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LE DOSSIER

LES JOURNAUX

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Lettre de Monsieur Jean-Paul VIRAPOULLE, Sénateur de La Réunion, Maire de Saint-Denis et membre du Groupe Amitié France MADAGASCAR,

à Monsieur Marc RAVAVOMANANA ; 

 

Réf : CAB – 02 – RH/DA

 

Monsieur Marc RAVALOMANANA

Président de la République de

MADAGASCAR

 

Monsieur le Président de la République,

 

En tant que Sénateur de la République Française et Président de l’UDF Réunion, j’aurais aimé me rendre à Madagascar pour vous apporter personnellement mon soutien, mais je n’ai malheureusement pas pu le faire pour des raisons de santé. Aussi ai-je mandaté à cette fin monsieur Cyrille HAMILCARO, Maire et Conseiller Général de Saint-Louis et porte parole du mouvement UDF à La Réunion, porteur de ce message. 

J’ai suivi avec un vif intérêt et une profonde sympathie la lutte que vous menez avec le peuple malgache pour plus de démocratie et de liberté. En effet, votre grand Pays est pour nous aujourd’hui, et le sera sans doute plus encore demain, le véritable pôle de développement de cette zone de l’Océan Indien si vous parvenez à y établir une démocratie effective, un réel Etat de droit qui permette notamment aux investisseurs de bénéficier de la sécurité juridique et judiciaire et enfin un partenariat confiant avec La Réunion qui a besoin de Madagascar comme la Grande Ile a besoin d’elle.

 

Si nous sommes sincèrement à vos côtés, c’est que personne ne saurait plus douter aujourd’hui que vous avez été effectivement élu par le peuple malgache et qu’à cette légitimité authentique, on ne saurait opposer sérieusement une légalité fallacieuse. 

Nous souhaitons donc que la volonté incontestablement manifestée par le peuple malgache entraîne sa libération par la voie de la paix et de la réconciliation et que Dieu fasse entendre raison à ceux que la haine et l’esprit de vengeance aveuglent à tel point qu’ils n’hésitent pas à faire couler le sang de leurs propres frères. 

J’adresse une copie de cette lettre à Monsieur le Président de la République française, à Monsieur le Premier Ministre français et à Monsieur le Président de la Commission de l’Union Européenne, car aucun Malgache, je crois, ni aucun Réunionnais en tout cas, ne comprend les raisons du silence gardé par les autorités nationales et internationales qui sont pourtant habilitées à s’exprimer publiquement sur la situation dramatique que traverse actuellement votre Pays où le peuple entier est pris en otage par une petite minorité. Ce qui met en danger non seulement la vie des personnes et leurs biens mais porte aussi atteinte aux acquis de la démocratie, aux libertés et, d’une façon générale, aux droits de l’Homme.

 

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma très haute considération et de mon plein et entier soutien.

  

Jean-Paul Virapoullé a ajouté à la main « Bien fraternellement »

Les caractères en gras de cette saisie figurent dans la lettre de M. le Sénateur Maire


ANTANANARIVO (AFP) 

- Cinq militaires envoyés à Fianarantsoa par le camp du président malgache sortant Didier Ratsiraka ont été tués samedi dans une
embuscade tendue par des soldats obéissant au "président autoproclamé" Marc Ravalomanana.

"C'est la première fois depuis l'indépendance en 1960 que des militaires malgaches sont allés au feu contre d'autres militaires malgaches pour des
raisons politiques", commente un éditorialiste local. La sacro-sainte unité de l'armée malgache, que ses responsables aiment qualifier de "grande
famille", est désormais une illusion.
Les combats opposent depuis vendredi dans la troisième ville du pays, à 400 km au sud d'Antananarivo, des soldats, gendarmes et policiers fidèles à M. Ravalomanana, épaulés par des civils qu'ils ont armés, à des gendarmes et
des militaires qui défendent le palais du gouverneur "ratsirakiste" Emilson, où ce dernier s'est retranché depuis plus de quinze jours.
"On ne pensait pas que nos frères allaient s'affronter. Je suis très inquiet de la tournure des événements", se lamentait déjà vendredi le général Bruno Rajaonson, premier adjoint au chef d'état-major des armées, numéro 2 des
forces restées légalistes.
Lundi dernier, il confiait à l'AFP que ceux qui avaient rallié M. Ravalomanana étaient "des frères, pas des ennemis", "simplement en excursion avant de rentrer dans la grande famille".
"Ce sont des renégats", s'emportait-il samedi en évoquant les "assassins" qui ont pris en embuscade, à l'aube, aux portes deFianarantsoa, 25 militaires de l'Ecole Nationale des sous- officiers d'Antsirabe.
"Nous allons les pourchasser, jusqu'à maintenant, nous n'avons pas voulu sévir mais cette fois la coupe est pleine", a assuré le général Rajaonson.
"Ils n'en n'ont plus les moyens, l'armée est devenue une pétaudière", a commenté un expert étranger. "Nous sommes dépassés", a reconnu un officier supérieur légaliste.
Samedi, à l'aube, les 25 militaires de l'Ecole des sous-officiers sont arrivés à un barrage des partisans de M. Ravalomanana. On les a laissés
passer, avant d'ouvrir le feu selon le témoignage d'un rescapé.
Cinq des militaires victimes de l'embuscade ont été tués, et 18 blessés, dont au moins neuf grièvement, selon une source hospitalière.
"Nos hommes ont organisé une sorte d'embuscade", a confirmé à l'AFP Jean-Seth Rambeloalijaona, "ministre de l'Intérieur" de M. Ravalomanana, contacté à Fianarantsoa au téléphone.
Les rescapés assurent qu'ils ignoraient tout de leur destination et de leur mission. Mais le camp Ravalomanana affirme qu'ils étaient envoyés en renfort au gouvernorat et qu'ils ont ouvert le feu pour forcer le barrage.
Le général Rajaonson jure que "l'ordre ne venait pas de l'état-major", et évoque la possibilité d'un "ordre parallèle". "Mensonge, ou reconnaissance
implicite de la déroute de la hiérarchie", commente un observateur étranger.
Au total, le bilan des affrontements de Fianarantsoa est d'au moins six morts depuis vendredi, selon des sources hospitalières et humanitaires concordantes: un moine canadien, atteint vendredi de cinq balles dans le dos
tirées par des gendarmes légalistes, et les cinq militaires de l'embuscade.
Les deux camps annoncent des pertes plus importantes, 11 si l'on ajoute les bilans de part et d'autre. Mais aucune trace des corps, selon des sources humanitaires et hospitalières.
Samedi, le calme régnait. "Pas de combats aujourd'hui, nous voulons privilégier les pourparlers pour déloger la vingtaine de militaires qui restent au gouvernorat et éviter toute autre effusion de sang", a déclaré le
"ministre de l'Intérieur" à l'AFP dans la matinée.
En dehors de quelques rares tirs dans la zone du palais du gouverneur, les combats n'ont pas repris après l'embuscade.
Les partisans de M. Ravalomanana contrôlent les rues de Fianarantsoa, autour du palais où ils tentent toujours d'installer Pety Rakotoniaina, un haut fonctionnaire nommé par M. Ravalomanana pour remplacer le gouverneur.


