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(patience les extraits se chargent...)

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Hello again....  TetezamitaKely  Communique sur MadaVôvô

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Jeudi 06 mars 2003 à 20h30

 D'GARY... 

Virtuose des "open tunings, ses compositions puisées aux sources des musiques du sud malgache....  Suite... Cliquez-ici

sur le site d'ANIMATION ARR ...RRRRR ! 

http://a.ratsimbarajohn.free.fr/

"Hier c'est une  histoire
Demain est un mystère
Aujourd'hui un cadeau..."

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar et ses élections...


EXPRESS MADA 01/03/2003 

RUSSIE - MADAGASCAR 
LES NÉGOCIATIONS POUR L'ALLÉGEMENT DE LA DETTE SONT EN COURS 

Les négociations relatives à l'allègement de la dette entre la Fédération de Russie et Madagascar sont en cours actuellement apprend-on, de source officielle. Rappelons qu'auparavant, la Fédération de Russie avait déjà annulé 70% de la dette malgache. La délégation malgache est dirigée par le directeur général du Trésor, Vonintsalama Andriambololona, qui est accompagnée de deux représentants de la Banque centrale de Madagascar. 
Météo : "Japhet" s'éloigne du sud
Fort heureusement "Japhet" continue à s'éloigner des côtes sud-ouest et se trouvait hier vers 16 h. à 640 km de Toliara, mais à moins de 250 km des côtes du Mozambique. 
Un déplacement au cap sud-ouest à 9 km/h met normalement "Japhet" à bonne distance désormais du sud-ouest du pays, alors que son système s'intensifiera aujourd'hui à l'approche de l'Afrique de l'Est, où son impact est désormais prévu seulement dimanche, après une modification de trajectoire au cours des dernières 24 h. 
C'est néammoins un système affaibli, précise la météo nationale à Ampandrianomby, qui devrait normalement débarquer chez nos voisins de l'ouest dans les 24 h.:


Madagate 27/02/2003

: Tonga teto Parisy ny filoha Marc Ravalomanana.
Ny atalata faha-18 febroary tamin'ny 11 ora latsaka faha efany maraina no noraisina tao amin'ny efitra fandraisam-bahiny mana-kajan'ny seram-piaramanidina iraisam-pirenena Roissy Charles de Gaulles ireo solontenam-panjakana malagasy notarihin'ny filoham-pirenena Andriamatoa Marc Ravalomanana.

 

Tonga nitsena ireto solontenam-panjakana ireto teny Roissy ny masoivoho malagasy monina any Dakar ramatoa Lila Ratsifandrihamanana , andriamatoa Maxim Dovo masoivoho monina an'i Rosia,ramatoa Yvette Rabetafika masoivohon'ny malagasy ao amin'ny UNESCO ary mazava ho azy ny masoivohontsika eto Parisy andriamatoa Jean Pierre Razafy Andriamihaingo.
Andriamatoa Pierre André Wiltzer minisitra misahana ny fiaraha-miasa sy frankôfônia kosa no nisolontenan' ny fitondram-panajakana frantsay tamin'izany.
Ampatsiahivana fa ny anton'ny fivahinianan'ny filoha Ravalomanana teto Parisy iny dia nohon'ny fihaonana iraisam-pirenena Frantsa-Afrika faha roa ambin'ny roampolo.

Reportage en images : Jeannot Randroso et Augustin Andriamananoro


TRIBUNE MADAGASCAR 26/02/03

Justice et développement et citoyenneté : suite sur la non-transparence défendue par les Magistrats du SMM: TRANSPARENCE DEUX MAGISTRATS EN TAULE !

"Magistrats et corruption". Ce thème a été abordé hier lors du point de presse offert, à son bureau de Faravohitra par la ministre de la Justice Alice Rajaonah. D'emblée, elle a tenu à faire remarquer que les magistrats font partie des justiciables, donc passibles de poursuites judiciaires au cas où ils commettent des infractions. Dans le dessein de conforter ses dires, la ministre a révélé que, "à ce jour, deux magistrats sont placés sous mandat de dépôt pour flagrant délit de corruption". Notons que l'un d'eux a exercé au tribunal de première instance de Toamasina tandis que l'autre à Ankazobe. En ce qui concerne le "juge de 2 millions" de Toamasina, elle a indiqué qu'il a été d'abord remis en liberté afin que la Justice puisse appliquer à son encontre les dispositions de la procédure légale (ordre de poursuites). Et le maître des lieux d'ajouter que, pour faire valoir sa détermination à faire appliquer la loi au sein de toutes les

juridictions du pays, "une dizaine d'autres magistrats fait actuellement l'objet de poursuites judiciaires". Des poursuites qui, toujours d'après les explications qu'elle a fournies, "doivent suivre une procédure complexe et longue dans la mesure où, dans le but de protéger ces hommes et femmes en toge rouge et noire des actions téméraires, les textes réglementaires l'ont, eu égard à leur fonction, disposé ainsi".

Ce rendez-vous médiatique a également permis aux journalistes de poser des questions sur la situation actuelle des "détenus de sécurité". Ainsi, selon la ministre, "300, ni plus ni moins, personnes ont été détenues, dans tout le territoire national, consécutivement aux événements 2002. A ce jour, 108 d'entre elles ont été déjà jugées et ont pu recouvrer leur liberté. De ce fait, il ne reste plus que 192 personnes qui, dans les prisons, attendent leur procès". Ces statistiques, en tout cas, démentent formellement les critiques faites par le CRN du professeur Albert Zafy qui, à Toliara encore, a avancé des chiffres exorbitants sur la situation de ces "détenus de

sécurité".

Par ailleurs, la ministre a également indiqué que "ordre a été déjà donné pour que la liste des détenus de longue durée, avec les motifs qui ont amené à les retenir ainsi en prison, soit établie dans les meilleurs délais. Un état des lieux qui va permettre au ministère de prendre les dispositions qui s'imposent dans la mesure où la règle générale est de faire passer leurs dossiers, quel qu'en soit leur état, devant la barre. Pour ceux qui ont eu leurs dossiers perdus, ordre a également été donné à ce qu'ils fassent l'objet, immédiatement, d'une décision d'élargissement. Du moins jusqu'à ce que l'on puisse retrouver ou reconstituer leurs dossiers".

