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Hello
again.... TetezamitaKely
annonce
Le nouvel an chinois!
l'année
de la Chèvre (bouc d'eau)
1er
fevrier 2003-1er fevrier 2004
"Hier
c'est une histoire
Demain
est un mystère
Aujourd'hui
un cadeau..."
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... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar et
ses élections...
NOSINTSIKA
06 fevrier 2003
[diplomatie-actualites]
Point de presse du 05/02/2003 (FRANCE)
Actualités
diplomatiques du ministère des Affaires étrangères
Sommaire du point de presse du Porte-parole adjoint du Quai d'Orsay du 5
février 2003
1 - CONVENTION SUR L'AVENIR DE L'UNION EUROPEENNE
2 - FRANCE/SUEDE
3 - DROITS DE L'HOMME
4 - CSFE
5 - SERBIE ET MONTENEGRO
6 - COTE D'IVOIRE
7 - MADAGASCAR
8 - FRANCE/SRI LANKA
9 - IRAQ
----------------------------------
3 - DROITS DE L'HOMME
M. Sergio Vieira de Mello, Haut Commissaire aux Droits de l'Homme des
Nations Unies, se rend en France les 5 et 6 février, à l'invitation du
Président de la République.
M. Vieira de Mello sera reçu par le Président de la République, le 6
février. Le Ministre des Affaires étrangères assistera à cet
entretien.
Il est également prévu que le Haut Commissaire aux Droits de l'homme
rencontre la Commission Nationale Consultative des Droits de l'homme,
réunie en séance plénière, le 6 février.
Le Haut Commissaire est reçu aujourd'hui par le Ministre délégué à la
Coopération et à la Francophonie.
Comme vous le savez, M. Sergio Vieira de Mello a été choisi par le
Secrétaire général des Nations Unies, M. Kofi Annan, pour succéder à
Mme Mary Robinson à la tête du Haut Commissariat aux Droits de l'Homme
des Nations Unies. Il a pris ses fonctions le 12 septembre 2002. La France
a soutenu et salué la nomination de M. Sergio Vieira de Mello. Ses
qualités personnelles et l'expérience qu'il a acquise au service des
Nations Unies sont de nature à lui permettre d'assumer ses nouvelles
fonctions.
Nous sommes heureux de recevoir M. Vieira de Mello à Paris. Nous tenons
à lui manifester notre attachement et notre soutien.
La visite de M. Vieira de Mello constitue une occasion pour les autorités
françaises de réaffirmer leur engagement au service des droits de
l'Homme et d'examiner avec lui un certain nombre de situations.
Le Président de la République évoquera notamment avec M. Vieira de
Mello les principaux défis auxquels nous sommes aujourd'hui confrontés
dans la défense des droits et libertés.
Je vous rappelle que la France a signé en mars 2002 un accord de
coopération avec le Haut Commissariat aux droits de l'Homme ., cet accord
a notamment pour objectif de sensibiliser les opinions et de renforcer les
institutions nationales de protection des droits de l'Homme dans plusieurs
pays d'Afrique et d'Asie.
4 - CSFE
Le bureau permanent du Conseil supérieur des Français de l'étranger (CSFE),
l'assemblée représentative des 1.900.000 Français établis hors de
France que préside le Ministre des Affaires étrangères, se réunira au
centre des conférences internationales les 7 et 8 février 2003.
Au cours de cette session, qui fait suite à trois journées consacrées
aux travaux en commissions, le Directeur des Français à l'étranger et
des étrangers en France présentera le projet de modernisation de
l'action extérieure de l'Etat dans le domaine consulaire et fera un point
sur la situation en Côte d'Ivoire et notamment sur l'ensemble des
dispositions que nous avons arrêtées et mises en oeuvre pour assurer la
sécurité de nos compatriotes dans ce pays. Est également prévue une
intervention de la Directrice de l'Agence pour l'enseignement français à
l'étranger (AEFE).
Sous tutelle du ministère des Affaires étrangères, l'AEFE assure à
l'étranger le service public d'éducation pour les enfants français et
contribue au rayonnement de la langue et de la culture françaises en
particulier par l'accueil d'élèves étrangers. Elle participe également
au renforcement des relations de coopération entre les systèmes
éducatifs français et étrangers et prévoit des aides par l'octroi de
bourses aux enfants français et de bourses d'excellence aux élèves
étrangers.
Les Français immatriculés et inscrits sur les listes électorales du
CSFE au 31 mars prochain éliront, le 1er juin 2003, leurs 77
représentants au Conseil pour les circonscriptions d'Afrique et
d'Amérique. Comme vous le savez, le CSFE est composé de 183 membres dont
12 sénateurs, 150 élus au suffrage universel direct à travers le monde,
tous bénévoles, et 21 personnalités désignées par le ministre des
Affaires étrangères pour leur connaissance des problèmes liés à
l'expatriation.
Le mandat des représentants élus est de 6 ans, renouvelable par moitié
tous les trois ans dans deux zones différentes : Afrique et Amériques
(77 sièges le 1er juin 2003) et Europe, Asie-Océanie et Levant (73
sièges en 2006).
Le CSFE mène un travail actif de défense des droits et des intérêts
des Français expatriés depuis 1948. Je vous rappelle l'adresse de son
site Internet : www.csfe.org <http://www.csfe.org
6 - COTE D'IVOIRE
La France se réjouit du soutien unanime de la communauté internationale
à l'application de l'accord de Linas-Marcoussis marqué hier par la
déclaration de l'Union africaine, puis l'adoption, à l'unanimité, par
le Conseil de sécurité de la résolution 1464. Le Conseil de sécurité
fait sien l'accord conclu par l'ensemble des forces politiques ivoiriennes
et approuvé par les chefs d'Etat concernés y compris le Président
Gbagbo lors de la Conférence des 25 et 26 janvier.
Les Nations unies autorisent en outre par cette résolution les troupes de
la CEDEAO ainsi que les troupes françaises à prendre les mesures
nécessaires à l'accomplissement de leur mission, y compris la protection
des populations civiles qui pourraient être menacées.