EXPRESS MADA 13/4/2002

L'attaque hier du palais du gouvernorat à fianarantsoa
Le Frère Joseph Morin-Roger 76 ans, de nationalité canadienne, a été touché alors qu'il se trouvait près du fenêtre au Sacré Cœur de Tsaramandroso. Quelques membres du personnel hospitalier interrogés rapportent que les blessures ayant entraîné la mort du religieux sont situées dans le dos du défunt.
Aucune information sur les blessés,éventuellement les morts, de l'autre camp n'a circulé, car Andohanatady reste inaccessible. Le médecin responsable de la Croix Rouge s'est plaint que son service ait été la cible de tireurs l'empêchant de remplir sa mission.
L'attaque a débuté à 5 h. précise d'après l'intendant général. " J'ai vu voler" , relate une jeune femme, "soit des roquettes soit des obus de mortiers à 5 h 30. J'ai tout de suite compris que l'attaque avait commencé ".
Les forces pro-Ravalomanana, renforcées par des éléments d'Antananarivo, s'étaient installées dans "les endroits stratégiques pendant la nuit", explique le général Randriamifidisoa qui pousuit qu' "à 10 h 55 ses hommes avaient pris position de manière à rendre le combat statique". " Nous sommes fixés sur des points importants qui nous permettent d'avoir suffisamment de mobilité", estime l'officier supérieur. "Par contre l'adversaire est condamné à rester à sa place et si d'aventure, certains veulent se déplacer, ils sont automatiquement dans la ligne de mire des "snippers" que nous avons installés. Nous savons qu'ils sont très peu nombreux à l'intérieur du palais du faritany. Ils sont verrouillés, même s'ils disposent d'importantes quantités de munitions. Malgré tout, je reconnais des difficultés au niveau de l'étendue du champ à investir. Mais je reste optimiste quant à l'issue de cette mission".
Pour un aspirant interrogé, "les armes du camp Ravalomanana sont suffisantes et puissantes pour convaincre l'adversaire de déposer les siennes". Cette déclaration est confirmée par le ministre de l'Intérieur (gouvernement Sylla) Jean Seth Rambeloalijaona qui insiste sur "l'importance de sauvegarder les infrastructures et surtout les vies des éléments " rebelles " d'Andohanatady".
Aucun élément de la garde d'Andohanatady n'a été capturé par la sécurité civile au cours de cette opération, alors qu'on signale la fuite d'une cinquantaine d'entre eux, vus en…file indienne avec leurs bardas, d'après M. Rambeloalijaona.
Le ministre Rambeloalijaona pense que l'opération se terminera ce samedi, mais qu'il faudra "nettoyer de fond en comble les lieux, afin de s'assurer que la Délégation spéciale puisse travailler dans de bonnes conditions et que la population qui mettra en place le président Pety Rakotoniaina ne puisse être l'objet de très mauvaises surprises".

LE FILM DES EVENEMENTS 38 cm
5 H 00 : Début de l'attaque du palais d'Andohanatady
5 H 40 : les barrages d'Andohanatady, d'Antarandolo Ambony et Ambany,
d'Ankidona, d'Ankazondrano sont transformés en barricades ssur intructions
de radio Mbs. Aucun véhicule ne franchit le croisement du parc de Beravina.
7 H 10 : les tirs d'armes automatiques se succèdent à un rythme saccadé
puis éffreiné pendant quelques minutes.
7 H 15 : des consignes sont lancées pour placer des barrages de pierres et
d'arbres à l'héliport improvisé d'Ambatovory.
7 H 35 : le premier blessé civil arrive à l'hopital. Il rejoint son
domicile après soins.
8 H 45 et 8 H 50 : deux militaires du blessés camp Ravalomanana sont blessés.
8 H 50 : Appel au calme adressé à la population par le Pds. Tirs en
rafales en provenance de la résidence d'un député à Tsianolondroa
9 H 00 : en prévision d'une rupture, une demande de sang est lancée sur Mbs.
9 H 35 : l'un des deux blessés sort de la radio. L'opération s'est bien
déroulée. L'organisation du service du CHRégional est remarquable.
9 H 43 : 40 donneurs de sang bénévoles ont répondent à l'appel.
10 H 00 : après un moment de répit, les coups de feu reprennent mais les
échanges sont intermittents.
10 H 15 : des gendarmes lançent un appel selon lequel ils refusent d'obéir
aux ordres du général Randriafeno.
10 H 35 : l'équipe de la Croix Rouge se félicite d'avoir pu éviter les
tirs qui visaient son véhicule. Le médecin responsable signalait
l'éventualité de nombreux blessés, voire des morts, à Andohanatady.
11 H 45 : fuite vers Andriamboasary d'une cinquantaione d'éléments du camp
d'Andohanatady annonce Mbs.
12 H 18 : échange de tirs au niveau de l'Office du Bacc à Ambatomena entre
la protection civile renforcée et des éléments de la garde d'Andohanatady
postés en dehors du périmètre du palais.
12 H 25 : l'attaque de la protection civile n'abouti pas, ses tireurs ont
épuisé leurs munitions.
12 H 20 : une maison soupçonnée d'abriter des éléments d'Andohanatady est
contrôlée par des jeunes n'ayant que des cocktails molotov et des pierres
comme armes.
12 H 30 : des éléments cachés dans un champ de canne à sucre résistent.
Les tirs reprennent d'une manière sporadique.
15 H 00 : la route d'Ambatolahikosoa est déserte. Les passants sont à
portée de tireurs embusqués. "Le camp Ravalomanana progresse vers le
palais.
15 H 20 : un avion ainsi qu'un hélicoptère transportant des éléments pro-
Ravalomanana devaient atterrir à l'aéroport de Beravina. L'avion n'est pas
arrivé, l'hélico s'est peut-être posé ailleurs.
17 H 35 : une fausse alerte signale l'arrivée à bord du train en
provenance de Manakara de plusieurs éléments armés.
Recueillis par
Victor Otonia

Sur RFI du 13 avril 2002 à 8h00:"Le calme semble revenir à Fianarantsoa"

 

Message en provenance du réseau MADAINFOFR

"Les USA ont envoyé quelques 12 millions de $ prêts à être investis pour les infrastructures du port de
Manakara et pouvoir contourner Tamatave"


