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29 avril 2002

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30 avril 2002

Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent 30 Avril 2002

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Rdio RFI de 18h: 

La province autonome d'Antsiranana, au nord de Madagascar, s'est proclamée "état souverain, indépendant dans la confédération 
de Madagascar",

 

Radio Africa N°1 (Libreville) 30/4/2002 à 8H

Hier la HCC a déchu DR de son titre de Président de la République et a proclamé MR vainqueur au 1er tour de l'election présidentielle.

Bien que déchu, le camp de DR  fait la loi.

 

sur Radio RFI  de 9H: La HCC a proclamé MR vainqueur de l'election présidentiel au 1er tour.

DR refuse la décision de la HCC et réclame un référendum.


Réactions à chaud
Par Cyrillia Fenosoatahiana

Honoré Rakotomanana, Président du sénat, proche de l'Amiral Didier Ratsiraka quelques heures avant la proclamation "... j'invite tous les Malgaches à accepter le verdict que rendra la Hcc... "

Sem Seigi Hinata, ambassadeur de Japon à Madagascar refusait de s'exprimer: "No comment pour le moment !"

Soja Jean André dit Kaleta, sénateur indépendant, non moins collaborateur et proche de Pierrot Rajaonarivelo, Secrétaire National du Parti Arema : "Je félicite le nouveau Président finalement devenu légal Marc Ravalomanana. Il faut que nous acceptions ce verdict de la Haute Cour Constitutionnelle. Dorénavant, évitez la querelle et la guerre civile car il est clair que c'était eux (pro-Ratsiraka) qui ont manipulé les résultats et c'est vous qui protégez leur intérêt. C'est votre chef qui parle, je vous ordonne d'enlever immédiatement les barrages érigés sur la route nationale menant à Tuléar".

Tovonanahary Rabetsitonta, Président National du parti Grad Iloafo, Kmmr : "Désormais, la confrontation devra figurer dans la loi électorale malgache. Dans ce cas, tous les prochains scrutins se dérouleront en toute transparence. A l'avenir, si un candidat demande une confrontation des procès verbaux lors de n'importe quelles élections, qu'on le fasse tout de suite et sans hésitation au lieu d'attendre 4 mois après la tenue d'une telle élection"

Alain Ramaroson, Président du parti Master's, Kmmr : "Le verdict de la Hcc reflète la voix du peuple. Je crois que désormais la communauté internationale reconnaît en Marc Ravalomanana Président de la République, ainsi que le gouvernement qu'il a déjà mis en place. Nous espérons que l'ancien Président Ratsiraka ait un esprit de fair-play. La lutte contre le terrorisme ne touche pas encore à sa fin, il faut une dure solidarité de tout le monde pour soutenir et encourager le nouveau Président. Une autre lutte commence avec lui, c'est celle contre la pauvreté".

Un membre de la Hcc voulant garder l'anonymat a affirmé: "Peu nous importe les résultats, c'est notre méthode de travail qui prime : tranquillité, transparence, véracité et aussi neutralité… malgré quelques pressions".

Un homme de rue : "C'est notre souhait le plus cher. Le monde sera à l'envers : ça devra être le nouveau Président Ravalomanana qui recevra les lettres de félicitations de l'extérieur, mais non plus Didier Ratsiraka. Pourtant, le premier devra se comporter en tant que vrai Président. Si les barrages anti-économiques sont toujours en place, il lui appartient de prendre une décision pour les enlever par tous les moyens. Que Didier Ratsiraka plie bagages et armes. Je trouve pourtant que ce dernier n'acceptera pas facilement ce verdict. Il faut continuer à lutter contre le terrorisme qu'il mène. En outre, que le Président Ravalomanana commence à réaliser toutes les promesses qu'il nous a faites lors de la propagande. C'est pour cela que nous avons voté pour lui. Nous nous en souvenons".