Comme la France l'avait souhaité, le Conseil de sécurité condamne
enfin, dans cette résolution, les graves violations des droits de l'homme
intervenues depuis le début de la crise en demandant notamment de
traduire en justice les responsables, et en exhortant toutes les parties
ivoiriennes,
y compris les autorités, d'empêcher par tous les moyens que de nouvelles
violations se produisent en particulier à l'encontre des populations
civiles quelles que soient leurs origines.
Ainsi que le prévoit la résolution, il conviendra de mettre en place le
comité de suivi prévu par l'accord de Linas-Marcoussis, et donc, pour le
Secrétaire général des Nations unies, de nommer un représentant
spécial qui présidera ce comité.
(Quelle est votre réaction face aux critiques de l'opposition sur
l'action de la France en Côte d'Ivoire ?)
Je vous renvoie à la réponse que le Ministre des Affaires étrangères a
faite hier après-midi, lors de la séance des questions d'actualité à
l'Assemblée nationale.
(Savez-vous quand le président Gbagbo prononcera le discours qu'on attend
de lui ?)
C'est une question qu'il faut poser au président de la Côte d'Ivoire.
(Que faut-il penser du renforcement du dispositif militaire français en
Côte d'Ivoire ? Quelle en est la raison ?)
Comme nous avons eu très souvent l'occasion de le dire ici, nous suivons
en permanence, 24h/24 et avec la plus grande vigilance les conditions de
sécurité de nos compatriotes en Côte d'Ivoire et nous adaptons
l'ensemble des éléments de notre dispositif dans ce domaine en fonction
des besoins.
S'agissant des aspects militaires, je vous renvoie vers le ministère de
la Défense.
(Les autorités françaises vont-elles demander aujourd'hui à Kofi Annan
de publier le rapport de la Commission des Droits de l'Homme des Nations
unies sur les exactions commises par les milices proches du président et
de son épouse ?)
A ma connaissance, ce rapport est public.
(Avez-vous des commentaires à faire sur les déclarations de Simone
Gbagbo demandant à la France de se tenir à l'écart de la Côte d'Ivoire
?)
Non.
7 - MADAGASCAR
Les élections législatives anticipées du 15 décembre 2002 ont donné
à l'exécutif de Madagascar une majorité claire pour gouverner. Elles
ont ouvert une perspective de cinq ans sans consultation électorale
majeure, favorable au développement économique. C'est une chance pour la
Grande île, mais aussi pour l'Afrique Australe et l'Océan Indien.
La France a pris note des gestes de clémence accomplis par le Président
après ces élections. Elle invite les autorités malgaches à poursuivre
leurs efforts dans cette direction.
La France estime que les conditions sont réunies depuis plusieurs mois
pour que Madagascar retrouve rapidement toute sa place dans l'Union
Africaine.
Aussi se réjouit-elle de la résolution prise par l'Organe central pour
la prévention des conflits, le 3 février à Addis Abeba, permettant
d'envisager, lors du sommet de l'Union Africaine à Maputo en juillet, le
retour de Madagascar dans l'Union.
9 - IRAQ
(Dix nouveaux pays européens s'apprêtent à publier une lettre commune
de soutien à la politique américaine envers l'Iraq. S'agit-il d'un des
bénéfices attendus de l'élargissement ?)
Votre question fait sans doute référence aux informations de presse qui
annoncent une telle initiative de la part des pays du groupe de Vilnius.
En ce qui nous concerne, nous attendons avec intérêt l'exposé que fera
le Secrétaire d'Etat américain plus tard dans la journée à New York.
Je n'ai pas à ce stade de commentaire sur cette lettre que vous évoquez.
Midi Madagasikara 06/02/03
Andohanatady Fianarantsoa:
Ultimatum lancé par le nouveau PDS pour la restitution des matériels manquants
Le général Randrianarivo Ravelomanga aprocédé, hier, à un état des lieux du Palais du
Faritany, à Andohanatady. Unedescente sur terrain qui lui a permis de constater la disparition de certainsmobiliers de bureaux. A cet effet, le général a lancé un ultimatum, hier, surles stations privées locales, pour la restitution des matérielsmanquants.
Dominique R. et G.O.R.
Ceux qui ont commis ces actes devraient restituer ces matériels (hier, avant 18h), à la SEMIPI (Sekoly Miaramilam-Pirenena), a annoncé le nouveau PDS. Passé ce délai, les autorités prendraient les dispositions qui s'imposaient, a-t-il signalé. Au cours de sa rencontre avec la presse, le général a déclaré : " Je suis installé dans le bureau d'Andohanatady. La démocratie conviviale a triomphé ". La journée d'hier a été également consacrée par le nouveau PDS, pour rencontrer les différents responsables de la province autonome de Fianarantsoa. Il a profité de l'occasion pour tenir des séances de travail avec ces derniers.
Cessé
10 jours après la nomination des 4 nouveaux PDS, prise en conseil des ministres, le mouvement de contestation de Pety Rakotoniaina et de ses partisans ont cessé. En effet, hier matin, l'enfant terrible des Mafana a déclaré au cours d'un meeting tenu sur la place du
Fahamarinana, à Fianarantsoa : " On va arrêter les manifestations ". Pour ce qui est des récents événements qui ont marqué les actualités nationales, " Je ne bouderai pas et je remercie le président Marc Ravalomanana pour ce qu'il a donné comme réponse. Je n'ai eu nullement l'intention d'entrer en rébellion ", a fait remarquer Pety Rakotoniaina. Avant d'enchaîner, " je ne fais pas partie de l'opposition, étant donné que j'ai contribué à la mise en place de ce régime ". Toutefois, l'ancien PDS a ajouté qu'il n'écartait pas la possibilité de faire des critiques constructives, à l'endroit du régime.
Lutte contre la corruption:
D'AUTRES MAGISTRATS DANS LE COLLIMATEUR !