Dans l'affaire de "déclaration de patrimoine", Mme Alice Rajaonah devait indiquer hier que, "en dépit de l'arrêt de la chambre administrative ayant sursis à exécution du décret afférent, 368 magistrats sur les 500 légalement en exercice ont, à ce jour, déjà déposé leur déclaration à la HCC. Soit près de 73% en matière de taux. Plus, parmi ces 368 magistrats, 12 ont déposé les leurs après le prononcé de l'arrêt en question. Et des magistrats membres du bureau du SMM ont également honoré cette obligation. C'est pour vous dire que les magistrats sont convaincus qu'ils sont faits pour exécuter les lois et textes réglementaires". Quant à la grève de la faim rapportée ici et là, la ministre s'est hier portée témoin oculaire pour affirmer que, lors de sa visite de la maison de force de Tsiafahy (voir article par ailleurs), "aucun signe permettant de confirmer une telle rumeur, balancée de l'extérieur, n'y a été décelé".

Recueillis par Rolly Mercia


[nosintsika] http://www.bernama.com/bernama/index.html
NAM: Madagascar Seeks Aid For Reconstruction
KUALA LUMPUR : Madagascar Seeks Aid For Reconstruction
KUALA LUMPUR, Feb 25 (Bernama) -- Madagascar is seeking international aid to rebuild the country, which was crippled by civil unrest last year, its President Marc Ravalomanana said Tuesday.
He said aid was needed as basic amenities such as roads and bridges had been destroyed during the unrest sparked by the refusal of the former president to step down after being defeated in national elections.
Ravalomanana also called on countries of the South to help develop Madagascar.
There were plans for a delegation from Madagascar to visit Malaysia next month to learn more about Malaysia's experience in development, he said at a media conference on the sidelines of the 13th Non-Aligned Movement (NAM) Summit here.
Madagascar would also explore business opportunities between the two countries during the proposed visit, he added. 

BERNAMA


LE JIR - ARTICLE DU 25/02/03
Air Mayotte internationale : Premiers vols annoncés pour juin
L'annonce par le conseil général de l'île aux parfums de son intention de prendre 51% du capital d'Air Mayotte International a fait ressurgir un dossier que l'on croyait définitivement enterré. Les promoteurs du projet annoncent un premier vol, en juin, avec un Airbus A. 320, notamment sur la Réunion, et se déclarent prêts à embaucher 35 anciens salariés d'Air Lib.
Air Mayotte International c'est l'Arlésienne à la sauce mahoraise. En dépit de plusieurs effets d'annonce, le projet n'est jamais parvenu à émerger du carton.
Derrière Air Mayotte International, on trouve Victor Michel Thomas, ancien président de Dakair, compagnie spécialisée dans l'assistance aérienne des organisations sportives, un membre du Medef mahorais, Serge Castel, et l'ancien représentant de Nouvelles Frontières à la Réunion Patrick Moizo. Le 30 janvier 2002, le Conseil supérieur de l'aviation marchande donne un avis favorable au dossier AMI. Des réserves sont émises sur le plan technique et financier mais le soutien des élus mahorais réussit à faire pencher la balance du bon côté. Depuis, AMI attend le sésame du ministre des Transports.
Sur le papier le dossier est séduisant. La compagnie a pour ambition de proposer des tarifs entre 10% et 30% moins chers que ceux pratiqués par Air Austral sur l'axe Mayotte - Réunion.
Mais AMI n'avait pas, tout au moins jusqu'à une date récente, les moyens de ses ambitions d'où l'idée de faire entrer, dans le tour de table, le conseil général de Mayotte. En mai de l'année dernière, se réunissent à Dzaoudzi autour du préfet le directeur des services fiscaux, le trésorier payeur général, le chef du district aéronautique, Younoussa Bamana, président du conseil général et son premier vice-président. Objet du débat : l'examen des exigences d'AMI. Les promoteurs demandent la participation à hauteur de plus de deux millions d'euros de la collectivité, la défiscalisation pour les investisseurs locaux, une exonération des taxes et droits de douanes sur l'investissement local, une subvention d'équilibre comprise entre 500 000 et un million d'euros en première année et une caution sur le montant des loyers de l'assurance et du carburant pendant trois mois pour deux appareils estimée à 1 722 000 euros.
Les représentants de l'Etat font grise mine, de même que le président du conseil général qui préférerait voir la collectivité investir dans l'allongement de la piste de Pamandzi à 3 000 m. A cela s'ajoute un obstacle juridique puisque le conseil général ne pourrait investir que dans le cadre d'une société d'économie mixte.
C'est finalement dans cette direction que les élus mahorais ont décidé de s'engager. Ils sont prêts à constituer une SEM dans laquelle la collectivité apporterait 51% du capital. La décision finale, qui n'interviendra pas avant deux ou trois mois, dépendra de l'appréciation du préfet sollicité par le conseil général. En mai de l'année dernière, le représentant de l'Etat dans l'île avait fait remarquer qu'entre le projet de départ souhaitant instaurer une concurrence et celui impliquant la collectivité locale, la donne était changée. Les porteurs du projet ne voient pas le feu orange et considèrent que la voie est ouverte. Alors même que leur dossier devra repasser au CSAM, ils annoncent un premier vol en juin avec un Airbus A. 320 et une commercialisation des billets en avril. Leur objectif est d'effectuer deux vols quotidiens sur la Réunion, deux liaisons hebdomadaires avec la Grande-Comore et Maurice via la Réunion mais sans droits de trafic entre Gillot et Plaisance, une avec le Kenya, Madagascar et les Seychelles avec pour ces trois destinations des correspondances sur le long-courrier.
Sur le plan du personnel, AMI affirme embaucher outre des Mahorais, 35 anciens d'Air Lib, cinq équipages qualifiés Airbus, trois commerciaux à Paris et trois à la Réunion.


[nosintsika]ARTICLE DE MIDI MADA du 22 FEVRIER 2003 (PANORAMA) 

