Recueil des News sur Madagascar qui nous parviennent 12 Avril 2002
(patience les extraits se chargent...)
LE DOSSIER |
LES JOURNAUX |
Journal de l’Ile de la Réunion - 11/04/2002 MORT
D'UN PARTISAN DE RATSIRAKA APRÈS SON ARRESTATION Un
partisan de Didier Ratsiraka est mort mardi soir des suites de blessures
après son arrestation à Antananarivo par des policiers et gardes du corps
du camp Ravalomanana. Par ailleurs, la chambre administrative de la Cour
suprême a annulé hier la nomination de six des neuf membres de la Haute
Cour constitutionnelle, qui avait proclamé
Gaby
Rolland Rajaonarivelo, dit Ravolomaso, est mort d'un traumatisme crânien,
mais présentait plusieurs blessures. Deux autres hommes qui avaient été
arrêtés mardi ont été hospitalisés souffrant de polytraumatismes. La
mort de Ravolomaso a été confirmée par deux responsables du camp de M.
Ravalomanana. La victime était un ancien policier, rugbyman devenu homme de
main du ministre de l'Aménagement du territoire, l'un des “durs” du
régime Ratsiraka. DANS
UN CONTENEUR ENTREPOSÉ à L’IEDOM La mission de la délégation réunionnaise conduite par Cyrile Hamilcaro à Madagascar s’est achevée hier. Une rencontre avec Marc Ravalomanana au palais d’Ambohitsorohitra a été annulée au dernier moment, mais les Réunionnais ont été reçus une seconde fois par le Premier ministre, Jacques Sylla. Plusieurs points sensibles ont été abordés, dont la présence à la Réunion d’un conteneur rempli de billets de banque “Un
empêchement de dernière minute” a fait que Marc Ravalomanana n’a pas
pu recevoir les membres de la délégation composée d’élus et d’opérateurs
économiques réunionnais. En revanche, le Premier ministre, Jacques Sylla,
s’est de nouveau entretenu avec Cyrille Hamilcaro et ses collaborateurs,
qui lui ont remis une lettre de soutien de Jean-Paul Virapoullé à Marc
Ravalomanana. TRIBUNE 12/4/2002 Sommet de Dakar: MM. Ratsiraka et Ravalomanana invités ?
Barrage
de Brickaville: L'ultimatum expire ce jour |
Sur RFI du 12 avril 2002 à 8h00:"Tournant de la crise de + en + violente, l'ultimatum ayant expiré aujourd'hui , les partisans de Ra8 (force composée de militaire- policier- gendarme) ont attaqué ce jour à 5h30 du matin le palais du gouverneur de Fianarantsoa L'opération a rencontrée une faible résistance et été couronnée de succès" ANTANANARIVO (AFP) 12/04/02 -
Des militaires, gendarmes et policiers ralliés au Midi Madagascar 12/04/02 Fianarantsoa Le colonel Ramamonjy, partisan du PDS Pety Rakotoniaina, a adressé un avertissement aux éléments des Forces armées qui s’occupent de la sécurité du gouverneur Emilson. L’officier supérieur a diffusé un communiqué sur les stations privées locales. « Munissez-vous d’un tissu de carré blanc dans vos poches », a-t-il lancé à l’endroit de ceux qui assurent la garde personnelle du gouverneur. Pour servir probablement de drapeau blanc. Cette recommandation fait suite à la déclaration du général Andriamifidy sur la Place du Fahamarinana, la veille. Ce dernier a invité les soldats, rassemblés autour du bureau et du domicile du gouverneur à Andohanatady, à quitter le plus vite possible le lieu.CollaborerDe son côté, le gouverneur sortant Emilson est intervenu sur les ondes de la station locale 92.3, avant-hier soir. Dans sa déclaration, il s’est dit prêt à collaborer avec le peuple, « pour faire régner la sécurité, l’ordre et la propreté ». Et de conclure qu’il n’y aurait pas de « vengeance politique ». Pourtant, tard dans la nuit, il y avait eu des coups de feu, dans la ville haute. Et personne n’a le droit de circuler dans le quartier d’Andohanatady. Le bras de fer continue toujours entre le nouveau PDS, Pety Rakotoniaina, et le gouverneur sortant Emilson. En attendant, le meeting quotidien sur la Place du Fahamarinana continue. Concernant le ravitaillement en carburants de la ville de Fianarantsoa, 03 camions-citernes transportant du gas-oil sont arrivés ; hier dans la capitale du Betsileo. D’ailleurs, hier matin, le PDS a organisé une conférence de presse axée surtout sur le problème de carburants. En dernière heure, nous avons appris que deux membres du Kmmr auraient été appréhendés, hier à deux heures trente du matin, par les éléments de la garde du gouverneur Dominique Ramiandrisoa
Conseil national de sécurité :Hiérarchie décentralisée adoptée dans la province d'Antananarivo Les "andrimasompokonolona" entrent désormais dans une structure et une hiérarchie bien établies à l'échelle de la province d'Antananarivo, selon une circulaire du Président de la Délégation Spéciale, le Général Razakarimanana Ferdinand. Antananarivo étant, jusqu'à présent, la seule province où le PDS a pu être installé sans problème, c'est donc par elle que la mise en place du Conseil National de Sécurité a débuté. Les 4 préfets, ainsi que 16 sous-préfets de la province se sont ainsi réunis, hier, pour discuter des détails techniques de la mise en place de ce Conseil. En premier lieu, dans les locaux du faritany à Ambohidahy, le Général Rajaobelina, un des collaborateurs