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Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent 28 février 2002

Retour aux infos du jour

Les infos du jour

De nos correspondants à Mada

Extraits AFP

Bonjour,

Quelques news du pays.

1) Ratsiraka a annoncé un couvre-feu : "nouvelle" uniquement diffusée par TV5 et RFI, aucune chaîne nationale n'a sorti cette nouvelle jusqu'à ce jour. D'ailleurs, qu'elle ait été émise ou non sur le réseau national, tout le monde s'en moque

2) Lors des mouvements d'hier, les manifestant ont pu pénétrer dans le Ministère de l'Aménagement du Territoire : découverte louche = caisse de grenade, sac de pierres précieuses et semi-pécieuses, faux-billets (tous trouvés dans le bureau d'Herivelona Ramanantsoa (Ministre. de l'Amgt du territoire)

3) Les rangs des manifestants ont été inflitrés par des éléments du camp Ratsiraka, soudoyés par le Ministre pré-cité.

4) Ratsiraka veut monter un Gouvernement militaire, condamné par les médiateurs internationaux

5) RNM et TVM ne peuvent plus émettre sur ordre du camp des rouges

6) Suite aux barrages économiques, la pénurie de fuel sévit à Tana : les voitures se font rares, le marché noir commence.

M.A.


Madagascar : Ravalomanana nomme un Premier ministre

Trois jours après l'investiture de Mahamasina, Marc Ravalomanana, a présenté solennellement au palais d’Ambohitsorohitra, à Antananarivo, son Premier ministre. Il s’agit de Jacques Sylla, avocat et ancien ministre des Affaires étrangères du premier gouvernement d’Albert Zafy entre 1993 et 1995.
Le choix de Ravalomanana est stratégique. Parce que Jacques Sylla est originaire de l’île Sainte-Marie et fait partie de la province de Tamatave, fief du président Ratsiraka.
Rappelons que Tamatave est aujourd'hui coupé de la capitale, en raison des barrages installés par les partisans de Ratsiraka. Les citernes transportant les carburants destinés à Antananarivo sont bloquées au niveau de Brickaville. Comme l'a fait remarquer l'artiste Sareraka, chanteur à textes à la tribune de la place du 13 Mai hier : "Nous avons un Premier ministre Betsimisaraka (natifs de Tamatave). Le dialogue entre Betsimisaraka devrait arranger les choses et dès demain, l'essence coulera de nouveau à la pompe".
L'expérience de Jacques Sylla, en sa qualité d'ancien ministre, constituerait également un atout pour le nouveau gouvernement qu'il devrait former d'ici peu. Il était chef de la diplomatie malgache entre 1993 et 1995, en pleine période de difficiles négociations avec les bailleurs de fonds. Il avait pour mission de renouer le dialogue entre Madagascar et la Banque mondiale et le Fonds monétaire international.

LÉGITIMITÉ AU-DESSUS DE LA LÉGALITÉ

Avocat de profession, Me Jacques Sylla fait partie des quatre défenseurs de Marc Ravalomanana (avec Lala Ratsirahonana, Francisque Ravony et Julien Andriamadison) ayant déposé la requête demandant la confrontation des procès-verbaux et celle portant disqualification du candidat Didier Ratsiraka lorsque des fraudes et autres manipulations ont été découvertes avant, pendant et après l'élection présidentielle du 16 décembre dernier. Cette requête — alors formulée par les quatre plus célèbres avocats du moment à Madagascar — a été purement et simplement rejetée par la Haute cour constitutionnelle. Pour Me Jacques Sylla, "La légitimité est au dessus de la légalité".
Invité par Ravalomanana hier à former le gouvernement le plus tôt possible, pour que la machine administrative puisse fonctionner rapidement, il a déclaré : "Ce sera un gouvernement, ouvert autant que faire se peut. Comme l'a dit le président de la République, les principaux critères que devra remplir chaque membre de cette équipe gouvernementale, c'est avant tout, son efficacité, sa performance et sa volonté de développer le plus vite possible le pays. Il faut savoir que les ministères ne seront pas trop nombreux.". Il a ajouté : "Ce gouvernement travaillera pour tout Madagascar".
A propos de la position de l'armée dans la crise actuelle, Jacques Sylla rappelle que les militaires ont déjà déclaré leur neutralité. "Nous faisons confiance à l'armée qui a déjà fait savoir qu'elle restera toujours neutre".

