Sans parler que leur salaire ne pèse pas
lourd par rapport à celui des chefs de région. Tout cela ne milite pas pour
une cohabitation saine et sereine.
Rolly Mercia
La Gazette de
la Grande Ile 08 septembre 2004
Villa de M. Ratsiraka : reprise par l’Etat
La résidence de l’amiral Didier Ratsiraka, sise à
Mangarivotra-Faravohitra, devient le siège de la Chaîne Pénale Anti-corruption.
Au début de cette semaine, les passants ont été plutôt surpris en voyant cette inscription accrochée au front du grand portail. Pendant plusieurs années, la résidence avait été fermée, et les riverains garaient leurs voitures devant le portail sans crainte d’être dérangés.
Ces dernières semaines, des travaux ont été entrepris sur le site, confortant les rumeurs selon lesquelles l’amiral allait revenir au pays. Etonnement donc en voyant soudain fleurir une enseigne qui se rapporte surtout à l’actuel régime. Signalons que la Chaîne Pénale est un service récemment créé et qui est rattaché au ministère de la Justice. Installée là où elle est, la Chaîne se trouve donc en contrebas de son département de tutelle, situé à Faravohitra.
Cette villa fut pendant longtemps dévolue aux hôtes de marque étrangers, et on se souvient que le président algérien, Chadli Ben Jedid y avait résidé, quand il était venu une fois, sous la Révolution, honorer le 26 Juin. Après quoi, le bâtiment devint le logement de fonction du président de
l’Assemblée nationale populaire, Lucien Andrianarahinjaka.
En 1996, quand l’amiral Didier Ratsiraka abrégea son exil parisien et revint au pays après l’empêchement du Pr Zafy Albert, la villa lui fut attribuée. Selon les textes en effet, les anciens chefs d’Etat ont droit à un logement « de retraite ». Celui du Pr Zafy Albert, par exemple, se trouve être la Villa Elizabeth, sise à
Ivandry. Lors du cafouillage électoral lié au second tour de l’élection présidentielle tenue en décembre 1996, l’amiral y avait rameuté la presse pour dénoncer les irrégularités de la collecte des résultats. Elu malgré tout, il migra au Palais d’Iavoloha et abandonna la villa de Manga-
rivotra à sa progéniture, notamment à Sophie Ratsiraka qui est le dernier occupant connu du local.
On ne sait trop pourquoi cette résidence, régulièrement inscrite au nom de Didier Ratsiraka, a été reprise par l’Etat. Peut-être car le
« propriétaire » ne profite pas de son bien depuis trop longtemps et le laisse à l’abandon. En tout cas, si l’amiral revient au pays et s’il fait valoir ses droits, il va bien falloir lui attribuer un logement décent, celui de Mangarivotra ou un autre.
Notons que la jouissance de ce genre de résidence de retraite court jusqu’au décès de l’épouse de l’ancien chef d’Etat. Après quoi le logement revient dans le giron de l’Etat, comme on l’a remarqué dans le cas de la « Villa des Roses » de Faravohitra après la mort en 2000 de la veuve du général Gabriel Ramanantsoa.
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...Et
en passant par
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...Les
8 Familles et
leurs vœux 2004
(vu sur le site
www.rainizafimanga.com)
"Les
'Grands' parlent d'idée
les 'médiocres'
parlent d'évènements
les 'misérables'
parlent contre les personnes..."
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Tetezamita
La Réunion 09/09/2004
LANJA MIAKATRA
(LE CRESCENDO)
‘’Le Crescendo’’ une Association loi 1901a été fondé en octobre 2002 par un groupe de personnes dont l'objectif était l’initiation au piano des enfants mais aussi des adultes malgaches de La Réunion et de reprendre les chansons ‘’Kalon’ny
fahiny’’ ...Suite...
"Cliquez ici" *
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SOBIKA.COM
27/07/2004
Présentation des lettres de créances à la Gambie
(source :Ambassade Sn)
S.E.Mme Lila Hanitra RATSIFANDRIHAMANANA, Ambassadeur de Madagascar à Dakar, a présenté le mardi 20 juillet 2004, à S.E.M. Yahya JAMMEH, Président de la République de Gambie, les Lettres de Créance l’accréditant en tant qu’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Madagascar en République de Gambie, avec résidence à Dakar. Cette séance a été précédée de la présentation des Copies Figurées desdites Lettres de Créance auprès de M. Boubacar Blaise DIAGNE, Ministre gambien des Affaires Etrangères, le lundi 19 juillet dans l'après-midi.
