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DR refuse la HCC

26-28 avril 2002

Marc Ravalomanana officiellement Président

29 avril 2002

 

Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent 29 Avril 2002

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RFI du 29/4/2002 à 19h30

MR a été proclamé officiellement vainqueur de l'election Présidentielle après un nouveau décompte de voix.

Monsieur Alain Ramaroson a fait un appel au président sortant DR pour qu'il ne passe pas en acte ses propos et que l'unité nationale doit être fait car une division sera la perte du pays.

 

Radio Africa N°1 (Libreville) 29/4/2002 à 19H

Suite aux résultats de l'élection du 1er tour, Le Président Ravalomanana a appelé DR à tenir ses engagements et les militaires à prendre leurs responsabilités.

 

Radio Africa N°1(Guinée-Konakry) 29/4/2002 à 13H

A madagascar, Le maire de Tana Marc Ravalomanana a été élu officiellement Président de la république Malgache à 12h20 par la proclamation de la HCC au ministère des Affaires étrangères.

-Didier Ratsiraka 35,90%

-Marc Ravalomanana 51,46%

L'ancien Président DR a dit qu'il ne reconnaissait pas la HCC.

RFI le 29/4/2002 à 8h

Tous les regards se tournent vers la haute Cour Constitutionnelle (HCC) qui va proclamerles résultats du 1er tou de l'élection Présidentielle après un nouveau décompte des voix, recusé par le le Pdt sortant DR qui ne reconnait pas la composition du HCC.


High Court Gives Ravalomanana Presidency

allAfrica.com April 29, 2002

Madagascar's High Constitutional Court has ruled that challenger Marc Ravalomanana won the presidency in December's election. The court said Monday that its recount showed Ravalomanana's KMMR party gained 51.46% of total ballots cast against 35.9% for Ratsiraka's Arema party. Four other candidates shared the remainder of the votes.

The court said it had evidence that the Arema governor of Fianarantsoa province had ordered voter fraud. It said the KMMR had submitted its voter records for the court to compare with ballots cast, while Arema did not. The court also threw out votes from 36 voting stations, saying it found that the stations were fictitious.

Ratsiraka, who declared a new capital in the port city of Tamatave when his government was forced from office by Ravalomana supporters after the December vote, had already said he would not accept Monday's high court decision. Although he agreed to the recount during talks in Dakar, Senegal two weeks ago, he returned from France late last week in a defiant mood.

Well-armed militias loyal to Ratsirakaappear determined to maintain the blockades around the capital of Antananarivo, which have starved the city and much of the surrounding countryside of essential commodities and have largely idled the country's rapidly expanding economy. Ravalomanana supporters say they fear that the anti-recount demonstrations called by the Arema party will fuel increasing violence that could lead to civil war.

Echauffourées entre les partisans de Marc Ravalomanana et de Didier Ratsiraka. ©AFP

 

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REUTERS lundi 29 avril 2002, 12h05

La Haute Cour constitutionnelle de Madagascar a proclamé la victoire de Marc Ravalomanana, maire très populaire de la capitale Antananarivo, à l'élection présidentielle de décembre après recomptage des bulletins de vote. Selon la cour, il a obtenu 51,46% des voix contre 35,90% au président sortant Didier 

Ratsiraka. / Photo d'archives / George Mulala REUTERS


From: Alain RAZAFINDRALAMBO 

Sent: lundi 29 avril 2002 12:59
To: laCommNews-owner@yahoogroups.com
Subject: Re: [laCommMada] Résultats officiels de l'élection présidentielle du 16 Déc 2001