Petite revue de presse nationale et internationale sur la position des uns et des autres face à la guerre en Iraq 
bonjour , 
Ci-après ,
un article de MIDI MAD et du Courrier International . 
Comme la 9è conférence au Sommet de la Francophonie à Beyrouth , le 22è sommet France-Afrique a surtout été une tribune récupérée par Jacques Chirac pour défendre sa cause en faveur de ...l'Irak ! Ainsi les 52 Etats africains présents à Paris , comme les tenants du mouvement francophone à Beyrouth , ont uni leurs voix à celle de la France , afin de laisser une ultime chance à la diplomatie pour amener Saddam Hussein à accepter de désarmer l'Irak , sans effusion de sang , faisant ainsi l'économie d'une guerre qui ne serait que la pire des solutions s'il fallait s'y résigner en dernier recours ! Et Jacques Chirac traite sans ménagement ceux qui refusent de jouer le jeu de Paris . Ainsi , la Pologne , entre autres candidate à l'Union Européenne (UE) par ailleurs , fut qualifiée ni plus ni moins de "mal élevée" , pour avoir eu l'outrecuidance de s'être alignée sur les Etats-Unis dans la crise du Proche-Orient ! Le verbe sentencieux , le président français est allé jusqu'à déclarer que "la Pologne a perdu une occasion de se taire ". 
Il est vrai que dans la guerre d'influence qui oppose la France aux Etats-Unis sur le cas irakien , Jacques Chirac veut en remontrer à Goroges Bush , en lui signifiant par tous les moyens qu'il n'est pas question pour lui et ses partisans d'abandonner l'ordre du monde au diktat d'une Amérique de plus en plus hégémonique ! L'influence de son discours peut être minimisée , puisque le courant pacificateur prend chaque jour de plus en plus d'ampleur , au fur et à mesure que la menace de guerre avance et se précise dans le Golfe où 150.000 hommes , une quarantaine de bâtiments et autant de forteresses flottantes , des centaines d'avions de combat , sont déjà prêts à déclencher des hostilités . Sur terre , sur mer , comme dans les airs ...Une véritable armada anglo-américaine déjà déployée en ordre de bataille , et prête à ouvrir le feu à tout moment , comme l'a confirmé Donald Rumsfeld , le Secrétaire américain à la Défense
Saddam Hussein , qui lui aussi a le sens de la récupération , interprète à sa façon le vaste mouvement pacifiste contre une éventuelle guerrre des Etats-Unis contre l'Irak ! Et il y va également de son petit discours, nourri des vertus dont il n'est pourtant pas un champion reconnu , loin s'en faut ! ...Ainsi , il en est fort aise , n'en vous déplaise , pour dire "son souhait de voir tout le monde oeuvrer pour l'établissement d'une paix basée sur la jutice, l'égalité et la bonté parmi les peuples "...
Les Irakiens ( la population ) sont les plus à plaindre dans cette malheureuse situation qui risque de basculer d'une seconde à l' autre , dans une horreur indicible . (fin de l'article)
LA SÉLECTION DE COURRIER INTERNATIONAL
Jacques Chirac vu par la presse d'Europe de l'Est Les propos du président français ont été très mal accueillis chez les futurs membres de l'UE. 
"Jadis, le grand poète Alexander Gerov, de retour de Paris, a écrit un poème sur la tour Eiffel : "De près, elle est horrible", y constatait-il. Ces jours-ci, on a compris qu'au pays des coqs il n'y avait pas que la tour Eiffel qui soit horrible de près, mais le président Chirac aussi, qui a l'insolence de nous réprimander comme des enfants parce que nous avons un avis et de la dignité." Comme la plupart de la presse est-européenne, le quotidien bulgare Standart ne mâche pas ses mots sur les propos de Jacques Chirac aux pays candidats lors du sommet de Bruxelles. D'autant plus que la Bulgarie et la Roumanie ont été spécialement épinglées par le président, qui a mis en cause leur future adhésion à l'UE.
Pour beaucoup, le ton et le comportement de M. Chirac rappellent ceux du leader soviétique Brejnev. C'est l'opinion des journaux pragois Dnes et Lidové Noviny, ou du principal quotidien slovaque SME, qui titre son éditorial "Leonid Ilitch Chirac".
La presse polonaise condamne le mépris avec lequel M. Chirac a traité les candidats. D'autant plus que Varsovie "veut rejoindre l'UE sur un pied d'égalité", souligne Rzeczpospolita. Or "la France et ses présidents ont toujours voulu jouer un rôle dominant en Europe, souvent en opposition avec les Etats-Unis. C'est encore le cas cette fois. Paris a droit à sa propre politique. Mais pas aux frais de la Pologne et de sa place en Europe et dans l'Union. (...) La loyauté envers Paris ne peut pas signifier une soumission. Elle doit être mutuelle". Gazeta Wyborcza note que "Chirac avait préparé son attaque contre les pays candidats depuis quelques jours. (...) Reste à savoir pourquoi". Pour le principal quotidien polonais, une des raisons de ces excès serait que Varsovie a opté pour les F-16 américains à la place du Mirage.
"La menace selon laquelle l'opinion française pourrait se retourner contre l'élargissement est vaine. Certes, les Français ne sont pas très chauds, mais c'est l'Assemblée nationale qui en décidera. Or là, même le président ne pourra obliger les députés à bloquer le projet politique le plus important en Europe". En revanche, les propos de M. Chirac peuvent provoquer dans les pays candidats de l'animosité envers l'élargissement, "car personne n'aime qu'on lui donne des leçons". "C'est dommage que les longues années de l'amour polonais à l'égard de la France finissent ainsi", conclut Gazeta Wyborcza.
Les réactions sont plus nuancées en Hongrie. Magyar Nemzet se montre plus compréhensif à l'égard de M. Chirac et accuse le premier ministre magyar d'avoir aligné sur Washington sa politique étrangère, dont "la règle principale est de plaire à tout le monde". "Quelle ignorance de ses intérêts que de faire un bras d'honneur aux grandes puissances de l'UE - et à l'opinion - alors que l'on est dans la ligne droite de l'adhésion", ironise le quotidien opposé au gouvernement, pour qui, "avec sa signature, Peter Medgyessy a rendu la Hongrie non désirable en France. Alors que - on le sait depuis Trianon -le traité de paix qui mit fin en 1920 à la Hongrie historique- - mieux vaut prendre les Français au sérieux".
En revanche pour Nepszabadsag, "Chirac aurait dû régler ses problèmes avec ceux que cela concerne vraiment, Etats-Unis et Grande-Bretagne, au lieu d'exiger des pays candidats quelque chose qui n'existe pas, à savoir une position européenne commune".
Miklos Matyassy

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...Et en passant par TetezamitaKely

...Les 8 Familles 

et leurs voeux 2003

  (vu sur le site www.rainizafimanga.com)

  "Les 'Grands' parlent d'idée

  les 'médiocres' parlent d'évènements

  les 'misérables' parlent contre les personnes..."