"Développer une stratégie nationale de lutte contre la corruption et participer à la préparation d'une législation appropriée. Etablir des principes généraux pour l'application pratique et la mise en œuvre de la stratégie de lutte contre la corruption; promouvoir l'adoption des règles d'éthique et de normes de comportement; élaborer des textes relatifs à la création d'une agence anti-corruption qui exercera ses compétences sous le statut juridique d'autorité indépendante; faire un bilan régulier des résultats et de l'impact du programme anti-corruption ainsi que de la suite à donner aux rapports relatifs à la mise en œuvre de la stratégie, comportant, le cas échéant, la formulation de recommandations pour des actions correctives ou pour des réformes législatives: donner des avis au président de la République, à la demande de celui-ci, sur toutes les questions concernant la lutte contre la corruption".
R.O.
Flagrant délit
Telle est la mission du conseil supérieur de lutte contre la corruption institué par le décret présidentiel n°2002-1128 du 30 septembre 2002, qui n'est pas encore opérationnel dans la mesure où ses membres restent à nommer. Les structures existantes ne restent pas toutefois les bras croisés, comme c'est le cas de l'Inspection de la Justice, qui vient d'épingler un magistrat et un responsable de la prison de Toamasina. Ils ont été pris la main dans le sac, c'est-à-dire en flagrant délit puisque, après avoir retiré l'argent à la banque, le "Vazaha" a pris le soin de relever les numéros des billets de banque avant de les remettre à leur destinataire. Les inspecteurs de la Justice épaulés par la DGIDIE, ont agi dans la discrétion absolue, à tel point qu'ils ont failli se retrouver nez à nez avec les Forces d'Intervention de la Police (FIP) locale. Les deux hommes ont été conduits à Tana. Ils auraient trempé dans d'autres affaires de corruption qui concerneraient un grand opérateur économique de la ville et un contrefacteur de monnaie.
Démarche
D'autres magistrats seraient dans le collimateur de l'Inspection de la Justice, non seulement à Toamasina où ce qui est arrivé aux deux hommes, a mis certains sur leurs gardes, mais aussi dans d'autres juridictions. Dans l'accomplissement de leur mission, les Inspecteurs de la Justice adoptent visiblement la même démarche que le futur conseil supérieur de lutte contre la corruption qui "peut solliciter de toutes personnes, des observations, des remarques, des doléances ou des avis ou recueillir tous les renseignements ou tous les documents utiles qui lui sont volontairement donnés ou transmis". C'est à partir des éléments en sa possession que sont menées, les enquêtes de l'Inspection de la Justice qui est en quelque sorte, la Justice de la Justice. Un secteur plus exposé que d'autres au démon de la corruption, quand bien même il ne serait pas le seul affecté, comme l'ont laissé entendre les magistrats, au cours de leur rencontre avec le président Marc Ravalomanana à
Iavoloha, où ils ont du reste tenu à dire que l'obligation de déclaration de patrimoine devrait être étendue à d'autres corps de métier. Le débat pourrait être relancé lors de la prochaine rentrée judiciaire, qui sera marquée par une remise de décorations et de médailles, car la grande famille de la Justice compte évidemment d'éléments méritants. Empreints de "fahamarinana".
Lait concentré sucré :
La liste des trafiquants s'allonge !
Les trafics de lait concentré sucré semblent avoir pris de l'ampleur. De source informée auprès du ministère de l'Industrialisation et du Commerce et du Développement du Secteur Privé, l'on apprend que la liste des trafiquants identifiés, avec preuves à l'appui, par les agents ministériels ne cesse de l'allonger. Aux dernières nouvelles, une quinzaine d'opérateurs se trouveraient actuellement dans la ligne de mire des autorités alors qu'ils étaient seulement cinq au début. "Ladite liste "noire" sera publiée lorsque l'enquête sera finie", nous apprend-on. Ce qui ne sera plus pour longtemps, à croire la vitesse avec laquelle les agents travaillent.
Didier Rambelo
Concentration
D'après notre source, le trafic de lait concentré a pris une importance particulière au cours du second semestre de l'année dernière et le ministère a décidé de focaliser son enquête pour l'instant sur les importations de ce produit, sans pour autant dire que les autres types de trafics sont laissés de côté. "Il n'y a pas de mal à importer du lait concentré mais c'est la manière dont se font les choses qui inquiète les autorités compétentes", devait affirmer notre source avant de poursuivre : "Si l'on veut instaurer une concurrence saine sur le marché, il faudra arrêter ce trafic".
Effectivement, ce secteur a attiré l'attention des opérateurs ces derniers temps parce que de source bien informée, l'on croit savoir que parmi les importateurs de lait concentré identifiés comme étant des trafiquants, il y aurait un boulanger (une situation qui risque de faire tourner le lait). D'autres se lancent dans l'importation de produits laitiers parce que cela rapporte actuellement. Ce qui est sûr, c'est que ce ne sont pas des professionnels du secteur. On peut même penser qu'il s'agit de ces personnes opportunistes qui ne cherchent qu'à faire du profit en faisant de la concurrence déloyale.
Closes préférentielles
Concernant les marques de lait concentré écoulées à très bas prix sur les différents marchés de la capitale, notre source explique que l'une d'elles, la Crima, est le fruit d'un marché triangulaire. En effet, dans un communiqué publié dans les journaux de la capitale, une entreprise mauricienne affirme en être l'exportatrice (vers Madagascar) et cette même société mentionne clairement dans sa lettre que ce produit est d'origine indonésienne.
Selon certains professionnels du secteur, les victimes du trafic, ce produit originaire de l'Indonésie profite étrangement des closes préférentielles dont bénéficient les échanges entre la Grande Ile et l'île Maurice. Ce qui explique ces prix bradés tuant les industries locales. Alors, les opérateurs nationaux se demandent si le certificat d'origine n'est pas exigible dans le cadre de telles transactions. "Il faut rappeler que cette mesure préférentielle sur les échanges entre Madagascar et Maurice ne stipule pas que l'Indonésie peut également en profiter", devait mentionner les acteurs économiques. "Qu'on mette les points sur les "i"", concluent-ils.
