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12 avril 2002

Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent 12 Avril 2002

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Les infos du jour

(patience les extraits se chargent...)

LE DOSSIER

LES JOURNAUX

 

Journal de l’Ile de la Réunion - 11/04/2002

MORT D'UN PARTISAN DE RATSIRAKA APRÈS SON ARRESTATION

Madagascar : Le camp Ravalomanana traque les “durs” du régime Ratsiraka

Un partisan de Didier Ratsiraka est mort mardi soir des suites de blessures après son arrestation à Antananarivo par des policiers et gardes du corps du camp Ravalomanana. Par ailleurs, la chambre administrative de la Cour suprême a annulé hier la nomination de six des neuf membres de la Haute Cour constitutionnelle, qui avait proclamé
les résultats officiels de l'élection présidentielle.

 

Gaby Rolland Rajaonarivelo, dit Ravolomaso, est mort d'un traumatisme crânien, mais présentait plusieurs blessures. Deux autres hommes qui avaient été arrêtés mardi ont été hospitalisés souffrant de polytraumatismes. La mort de Ravolomaso a été confirmée par deux responsables du camp de M. Ravalomanana. La victime était un ancien policier, rugbyman devenu homme de main du ministre de l'Aménagement du territoire, l'un des “durs” du régime Ratsiraka.
Selon un haut responsable du camp de M. Ravalomanana, les deux autres hommes arrêtés sont des “complices” au sein d'un “complot visant à enlever le Premier ministre Jacques Sylla” (lire ci-dessous). L'un des deux autres détenus présente un traumatisme crânien sérieux, le troisième avait le visage tuméfié, mais ils ont quitté l'hôpital dans la nuit, emmenés par la Brigade criminelle. Des journaliste avaient assisté mardi vers 16 h à l'arrestation de Ravalomaso et ses complices, à l’hôtel Colbert où M. Sylla était attendu par la délégation réunionnaise qui devait le rencontrer à cet endroit.
Des policiers et ses gardes du corps avaient été informés de la présence dans l'hôtel de Ravalomaso d'un complice dont le nom figurait sur un mandat d'arrêt collectif (lire ci-dessous) lancé la veille par le procureur de la République d'Antananarivo.
Ce mandat d'arrêt comprend notamment les noms de la fille de M. Ratsiraka, Sophie, et de deux de ses ministres considérés comme des “durs” du régime.
Le premier est le ministre des Travaux publics, Herivelona Ramanantsoa, connu pour avoir payé à plusieurs reprises des jeunes gens des quartiers pauvres pour mener des actions violentes contre le camp Ravalomanana. Le second est le ministre de l’Aménagement du territoire, Jean-Emile Tsaranazy. Ce dernier est accusé par le gouvernement Ravalomanana d'avoir participé au dynamitage d'un pont pour intensifier le blocus de la capitale.

SIX MEMBRES DE LA HCC INVALIDÉS
Par ailleurs, la chambre administrative de la Cour suprême a annulé hier lors d'une audience publique la nomination de six des neuf membres de la Haute Cour constitutionnelle (HCC), qui avait proclamé les résultats officiels de l'élection présidentielle à l'origine de la crise politique. La chambre administrative de la juridiction suprême est composée de magistrats nommés sous le régime du président sortant Didier Ratsiraka.
Le décret de nomination de la HCC est “entaché d'irrégularités et donc annulé (…) avec toutes les conséquences de droit qui en découlent”, selon l'arrêt.
Selon un magistrat à l'origine d'une des requêtes en annulation examinées par la Cour suprême, cette décision ne signifie pas pour autant automatiquement l'annulation des résultats officiels du premier tour de l'élection présidentielle, proclamés le 25 janvier 2002 par la HCC et contestés par Marc Ravalomanana.
La chambre a joint les requêtes en annulation présentées, pour des motifs différents, par M. Ravalomanana lui-même et par un membre du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), Jean-Michel Rasolonjatovo, candidat malheureux à un des sièges de la HCC.
“Sur le plan strictement juridique, l'arrêt ne mentionne pas l'annulation éventuelle des résultats officiels de la présidentielle et cela n'est pas automatique”, a précisé M. Rasolonjatovo. Il n'y a pas de jurisprudence en la matière, l'annulation de la nomination de la HCC étant une première.
“L'annulation ou non des résultats de la HCC demeurera donc une décision politique et nul doute que chaque camp interprétera l'arrêt d'aujourd'hui comme il l'entend”, a conclu le magistrat.

