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Sommaire
Madavôvô:
1. Football: CAN 2004
Une finale arabo-arabe (Tribune de mada)
2. Football: CAN 2004
Le Nigeria à nouveau troisième
(RFI)
3.
Foot - Can 2004 : La Tunisie et le Maroc se qualifient pour la finale
(RFI)
4.
VASTE OPERATION CONTRE LES TRAFICS D’ARMES, DE RONGONY, DE VANILLE, DE BOVIDES …
(Midi Mada)
5. « Elita » : 29 décès, 3 disparus, 44.190 sans-abri, révèle le ministre de l’Intérieur
(Midi Mada)
6-
POLITIQUE & POUVOIRS La boulimie du
groupe Tiko (Lettre de l'Ocean Indien)
7-
Concert de solidarité pour les sinistrés du cyclone Elita à Mada (Tiako-i-Mada)
L'ÉDITO
MADAVÔVÔ !
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TRIBUNE
DE MADA 14 fevrier 2004
Football: CAN 2004
Une finale arabo-arabe
La 24è édition de la Coupe d'Afrique des Nations s'achèvera aujourd'hui en apothéose par un match mettant aux prises deux équipes nord-africaines, arabes et francophones.
La Tunisie, pour arriver à ce stade de la compétition, a terminé premier au classement du groupe A avec 7 points : deux victoires ( 2 - 1) contre le Rwanda, (3 - 0) devant la RD Congo et un nul face au Guinée.
Les Aigles de Carthage se qualifièrent en demi-finale au dépens du Sénégal et arracha aux tirs aux buts (5 - 3) sa place de finaliste contre les Super Eagles nigérians, après avoir été mené 0 - 1 jusqu'à la 82è minute où Badra égalise sur un penalty indiscutable. Les forces de cette équipe tunisienne résident dans le fait qu'elle possède un joueur exceptionnel à chaque ligue : un gardien de but expérimenté en la personne de Boumnijel, une défense commandée par le capitaine Badra, un milieu de terrain inspiré, le stratège Bouazizi et une paire d'attaquants brésilo-tunisienne Jaziri - Dos Santos.
Comme ils jouent à domicile, les spectateurs sont pour eux donc un atout non négligeable. L'absence du capitaine Badra lors de cette finale pourrait constituer un léger handicap en plus du manque de recupération après les prolongations et le stress du match contre le Nigéria. Mais les joueurs de Roger Lemerre ont prouvé qu'ils possèdent aussi un mental d'acier.
Le Maroc, une équipe équilibrée avec 3 victoires en trois rencontres, les Lions de l'Atlas ont terminé premier du Groupe C avec un score de 4 - 0 face au Bénin.
En quart de finale, les Algériens firent les frais de la régularité des coéquipiers de Kharid Fonhami ( 3 - 1) après prolongation : 2 buts encaissés contre 13 marqués. Le Maroc se permit le luxe d'écraser une équipe malienne désemparée (4 - 0) en demi-finale. Cette équipe marocaine possède sur le plan statistique la meilleure attaque, c'est dire combien cette équipe est en mesure d'arracher une victoire en terre tunisienne tant elle est si bien équilibrée.
RFI 14 février 2004
Le Nigeria à nouveau troisième
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Contre |
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Jay Jay Okocha à l'issue du match: meilleur joueur, meilleur buteur avant la finale, auteur du millième but, cette CAN 2004 est un excellent résultat personnel pour le footballeur nigérian. |
Nigeria - Mali
2-1
C'est un Jay Jay Okocha heureux qui quitte la CAN 2004. Meilleur joueur, meilleur buteur avant la finale, auteur du millième but. A défaut de finale, c'est un excellent résultat personnel. Et comme à Bamako en 2002, son équipe termine à la troisième place de la CAN devant le Mali.