Concernant les autres produits dont la farine et l'huile, l'on apprend auprès du ministère de l'Industrialisation, du Commerce et du Développement du Secteur Privé que ces deux articles font également l'objet de trafics. "Les autorités ne resteront pas les bras croisés devant une telle situation ", rassure-t-on dans ce Département.
Coopération malgacho-française
Visite de Pierre-André Wiltzer, du 13 au 16 février
Pierre-AndréWiltzer, ministre délégué à la Francophonie et à la Coopération auprèsduministre des Affaires étrangères, Dominique de Villepin, sera à Madagascar du13 au 16 janvier prochain, dans le cadre du renforcement des relations entre laFrance et la Grande Ile. Outre les visites officielles qu'il sera amené à faire,ce ministre, qui est le numéro deux au sein du ministère des affaires étrangèresfrançais, visitera d'autres régions que la capitale, pour voir les réalisationsmenées dans le cadre de la coopération entre la France etMadagascar.
Bodo A.
Ce visiteur de marque s'entretiendra également avec la presse, le samedi 15 février à la résidence de l'Ambassadeur de France, au cours d'une réception qui y sera organisée. En tout cas, il semblerait que la coopération entre Madagascar et la France soit au beau fixe, car depuis la visite du ministre des affaires étrangères français, Dominique de Villepin, au mois d'octobre 2002, beaucoup d'actions ont été menées tant au niveau local que sur le plan international.
Dynamisme
L'Ambassadeur de France à Madagascar, Catherine Boivineau, y est pour beaucoup car depuis son installation à
Ambatomena, elle aura été davantage à l'extérieur que dans son bureau ; assurant des visites, des descentes, des inaugurations, des signatures de convention et d'autres actions d'envergure. Un dynamisme qui justifie la déclaration qu'elle a faite lors de la session mixte franco-malgache organisée dans la capitale l'année dernière, selon laquelle la France reste le premier partenaire de Madagascar. Il faut savoir que le ministre français n'est pas étranger à Madagascar car il est le vice-président des groupes d'amitié France-Madagascar, mais également de France-Québec et de France-Vietnam. Elève de l'ENA et diplômé de l'IEP, puis maître de Conférence à l'IEP de Paris et de Bordeaux, Pierre-André Wiltzer est maître des requêtes au Conseil d'Etat.
Carrière
Il a commencé sa carrière en tant qu'administrateur civil au ministère des Départements et Territoires d'Outre-mer en 1967, puis secrétaire général adjoint de la préfecture de la Gironde avant d'être nommé sous-préfet de Dreux (l'Eure-et-Loire) en 1975. Il a également fait partie des cabinets du ministre Christian Fouchet, ministre de l'Intérieur et du secrétaire
d'Etat à l'Information, Joël Le Theule. Chargé de mission au cabinet du Premier ministre, Jacques Chaban-Delmas, entre 1969 et 1975, il fut également chef de cabinet, puis conseiller de Raymond Barre. Il est maire de Longjumeau dans l'Essonne depuis 2001, après avoir été membre du Conseil municipal entre 1995 et 2001. Pierre-André Wiltzer a également siégé au Conseil Régional d'Ile-de-France dont il a été vice-Président de mars 1992 à mars 1998. Député de l'Essonne, depuis 1986, réélu en 1988,1993 et 1997, il est membre de la commission de la Défense de l'Assemblée nationale. Vice-président de l'Assemblée nationale d'avril 1993 à juin 1995, il retrouve cette fonction en octobre 1999 et l'exerce jusqu'en octobre 2000. Il préside également aux mêmes dates la délégation du Bureau de l'Assemblée, chargée d'examiner la recevabilité des propositions de loi. Député UDF, Pierre-André Wiltzer assume également la fonction de délégué national de l'UDF chargé des relations avec les départements et territoires d'outre-mer de1988 à 1998. Il est secrétaire général de l'UDF depuis 1998. Il a publié deux ouvrages, L'avenir avec confiance en 1985 et Lettres aux jeunes en 1998. La visite de Pierre-André Wiltzer à Madagascar se fera après sa participation à la réunion de la Commission de l'Océan Indien, à laquelle le ministre des affaires étrangères malgache, le Gal Ranjeva participera également.
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...Et
en passant par
TetezamitaKely
...Les
8 Familles
et
leurs voeux 2003
(vu sur le site
www.rainizafimanga.com)
"Les
'Grands' parlent d'idée
les 'médiocres'
parlent d'évènements
les 'misérables'
parlent contre les personnes..."
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EXPRESS
MADA 06 fevrier 2003
Manandafy mandaté auprès du président pour un entre "quat'zyeux" avec de vieux alliés
L'ex-Kmmr devra prochainement rencontrer le président de la République pour les explications "entre quat'zyeux "que l'ancien comité électoral de soutien de Marc Ravalomanana avait demandées auprès de son champion de la présidentielle de 2001. Manandafy Rakotonirina, président national du parti Mfm, vient d'être missionné pour preparer une rencontre à laquelle le Chef de l'Etat s'est declaré disposé, lors de sa conférence de presse, "à condition de ce soit dans le respect de la légalité". Entendre, respect de la décision du conseil des ministres sur les départs de pds et en particulier, celui de Pety Rakotoniaina de Fianarantsoa, et que la politique ne descende pas dans la rue. Les turbulences nées de l'élection des membres de l'assemblée nationale -au nom du "spoil system", tous les fauteuils ont été adjugés au parti "Tiako i Madagasikara", aucun n'est revenu à ses vieux alliés des premières heures- avaient laissé craindre la menace d'un clash majeur dans les rangs de la mouvance présidentielle. L'ex-Kmmr, le comité électoral qui, bien avant la naissance du parti "Tiako i Madagasikara", avait fédéré autour de Marc Ravalomanana, la majorité des entités politiques petites ou grandes s'est senti bien mal recompensé, une fois le candidat commun conforté dans sa victoire. La menace s'est précisée avec les declarations tonitruantes du Karibotel, après le limogeage jugé "incomprehensible" du Mfm Pety Rakotoniaina, pds de la province de Fianarantsoa, suivies par la descente des ténors de l'ex-Kmmr à Fianarantsoa. À travers les recriminations, des allusions claires à l'éventualité de "formes" de demonstration de force, avaient été perçues. Le président Ravalomanana y avait repondu avant-hier et appelé au respect de la légalité. Hier, à l'issue d'une réunion politique, Manandafy Rakotonirina a clarifié les choses. "Le Mfm ne versera pas dans l'opposition., il fait toujours partie du Kmmr. Pour l'instant, seul le Comité de reconciliation nationale (Le Crn présidé par Albert Zafy, ancien président de la République. Ndlr) assume les fonctions de l'opposition". Les observateurs ont néanmoins perçu une ambiguité dans l'intervention du président national du Mfm rapportée par la station MaTv. "Cela n'exclut pas un dialogue avec elle". La position développée par le gourou des combats politiques de l'histoire récente de Madagascar, rejoint par certains points importants, les revendications de l'opposition et Manandafy attire par ailleurs, l'attention sur la position de l'Union africaine. "Il faut de nouveau créer des conditions pour faire revenir la solidarité. (Comme) organiser un débat national ou mettre un terme aux emprisonnements" à connotation politique, a-t-il déclaré. Si Manandafy Rakotonirina a visiblement essayé de dedramatiser la situation -normalisée depuis- de Fianarantsoa, il s'est déclaré "gêné" quand "à l'heure où il faut renforcer la démocratie, on met des militaires à la place des civils". :
Ministere de la culture - Des directeurs sur la sellette ?