du PDS, a expliqué à ces responsables officiels la ou les stratégie(s) à adopter face aux actes de terrorisme et comment appréhender les coupables. Puis ils ont discuté avec le Premier ministre Jacques Sylla, qui les a reçus à Ambohitsirohatra. Cette officialisation des "andrimasompokonolona" permettra d'éviter les dérapages qui peuvent se produire dans les barrages, de protéger le patrimoine national et de prendre, sur le fait, les responsables des actes visant à le détruire. EtapesA l'issue de cette réunion, la mise en place se fera par étapes. Tout d'abord, des réunions au niveau des fokontany auront lieu. 5 personnes seront élues membres du Conseil Local de Sécurité du fokontany. Outre la surveillance de la sécurité en général, elles s’occuperont aussi de la vérification des prix des PPN et autres denrées. Au niveau des firaisana, les gendarmes travailleront de concert avec les CLS. Pour ce qui est des fivondronana, les chefs des CLS travailleront avec le sous-préfet, le commandant de compagnie de la gendarmerie et le commissaire de police. A l'échelle du faritany, la responsabilité revient directement au PDS. Rappelons qu'une première réunion a déjà eu lieu la semaine dernière, qui a permis aux PDS de présenter leur programme d'action aux préfets et aux sous-préfets qui ont répondu à leur appel. Dans leur totalité, ils sont prêts à collaborer. De toute manière, selon le Premier ministre, "notre lutte ne reculera pas, ceux qui hésitent encore n'ont plus qu'à choisir leur camp "! Bodo Andrianarisoa Remise
en cause de la HCC En attendant d’être fixé sur lestermes exacts des motifs de l’arrêt de la Chambre administrative, laquelle aannulé le décret portant nomination, désignation et constatation de l’électiondes membres de la Haute Cour Constitutionnelle, divers foyers d’analystesessaient d’y voir plus clair, tant sur le plan purement juridique que sur leplan politique. Mais la majorité des gens, qui ont tenté de tirer desconclusions sur l’événement d’avant-hier, s’accordent à dire que l’arrêt de laChambre administrative de la Cour suprême pourrait mettre le président sortanten mauvaise posture. En considérant le gain de cause en faveur de Marc Ravalomanana et Jean Michel Rasolonjatovo, un profane conclurait que l’Amiral Ratsiraka a violé la loi. Qu’en rejetant toutes les demandes formulées se rapportant au rétablissement de la vérité sur l’élection du 16 décembre, ce dernier n’a fait que conforter la suspicion qui pesait sur lui. Qu’il avait effectivement tout fait pour que la composition de la HCC lui ait été favorable. Pour ce profane, le président sortant, qui s’est toujours réfugié derrière le « légal » perdra donc « la qualité » qu’il a toujours défendue. Et en se remémorant tous les événements qui se sont produits durant le mois de janvier de cette année, ce même profane conclurait que la lutte populaire et le mouvement massif de mobilisation en faveur d’une cause, celle de la justice, n’étaient pas le fruit d’un « coup de tête », comme l’affirmaient les plus mauvaises langues. FraudesSi l’on se remet à la première interprétation logique des effets de l’arrêt de la Chambre administrative, l’arrêt n°01-HCC/AR du 25 janvier 2002, portant proclamation officielle des résultats du scrutin du 16 décembre, se trouverait donc remis en cause. Dans cet arrêt, la HCC a présenté en bloc les motifs qui l’ont amenée à rejeter la confrontation des procès-verbaux et la disqualification du candidat Ratsiraka. Le camp Ravalomanana, en premier, les principales chancelleries, en second lieu, et les autres candidats ainsi que le secteur privé, en dernier lieu, ont exigé la tenue de cette confrontation pour que le candidat Ratsiraka ne soit pas suspecté de fraudes à grande échelle. La HCC « version illégale » n’y a pas donné raison et s’est rangée du côté du candidat incriminé. Sur le plan juridique donc, Didier Ratsiraka n’est pas encore sorti de l’auberge. SEULE FORCESur le terrain politique, la mise en place des barrages, qu’il a cautionnée publiquement, a donné à l’Amiral une autre image, celle d’un chef de guerre qui s’enorgueillit de sa stratégie militaire, face à un ennemi désarmé. Celui qui a fait l’école de guerre française salit sa réputation sur le plan international, d’autant qu’il ne s’est pas soumis à la demande faite par l’Union européenne et les bailleurs de fonds de Madagascar pour « un retour à la normale du réseau du transport national ». Du coup, son adversaire, Marc Ravalomanana, à qui la Chambre administrative a donné raison, a gagné en crédibilité. Les efforts qu’il a menés, durant les trois premiers mois de l’année, se sont avérés fondés. Contrairement à ce que certains peuvent encore penser, Didier Ratsiraka ne domine pas les cinq autres provinces si ce n’est que par la répression et les menaces. Ces barrages contre Antananarivo traduisent sa seule force, et partant, sa seule monnaie d’échange. Et Didier Ratsiraka se déplace encore dans les Faritany pour convaincre l’opinion qu’il n’est pas au bout du rouleau.