 

 

DECLARATION DU QUAI D’ORSAY

Madagascar

Marc Ravalomanana déclaré vainqueur au premier tour des élections présidentielles par la Haute Cour constitutionnelle malgache 

Dernière mise à jour : 30/04/02 Déclaration d'une porte-parole du Quai d'Orsay (Paris, le 30 avril 2002)La France a pris connaissance de la décision de la Haute Cour constitutionnelle qui déclare Marc Ravalomanana vainqueur au premier tour des élections présidentielles qui se sont tenues le 16 décembre à Madagascar. La France a pris contact avec ses partenaires (OUA et Etats-Unis) afin d'apprécier la situation ainsi créée.L'OUA vient de rappeler l'importance de l'accord de Dakar du 18 avril 2002 pour une sortie pacifique et politique de la crise et je relève qu'une mission de ministres africains pour le suivi de Dakar va se rendre sur place.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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L'armée reconnaît Ravalomanana comme chef suprême

ANTANANARIVO (AFP)30/4/2002 - La partie de l'armée qui s'affirme "légaliste" depuis le début de la crise politique à Madagascar reconnaîtra comme chef suprême des armées Marc Ravalomanana, après son investiture vendredi comme président de la République, ont annoncé mardi trois généraux.

M. Ravalomanana a été proclamé officiellement président lundi par la Haute Cour constitutionnelle (HCC) qui l'a déclaré vainqueur au premier tour de l'élection présidentielle face au président sortant Didier Ratsiraka.

"Une fois investi, légalement, il deviendra le chef suprême des armées, et nous obéirons", a dit à quelques journalistes le général Alban Rabarisoa Ririva, chef du 3ème bureau de l'état-major général de l'armée malgache (CEMGAM).

Il s'exprimait également au nom de ses ses collègues présents, le général Bruno Rajaonson, premier adjoint du CEMGAM et "numéro 2" de l'armée, et le général Olaf Zafitsiarendrika, chef d'état-major, "numéro 3" de l'armée.

Les trois hommes avaient été désignés par leurs pairs officiers "légalistes" il y a plus d'un mois pour les représenter. Le 9 avril, ils avaient déclaré aux mêmes journalistes qu'ils considéraient "légalement" le président sortant Didier Ratsiraka comme leur chef suprême.

"Nous sommes toujours prêts à collaborer, surtout avec le chef suprême", a renchéri le général Rajaonson.

"Si la loi lui donne le pouvoir de nous donner des ordres, elle lui fixe aussi les limites de ce pouvoir, il faut qu'il le sache", a toutefois averti le général Rabarisoa.

"Nous sommes pour le règlement pacifique de cette crise, on ne peut pas la régler avec le canon contre des Malgaches", a affirmé le général Rajaonson, comme il l'avait déclaré également le 9 avril à l'intention de M. Ratsiraka.

"La proclamation de M. Ravalomanana va certainement créer d'autres problèmes mais ils sont politiques et nous n'avons pas à nous immiscer, nous n'avons rien à dire sur ce plan", a ajouté le général Rabarisoa.

L'armée malgache est divisée depuis l'autoproclamation de M. Ravalomanana comme président le 22 février. Une grande partie de ses effectifs avait rallié son "gouvernement" mais des unités d'élite étaient restées fidèles à M. Ratsiraka.

Les militaires "légalistes" s'étaient placés de facto entre les deux, ne reconnaissant pas M. Ravalomanana mais refusant également de prendre part à tout acte violent contre ses partisans.

Le général Rabarisoa a assuré que 80% des effectifs de l'armée malgache était "légaliste".