Résultats en faveur de Ravalomanana dans la logique des choses .
La proclamation de ce résultat n'a pas - pour le moment - causé une euphorie ni une liesse de la population . Ce qui , pour moi , est un signe
d'inquiétude . En effet , suite au discours "dur" de Ratsiraka hier , qui renie totalement sa signature de Dakar , la crise n'est pas résolue . Loin de là . Hormis la satisfaction de ce résultat , personne n'est dupe et
Ravalomanana en premier , que la situation va être difficile à gérer .
Ratsiraka va immédiatement prendre des mesures en rapport à ce qu'il a dit hier à son arrivée et ce sont ses Gouverneurs  zélés qui vont appliquer ces
mesures .
Où cela va mener ? Nulle part pour ces provinces "sécessionnistes" car aucune nation ne les reconnaitra , la viabilité de leur projet est impensable et même la population de ces provinces le savent ...
Comment appliquer alors la situation légale actuelle . Par la voie de la force ? L'armée qui a dit qu'elle ne reconnait que le légal vat-elle se conformer à cela ? Ou tout ce qui a été dit auparavant n'était que du
semblant . Maintenant qu'elle va être prise au mot et devant ses responsabilités , elle va se défiler ... Beaucoup d'incertitudes que même la mission des Ministres des Affaires Etrangères de l'OUA  prévue demain ne pourra immédiatement résoudre . Pourra-t-elle décider l'envoi d'une armée d'interposition ? POurra-t-elle faire fléchir Ratsiraka .
Une chose est sûre , les malgaches en ont marre . Mais la population des provinces a peur et est désarmée devant les moyens utilisés par les milices
et l'armée pro-Ratsiraka . Se soulever équivaudrait à une boucherie . Pour le moment , cette population n'est pas à ce stade . Elle préfère fuire dans la forêt .
Dès le début de cette histoire , personnellement , je n'ai pas cru en la sincérité de Ratsiraka . Mais , il a su entrainer Ravalomanana dans son jeu et nous voilà empêtrés .
En tout cas , il faut s'attendre à un durcissement des barrages et autres exactions à partir de demain . POur le moment , Ratsiraka doit cogiter dur à
Ambodiantafana . Son bluff de la veille n'a pas marché car il s'est peut-être dit : Ils n'oseront pas "premier tour de vita" . Les faits sont là , la HCC bien cité dans les accords de Dakar a tranché en toute âme et conscience . On verra demain . Tout le monde pour le moment et surtout les andrimaso pokonolona vont se mobiliser pour la sécurité car les prochains
jours seront ceux de tous les dangers .


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News des Provinces

AFP 29/04/2002

Madagascar: Ravalomanana vainqueur officiel de la présidentielle

ANTANANARIVO (AFP) - Marc Ravalomanana, "président autoproclamé" de Madagascar, a été proclamé lundi vainqueur officiel de l'élection présidentielle, plus de quatre mois après le premier tour du 16 décembre.

La Haute Cour constitutionnelle (HCC), siégeant en audience solennelle à Antananarivo, l'a déclaré vers 12h30 (09h30 GMT) élu au premier tour de la présidentielle, avec 51,46% des suffrages exprimés contre 35,90% au président sortant Didier Ratsiraka, après un nouveau décompte des voix.

"Je suis très ému, je ne peux vous en dire plus", a déclaré Marc Ravalomana, joint chez lui au téléphone par l'AFP alors qu'il regardait la retransmission télévisée de la cérémonie officielle.

M. Ratsiraka, qui, lui non plus, n'assistait pas à la cérémonie, n'avait pas encore réagi en début d'après-midi.

Mais dès dimanche, à son retour de France où il était en visite privée, il avait annoncé qu'il ne reconnaîtrait pas l'éventuelle proclamation de M. Ravalomanana comme président, et avait réclamé la tenue d'un référendum.

Le gouverneur de la province d'Antsiranana (nord), Jean-Robert Gara, considéré comme un des "durs" du camp de M. Ratsiraka, a annoncé lundi en début d'après-midi qu'il allait "déclarer l'indépendance" de sa province.

Etienne Razafindehibe, gouverneur de la province de Mahajanga (nord-ouest) et fidèle lui aussi à M. Ratsiraka, (nord-ouest), a déclaré qu'il craignait "des manifestations de violence".

La HCC, qui a proclamé les nouveaux résultats officiels de la présidentielle dans le grand amphithéâtre du ministère des Affaires étrangères, siégeait dans sa nouvelle composition, après l'invalidation de la précédente le 10 avril par la Cour suprême.

La précédente HCC, entièrement composée de juges fidèles à M. Ratsiraka, avait proclamé le 25 janvier des résultats officiels du premier tour qui plaçaient M. Ravalomanana en ballottage favorable.

A cette époque, M. Ravalomanana avait déjà lancé des centaines de milliers de ses partisans dans la rue, revendiquant une victoire dès le premier tour avec plus de 52% des suffrages. Il allait, sur sa lancée, déclencher une grève générale, et s'autoproclamer "président de Madagascar" le 22 février, avant de nommer son "Premier ministre", Jacques Sylla, et de former son "gouvernement".

Les affrontements entre les deux camps ont fait 16 morts confirmés de sources indépendantes, depuis la mort, le 7 janvier, d'un enfant en bas âge asphyxié par une grenade lacrymogène lors d'une manifestation à Antananarivo. Le bilan est proche de la trentaine de morts, selon le camp de M. Ravalomanana.