EXPRESS MADA 28/02/2003

22 fevrier 2002 - 22 fevrier 2003 : il y a un an, l'auto-investiture 
MANIPULATION DE RESULTATS 
Cette cérémonie faisait suite à une proclamation de résultats par le directeur de campagne Rajemison Rakotomaharo sur la base de résultats favorables obtenus auprès de circuits parallèles de collecte des PV : Consortium des observateurs 50,49% des voix pour Marc Ravalomanana (sur 75% des bureaux de vote), FFKM 51,10% (sur 70% des bureaux de vote). Quant au Comité de soutien de Marc Ravalomanana, il annonce 52,15% des voix sur ce qu'il prétendra être la totalité des bureaux de vote. 
Afin d'aller au-devant des critiques qui seraient survenues s'il n'avait utilisé que les chiffres du KMMR, Guy Rajemison Rakotomaharo avait soin d'utiliser également ceux du Consortium des observateurs et du FFKM (qui d'ailleurs, par le biais du Andrimaso FFKM, faisait partie du Consortium). 
Or, au moins sur les chiffres de ces deux entités, on peut valablement crier à la supercherie puisque les chiffres annoncés étaient partiels. Bien entendu, les statisticiens du KMMR iront de leurs petits calculs d'extrapolation pour démontrer que cette tendance de la victoire au premier tour aurait été confirmée si la totalité des bureaux du premier tour avait été couverte. 
Madeleine Ramaholimihaso, présidente du comité d'orientation du Consortium des observateurs tentera en vain de ramener à la raison sur la lecture de ces chiffres, en expliquant que Marc Ravalomanana était certes arrivé en tête au premier tour, mais qu'il n'avait pas atteint la barre des 50%. Le Consortium effectuera également des projections à partir des procès-verbaux en sa possession, et aboutira à la conclusion que Marc Ravalomanana avait obtenu en réalité 48,15% des voix le 16 décembre 2001. 
Ce chiffre ne sera pas rendu public, mais figurera dans 
un rapport remis aux bailleurs de fonds du Consortium. 
DÉDOUBLEMENT DU POUVOIR 
La cérémonie du 22 février sera le point de départ d'un dédoublement du pouvoir : deux présidents de la République, deux Premier ministres, deux gouvernements, deux chefs d'Etat-major, deux structures décentralisées parallèles (PDS et gouverneurs) etc... Elle alimentera également un débat entre la légalité de Didier Ratsiraka et la légitimité de Marc Ravalomanana, et verra une armée de sophistes proches du KMMR donner des arguments aussi farfelus que variés : c'était une investiture pour la légitimité (ce qui est introuvable dans la Constitution), ou bien encore ce n'était pas une auto-proclamation mais une "démo-proclamation" car c'est le peuple qui a proclamé Marc Ravalomanana président de la République. 
On se souviendra à la décharge du leader du KMMR qu'il avait toutefois montré une hésitation à franchir le Rubicon, et avait appelé à la rescousse Albert Zafy, Daniel Rajakoba et Patrick Rajaonary, les autres candidats à la présidentielle, afin qu'ils tentent de convaincre la foule d'abandonner cette idée d'investiture. Toutefois, devant le refus d'une foule impatiente et houleuse, Marc Ravalomanana continuera sur sa lancée et se fera investir le 22 février. 
DEUX AVANTAGES 
L'Accord de Dakar I en Avril 2002 permettra un décompte de voix, qui même s'il sera effectué dans des conditions discutables, aboutira à une proclamation de sa victoire au premier tour par une HCC légale le 29 avril 2002 et à une investiture dans les normes républicaines le 6 mai 2002, en présence de la communauté internationale. 
Dans les jours qui suivront, la Suisse et la Norvège reconnaîtront la légalité du pouvoir de Marc Ravalomanana. Les autres pays traîneront un peu des pieds, mais la boucle sera bouclée avec la reconnaissance américaine le 26 juin 2002 et celle de Paris début juillet. 
Ainsi, dans l'histoire de la crise, la date du 6 mai sera une date-charnière, car elle marque la fin du processus insurrectionnel et la juxtaposition de la légitimité et de la légalité. De manière indirecte, Marc Ravalomanana reconnaîtra lui-même l'aspect insurrectionnel de cette action du 22 février et de tout ce qui a suivi en signant l'Accord de Dakar I sous le titre de candidat à la présidence de la République, acceptation claire qu'il n'était pas encore Président. 
A bien regarder la Constitution, cette auto-investiture avait toute les apparences d'un véritable coup d'Etat auquel d'ailleurs Didier Ratsiraka répliquera en proclamant l'état de nécessité nationale. 
Toutefois, la cérémonie du 22 février a eu deux avantage : pour Marc Ravalomanana, celui d'avoir re-mobilisé par les partisans lassés par des semaines de grève, et pour l'Histoire, celui d'avoir mis la pression sur la communauté internationale, qui sinon, en serait encore à ce jour à brosser Didier Ratsiraka dans le sens du poil.


LE JIR - ARTICLE DU 27/02/03
Madagascar : Situation sérologique alarmante chez les enfants
Quelque 6 300 enfants malgaches sont devenus orphelins à cause du sida, alors que 1 000 autres sont porteurs de la maladie, indique le dernier rapport du bureau de l'UNICEF à Madagascar. Cette situation est jugée alarmante, car les enfants âgés de moins de 14 ans sont les plus touchés par la pandémie du sida, d'où la nécessité urgente d'un engagement de tous les partenaires publics de la Grande Île dans la lutte contre ce fléau. Selon le même rapport, Madagascar se trouve au 32e rang des 193 pays ayant les plus forts taux de décès d'enfants de moins de 5 ans, des décès dus à la malnutrition, à la pauvreté, à l'insuffisance pondérale.