EXPRESS du 30 avril 2002

Ravalomanana Président, les provinces sur la voie risquée de l'indépendance


La nouvelle a été accueillie par des manifestations d'enthousiasme spontanées, aussi bien dans la capitale, jusque tard de la soirée place du 13 mai, qu'à Fianarantsoa, l'autre province épargnée par le mouvement sécessionniste des quatre autres. Dans l'après midi, à son domicile, le président Marc Ravalomanana a accueilli la presse nationale et étrangère pour une déclaration à la Nation dont on retiendra qu'il remercie tout le monde et appelle son adversaire Didier Ratsiraka à accepter cette décision conforme, selon lui, à l'accord de Dakar. Si ce dernier ne donnera sa réponse que ce jour à Toamasina en fin de matinée, les chefs des institutions qui l'entourent, à ceux du Sénat Honoré Rakotomanana, de l'Assemblée nationale Ange Andrianarisoa et du gouvernement Tantely Andrianarivo ont fait savoir que cette "proclamation", qu'ils "récusent" était une "trahison" de l'accord de Dakar, tout en appelant MM. Ratsiraka et Ravalomanana a joindre leurs efforts pour préserver l'unité nationale et la paix sociale, préoccupations également partagées dans son allocution par le président Ravalomanana. Coté des gouvernorats d'Antsiranana, de Mahajnga, de Toamasina et de Toliara l'heure était hier à la conception de l'indépendance de ces provinces dans le cadre d'une confédération d'Etats, seul le gouverneur Jean Robert Gara ayant, semble-t-il, officiellement franchi le pas. Enfin, pour l'heure, la communauté internationale reste réservée quant à la position à adopter face à cette nouvelle évolution.:

 

Verdict de la HCC - Réaction positive de Herizo Razafimahaleo
.
La Haute cour constitutionnelle vient de déclarer officiellement Marc Ravalomanana vainqueur de l'élection présidentielle du 16 décembre 2001. Vos commentaires à ce sujet ?


- Nous avons tous entendu le verdict qui a été rendu par la Hcc, dans sa nouvelle composition et malgré les polémiques qu'elle a pu susciter - et Dieu sait si elles ont été nombreuses. Elle a déclaré Marc Ravalomanana élu au premier tour, avec 51,46% des voix. En tant que concurrent à cette élection présidentielle, je félicite Marc Ravalomanana pour sa victoire ainsi proclamée et lui souhaite de réussir dans tout ce qu'il entreprendra pour le bien du pays.


. Comment voyez-vous la suite des événements ?
- Face aux velléités d'indépendance entendues ici et là, et je crains, malheureusement, qu'elles ne soient mises à exécution, force est de constater que la crise que traverse le pays demeure entière. La suite des événements dépendra de la bonne volonté des protagonistes d'éviter la partition du pays et la guerre civile qui nous menace. Le Leader Fanilo a toujours prôné, tout au long de cette crise, la retenue et le dialogue. Nous sommes toujours, en tant que parti national, c'est-à-dire ayant des ramifications et des élus dans toutes les contrées du pays, disposés à apporter notre contribution, aussi infime fût-elle, à la résolution de la crise actuelle. Nous espérons que les Malgaches comprendront que l'unité, l'intégrité, et la paix dans le pays exigent qu'on fasse taire les considérations aussi bien séparatistes qu'hégémonistes.


. Qu'en est-il concrètement ?
- La communauté internationale, les forces armées - qui, soit dit en passant, se posent aujourd'hui beaucoup de questions - et les autres forces vives de la nation doivent admettre que la situation n'est pas simple. Il ne s'agit plus de dire qui a raison ou qui a tort, mais plutôt de se ressaisir et de s'évertuer à sortir le pays de ce bourbier. C'est l'attitude positive que le pays attend de tous ses enfants.

 

Embassy of the United States of America
L'Ambassade des Etats-Unis d'Amérique présente ses compliments au ministre des Affaires étrangères, de l'Unité africaine et des Sénégalais de l'extérieur de la République du Sénégal, et a l'honneur de lui communiquer ce qui suit :
Le Gouvernement des Etats-Unis d'Amérique se félicite de l'initiative prise par les ministères des Affaires étrangères du Sénégal et des autres pays africains facilitateurs de la sortie de crise politique qui sévit à Madagascar.
Le Gouvernement des Etats-Unis d'Amérique salue le courage politique et la perspicacité dont ont fait montre MM. Ratsiraka et Ravalomanana, et leur exprime son soutien dans la recherche d'une solution appropriée pour une sortie de crise. Le Gouvernement des Etats-Unis d'Amérique est disposé à fournir une assistance appropriée en vue d'un référendum libre et juste à Madagascar.
L'Ambassade des Etats-Unis d'Amérique à Dakar saisit cette occasion pour renouveler au ministère des Affaires étrangères, de l'Unité africaine et des Sénégalais de l'extérieur du Sénégal les assurances de sa haute considération.
Ambassade des Etats-Unis d'Amérique
Dakar, le 28 avril 2002