De notre envoyé spécial en Tunisie
Doux soleil sur Monastir. Une belle chambrée de spectateurs, environ cinq mille - une affluence rare pour le match de classement qui est d'habitude celui des siestards - de la musique malienne et nigériane pour rythmer l'air du stade. Des vedettes qui avaient tenu à jouer le match, tant du côté nigérian que du côté malien. Une sympathique cérémonie d'adieu pour les formations qui terminent aux troisième et quatrième rangs, dans le même ordre qu'en 2002.
Visiblement les Nigérians n'étaient pas venus à Monastir pour faire de la figuration, alors que les Maliens, comme c'est devenu une mauvaise habitude (référence à leurs expériences précédentes de 1994 et 2002) n'avaient pas digéré leur défaite en demi-finale. Les coéquipiers de Jay Jay Okocha voulaient la troisième place et lorsque le capitaine s'est approché du ballon à la seizième minute pour frapper un coup franc excentré, à plus de vingt-cinq mètres de la ligne de but, on se dit que Mahamadou Sidibé avait intérêt à bien placer son mur. Une frappe millimétrée de l'orfèvre des hautes oeuvres, le ballon rebondit sur le talon de Mahamadou Diarra avant d'aller se nicher au fond de la cage. 1-0 pour les Super
Eagles.
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Diarra était à deux doigts d'égaliser huit minutes plus tard sur une frappe terrible du pied droit qui rasait l'extérieur du but de Vincent
Enyeama. Mais les Nigérians dominaient leur adversaire, en dépit de quelques rares tentatives comme du néophyte Janvier Abouta qui enlevait trop son ballon.
La constance du Nigeria
A peine rentrés des vestiaires, les Super Eagles ajoutaient un deuxième but. Sur une faute collective de la défense malienne, Odemwengie et deux autres de ses camarades se retrouvaient à trois, seuls devant Sidibé. Et
Odemwengie, de la tête, n'avait plus qu'à pousser le ballon dans la cage. Menés 2-0, les Maliens restaient constamment sous l'emprise d'une équipe nigériane beaucoup plus déterminée. Et la réduction de la marque à la 70ème minute par Janvier Abouta, titulaire au Djoliba de Bamako, n'allait rien changer à une affaire si bien engagée par le Nigéria.
Après son échec initial face au Maroc (0-1), le Nigeria a joué cinq matchs sans en perdre aucun, échouant en demi-finale face au pays organisateur après l'épreuve des tirs au but. Un rapide coup d'oeil sur la palmarès de la CAN nous enseigne que depuis 1990, le Nigeria n'a jamais terminé plus loin que la troisième place, sauf en 96 (il avait refusé d'aller jouer en Afrique du Sud) et en 1998 (il avait exclu de la compétition par la CAF). Le Nigeria, même lorsqu'il ne paraît pas au mieux, reste l'un des Grands d'Afrique.
Gérard Dreyfus
RFI
10/02/04
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La Tunisie et le Maroc se qualifient pour la finale
Tunisie 1 - 1 Nigeria (tirs au but 5-3)
Maroc 4 - 0 Mali |
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Contre |
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Maroc
- Mali
Finale nord-nord, finale cent pour cent maghrébine. Le Maroc a rejoint en finale la Tunisie au terme d'un match remarquable qui a ruiné, une nouvelle fois, les rêves maliens. Il n'était pas possible d'arrêter les Lions de l'Atlas.
De notre envoyé spécial en Tunisie
Quatre à zéro.
Epatante équipe marocaine. Qui raisonnablement lui accordait la moindre chance d'atteindre la finale de la 24ème CAN? Pas grand monde, à commencer par les Marocains eux-mêmes. Et pourtant la bande de gamins de Badou Zaki a balayé tous les pronostics, s'imposant, sans hésitation, comme la meilleure équipe du tournoi, complète dans toutes ses lignes, inspirée, audacieuse et percutante. Jamais depuis 1986 un onze marocain n'avait étalé une telle classe, un tel talent, une telle joie de jouer et de vivre. Les Maliens ont payé cher - peut-être trop - pour apprendre que cette équipe ne redoutait rien ni personne.