La crise semblait réglée, le 18 avril dernier, quand MM. Ratsiraka et Ravalomanana ont signé à Dakar un accord de réconciliation, prévoyant un nouveau décompte des voix du premier tour, avec gouvernement de transition et référendum au cas où aucun des deux n'aurait pas obtenu la majorité absolue.

Lundi matin, les partisans du président sortant maintenaient les barrages routiers qui imposent un blocus économique très contraignant à la capitale malgache, et dont l'accord de Dakar supposait la levée immédiate.

Deux gouverneurs seulement sur les cinq restés fidèles à M. Ratsiraka s'étaient exprimés lundi à la mi-journée. Mais celui de la province de Toliara (sud-ouest) avait déjà menacé la semaine dernière de proclamer son indépendance si la HCC proclamait M. Ravalomanana élu au premier tour. Et le gouverneur de la province d'Antsiranana, M. Gara, avait déjà déclaré qu'il se réservait "le droit de convoquer une assemblée constituante pour la mise en place de l'Etat fédéral de Madagascar, au sein duquel les provinces autonomes seront les Etats fédérés, ou, s'il le faut, la mise en place de l'indépendance de chaque province autonome".


LE JIR DU 29 AVRIL 2002

Madagascar : Ratsiraka récuse les résultats

 

  L’application de l’accord de Dakar désormais incertaine

L’application de l’accord de réconciliation signé à Dakar le 18 avril entre le président sortant Didier Ratsiraka et son rival le «président autoproclamé» Marc Ravalomanana, parait incertaine, M. Ratsiraka ayant récusé hier par avance les résultats du nouveau décompte des votes du premier tour de la présidentielle, attendus aujourd’hui. Toutefois, le président sortant ne remet pas en cause l’accord lui-même, mais en livre sa propre lecture.

 

RATSIRAKA DEMANDE LA TENUE D'UN RÉFÉRENDUM

Le 10 avril, la Cour suprême a invalidé la composition de la HCC, composée de juges fidèles à M. Ratsiraka, et, dans un arrêt en date du 16 avril, a confié le nouveau décompte des voix à la composition antérieure de la HCC, plutôt favorable à M. Ravalomanana bien que ce dernier n’ait en aucune manière participé à sa désignation.
Les neuf membres de la «nouvelle ancienne» Haute Cour avaient été nommés pour la plupart d’entre eux sous le régime de M. Ratsiraka, les autres sous celui de son prédécesseur, Albert Zafy.
M. Ratsiraka, en refusant de reconnaître la légalité de cette «nouvelle» HCC, dont ses partisans soulignent que quatre membres ont participé à «l’autoproclamation» de M. Ravalomanana, va à l’encontre de l’accord. Le texte prévoit en effet un «nouveau décompte contradictoire des voix» en se référant spécifiquement à «l’arrêt du 16 avril de la Cour suprême».
«Pour moi, si l’on veut une réconciliation nationale, dans le cadre du référendum à venir, il faut laisser le peuple faire son choix à la Malgache», a déclaré M. Ratsiraka hier.
Le référendum qu’il réclame est bien prévu par l’accord de Dakar, mais seulement dans l’hypothèse où les résultats du décompte de la HCC ne donnent pas la majorité absolue au premier tour à l’un des deux rivaux. L’accord prévoit alors un gouvernement de transition, formé à parité par les deux camps, pour organiser dans les six mois un référendum devant départager les deux candidats.
M. Ratsiraka semble se baser sur un accord verbal secret, conclu à Dakar par les deux rivaux en marge de l’accord officiel, et prévoyant que la HCC ne les départage pas, pour ouvrir la voie à la transition et au référendum. Cet accord verbal existe bien, ont confirmé à l’AFP des sources concordantes dans les deux camps et des experts étrangers proches des négociations.
Ce pourrait être en référence à cet accord secret que les partisans de M. Ratsiraka ont refusé de lever les barrages si le «gouvernement» de M. Ravalomanana, conduit par le «Premier ministre» Jacques Sylla, n’était pas dissous. Cette obligation ne figure pas dans l’accord signé à Dakar.
«Le premier des barrages, c’est le gouvernement Sylla», a déclaré M. Ratsiraka. «Il dit que la dissolution du gouvernement Sylla coulait de source dans l’accord», a assuré à l’AFP un proche conseiller du président.
«La question est : pourquoi a-t-il signé à Dakar, pourquoi n’a-t-il pas inclu la dissolution automatique du gouvernement Sylla, pourquoi a-t-il accepté le nouveau décompte par nouvelle-ancienne HCC», s’interroge l’un des experts étrangers, ajoutant : «M. Ratsiraka, en invoquant des clauses non écrites pour contredire des clauses écrites, risque d’être considéré par la communauté internationale comme ayant renié sa signature».
«Pas du tout», rétorque le conseiller de M. Ratsiraka : «Il considère qu’il ne respectera l’accord que si l’autre partie le respecte, en particulier concernant le gouvernement Sylla».