 

Après la décision de la HCC
À la suite de la déclaration de la Haute cour constitutionnelle des résultats de l'élection présidentielle du 16 décembre dernier proclamant Marc Ravalomanana élu au premier tour avec 51,46% des suffrages, tout le monde, en général, et les opérateurs économiques, en particulier, s'attendent à un retour à la normale de la vie de la Nation.
Effectivement, en marge des messages de félicitations émis à l'endroit du président nouvellement élu, tant par les particuliers que les associations et groupements professionnels, à l'instar de la Fivmpama (Fivondronan'ny mpandraharaha malagasy), on demande à tous les opérateurs économiques et autres acteurs de se mobiliser pour faciliter et aider à la levée de toutes les entraves, physiques, financières et techniques qui ont lourdement grevé la vie des entreprises et de la Nation.
En définitive, tous aspirent à une reprise rapide de la vie économique.  

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News des Provinces

Situation bloquée à Madagascar après la "victoire" de Ravalomanana

ANTANANARIVO (AFP) - La proclamation officielle, lundi par la Haute Cour constitutionnelle, de Marc Ravalomanana comme président de Madagascar n'a pas fait avancer le processus de réconciliation engagé par l'accord de Dakar qui demeure suspendu à l'attitude de l'armée et de la communauté internationale.

L'accord de Dakar prévoyait, si les résultats ne donnaient pas la majorité absolue à l'un des deux rivaux, la mise en place d'un gouvernement de transition, composé par les deux camps et chargé de préparer un référendum.

La communauté internationale a préféré ne pas se prononcer "dans l'immédiat" sur une reconnaissance de Ravalomanana. Les ambassadeurs ont pourtant assisté nombreux à sa proclamation comme président élu, avec 51,46% des voix au premier tour de la présidentielle du 16 décembre 2001. Les diplomates se sont prudemment retranchés derrière l'attente de la décision des pays africains médiateurs de l'accord signé le 18 avril à Dakar par le président sortant Ratsiraka et le président "autoproclamé" Ravalomanana. Une délégation de l'OUA est attendue à Antananarivo.

Les officiers supérieurs représentant l'armée "légaliste", en réunion lundi après-midi, ont refusé de répondre au téléphone. La grande majorité des effectifs de l'armée avaient basculé dans le camp Ravalomanana, mais des unités d'élite restaient fidèles à Ratsiraka, tandis qu'un "ventre mou", qui se réclame du "légalisme", n'a pas encore décidé, selon nombre d'experts nationaux et étrangers.

Ce "retour à la case départ", d'avant l'accord de Dakar, laisse les représentants de la communauté internationale au mieux "embarrassés", au pire "très pessimistes". Les deux camps restent retranchés, comme ils l'étaient depuis l'autoproclamation de Ravalomanana, le 22 février. Le camp du président élu à Antananarivo, celui de Ratsiraka dans certaines villes de province d'où il organise sa "résistance" grâce à des barrages routiers qui asphyxient la capitale.

Pire, après que Ratsiraka eut annoncé dimanche qu'il rejetait par avance les résultats de lundi, les barrages routiers ont été renforcés, selon des voyageurs. Et dans six provinces, les gouverneurs restés fidèle au président sortant ont annoncé qu'ils allaient proclamer un Etat fédéral ou, pour certains, l'indépendance de leur province. Le basculement des officiers et soldats "légalistes" pourrait permettre de forcer les barrages, mais au prix d'effusions de sang que refusent nombre d'officiers, estiment les experts étrangers.

