Madavôvô 2004  

L'Année 2004 c'est l'année des Ouvertures..  ;   Le 26 Juin 2003   l'ARF a soufflé ses 3 bougies...

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Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent

Sommaire Madavôvô: 05 aout 2004

1. Les 1ères photo de la visite de Chirac à Mada (Madagate)

2. Jacques Chirac effectue mardi 27 juillet une brève visite à Madagascar(Nosintsika)

3. Cyclisme Grands Tours : Feu d'artifice pour Richard Virenque   (FR2)

4. Madagascar : Jeux des jeunes de l’océan Indien à La Réunion en 2005 (Clicanoo)

5. L’administrateur provisoire Ralaimanisa prend la direction de la Mama  (Express)

6. Réunions internationales : Des athlètes malgaches vont y participer  (Tribune)

7. No Comment.... No Comment...

8. FONCTIONNAIRES ; Les affectations par voie de note de service bannies !  (TIM France)

9. La Croix,  Madagascar et ses "pestiférés" (Nosintsika)

10. Madagascar : Les virements bancaires en devises surveillés de près (Sobika)

11. Madagascar-France : Ravalomanana à Toulon le 15 août , Chirac à Antananarivo fin juillet (Midi)

COURS DES CHANGES-27/07/04

EURO(cmax) 13 000 FMG 
EURO(cmin) 12 000 FMG 
EURO(cmp) 12 504 FMG 
USD 10 298,56 FMG 
GBP 18 918,22 FMG 
CHF 8 157,89 FMG 
JPY 94,03 FMG 
ZAR 1 657,60 FMG 
HKD 1 320,81 FMG 

(patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

Clikeo ny 2CV mena

"Hier c'est une  histoire

Demain est un mystère

Aujourd'hui un cadeau..."

Hello again....  TetezamitaKely  Communique sur MadaVôvö

sur le site d'ANIMATION ARR ...RRRRR ! 

http://a.ratsimbarajohn.free.fr/

Derniers Messages  (vus sur Les Petites Annonces>> ) : 

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... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...


Madagate  05 juillet 2004

la date du 27 juillet 2004, est désormais gravée dans l'histoire et sur un grand pas en avant, les images parlent d'elle même.

 Le Président français montre son affection à la génération malgache. A ce jour, Jacques Chiraq a été le troisième Chef d'Etat français qui s'est rendu à Madagascar. Bain de foule, Le Président français n'a pas hesité à serrer les mains des gens qui bordaient le long de la route depuis l'aéroport d'Ivato jusqu'au centre d'Antananarivo. L'accueil a été exceptionnel comme l'objet de cette visite historique.

Le Président MArc Ravalomanana accueille son homologue Français, le Président Jacques Chiraq.

Grands et petits, soyez les bienvenues.

France et Madagascar sont prêts à faire main dans la main et marcher ensemble dans l'esprit de fraternité.

(Commentaire Augustin ANDRIAMANANORO)       ...les autres photos du reportage sur  www.madagate.com


 

Nosintsika  27 juillet 2004

Jacques Chirac effectue mardi 27 juillet une brève visite à Madagascar. 

C' est la première fois depuis quatorze ans qu'un président français se rend sur la grande île de l'océan Indien. Depuis l'arrivée au pouvoir en
2002 de Marc Ravalomanana, l'île vit au rythme des grands travaux et des réformes.
     
Quelque chose est-il enfin en train de changer à Madagascar ?

