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Plainte contre DR pour crime contre l'humanité

4 avril 2002

 

5 avril 2002

Sabotage

8 avril 2002

la nomination de 6mb du HCC annulé...

10-11 avril 2002

Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent 10-11 Avril 2002

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(patience les extraits se chargent...)

LE DOSSIER

LES JOURNAUX

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United Nations Foundation – 10/04/02

 

MADAGASCAR: Roadblocks, Bridge Razings Threaten Lives -- U.N. Official

The destruction of two key bridges today by supporters of President Didier Ratsiraka has cut road access to Madagascar's capital, Antananarivo, threatening supplies of medicine and other essentials and endangering lives, a U.N. Development Program official said.

"The disruption of the transport system and the lack of fuel means that health workers are unable to get to emergency situations on time and people are dying unnecessarily," said UNDP resident representative Adama Guindo.  "First, it was the roadblocks, and now, the blowing up of the bridges.  This means that important vaccines are not reaching the hospitals and clinics on time."

The destruction of the bridges means all emergency supplies must be flown in, and local clinics are running out of antibiotics, anti-inflammatory drugs and polio vaccines, News24 reports.  Guindo added that a depleted supply of contraceptives could increase HIV infections in the capital.

The UNDP representative expressed particular concern over a possible cholera outbreak, saying, "Cholera developed into an epidemic after the March 2000 floods.  If the rains this year are anything like what we experienced in 2000, then we are in trouble, because we will not have the medicines in time to help those people."

The destruction of the bridges and establishment of roadblocks by Ratsiraka supporters is intended to isolate Antananarivo, home to Mayor Marc Ravalomanana and most of his supporters.  The capital serves as the location for Ravalomanana's rival government, set up amid a dispute over alleged tampering in last year's presidential contest between the two men.  Ravalomanana claims he won the election outright and has refused to participate in a runoff ordered by the incumbent Ratsiraka's government.

Donor countries appealed to Ratsiraka's government last week to lift the roadblocks, but the president's supporters have said they will only take them down on Ratsiraka's orders or if Ravalomanana calls off a general strike.  Ravalomanana reportedly ordered an end to the strike two weeks ago but refuses to enter into talks with Ratsiraka unless the blockade is lifted.  Ratsiraka is in turn refusing to meet for talks unless Ravalomanana agrees in advance to a runoff (News24, April 9).


L’Express de Madagascar – 10/04/02

 