La communauté internationale peut elle aussi permettre de régler la crise, mais de manière beaucoup plus lente, au risque d'aggraver irrémédiablement l'effondrement de l'économie malgache, anémiée par deux mois de blocus économique. L'existence de deux ministères et deux directions dans chaque organe du secteur public, à commencer par la Banque centrale, a gelé de facto l'investissement étranger ainsi qu'une bonne partie de l'aide internationale. Aucune compagnie pétrolière, par exemple, ne veut plus livrer de carburant à Madagascar, de peur de ne pas être payée.

"Nous cheminons évidemment vers la reconnaissance de M. Ravalomanana", a déclaré un diplomate, "mais nous attendons le positionnement des pays médiateurs africains". Un observateur étranger proche des négociations explique: "La communauté internationale est très embarrassée par cette proclamation parce qu'elle est contraire à l'accord verbal conclu à Dakar et qui prévoyait que l'on aille au référendum via une période de transition".


ANTANANARIVO, 30 avr (AFP) -

 La province autonome d'Antsiranana, au nord de Madagascar, s'est proclamée "état souverain, indépendant dans la confédération 
de Madagascar",
a annoncé officiellement mardi à l'AFP par téléphone le gouverneur de la province, Jean Robert Gara, considéré comme un des "durs" du camp du président sortant Didier Ratsiraka. 


"La province d'Antsiranana est désormais un état confédéré", a précisé le gouverneur Gara, au lendemain de la proclamation officielle comme président élu de Marc Ravalomanana, le rival de M. Ratsiraka. 
"Ce n'est pas un jeu d'enfant, un caprice parce que Ravalomanana est proclamé par les insurrectionnels", a-t-il ajouté. 
"C'est parce que nous pensons que les structures institutionnelles à Madagascar doivent être révisées dans ce sens, et que c'est une confédération qu'il faut mettre en place vu le non-respect de la Constitution actuelle", a-t-il expliqué. 
L'indépendance de la province d'Antsiranana est "effective", a-t-il encore indiqué, soulignant qu'il "travaillait dans ce sens et qu'une assemblée 
constituante avait été mise en place pour définir les compétences de l'Etat souverain et de la Confédération". 
La Haute cour constitutionnelle de Madagascar a rendu lundi à Antananarivo, la capitale, un arrêt proclamant M. Ravalomanana élu nouveau président de la République, au premier tour de laprésidentielle, organisé le 16 décembre dernier, avec 51,46% des voix contre 35,90% à M. Ratsiraka. 


La province d'Antsiranana, d'une superficie de 43.000 km2, peuplée de 1.100.000 habitants, est l'une des plus riches (élevage, vanille, girofle, pêche et tourisme) de Madagascar. C'est la première à se proclamer indépendante du reste du pays, qui comprend cinq autres provinces, dans le cadre d'une 
"confédération encore à l'étude", a-t-on appris à Toamasina dans l'entourage du président sortant Didier Ratsiraka. 
cc/gv/jl tf

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Izao no nolazain'ny "magistrats indignés" amin'izany hoe clause verbale izany navoakany tamin'ny Midi ny29 avril 2002:

"CE QUI EST ECRIT EST ECRIT"

" L'écrit est la preuve par excellence de tout accord,en droit comme en fait,autant sur le plan national qu'international.

Il est inimaginable,au XXIème siècle et surtout dans un cadre international,qu'un accord d'importance majeure comme celui de DAKAR,puisse faire lobjet de non-dits verbaux en annexe.

Or,c'est ce dont certains politiciens et commentateurs veulent nous persuader.Ainsi,contrairement à toute logique,ils tentent de nous persuader que:

- l'esprit est plus important que la lettre;

- les non-dits primeraient sur ce qui est écrit.Et bien sur,ces prétendus non-dits sont en faveur d'un deuxième tour.

En réalité,c'est l'ultime parade du noyau dur de l'Amiral,affolé par les nombreuses concessions de celui-ci à DAKAR.

S'il y avait un accord secret à DAKAR,il aurait obligatoirement fait l'objet d'un écrit et l'Amiral l'aurait déjà évoqué.