EXPRESS MADA 27/02/2003

EXPRESSiON: Une page, au moins, est définitivement tournée
En choisissant les Nations Unies comme référence de l'orientation diplomatique future du pays, ce qui transparaissait déjà en septembre dernier dans son discours devant l'Assemblée générale, le chef de l'Etat affirme du même coup le profil réservé et modeste de Madagascar sur la scène politique internationale. 
C'est la voie de la raison et de la sagesse, celle aussi celle d'une "realpolitik" dépourvue donc de tout contenu idéologique. 
Cette politique là, d'ailleurs, qui se définit comme découlant "d'un rapport de force et de possibilités concrètes" est bien la seule qui convienne a un pays comme Madagascar, grande île, sans frontière terrestre avec qui que ce soit, pays pauvre et donc, sans pour autant perdre de sa dignité, de sa souveraineté et de son indépendance, contraint à limiter ses ambitions dans le concert des nations. 
En quelque sorte, Madagascar retrouve la place qui est la sienne et qui lui convient parfaitement dans la communauté internationale, celle d'un "petit" pays qui aspire à devenir grand, moins par sa capacité à se faire remarquer dans les forums mondiaux par la tonalité sentencieuse de son discours que par la croissance progressive, et si possible durable, de son produit intérieur brut et l'amélioration régulière du niveau de vie de ses habitants. 
De ce point de vue, en cessant de donner des leçons au monde, aux puissants mais aussi aux plus faibles, tout en contribuant, bien sûr, à en combattre les différents, nombreux et insupportables déséquilibres, Madagascar gagnera certainement en réputation, en dignité et en considération, tant il est vrai qu'à vouloir trop souvent péter plus haut que son c..., on sombre facilement dans le ridicule. 
En quoi les envolées révolutionnaires, progressistes, mondialistes du précédent régime ont-elles contribué à augmenter le revenu annuel des Malgaches ? Et même si toutes n'étaient pas dénuées de fondement, elles ont surtout été une sorte d'épouvantail à investisseurs : après avoir tant et tant d'années condamné l'impérialisme, il était forcément difficile d'attirer les capitaux. il restait toujours quelque chose. 
Le pays a donc tout à gagner, très certainement, à "dé-idéologiser" son discours. Le monde, bien sûr, mettra un certain temps à réaliser que "l'île rouge" vire au vert. Au jaune ou au bleu... 
Une page, au moins celle-là, est définitivement tournée. :
POLITIQUE: Coopération franco-malgache - Sénateurs, ministres et opérateurs se concertent à paris 
Le colloque économique qui se déroule aujourd'hui à Paris, sera l'occasion de revoir en profondeur, cette coopération, notamment dans le domaine économique. Ce colloque est co-présidé par les présidents respectifs des Sénats français et malgache. La rencontre a été organisée par l'ambassade malgache à Paris et le Centre français du commerce extérieur (Cfce). L'on y attend plusieurs interventions, que ce soit du côté français ou du côté malgache dont celles du Vice-premier ministre Zaza Ramandimbiarison et du ministre Benjamin Andriamparany Radavidson, ainsi que du représentant désigné des opérateurs français et malgaches Bruno de Foucauld. On prévoit également d'autres interventions, dont respectivement celles de l'ambassadeur de France à Madagascar Catherine Boivineau et du représentant de la Banque mondiale Hafez Ghanem. Tandis que les présidents Rajemison Rakotomaharo (Sénat de Madagascar) et Christian Poncelet (Sénat de France) parleront de l'environnement politique et financier.:
Gouvernement - Les nouvelles décisions du conseil 
Plusieurs décrets ont été adoptés, se rapportant en général, aux organigrammes et attributions des différents ministères. Et une communication a été également approuvée. 
Présentée par le ministère de la Fonction publique, cette communication a trait à l'équivalence administrative des titres. Dans le cadre de la réforme de la fonction publique, les travaux de la commission nationale des équivalences ont été suspendus. Mais cette commission devrait reprendre incessamment ses travaux, étant donné que l'inventaire et le contrôle des dossiers ayant permis la detérmination de ces équivalences sont achevés. 
Les décrets adoptés concernent trois ministères et la primature. 
o Ministère de la Santé: 
Le ministre conçoit, élabore et met en œuvre la politique nationale de la santé. A ce titre, il exerce la tutelle directe des établissements publics et organismes sous-tutelle ou rattachés ainsi que des associations ou sociétés dont l'objet relève de la santé publique. La santé figure parmi les priorités du gouvernement. Ainsi, le business plan 2003-2005 consiste à promouvoir la santé de la mère et de l'enfant, à intensifier la lutte contre la malnutrition, renforcer la lutte contre les maladies transmissibles et non transmissibles, et à améliorer la performance du système de santé. 
L'organisation du ministère a connu des modifications, notamment au niveau des dénominations des directions. Il s'agit entre autres, de la direction générale de la lutte contre le sida, la direction de la décentralisation et des soins médicaux, la direction de la lutte contre les maladies non transmissibles, la direction des pharmacies et des laboratoires, la direction de la recherche, des études et de la planification, la direction des ressources humaines, et la direction de la santé familiale. 
o Ministère de la Sécurité publique: 
Le ministre est responsable du respect de la Constitution et la protection des institutions de la République; de la garantie du libre exercice des libertés constitutionnelles collectives et individuelles; du respect de l'application des lois et règlements; la sauvegarde de la souveraineté nationale et de l'intégrité du territoire; de la protection des personnes et des biens; du maintien de l'ordre intérieur et de la protection des intérêts nationaux en général; des relations internationales en matière de lutte contre la criminalité transfrontaliière de droit commun sous toutes ses formes. 
Au niveau de l'organisation, deux services centraux sont érigés en direction ayant en charge principale les zones urbaines et l'application de la stratégie de "police de proximité". Il s'agit du commissariat central de la ville d'Antananarivo et du commandement des Forces d'intervention de police (Fip). 
o Ministère des Télécommunications, des Postes et de la Communication: 
Le ministre a pour mission d'améliorer la communication à l'intérieur du pays, et entre Madagascar et le reste du monde, et de promouvoir le développement des nouvelles technologies. Les objectifs consistent à assurer la fiabilité des services de la poste, promouvoir et garantir l'accès à l'information pour tous et à la libre expression dans les médias, promouvoir un cadre règlementaire qui incite au développement des infrastructures et des services multimédias des technologies de l'information et de la communication, assurer une communication active pour le progrès social et le développement économique. 
Concernant l'organisation, sont parmi les organismes rattachés au ministère, Taratra et Cefom, l'Office de la radio et télévision malagasy qui englobe la Tvm, la Rnm et la direction des infrastructures techniques (Dit). Sont qualifiés d'organismes sous-tutelle, la Paositra malagasy (Paoma), Télécom malagasy (Telma) et l'Omert (Office malagasy des études et de régulation des télécommunications). Il a été créé une direction générale des technologies de l'information et de la communication réunissant quatre directions dont celle de l'informatique et de technologie de l'information, la direction de la formation, la direction de l'animation communautaire, et la direction de l'information, de la régulation et des médias. 
o Primature: 
Le conseil a adopté le plan directeur national de lutte contre la drogue à Madagascar. Ce plan, validé par l'atelier de formulation tenu les 21 et 22 novembre 2002, est adopté comme plan-cadre du gouvernement. Une commission interministérielle de coordination de lutte contre la drogue sera mise en place, et aura la responsabilité de mettre en œuvre des programmes et projets ciblés dans le plan, ainsi que le suivi de leur exécution.
ECONOMIE: Centre d'information pour les entreprises (Cipe) Une opportunité à saisir 
Inauguré hier à l'Espace Rarihasina, le Cipe ou Centre d'information pour les entreprises demeure une opportunité pour les entreprises et les artisans. Leurs objectifs définissent cette raison: accueillir les professionnels et les opérateurs économiques du secteur public ou privé, fournir de l'information adaptée aux besoins de chaque secteur professionnel, être un carrefour de rencontres, d'échanges pour les professionnels et les opérateurs économiques, et promouvoir le savoir-faire et soutenir les innovations technologiques. 
Etant une antenne du Cite à Ambatonakanga, le Cipe est par définition, un centre qui a pour vocation de développer des services d'information et d'animation de proximité pour les petites et micro-entreprises. 
Plusieurs personnalités sont venues à l'inauguration de ce centre, dont le ministre de l'industrialisation, du commerce et du développement du secteur privé, Mejamirado Razafimihary. Une signature de partenariat a été effectuée par les acteurs du Cipe, dont la Maison de l'entreprise (Mde) à travers le projet d' appui à l'environnement des petite et moyenne entreprises, l'Adefi et ATA. 
Tous les mercredis, un agent conseiller de la Mde reçoit les entrepreneurs au Cipe sur rendez-vous. Avec toutes ces infrastructures de travail, il n'y a plus de raison pour que le secteur ne réussisse pas.:
Niveau des salaires à Madagascar - Un avantage comparatif à exploiter selon certains 
Si cela a indiscutablement des impacts négatifs sur le niveau de vie de la grande majorité des salariés malgaches, certains points de vue, notamment ceux qui sont plus portés sur l'aspect économique des choses, essaient de positiver ce fait. 