 

AGENCE REUTERS LE 29 AVRIL 2002

Madagascar: un recomptage pour rien?

Par Honoré Razafintsalama

 

ANTANANARIVO (Reuters) - Malgré la proclamation de la victoire de Marc Ravalomanana à l'élection présidentielle par la Haute Cour constitutionnelle, le feuilleton institutionnel malgache ne semble pas terminé, Didier Ratsiraka ayant dès dimanche contesté le recomptage des bulletins de vote.

Le président sortant, qui avait accepté de procéder à un nouveau décompte il y a une dizaine de jours à Dakar pour désamorcer la crise, juge en effet la Haute Cour favorable à son adversaire et demande désormais la tenue d'un référendum pour départager les deux candidats.

Ce revirement de l'ancien amiral fait craindre à des analystes de nouveaux affrontements entre les deux camps. Des heurts similaires ont coûté la vie à près de 60 personnes ces dernières semaines.

"Si Ratsiraka ne revient pas sur sa position, s'il continue à refuser ces résultats, je pense qu'il va y avoir une recrudescence de la violence", a déclaré à Reuters Christopher Eads, chercheur de l'Unité d'information économique dont le siège se trouve à Lodnres.

Selon le verdict rendu lundi par la Haute Cour, Ravalomanana remporte dès le premier tour l'élection du 16 décembre avec 51,46% des voix, contre 35,90% pour son adversaire.

Ces chiffres annulent les résultats officiels proclamés en décembre qui ne donnaient aucun vainqueur dès le premier tour, Ravalomanana recueillant 46,21% des voix et le président sortant Didier Ratsiraka 40,89%.

Les partisans du maire d'Antananarivo ont accueilli ces nouveaux résultats dans le calme, respectant ainsi la volonté de la Haute Cour qui souhaitait que le vainqueur s'abstienne de tout débordement de joie.

"JE N'AI PAS CONFIANCE"

"Maintenant, il va pouvoir commencer à travailler sérieusement", a dit Tovonanahary Rabetsitonta, l'un des conseillers de Ravalomanana, à la télévision publique.

En décembre, Ravalomanana avait accusé de fraude son rival et avait organisé des manifestations populaires pour exiger un recomptage des bulletins de vote.

N'ayant pas obtenu satisfaction dans un premier temps, il s'est depuis autoproclamé président, mais n'a pas été adoubé par la communauté internationale. Il a ensuite formé un gouvernement et une partie significative de l'armée s'est ralliée sous sa bannière.

Millionnaire autodidacte, Ravalomanana, est très populaire dans la capitale, mais son influence dans le reste du pays est moins évidente.

A Toamasina, un bastion de Ratsiraka sur la côte est de l'île, l'ambiance était plutôt morne.

"Je ne suis pas heureux de ces résultats, car je n'ai pas confiance dans les membres de la Cour", a déclaré un habitant.

Pour l'instant, le camp du président sortant s'est abstenu de tout commentaire au sujet des nouveaux résultats.

Ratsiraka, qui n'a pas non plus traduit en actes sa promesse de faire lever les barrages autour de la capitale qui ont paralysé l'économie locale en privant Antananarivo de produits essentiels, devrait faire une déclaration ce lundi en fin de journée.

Cinq des six gouverneurs de province qui lui sont demeurés fidèles ont annoncé qu'ils allaient mettre en place une fédération d'Etats indépendants si Ravalomanana était proclamé président.