Ces memes politiciens et commentateurs tentent,d'autre part,de jeter la suspicion sur la composition de la Chambre administrative et de l'actuelle Haute Cour.Pour cela,ila n'hésitent pas à dénaturer les faits et à user d'artifices juridiques en occultant l'essentiel:

- Tous les magistrats qui ont siégé à la Chambre Administrative ont été nommés par le régime de l'AMIRAL.AUCUN par celui de Marc RAVALMANANA:

- TROIS Hauts Conseillers,plus le PRESIDENT,de l'actuelle Haute Cour Constitutionnelle ont été nommés par l'AMIRAL.AUCUN par Marc RAVALOMANANA.

- TOUS ont preté serment devant l'AMIRAL.

- Ils l'ont déjà déclaré vainqueur une fois de l'élection présidentielle en 1997.

Alors,s'il devait y avoir suspicion,ce serait au camp de Marc RAVALOMANANA de l'invoquer et non à celui de l'AMIRAL.En fait,les partisans de ce dernier craignent sutout que la nouvelle HCC dévole toutes leurs manoeuvres.

A vouloir trop mentir,certains s'accusent eux-memes.

A vouloir trop de violence,certains s'entretuent entre eux.

A vouloir trop privilégier le camp du mensonge et de la violence,certains l'encouragent dans la destruction du Pays.

Un jour,l'histoire jugera.Tous et Toutes.

DES MAGISTRATS INDIGNES:


LE MONDE DU 30 AVRIL 2002 
Marc Ravalomanana proclamé vainqueur de l'élection présidentielle
Johannesburg de notre correspondante
Le petit vendeur de lait devenu capitaine d'industrie, Marc Ravalomanana, maire d'Antananarivo, est "ému" et "surpris". Le "président autoproclamé" de Madagascar a obtenu ce qu'il espérait depuis des mois : devenir un chef d'Etat légal. La Haute Cour constitutionnelle malgache (HCC) a proclamé, lundi 29 avril, sa victoire, cette fois dès le premier tour de l'élection présidentielle de décembre 2001, avec 51,46 % des voix, sur le président sortant Didier Ratsiraka. 
Le 25 janvier, cette même Haute Cour avait validé des résultats électoraux bien différents : M. Ravalomanana était déclaré en ballottage favorable avec 46,21 % des suffrages, contre 40,89 % à M. Ratsiraka, et un deuxième tour devait être impérativement organisé.
Ce revirement met fin à une longue polémique sur le comptage des votes et la confrontation des procès verbaux électoraux. Peu d'explications ont été fournies par la Haute Cour sur ce nouveau résultat. Et le pays n'est pas pour autant sorti de la crise. 
"L'ESPRIT DE DAKAR"
M. Ratsiraka, au pouvoir pendant plus de vingt ans, avait par avance annoncé qu'il ne reconnaîtrait pas le verdict de la HCC. Son camp dénonce la violation de "l'esprit de Dakar", où un accord avait été signé, il y a dix jours, entre les deux hommes sous l'égide du président sénégalais Abdoulaye Wade. Il prévoyait un "décompte contradictoire" des résultats du premier tour. "Il y a ce qui est écrit, et ce qui a été dit à Dakar. Il était convenu que les deux candidats se représentent devant le peuple, affirme Honoré Rakotomanana, président du Sénat. Marc Ravalomanana était d'accord. Il a trahi la parole donnée." Du côté de M. Ratsiraka, on dénonce la "partialité" de la HCC. Quatre des six membres de cette cour avaient participé, le 22 février, à la cérémonie "d'investiture" de M. Ravalomanana. Le président Ratsiraka, retranché à Toamasina comme la plupart de ses proches, ne s'est pas encore exprimé. Mais les "durs" de son camp ont déjà pris position. Le gouvernement d'Antsiranana a proclamé "l'indépendance" de la province. Quatre - sur les six que compte le pays - sont encore dirigées par des gouverneurs pro-Ratsiraka, prêts à se battre pour conserver leur poste. Les barrages installés près de Toamasina et qui coupent depuis des mois l'approvisionnement de la capitale ont été renforcés, contrairement à l'accord de Dakar, qui prévoyait leur "levée immédiate".
Fabienne Pompey


