Recueil des News sur Madagascar qui nous parviennent 30 Avril 2002
(patience les extraits se chargent...)
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Rdio RFI de 18h: La province autonome d'Antsiranana, au nord de
Madagascar, s'est proclamée "état souverain, indépendant dans la confédération
Radio Africa N°1 (Libreville) 30/4/2002 à 8H Hier la HCC a déchu DR de son titre de Président de la République et a proclamé MR vainqueur au 1er tour de l'election présidentielle. Bien que déchu, le camp de DR fait la loi.
sur Radio RFI de 9H: La HCC a proclamé MR vainqueur de l'election présidentiel au 1er tour. DR refuse la décision de la HCC et réclame un référendum. Réactions
à chaud Sem Seigi Hinata, ambassadeur de Japon à Madagascar refusait de s'exprimer: "No comment pour le moment !" Soja Jean André dit Kaleta, sénateur indépendant, non moins collaborateur et proche de Pierrot Rajaonarivelo, Secrétaire National du Parti Arema : "Je félicite le nouveau Président finalement devenu légal Marc Ravalomanana. Il faut que nous acceptions ce verdict de la Haute Cour Constitutionnelle. Dorénavant, évitez la querelle et la guerre civile car il est clair que c'était eux (pro-Ratsiraka) qui ont manipulé les résultats et c'est vous qui protégez leur intérêt. C'est votre chef qui parle, je vous ordonne d'enlever immédiatement les barrages érigés sur la route nationale menant à Tuléar". Tovonanahary Rabetsitonta, Président National du parti Grad Iloafo, Kmmr : "Désormais, la confrontation devra figurer dans la loi électorale malgache. Dans ce cas, tous les prochains scrutins se dérouleront en toute transparence. A l'avenir, si un candidat demande une confrontation des procès verbaux lors de n'importe quelles élections, qu'on le fasse tout de suite et sans hésitation au lieu d'attendre 4 mois après la tenue d'une telle élection" Alain Ramaroson, Président du parti Master's, Kmmr : "Le verdict de la Hcc reflète la voix du peuple. Je crois que désormais la communauté internationale reconnaît en Marc Ravalomanana Président de la République, ainsi que le gouvernement qu'il a déjà mis en place. Nous espérons que l'ancien Président Ratsiraka ait un esprit de fair-play. La lutte contre le terrorisme ne touche pas encore à sa fin, il faut une dure solidarité de tout le monde pour soutenir et encourager le nouveau Président. Une autre lutte commence avec lui, c'est celle contre la pauvreté". Un membre de la Hcc voulant garder l'anonymat a affirmé: "Peu nous importe les résultats, c'est notre méthode de travail qui prime : tranquillité, transparence, véracité et aussi neutralité… malgré quelques pressions". Un homme de rue : "C'est notre souhait le plus cher. Le monde sera à l'envers : ça devra être le nouveau Président Ravalomanana qui recevra les lettres de félicitations de l'extérieur, mais non plus Didier Ratsiraka. Pourtant, le premier devra se comporter en tant que vrai Président. Si les barrages anti-économiques sont toujours en place, il lui appartient de prendre une décision pour les enlever par tous les moyens. Que Didier Ratsiraka plie bagages et armes. Je trouve pourtant que ce dernier n'acceptera pas facilement ce verdict. Il faut continuer à lutter contre le terrorisme qu'il mène. En outre, que le Président Ravalomanana commence à réaliser toutes les promesses qu'il nous a faites lors de la propagande. C'est pour cela que nous avons voté pour lui. Nous nous en souvenons".
DECLARATION DU QUAI D’ORSAY Madagascar Marc Ravalomanana déclaré vainqueur au premier tour des élections présidentielles par la Haute Cour constitutionnelle malgache Dernière mise à jour : 30/04/02 Déclaration d'une porte-parole du Quai d'Orsay (Paris, le 30 avril 2002)La France a pris connaissance de la décision de la Haute Cour constitutionnelle qui déclare Marc Ravalomanana vainqueur au premier tour des élections présidentielles qui se sont tenues le 16 décembre à Madagascar. La France a pris contact avec ses partenaires (OUA et Etats-Unis) afin d'apprécier la situation ainsi créée.L'OUA vient de rappeler l'importance de l'accord de Dakar du 18 avril 2002 pour une sortie pacifique et politique de la crise et je relève qu'une mission de ministres africains pour le suivi de Dakar va se rendre sur place.