EXPRESS DE MADA 29/4/02

Didier Ratsiraka estime prioritaire le gouvernement d'union nationale
Il a conclu, récusant la décision de la Chambre administrative "abusivement globalisante " selon un juriste- que " le verdict pour un second tour de la Hcc bis, nommée selon les régles de l'art, était par ailleurs, revêtu de l'autorité de la chose jugée ". La proclamation prévue ce jour par le juge électoral, sur ses travaux portant sur le décompte contradictoire des voix de l'élection du 16 décembre " selon mes informations, il n'aurait pas été véritablement contradictoir, mais unuilatéral "- sera considérée par le président sortant comme " nulle et non avenue " a interprété Imbiki Anaclet, garde des sceaux et ministre de la justice.
Pour le président sortant qui s'exprime pour la première fois sur sa lecture de l'accord passé dans la capitale sénégalaise avec Marc Ravalomanana, son challenger, la priorité réside dans la formation commune d'un gouvernement d'union nationale, une des clauses essentielles du schéma de sortie de crise, pour permettre de s'acheminer vers une consultation nationale. " La voie de la sagesse mène vers un deuxième tour ou un référendum ".
Didier Ratsiraka qui s'est déclaré " unioniste invétéré " est intervenu à sa descente d'avion dans une conjoncture où les autorités des 5 provinces autonomes dirigées par les gouverneurs, militent pour la sécession. La conférence de presse a été repercutée à l'extérieur du salon d'honneur, vers une foule estimée entre 2000 et 5000 personnes munies de nombreuses banderoles. Lahady Samuel, gouverneur de la province autonome de Toamasina, révèle dans son discours tenu après la prestation présidentielle que Majunga et Antsiranana opteront pour un Etat fédéral, Toamasina pour une Confédération d'états et Tuléar pour un état indépendant. On apprend que la province du Grand sud a déjà mis en place une assemblée constituante, présidée par M.Marinjaha, président du conseil provincial. Selon des sources, le Premier ministre Tantely Andrianarivo, Honoré Rakotomanana, président du Sénat et Ange Andrianarisoa, président de l'Assemblée nationale se sont réunis hier pour mesurer la gravité de la situation. " Tend ta joue droite si on te frappe la joue gauche, ces paroles d'évangile sont peut-être dépassées " affirme Didier Ratsiraka qui explique que " l'illégalité entraîne l'illégalité, la violence appelle la violence " Pour le président sortant, la crise perdure, symbolisée par le maintien des barrages, car l'Accord de Dakar n'a pas été respecté depuis le début. " Connaissent-ils la loi alors que Monsieur Ravalomanana, le premier concerné l'a compris ". Le président sortant déclare qu'il n'est point besoin d'écrire les conséquences " logiques " du préambule de l'Accord. Le retour à la situation normale passe par l'abrogation de tous les actes et nominations issus de " l'auto-proclamation " de Marc Ravalomanana, dont la dissolution du gouvernement Sylla ?" je ne le reconnais pas "- ou le départ des pds " illégaux ". M.Ratsiraka a réitéré qu'il n'était pas derrière les barrages. Il les a expliqués comme une replique aux " agissements " perpétrés depuis Antananarivo qui sont venus jeter le doute sur la bonne foi du camp adverse. " Comme à Majunga, on a commencé de les demonter puis ils ont été remis en place devant les déclarations outrées et les provocations diverses ". Il a déclaré que rien n'empêchait la normalisation de la situation " s'il n'y a plus de président autoproclamé, de gouvernement autoproclamé, de président de l'assemblée nationale autoproclamé etc... ". Il affirme que dans ce cas de figure, " j'ai confiance en la sagesse de ceux qui ont choisi mon camp et que les barrages disparaîtront sans que je me donne la peine des instructions ". Didier Ratsiraka s'est quasiment scandalisé que l'on ne parle que du barrage de Brickaville. " Il y en d'autres beaucoup plus importants comme les manifestations d'Antananarivo, le blocage de la Banque centrale qui empêche tout notre commerce extérieur ou ce gouvernement de bric et de broc ", parlant du gouvernement Sylla. Sans compter " les barrages psychologiques ".
Le président sortant, interrogé sur la percée de Le Pen lors de la présidentielle française a déclaré que " chacun a ses extrêmistes et ses néofascistes mais que les problèmes français ne concernent que les Français. Nous à Madagascar, nous ne nous immiscons pas dans les affaires intérieures françaises et j'aimerais que d'autres en fassent autant ". Il a révélé qu'il a fait un détour sur Tripoli et Alger, le colonel Khadaffi et le président Bouteflika qu'il n'a pu rencontrer- ne faisant pas partie du Nepad. Didier Ratsiraka a été accueilli par le gouvernement conduit par Tantely Andrianarivo. Les autorités provinciales l'ont été par le gouverneur Lahady Samuel.

 

 

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