The Washington Post – 14/04/2002

Madagascan Clashes Grow More Violent 

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Associated Press Writer Saturday, April 13, 2002; 7:40 AM 
ANTANANARIVO, Madagascar -- When a former yogurt salesman turned millionaire businessman seized control of Madagascar's capital and had himself declared president after a botched election, the stage was set for a potentially bloody showdown. 
More than two months later, that hasn't happened. But with the steamy Indian Ocean island split between rival presidents, cabinets and capitals, clashes are growing more frequent and more violent. 
On Friday, one president's supporters tried to seize the governor's office in the country's second-largest city, Fianarantsoa, triggering a firefight that killed a Canadian missionary. 
Still, the estimated death toll of under 30 is not as bad as the 100 or more who were killed in 1991, when President Didier Ratsiraka ordered troops to fire on a crowd demanding his resignation. 
"We don't like confrontation and we don't think violence is the way to solve problems," explained Elyett Rasendratsirofo, a civil rights campaigner. "We don't think death is the end of everything ... when you leave this life you join your ancestors and your sins follow you." 
Madagascar's current political turmoil began with Dec. 16 presidential elections, which pitted Marc Ravalomanana, 51, a self-made dairy and cooking oil millionaire, against Ratsiraka, 67, who served as military ruler from 1975 to 1993, and was returned to power in a 1996 vote. 
The election was a shambles according to election observers: Ballot papers were tampered with and did not reconcile; voters' roles were incomplete; and the results were confirmed by a High Constitutional Court appointed illegally by Ratsiraka the day before campaigning started. 
Despite widespread evidence of attempts to rig the poll in Ratsiraka's favor, official results showed he won just 42 percent of the vote to Ravalomanana's 46 percent, forcing a runoff election. 
Ravalomanana claimed outright victory in the first round and orchestrated a series of protests and a general strike aimed at forcing Ratsiraka to step down. 
Hundreds of thousands of ardent opposition supporters attended rallies in the normally sleepy hillside capital's main plaza, installed opposition ministers in office and stood vigil outside the central bank to stop officials running off with the reserves. 
Hardly any violence accompanied the protests, which the country's weak and divided military appeared unwilling or unable to stop. 
"In Madagascar we do things peacefully - we don't use force," said Ravalomanana, who believes he has a legitimate - if not strictly legal - right to the presidency. 
Unlike many nations in turmoil, Madagascar's people share a common language and culture, which has helped unite the island nation's more than 18 tribes - the descendants of settlers from Africa, Asia, Indonesia, Europe and Polynesia. 
Although there are simmering ethnic tensions between the Merin people who live on the highland and groups living along the coast, only rarely do these turn violent. 
There is no clear indication who is really in charge of the country, especially in inaccessible rural areas, where 80 percent of Madagascar's 16 million people eke out livings as subsistence farmers. 
Even in the capital, Antananarivo, where bands of self-styled opposition security personnel patrol the narrow, cobbled streets, pockets of pro-Ratsiraka soldiers have barricaded themselves inside their barracks and threatened to shoot anyone who tries to dislodge them. 
Ratsiraka, who moved his government to his eastern coastal stronghold of Toamasina, has to date also avoided the use of wholesale violence in a bid to re-establish control, instead ordering a blockade of roads leading into the capital, to starve the opposition stronghold of fuel. 
"Since 1991 ... people have learned what a peaceful fight means," said Anglican Archbishop Remi Joseph Rabenirina. 
Fears are however mounting that a collapse of the country's economy, bought about by the opposition strike and the government blockade, could spark civil unrest. 
Thousands of jobs have already been lost, taxes, bills and salaries are only paid intermittently, if at all, and the banking system has been paralyzed. 
Although Antananarivo's sidewalks are choked with pedestrians, the city's thousands of ragged traders - who hustle everything from scrap material to used clothing - say business has never been worse. 
While the political elite drive around in shiny new four-wheel- drive vehicles, the ranks of the city's beggars have noticeably swelled, and many people complain of going hungry. 
The standoff shows no signs of ending and international mediation efforts have drawn to a standstill as political violence intensifies. 
On Friday, supporters of Ravalomanana tried to seize the governor's office Fianarantsoa, trading fire with Ratsiraka loyalists. 
Joseph Roger Morin, a 76-year-old Canadian missionary, was shot during the fighting - the first foreign national to be killed since the violence began. He was hit by a bullet fired through a window of the Sacred Heart monastery. 
Two soldiers and a child were injured during the clash, hospital officials said. 
Last month military policy opened fire on a group of opposition supporters in Fiarantsoa, killing three of them. And Ravalomanana recently gave the go-ahead to his supporters to confront "terrorists" enforcing the barricade of the capital, a call that prompted the looting of several government loyalists' homes. 
The opposition also complains the government is orchestrating a widespread - and often violent - campaign to intimidate its supporters in areas outside the capital. The allegations are supported by civil rights groups and have been widely reported in the local media. 
"Conflict is ready to burst out if there is an attack on either side," said Rabenirina. "I fear the use of more force will come." 
© 2002 The Associated Press


Scotsman – 14/04/2002

 

Violence escalates in Madagascar after coup
DECLAN WALSH IN ANTANANARIVO

AFTER months of largely peaceful resistance, the Indian Ocean island of Madagascar is sliding into a spiral of violence that appears to spell an end to its "velvet revolution".
Militants loyal to the self-declared president, Marc Ravalomanana, continued yesterday with an offensive on a hilltop fortress controlled by his ousted rival, long-time ruler Didier Ratsiraka, in the provincial capital of Fianarantsoa.
The town governor, known only as Emilson, is refusing to surrender his palace to Ravalomanana, whose supporters control the surrounding area. Residents reported heavy fighting around the besieged building.
Both sides claimed to have inflicted casualties, but the only confirmed death was that of an elderly Catholic missionary, Canadian Father Roger Morin, who was hit by a stray bullet.
The offensive marks the end of peaceful resistance by Ravalomanana, a yoghurt tycoon turned populist politician who came to power in a remarkable people-led coup six weeks ago. His supporters thronged the streets of the capital, Antananarivo, after claims of vote-rigging in last December’s presidential election. By mid February he had assumed control of the city in a remarkable bloodless coup.
Ratsiraka, the island’s wily ruler for more than 20 years, has fought back with a vengeance. After fleeing to the coast, he orchestrated a blockade that has sent fuel prices soaring and brought industry to a halt in the highland capital.
Mounting pressure on Ravalomanana to smash the blockade - a series of manned roadblocks and broken bridges that ring the city - culminated in Friday’s assault.
He has vowed to continue the offensive at
Brickaville, the main barricade between Antananarivo and the country’s largest port, Toamasina.
However, the barricade is said to be manned by heavily armed troops and an anti-aircraft gun, raising fears of a bloodbath.
Ravalomanana’s supporters are a mixture of civilian militia, low-ranking officers from the divided army and Kung Fu fighters.
Many Kung Fu fighters are manning security roadblocks inside Antananarivo or providing personal security for Ravalomanana.
"For us, this is a war on evil," said Charles Andriamihaja, chairman of the 6,000-strong Antananarivo Kung Fu Association.
Meanwhile, the two-month blockade has both beggared Antananarivo and turned it into a hothouse of wild rumours.
Unemployed Mamy Rasaonaivo said factories were laying people off in droves, the little fuel available on the black market was too expensive to buy and his family had been going hungry since the staple food - rice - doubled in price. "At this stage, we have had enough. The barricades must come down," he said .
His friend Frederic warned that Algerian mercenaries were preparing to attack the town. "They came by parachute, carrying rocket-launchers," he insisted, echoing a rumour that has spread like wildfire through the city.
Many Malagasys say they prefer peaceful protest but now feel the time for tough action has come. Previously low violence levels have sharply risen in Antananarivo over the past week.
Angry mobs attacked and looted the houses of four Ratsiraka officials, including that of an 88-year-old former prime minister who had to flee in his pyjamas. Three Ratsiraka officials were arrested the following day. Within hours, two were in hospital and one was dead.
There has also been a sharp rise in attacks in the Ratsiraka-controlled provinces. At least six Ravalomanana supporters have been killed in attacks that have a disturbing tribal dimension - people from the highland Merina tribe are being singled out.
Diplomats, notably from former colonial power France, are scrabbling to forge a negotiated settlement, most likely one that would allow Ratsiraka - who has substantial interests in France - to retire gracefully.
If that fails, further violence is inevitable, they say.