Frédéric Kanouté, auteur de quatre buts dans cette CAN, un attaquant sur lequel les partenaires de Mahamadou Diarra comptaient beaucoup pour retrouver la finale, trente-deux ans après une première expérience malheureuse à Khartoum, n'a jamais pu placer ni sa tête, ni sa frappe, rien du tout. Les Marocains étaient simplement trop forts pour une équipe courageuse, mais comme anesthésiée par le rouleau compresseur descendu de l'Atlas.
Les Marocains sur un nuage
A la mi-temps, les Maliens n'étaient menés que d'un seul but, un coup franc en pleine lucarne de Youssef
Mokhtari. Ils pouvaient encore espérer se ressaisir. Les Marocains étaient maîtres de tous les ballons et quand les blancs maliens s'installaient dans la défense verte, Khalid
Fouhami, en état de grâce, arrêtaient tout ce qui passait devant lui. Envolée à droite, envolée à gauche, dégagement du poing. Toute l'équipe marocaine était au diapason, sans cesse conquérante, volontaire, déterminée, enthousiaste. Et à la cinquante-huitième minute, bien placé à l'entrée de la surface, Youssef
Mokhtari, après un contrôle du pied droit, remettait le ballon sur son pied gauche pour une frappe très pure qui ne laissait aucune chance à l'infortuné Mahamadou Sidibé.
Le calvaire du malheureux gardien malien n'était pas terminé. Sur un départ de
Mokhtari, passeur cette fois, le ballon arrivait dans les pieds de Marouane Chamakh qui transmettait au milieu de la défense à Youssef Hadji. A 3-0, les Marocains étaient sur un nuage. Et Nabil
Baha, rentré quelques secondes plus tôt, inscrivait un quatrième but peu avant le coup de sifflet final. Euphoriques! Les Lions de l'Atlas étaient euphoriques, dans un état de grâce. Et dans ces circonstances, il n'y a parfois qu'une seule chose à faire, regarder. Pour le plaisir des yeux.
Gérard Dreyfus
11/02/2004 |

Walid Regragui et Abdeslam Ouaddou (au centre) imitent la danse de la joie de Youssef Mokhtari (à droite), auteur des deux premiers buts du Maroc face au Mali (4-0).
(Photo AFP) |
RFI
09/02/04
CAN
2004
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Tunisie-Nigeria
(1-1) (tirs au but 5-3)
Les Camerounais ne disputeront pas leur troisième finale consécutive. Ils ont cédé en quart de finale face à une équipe du Nigeria au sein de laquelle Okocha aura été décisif. |
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Contre |
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Tunisie
- Nigeria
La Tunisie est en finale
Capitaine rayonnant face au Nigeria, le Tunisien Khaled Badra sera malheureusement privé de la finale à cause de deux cartons jaunes.
(Photo AFP)
La Tunisie est en finale. Elle a pris le meilleur sur le Nigeria après l'épreuve des rtirs au but. L'équipe qui désirait le plus la victoire l'a emporté.
De notre envoyé spécial en Tunisie
La première demi-finale, à Radès, entre la Tunisie et le Nigeria aura été une affaire de penalties puis de tirs au but. Les Nigérians avaient ouvert le score à la 66ème minute par
l'intéremédiaire de leur capitaine Jay Jay Okocha pour une faute de Karim Hagui sur Nwankwo
Kanu. Un penalty tiré deux fois (et réussi chaque fois), l'arbitre ayant reproché à Okocha de s'être arrêté dans sa course d'élan.
L'autre capitaine, celui de la Tunisie, lui donnera la réplique un quart d'heure plus tard, suite à une faute dans sa surface de Seyi Olofinjana sur Ziad
Jaziri. Khaled Badra prend Vincent Enyeama complètement à contre-pied. Un but partout à une dizaine de minutes de la fin du temps règlementaire, même résultat après les prolongations.
L'histoire ne repasse pas les plats
Okocha se souvient peut-être qu'il y a dix ans, dans l'autre stade de Tunis, à El
Mensah, en demi-finale, les Green Eagles avaient obtenu leur billet pour la finale dans les mêmes circonstances s'imposant par quatre tirs au but à deux face à la Côte d'Ivoire. Hélas pour lui, il n'est pas fréquent que l'histoire repasse les mêmes plats.