LA RISÉE DES RADIOS PRIVÉES

Au moment même où se déroulait la cérémonie de présentation de l'actuel chef du gouvernement, au palais d’Ambohitsorohitra, Antaninarenina, Tantely Andrianarivo, Premier ministre de Ratsiraka était à la risée de tous les journaux parlés des stations de radios privées de la capitale. Ces chaînes ont diffusé des témoignages sur les circonstances de son " évasion " de son domicile où il a été enfermé depuis deux jours. Rappelons que des barrages ont été installés au niveau de la seule route qui mène à sa résidence à Ivandry. Aussi, le chef du gouvernement de Ratsiraka, avec ses gardes du corps, a-t-il dû traverser les ruelles passant par les rizières situées aux abords de sa villa pour échapper à la population et rejoindre une voiture. Après avoir pataugé dans la boue, à travers les rizières, il a été rattrapé par les manifestants. D’après le président du Fokontany (chef du village) qui a " négocié " avec lui, Tantely Andrianarivo, tremblant de peur et au bord des larmes aurait dit : " J’ai pris la décision de démissionner. Je vais le faire dès cet après-midi ". La population a décidé de le lâcher avec son père malade. Tantely Andrianarivo a rejoint son bureau à Mahazoarivo. Ce ne fut pas le cas d’un militaire faisant partie de sa garde rapprochée qui a été emmené et exhibé en public sur la place du 13 Mai, après le défilé des Français de Madagascar de plus en plus nombreux. Ce militaire a expliqué aux journalistes que sa mission était simplement de protéger Tantely Andrianarivo mais que dorénavant, il manifestera avec tout le monde sur la place du 13 Mai.
Le cas de ce militaire n’est pas un cas isolé. De sources concordantes – politique et militaire — ont rapporté que 70% des militaires malgaches seraient prêts à suivre Marc Ravalomanana. Par ailleurs, hier soir, cinq promotions de capitaines et lieutenants, soit environ 200 jeunes officiers, ont déclaré dans un communiqué, qu'ils n'obéiront plus aux ordres des gouverneurs des six provinces, nommés par Ratsiraka.

UN MORT ET DEUX BLESSES A AMBATONDRAZAKA

Et un simple soldat de révéler : " En service, nous devons parfois vivre par nos propres moyens. Beaucoup parmi nous ne supportons plus cette situation, notamment lorsqu’il y a une femme et des enfants à nourrir. Si ça ne dépendait que de nous, nous serions depuis longtemps dans la rue avec tous les

manifestants du 13 Mai. Mais nous avons des ordres à respecter ".
Dans les provinces, l'escalade de la violence ne cesse de gagner du terrain. Les affrontements se déroulent dans les plus souvent des cas, en dehors de toute participation de l'armée. Hier, à Fianarantsoa (plus de 300 km au sud d'Antananarivo), les militaires ont battu en retraite face à la population, leurs officiers n'ayant pu se faire obéir. A Ambatondrazaka, un affrontement entre une bande organisée armée et dirigée par un député proche de Ratsiraka et la population a fait un mort et deux blessés dans les rangs des manifestants. En somme, l'armée n'intervient que très rarement pour ne pas dire jamais, jusqu'à présent. Elle est forte de 20.000 hommes mais très sous-équipée, elle n'a pas les moyens de faire face à des foules importantes. "Comment pourrait-elle le faire, face à près de 500 000 manifestants à Antananarivo, auxquels s’ajoutent plusieurs autres milliers dans les provinces", s'interroge un diplomate.
A part les militaires, les fonctionnaires des la radio et la télévision nationales (RNM et TVM) ont fait leur choix et refusent les ordres du ministre de la Communication, Fredo Betsimifira, qui a fait déplacer les émetteurs. La RNM et la TVM, seules autorisées à couvrir l’intégralité du territoire national, n’émettent plus. La décadence du régime Ratsiraka concerne également le gouvernement. Hier, Ny Hasina Andriamanjato, ministre des Postes et Télécommunication depuis 1992 a démissionné. Les membres de l’équipage de l’Amiral commencent à quitter le bateau. Il y a forcément une raison, voire plusieurs.


hello again ,

Voici une déclaration de Père Tiersonnier , qui a été reçue par
l'Ambassadeur S. de Laboulaye le 26/02/02 .