Une note décidant de l'abrogation de la nomination de tous les chefs des directions au sein du ministère a été signée. "C'est la règle, après chaque remaniement, avance-t-on en haut lieu en guise d'explication. Mais comme le Premier ministre, tous les directeurs seront ensuite reconduits, conformément à une autre note ministérielle". Celle-ci tardera pourtant à venir, ce qui n'est pas pour diminuer l'anxiété qui s'est installée chez les directeurs concernés depuis lundi dernier, à l'annonce de la nouvelle. Car d'aucuns voient dans ce procédé une "manœuvre" destinée à écarter les "fortes têtes" directrices du ministère de la Culture, à qui l'on reprochait déjà la pléthore de directions (treize !) et la confusion qui règne dans les tâches attribuées à certaines d'entre elles.
Affaire à suivre donc.
Depuis le 1er janvier 2003
Dans une note des "partenaires sociaux" en date du 22 janvier dernier adressé au ministre de travail et des lois sociales, les organisations patronales et syndicales se sont mises d'accord sur un salaire minimum d'embauche mensuel de 197.000 Fmg à compter du 1er janvier 2003 pour la catégorie de base M1 du secteur non agricole.
C'est dire qu'aucun employé, ouvrier ou travailleur de ne peut et de doit être désormais payé en dessous de ce montant pour durée la durée de travail mensuel légale.
Cet accord "patron-syndicat" a également un effet rétrocactif au 1er janvier dernier pour les chefs d'entreprise qui n'en auraient pas eu connaissance et de l'auraient donc pas encore appliqué.
Cette augmentation de 9,39% entre le dernier salaire minimum d'embauche et le nouveau découle de l'application du Protocole d'Accord des Partenaires sociaux (PAPS) du 9 mars 2000.
Les membres et signataires de ce "PAPS" sont, pour les employeurs, les organisations patronales GEM, le FIVMPAMA et le CONECS, et pour les travailleurs, les syndicats FISEMA, FMM, SEKRIMA, SEREMA, SRMM, TM ET USAM.
Ema Invest 2003
Une synthèse globale de la manifestation économique "Ema Invest 2003" à Genève-Suisse, s'est déroulée, hier matin, dans les locaux du ministère de l'Industrialisation, du commerce et du développement du secteur privé (Micdsp).
Pour les opérateurs malgaches, "Ema Invest" a permis de rencontrer des partenaires financiers et commerciaux potentiels ou d'établir des joint-ventures avec des investisseurs étrangers, mais aussi de nouer des contacts dans une approche de marketing de projets : recherche de partenaires financiers et techniques, de marchés comme d'opportunités d'affaires.
Dans cette optique, le Micdsp fournit des renseignements aux porteurs de projets ayant manifesté leur intérêt, à travers des conseils à l'élaboration des fiches d'identification des projets, l'envoi de ces dossiers auprès de Mada-Invest pour la recherche des partenaires en Suisse, et le suivi des projets en vue de concrétiser les contrats de partenariat.
En ce qui concerne Mada-Invest, celui-ci joue le rôle de conseil et d'assistance aux porteurs de projet dans la préparation et la réalisation de leur projet, d'assistance des promoteurs de projet dans la recherche de partenaires, et le suivi des projets.
Ainsi, pour le bilan technique, 32 projets pour un montant total de plus de 656 milliards fmg ont été accordés dans plusieurs secteurs d'activités dont les négoces, l'artisanat, la microfinance, la construction navale, la construction et la promotion immobilière, les mines, le tourisme et l'hôtellerie, le textile et l'habillement, les huiles essentielles, l'énergie, l'agroalimentaire, la promotion et l'exploration pétrolière, les Ntic et autres. Plusieurs types de partenariats ont été adoptés, et les opérateurs malgaches sont en attente des réponses. D'ores et déjà, on souligne que les manifestations d'intérêt ont été nombreuses.
Des prix ont été attribués, dont le prix du meilleur stand, les meilleures femmes d'affaires, des stages de formation dans le secteur agroalimentaire, un ordinateur pour l'artisanat, et une représentation prochaine à une manifestation économique à Roumanie.
En tout, le bilan a été positif, caractérisé par la réussite de la participation de la délégation malgache et de regain de confiance des opérateurs suisses. Toutefois, des efforts seraient à entreprendre en matière de professionnalisme des opérateurs malgaches.