L'armée légaliste active une politique des petits pas entre Ratsiraka et Ravalomanana
C'est ainsi qu'au cours d'un entretien, à Andohalo à l'état-major général des forces armées à Andohalo, le général Bruno Rajaonson, premier adjoint du chef d'état-major général de l'armée, numéro 2 de l'armée après le chef d'état-major général, le général Ismaël Mounibou, a reconnu conduire, avec le général Olaf Zafitsiarendrika, chef d'état-major, numéro 3 de l'armée, et le général Alban Rabarisoa Ririva, chef du 3ème bureau du CemGam, une "mission de facilitation" qui les a conduit à effectuer plusieurs "navettes" entre MM. Ratsiraka et Ravalomanana ces derniers jours. Cette partie de l'armée, qui se refuse à choisir un camp autre que celui de la République et du peuple, condamne les barrages et le blocus économique d'Antananarivo par le président sortant Didier Ratsiraka tout autant que "l'autoproclamation" de Marc Ravalomanana. Elle se refuse, par ailleurs, à tirer sur la foule, d'où qu'en vienne l'ordre, tout en faisant valoir qu'aucun des deux présidents ne détient le pouvoir sur l'ensemble du pays. Une "politique des petits pas" à laquelle est désormais suspendu le sort du pays dans la rechjerche d'une solution sans effusion de sang.
Trois des plus hauts responsables de l'armée "légaliste" ont annoncé hier qu'ils tentaient une médiation pour renouer le dialogue entre MM. Ravalomanana et Ratsiraka, auquel ils ont demandé de faire lever les barrages qui asphyxient la capitale.
"L'armée joue maintenant le rôle de facilitateur pour un dialogue entre les deux grands responsables", a déclaré à quelques journalistes le général Bruno Rajaonson, premier adjoint du chef d'état-major général de l'armée malgache (CEMGAM), numéro 2 de l'armée après le chef d'état-major général, le général Ismaël Mounibou.
Avec le général Olaf Zafitsiarendrika, chef d'état-major, numéro 3 de l'armée, et le général Alban Rabarisoa Ririva, chef du 3ème bureau du CEMGAM, il mène une "mission de facilitation" qui les a conduit à effectuer plusieurs navettes entre MM. Ravalomanana et Ratsiraka ces derniers jours. "Nous sommes légalistes, pas derrière un dirigeant, mais derrière la loi et les valeurs républicaines. Nous obéissons à la loi, pas à un homme", a souligné le général Rajaonson
"Un manque de tolérance"
"Nous avons proposé aux deux de renouer le dialogue, mais il leur manque la tolérance nécessaire pour se rencontrer et dénouer la crise pour le bien du peuple. Il y a un entêtement de part et d'autre", a-t-il ajouté.
"Nous avons dit, face à face, au président Ratsiraka que nous n'étions pas d'accord avec un quelconque blocus et lui avons demandé de faire lever les barrages", a-t-il précisé, ajoutant: "Nous avons également dit à M. Ravalomanana que nous ne reconnaissions pas son autoproclamation". Les trois généraux reconnaissent que "M. Ratsiraka est constitutionnellement le président de la République" et que leur "supérieur hiérarchique est le général Mounibou". "Mais aucun des deux (présidents) n'exerce le pouvoir, l'un domine à Antananarivo, l'autre en province. Or, nous, nous ne reconnaissons qu'un seul pays, un et indivisible", explique le général Rajaonson.
"Si le président Ratsiraka ou le général Mounibou m'ordonnaient de faire tirer sur la foule, je refuserais car ce n'est pas légal", déclare le général Zafitsiarendrika. Les trois généraux estiment que l'issue de la crise "ne peut être que politique" et que ce n'est pas le rôle de l'armée de s'interposer.
"Des frères pas des ennemis"
"Si le peuple est affamé et qu'il demande à l'armée de suppléer les politiques qui ont échoué, alors on devra bien réfléchir, mais l'armée n'est pas préparée à prendre les rênes du pouvoir", estime le général Rajaonson. Reconnaissant qu'une partie de l'armée a rallié M. Ravalomanana, il assure : "Ce sont nos frères, pas nos ennemis, il sont libres de faire leur choix", tout comme les "quelques" militaires qui tiennent les barrages routiers dressés par les partisans de M. Ratsiraka.
Pour le général Rajaonson, le principal point de blocage au dialogue est la "reconnaissance des résultats du premier tour de l'élection et le lieu de la rencontre", M. Ravalomanana souhaitant un endroit neutre, M. Ratsiraka refusant tout autre que le palais présidentiel ou sa résidence.

Au marché d'Andravoahangy : le riz sort petit à petit
Cette déclaration d’un responsable du marché d’Andravoahangy a été confirmé hier, car le riz était nombreux sur les étals et tout le monde était servi même avec des sacs de 50 Kg. En tout cas, le prix est monté de 3500 Fmg le kilo à 4500 Fmg.
Par contre, on ne voit plus du sucre, et de l’huile partout à Tana, même dans les grandes surfaces. Au noir, à condition de fouiller les marchés, la bouteille d’huile d’un litre se vend à 16.000 Fmg, et le kilo du sucre à 15.000 Fmg. Le sel gros continue sa flambée avec 4000 Fmg le kapoaka, et à 2000 Fmg le petit sac de sel fin. Le savon se fait également rare avec la fermeture de la Savonnerie Tropicale. Le morceau de savon local de 150 gr est mis à prix à 500 Fmg.
En tout cas, tous les Ppn (produits de première nécessité) n’arrêtent pas de flamber. Hier, le pain était à 1000 Fmg. Le beurre Tiko a disparu également et le “Bon beurre” est à 7000 Fmg la plaquette. Heureusement que les viandes de bœuf et de porc restent inchangées, respectivement 10.000 Fmg et 18.000 Fmg le kilo. Mais le pouvoir d’achat est assez faible pour monter une bonne table.
Chez les gargotes, la tasse de café est vendu à 600 Fmg avec une cuillerée de lait concentré, le “mofo gasy” et le “ramanonaka” (très mince) à 200 Fmg, avec une augmentation de 50 Fmg.
:

F. R.

Entre les lignes
° Le camp Ravalomanana vient de procéder aux premières arrestations avec formes légales, de partisans de son adversaire, Didier Ratsiraka, le président sortant.
MM. Yves Ralison et Rajaonarivelo Gaby Rolland dit Ravolomaso, ancien policier, ont été appréhendés hier dans un prestigieux établissement hôtelier d'Antaninarenina. Si les motifs d'arrestation du premier restent pour l'instant inconnus, le nom du second figure dans un mandat d'arrêt collectif lancé samedi. Y figurent Sophie Ranaivo née Ratsiraka, Herivelona Ramanantsoa, ministre de l'aménagement du territoire, Tsaranazy Jean Emile, ministre des travaux publics, Coutiti Assolant, responsable de la sécurité dans le gouvernorat de Diégo, ou des rugbymen comme Rakotomavo Philippe dit Lipo Be, Raliva Be et Ravolomaso, ancien policier.
o Pour être de nationalité algérienne, un client vient d’avoir la pénible révélation de représenter une menace pour l’établissement 4 étoiles qui l’héberge, avenue de l’indépendance. La direction, inquiète d’”informations” livrées sur les ondes, a tenu à préciser que “c’est un client qui réside à l’hôtel depuis deux ans”. Depuis l’atterrissage à Tamatave il y a deux mois, d’aéronefs militaires algériens, les rumeurs s’étaient amplifiées jusqu’à créer un syndrome de “mercenaires” en provenance du pays de M.Bouteflika.
o Une réunion des dignitaires de la région du Sud-est a été signalée hier dans la capitale sans plus de précisions. Des enfants du Sud-est ont figuré parmi les grandes victimes des heures chaudes de lundi. Tsaranazy Jean-Emile, ministre des Travaux publics, et Gérard Andrialemirovason, directeur général de la présidence, ont vu leurs résidences mises à sac puis incendiées. Un décés a même été rapporté mais n’a pu encore être confirmé. Le Sud-est est réputé pour les qualités de solidarité agissante de sa population.
Recueillis par
:

Mamy Nohatrarivo 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Sur RFI du 10 avril 2002 à 18h00:"La Cour Suprême vient d'annuler la nomination de 6 membres sur 9 de la HCC"

 

Sur RFI du 10 avril 2002 à 08h00 "L'armée attend son heure.Aprés Concertation , les 4 premiers généraux de l'armée, le n°2 de l'armée Bruno Rajaonson a dit dans un interview  "Madagascar est une république, nous connaissons les textes de la constitution... coup d'eta n'est pas le mot adequat... les soldats ont des valeurs républicaines... l'armée prendra ses responsabilité s'il est sollicité par le peuple... je souligne bien sur le mot sollicité"


Courrier International – 10/04/2002

 MADAGASCAR
Antananarivo se prépare au pire

Le blocus de la capitale malgache, instauré depuis plus de six semaines par le camp du président sortant, Didier Ratsiraka, oriente irrémédiablement la crise vers un conflit armé.

“La guerre est déclarée.” C’est sous ce titre sans détour que “Madagascar Tribune” fait état de l’“appel solennel au peuple malgache” de Marc Ravalomanana, le président “autoproclamé”, investi populairement à Antananarivo. L’homme qui assure avoir remporté l’élection présidentielle dès le premier tour, sans jamais avoir eu la possibilité de le prouver, a durci sérieusement le ton, le 5 avril, afin d’obtenir la levée des barrages routiers, “y compris par la force”.