Deux ans après la crise qui a entraîné la chute de Didier Ratsiraka, c'est une île qui voudrait faire oublier sa réputation d'immobilisme dont Jacques
Chirac va fouler, mardi 27 juillet, le sol. Cette visite de travail à Antananarivo, qui doit en précéder une autre, officielle, en mars prochain, vient
encourager le président Ravalomanana, millionnaire de l'agroalimentaire parvenu au pouvoir à l'issue d'une longue crise électorale.
      Ostensiblement boycotté par Paris durant la crise de 2002, celui qui était alors maire de la capitale malgache est revenu en grâce auprès
de l' ancienne puissance coloniale. Le soupçon de proaméricanisme le concernant s' est rapidement estompé, et les relations apparaissent aujourd'hui excellentes, d'autant plus que le parti du président malgache, Tiako i Madagasikara (J'aime Madagascar, TIM) s'est rapproché de l'UMP.
      Les sujets de controverse potentiels, comme une possible extradition de Didier Ratsiraka, réfugié en France, sont soigneusement éludés. Un
statu quo qui semble convenir aux deux parties. Si l'on ajoute à cela le fait que deux groupes français, Colas et Sogea, ont remporté les principaux
chantiers de réfection des routes nationales malgaches, priorité numéro un du nouveau pouvoir, et que d'autres, tel Accor, s'apprêtent à réinvestir dans le pays, on comprendra que rien ne s'oppose à une visite présidentielle, quatorze ans après celle de François Mitterrand.
      Les méthodes de gouvernement énergiques du président homme d'affaires, qui a placé des cadres de son entreprise à tous les échelons de
l'État, tranchent avec celles de son prédécesseur. Marc Ravalomanana a gardé ses habitudes de PDG : il admoneste les ouvriers quand il visite à
l'improviste les chantiers publics, blâme les Malgaches aux voux du nouvel an pour leur manque d'initiative, et congédie ses ministres aussi abruptement que s'ils étaient des ouvriers des laiteries Tiko. 
      Ces méthodes déconcertent certains observateurs, qui stigmatisent son caractère impulsif. Son goût pour les décisions à l'emporte-pièce est
jugé en partie responsable de la grave crise financière que traverse aujourd'hui le pays. Le franc malgache, resté stable même au plus fort de la
crise de 2002, a perdu plus de 50% de sa valeur depuis septembre dernier, date à laquelle le gouvernement a exempté 380 produits de taxes
d'importation et de TVA. Cette décision, soufflée au président par le représentant de la Banque mondiale à Antananarivo, a été annoncée au cours d'un meeting, apparemment sans concertation avec les ministres concernés.
      La mesure, censée être réservée aux outils de production mais bientôt élargie à toutes sortes de biens de consommation plus ou moins
luxueux, a eu de lourdes conséquences. Outre la hausse des prix de la plupart des produits importés, notamment l'essence et les denrées de première nécessité, l' incertitude qu'induit la volatilité du cours des changes décourage les investissements. La détaxation a aussi entraîné la fermeture de certaines industries malgaches, comme la cimenterie du groupe Lafarge à Majunga (Nord), dont les produits sont devenus moins compétitifs que leurs équivalents importés.
     
Contestation latente
      Au final, n'ont été gagnantes que les entreprises de zone franche, qui fonctionnent en devises, et certains gros importateurs. Le FMI envisage maintenant une croissance de 6% pour 2004, contre 9,6% en 2003, et surtout un taux d'inflation supérieur à 10%. «Mais ces taux, sur quelle base
sont-ils calculés ?, s'interroge le Père jésuite Sylvain Urfer, curé de la paroisse d'Anosibe, un quartier déshérité de la capitale. Le smic a été
augmenté de 15%, mais comment peut-on vivre avec 230.000 francs malgaches, 18? par mois ?»
      En ville comme dans les campagnes, la population est à rude épreuve. «Le nombre de clients est le même, mais ils achètent en moindre
quantité, notamment le riz», explique Juliette, épicière à Andranomanalina, un bas quartier d'Antananarivo. «Pour certains produits, comme le riz,
l'huile ou le savon, l'augmentation a été de 150% en quelques mois», se lamente Martial, commerçant dans le même quartier. «Les gens en ont marre, ils sont déçus par le nouveau pouvoir, ajoute-t-il, mais ils ne sont pas prêts à retourner manifester. On ne peut pas manifester tout le temps.» «Nous les Malgaches, on a tellement l'habitude d'intérioriser la souffrance qu'on trouve toujours des raisons d'attendre encore avant de se manifester, analyse une responsable associative. Ça ne fait que deux ans que Ravalomanana est au pouvoir, alors qu'on a souffert pendant vingt-
cinq ans auparavant. Donc, on peut bien lui accorder encore un peu de temps.»
      L'opposition, formée de rescapés de l'Arema, le parti de Didier Ratsiraka, et du Comité de réconciliation nationale (CRN) de l'ancien
président Albert Zafy, s'efforce d'exploiter le mécontentement populaire, avec des messages simples : «Est-ce que le goudron des routes remplit
l' estomac ?» Toutefois, en l'absence du dauphin de l'«Amiral» Ratsiraka, Pierrot Rajaonarivelo, poursuivi par la justice et exilé en France,
aucune alternative crédible à l'hégémonie du TIM ne semble près de voir le jour.
Malgré les foucades du président, les hésitations de certains ministres, et le bénéfice que tire ostensiblement le groupe Tiko de la présence de
ses anciens dirigeants à la tête de l'État, le soutien de la communauté internationale apparaît intact.
      «Jusqu'à preuve du contraire, Marc Ravalomanana est un homme sincère, qui veut réussir et changer les habitudes qui freinent le
développement, estime Pierre Protar, chef de la délégation de l'Union européenne.