 

DANS UN CONTENEUR ENTREPOSÉ à L’IEDOM
Des milliards de francs malgaches à la Réunion

La mission de la délégation réunionnaise conduite par Cyrile Hamilcaro à Madagascar s’est achevée hier. Une rencontre avec Marc Ravalomanana au palais d’Ambohitsorohitra a été annulée au dernier moment, mais les Réunionnais ont été reçus une seconde fois par le Premier ministre, Jacques Sylla. Plusieurs points sensibles ont été abordés, dont la présence à la Réunion d’un conteneur rempli de billets de banque

“Un empêchement de dernière minute” a fait que Marc Ravalomanana n’a pas pu recevoir les membres de la délégation composée d’élus et d’opérateurs économiques réunionnais. En revanche, le Premier ministre, Jacques Sylla, s’est de nouveau entretenu avec Cyrille Hamilcaro et ses collaborateurs, qui lui ont remis une lettre de soutien de Jean-Paul Virapoullé à Marc Ravalomanana.
“Nous souhaitons que la volonté incontestablement manifestée par le peuple malgache entraîne sa libération par la voie de la paix et la réconciliation, et que Dieu fasse entendre raison à ceux que la haine et l’esprit de vengeance aveuglent à tel point qu’ils n’hésitent pas à faire couler le sang de leurs propres frères”, y écrit notamment le sénateur et président de l’UDF Réunion.
La rencontre entre M. Sylla et la délégation s’est déroulée à huis clos. On sait par ailleurs que plusieurs points sensibles ont été abordés, parmi lesquels l’existence de trois conteneurs remplis de billets de banque commandés depuis plusieurs mois par le régime Ratsiraka et destinés au fonctionnement normal du flux monétaire à Madagascar.

LE MÊME SORT
L’un de ces trois conteneurs a déjà été acheminé à Tamatave, tandis que le deuxième a été retenu en France. En raison de la crise, le transitaire a préféré dérouter le troisième sur la Réunion. Abandonné depuis plusieurs jours, sans sécurité ni contrôle sur le quai au Port, ce conteneur a finalement été placé sous la surveillance de l’Iedom (Institut d’émission des départements d’outre-mer).
A Tamatave, des partisans de Didier Ratsiraka auraient déjà ouvert la “boîte” et utilisé des billets qui, initialement, devaient être remis en circulation à partir du siège de la Banque centrale à Antananarivo. Si le conteneur actuellement à la Réunion est expédié au port de Tamatave sous le contrôle de ratsirakistes, il connaîtra le même sort que le premier. L’acheminement par voie aérienne de cette somme à la Banque centrale constituerait un ballon d’oxygène pour l’économie malgache qui souffre entre autres du manque de liquidité.
Par ailleurs, les annulations de vols d’Air Austral commencent à devenir inquiétante aussi bien pour les passagers que pour le camp de Ravalomanana. Auprès des agences de voyages, on signale qu’il n’y a pas une place de libre pour les départs à Madagascar avant la fin du mois d’avril. Autrement dit, les raisons expliquant la suppression des vols ne se situent pas au niveau du nombre de passagers. Le problème qui pourrait les justifier aujourd’hui serait artificiel et commandité par le camp de l’Amiral comme ce fut le cas il y a 15 jours quand le directeur d’Air Madagascar nommé par Ratsiraka a exigé le passage de tous les vols d’Air Austral par Tamatave pour “des formalités douanières”. La compagnie aérienne a failli suspendre ses services et résilier les contrats en cours avec Air Madagascar en raison de cette décision quelque peu fantaisiste. Jusqu’à nouvel ordre, des vols reliant la Grande Ile et la Réunion sont maintenus. Selon Cyrille Hamilcaro, cette liaison ne doit en aucune façon être coupée, pour éviter l’isolement total de Madagascar et des Malgaches avec le reste du monde. Avant de rejoindre la Réunion, à bord… d’Air Austral, la délégation réunionnaise a été reçue à l’ambassade de France à Madagascar. “C’est une démarche logique des citoyens français soucieux de transmettre des idées de liberté, de démocratie et de progrès”, précise Roland Hoareau, membre de la délégation.


TRIBUNE 12/4/2002

Sommet de Dakar: MM. Ratsiraka et Ravalomanana invités ?


Différentes sources avancent que Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana sont tous les deux invités à un sommet des chefs d'Etats africains, qui se tiendra, ce mois, à Dakar.
Il est curieux que le président sénégalais, Abdoulaye Wade, lance une invitation, à la fois à Didier Ratsiraka « président légal » et Marc Ravalomanana « président légitime ».
On se souvient qu'en juin 1992, lors du 28 ème sommet de l'OUA dans la capitale sénégalaise, Madagascar fut représenté par le duo MM. Ratsiraka et Ravony. Mais les circonstances ne sont pas les mêmes. La représentation officielle fut menée à cette époque, par Me Francisque Ravony, vice-Premier ministre et mandaté conjointement par le gouvernement et la Haute Autorité de l'Etat (HAE). Tandis que Didier Ratsiraka, se prévalant de son titre de chef d'Etat (période de transition), bien que n'ayant pas été invité, s'est permis de faire le déplacement. Ce qui a provoqué un problème protocolaire à Dakar. L'histoire va-t-elle se repéter ?