Déclaration

Voulant faire entendre leur voix jusqu'à Paris , des Français de naissance ou de choix, représentés par sept délégués ont été reçus par Son Excellence l'Ambassadeur de France le lundi 26 Février 2002.
L'accueil très simple de Monsieur de Laboulaye nous a permis de parler librement pour exprimer comment nous voyons la situation de ce pays que nous aimons et comment nous voudrions qu'elle soit vue comme en France .
Ainsi , nous regrettons la condamnation lancée précipitamment sur les ondes : elle a été ressentie à Madagascar comme une insulte . En conclusion , il nous a paru important de clarifier le vocabulaire pour sortir de toute équivoque : les mots-clefs en seraient sans doute légalité , coup de force et cléricalisme .
Le notion de légalité , faussée depuis un quart de siècle , ne peut pour le moment être prise au sérieux , qu'il s'agisse de la cuisine électorale , de l'appareil judiciaire pas plus que du comportement des forces de l'ordre .
Quant à l'efficacité d'un contrôle international , elle est parfaitement illusoire du fait des obstacles de circulation et de langage .
Il n'y a pas eu de coup de force , pas plus que d'auto-proclamation : c'est la voix d'une population issue de toutes les régions de l'île qui s'est exprimée sur un mode qui lui est propre , sans recours à la mise en scène des urnes , qui efficace ailleurs , ne l'est pas du tout ici . Les coups de force enregistrés dans l'une ou l'autre ville de province sont le fait de ceux qui voient disparaître leurs privilèges abusifs . Les populations des campagnes peu scolarisées sont encore sous le carcan du régime aboli .
La menace d'un cléricalisme oppressif , style Inquisition ou Talibans est simplement ridicule . Si la participation des diverses Eglises a été trop
voyante , elle correspond à leur vitalité réelle à travers le pays , dans les domaines où le service public est encore absente ou peu efficace . C'est
aussi le contact très proche avec trop de misère qui a exacerbé l'appel à la justice . En tout cas , l'harmonisation actuelle des protestants ,
catholiques , voire musulmans est le meilleur garant contre le spectre de l'oppression imaginaire contre laquelle un athéisme étranger voudrait mobiliser les défenseurs de la "modernité" .
Antananarivo , 26 Février 02, R.P Tiersonnier

info de dernière minute entendue sur RFI ce jour 28/2/2002 à 16h30:

"Didier Ratsiraka a déclaré la loi martiale à Antananarivo à partir de vendredi"

 

ANTANANARIVO, 28 février (Reuters) - Le président sortant Didier Ratsiraka a décrété jeudi la loi martiale à Antananarivo pour rétablir l'ordre dans la capitale malgache après l'autoproclamation de l'opposant Marc Ravalomanana. /JLF 

 

info de dernière minute entendue sur RFI ce jour 27/2/2002 à 20h30:

"Aprés les manifestations des partisans de Ratsiraka dans la capitale, le gouvernement a décrété le couvre feu de 21h à 05h30, mais le gouverneur de la province d'antananarivo vient de declarer que ce n'est pas applicable" 


DERNIERE HEURE
Edition du 28.02.2002

- 12h00 -
*** Didier Ratsiraka fera cet après-midi au Palais d'Etat d'Iavoloha une déclaration solennelle à la Nation. Après la démission de deux ministres du gouvernement, Lila Ratsifandrihamanana, Ministre des affaires étrangères et Ny Hasina Andriamanjato, Ministre des PTT, un remaniement serait d'actualité . D'après les bruits de couloir, Didier Ratsiraka pourrait mettre en place un gouvernement militaire.

*** Reprise des manifestations sur la Place du 13 mai. Parallèlement, la Banque centrale a ouvert provisoirement pour la matinée afin de traiter le solde des fonctionnaires. Les Banques primaires ont également été ouvertes entre 8h00 et 10h00.

*** La radio nationale ou RNM de nouveau sur les ondes après une coupure de deux jours. La télévision nationale devrait réemettre également aujourd'hui. Les émissions de ces deux médias publics ont été suspendues depuis lundi dernier à 14h30. Les émetteurs auraient été coupé par un technicien proche de Fredo Betsimifira, Ministre de l'information de la culture et de la communication, selon le syndicat des employés.


Extrait AFP

AFP : affrontements - débordements - couvre feu ?