Mais il est vrai qu'on ne gouverne pas un pays comme on dirige une entreprise, et qu 'il est nécessaire de clairement délimiter activités privées et action publique.»
      Certaines priorités du gouvernement, comme la réfection des axes routiers, indispensable au commerce, ou l'élargissement de l'accès à
l' enseignement primaire, ont fait l'objet d'avancées spectaculaires. «À mes yeux, il reste encore deux corps à réformer en priorité : les douanes
et la justice», déclare Pierre Protar. La lutte contre la corruption aura bientôt un bras armé, le Bureau indépendant anticorruption (Bianco). Mais «l'
administration n'évolue pas en un jour, soupire un ancien journaliste malgache. Il y a un changement dans la classe dirigeante, mais il est
difficile de dire s'il y a désormais un affairiste pour 200 honnêtes hommes, ou si c'est 50/50».
      Dans un pays dépendant massivement de l'aide internationale, peuplé à 70% de ruraux vivant majoritairement sous le seuil de pauvreté, le
«développement rapide» promis par Marc Ravalomanana durant la campagne présidentielle risque de rester longtemps encore un slogan. La
meilleure volonté se heurte aux limites du système : comment recruter 2.000 à 3.000 instituteurs par an, quand il n'y a dans le même temps que 30.000 nouveaux bacheliers ? Élu avant tout parce que la majorité des citoyens ne voulait plus de Ratsiraka, Marc Ravalomanana, dont l'implantation électorale reste fragile, risque de devoir affronter une grogne populaire croissante s'il ne redresse pas rapidement la barre de l'économie. Des foyers de contestation sont latents, notamment parmi les étudiants et les «réservistes», d'anciens militaires et des civils armés par le camp Ravalomanana pendant la crise électorale. Une série d'attentats à la grenade, non revendiquée, a été commise le mois dernier dans différentes villes du pays.
      La visite de Jacques Chirac se voulant positive, l'heure ne sera pas à l'expression de craintes pour l'avenir de Madagascar, mais plutôt aux
encouragements envers ce que le président a appelé «une grande nation, une grande île, un grand peuple» ayant «toujours eu une place à part dans le cour des Français».
      Laurent D'ERSU, envoyé spécial, Antananarivo

--- Dans madpsrc@yahoogroupes.fr, "Didier RABESOA" a écrit : Journal La Croix du 26 juillet 2004.


FR2  15 juillet 2004

Cyclisme Grands Tours : 

Feu d'artifice pour Richard Virenque  
Coutumier des exploits sur le Tour, le Français Richard Virenque a remporté la 10e étape, ce 14 juillet.
Au terme d'une échappée de plus de 200 kilomètres, le coureur de la Quick Step est passé en tête des neuf ascensions qui jalonnaient le parcours. Virenque a signé sa 7e victoire d'étape dans le Tour, 10 ans après la première, arrachée à Luz-Ardiden. Il s'empare du maillot à pois. Voeckler conserve le maillot jaune en terminant 5e.

 

Photo: Richard Virenque


Clicanoo 15 juillet 2004

Madagascar : Jeux des jeunes de l’océan Indien à La Réunion en 2005
La réunion de la Commission de la Jeunesse et des Sports de l’océan Indien (CJSOI), regroupant les Comores, Djibouti, Madagascar, les Seychelles et la France-Réunion, vient d’achever ses travaux qui se sont déroulés du 9 au 12 juillet 2004 à Saint-Denis.
D’une même voix, le Conseil régional, le Conseil général et l’État (DDJS), ont fait connaître aux cinq ministres de la Jeunesse et des Sports présents leur volonté d’organiser ensemble du 6 août au 12 août 2005 les Jeux de la CJSOI à La Réunion, ainsi qu’il en avait été convenu lors des jeux tenus en 2001 à Madagascar.
La coopération pour un développement homogène et coordonné des activités sportives et de jeunesse dans la sphère de l’océan Indien francophone est un objectif partagé par les trois collectivités publiques, et l’organisation périodique de jeux en est la clé de voûte.
La Réunion aurait ainsi, pour la première fois, l’occasion d’accueillir les Jeux de la CJSOI ouverts, à la différence des Jeux des Îles, aux seuls compétiteurs jeunes, âgés de 14 à 17 ans. 