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L'armée reconnaît Ravalomanana comme chef suprême ANTANANARIVO (AFP)30/4/2002 - La partie de l'armée qui s'affirme "légaliste" depuis le début de la crise politique à Madagascar reconnaîtra comme chef suprême des armées Marc Ravalomanana, après son investiture vendredi comme président de la République, ont annoncé mardi trois généraux. M. Ravalomanana a été proclamé officiellement président lundi par la Haute Cour constitutionnelle (HCC) qui l'a déclaré vainqueur au premier tour de l'élection présidentielle face au président sortant Didier Ratsiraka. "Une fois investi, légalement, il deviendra le chef suprême des armées, et nous obéirons", a dit à quelques journalistes le général Alban Rabarisoa Ririva, chef du 3ème bureau de l'état-major général de l'armée malgache (CEMGAM). Il s'exprimait également au nom de ses ses collègues présents, le général Bruno Rajaonson, premier adjoint du CEMGAM et "numéro 2" de l'armée, et le général Olaf Zafitsiarendrika, chef d'état-major, "numéro 3" de l'armée. Les trois hommes avaient été désignés par leurs pairs officiers "légalistes" il y a plus d'un mois pour les représenter. Le 9 avril, ils avaient déclaré aux mêmes journalistes qu'ils considéraient "légalement" le président sortant Didier Ratsiraka comme leur chef suprême. "Nous sommes toujours prêts à collaborer, surtout avec le chef suprême", a renchéri le général Rajaonson. "Si la loi lui donne le pouvoir de nous donner des ordres, elle lui fixe aussi les limites de ce pouvoir, il faut qu'il le sache", a toutefois averti le général Rabarisoa. "Nous sommes pour le règlement pacifique de cette crise, on ne peut pas la régler avec le canon contre des Malgaches", a affirmé le général Rajaonson, comme il l'avait déclaré également le 9 avril à l'intention de M. Ratsiraka. "La proclamation de M. Ravalomanana va certainement créer d'autres problèmes mais ils sont politiques et nous n'avons pas à nous immiscer, nous n'avons rien à dire sur ce plan", a ajouté le général Rabarisoa. L'armée malgache est divisée depuis l'autoproclamation de M. Ravalomanana comme président le 22 février. Une grande partie de ses effectifs avait rallié son "gouvernement" mais des unités d'élite étaient restées fidèles à M. Ratsiraka. Les militaires "légalistes" s'étaient placés de facto entre les deux, ne reconnaissant pas M. Ravalomanana mais refusant également de prendre part à tout acte violent contre ses partisans. Le général Rabarisoa a assuré que 80% des effectifs de l'armée malgache était "légaliste". EXPRESS du 30 avril 2002 Ravalomanana Président, les provinces sur la voie risquée de l'indépendance
Verdict
de la HCC - Réaction positive de Herizo Razafimahaleo
Embassy
of the United States of America
Après
la décision de la HCC |
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Situation bloquée à Madagascar après la "victoire" de Ravalomanana ANTANANARIVO
(AFP) - La proclamation
officielle, lundi par la Haute Cour constitutionnelle, de Marc
Ravalomanana comme président de Madagascar n'a pas fait avancer le
processus de réconciliation engagé par l'accord de Dakar qui demeure
suspendu à l'attitude de l'armée et de la communauté internationale. L'accord
de Dakar prévoyait, si les résultats ne donnaient pas la majorité
absolue à l'un des deux rivaux, la mise en place d'un gouvernement de
transition, composé par les deux camps et chargé de préparer un référendum. La
communauté internationale a préféré ne pas se prononcer "dans
l'immédiat" sur une reconnaissance de Ravalomanana. Les ambassadeurs
ont pourtant assisté nombreux à sa proclamation comme président élu,
avec 51,46% des voix au premier tour de la présidentielle du 16 décembre
2001. Les diplomates se sont prudemment retranchés derrière l'attente de
la décision des pays africains médiateurs de l'accord signé le 18 avril
à Dakar par le président sortant Ratsiraka et le président
"autoproclamé" Ravalomanana. Une délégation de l'OUA est
attendue à Antananarivo. Les
officiers supérieurs représentant l'armée "légaliste", en réunion
lundi après-midi, ont refusé de répondre au téléphone. La grande
majorité des effectifs de l'armée avaient basculé dans le camp
Ravalomanana, mais des unités d'élite restaient fidèles à Ratsiraka,
tandis qu'un "ventre mou", qui se réclame du "légalisme",
n'a pas encore décidé, selon nombre d'experts nationaux et étrangers. Ce
"retour à la case départ", d'avant l'accord de Dakar, laisse
les représentants de la communauté internationale au mieux
"embarrassés", au pire "très pessimistes". Les deux
camps restent retranchés, comme ils l'étaient depuis l'autoproclamation
de Ravalomanana, le 22 février. Le camp du président élu à
Antananarivo, celui de Ratsiraka dans certaines villes de province d'où
il organise sa "résistance" grâce à des barrages routiers qui
asphyxient la capitale. Pire,
après que Ratsiraka eut annoncé dimanche qu'il rejetait par avance les résultats
de lundi, les barrages routiers ont été renforcés, selon des voyageurs.