Les autorités de la province d'Antananarivo ont annoncé mercredi soir l'instauration d'un couvre-feu de 21h00 à 05h30 dans la capitale, effectif le soir même, après une journée d'affrontements entre partisans du président sortant Didier Ratsiraka et du "président auto-proclamé" Marc Ravalomanana qui s'est soldée par quatorze blessés. Le gouverneur de la province et son préfet de police ont décrété un couvre-feu de 21h00 à 05h30, effectif dès mercredi soir, a annoncé un porte-parole présidentiel à l'issue d'un conseil des ministres extraordinaire qui s'est tenu toute la journée à la présidence. Le président Ratsiraka "fera une déclaration solennelle à la nation jeudi dans l'après-midi", a également indiqué ce porte-parole. Deux ministres du gouvernement de M. Ratsiraka ont par ailleurs annoncé leur démission mercredi soir. La ministre des Affaires étrangères, Lila Ratsifandrihamanana, a démissionné mercredi "pour raisons personnelles dans la mesure où elle était personnellement favorable à une confrontation des procès-verbaux" du premier tour de la présidentielle le 16 décembre dernier, a indiqué à l'AFP sa porte-parole, Houly Ramanakasina. Le ministre des Postes et Télécommunications, Ny Hasina Andriamanjato, a démissionné mardi "pour raisons de santé", a-t-il lui-même indiqué à l'AFP. Les deux ministres, considérés comme des modérés du camp Ratsiraka, figuraient parmi une liste de quatre noms cités à l'AFP mardi par des conseillers de M. Ravalomanana, comme ayant été contactés par des proches de l'opposant. Les échauffourées, les premières dans la capitale, ont éclaté en milieu de matinée alors que plusieurs centaines de manifestants pro-Ratsiraka, militants du mouvement de l'Avant-garde de la rénovation malgache (Arema), s'étaient regroupés devant le tribunal de la capitale, sur les berges du petit lac Anosy. Plusieurs milliers de partisans de M. Ravalomanana, maire de la capitale, ont accouru de la place du 13 Mai, à plus d'un kilomètre de là, où ils s'étaient rassemblés comme chaque jour depuis un mois. Les manifestants des deux camps se sont affrontés à coups de pierres et de bâtons, à quelques dizaines de mètres du tribunal, puis dans les rues adjacentes.


LETTRE OUVERTE DEU GL RAKOTOMANGA MIJORO A L'EX-INTERANTIONAL

 

"Lettre ouverte du général en retraite Rakotomanga Mijoro hier à l'amiral Didier RATSIRAKA. Ce dernier étant un ancien foot-balleur international, l'officier de gendarmerie retraité pense l'émouvoir en faisant allusion au ballon rond: "L'équipe junior de Marc Ravalomanana a marqué plus de buts, lors du match du 16 décembre. Laissez donc ce capitaine porter le ballon.
D'autant qu'il commence à avoir l'expérience et est un patriote. Donnons-lui donc notre bénédiction pour qu'il dirige le pays. Et ceci, sans nul besoin de confrontation, de deuxième tour ni de médiation.
Officier considéré comme "ratsimandraviste", Rakotomanga Mijoro avait décliné le poste de Conseiller Suprême de la Révolution (CSR) que lui a
proposé Didier Ratsiraka en 1975. Dès lors, il avait été placé sur une voie de garage. Comme le suggère le général Rakotomanga Mijoro, Didier Ratsiraka
voudra-t-il bien abandonner la barre et éviter au pays une crise désastreuse? On chuchote qu'il n'y serait pas opposé, si après son départ, on lui épargne (à lui et à ses enfants) tracasseries judiciaires et brimades administratives..."