EXPRESS MADA  15 juillet 2004
L’administrateur provisoire Ralaimanisa prend la direction de la Mama 
Cinq membres sur les douze du conseil d’administration dissous ont fait la passation sous le regard bienveillant des responsables du ministère de l’Economie, des finances et du budget. En fait, cinq sur les douze membres du Ca n’ont pas été remplacés et deux des sept restants n’ont plus assisté àtoutes les réunions du Ca. 
Quant à l’administrateur provisoire, il a été nommé par le ministère de tutelle, qui, d’après le décret 2001-1120 du 28 décembre 2001, a le pouvoir de contrôler le secteur des assurances. Outre l’arrêté ministériel n° 10424/2004 du 1er juin 2004 appuyé par une requête sur ordonnance n°033Mefb/Sg/Dgt/Dof/Ass, il a eu l’aval du tribunal de première instance le 4 juin. 
L’administrateur provisoire n’a pu être installé qu’hier car les événements nationaux entre le 4 juin et le 12 juillet sont très mouvementés. Ralaimanisa Emmanuel a pour mission de gérer le personnel, les polices en cours et de souscrire de nouveaux contrats, de prendre toutes mesures utiles pour préserver les intérêts des mutualistes et de la MAMA, d’examiner les statuts (contraintes sociales et financières), les clauses tarifaires, les actifs établis, de revoir et d’examiner les comptes, de revoir les provisions techniques et de convoquer l’assemblée générale des mutualistes afin de statuer sur les comptes des exercices qui n’ont pas encore fait l’objet d’une approbation. De son côté, le ministère de tutelle attend le rapport trimestriel de l’administrateur provisoire concernant l’évolution de ses travaux pour lui permettre de prendre en connaissance de cause les décisions qui s’imposent. La mission de l’administrateur provisoire est de six mois prorogeable en cas de besoin. 
Les motivations de la dissolution du CA. 
Le Conseil d’administration a failli à ses obligations statutaires, à savoir la présentation chaque année à l’AG du rapport de l’exercice annuel de l’article 16 et suivants des statuts de la MAMA. Source digne de foi, la dernière AG de la MAMA s’est tenue en 2001ne statuant que les comptes en exercice de 1996,1997, 1998. Laisse à prévoir que la prochaine AG de tous les mutualistes élira les nouveaux membres du Conseil d’administration et statuera les comptes en exercice de 1999, 2000, 2001,2002 et 2003. Par ailleurs, il a été mentionné dans la requête que le plan de redressement de MAMA n’a pas été respecté et les objectifs prévus ne sont pas atteints par le conseil d’administration et la direction. Les malaises sociaux et le mauvais fonctionnement se sont intensifiés et les délégués du personnel avec l’appui d’une bonne partie du personnel ont demandé le limogeage de l’ancien DG recruté par le CA dissous vers la fin du mois de juillet 2003 d’après les PV n°5/CA/2003, n°6/CA/2003 et PV n°11/CA/2003. Une série de conférences de presse ont étalé au grand jour que l’ancien DG et son équipe ont dépensé 2 487 615 618 Fmg. Coup de théâtre, le DG et son équipe ont été suspendus par le CA dissous suivant le PV n°3/CA/ 2004. 
Les situations à scanner. 
Le rapport des trois inspecteurs mandatés par l’inspection générale de l’Etat à fouiner les comptes et dépenses de la MAMA n’a pas encore fourni une suite judiciaire. Le nouveau DG de laMAMA qui a remplacé l’ancien ne se manifeste pas et se met à l’écart de la cacophonie. Source digne de foi, le nouveau DG est sous la bannière de l’administrateur provisoire et elle aurait la tâche de gérer les ressources humaines et de réaliser des études de suivi. 
Aucun article dans le statut de la MAMA n’interdit les anciens membres du conseil d’administration à se représenter à l’élection des nouveaux membres du conseil d’administration de la MAMA. Avant cette nomination de l’administration provisoire, les 12 délégués du personnel de MAMA ont voté secrètement le maintien ou non du CA et la mise en place ou non d’un administrateur provisoire. En fait, 9 sur les 12 ont épousé la décision ministérielle, 2 ont refusé et un délégué n’a pas d’avis. 
Tsiry R. 