Madagascar: "Il y a encore un petit espoir", selon Amara Essy
ADDIS ABEBA (AFP) - Le secrétaire général de l'Organisation de l'unité africaine (OUA), Amara Essy, a assuré mardi à l'AFP à Addis Abeba qu'"il y a encore un petit espoir" de sortie de crise dans l'île de Madagascar.
"S'il y a une faille, nous l'exploiterons", a déclaré M.Essy. L'accord signé à Dakar le 18 avril par le président sortant Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana, proclamé officiellement lundi président de Madagascar, peut encore être "exploité", a-t-il ajouté.
M. Ratsiraka et Ravalomanana "se sont parlé au téléphone hier (lundi) soir", a-t-il ajouté en précisant que son organisation allait tenter de faire en sorte que les deux hommes puissent "se revoir".
"Il faut écouter tout le monde et épuiser toutes les voies possibles" pour ramener la paix sociale à Madagascar, a-t-il estimé.
"En fonction de la situation, l'Accord de Dakar peut encore être exploité, la plupart des éléments procédant des larges consultations tenues auparavant dans le cadre de l'OUA", a expliqué M. Essy.
Selon Amara Essy, "le problème est plus politique que juridique". 
"J'aurais souhaité qu'on puisse aboutir à une solution consensuelle", a-t-il reconnu, en appelant "à un sursaut patriotique et à la sagesse malgache".
"Vous savez, être élu et gérer un pays sont deux choses différentes", a poursuivi le secrétaire général de l'organisation panafricaine.
"Chacun aurait pu faire un effort (...), la situation économique de Madagascar est désastreuse et les chiffres devraient amener les parties à la raison", a-t-il insisté.
La Haute Cour constitutionnelle (HCC) a publié lundi les résultats officiels du premier tour de l'élection présidentielle du 16 décembre, qui proclament
M. Ravalomanana élu avec 51,46% des voix. 
L'accord signé à Dakar prévoyait un nouveau décompte des suffrages du premier tour de la présidentielle et, si aucun des deux candidats n'avait obtenu la majorité absolue, la formation d'un gouvernement de transition
dont la principale tâche serait d'organiser un référendum pour départager MM. Ratsiraka et Ravalomanana.
S'agissant de la reconnaissance de M. Ravalomanana comme président, M. Essya répondu: "On verra comment les choses vont évoluer en poursuivant nos
consultations".
M. Essy a par ailleurs confirmé l'arrivée prochaine à Madagascar de ladélégation ministérielle des pays facilitateurs de l'Accord de Dakar et de l'OUA.
Il a également confirmé la nomination de son envoyé spécial pour Madagascar, le Pr André Salifou, ancien ministre des Affaires étrangères du Niger.
A Madagascar, les heurts et le bras de fer entre partisans des deux camps Ravalomanana-Ratsirak se poursuivent.
Un pont a été dynamité dans la nuit de lundi à mardi dans le sud-est de Madagascar, coupant pour les poids lourds la seule route permettant d'approvisionner Antananarivo, qui subit depuis deux mois un blocus
économique orchestré par le camp du président sortant Didier Ratsiraka.
Il s'agit du cinquième pont saboté depuis que le camp Ratsiraka a imposé son blocus à la capitale et à la région des hauts plateaux, fiefs de son rival de la présidentielle du 16 décembre 2001, Marc Ravalomanana, proclamé
officiellement lundi président de Madagascar.
Seules les voitures 4X4 et les camions légers peuvent passer la rivière par un gué à proximité, a précisé un gendarme. 
Le port de Manakara avait été récemment utilisé pour livrer du carburant à Antananarivo, via Fianarantsoa, après le réaménagement d'un pont dynamité il
y a un mois entre cette ville et la capitale.
Récemment, le gouverneur "ratsirakiste" de la province côtière de Toamasina avait interdit par décret la livraison de carburants à Manakara

 

 

Encore des adresses sur les actualités de Mada

 

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