Dépêche Yahoo – 14/04/02 9h29

Crise malgache: le Sénégal tente une médiation

DAKAR (AFP) - Le président sénégalais Abdoulaye Wade, tentant une médiation dans la crise à Madagascar, attend les deux protagonistes, le président sortant Didier Ratsiraka et son rival Marc Ravalomanana, la semaine prochaine à Dakar.

Wade avait annoncé mardi dernier qu'il comptait évoquer la crise malgache en marge de la conférence internationale sur le financement privé du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD). Le président sortant Didier Ratsiraka a fait savoir qu'il prévoyait de venir à la conférence sur le NEPAD. Ravalomanana, le maire d'Antananarivo qui s'est autoproclamé président, semble également vouloir venir à Dakar.

"Madagascar va tout droit à la guerre civile, peut-être à la partition", avait déclaré Wade, en indiquant être en contact avec l'Organisation de l'Unité africaine (OUA) et avec "les deux camps" pour essayer de trouver une solution.

Madagascar vit une sérieuse crise politique depuis le 22 février lorsque l'opposant Marc Ravalomanana s'est autoproclamé "président" à la suite du premier tour de la présidentielle de décembre 2001 dont il conteste les résultats officiels.

L'armée malgache semble imploser. Samedi cinq militaires envoyés dans le ventre du pays à Fianarantsoa par le camp du président sortant ont été tués dans une embuscade tendue par des soldats obéissant au "président autoproclamé". C'est la première fois depuis l'indépendance en 1960 que des militaires malgaches ont ouvert le feu contre d'autres militaires malgaches pour des raisons politiques.

Les combats opposent depuis vendredi dans la troisième ville du pays, à 400 km au sud d'Antananarivo, des soldats, gendarmes et policiers fidèles à Ravalomanana, épaulés par des civils qu'ils ont armés, à des gendarmes et des militaires qui défendent le palais du gouverneur "ratsirakiste" Emilson, où ce dernier s'est retranché depuis plus de quinze jours. Au total, le bilan des affrontements de Fianarantsoa est d'au moins six morts depuis vendredi, selon des sources hospitalières et humanitaires concordantes: un moine canadien, atteint vendredi de cinq balles dans le dos tirées par des gendarmes légalistes, et les cinq militaires de l'embuscade.


DEBAT

 

Annoncé par le Kmmr-RI à Paris, "Révolution de velours à Madagascar" en débat mercredi au Palais Bourbon

 

Des émissaires de Marc Ravalomanana seront à Paris la semaine prochaine pour "participer
à un débat au Palais Bourbon (Assemblée nationale) avec des parlementaires français", annonce par mail un communiqué du "Comité de soutien à Marc Ravalomanana - Relations Internationales".
Il s'agit, précise ce communiqué, de "M. Paraina Auguste, président de l'Assemblée nationale, ancien ministre du Plan et de l'économie, M. Evariste Marson, député de Madagascar
ancien ministre des Affaires étrangères et M. Tovonanahary Rabetsitonta, ancien ministre de l'Economie, du plan et du redressement social et conseiller spécial du président Marc Ravalomanana".
"La délégation sera conduite par M. Auguste Paraina", ajoute le communiqué qui conclut que "l'acteur humanitaire" du débat sera "le père Pedro, un prêtre ayant accompli de très
grandes œuvres humanitaires à Madagascar".


PROCHAIN VOL AIR FRANCE

 

 

 

 

L'agence régionale d'Air France vient d'informer l'ambassade de ce qu'un vol spécial a été organisé pour le 24 avril prochain, et que la mise en vente des billets/réservations peuvent s'effectuer dès aujourd'hui à ses guichets.

Les données de ce vol sont les suivantes :
Départ de Tananarive : 17 H 20
Arrivée à Saint-Denis (Réunion) : 19 H 40
Départ de Saint-Denis (Réunion) : 23 H 00
Arrivée à Paris CDG : 07 H 40 le 25/04/02.
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News des Provinces

Dernières Nouvelles d’Alsace – 14/04/2002

 

Premiers combats entre militaires à Madagascar

Les premiers combats entre militaires soutenant les deux présidents rivaux à Madagascar ont fait au moins un mort et de nombreux blessés hier à Fianarantsoa, la troisième ville du pays. 

 A Fianarantsoa (400 km au sud de la capitale Antananarivo), les combats ont opposé des soldats, gendarmes et policiers ralliés au président autoproclamé Marc Ravalomanana, et épaulés par des civils qu'ils ont armés, à des gendarmes et militaires qui défendaient le palais du gouverneur Emilson, fidèle au président sortant Didier Ratsiraka. Le gouverneur s'est retranché depuis plus de quinze jours dans son palais, alors que la rue à Fianarantsoa est sous le contrôle des partisans de M. Ravalomanana, qui ont gagné à leur cause la très grande majorité des forces de l'ordre.  Après plus de deux semaines de négociations vaines, le camp pro-Ravalomanana a tenté de déloger le gouverneur pour installer Pety Rakotoniaina, haut fonctionnaire nommé par M. Ravalomanana pour le remplacer. Les combats ont fait rage hier matin de 5 h30 à 11h30 (heures locales), avant de connaître une certaine accalmie, entrecoupée d'échanges de tirs intermittents.  Hier soir, la situation était confuse. M. Emilson a assuré qu'il se trouvait toujours au palais et que les « assaillants » avaient été repoussés. M. Rakotoniaina a affirmé de son côté que ses hommes avaient réussi à pénétrer dans l'enceinte et à mettre en fuite le gouverneur et ses officiers. « Il y a encore des éléments ennemis dans le palais et il faut nettoyer les lieux avant d'y installer » le haut fonctionnaire, a assuré le « ministre » de l'Intérieur de M. Ravalomanana, Jean-Seth Rambeloalijaona.

Un missionnaire canadien tué

 Les partisans de M. Ravalomanana ont attaqué simultanément le palais et une caserne de gendarmes « légalistes », distante d'environ 200 mètres. La caserne a été la cible de tirs depuis un bâtiment de la congrégation catholique du Sacré-Coeur, dans la cour duquel les assaillants avaient installé un mortier. Les gendarmes ont repoussé l'attaque, encerclé la mission et les deux camps ont échangé des tirs nourris.  Selon des témoignages concordants, un missionnaire canadien de 76 ans, le frère Joseph Morin-Roger, est passé devant une fenêtre de la congrégation et a été tué de cinq balles dans le dos, selon le médecin qui a fait son autopsie.  Le gouverneur Emilson a affirmé que ses soldats avaient tué sept « mercenaires » et qu'il n'avait subi aucune perte, pas même un blessé. M. Rakotoniaina a affirmé au contraire que ses hommes avaient tué cinq « soldats rebelles » et que son camp n'avait enregistré que trois blessés. Ces informations n'ont pu être vérifiées car aucune ambulance ne pouvait, dans la soirée, approcher des lieux des combats sans essuyer des tirs.