Premier à s'élancer dans l'épreuve des tirs au but, Kahaled
Badra. Il réussit sa tentative? John Utaka l'imite, puis Santos. Odemwemgie s'élance à son tour. Sa frappe trouve Ali Boumnijel sur sa trajectoire. 2-1 pour la Tunisie après deux tentatives de chaque côté.
Mhedhebi,
Yobo, Ben Achour, Udeze et Hagui réussiront, tour à tour, leur tentative pour une victoire finale tunisienne par 5 à 3. |

Capitaine
rayonnant face au Nigeria, le Tunisien Khaled Badra sera
malheureusement privé de la finale à cause de deux cartons
jaunes..
(Photo AFP)
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Les Tunisiens n'ont pas volé leur victoire même si elle fut acquise in extremis. Après vingt premières minutes difficiles au cours desquelles les Nigérians avaient fait l'essentiel du jeu, les Lions de l'Atlas, peut-être intimidés par Okocha et Kanu ou impressionnés par leur succès face au Cameroun, se contentaient d'observer de visu leur adversaire, leur laissant du champ pour passer la ligne médiane.
Dans la seconde moitié de la phase initiale, on obtenait une explication à cette attitude frileuse. La Tunisie semblait avoir pour consigne un "tous pour Santos". Mais il aurait fallu éviter de lui adresser des ballons toujours en profondeur dans l'axe du but.Vincent Enyeama, au mieux de sa forme, n'était nullement impressionné et par trois fois au moins mettra fin aux espoirs du néo-Tunisien. Dans le même temps, le Nigéria avait réussi l'exploit de ne se créer aucune action de but. Une mi-temps assez bizarre.
Les Nigérians ont manqué de conviction
Au retour des vestiaires, du jamais vu, l'arbitre allait demander aux deux équipes de s'aligner face à la tribune officielle. On s'était trompé d'hymne avant le coup d'envoi de la demi-finale. Réparation était ainsi faite aux Nigérians.
La deuxième période allait être beaucoup plus consistante que la première, les Tunisiens variant enfin leurs angles d'attaque. De leur côté les Nigérians paraissaient s'être satisfaits de leur succès face au Cameroun. Ils n'étaient plus aussi mordants, mettaient parfois à contribution Ali Boumnijel qui comme son vis-à-vis Enyeama était dans un très bon jour, mais ils manquaient de conviction, à l'image de leur capitaine. Scénario qui allait se poursuivre pendant les deux prolongations avant qu'on n'en vienne aux tirs au but.
Et c'est ainsi que les Super Eagles se sont arrêtés en route. Et c'est ainsi que la Tunisie se retrouve pour la troisième fois de son histoire en finale d'une CAN. Une épreuve où, jusqu'à samedi, elle n'a pu faire mieux qu'une deuxième place.
Gérard Dreyfus
11/02/2004
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TetezamitaKely
...Les
8 Familles et
leurs vœux 2004
(vu sur le site
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"Les
'Grands' parlent d'idée
les 'médiocres'
parlent d'évènements
les 'misérables'
parlent contre les personnes..."
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Lettre
de l'Océan indien n° 1075 du 07 février 2004
POLITIQUE
& POUVOIRS La boulimie du groupe
Tiko
Conduisant ses sociétés et les
affaires de l'Etat avec le même dynamisme, le président Marc
Ravalomanana a beaucoup diversifié les activités de son groupe
Tiko depuis qu'il a accédé à la magistrature suprême. Son
volontarisme a parfois contribué à créer un dangereux mélange
des genres, accentué par le fait qu'en province les locaux de
Magro, société du groupe Tiko, servent de quartier général au
parti présidentiel TIM et que plusieurs anciens dirigeants de ce
groupe et amis du chef de l'Etat occupent maintenant des postes de
responsabilité dans l'appareil d'Etat. Il en est ainsi du président
du conseil d'administration (PCA) d'Air Madagascar,
Heriniaina Razafimahefa ; du maire d'Antananarivo et PCA de la
Jirama (énergie), Patrick Ramiaramanana ; du directeur général
de l'Omnis et PCA de la Secren (construction navale), le général
Andrianafidisoa ; d'un membre influent du conseil d'administration
de la Seimad (société immobilière), Lala Rahamaefy, qui fut
directeur de cabinet de Ravalomanana à la mairie d'Antananarivo ;
d'un membre du conseil d'administration de la Caisse d'épargne de
Madagascar, Harisetra Ravelojaonina.