Ity ilay à teny gasy:
Manamboninahitra mamrampiratra nivoaka "major" tao @ Ecole Nationale Navale tany Frantsa ianao, ary nanao Ecole Supérieure de Guerre Navale ihany koa.
Vitsy no manana "cursus" sahala aminao satria nitohy t@ nanendren'ny jeneraly Ramanantsoa anao ho ministry ny Raharaham-bahiny izany ary niafara
t@ nanandratana anao ho Prezidan'ny Repoblika ka nitondrano ny tany sy ny fanjakana nandritry ny 22 taona. Reharehan'i Madagasikara ny nataonao teo à
taona 1973, sy 1975. Mendrika tokoa ny nanoratana ny anaranao tao à diksionary "Larousse".
Tsy dia tia ary tsy dia mahafantatra loatra ny politika aho, izany no nandavako ny ho CSR t@ taona 1975. Fantatro anefa fa toy ny lalao baolina kitra ihany ny politika ka indraindray maharesy, indraindray resy. Misy koafotoana idirana @ ekipa "vétéran" rehefa mandroso @ taona mpilalao. Mpanao baolina kitra kinga lahy ianao t@ fotoan'androny ka mahafantatra tsara izany.
Izao no mba teniko aminao Andriamatoa amiraly, ianao koa moa dia efa nanambara t@ 1996 fa "mandat" iray ihany no angatahanao à mpifidy. Mandia fotoan-tsarotra ny Firenena malagasy à izao fotoana izao ary mihorinkoditra ny mpiray tanindrazana aminao @ fisavorovoroana sy ny fampiasan-kery indrindra taorian'ny namoahanoa ilay "décret" mikasika ny "Etat de nécéssité nationale". Niainga avy à lalàna frantsay efa lany andro ny "Etat de nécéssité nationale". Koa aleo halamintsika @ fomba malagasy ny raharahan -tokatranontsika. Nampiditra baollina betsaka kokoa ny ekipa zandriny notarihin'ny kapieny Marc Ravalomanana t@ 16 désembra 2001, koa aoka ho entina @ izay ny baolina. Izy rahateo koa dia efa manomboka manana traikefa ary tia tanindrazana. Sahala aminao t@ 1973 - 1975 dia tsy matahotra ny fandrahonana ataon'ny Banque Mondiale, ny FMI ary ny sisa izy.
Koa aoka ho tsofintsika rano hitondra ny Firenena izy; tsy ilaina ny "2è tour", tsy ilaina fanelanelanana intsony izany.
Mikasika anao kosa, enga anie mba ho reharehan'i Madagasikara ny efa vitanao ary izay voasoratra momba anao ao anatin'ny "Larousse", tsy hisy tovana intsony mety handoto ny anaranao.
Raiso Andriamatoa amiraly ny haja sy fisaorana atolotro anao. 

 

Jeneraly RAKOTOMANGA Mijoro.

 

 

 

 

 

 

 

 VAOVAO ITALIANINA (MISNA)

Recueil des journaux malgaches

MISNA, 27 FÉV 2002 (20:12)

LE GOUVERNEUR DE LA PROVINCE D'ANTANANARIVO DEMENT AVOIR INSTAURE LE COUVRE-FEU (BRIEF, POLITICS/ECONOMY)

Le gouverneur de la Province autonome d'Antananarivo, Pascal JospehRakotomavo,contacté par téléphone, a fait savoir à l'agence MISNA qu'il n'avait pas décrété le couvre-feu dans la capitale. L'annonce de l'instauration du couvre-feu par le gouverneur a été publiée il y a quelques instants par certaines agences de presse internationale. D'aucuns soupçonnent que cette nouvelle ait été diffusée pour désinformer la communauté internationale. Aucun épisode de violence n'a été signalé ce soir dans la capitale. Le gouverneur a prié en personne les radios qui transmettent encore leurs émissions d'informer la population sur les événements et de démentir tout alarmisme. (CC)


MATV, 27 FÉV 2002 LES MILITAIRES NE VEULENT PAS OBEIR AVEUGLEMENT

Les militaires se découvrent de plus en plus. 10 officiers généraux et supérieurs de la

gendarmerie ont demandé à leurs collègues responsables de commandement, d'assurer la sécurité des biens et des personnes de manière non sélective. En effet selon les observateurs de la place, jusqu'à preuve du contraire l’armée a toujours défendu, directement ou indirectement, les intérêts de l'AREMA Ces gradés de la gendarmerie, tous des inspecteurs en activité mais sans commandement réel car écartés pour des raisons politiques, ont demandé le respect « du droit de grève et des sit-in pacifiques ». Pour l'honneur et la dignité militaire, ainsi que pour la sauvegarde de la nation en danger de déliquescence, l'inspection de la gendarmerie demande au commandement de: - Respecter le déontologie militaire notamment les devises de l'académie militaire et de la gendarmerie nationale. - Tout mettre en œuvre une protection non sélective des personnes et des biens et du patrimoine national. - Sauvegarder par tous les moyens disponibles, l'unité nationale et la survie du peuple en cette période difficile. - Prévenir à tout prix le clash et l'implosion populaire que personne ne peut imaginer les conséquences. - Ne pas laisser les autres faire leur métier pour lequel ils sont formés et payés par l'Etat. Le communiqué est signé par le général de division Mamizara Jules, inspecteur général de la gendarmerie, le général de division Raharisoa Farouk, inspecteur, le général de brigade Andrianaivo Harimisa, inspecteur, le général de brigade Sambiheviny Findrama, inspecteur, le général de brigade Rabonard Jean Jacques, inspecteur, le colonel Rasamoely David, inspecteur, le colonel Randriatsimialona, inspecteur; le colonel Razafindralambo Oliva, inspecteur, le colonel Ravelona Louis, inspecteur, et le colonel Randriarimanga Freddy, inspecteur.