Tribune 15 juillet 2004

Sport : Athlétisme: Réunions internationales : Des athlètes malgaches vont y participer 
Madagascar sera présent du 14 au 18 juillet aux championnats du monde U-17 à Grosseto (Italie) et aux championnats d'Afrique sénior à Brazzaville du 14 au 18 juillet. Pour la compétition mondiale des juniors, seul un athlète défendra la couleur nationale en l'occurrence Manandaza Thiarson qui va concourir sur les 200 m. En ce moment dans une forme resplendissante et après la blessure au genou contractée lors des championnats d'Afrique australe, il compte à cette deuxième sortie internationale de battre le record national de la distance détenu par Rova Rabemananjara. Manandaza Thiarson, à partir de Paris, sera épaulé moralement et techniquement par l'ancienne championne Rabarivola Harisoa qui va l'accompagner en tant que dirigeante au sommet mondial. Concernant la compétition continentale des séniors, trois athlètes feront le déplacement au Congo. Il s'agit de Rosa Rakotozafy, championne en titre du 100 m haies, de Berlioz Randriamihaja, médaillé d'or aux Jeux Africains d'Abuja et non moins vice-champion d'Afrique lors de la dernière édition à Tunis où Yvon Rakotoarimiandry (400 m haies), le troisième athlète du voyage, avait raté de peu le podium. L'équipe de Christian Razafimahefa a envisagé d'envoyer à ce rendez-vous les meilleurs athlètes du continent, la lanceuse de poids Doris, en quête d'une adversaire à sa taille ; mais faute de moyen financier, elle a dû renoncer à son projet. La Fédération malgache d'Athlétisme ne peut pas attendre indéfiniment l'aide de l'Etat pour envoyer ses athlètes aux diverses compétitions internationales, étapes obligatoires quant à l'amélioration des performances. Toutefois, elle est convaincue que le Mjs tiendra parole en remboursant, comme il a été promis maintes fois. 


NO COMMENT        NO COMMENT       NO COMMENT      NO COMMENT

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...Les 8 Familles et leurs vœux 2004

  (vu sur le site  http://rainizafimanga.free.fr/fr/)

  "Les 'Grands' parlent d'idée

  les 'médiocres' parlent d'évènements

  les 'misérables' parlent contre les personnes..."


TIM France  15 juillet 2004

FONCTIONNAIRES ; Les affectations par voie de note de service bannies ! 
Source Midi Madagasikara 
Le conseil de gouvernement de mardi a décidé de bannir le procédé selon lequel les affectations dont font l'objet des fonctionnaires peuvent se faire par voie de simple note de service. Ce procédé ressemble de plus en plus à un abus, raison pour laquelle le gouvernement a mis les points sur les i. Une communication a été approuvée au cours de ce conseil au titre du ministère de la Fonction Publique, du Travail et des Lois Sociales : "les affectations et mutations des agents de l'Etat doivent être prononcées uniquement par voie de décision administrative par l'autorité compétente selon les nécessités de service. Aussi, pour préserver les intérêts de l'Administration, et des agents de l'Etat, les affectations par voie de note de service doivent-elles être bannies".
Avancements 
Fonction publique toujours, le même conseil a approuvé que "dans le cadre de la politique de déconcentration effective au sein de la fonction publique, et pour alléger les procédures administratives, il s'avère nécessaire de déconcentrer au niveau de tous les visas des projets d'actes concernant gestion des ressources humaines de l'Etat. Dans un but de remédier au retard des avancements des classes des fonctionnaires, les Commissions Administratives Paritaires des corps des fonctionnaires sont instituées au niveau de chaque province et les visas sont faits sur place". Seuls les visas de la Direction du Contrôle des Dépenses Engagées ne sont pas déconcentrés. Le Directeur Général du Contrôle des Dépenses Engagées et le Directeur Général de l'Inspection Générale de l'Etat vont déléguer leurs pouvoirs respectifs à leurs délégués respectifs en matière de visas. Ainsi, le courrier électronique sera installé dans toute direction provinciale pour permettre les interrogations à distance et pour accélérer les réponses. 
53 actes 
Enfin, une communication relative au manuel de procédures pour la gestion efficace des ressources humaines de l'Etat a été faite au cours du même conseil de gouvernement. Le document proposé illustre la volonté du ministère de la Santé et du Planning Familial de résoudre les problèmes de gestion de personnel au sein de ce département et la lourdeur sur le traitement des dossiers. La consultation à travers l'atelier de préparation corrobore cette assertion et a permis aussi de recueillir certaines informations nécessaires. La version finale de ce document appelle des remarques sur le fond, sur la démarche et sur le contenu. Le département concerné a réactualisé le manuel de procédures concernant la gestion des ressources humaines de l'Etat établi en 1996. C'est un document de guide pour différents responsables et agents régis par le statut général des fonctionnaires et le statut général des agents non encadrés de l'Etat à quelque niveau où ils se trouvent. Ce Code de procédure dynamique est constitué de 53 actes listés en annexe, et traite d'un seul et unique acte.