Ces barrages ne suffisaient pas, semble-t-il, aux partisans de Didier Ratsiraka, qui n’ont pas hésité à dynamiter deux ponts au sud de la capitale, le 1er avril. Des actes qualifiés de “terroristes” par Marc Ravalomanana. Ce dernier a annoncé la création d’un Conseil national de sécurité (CNS), “qui va regrouper les forces armées (y compris les réservistes), les élus et de simples citoyens”, note la “Tribune”. Il a ordonné de “chasser les ennemis, nuit et jour, où qu’ils se trouvent”, rapporte “Midi Madagasikara”.

“Comme le peuple commençait à perdre patience, ajoute ce quotidien national pro-Ravalomanana, il fallait prendre des mesures sinon une position claire devant cette situation devenue difficile à vivre.” En effet, “le vertige des prix des produits de première nécessité a rejoint celui des prix des carburants, que l’on ne trouve plus qu’au marché noir”, assure l’éditorialiste de “Midi”.

Point de non-retour

La Grande Ile s’oriente-t-elle “vers une solution militaire” ? s’interroge la “Tribune” dans son éditorial. Tout porte à le croire, et la déclaration de Marc Ravalomanana n’a fait qu’officialiser une tendance irrémédiable. La liste des indésirables dans les provinces côtières acquises à Ratsiraka comme dans celle de la capitale s’allonge. Marc Ravalomanana et son Premier ministre, Jacques Sylla, sont persona non grata dans les cinq provinces côtières. De l’autre côté, Ampy Portos et Jean-Emile Tsaranazy, deux hommes forts de Ratsiraka, sont interdits d’entrée dans la province d’Antananarivo pour, respectivement, incitation au “tribalisme haineux” et actes de terrorisme. Pour l’éditorialiste de “Midi Madagascar”, “ces escalades, d’un côté comme de l’autre, indiquent certainement qu’un point de non-retour a été dépassé”.

Mais la levée de boucliers des pro-Ravalomanana n’a semble-t-il guère découragé l’action de leurs adversaires dans la capitale même. “Madagascar Tribune” révèle qu’Antananarivo a échappé à une “vaste opération de déstabilisation”. L’aspect le plus spectaculaire fut, dimanche 7 avril, une évasion massive de la prison d’Antanimora. Cent vingt-trois détenus ont profité d’un incendie de diversion pour s’enfuir de la prison vétuste et surpeuplée de la capitale. Seuls sept d’entre eux sont toujours en fuite. La presse malgache porte ses soupçons sur le camp de Didier Ratsiraka. Deux autres opérations, ayant échoué, “ont failli plongé Tana dans le chaos”, note la “Tribune”. L’une “visait à dynamiter le barrage hydraulique d’Antelomita, qui ravitaille en partie la capitale en électricité”, l’autre “à faire sauter les cuves d’un dépôt de carburants”...

Provocations ou dérapages

La méfiance et la tension sont à leur paroxysme, notamment dans la capitale malgache. Ainsi, plusieurs résidences de ténors du ratsirakisme sont surveillées de près par les andrimaso, ou comité de surveillance de quartier. Selon l’éditorialiste de “Madagascar Tribune”, elles sont suspectées d’abriter des armes et des munitions, voire des soldats et des miliciens en attente de coups “antipatriotiques”. “Mais s’il survient un gros motif de colère populaire, prévient ce même éditorialiste, on ne donne pas cher de la survie des belles villas”. Et de fait, dimanche dans la nuit et lundi, les résidences de plusieurs proches conseillers ou ministres de Rastiraka ont été pillées ou incendiées en périphérie de la capitale. Chacun accuse l’autre camp. Ainsi, pour “Midi Madagascar”, il s’agit d’”une mission d’infiltration contre le camp de Ravalomanana”, d’”un coup monté pour provoquer les membres des comités de vigilance”.