Sur Clicanoo.com "Le portail de l'océan indien"

 

Affrontement sanglant à Antananarivo

Deux morts lors d'affrontements à Madagascar

 

Cinq longues minutes durant, le jeune “partisan” du président sortant Didier Ratsiraka, inanimé, a été roué de coups de bâtons et de barres de fer. Ses tortionnaires ont sauté à pieds joints sur son dos, avant d'écraser sa tête avec une lourde pierre. Des membres du service d’ordre de Marc Ravalomanana ont tenté de s'interposer pour empêcher les manifestants, ivres de rage, d'achever ce jeune homme mais quand ils l'ont soulevé pour l'emmener à l'hôpital, son corps était totalement désarticulé, son pouls ne battait plus, selon un membre du service d'ordre, et son crâne était brisé.
Cette scène meurtrière s’est déroulée hier devant le bâtiment du ministère de l’Aménagement du territoire et de la ville à Anosy, durant le rassemblement des “partisans” de Ratsiraka qui s’apprêtaient à défier les manifestants de la place du 13 Mai. Le bilan de cet affrontement sanglant est lourd : deux morts une vingtaine de blessés, la majorité dans le camp des pro-Ratsiraka, largement minoritaires. A part ce jeune manifestant qui a eu la tête écrasée, un autre a succombé de ses blessures à la tête à l’hôpital. Tout a commencé quand plusieurs centaines de jeunes gens des quartiers très pauvres de la capitale se sont rassemblés tôt le matin sur les berges du lac Anosy, face au palais de la Justice et au ministère de l'Aménagement du territoire, sous la bannière de l'Avant-garde de la rénovation malgache (Arema), le parti de Ratsiraka. La veille, le ministre de l'Aménagement du territoire, Herivelona Ramanantsoa, avait fait distribuer de l'argent aux jeunes des quartiers pauvres pour qu'ils aillent manifester en faveur de Ratsiraka. D’ailleurs, ce n’est pas par hasard si la soi-disant manifestation pro-Ratsiraka se déroulait devant le ministère de Herivelona Ramanantsoa (voir article par ailleurs). D'entrée, les jeunes manifestants, très excités, ont cassé des pavés pour préparer des tas de projectiles. Et ils ont confectionné des bâtons munis de clous.

 

COUVRE-FEU A ANTANANARIVO

Le service d'ordre de Ravalomanana a vite expulsé ces "casseurs" en les fouillant pour éviter le pillage. Deux fonctionnaires ont ainsi été sauvés du passage à tabac par des membres du service d'ordre, et par des religieuses qui se sont interposées entre eux et les manifestants. Ils ont été évacués incognito de l'immeuble, dissimulés sous des chapeaux et derrière des lunettes de soleil. Pascal Rakotomavo, gouverneur d'Antananarivo et son préfet de police ont décrété hier un couvre-feu de 21 h à 05 h 30 locales. Une mesure qui, encore une fois, n’aura pas une application effective. Plusieurs jeunes garçons et filles montent la garde, nuit et jour pour protéger Marc Ravalomanana depuis une semaine déjà. Par ailleurs, on sait que Ratsiraka fera une déclaration aujourd’hui dans l'après-midi. Sur la place du 13 Mai et dans la ville, aucune présence policière ou militaire n'était visible à proximité du lieu des affrontements, à l'exception d'une vingtaine de soldats habituellement en faction devant la radio et le tribunal, qui sont restés l'arme à l'épaule et ne sont pas intervenus pendant les incidents. Rappelons que la semaine dernière, le ministre de la Défense Marcel Ranjeva a déclaré que l’armée restera neutre et que tout problème politique appelle une solution politique. Sur les hauteurs d’Antananarivo, les locaux de la RTV (Radio Tsioka Vao), une petite station de radio pro-Ratsiraka, ont été incendiés par des manifestants. "Ce sera maintenant œil pour œil, dent pour dent parce qu’ils ont détruits les stations de la MBS à Fianarantsoa (saccagées par un commando envoyé par Ratsiraka dans la nuit du 23 février, ndlr) ", a expliqué l'un des auteurs de l'incendie, se présentant comme un partisan de Marc Ravalomanana tandis qu'un autre groupe de manifestants se dirigeait vers un commerce appartenant à l'épouse du président Ratsiraka. Un proche conseiller de Ravalomanana a accusé ces éléments incontrôlés d'être à l'origine de ces graves incidents, voire des provocateurs, pour justifier ensuite une possible intervention des forces de l'ordre.