LE Monde - 13/04/2002

AFP | 13.04.02 | 17h43 Madagascar: 5 soldats tués par d'autres militaires 

Cinq militaires envoyés à Fianarantsoa par le camp du président malgache sortant Didier Ratsiraka ont été tués samedi dans une embuscade tendue par des soldats obéissant au "président autoproclamé" Marc Ravalomanana. "C'est la première fois depuis l'indépendance en 1960 que des militaires malgaches sont allés au feu contre d'autres militaires malgaches pour des raisons politiques", commente un éditorialiste local. La sacro-sainte unité de l'armée malgache, que ses responsables aiment qualifier de "grande famille", est désormais une illusion. Les combats opposent depuis vendredi dans la troisième ville du pays, à 400 km au sud d'Antananarivo, des soldats, gendarmes et policiers fidèles à M. Ravalomanana, épaulés par des civils qu'ils ont armés, à des gendarmes et des militaires qui défendent le palais du gouverneur "ratsirakiste" Emilson, où ce dernier s'est retranché depuis plus de quinze jours. "On ne pensait pas que nos frères allaient s'affronter. Je suis très inquiet de la tournure des événements", se lamentait déjà vendredi le général Bruno Rajaonson, premier adjoint au chef d'état-major des armées, numéro 2 des forces restées légalistes. Lundi dernier, il confiait à l'AFP que ceux qui avaient rallié M. Ravalomanana étaient "des frères, pas des ennemis", "simplement en excursion avant de rentrer dans la grande famille". "Ce sont des renégats", s'emportait-il samedi en évoquant les "assassins" qui ont pris en embuscade, à l'aube, aux portes de Fianarantsoa, 25 militaires de l'Ecole Nationale des sous-officiers d'Antsirabe. "Nous allons les pourchasser, jusqu'à maintenant, nous n'avons pas voulu sévir mais cette fois la coupe est pleine", a assuré le général Rajaonson. "Ils n'en n'ont plus les moyens, l'armée est devenue une pétaudière", a commenté un expert étranger. "Nous sommes dépassés", a reconnu un officier supérieur légaliste. Samedi, à l'aube, les 25 militaires de l'Ecole des sous-officiers sont arrivés à un barrage des partisans de M. Ravalomanana. On les a laissés passer, avant d'ouvrir le feu selon le témoignage d'un rescapé. Cinq des militaires victimes de l'embuscade ont été tués, et 18 blessés, dont au moins neuf grièvement, selon une source hospitalière. "Nos hommes ont organisé une sorte d'embuscade", a confirmé à l'AFP Jean-Seth Rambeloalijaona, "ministre de l'Intérieur" de M. Ravalomanana, contacté à Fianarantsoa au téléphone. Les rescapés assurent qu'ils ignoraient tout de leur destination et de leur mission. Mais le camp Ravalomanana affirme qu'ils étaient envoyés en renfort au gouvernorat et qu'ils ont ouvert le feu pour forcer le barrage. Le général Rajaonson jure que "l'ordre ne venait pas de l'état-major", et évoque la possibilité d'un "ordre parallèle". "Mensonge, ou reconnaissance implicite de la déroute de la hiérarchie", commente un observateur étranger. Au total, le bilan des affrontements de Fianarantsoa est d'au moins six morts depuis vendredi, selon des sources hospitalières et humanitaires concordantes: un moine canadien, atteint vendredi de cinq balles dans le dos tirées par des gendarmes légalistes, et les cinq militaires de l'embuscade. Les deux camps annoncent des pertes plus importantes, 11 si l'on ajoute les bilans de part et d'autre. Mais aucune trace des corps, selon des sources humanitaires et hospitalières. Samedi, le calme régnait. "Pas de combats aujourd'hui, nous voulons privilégier les pourparlers pour déloger la vingtaine de militaires qui restent au gouvernorat et éviter toute autre effusion de sang", a déclaré le "ministre de l'Intérieur" à l'AFP dans la matinée. En dehors de quelques rares tirs dans la zone du palais du gouverneur, les combats n'ont pas repris après l'embuscade. Les partisans de M. Ravalomanana contrôlent les rues de Fianarantsoa, autour du palais où ils tentent toujours d'installer Pety Rakotoniaina, un haut fonctionnaire nommé par M. Ravalomanana pour remplacer le gouverneur.


Déclaration du porte parole du quai d’Orsay – 14/04/2002

Evolution de la situation politique à Madagascar
Dernière mise à jour : 12/04/02

Déclaration du porte-parole du Quai d'Orsay

(Paris, le 12 avril 2002)

En marge de cette conférence de Dakar, nous soutenons l'initiative du président Wade qui vise à réunir à Dakar les deux principaux protagonistes de la crise malgache. Nous y contribuons activement. Je vous rappelle par ailleurs l'aide matérielle que nous avons apportée à l'OUA et qui pourra servir à l'organisation de cette rencontre.

Déclaration d'une porte-parole du Quai d'Orsay

(Paris, le 09 avril 2002)

La France condamne les événements violents qui secouent le pays depuis plusieurs semaines. Elle rappelle son attachement à la paix civile et exhorte les autorités malgaches à faire preuve de responsabilité et de retenue.

La France soutient tous les efforts de médiation de la communauté internationale (OUA, ONU, COI) visant à permettre le dialogue entre M. Ratsiraka et de M. Ravalomanana. La France a ainsi suivi avec intérêt la récente mission de la Commission de l'Océan indien menée par M. Bertile, secrétaire général de la COI, en coordination avec l'OUA.

Par ailleurs, la France tient à rappeler sa profonde inquiétude face aux graves conséquences économiques et sociales, mais également humanitaires, des barrages et des destructions d'infrastructures, qui mettent en péril l'économie et l'unité du pays. Le manque de médicaments et la pénurie en produits de première nécessité pèsent gravement sur la population malgache. La France a ainsi décidé d'apporter un concours financier particulier pour faciliter l'envoi de médicaments dans des hôpitaux malgaches.

 

Déclaration du porte-parole adjoint du Quai d'Orsay

(Paris, le 03 avril 2002)

La France déplore particulièrement la destruction d'infrastructures publiques, notamment celle de ponts, qui met en péril l'économie et l'unité du pays.

Elle appelle les dirigeants politiques malgaches à leur sens des responsabilités. Dans cette perspective, la reprise du dialogue sous les auspices de l'Organisation de l'Unité Africaine, avec le soutien des Nations Unies et de la communauté internationale, au premier rang de laquelle la France entend apporter son plein appui, est le seul moyen d'aboutir à une solution durable.

Déclaration du porte-parole du Quai d'Orsay

(Paris, le 02 avril 2002)

La situation sur le plan économique se dégrade toujours. Nous plaidons pour une solution politique sous les auspices de l'OUA pour le respect de la démocratie, de la paix civile et nous appelons, une nouvelle fois, à la levée des barrages.