Que fait Didier Ratsiraka pendant ce temps ? Nul ne le sait, en raison de son mutisme symptomatique depuis le début de la crise. Comme pour conjurer le silence, beaucoup s’interrogent sur la personnalité d’un président qui tarde à sortir du pouvoir. Dans un appel “à l’ancien président de la République malagasy”, publié dans la “Tribune”, un Malgache plaide dans une longue mais remarquable lettre pour l’autoretraite de l’amiral rouge, au pouvoir pendant vingt-deux ans. “Auriez-vous la conscience tranquille et pourriez-vous encore vous regarder en face si vous deviez être le premier chef d’Etat malgache responsable de l’explosion d’une guerre civile dans votre pays ?” Mais une autre question, bien plus essentielle, est posée directement aux Malgaches par le mensuel “Jureco” dans son dernier éditorial : les Malgaches veulent-ils “encore vivre ensemble” ?

PhR

© Courrierinternational.com 


VOA News – 10/04/2002

 

One Dead in Madagascar Violence
VOA News
9 Apr 2002 14:42 UTC

One person has been killed and at least 10 others injured during clashes in Madagascar's capital, Antananarivo.

Violence erupted yesterday when opponents of President Didier Ratsiraka ransacked the homes of several government officials. Forces loyal to the president fired at demonstrators, who were looting the home of director general of the presidency, Gerard Andrialemirvason. Looters also set several cars on fire.

Madagascar has been plagued by political unrest since last December's presidential election, which Madagascar's main opposition leader Marc Ravalomanana says he won outright. In late February, he declared himself head of state and seized control of the capital.

The international community has refused to recognize the takeover. President Ratsiraka says the dispute should be settled by a run-off vote.

His supporters have erected roadblocks between Antananarivo and coastal port cities and blown up bridges leading into the capital.

On Friday, Mr. Ravalomanana said the island nation is now at war with those who oppose his claim to power. 


Midi Madagascar   10/04/02

TSARANAZY, LALATIANA, SOPHIE A TOAMASINA ! Tsaranazy Jean Emile est intervenu, hier,sur les ondes d'une station privée et à la TVM locale à Toamasina.Effectivement, le général a battu en retraite dans le Grand Port où l’Amiral ajeté l’ancre depuis le début de la crise. Par contre, la famille du ministresortant des TP s’est réfugiée dans son fief natal à Vangaindrano. LalatianaRavololomanana se trouve également à Toamasina. On l’a vue hier, sous lescocotiers, sur l’Avenue de l’Indépendance. Enfin, plus d’un téléspectateur de laTVM Toamasina pensent avoir aperçu Sophie Ratsiraka, derrière son père, lorsquecelui a reçu dernièrement le S.G. de la COI, Wilfrid Bertile, àAmbodiatafana.

Olivier Rasamizatovo


Tribune 10/04/02

AMBANJA DE NOUVEAU FACE À KOTITY ET RAHITSO

  
Les KMMR à Ambanja lancent un cri de détresse. Kotity et Rahitso viennent de débarquer chez eux. Et ils ont la preuve, affirment-ils, que les deux hommes projettent de faire sauter le pont de Sambirano. Ils ont déjà alerté le Gouvernement Sylla mais celui-ci, pour l'heure, fait déjà face à plusieurs urgences. Et il contraint les populations des provinces à agir dans le cadre de la stratégie globale qui repose sur les comités de vigilance. Une stratégie globalement efficace mais qui ne rassure pas à 100% puisque de simples villageois ne pèseront pas bien lourds face à des «commandos» surarmés. Pour les KMMR des régions éloignées, il est plus que temps pour les militaires d'agir.
   Selon les mêmes responsables du KMMR d'Ambanja, Kotity et Rahitso viennent de commettre leurs méfaits à Nosy Be avant de venir à Ambanja. Ils ont fait débarquer de force la cargaison, constituée essentiellement de produits de première nécessité, d'un bâteau. Le propriétaire de ces marchandises a essayé de leur expliquer que la cargaison est destinée à Mahajanga. Cela lui a coûté une blessure par couteau au niveau du visage.
   A Ambanja récemment, on se souvient que des policiers ont arrêté cinq partisans du camp Ratsiraka qui se sont livrés à des excès. Ces derniers ont été placés sous mandat dépôt par le Procureur local. Mais ils viennent d'être relâchés. Les policiers ne se sentent plus ainsi soutenus. Ils hésitent à agir. D'où : la population sera désarmée si Kotity et Rahitso réalisent leur sombre projet.