 

MIDI : 2 MORTS ET 24 BLESSES

Violences à Antananarivo © AFP Pedro Ugarte

Les affrontements n'ont pu être évités hier à Antananarivo. Les deux camps se sont heurtés à coups de pierres, de bâtons et de feu. Le bilan est lourd : deux morts, plus de vingt blessés, une dizaine d'arrestations, une station de radio purifiée par le feu, une caisse de grenades saisie, un sac de pierres précieuses et semi- précieuses et de la fausse monnaie. Une des victimes se recrute dans le camp de Ratsiraka. Les blessés sont partagés. Les personnes arrêtées sont des hommes et des femmes de main de Herivelona Ramanantsoa et de Tsaranazy Jean Emile. Elles ont été relâchées après avoir été exhibées sur l'avenue de l'Indépendance. Radio Tsioka Vao a été incendiée par neuf militaires en tenue bordel et armés, d'après des témoins occulaires. Ils ont tiré en l'air et une balle a touché au pied une dame d'âge avancé la blessant légèrement.

TROUVAILLES BIZARROïDES

La caisse de grenades, le sac de pierres précieuses et semi- précieuses et les faux billets ont été trouvés dans le bureau de Herivelona Ramanantsoa à Anosy. Le véhicule portant le matériel de sonorisation appartenait à ses partisans. Les locaux des ministères de l'Aménagement du Territoire et des Travaux publics ont été visités par la foule durant l'après- midi de mercredi. Elle cherchait les occupants. C'est cette même foule qui a découvert ces trouvailles bizarroïdes. En fait, tout ce qui s'apparente à l'ancien régime a commencé l'objet de représailles du public depuis hier. On s'agglutine devant les Toby pour réclamer la tête d'un tel ou d'un tel, devant les maisons des parents des anciens ministres en quête d’on ne sait quoi exactement. L'atmosphère était à l'insurrection. Curieusement, les Forces armées étaient invisibles partout dans la ville.

JETS DE PIERRE

Pour en arriver là, il a fallu le geste provocateur du porte-parole de l'Arema, Herivelona Ramanantsoa. Il a cru de son devoir de défier à Antananarivo même Ravalomanana et ses supporters. Il alors payé des jeunes gens et des jeunes femmes vivant dans l'indigence pour manifester et converger vers la Place du 13 mai. Ils ont monté des barrages devant Hilton Madagascar et devant lesdits ministères. A 11 h, ils ont décidé de se mettre en mouvement et d'aller provoquer les manifestants de l'avenue de l’Indépendance. Alertés par les radios privées et par les agents de renseignements de Tiako i Madagasikara, les partisans de Marc Ravalomanana ont réagi immédiatement. Ils ont hâté le pas et ont rencontré les milices de l'Arema au niveau d'Ampatsakana. Les jets de pierre ont commencé aussitôt. Quinze minutes seulement après le début des hostilités, les assaillants ont pris la poudre d'escampette. Ils ont pris la fuite dans une pagaille indescriptible. On ignore s'ils vont encore remettre çà aujourd'hui.