Déclaration du porte-parole du Quai d'Orsay

(Paris, 27 mars 2002)

La France rappelle qu'elle soutient les efforts, en particulier ceux menés par l'OUA, pour établir le dialogue entre MM. Ratsiraka et Ravalomanana afin de trouver une solution politique à une situation qui pèse sur la population et sur l'économie de Madagascar.

Dans ce contexte, la France a décidé d'apporter à l'OUA une contribution financière directe destinée au financement des frais qu'elle va engager.

Déclaration du porte-parole du Quai d'Orsay

(Paris, 18 mars 2002)

La France continue à encourager les parties à trouver une solution politique à la crise actuelle. L'OUA a fait des propositions précises qui fournissent une base de travail utile.

Comme l'OUA, la France invite les parties à faire en sorte que les barrages routiers érigés en province soient levés, afin que la vie économique du pays puisse reprendre.

La France fait confiance au peuple malgache - qui a fait preuve jusqu'à présent de responsabilité - pour continuer à oeuvrer dans le sens de la paix civile et de la démocratie.

Déclaration du porte-parole du Quai d'Orsay

(Paris, 15 mars 2002)

Pouvez-vous dire quelques mots à propos de l'évolution de la situation et du face à face qui est en train de se produire ? Une modification du dispositif pour les Français est-elle prévue ?

 

Sur le premier point, nous avons pris connaissance d'incidents qui ont causé la mort de quatre personnes, hier, dans la ville portuaire de Tamatave et nous déplorons ces événements. Néanmoins, nous faisons confiance au peuple malgache qui a fait preuve jusqu'à présent d'un grand sens des responsabilités pour continuer à oeuvrer dans le sens de la paix civile et de la démocratie. Nous continuons à appeler, comme l'OUA, à une solution politique.

Concernant les Français, je n'ai pas connaissance de mesures particulières nouvelles.

 

Le fait que nous faisions confiance au peuple malgache, cela signifie-t-il que l'on fait moins confiance au président en exercice et au maire de la capitale ?

 

Nous les avons appelés à faire preuve de sens des responsabilités.

 

Est-ce que le fait d'avoir reçu une délégation du maire de la capitale signifie que l'on est moins solidaire du président sortant ?

 

Je conteste les termes de cette question. La France, dans cette affaire, n'a jamais eu qu'un seul objectif qui est d'oeuvrer dans le sens de la paix civile et de la démocratie. Je ne peux pas accepter de voir décrite la position de la France de manière aussi inexacte.


MIDI MADA 13/04/2002

Intervention à Brickaville :
« L’armée pourrait prêter main forte », 

selon le général Jules Mamizara

« La destruction du barrage à Brickaville pourrait être faite sans l’intervention de l’armée. Toutefois, elle pourrait prêter main forte si cela s’avérait nécessaire. D’ailleurs, toutes les études pour sa réalisation ont été faites ». C’est en ces termes que le général de division Jules Mamizara s’est exprimé, au cours d’un point de presse qu’il a organisé dans la matinée d’hier, à Ampahibe. En effet, des tracts circulaient à Brickaville invitant la population à venir nombreuse aujourd’hui sur la place du marché. L’objectif, c’est le démantèlement du barrage. Pour ce qui est de l’ultimatum lancé par les officiers subalternes, « c’est peut-être eux-mêmes qui vont descendre sur terrain. Nous ne savons pas qui sont-ils, mais s’ils nous demandent de l’aide, on va les aider ».

Interpeller Concernant le problème interne au sein de la Grande muette, le ministre de la Défense invite les officiers généraux et les officiers supérieurs qui sont toujours restés fidèles à l’Amiral, à rejoindre le camp Ravalomanana. Ainsi, il a interpellé les généraux Rakotondrahasina Polycarpe et Boba à Mahajanga, Andriafeno à Fianarantsoa, ainsi que les lieutenants-colonels Coutiti, Rahitso, Balbine, et Belone. « Cessez les tueries et les kidnapping. Arrêtez les actes de terrorisme, l’édification et la protection des barrages. Ne soyez pas les complices des miliciens locaux et des mercenaires étrangers », a-t-il lancé à leur endroit. Avant d’ajouter: « L’argent que vous avez gagné sur le dos du peuple ne vous profitera pas et vous ne pourrez pas non plus supporter son malheur. Les généraux Mounibou et Rabotoarison ne vous ont pas ordonné d’accomplir de tels actes. Je vous lance cet appel, tout d’abord en tant qu’aîné et « sojabe », mais aussi en tant que ministre de la Défense ». 

Démission 

Le général Jules Mamizara s’est adressé ensuite aux généraux de corps d’armée, Bory Jean-Paul, Mounibou Ismaël et Rabotoarison Sylvain. Il a demandé à ces derniers de déposer leur démission, pour respecter la loi qui régit les militaires. Et cela, en vertu de la loi n°96-029 du 06 décembre 1996, modifiée et complétée par la loi n°98-030 du 20 janvier 1999, portant statut général des militaires. « Vous ne devrez pas tenir des postes de commandement plus de trois ans, or, vous êtes là depuis cinq ans. Et ceux qui ont dépassé les 57 ans ne doivent pas non plus tenir des postes de commandement, or, vous avez tous dépassé cet âge-là ».

Journal de l’Ile de la Réunion – 14/04/02

 Madagascar : Embuscade mortelle

"C'est la première fois depuis l'indépendance en 1960 que des militaires malgaches sont allés au feu contre d'autres militaires malgaches pour desraisons politiques", commente un éditorialiste local. La sacro-sainte unité de l'armée malgache, que ses responsables aiment qualifier de "grande famille", est désormais une illusion.
Les combats opposent depuis vendredi dans la troisième ville du pays, à 400 km au sud d'Antananarivo, des soldats, gendarmes et policiers fidèles à M. Ravalomanana, épaulés par des civils qu'ils ont armés, à des gendarmes et des militaires qui défendent le palais du gouverneur "ratsirakiste" Emilson, où ce dernier s'est retranché depuis plus de quinze jours.
"On ne pensait pas que nos frères allaient s'affronter. Je suis très inquiet de la tournure des événements", se lamentait déjà vendredi le général Bruno Rajaonson, premier adjoint au chef d'état-major des armées, numéro 2 des forces restées légalistes.
Lundi dernier, il confiait que ceux qui avaient rallié M. Ravalomanana étaient "des frères, pas des ennemis", "simplement en excursion avant de rentrer dans la grande famille".