Nosintsika  13 juillet 2004

La Croix, 12/07/04 - Madagascar et ses "pestiférés"
Longtemps épargné par le sida, Madagascar a franchi en 2003 le seuil épidémique. La lutte contre la pandémie souffre des comportements sexuels et de la stigmatisation des personnes infectées. C'est une belle jeune femme approchant de la quarantaine. 
Porteuse du virus du sida, permanente de Fifafi, une des premières associations malgaches de soutien aux personnes atteintes, elle tient cependant à garder l'anonymat : seul son frère sait sa séropositivité. «Je voudrais pouvoir m'engager au grand jour, mais la stigmatisation est trop grande dans notre société, regrette-t-elle. Cela me ferait trop mal si ceux qui me sont le plus proches me rejetaient.»
Dans un pays longtemps épargné par la pandémie, le sida est resté au second plan des préoccupations, surpassé par les nombreux problèmes sociaux et les autres épidémies - choléra, peste, lèpre, paludisme. Mais en 2003, c'est l'électrochoc : la prévalence dans la population malgache est évaluée à 1,1%, trois fois le taux enregistré l'année précédente. Désormais, la progression s'annonce exponentielle. La prévalence pourrait dépasser les 3% en 2004 et atteindre 10% d'ici à cinq ans. Déjà, on note une recrudescence
de la tuberculose, l'une des affections opportunistes les plus couramment liées au sida. «Tous les facteurs de vulnérabilité sont là pour 
favoriser l'explosion, note Setou Kaba, coordinatrice de l'Onusida à Madagascar. L' épidémie n'en est pas encore à sa phase visible, mais quand celle-ci sera atteinte, il sera déjà trop tard.»
Tout converge pour faire de la Grande île un terrain propice à la propagation du virus. Un récent rapport sur le comportement sexuel à
Madagascar évoque un «multipartenariat quasi généralisé», à un degré variable selon les régions. Détail significatif, il n'existe aucun 
mot en malgache pour désigner la fidélité, qui est souvent définie aujourd'hui, notamment dans les messages de prévention du sida, par opposition au multipartenariat.
L'épidémie est pour l'heure essentiellement urbaine. Mais dans les campagnes, où vivent les trois quarts de la population, maintes 
pratiques culturelles favorisent la propagation du virus. Dans certaines ethnies, des festivités et rituels tels que les funérailles et les bains de reliques royales impliquent des relations sexuelles libres entre les personnes présentes. Lors des déplacements en ville, les rapports sexuels non protégés avec des partenaires occasionnelles sont courants, notamment pour les camionneurs et les convoyeurs de zébus.
"Briser le tabou"
Malgré des années de campagne de promotion, l'usage du préservatif reste rare à Madagascar, avec un taux d'utilisation de 2,6% chez les hommes et 0,3% parmi les femmes. Son emploi se heurte à de nombreux tabous. «Dans notre culture, tout est basé sur la fécondité, sur la progéniture, note Fenosoa Ratsimanetrimanana, secrétaire exécutif du Comité national de lutte contre le sida (CNLS). Et cette base philosophique est commune à tout le pays. Nous essayons donc de convaincre que les infections sexuellement
transmissibles sont une cause de stérilité et que le préservatif permet justement de s'en prémunir.» Par ailleurs, des déclarations de 