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EXHIBÉS SUR LE PODIUM

Vers 10 h 30 (heures locales), un porte-voix a annoncé que des partisans de Ravalomanana arrivaient de la place du 13 Mai, où ils manifestaient comme chaque jour. Les jeunes pro-Ratsiraka payés par Herivelona Ramanantsoa se sont rués à leur rencontre, brandissant leurs armes de fortune. Lorsque les deux groupes ont été au contact, les pierres ont commencé à pleuvoir. Les manifestants des deux camps se sont affrontés à coups de pierres et de bâtons, à quelques dizaines de mètres du tribunal, puis dans les rues adjacentes. Les quelque 500 pro-Ratsiraka, débordés par leurs adversaires considérablement plus nombreux, ont pris la fuite, abandonnant la place Anosy, le tribunal et le ministère. Ceux qui sont tombés dans leur fuite ont été tabassés, comme le jeune homme laissé pour mort, ou sauvés du lynchage par le service d'ordre de Ravalomanana. Une dizaine de manifestants pro-Ratsiraka, ont été capturés par les jeunes partisans de Ravalomanana et conduits vers la place du 13 Mai, sous la protection d'un service d'ordre improvisé pour les protéger de la foule. Paniqués, blessés et le visage ensanglanté pour certains, mais toujours protégés par un service d'ordre, ces otages ont été exhibés l'un après l'autre sur le podium servant depuis plus d'un mois de tribune aux partisans de Ravalomanana. Ils ont ensuite été évacués par voiture vers l'hôpital. Parmi eux, une femme proche de l’Arema qui était encore en train de distribuer de l’argent, lorsqu’elle a été rattrapée par surprise par la foule. Un membre du bureau national du Comité de soutien à M. Ravalomanana, Alain Ramaroson, a lancé un appel au calme "pour ne pas aller au bain de sang".
Toujours devant le ministère de l'Aménagement du territoire, des jeunes manifestants ont incendié la camionnette transportant les matériels de sonorisation, prévue pour la manif de l'Arema, avant de forcer les grilles, de briser les vitres et d'envahir les locaux. Le tout sous les yeux d'une trentaine de militaires armés en faction devant le tribunal, le ministère et la radio nationale, et qui ne se sont jamais interposés. A l’intérieur du ministère, la foule a fouillé tous les bureaux, cherchant en vain le ministre Herivelona Ramanantsao. Ce dernier se trouvait avec ses pairs à la Présidence, pour un conseil des ministres extraordinaire (on ne sait pas si Ratsiraka a participé ou non à ce conseil). Certains ont commencé à détruire du matériel et à pourchasser les rares fonctionnaires présents.

 

DES FAUTEURS DE TROUBLES PAYÉS AVEC DES FAUX BILLETS ?

Des jeunes membres de l’association Bemiranga ont menacé hier d’incendier une des nombreuses villas de Herivelona Ramanantsoa, ministre de l’Aménagement du territoire et de la ville située à Andrefan’Ambohijanahary.
Habituellement derrière les mouvements pro-Ratsiraka, dont celui d’hier à Anosy, ces jeunes, issus des quartiers défavorisés de la capitale seraient payés par l’Arema, parti de l’Amiral Rouge. En fin d’après-midi, les jeunes gens se seraient de nouveau rassemblés, non pas pour venger les deux morts du camp Ratsiraka mais pour “chasser” le ministre Herivelona qui les aurait payés avec des faux billets. Le ministre était introuvable et les Bemiranga ont alors menacé d’incendier une de ses belles propriétés à Antananarivo.
Dès le matin, cette affaire avait déjà été étalée à la tribune de la place du 13 Mai. Selon Alain Ramaroson, membre du comité de soutien de Ravalomanana, Herivelona Ramanantsao aurait fait commander une photocopieuse très performante, d’une valeur de 200 millions de francs malgaches (environ 200 000 francs), pour fabriquer des faux billets. Et ce, parce que les partisans de Ratsiraka n’ont plus accès à l’argent de la Banque centrale de Madagascar, protégée jour et nuit par les employés de cette institution, soutenus par les jeunes partisans de Ravalomanana ?
A la base, les Bemiranga ont alors abandonné le camp de l’Amiral. Au sommet, les démissions se suivent. Mardi, le ministre des Postes et télécommunication, Ny Hasina Andriamanjato, a démissionné du gouvernement et hier, c’était au tour de Lila Ratsifandrihamanana, ministre des Affaires étrangères de quitter le navire. Au moment où Ratsiraka n’est pratiquement plus soutenu que par la communauté internationale — notamment par la France “officielle” et par l’Organisation de l’unité africaine — le chef de la diplomatie malgache démissionne. Tantely Andrianarivo, pour sa part est revenu sur sa promesse de démission.
A noter que le très impopulaire à Madagascar Amara Essy, secrétaire général de l’OUA, a annoncé qu'il enverrait dans les prochains jours dans la Grande Ile, un groupe de contact chargé de poursuivre les efforts initiés il y a quinze jours par l'OUA. La France “officielle” pour sa part, n’a pas encore changé d’avis, malgré l’appel de la diaspora française, témoin privilégié de la volonté de changement de tout le peuple malgache.

                               Pana Reeve avec l'AFP

 

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