En effet, selon eux, le niveau des salaires à Madagascar, comparé à ce qui se pratique dans d'autres pays, constitue un avantage comparatif de poids à l'égard des investisseurs étrangers. Dans cet ordre d'idée, il conviendrait de garder et d'utiliser cet atout pour faire avancer plus vite encore la production à Madagascar par la création de nouvelles unités de production. 
Cependant, si on raisonne toujours en termes d'avantage comparatif, on peut avancer que le niveau de salaire ne constitue le seul avantage suscetible d'attirer les investissements directs étrangers. Le coût des transorts, le prix de l'énergie, ... sont autant de facteurs qui peuvent influencer sur la décision d'un investisseur de venir ou non, nonobstant les autres facteurs non économiques (environnement des affaires en général, une justice équitable, ...) qui ne sont pas moins déterminants et sur lesquels l'État peut intervenir pour en faire des facteurs attractifs pour les investissements directs étrangers par le biais d'une fiscalité incitative. Effectivement, il est incompréhensible que le pétrole malgache revienne plus cher que le pétrole mauricien alors que les sources d'approvisionnement soient les mêmes. 
Mais apparemment, il semble qu'on ne veut pas se décider à agir à travers ces moyens qui auront pour conséquences de diminuer encore plus les recettes de l'État, au détriment d'une nouvelle structure de rémunération qui répondrait au simple principe qu'est le droit, pour tout individu, d'avoir une vie décente.:
INFOS GENERALES: Marc Ravalomanana de retour hier au pays
Le Président de la République Marc Ravalomanana est rentré hier au pays, après un périple d'une dizaine de jours qui l'a mené successivement à Paris (France) pour le sommet France-Afrique, et Kuala Lumpur (Malaisie) pour le sommet du Mouvement des Non-alignés (Mna). Un retour presque en catimini, comme celui de l'autre jour où il venait de rentrer d'un déplacement en Suisse puis en Allemagne. 
L'information a été, en tout cas, communiquée un peu tardivement par l'un des conseillers en communication de la présidence. Néanmoins, comme il a pris l'habitude d'éviter la rencontre avec la presse à l'occasion de tel retour de mission, on pense que Marc Ravalomanana annoncera le bilan de son déplacement dans une prochaine conférence de presse. Rappelons en attendant que, Marc Ravalomanana a eu l'occasion de s'entretenir avec son homologue français Jacques Chirac, pendant son séjour parisien, tandis qu'à Kuala Lumpur, il a eu droit à une intervention qui a permis de définir la position de Madagascar par rapport au Mna, et par rapport aux crises qui ont cours actuellement dans le monde, entre autres, sur la menace de guerre entre l'Irak et les Etats-Unis. De cette position annoncée par le chef de l'Etat, il ressort que Madagascar est entièrement solidaire aux actions définies par le sommet du Mna pour un meilleur développement de ses Etats membres, tandis qu'il prône la neutralité en ce qui concerne le conflit américano-irakien.
Météo : "Japhet" dans le canal
Elle se trouvait située hier à 18 h. à 400 km au nord-ouest de Morombe mais s'éloignait à 15 km/h de la côte sud-ouest, avec un direction ouest-nord-ouest vers la côte sud-est africaine. 
"Japhet", selon le service météorologique d'Ampandrianomby et qui n'a donc lancé aucun "avis" hier en soirée, présente une pression de 996 hpa au centre, des vents moyens à 60 km/h avec des rafales de 83 km/h. 
Le système, qui s'éloigne en s'intensifiant, provoque néammoins des pluies abondantes sur toute la partie sud-ouest du pays, qui restrera affectée aujourd'hui de Morondava au cap Sainte Marie, pointe extrême-sud de l'île.
POUR LE GÉNÉRAL-PDS DE FIANAR "LA POLITIQUE N'A RIEN À VOIR AVEC LES VOLS ET LES SACCAGES" 
Dans l'interview qu'il nous a accordée hier en fin d'après midi à Fianarantsoa, le général Randrianarivo Ravelomanga ne prononce d'ailleurs pas le nom de son prédécesseur, Pety Rakotoniaina. Ce dernier, de son côté, ne rate pas une occasion d'attirer l'attention de l'opinion, pour la prendre à témoin, sur ce qui semble être, pour lui, de l'acharnement. 
Pour le général-Pds, rien de tout cela, simplement l'obligation et le devoir de poursuivre contre "X" pour des délits de diverse nature constatés à sa prise de fonction au palais d'Andohanatady. C'est un fait établi que le "palais du gouverneur", avec tout ce qu'il recèle, était placé sous l'autorité et la responsabilité du Pds Pety Rakotoniaina, dès lors qu'il acceptait cette délégation du pouvoir à la tête de la province de Fianarantsoa. 
Le général Randrianarivo Ravelomanga est catégorique : "Je ne polémique pas. Je mets les choses au point et chacun devant ses responsabilités. Je ne m'engagerai jamais sur le terrain politique. Et c'est à la justice de faire son travail" 
Concis dans ses réponses, le général Randrianarivo Ravelomanga l'a été lors d'une interview exclusive qu'il nous a accordée hier en fin de journée, au palais d'Andohanatady sur l'état dans lequel il a trouvé la résidence. 
Face aux fréquents propos de son prédécesseur à la présidence de la délégation spéciale de Finarantsoa, le général a apporté des éclaircissements sur la situation qui prévaut actuellement à Andohanatady, précisément autour de cette affaire de disparition de matériels. 
- L'Express de Madagascar : Qu'en est il exactement des matériels disparus d'Andohanatady et de l'ampleur des dégâts qui vous a poussé à dire : "potika (détruit) Andohanatady" ? 
- Le Pds Randrianarivo Ravelomanga. - J'ai reçu récemment le passage de la ministre chargée de la décentralisation, du développement des provinces autonomes, Mme Monique Andréas Esoavelomandroso. Elle a pu constater de visu les dégâts causés aux deux bâtiments de la résidence et aux bureaux. 
Les équipements et installations électriques sont arrachés, les mobiliers ont disparus. Les rideaux dont on parle ne sont que de menus détails par rapport aux dommages. Je lui ai fait part également des véhicules qui ne sont pas retournés et ils sont nombreux. La brigade de recherches de la gendarmerie est saisie et on pense que quelques-uns de ces véhicules seraient à Antananarivo. Il y a également ces grenades, balles et armes de première catégorie qui ont disparu. Il faut procéder à leur recherche et il faut les retrouver. Je réitère ce que j'ai avancé, ces recherches doivent aboutir. 
- Une expertise des lieux avait été faite avant que l'ancien locataire d'Andohanatady ne s'installe. Vous avez également eu recours à un huissier pour un constat... 
- Effectivement un dossier épais a été établi par un huissier avant l'installation du Pds sortant. J'ai fait de même par le même huissier et je pense que les deux documents reflèteront les existants et les manquants entre les deux périodes. Ce sont des documents qui serviront d'appui à la justice pour qu'elle puisse statuer sur les méfaits dont le faritany a été la cible. 
- Avez-vous porté plainte et quid de ces supposés dossiers montés ? 
- En tant que premier responsable des lieux, j'a l'obligation et le devoir de porter plainte. Je l'ai fait contre inconnu(s) - contre "X" - et c'est à la justice de prendre les dispositions nécessaires. Je n'ai pas la latitude de "monter" des dossiers. Dans ce mécanisme, je ne suis que le plaignant, simplement la partie civile au cas où justement le dossier passera devant la barre. 
Je profite de l'occasion pour attirer l'attention de tous qu'il faut laisser travailler la justice car c'est à elle et à elle seule avec les éléments dont elle dispose, que revient la détermination des responsabilités dans cette affaire qui défraie la chronique. Il n'y a aucune connotation politique là-dedans et je tiens à préciser que je ne m'engagerai jamais sur le terrain de la polémique politique. Je sais qu'on tente d'attirer l'opinion sur ce terrain stérile, alors qu'il s'agit ni plus ni moins que de vols, de destruction et de disparition de mobiliers et de matériels. 
- Pour conclure ? 
- Je réitère le fait que je ne vise personne dans cette affaire. Ma priorité est la construction des routes. Trois projets sont en vue, une sur les hautes terres et deux dans le sud-est. Mais il est évident que les mesures concernant le rétablissement de la sécurité, aussi bien urbaine que rurale, doivent être prises parallèlement à cette priorité. J'aimerai quand même demander aux citoyens de la province de bien écouter les informations qui circulent pour bien distinguer les rumeurs des vraies nouvelles.
SOCIETE: Lutte contre le sida 
Participation effective des chrétiens à la sensibilisation de lutte contre le Sida afin d'atténuer sa propagation. Tel est l'objectif de l'atelier de plaidoirie pour les leaders religieux, qui a débuté hier au centre Le Flambeau de la Ligue de la Lecture de la Bible sis à Mandriambero-Ambohidratrimo, réunissant tous les responsables religieux au sein de la Llb qui œuvrent dans la lutte contre le Sida dont entre autres Camille Rafalimanana, coordonnateur national de lutte contre le Sida; Pasteur Emilien Razafiarison, directeur national de la Llb; Hubert Rakotoarivony, coordonnateur régional de lutte contre le Sida au sein de la Llb. 
Durant trois jours, les participants vont élaborer les stratégies à adopter dans le cadre de la lutte contre le Sida pour les chrétiens et les différentes associations chrétiennes affiliées dans les églises, ainsi que les projets d'action de sensibilisation. Ainsi, au programme figureront l'examen de la situation de la pandémie du Sida à Madagascar, la raison de la participation des chrétiens dans la lutte et l'élaboration des stratégies de prévention. Et ce, pour que le Sida ne soit pas un danger en 2015 pour la population malgache, même si une sur 500 personnes sera victime de cette maladie selon les prévisions si aucune mesure restrictive de lutte ne sera entreprise. Et que cette sensibilisation soit une "ordonnance pour l'espoir".
VANF
Parler pour ne rien dire Par NASOLO-VALIAVO Andriamihaja 