l'archevêqued'Antananarivo qualifiant à la fin de l'an dernier le préservatif d' «inefficace» et de «vecteur du sida» ont semé la consternation parmi  les militants de la lutte contre le sida.
Si le président Ravalomanana évoque fréquemment le danger de l'épidémie lors de ses interventions publiques, ignorance et préjugés 
dominent parmi les responsables politiques comme au sein de la population en général.
«Les promoteurs de la lutte contre le sida eux-mêmes ne sont pas encore convaincus de l'importance de combattre la stigmatisation, note la responsable de Fifafi. Ils ont tendance à montrer un visage sombre de la maladie, pour en faire un épouvantail incitant à la prévention. Je voudrais les convaincre de se faire eux-mêmes dépister, car leur conception du sida est trop théorique, et leur engagement souvent motivé par l'argent.»
De fait, constate un responsable associatif français actif de longue date dans la capitale, «en ce moment, si on veut gagner du fric, on 
lance une ONG de lutte contre le sida». Le CNLS en recense déjà 300 à 400, dont une poignée seulement, généralement occidentales, s'attaquent spécifiquement aux groupes à risques tels que les prostituées. Mais la formation d'animateurs capables d'évoquer le sida dans leurs propres communautés fait figure de gageure dans un pays où l'on parle peu de sexualité, notamment au sein des familles. «Il faut briser ce tabou, affirme Fenosoa Ratsimanetrimanana. Nous allons le faire à la manière malgache, sans provoquer les susceptibilités.»
Des actions de masse sont ainsi prévues, comme la distribution de radios solaires dans les campagnes afin de diffuser des messages de
prévention. Les moyens pour la prévention sont disponibles, provenant notamment d'un prêt de la Banque mondiale. Dans certaines villes, la lutte contre la transmission de la mère à l'enfant est efficacement pratiquée.
Mais l'étape suivante de l'épidémie - l'apparition des symptômes de la maladie parmi les porteurs du virus - risque de mettre à rude épreuve un système de santé peu opérationnel et des solidarités familiales fragilisées par la pauvreté ambiante. Aujourd'hui, une soixantaine de porteurs du virus seulement sont sous traitement, alors que 100.000 à 200.000 Malgaches sont infectés.
Laurent D'ERSU, notre envoyé spécial à ANTANANARIVO
***
La lutte contre le sida manque de fonds
L'insuffisance criante des financements pour la lutte contre le sida a accaparé la première journée des travaux de la 15e conférence
internationale, hier à Bangkok. Jean-Francois Richard, vice-président pour l'Europe de la Banque mondiale, a noté que plus de 900 milliards de dollars (730 milliards d'euros) sont affectés chaque année aux dépenses militaires dans le monde et 350 milliards de dollars aux subventions agricoles contre cinq milliards de dollars (quatre milliards d'euros) pour la lutte contre le sida en 2004. L'Onusida juge que 20 milliards de dollars par an seront nécessaires à l'horizon 2007. Scandant le slogan «Shame !» («Honte !»), des protestataires ont jeté hier de la peinture rouge sur les portraits des dirigeants du G7, le groupe des pays les plus industrialisés, accusés de ne pas avoir honoré une promesse, faite en 2001, d'allouer 10 milliards de dollars par an à la lutte contre le sida.