«Cette fois la coupe est pleine»
"Ce sont des renégats", s'emportait-il hier en évoquant les "assassins" qui ont pris en embuscade, à l'aube, aux portes de Fianarantsoa, 25 militaires de l'École nationale des sous-officiers d'Antsirabe.
"Nous allons les pourchasser, jusqu'à maintenant, nous n'avons pas voulu sévir mais cette fois la coupe est pleine", a assuré le général Rajaonson.
"Ils n'en n'ont plus les moyens, l'armée est devenue une pétaudière", a commenté un expert étranger. "Nous sommes dépassés", a reconnu un officier supérieur légaliste.
Hier, à l'aube, les 25 militaires de l'École des sous-officiers sont arrivés à un barrage des partisans de M. Ravalomanana. On les a laissés passer, avant d'ouvrir le feu selon le témoignage d'un rescapé.
Cinq des militaires victimes de l'embuscade ont été tués, et 18 blessés, dont au moins neuf grièvement, selon une source hospitalière.
"Nos hommes ont organisé une sorte d'embuscade", a confirmé Jean-Seth Rambeloalijaona, "ministre de l'Intérieur" de M. Ravalomanana, contacté à Fianarantsoa au téléphone.
Les rescapés assurent qu'ils ignoraient tout de leur destination et de leur mission. Mais le camp Ravalomanana affirme qu'ils étaient envoyés en renfort au gouvernorat et qu'ils ont ouvert le feu pour forcer le barrage.
Le général Rajaonson jure que "l'ordre ne venait pas de l'état-major", et évoque la possibilité d'un "ordre parralèle". "Mensonge, ou reconnaissance implicite de la déroute de la hiérarchie", commente un observateur étranger.
Au total, le bilan des affrontements de Fianarantsoa est d'au moins six morts depuis vendredi, selon des sources hospitalières et humanitaires concordantes : un moine canadien, atteint vendredi de cinq balles dans le dos tirées par des gendarmes légalistes, et les cinq militaires de l'embuscade.
Les deux camps annoncent des pertes plus importantes, 11 si l'on ajoute les bilans de part et d'autre. Mais aucune trace des corps, selon des sources humanitaires et hospitalières. Hier, le calme régnait. "Pas de combats aujourd'hui (Ndlr : hier), nous voulons privilégier les pourparlers pour déloger la vingtaine de militaires qui restent au gouvernorat et éviter toute autre effusion de sang", a déclaré le "ministre de l'Intérieur" dans la matinée. En dehors de quelques rares tirs dans la zone du palais du gouverneur, les combats n'ont pas repris après l'embuscade.
Les partisans de M. Ravalomanana contrôlent les rues de Fianarantsoa, autour du palais où ils tentent toujours d'installer Pety Rakotoniaina, un haut fonctionnaire nommé par M. Ravalomanana pour remplacer le gouverneur.


Jacques Sylla :“Le temps est à l'action”
Comment s'explique la violence qui fait désormais partie de la scène quotidienne dans le pays ?
- Ratsiraka a son avenir derrière lui. C’est un constat que l’on peut faire actuellement. Il n’a plus que le pouvoir de faire le mal, aidé de ses partisans. C’est pourquoi il a érigé les barrages antiéconomiques, procédé aux enlèvements et à la séquestration de personnes et au dynamitage des ponts.
Depuis qu’il a agi ainsi, il y a un changement majeur dans la politique de notre pays. Ce n’est plus uniquement une compétition électorale entre Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana, c’est devenu un combat entre d’un côté l’Amiral et sa famille, et de l’autre le peuple malgache envers qui ils agissent comme des terroristes.
C’est pour cela qu’il y a autant de violence, ce qui est d’ailleurs la concrétisation de ce qu’il a déclaré le jour de l’élection présidentielle du 16 décembre : “Ou je suis élu, ou il y aura le chaos dans le pays.”
- Il semblerait que Pety Rakotoniaina (gouverneur pro-Ravalomanana) soit désormais décidé à installer son pouvoir dans la province de Fianarantsoa...
- Effectivement, le gouvernement que je dirige sous la présidence de Marc Ravalomananana est en ce moment à l’étape finale des négociations qui ont duré dix jours pour Fianarantsoa. Mais toutes les négociations ont échoué. Nous avons décidé de passer à l’action dans la ville. Nous en ferons de même pour les autres provinces.
Si les efforts de réconciliation et de négociation n’aboutissent pas, nous serons malheureusement obligés d’employer d’autres moyens. Même si notre souci est toujours d’éviter que le sang ne coule. C’est pourquoi nous prenons beaucoup de précautions avant d’en arriver là.
- Et pour les barrages, surtout celui de Brickaville ?
- Notre problème n’est pas seulement d’enlever les barrages, mais de faire également en sorte qu’ils ne reviennent plus. Dans un premier temps, nous avons privilégié la médiation, par le biais d’une délégation envoyée à Toamasina. Celle-ci a signé un accord avec les partisans du précédent régime, mais ces derniers ne l’ont pas respecté.
Dans un second temps, l’autre partie a promis qu’elle lèverait les barrages dès que les grèves sur la place du 13-Mai cesseraient. La grève a pris fin depuis plusieurs semaines, mais les barrages n’ont toujours pas été enlevés. Maintenant, nous sommes arrivés à une phase finale. Nous avons épuisé toutes les ressources de médiation et de conciliation, nous sommes amenés à réagir fermement dans ce domaine.
- L’arrestation, le décès et peut-être, entre les deux, le mauvais traitement qu’a subi Roland Ravolomaso, accusé d’avoir tenté de vous enlever, confirment cette image de violence qui s’installe dans le paysage politique. Quelle est votre version des faits ?
- J’ai donné l’ordre au ministre de la Police de procéder à une enquête. J’aimerais ne donner une réponse définitive, que lorsque les enquêtes seront menées à terme. Concernant les faits en eux-mêmes, j’ai déjeuné au Colbert mercredi dernier, ainsi que d’autres ministres, attablés dans d’autres salles. De ce fait, il y avait beaucoup de gardes de corps dans l’hôtel.
Quand nous avons su que ces personnes - qui étaient recherchées par le tribunal - étaient présentes sur les lieux, nous avons procédé à leur arrestation. Elles ont ensuite été emmenées à Ambohitsorohitra et remises aux autorités. Les gardes du corps qui ont procédé à l’arrestation n’ont donc fait que leur devoir de citoyen et n’ont obéi qu’à leur conscience professionnelle. Lors de leur arrestation, les prévenus n’ont pas été molestés. Quand ils ont été emmenés à Ambohitsorohitra, ils ont encore pu parler avec les membres de leurs familles, et ils n’avaient aucune égratignure.
- Avez-vous un message particulier à transmettre à la population ?
- Les mouvements populaires dans le monde passent par plusieurs étapes, dont une phase de flottement, et une étape de réflexion. Il y a quinze jours, nous avons traversé cette phase, qui est obligatoire. Auparavant, il y avait eu l’investiture, les nominations, la prise du palais du Premier ministre, qui constituaient la phase spectaculaire
Puis les membres de ces institutions mises en place ont commencé à fonctionner. Seulement, leurs actions n’étaient plus aussi frappantes et la population a commencé à se poser des questions sur cet immobilisme apparent des autorités. Mais il n’y a pas d’immobilisme, les membres du gouvernement travaillent, peut-être en silence, mais ils travaillent.


Interview 

Depuis le début de la crise, la France ne s’est officiellement exprimée que par les communiqués laconiques et répétitifs du ministère des Affaires étrangères. La courte réponse de Jacques Chirac à une lettre d’André Thien-Ah-Koon et les quelques mots de Lionel Jospin lors de son passage à la Réunion ont exprimé des positions identiques. Certains ont même pu croire à une forme de désintérêt. Il n’en est rien, bien sûr. Même en période électorale, l’Élysée, Matignon et le Quai d’Orsay observent et analysent la situation avec attention. Madagascar est un pays plus important pour la France que ne le laisserait supposer son PIB, particulièrement au niveau géostratégique. Sous le couvert de l’anonymat, un diplomate français de retour de Madagascar et en transit à la Réunion a accepté de répondre aux questions du “Journal de l’île”. Certaines informations sont inédites. 