Foire internationale de Lyon
Au conseil de gouvernement du 4 février 2003, on a appris, suite à une communication au titre du ministère de l'Industrialisation, du commerce et du développement du secteur privé, que Madagascar participera à la Foire internationale de Lyon (France) qui se tiendra du 21 au 31 mars 2003. L'intérêt de cette participation réside dans le fait de faire découvrir autrement les richesses de Madagascar et de développer les échanges économiques notamment avec la région Rhône-Alpes. Ainsi, les secteurs qui sont mobilisés pour des actions de promotion en vue d'une réussite de Madagascar à travers cette manifestation sont: l'artisanat, l'économie, le tourisme, la gastronomie et l'animation culturelle.
Mwa
Lorsque le Président de la République Marc Ravalomanana annonça aux représentants des opérateurs économiques qu'il a reçus au palais d'Ambohitsorohitra, le 2 janvier dernier, que la concurrence s'annonce pour eux rude face à l'arrivée plus ou moins massive d'investisseurs étrangers au pays, ces derniers se sont aussitôt mobilisés. En fait, il a été demandé à ces opérateurs nationaux de trouver leurs propres orientations, ou tout simplement de s'organiser pour faire face à cette concurrence où les moyens ne seront pas toujours égaux. Prenant acte de ces recommandations du chef de l'Etat, ces représentants des opérateurs économiques ont tenu une réunion de travail avec leurs homologues de tous les secteurs, le 9 janvier au Hilton-Madagascar Une rencontre à l'issue de laquelle il a été décidé que la question sera discutée par secteur d'activité, qui en proposera par la suite ses recommandations.
En attendant d'avoir toutes les suggestions et recommandations, un groupe d'hommes d'affaires et économistes, réunis en association, a entrepris des études portant sur un schéma innovant qui va dans le sens de la mise en œuvre du processus de ce développement rapide et durable… sans léser les opérateurs économiques nationaux. Le schéma en question, de même que l'association, seront présentés demain au Hilton-Madagascar, autour d'un petit-déjeuner, dans la continuité de la réunion du 9 janvier. Les initiateurs de cette nouvelle association dénommée "Malagasy winners association" (Mwa) pensent que la réussite de ce schéma dépend d'un réel partenariat privé-public, qui ne devrait pas demeurer à l'état de slogan. Elle dépend aussi de la solidarité des opérateurs économiques, sans empêcher la concurrence entre les entreprises ni la loi de marché.
Cepa : "On y vient pour changer de comportement"
Il y a d'abord le quartier, Tsaramasay, qui ne figure sûrement pas dans la liste des endroits les plus accueillants de la capitale, ne serait-ce que par les voies d'accès. Et il y a aussi la dénomination : le Centre éducation permanente des adultes suggèrerait plus une école d'alphabétisation qu'un lieu de formation, d'excellent niveau, en communication. Les adultes - avoir dix-huit ans au moins - que forme le Cepa sont des étudiants, des cadres d'entreprises, des enseignants, des ouvriers ou de simples citoyens, pères ou mères de famille, qui désirent mieux comprendre leur entourage en améliorant leur aptitude à communiquer à autrui et en affirmant surtout leur personnalité, avec, en corollaire, aspirer à un mieux-être et à un mieux-vivre au sein de la société. Parfait Randriatovona, un responsable des lieux, résume très bien les objectifs du Centre : "Au Cepa, on ne vient pas pour acquérir de nouvelles connaissances, on vient pour changer de comportement."
La Gordon training international
La formation, à travers les différents modules qui la composent, se basent directement sur l'enseignement et les théories diffusés par de célèbres experts américains ou européens et qui ont déjà fait leurs preuves, ici comme ailleurs. Parmi ces méthodes, citons plus particulièrement celle du Dr Thomas Gordon, éminent socio-psychologue américain, l'un des premiers qui aient saisi toute l'importance de la communication et le premier qui en a enseigné les techniques. Son enseignement englobe la communication à tous les niveaux, au sein de la famille, au sein de l'entreprise, entre employeurs et employés, bref, entre toutes parties en confrontation. Le Dr Thomas Gordon, auteurs de quelques ouvrages qui furent de best-sellers et fondé la Gordon training international (Gti), est décédé au mois d'août de l'année dernière. C'est sa femme, Linda Adams, qui assure actuellement la continuité de son œuvre, en même temps que la présidence de la Gti, représentée officiellement par le Cepa.
Des tarifs presque symboliques
Sis au lot IVT 15 à Tsaramasay, le Cepa existe officiellement depuis treize années - il fut fondé en 1990 par les sœurs de l'Immaculée Conception - mais des formations en communication y furent déjà dispensées depuis 1978. Simple association à ses débuts, c'est depuis l'an dernier que le Cepa s'est transformé véritablement, par le statut, en centre. "Un centre chrétien, bien sûr, mais laïque quant à l'inscription. On accueille tout le monde", précise un responsable des lieux. Depuis 1978, ils sont exactement 9683 à s'être formés au Cepa, à travers 436 formations.
Le Cepa dispense des formations de haute facture ? Pour la qualité, oui, et nullement pour le coût. Avec les tarifs, presque symboliques (près de 2.000 Fmg l'heure pour chaque module), le Centre affirme plus que jamais sa volonté d'ouverture. C'est dans ce sens qu'il faut situer la grande manifestation organisée ce week-end par le Cepa dans l'enceinte du collège Saint Antoine, et destinée principalement à informer le public sur ses activités. Des séances de formation gratuites, auxquelles le public est convié, y seront tenues, le samedi 8 et le dimanche 9 février.
Coopération française
Le ministre délégué à la coopération française est attendu la semaine prochaine à Madagascar pour une visite de travail de 72 heures.
M. Pierre-André Wiltzer, annoncé du 13 au 15, signera pendant son bref séjour plusieurs conventions de financement touchant à divers secteurs d'activité et paraphera le procès-verbal du comité de suivi de la commission mixte franco-malgache qui s'est réuni à Antananarivo dernièrement, apprend-on de source autorisée.
De même source, on apprend également que le président Marc Ravalomanana devrait normalement assister au prochain sommet France - Afrique prévu à Paris du 19 au 21 février.