Et dans six provinces, les gouverneurs restés fidèle au président
sortant ont annoncé qu'ils allaient proclamer un Etat fédéral ou, pour
certains, l'indépendance de leur province. Le basculement des officiers
et soldats "légalistes" pourrait permettre de forcer les
barrages, mais au prix d'effusions de sang que refusent nombre
d'officiers, estiment les experts étrangers. La
communauté internationale peut elle aussi permettre de régler la
crise, mais de manière beaucoup plus lente, au risque d'aggraver irrémédiablement
l'effondrement de l'économie malgache, anémiée par deux mois de blocus
économique. L'existence de deux ministères et deux directions dans
chaque organe du secteur public, à commencer par la Banque centrale, a
gelé de facto l'investissement étranger ainsi qu'une bonne partie de
l'aide internationale. Aucune compagnie pétrolière, par exemple, ne veut
plus livrer de carburant à Madagascar, de peur de ne pas être payée. "Nous cheminons évidemment vers la reconnaissance de M. Ravalomanana", a déclaré un diplomate, "mais nous attendons le positionnement des pays médiateurs africains". Un observateur étranger proche des négociations explique: "La communauté internationale est très embarrassée par cette proclamation parce qu'elle est contraire à l'accord verbal conclu à Dakar et qui prévoyait que l'on aille au référendum via une période de transition". ANTANANARIVO, 30 avr (AFP) - La province autonome d'Antsiranana, au nord de
Madagascar, s'est proclamée "état souverain, indépendant dans la confédération
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Izao no nolazain'ny "magistrats indignés" amin'izany hoe clause verbale izany navoakany tamin'ny Midi ny29 avril 2002: "CE QUI EST ECRIT EST ECRIT" " L'écrit est la preuve par excellence de tout accord,en droit comme en fait,autant sur le plan national qu'international. Il est inimaginable,au XXIème siècle et surtout dans un cadre international,qu'un accord d'importance majeure comme celui de DAKAR,puisse faire lobjet de non-dits verbaux en annexe. Or,c'est ce dont certains politiciens et commentateurs veulent nous persuader.Ainsi,contrairement à toute logique,ils tentent de nous persuader que: - l'esprit est plus important que la lettre; - les non-dits primeraient sur ce qui est écrit.Et bien sur,ces prétendus non-dits sont en faveur d'un deuxième tour. En réalité,c'est l'ultime parade du noyau dur de l'Amiral,affolé par les nombreuses concessions de celui-ci à DAKAR. S'il y avait un accord secret à DAKAR,il aurait obligatoirement fait l'objet d'un écrit et l'Amiral l'aurait déjà évoqué. Ces memes politiciens et commentateurs tentent,d'autre part,de jeter la suspicion sur la composition de la Chambre administrative et de l'actuelle Haute Cour.Pour cela,ila n'hésitent pas à dénaturer les faits et à user d'artifices juridiques en occultant l'essentiel: - Tous les magistrats qui ont siégé à la Chambre Administrative ont été nommés par le régime de l'AMIRAL.AUCUN par celui de Marc RAVALMANANA: - TROIS Hauts Conseillers,plus le PRESIDENT,de l'actuelle Haute Cour Constitutionnelle ont été nommés par l'AMIRAL.AUCUN par Marc RAVALOMANANA. - TOUS ont preté serment devant l'AMIRAL. - Ils l'ont déjà déclaré vainqueur une fois de l'élection présidentielle en 1997. Alors,s'il devait y avoir suspicion,ce serait au camp de Marc RAVALOMANANA de l'invoquer et non à celui de l'AMIRAL.En fait,les partisans de ce dernier craignent sutout que la nouvelle HCC dévole toutes leurs manoeuvres. A vouloir trop mentir,certains s'accusent eux-memes. A vouloir trop de violence,certains s'entretuent entre eux. A vouloir trop privilégier le camp du mensonge et de la violence,certains l'encouragent dans la destruction du Pays. Un jour,l'histoire jugera.Tous et Toutes. DES MAGISTRATS INDIGNES: LE MONDE DU 30 AVRIL 2002 Madagascar:
"Il y a encore un petit espoir", selon Amara Essy |
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