Marc Ravalomanana n'a pas osé dire beaucoup de choses. Ou bien alors, si, il a osé dire justement certaines choses. Les Malgaches seraient des Africains ? Je ne sais pas. Quand Ranavalona II avait émancipé les esclaves mozambicains en 1877, pensait-elle réaliste de faire de ces Africains de vrais Malgaches ? Quand la seule ambassade malgache vers l'Afrique s'arrêta à l'île de Zanzibar en 1833, que faut-il comprendre ? Pour vous, pour moi, pour nous , l'Afrique ce fut quoi pendant si longtemps sinon les correspondances de Mombassa, Nairobi ou Dar Es-Salaam ? 
Quant à l'Irak, que pouvait dire un pays souverain, mais tellement périphérique, qui ne l'eut pas déjà été ? La position de Madagascar aurait été de toutes manières une adhésion à un contrat léonin : appuyer le bellicisme de Washington-Londres ou adhérer à l'axe Paris-Berlin-Moscou. La guerre tout de suite ou la paix d'abord. Plus aucune alternative pour une position originale et qui n'aurait pas été écoutée faute d'accès privilégié aux médias internationaux pour sensibiliser l'opinion publique internationale. 
La minuscule et inaudible voix de Madagascar dans les audiences internationales n'apporte rien à un débat qui se dispute par-dessus nos têtes. Hier, l'extravagant Didier Ratsiraka qui pérorait du haut de la tribune de l'assemblée générale des Nations-Unies ; aujourd'hui, un Marc Ravalomanana qui court après sa reconnaissance internationale, de Durban à Kuala Lumpur, en passant par Paris. Cette voix malgache-là, ajoutée ou soustraite à l'orchestre des pays qui ne comptent pas ou si peu, qu'aurait-t-elle conforté ou amoindri à une échelle mondiale dont notre insularité et notre position géographique nous ont toujours maintenu à l'écart ? Une voix de plus ou une voix de moins, c'est un peu comme les législatives partielles de Maintirano ou d'ailleurs : un autre élu " Tiako i Madagasikara " de plus ou de moins, que cela change-t-il à une majorité parlementaire déjà stalinienne ? 
Ce qui importe, ce n'est pas d'adopter une position convenue, mais de profiter d'une tribune internationale pour fustiger durablement une arrogance à tendance planétaire. Ce que veut Georges W. Bush, ce n'est pas tant le désarmement de l'Irak que le départ de Saddam Hussein. 
Mais, qui est donc Georges W. Bush pour souhaiter à la place des Irakiens que ceux-ci changent de président de la République ? Que diraient les Américains si des Aborigènes d'Australie, outrés par le décompte controversé de Floride, décidaient de saisir un quelconque directoire mondial pour exiger la démission de Georges W. Bush ? 
Ce que Marc Ravalomanana doit comprendre, et avec lui ses pairs du reste du monde, c'est que si on laissait George W. Bush sévir comme il l'entend contre Saddam Hussein, rien ni personne ne peut garantir que demain, ou après-demain, ce même triste sire ne décide de s'en prendre à n'importe quel régime du reste du monde pour en exiger la révolution, le changement, le remaniement. 
George Bush le père aurait pu parachever le sale boulot en 1991. Il ne l'a pas fait. Ni Marc Ravalomanana ni aucun autre dirigeant du reste du monde n'a osé demander pourquoi. Ce qu''il faut comprendre, c'est que, à chaque fois que les intérêts ou la sécurité de l'Amérique seraient susceptibles d'être menacés, aucun pays au monde n'est à l'abri des suspicions de la première puissance militaire mondiale. Si l'Irak avait été la Chine ou la Russie, néanmoins, George W. Bush, n'aurait pas eu l'outrecuidance de s'amuser à décréter " Game is over 
". Dans son extrême anonymat, Madagascar n'a ni la force de dissuasion de la Chine ou de la Russie, ni la capacité de nuisance de l'Irak ou de la Corée du Nord. Quand on est aussi insignifiant, on ne fait pas l'erreur de se mêler des affaires d'autrui. Car, finalement, que Saddam Hussein se fasse taper sur les doigts ou qu'il passe encore une fois à travers, Madagascar n'aurait pas son mot à dire. La vraie question est notre non-alignement entre Afrique et Asie : de cela au moins, nous pouvons encore décider souverainement.