SOBIKA  15 juillet 2004

Madagascar : Les virements bancaires en devises surveillés de près (SOURCE:Clicanoo)
Les autorités malgaches ont abrogé début juillet une partie d’un décret datant de janvier 1995 et portant sur la réglementation des comptes en devises. Ce texte autorisait la possibilité, pour les résidents et non résidents, d’ouvrir un compte en devises et d’opérer des virements de compte à compte entre tout titulaire de compte (résident ou non résident). Le nouveau décret, daté du 6 juillet dernier, supprime cette seconde possibilité dans les termes suivants : “Les virements d’un compte en devises à un autre compte en devises ne sont pas autorisés pour les résidents. Il en est de même pour les virements de compte à compte entre résidents et non résidents.
Les virements de compte à compte entre non résidents sont autorisés.”
Le gouvernement - qui n’ignore pas l’existence de circuits monétaires parallèles - n’a pas dissimulé l’objectif principal de cette mesure : orienter vers le marché interbancaire des devises (MID, qui fixe la parité du franc malgache avec les autres monnaies) toutes les opérations bancaires en devises initiées par les résidents.


Midi Mada  15 juillet 2004

Madagascar-France : Ravalomanana à Toulon le 15 août , Chirac à Antananarivo fin juillet 
La célébration du 14 juillet a donné lieu hier à Ivandry à une révélation du Premier ministre Jacques Sylla selon laquelle, le Président Ravalomanana se rendra à la mi-août à Toulon en France, plus précisément le 15 août, a ajouté par la suite l'Ambassadeur français, Semme Catherine Boivineau
Ce déplacement suit de deux semaines le crochet de Jacques Chirac à Antananarivo, le 27 juillet, sur le chemin de La Réunion où le chef de l'Etat français passera ses vacances d'été. Il arrivera à 10h du matin et repartira à midi, et il s'agira surtout d'une visite d'amitié, a précisé l'Ambassadeur français à Madagascar. Selon les déclarations de cette dernière, très élégante dans un tailleur rose mauve hier, le déplacement de Marc Ravalomanana à Toulon s'inscrit dans le « 60ème anniversaire du département en province, plus précisément des Forces d'Outre-Mer auxquelles des ressortissants malgaches ont participé ». Selon l'Ambassadeur, il s'agit bien d'un voyage officiel pour le Président malgache, « mais pas forcément bilatéral », puisqu'il y aura d'autres pays concernés par cet anniversaire. Par contre, pour le Président français, il s'agira plus d'une visite d'amitié. « Le Président Chirac va passer dans la région et va s'arrêter à Antananarivo. Ce sera une occasion pour lui de discuter avec le Président et de voir la population malgache ». « C'est pour bien marquer la relation dense et forte de Madagascar avec la France. Cette dernière lui étant voisine par le biais de la Réunion et de Mayottes. La France a également des intérêts stratégiques, culturels et économiques à Madagascar, et le Président français est conscient de cet intérêt commun », a ajouté l'Ambassadeur. Et de conclure, « Je crois que les deux hommes s'aiment bien et qu'ils ont le même style, franc et direct ». On ne saura pas qui sera le plus flatté des deux de leur ressemblance, mais en tout cas, les échanges de Présidents entre la France et Madagascar, commencent à s'intensifier, ce qui ne peut être qu'un bon signe pour les deux pays. 
Aide au développement 
Pour en revenir à la célébration du 14 juillet, Catherine Boivineau, a tenu à retracer l'historique de cette fête qui fut à l'origine la fête de la Fédération avant de devenir la fête nationale française. L'ambassadeur a décrit les trois axes de la politique étrangère de son pays. La recherche de solutions pacifiques aux crises comme c'est le cas en Irak, au Proche Orient, en Iran, en Haïti, en Côte d'Ivoire, au Soudan et au Tchad. L'Union européenne où l'axe franco-allemand joue un rôle moteur même s'il est parfois critiqué. A ce sujet, elle s'est réjouie de l'arrivée de 10 nouveaux Etats membres et a voulu rassurer les Malgaches qu'en dépit de cette extension, « la France reste vigilante pour que les …nouvelles charges liées à l'élargissement ne se traduisent pas par une diminution de la contribution européenne à l'aide au développement ». 
L'avenir le dira. Le troisième axe de la politique extérieure de la France reste précisément l'aide au développement. Madagascar en bénéficie largement sous la forme bilatérale et/ou multilatérale à travers l'Union européenne, la Commission de l'Océan indien, la Banque mondiale, le FMI, etc. Mais aussi à travers la coopération décentralisée entre les Régions françaises et les collectivités locales malgaches et les entreprises privées. L'ambassadeur français n'a pas caché sa petite déception à ce sujet en disant que « certes les visites ne débouchent pas sur des actions immédiates. Il faut un certain temps pour que les entrepreneurs prennent une décision d'investissement et la réalisent… ». Pour conclure sur ce chapitre, Catherine Boivineau, a résumé que « l'ensemble des interventions françaises vis-à-vis de Madagascar en matière de coopération s'élève à plus de 100 millions d'euros, dont 66 millions d'aide publique au développement ». 
Excellentes relations 
Une somme assez faramineuse. Et c'est pourquoi, le Premier ministre Jacques Sylla, tout à fait conscient de l'importance de cette manne, s'est réjoui « de la détermination de la France à veiller au niveau multilatéral à ce que les nouvelles obligations liées à l'élargissement de l'Europe ne se traduisent pas par une diminution de l'aide au développement et à poursuivre le développement de la coopération bilatérale », réciproquement qualifiée d'exceptionnelle. Le 14 juillet était naturellement une occasion pour les deux parties de saluer l'excellence des relations entre Madagascar et la France. Le Premier ministre à propos de la visite de travail de Jacques Chirac le 27 juillet : « ces événements constituent la preuve concrète de la ferme volonté de votre président (J.Chirac) et de votre pays de soutenir les efforts conjugués du président Ravalomanana et du Gouvernement de promouvoir un développement rapide et durable… ». Plus loin, il ajoute « ainsi votre président (J. Chirac) a tenu à ajouter à ce partenariat exemplaire une marque d'estime exceptionnelle envers le président Ravalomanana et le peuple malgache. Ce geste d'amitié et de fraternité n'a pas d'équivalent dans le passé » . Il est vrai que les deux pays vont vivre cette année et l'année prochaine des moments historiques avec ces visites de haut niveau.

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