Entre les lignes
o Une assemblée générale des journalistes est prévue se tenir dimanche prochain, 15 heures, au Motel de Tana. Ce sera la première de la nouvelle année et James Ramaroson, président de l'ordre des journalistes, invite "tous ceux qui ont des suggestions" portant sur le code de la communication, à les coucher par ecrit et les remettre ce jour-là. Elles alimenteront les journées de reflexion qui seront prochainement organisées à Antsirabe sous l'égide du Pnud.
o La reflexion sur un nouveau decoupage ecclésiastique de Madagascar figure au menu du Falda. Depuis hier et jusqu'à vendredi, le bureau permanent de la conférence épiscopale de Madagascar tiendra sa réunion mensuelle, présidée par Mgr Rabeony Fulgence, évêque de Toliara. Seront évoquées entre autres la vie des associations dont le Caritas-Madagascar
o La politique n'a pas fait l'objet d'une attention particulière lors de la visite effectuée par le président Ravalomanana à Toamasina. "Nous sommes tranquilles, quoiqu'on dise" affirme le pds Tsizaraina Emile. Le Crn présidé par l'ancien président Albert Zafy, avait organisé deux jours avant un carnaval et une réunion politique dans sa capitale. "Si le président est venu, c'est qu'il sait qu'il n'a rien à craindre". Le pds de Toamsina ne s'est pas ému outre mesure des attaques lancées contre sa personne depuis les tribunes de Fianarantsoa. "Je suis d'un naturel comprehensif".
o Dans le rapport final du séminaire organisé au Hintsy, les 23 et 24 janvier derniers, le Conseil national electoral a cité quelques organisations africaines qui signent elles aussi, une avancée en terme de processus démocratique. Le Cena, Commission electorale nationale indépendante autonome du Burkina Faso, le Ceni, commission electorale nationale independante du Benin ou l'Onel, Observatoire national des elections du
Senegal.
Fonds pour l'environnement mondial
Informer le public national sur le Fonds pour l'environnement mondial (Fem), sa mission, sa stratégie, ses politiques et ses procédures; faciliter la contribution des parties prenantes nationales au programme du Fem dans le pays, pour s'assurer qu'il reflète bien les priorités nationales concernant l'assistance du Fem, et partager des informations à ce sujet; et offrir des renseignements pratiques sur l'accès aux ressources du Fem et sur la façon de proposer, d'élaborer et de mettre en oeuvre des activités financées par le Fem. Tels sont les principaux objectifs de l'atelier de dialogue national du Fonds pour l'environnement mondial, qui s'est ouvert officiellement hier au Hilton Madagascar, réunissant plus de 100 participants issus des secteurs public, privé et de la société civile et animé par des experts du Global Environment Facility (Gef) du Pnud, le Programme des Nations unies pour l'Environnement (Pnue) et la Banque mondiale.
Le "Programme d'ateliers de dialogue national du Fem" au nombre de 50, qui s'étend sur 3 ans, a pour but d'organiser dans les pays bénéficiaires dont Madagascar, des ateliers de dialogue national et de création de capacités et, à ce titre, il est l'un des principaux éléments de la stratégie d'ouverture et de communication adoptée par le Fem. Pour le Pnud et la Banque mondiale représentés respectivement par Bouri Sanhouidi et Hafez Ghanem, leur contribution figure dans le programme de protection de l'environnement, qui constitue un élément complémentaire dans la mise en oeuvre de la stratégie de lutte contre la pauvreté. Pour la Banque mondiale, la pauvreté a poussé la population à s'initier dans la dégradation de l'environnement qui est considéré comme une source de revenus. Concernant le Pe3, la pérennisation du financement est déjà au programme pour les parcs nationaux et les réserves forestières sans omettre la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, qui constituent des éléments de réussite de réduction de la pauvreté. Mais sa réalisation nécessite un engagement fort politique et une mobilisation de toutes les structures étatiques sous une bonne coordination et gestion du financement.
Notons que le Fem est un instrument financier mis en place pour aider les pays éligibles à atteindre les objectifs de la Convention sur la diversité biologique et la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques.
Hauts fonctionnaires et assimilés
A part l'approbation de différentes communications, le conseil de gouvernement qui s'est réuni le 4 février dernier à Mahazoarivo a adopté plusieurs décrets.
Au titre de la Primature, il a été décidé de remplacer le modèle de la carte d'identification des membres du gouvernement et des hauts fonctionnaires ou assimilés des services du gouvernement. Le nouveau modèle aura dorénavant les dimensions d'une carte d'identité nationale. Cette carte spéciale d'identification a été instituée en vue de faciliter l'exercice de fonction des personnes sus-citées.
Les autres décrets adoptés concernent les attributions et organisations générales de différents ministères, dont la Fonction publique, la Population et le Tourisme.
POLITIQUE DE GRANDS TRAVAUX : LE PORT DE TOAMASINA VA ÊTRE MODERNISÉ TRÈS RAPIDEMENT
Sitôt dit, sitôt presque fait : le lendemain même de son retour au pays le chef de l'Etat a réuni hier à Toamasina, autour de spécialistes de la Banque mondiale conduits par Hafez Ghanem, et de plusieurs ministres un séance de travail afin de décider sur le champ les aménagements à entreprendre pour rendre le premier port du pays plus opérationnel dans le traitement des marchandises à l'importation et à l'exportation.
Sur finacement de la Banque mondiale, une convention devrait être signée dans les prochains jours afin d'augmenter, semble-t-il par un remblaiement d'une partie du bassin, la surface de traitement des conteneurs. L'objectif est de faciliter et d'accéler le traitement des conteneurs, à l'image de ce qui se fait dans les grands ports européens.
On sait qu'une politique de grands travaux, routiers, portuaires et, on espère aussi, ferroviaires et aéroportuaires est incsrite au programme des grandes réalisations à entreprendre, le (presque) coup d'envoi de ceux du port de Toamasina en est la première concrétisation.