EXPRESS MADA 26/02/2003

POLITIQUE: Chine-Madagascar - Confirmation de partenariat pour les rues du 67 ha 
Le gouvernement chinois consent à réaliser le projet de réhabilitation des rues partielles dans les quartiers des 67 Ha, dont l'étude et la conception du projet, de fournir les équipements, matériels et matériaux nécessaires et l'envoi d'ingénieurs et techniciens chinois pour l'exécution des travaux. Les frais seront payés dans le cadre de don prévu par l'accord de coopération économique et technique signé l'année dernière entre les deux gouvernements. 
De son côté, la partie malgache fournira gratuitement à la partie chinoise des données techniques nécessaires au projet susmentionné, et exemptera la partie chinoise de tous les droits et taxes pour tous les matériels, ainsi que des substances aux travailleurs chinois. La partie malgache se chargera de fournir le terrain aux travaux, de démolir les bâtiments et ouvrages terriensd ou souterrains, d'enlever les obstacles, de connecter les lignes d'eau et d'électricité et les chemin,s pour les travaux aux places indiquées par les deux parties. Un contrat sera signé ultérieurement pour les modalités concrètes.:
Coopération - L'Iran veut aussi appuyer le développement rapide 
Le nouveau soutien annoncé est celui du gouvernement iranien, à travers son ambassadeur extrordinaire et plénipotentiaire Faramaz Latifi Namin qui a rendu, hier, une visite de courtoisie au président du Sénat Rajemison Rakotomaharo. 
Les relations entre les deux pays existent depuis une vingtaine d'années, mais les deux personnalités ont été unanimes à affirmer qu'il est grand temps de renforcer la coopération, surtout en ce moment où Madagascar met en œuvre sa politique de développement rapide et durable. Plusieurs zones d'action ont été ainsi ciblées dont le secteur commercial, l'agriculture et la santé publique. 
Rajemison Rakotomaharo a attiré l'attention de son hôte sur le fait que l'effort principal du pouvoir est axé actuellement dans le domaine de la santé qui prime sur l'agriculture, et les diponibilités affichées par l'Iran sur ce plan coïncident avec la stratégie de développement du pays. 
Sur un autre plan, Rajemison Rakotomaharo qui a été interviewé par les journalistes à l'issue de cette audience, indique à propos de la démocratie, que "si des personnes peuvent se permettre en toute sécurité de critiquer le régime, c'est que la notion de démocratie n'est pas une illusion à Madagascar…"
Taxis urbains de Tana : grève le 4 mars 
Bon nombre de ces derniers refusent jusqu'ici à se mettre dans les nouvelles normes de couleur, se sont constitués en un front de refus, s'engagent dans le durcisement de leur contestation. Ainsi, on apprend qu'une grève des taximen de la capitale sera observée le 4 mars prochain. Toutefois, l'on s'est gardé de dévoiler la forme et l'ampleur que prendra ce mouvement de contestation. Une simple parade motorisée dans la ville ? Une immobilisation partielle ou totale de la circulation ? Une ruée massive vers la Commune urbaine d'Antananarivo ? L'on ne sait pas trop. Quoi qu'il en soit, il faut s'attendre à une perturbation de la circulation. 
Le dialogue entre les deux camps s'est finalement avéré stérile et putrifié. D'une part,la Commune urbaine d'Antananarivo campe sur sa position : tous les taxis urbains de Tana, la capitale, devront être peints en beige crême avant le mois d'avril. D'autre part, les taximen persistent et signent quant au caractère inadéquat et inapproprié d'une telle mesure dans l'actuel contexte. Certaines confessions de chauffeurs de taxi indiquent qu'une pression est exercée sur eux pour l'obtention ou le renouvellement de la licence d'exploitation commerciale de véhicules motorisés. "A la Commune urbaine d'Antananarivo, la délivrance de la licence est maintenant soumise à la condition de faire peindre le taxi en beige", a confié d'une voix désépérée un "Taxi driver", qui plus a déclaré peiner beaucoup pour rassembler la somme de 500 000 Fmg, indispensable pour drapper son taxi de la couleur dictée par la Commune urbaine de Tana. 
Le bras de fer entre la Commune urbaine d'Antananarivo et les taximen réticents l'uniformisation des couleurs de leurs véhicules se durcit et pourrait prendre une ampleur insoupçonnée. A noter que depuis l'Indépendance, plus de 20 000 licences d'exploitation commerciale de véhicules motorisés ont été délivrées à Tana, la capitale, dans la catégorie taxis urbains. Mais actuellement, ils sont entre 12 000 et 15 000 sur la route.:

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