Au cours de l’entretien qu’elle a eu avec le Président gambien, ce dernier a fait part de son réel souhait d’entretenir une relation fraternelle avec son homologue malgache.
Il a marqué son intérêt pour le renforcement de la coopération entre la Gambie et Madagascar dans différents domaines, étant donné les expériences malgaches en matière de gestion des ressources humaines et naturelles. Il a souligné son soutien aux efforts de développement économique actuel de Madagascar et a évoqué son soutien au retour de Madagascar à l’Union Africaine, à la suite de la crise de 2002.
L’Ambassadeur, pour sa part, a parlé de la similitude entre les deux pays où le tourisme, la pêche, les entreprises franches figurent parmi les principales activités économiques. Elle a suggéré à procéder à des échanges d’expériences dans ce domaine et a mis l’accent sur les opportunités d’ investissements à Madagascar. L’Ambassadeur n’a pas manqué d’évoquer les potentiels de la Grande île en matière de la culture de riz et dans le domaine minier.
Il convient de noter que l’Ambassadeur et sa délégation ont assisté aux différentes manifestations qui ont eu lieu les 21 et 22 juillet 2004 et entrant dans le cadre de la célébration du 10ème anniversaire de la révolution du 22 juillet en Gambie.
Afrik.com
24 aout 2004
Un
tramway suisse à Antananarivo
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Un
tracé oublié exhumé (jeudi 22 juillet 2004)
Antananarivo pourra bientôt bénéficier d’une ligne de tramway de 5km de long. Ce petit train des villes a été donné aux autorités malgaches par la compagnie de transport « Forchbahn » de la ville de Zürich, grâce à l’initiative de M.
Matzinger, un Suisse dont le coeur est depuis longtemps attaché à Madagascar.
Par Christian Lehmann |
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Un tramway suisse donné par la compagnie de transport « Forchbahn » de la ville de Zürich est actuellement en route pour Madagascar. Les fonds pour le transport ont pu être récoltés auprès de plusieurs grandes entreprises helvétiques grâce à l’appui de M. Frank West. Ce dernier représente le « réseau de solidarité des chemins de fer suisses avec Madagascar » qui, depuis 1998, a déjà fait parvenir à Madagascar quelques 250 tonnes de matériel roulant encore utilisable. Le maire de la capitale, de passage à Zürich le 12 juillet dernier, a pu assister au départ de ces tramways et en profiter pour remercier les donateurs.
La capitale est constamment engorgée par des embouteillages. Il est difficile de les résorber du fait de l’étroitesse des rues. C’est pourquoi la commune s’évertue à trouver des solutions alternatives. La bicyclette en est une, le tramway en est une autre. Amateur des cartes et des tramways, M.
Matzinger, Dr en droit, possède une large bibliothèque d’ouvrages historiques malgaches. En regardant une carte de 1936, il s’est aperçu du tracé d’une ligne de tramway de 25km de long.
Un tracé dont personne ne connaissait l’existence
Ce tracé n’avait pourtant jamais été utilisé et peu de Malgaches en connaissent l’existence ! M. Matzinger a dépêché un spécialiste sur place qui a bien voulu venir bénévolement. Le Professeur Brändli s’est rendu compte que seuls 5km sont encore utilisables mais qu’ils sont compatibles avec les trams suisses. Après avoir pris contact avec la maire et réglé les problèmes du transport des wagons, le projet était ficelé. Les trams qui roulaient encore à Zürich il y a peu et qui devaient partir vers les pays de
l’Est seront finalement sur les rails de Tana d’ici Noël. Une extension sera peut-être possible grâce à d’autres dons.
Par ailleurs, quelques 20’000 touristes suisses voyagent à Madagascar chaque année. De nombreuses associations y travaillent, financées par divers organismes étatiques ou privés. La coopération suisse octroie à Madagascar un budget de 7 millions de francs suisses par année. |
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