LA BANQUE MONDIALE SOUTIENDRA LES REFORMES
"Le port de Toamasina retrouvera d'ici peu, son visage d'antan et sera plus performant dans les opérations d'import-export". Le président Ravalomanana, suite aux expériences acquises lors de son voyage en Allemagne, notamment au port de Bremenhaven, une des plus grandes infrastructures portuaires d'Europe, a voulu, tout de suite, au lendemain de son arrivée au pays, enclencher le turbo.
Hier, une journée de travail s'est donc déroulée dans la capitale de l'Est, en présence du chef de l'Etat, accompagnée d'une forte délégation de la Banque mondiale sous la houlette de Hafez Ghanem, et de plusieurs membres du gouvernement, notamment le vice-Premier ministre Zazah Ramandimbiarison, et les ministres Marcel Ranjeva, Radavidson Andriamparany et Mejamirado Razafimihary.
Il s'agissait, d'abord, de voir les réalités au port, afin d'étudier les nouvelles réalisations dans l'objectif d'agrandir les infrastructures existantes, dont les capacités d'accueil des conteneurs. "L'exemple des ports et des douanes modernes est un signe de développement" a expliqué le président Ravalomanana, et il est temps de résoudre tous les problèmes existants au niveau du premier port malgache, afin qu'il devienne performant".
Tournée européenne du président
Tsizaraina Emile, le président de la délégation spéciale de Toamasina, est aux anges après la visite de travail effectuée par le président de la République hier dans la capitale betsimisaraka. "Les voan-dalana ont été pourToamasina" devait-il declarer. "Nous avons reçu les premières etrennes présidentielles de 2003 et le privilège des premières actions concrètes d'un président battant". La mise en branle d'une immense opération de renovation, de rehabilitation et d'extension du premier port de Madagascar, menée avec la Banque mondiale dont les techniciens sont déjà sur place, permet de rêver pour Madagascar à un nouveau Brennen. Le deuxième port d'Allemagne a visiblement frappé le président Ravalomanana qui y avait admiré des dechargements de 80 containers à la minute et a parlé devant l'assistance de "bateaux qui peuvent transporter 8000 containers". Deux jours après son arrivée, il a pris la direction de Toamasina. "Personne ne quittera la séance (de travail) tant que quelque chose de concret n'ait été décidé". L'après-midi, une rencontre du secteur privé local avec des membres du gouvernement dont le vice-Premier ministre Zaza Ramadimbiarison et le ministre des Affaires etrangères, Marcel Ranjeva, a été organisée au palais de la province. La présence du chef de la diplomatie avait étonné. La matinée, le président de la République aura expliqué que le général a été investi d'une autre mission, celle de jouer le rôle de facilitateur dans nos relations commerciales internationales. :
Transport urbain
"Que les transporteurs se mettent en permanence à l'écoute des besoins des usagers sur la qualité des services, tout en respectant la loi. Et ce, pour apporter l'éclatante démonstration que la Commune urbaine d'Antananarivo et les transporteurs regroupés au sein du Conseil de redressement intégrant des transporteurs ou Credit, savent collaborer pour le bien-être des Tananariviens." Ces propos émanaient du Pds Patrick Ramiaramanana, hier, lors de la cérémonie de présentation de vœux organisée par la Cua et le Credit à l'Astauria Antanimena. Ce fut également l'occasion pour les deux parties d'évoquer tous les problèmes courants au niveau du transport urbain, à savoir le paiement des droits de stationnement, les diverses taxes sur les pièces de rechange, l'existence d'un déséquilibre dans le monde du transport, l'application non effective de la loi en vigueur dans le quotidien en général, et l'état de délabrement de la route. Face à cette situation, afin d'atteindre l'idéal pour la capitale, la Cua et le Credit vont relever le défi car le transport constitue l'un des secteurs reflétant le développement d'un pays et de la population. Ainsi, le Pds a exhorté les transporteurs d'opter pour un changement de mentalité et de comportement, notamment chez les chauffeurs et les aide-chauffeurs, pour servir au mieux les clients dans le respect de la loi. Le Credit a décidé d'adopter une couleur unique pour chaque coopérative de transport. Des dispositions ont été également prises, dont l'application des sanctions à l'endroit des chauffeurs dérogeant les règles à partir de vendredi prochain retrait du permis, suivi de la mise en fourrière de la voiture si nécessaire, en collaboration avec la police de la circulation. Par ailleurs, les travaux de réfection de la route à Tsaralalàna débutera la semaine prochaine en vue de satisfaire les besoins des piétons et automobilistes, qui seront assurés par l'entreprise Colas et dureront 45 jours.
Toujours dans le cadre de l'amélioration du transport, les transporteurs de la zone suburbaine ont évoqué leur embarras face au problème de stationnement, la Cua ayant décidé qu'ils ne pourront plus avoir accès à la ville afin d'éviter la perturbation des activités des transporteurs urbains. Ceux qui assurent la desserte de la portion de la Rn7 entre Tanjombato et Amboanjobe, ont manifesté hier pour désapprouver cette décision.
Précision - Sexualite des malgaches et sida
"Sexualité des malgaches : enfin les secrets tombent face aux dangers du sida". Notre article, paru dans L'Express de Madagascar du 24 janvier dernier, aurait "désagréablement surprise" la représentante du "Catholic relief service".
Aussi nous excusons-nous, auprès de Mme Jennifer Overton, d'avoir cité incidemment dans notre introduction son organisme parmi les institutions internationales qui ont recouru aux services de "Focus development association" pour mener des études en guise de contribution dans la lutte contre le sida à Madagascar. Bien que nous ne comprenions pas très bien les raisons d'un tel remous sans doute justifié quelque part.
Notre article n'a en effet abordé que le comportement genre face à la sexualité et nous croyons savoir que le terme "genre" implique de manière précise la Banque mondiale.
En outre et à notre grand regret, nous ne connaissons pas la teneur des enquêtes entreprises par Focus pour le Crs, hormis le fait qu'elles se sont déroulées dans les diocèses de Fort-Dauphin, Morondava et Tamatave et axées sur les Ist, le sida notamment.
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