SOPHIE RATSIRAKA, HERIVELONA RAMANTSOA, TSARANAZY
OFFICIELLEMENT RECHERCHÉS

 

   Les observateurs l'attendaient depuis longtemps. Maintenant, c'est officiel. Sophie Ratsiraka, Herivelona Ramanantsoa, Tsaranazy Jean Emile, Coutiti Ancelin, Rakotomavo Philippe dit Lipo Be, Raliva Be, Rajaonarivelo Gaby Rolland dit Ravolomaso, sont recherchés. Par TLO (Télegramme-Lettre Officielle) en date du 6 avril 2002, le Procureur de la République d'Antananarivo demande à la DGIDIE de procéder d'urgence à une enquête et à un déférement des personnes citées même pour des infractions non commises à Antananarivo. Le parquet d'Anosy, précise-t-on dans le TLO, est compétent pour recevoir leur déférement si le lieu de leur arrestation ou de résidence se trouve à Antananarivo.
   Le Procureur de la République demande à la DGDIE de lui rendre compte de l'évolution des opérations.
   Ainsi, désormais, ces gens qui se sont rendus célèbres par leurs «faits d'armes» et dont l'arrestation, du moins pour certains d'entre eux, est réclamée depuis longtemps par l'opinion, sont recherchés. Mais on se demande comment, sur le plan pratique, le TLO pourra recevoir application.


Journal de l’Ile de la Réunion – 10/04/02

Un embryon de reconnaissance internationale
Madagascar : Jacques Sylla reçoit une délégation d 'élus réunionnais

 

Une délégation composée d’élus et d’opérateurs économiques réunionnais a été reçue hier par Jacques Sylla, premier ministre de Marc Ravalomanana. Cyrile Hamilcaro, chef de la délégation, et en même temps porte-parole de l’UDF, a fait remarquer qu’à Madagascar, "le régime dirigé par Marc Ravalomanana est leur seul et unique interlocuteur

Un référendum
Jacques Sylla qui a reçu la délégation réunionnaise à son bureau sis au palais d’Ambohitsorohitra, a considéré cette visite des élus et des opérateurs réunionnais comme un " apport précieux sur les démarches entreprises par son gouvernement sur le plan international ". " Certes, ils ne viennent pas représenter le Conseil régional de la Réunion mais ce sont des élus, et ils ont manifesté clairement leur position en faveur du président Ravalomanana". A propos de la position de la France, Jacques Sylla a déclaré, "Je n'ai pas à juger l'attitude de la France qui a montré une position très réservée. En tout cas, tout ce que nous souhaitons c'est que la reconnaissance devienne enfin une réalité."
Au cours d'une conférence de presse, organisée après sa rencontre avec les membres de la délégation réunionnaise, le chef du gouvernement de Ravalomanana, après avoir remercié les Réunionnais pour leur soutien a demandé à ce que les démarches de sensibilisation et de demande de reconnaissance internationale continue. Il devait également déclarer que le camp de Ravalomanana veut éviter les affrontements qui pourraient conduire à un bain de sang. Selon Jacques Sylla, le dénouement de la crise passe par l'organisation d'un référendum, sans préciser ni les modalités ni la question qui pourrait être posée lors de cette consultation populaire

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La petite histoire du pont de Fatihita...