L'efficacité avant tout. Au nom de l'efficacité gouvernementale,
le président Ravalomanana n'a pas hésité à se servir de ses
propres sociétés. Ainsi, l'avion présidentiel Boeing 737-300 a
été immatriculé sous les références 5R-MRM au nom de la société
Tiko Air dirigée par Nirina Andriamanerisoa. La société Asa
Lalana Malagasy (Alma), du groupe Tiko, bénéfice de liens privilégiés
avec la communauté urbaine d'Antananarivo et dispose d'une sorte
de monopole du bitumage dans la capitale. Elle a également obtenu
un contrat de réhabilitation de routes à Tulear et a travaillé
en sous-traitance pour la société française Sogea. Le siège
d'Alma se trouvait il y a peu dans une annexe du ministère des
travaux publics à Tsimbazaza, à 200 mètres de l'assemblée
nationale, mais il a été déménagé le
5 février à Ampasapito, dans la banlieue de la capitale, dans
l'enceinte de Mikoja S.A., une firme spécialisée dans la réparation
automobile, dans laquelle la famille Ravalomanana aurait des
parts. Alma s'est associée à la firme allemande Bickhard pour déposer
une offre pour le contrat de réhabilitation d'un tronçon routier
d'un montant de plus de 133 millions d'euros. Leur offre est arrivée
derrière celles des firmes françaises Colas et Sogea, mais une
partie du contrat pourrait lui revenir sous une forme ou une
autre.
Des médias aux crevettes. Via la Madagascar Broadcasting System
(MBS) gérée par la fille du chef de l'Etat, Sarah, le groupe
Tiko est également présent dans les médias audiovisuels et a
lancé il y a quelques mois un journal Le Quotidien. En outre,
l'imprimerie de MBS dispose d'un matériel de haute technologie
qui lui a permis de rafler le marché de l'impression des étiquettes
de produits à Madagascar. Le groupe Tiko a une véritable
boulimie de diversification.
Des
membres de la famille de Ravalomanana se sont associés au
Sud-africain Shoprite pour acheter en 2002 les supermarchés du
Français Cyril Juge tandis que Tiko a acquis en janvier 2003
plusieurs agences du groupe étatique Somacodis. Les
"murs" du Hilton Madagascar ont été vendus par le
groupe Fraise au groupe Tiko qui a pris une participation de 40%
dans l'hôtel restaurant Le Colbert. En novembre 2003, Tiko a passé
un accord avec le ministère de l'agriculture, de l'élevage et de
la pêche, et la société belge VDS Crustocean de Benoît Hillion,
sur la mise en place d'une usine de fabrication d'aliments pour
crevettes d'élevage. Tiko projetterait également de se lancer
dans l'aquaculture. Bientôt les carburants. Les produits pétroliers
pourraient devenir un autre secteur de diversification de ce
groupe, de même que l'aviation. L'an dernier, le président
Ravalomanana a annoncé la libéralisation du stockage
des carburants. Depuis lors, des proches du chef de l'Etat, en
collaboration entre autres avec le fils de Norbert Ratsirahonana
qui est directeur général de l'Auximad, se sont penchés sur un
projet de création de Tiko Petroleum.
Des contacts exploratoires auraient été pris avec un pays
producteur de pétrole en Amérique latine, ce qui expliquerait
partiellement l'intérêt nouveau de la diplomatie malgache pour
ce sous continent.
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