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BBC-WOLRD-Africa/Madagascar
Senegal
pushes for Madagascar peace
The President of Senegal, Abdoulaye Wade, has invited Madagascar's two rival leaders to his country for urgent peace talks. Mr Wade said there was a danger that Madagascar's incumbent President, Didier Ratsiraka, and his rival Marc Ravalomanana could destroy their country. Madagascar has been in turmoil since Mr Ravalomanana, the opposition candidate in presidential elections in December, disputed the results of the poll and declared himself the winner. Mr Ratsiraka says Mr Ravalomanana did not win outright and there should be a run-off. Supporters of Mr Ratsiraka based in the port city of Tamatave have imposed an economic blockade on the capital, Antananarivo, which is controlled by Mr Ravalomanana. This has led to shortages of fuel and essential commodities in Antananarivo. Legal victory Earlier on Wednesday, Madagascar's supreme court in Madagascar ruled that the appointment of a legal panel which endorsed the disputed election results was tainted with irregularities. The BBC Southern Africa correspondent, Barnaby Phillips, says the ruling appears to be a victory for Mr Ravalomanana. Meanwhile, a man connected to the government of President Ratsiraka has died following his arrest by supporters of Mr Ravalomanana. The man, a former policeman named Gaby Rolland Rajaonarivelo, was among three people picked up on Tuesday in Antananarivo. All
three had been accused by the self- proclaimed government of plotting to
kidnap Mr Ravalomanana's prime minister, Jacques Sylla.
The conflict between Madagascar's two rival presidents has turned increasingly violent in recent days. On Monday, one person was killed and several others wounded during a shooting incident in Antananarivo between supporters of Mr Ravalomanana and troops loyal to Mr Ratsiraka. The shooting occurred outside the home of Gerard Andrialemirovason, a senior aide to President Ratsiraka.
DTS.MG - 12/04/2002 Conseil
Nationale de Sécurité: une structure à plusieurs niveaux (11/04/2002) Selon Victor Razafindrakoto, Délégué provincial chargé de l'administration territoriale et de la décentralisation, la structure du CNS a déjà été effective. Cette démarche que l'on entreprend actuellement va dans le sens du perfectionnement. La mobilisation des membres du CNS, à noter, les andrimasom-pokonolona (comité de vigilance de la population), les délégués administratifs, le KMMR, le KMSB, le TIM… est faite depuis longtemps à Tanà ville notamment dans les 2, 3, 4ème arrondissement et dans quelques zones suburbaines. L'organisation et la coordination est de rigueur, rappelle Victor Razafindrakoto. Chaque échelon de l'administration territoriale se synchronisera avec les préfets et sous-préfets dans toutes les actions pour le maintien de l'ordre. Il revient à ces représentants de l'Etat de mettre en place cette structure dans les fokontany et les communes. Un
comité représentant le fokontany tiendra une assemblée générale qui
désignera cinq membres, un président du CNS, et un Président CLS
andrimasom-pokonolona (comité locale de sécurité) qui formera le CNS du
fokontany. Une deuxième A.G se fera au niveau du firaisana
(arrondissement) pour élire le PCNS du firaisana. Ce dernier travaillera
en étroite collaboration avec les délégués administratifs et le chef
de poste de la gendarmerie ou de la police. En troisième lieu, une autre
A.G se tiendra au niveau du fivondronana (commune). Elle désignera un
PCNS au niveau du Fivondronana qui va travailler avec le commandant de la
gendarmerie, l'Assemblée Nationale. |
ANTANANARIVO (AFP) -
La guerre des nerfs battait son plein jeudi à Madagascar entre les camps
des présidents auto- proclamé Marc Ravalomanana et sortant Didier
Ratsiraka, avec l'échéance de nouveaux ultimatums et alors que les actes
d'intimidation se multiplient de part et d'autre.
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