  (Cliquer ici... pour situer le pont)

Le pont de Fatihita dynamité et détruit par les partisans de DR

Le pont de Fatihita en réparation par le peuple malgache

 

Swiss Info English – 09/04/2002

 

Swiss time 04:23, Tuesday 09.04.2002
Focus-Madagascar slips towards violence

By Fiona O'Brien

NAIROBI (Reuters) - Madagascar's political crisis is likely to turn increasingly violent as frustrated supporters of the island's two rival leaders resort to war tactics to break the deadlock, analysts say.
The vast Indian Ocean island off southeast Africa is divided between two presidents, two cabinets and a split military.
Self-declared President Marc Ravalomanana, who says he won December elections but was cheated out of victory by vote rigging, controls the capital. Veteran President Didier Ratsiraka, who says no one won the poll and wants a second round of voting, retains considerable support in the provinces.
Until recently, the conflict was predominantly peaceful but as the stand-off drags on, people have become impatient and are starting to take matters into their own hands.
Supporters of Ratsiraka recently blew up bridges and reinforced barricades on roads leading to Antananarivo to besiege the city, draining fuel stocks almost dry and severely restricting supplies of sugar, salt and oil. The houses of two ministers were raided on Monday, cars set on fire.
There are constant rumours, unproven but provocative: Algerian parachutists descend into Antananarivo by night, foreign mercenaries fly in to back embattled Ratsiraka, coup attempts are plotted.
About 25 people have already died in clashes between the two camps, the two leaders appear increasingly belligerent and participants say the deadlock could well boil over.
"The people are fed up, and they want to act," Elie Rajaonarison, an adviser to Ravalomanana, told Reuters by telephone from Antananarivo.
"For now, we are calming people down, but how long can that last? It is not a political crisis any more, we have to look at this in terms of war in Madagascar. The international community needs to see it like that -- once it erupts, it will be too late."

FRUSTRATION MOUNTS
Throughout his campaign to have the results of December 16 polls recounted, Ravalomanana enjoyed huge support from the people of Antananarivo, joining a general strike and demanding Ratsiraka step down.
Though this support has not yet wavered, analysts said it was being increasingly tested by the lack of supplies. People are frustrated that Ravalomanana, who they saw as a virtual messiah, has been unable to return life to normal.
"I think violence is going to be on the increase," Christopher Eads, a London-based analyst with the Economist Intelligence Unit, said. "As Antananarivo deteriorates more and more -- and it's already in a horrible state -- desperation breeds acts of violence."
With frustration mounting, Ravalomanana last week urged the country to stay united. "The nation is under threat," he told national television, announcing the formation of a national security council to protect against "acts of terrorism".
But Francis Soler, editor of the Paris-based Indian Ocean Newsletter, said he was pessimistic about the outlook in Madagascar given that neither president was prepared to give an inch.
"I can't see how it can't get more violent," he said. "I can't see any other solution. There's no dialogue possible any more.
"There is not necessarily going to be a military clash...but if on a barricade pro-Ratsiraka soldiers are on one side and pro-Ravalomanana people on the other, there will be clashes, there will be pockets of civil war in the country."

RATSIRAKA UNDER PRESSURE
Most analysts concur that, though the crisis is likely to go on for months, it is Ratsiraka who is gradually losing ground and is likely to emerge the loser.
A former socialist general, he has ruled Madagascar for more than 20 years. Opponents say his regime's deep-rooted corruption has ravaged the island of 15 million.
His bid to impose martial law on the capital was ignored by residents and unenforced by the general appointed to enforce it.
At least three of his ministers have resigned, one telling Reuters at the time there was no cohesion in the country's "official" cabinet.
A spokesman for Ratsiraka's cabinet, Pierre Holder, said there was no question of civil war, but added that the situation was totally blocked.

08.04.2002 15:30, Reuters

Une semaine plus tard on repasse à Fatihita...

JP KLEIN   (cliquez ici... pour l'histoire)