 

Le pouvoir de Marc Ravalomanana et du gouvernement de Jacques Sylla, que vous avez rencontrés, est-il crédible ? 

Le pouvoir de Marc Ravalomanana et du gouvernement de Jacques Sylla, que vous avez rencontrés, est-il crédible ? — Ils n’ont pas réussi à prendre la situation en main, faute certainement d’en avoir les moyens et sans doute aussi par crainte de la violence. Tous les deux sont aujourd’hui très attentistes. M. Ravalomanana a fait beaucoup de promesses. Si il ne les tient pas… Un fait important : la paye des fonctionnaires pour le mois d’avril est loin d’être assurée, notamment en raison du peu de rentrées fiscales. Ils agissent néanmoins là où et quand ils le peuvent, comme à Fatitiha (lire ci-dessous). 

— Quelle sont leurs options pour sortir de la crise ? — Nous n’avons pas abordé directement ce sujet, mais ils semblent ouverts au dialogue avec l’autre camp. La communauté internationale a récemment proposé une rencontre entre MM. Ravalomanana et Ratsiraka à Genève. Le premier a accepté, le second non. Par ailleurs, je sais que le président Bush a appelé les deux hommes pour les inciter au dialogue. Koffi Annan (ndlr, secrétaire général de l’ONU) aurait aussi demandé aux plus hautes autorités françaises de s’exprimer sur la crise. Ces deux initiatives n’ont pas eu de succès. Quant à la troisième voie évoquée récemment — un gouvernement militaire ou un gouvernement civil soutenu par l’armée -, c’est une impasse car l’armée est divisée et ne dispose que de moyens très limités. Il n’est même pas certain qu’il reste un blindé en état de marche ! Les Français sont inquiets 

— Comment évoluent la situation économique et la position des bailleurs de fonds; que font ces derniers en réaction à la crise ? 

— L’économie est sinistrée dans tous les secteurs. Sur la zone franche par exemple, où sont implantées beaucoup d’entreprises françaises, certaines sociétés ont affrété des gros porteurs, russes notamment, pour garantir à prix d’or l’arrivée des matières premières et l’exportation des produits finis. Il est évident que la situation profite à des “prédateurs” qui spéculent au marché noir : des trafics de toute sorte se développent, notamment des importations de riz dans des conditions douteuses. En ce qui concerne les bailleurs de fonds, la Banque mondiale a été payée in extremis grâce à une usine à gaz via la Réserve fédérale américaine et la Banque des règlements internationaux. C’était vital car en cas de sanction, cela aurait pu avoir un effet boule de neige sur les autres bailleurs. Une formule similaire est à l’étude pour payer les échéances de juin à la BM, au Fonds monétaire international, à la Banque africaine de développement, à l’Agence française de développement. Le mécanisme pourrait même être étendu pour sécuriser le paiement d’importations prioritaires comme le carburant, mais auparavant, il faut que les barrages soient levés…

 — Quelle est la stratégie de Didier Ratsiraka ?

 — Il attache une grande importance à Fianarantsoa, c’est pour ça qu’il a fait sauter le pont de Fatitiha, entre Antsirabe et cette ville. Cette opération n’a pas été improvisée car il a fallu plus d’une tonne d’explosifs et l’intervention de spécialistes. Il essaye d’attiser les haines ethniques en appelant parfois au meurtre. Beaucoup de Merina ont quitté les côtes pour remonter sur les hauts plateaux. On le soupçonne aussi de vouloir faire sauter les centrales hydroélectriques qui alimentent Tana et Antsirabe. En fait, il a déclaré une guerre totale aux hauts plateaux. 

Quelle est la situation des Français à Tananarive ? — Ils commencent à être inquiets. Des cadres d’une entreprise française qui ne voulait pas payer les heures de grève ont été molestés. Certains, y compris des agents de l’ambassade, ont commencé à rapatrier leur famille. Ceux qui doivent quitter l’île se demandent comment ils vont pouvoir vendre leurs biens personnels. Par ailleurs, pour des raisons de sécurité, RFI n’a toujours pas repris ses émissions.

 

Guilhem Beauquier


Politique : vers la mise sur pied d'une nouvelle Haute Cour Constitutionnelle 

(Antananarivo, 12 avril 2002 - MATERA)

A la suite de l'annulation de la nomination des membres de la Haute Cour Constitutionnelle (HCC), de nouveaux membres siégeront au sein de cette institution selon Manandafy Rakotonirina, Conseiller spécial de Ravalomanana.
Sans doutes, le président sortant Didier Ratsiraka, qui misait sur la tenue d'un second tour de la présidentielle, voit aujourd'hui sa marge de manœuvre très réduite. Car ce second tour est en suspens à la suite de l'annulation des résultats officiels publiés par la HCC actuellement invalidée.
D'après toujours Manandafy, il se peut que la nouvelle Haute Cour Constitutionnelle se penche sur un nouveau décompte des voix sur l'élection présidentielle du 16 décembre. Mais il est tout aussi probable qu'elle se prononce sur la disqualification de Didier Ratsiraka. Le camp de Marc Ravalomanana ayant déposé une requête en ce sens peu avant la publication des résultats, à la suite des irrégularités commises par le président sortant.
A la question de savoir qui d'entre Ravalomanana et Didier Ratsiraka va désigner les trois membres de la HCC qui font partie du quota du président de la République, Manandafy répond que ce sera Ravalomanana qui va les nommer, même si Didier Ratsiraka souhaiterait que cela se passe autrement.
Le comité de soutien de Marc Ravalomanana dispose toujours de ses procès-verbaux au cas où la HCC n'aurait plus les siens selon notre source, et si tant est qu'un nouveau décompte de voix soit programmé. Cela peut toujours constituer en effet une preuve matérielle dont cette haute juridiction aura besoin pour valider son verdict.
La mise sur pied d'une nouvelle HCC, tout comme la présentation du programme de gouvernement de Jacques Sylla à l'Assemblée nationale, permettra de faciliter la légalisation du pouvoir dirigé par Ravalomanana.


Times of India - 12/04/2002
Governor's palace attacked in Madagascar 
AFP [ FRIDAY, APRIL 12, 2002 11:13:38 AM ]


ANTANANARIVO: Soldiers and police loyal to Madagascar's self-declared President Marc Ravalomanana on Friday attacked the official residence of a governor loyal to President Didier Ratsiraka in Fianarantsoa, 400 km south of the capital, Ravalomanana's "interior minister" said. 

 

 

Encore des adresses sur les actualités de Mada

 

[Lakroan'i Madagasikara]-[MadaNews ]-[Havana-News ]-[Canal Madagascar]-[Echos du Capricorne]

[Les depêches sur Nomade ]-[Les nouvelles de Ravinala  ]-[Radio Madagascar ]-[New Magazine]-[Clicanoo]

[L'agence Reuters sur Yahoo ]-[L'agenda de Moramora]-[L'agenda de Nathalie Rabe]-[L'agenda de Croissance ]

 

 

 

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