Une semaine après le pont de Fatihita est  réparé par le peuple malgache

De nouveau les camions peuvent traverser le pont de Fatihita

L'Express de Mada 09/04/02

Drôle de campagne électorale…
Combien de fois faudra-t-il écrire qu'entre un homme qui n'a rien fait pour son pays en plus de 20 ans de pouvoir et un autre, plus jeune, donc moins expérimenté, porteur d'espoir et de changement, la réponse s'impose logiquement, naturellement à la conscience de chacun.
Mais dès lors que le choix devient obligatoire, sous quelque forme de pression que ce soit, c'est aussi la liberté d'informer - qui n'est pas celle de commenter - qui est menacée. De cette possible dérive là, on sait que le peuple ne veut pas puisqu'il se bat aujourd'hui pour plus de démocratie. Et que ce "plus" on le lui promet.
Si le droit de commenter reste permis, qui est aussi le devoir du journaliste d'éclairer les faits, on se doit, par exemple, de dire que l'on ne comprend rien aux événements violents qui ont éclaté hier dans la capitale. Ce qui ne doit pas empêcher de les condamner avec la vigueur qui s'impose, ne serait-ce parce qu'ils ne servent absolument pas la cause de M. Marc Ravalomanana et du gouvernement de son premier ministre Jacques Sylla. Ils se défendent d'ailleurs d'être à l'orgine de ces pillages et de ces incendies, les attribuant à des "éléments incontrôlés".
Ce serait donc là, encore, la main de M. Didier Ratsiraka et de ses partisans dont quelques fidèles parmi les fidèles auraient accepté, à leurs dépens, d'être des victimes ? On a aussi du mal à croire que cette version puisse être la bonne.
Alors qui ? Une simple relation immédiate, spontanée et soudaine de cause - la déclaration de vendredi à Ambohitsirohitra appelant à la "mobilisation générale contre les terroristes" - à effet d'un appel pris à la lettre ? Cela n'est pas impossible, ce qui ne veut pas dire que ce soit certain. D'où qu'elles viennent, ces violences sont d'une absurdité inouie. Non seulement elles ajoutent à la confusion, ce qui est bien sûr une arme politique à défaut de débats, mais elles ne font qu'affaiblir et déconsidérer dans l'opinion les deux adversaires, les deux rivaux à cette magistrature suprême pleine et entière qui leur fait encore défaut. Il appartenait - il appartient toujours d'ailleurs - au plus âgé des deux de faire entendre raison au plus jeune. C'est ainsi dans nos sociétés régies par le poids de l'ancien. Encore faut-il que celui-ci ait conservé intacte son potentiel de sagesse. Ce n'est malheursement plus le cas, puisqu'aux impatientes dérives de Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka n'a cessé de répondre par des erreurs capitales qui ne peuvent trouver leur explication que dans l'usure du pouvoir. Comment, en effet, prétendre aller à un second tour électoral, si ce n'est d'emblée pour le perdre, après avoir affamé les électeurs ? Drôle de campagne électorale

Lu dans "Le Parisien" de lundi
Pour avoir menacé de mort le président de la République française Jacques Chirac, un jeune homme de 27 ans d'origine malgache a été interpellé dimanche et placé lundi sous mandat de dépôt, rapporte le quotidien "Le Parisien" dans son édition de lundi.
Selon le journal, cette réponse judiciaire ferme s'explique par les dramatiques événements survenus dernièrement au conseil municipal de Nanterre où, au cours d'une séance de nuit, un déséquilibré mental avait tiré sur l'assistance faisant 8 morts et de nombreux blessés.
Domicilié à Saint-Cloud, ce Français originaire de Madagascar avait envoyé deux mails les 12 et 13 mars à l'Elisée. " Je ferai en sorte que votre vie soit un calvaire jusqu'à la fin de vos jours ", avait-il écrit, avant de préciser ses menaces à l'encontre de Jacques Chirac : " J'aurai ta peau. N'arrive jamais à Madagascar car une pierre tombale te sera attribuée ".
Mécontent, semble-t-il, de la position diplomatique française, le jeune homme s'était rendu dans un cybercafé de Saint-Cloud, d'où il a envoyé ces deux messages électroniques.
L'affaire a été prise au sérieux par les autorités policières et confiée à la PJ des Hauts-de-Seine.
Les enquêteurs ont remonté la piste de mails, et se sont déplacés dans ce cybercafé de Saint-Cloud, où se rendait le jeune homme. Il a été identifié et interpellé à son domicile.
Placé en garde à vue, l'irascible auteur des mails a reconnu avoir cédé à un coup de colère, conclut "Le Parisien"

 

 

 

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