 

Barrage de Brickaville: L'ultimatum expire ce jour
On comprend aisément l'inquiétude de la population de Brickaville et ses alentours sur ce qui peut arriver ce jour entre les "barragistes" qui viennent de renforcer leur bastion, d'une part, et le groupe d'officiers subalternes "réservistes", d'autre part, qui, rappelons-le, ont déjà lancé un ultimatum non seulement à leurs "cadets" d'évacuer ce lieu mais aussi aux villageois de s'éloigner dans un rayon de 10 km pour leur sécurité. Bref, un affrontement entre les deux camps est à craindre ce vendredi. Puisque cet ultilmatum de tous les dangers expire ce jour…
Faut-il rappeler que, selon certaine information, des militaires relevant du gouvernorat de Toamasina y sont affectés depuis quelques jours pour remplacer les civils issus de l'ACEM pour garder "mordicus" le barrage et éventuellement, racketter les usagers dudit pont.
Par ailleurs, au cours d'un entretien radiodiffusé, Me Avoko Rakotoarijaona, le fils du "père du Kung-Fu" malagasy, Pierre Be, tué dans des circonstances tragiques à Ambatomainty, n'a-t-il pas souligné qu'il était difficile sinon impossible pour les civils de lever le barrage de Brickaville ou autres érigés sur la RN4, RN7 ou autres, puisque des explosifs y ont été mis préalablement sans parler d'autres éléments armés pour parer à toute éventualité.

Sur RFI du 12 avril 2002 à 8h00:"Tournant de la crise de + en + violente, l'ultimatum ayant expiré aujourd'hui , les partisans de Ra8 (force composée de militaire- policier- gendarme) ont attaqué ce jour à 5h30 du matin le palais du gouverneur de Fianarantsoa

L'opération a rencontrée une faible résistance et été couronnée de succès"


ANTANANARIVO (AFP) 12/04/02

 - Des militaires, gendarmes et policiers ralliés au
"président autoproclamé" de Madagascar Marc Ravalomanana ont attaqué,
vendredi matin, le palais du gouverneur fidèle au président sortant Didier
Ratsiraka à Fianarantsoa, à 400 km au sud d'Antananarivo.
"Une centaine d'éléments des forces mixtes ont commencé l'opération visant à déloger ceux qui tiennent le gouvernorat", a déclaré à l'AFP le "ministre de l'Intérieur" de M. Ravalomanana, Jean-Seth Rambeloalijaona, contacté au téléphone à Fianarantsoa. "L'attaque a commencé vers 05h30 (02h30 GMT) a confirmé un journaliste indépendant sur place, qui a entendu des tirs.
"Nous n'avons pas encore de bilan mais nous n'avons pas encore engagé toutes nos forces parce que nous souhaitons d'abord contraindre ceux qui tiennent le palais à partir, sans effusion de sang", a expliqué Rambeloalijaona. "Ils ont timidement riposté mais ils commencent à s'enfuir", a-t-il ajouté.
Il n'était pas possible de vérifier immédiatement ces informations, le périmètre du palais du gouverneur étant bouclé. "Cela tire de partout, deux ambulances viennent de passer", a témoigné une habitante de la rue menant au palais, contactée au téléphone.
 Les partisans de Ravalomanana, qui ont pris il y a trois semaines le contrôle de facto de Fianarantsoa, la troisième ville du pays, ont reçu l'appui sur place de la grande majorité des forces de l'armée, de la
gendarmerie et de la police, avait constaté un journaliste de l'AFP il y a dix jours. Ils ont reçu mercredi le renfort d'une quarantaine de militaires
armés venus par avion d'Antananarivo.
Le gouverneur Emilson, mis en place par le régime de Ratsiraka, refusait dequitter le gouvernorat et s'y était retranché avec des militaires lourdementarmés.  "Il ne reste plus que soixante-seize gendarmes, élèves-gendarmes et militaires avec lui au palais", a assuré Rambeloalijaona vendredi matin.

Pety Rakotoniaina, président de la Délégation Spéciale (PDS) de Fianarantsoa, haut fonctionnaire nommé par Ravalomanana pour remplacer le
gouverneur, avait donné il y a trois jours jusqu'à vendredi matin aux occupants du gouvernorat pour quitter les lieux.


Midi Madagascar   12/04/02

Fianarantsoa
 
Avertissement du colonel Ramamonjy
 à l’endroit de la garde du gouverneur sortant Emilson

    Le colonel Ramamonjy, partisan du PDS Pety Rakotoniaina, a adressé un avertissement aux éléments des Forces armées qui s’occupent de la sécurité du gouverneur Emilson. L’officier supérieur a diffusé un communiqué sur les stations privées locales. 

« Munissez-vous d’un tissu de carré blanc dans vos poches », a-t-il lancé à l’endroit de ceux qui assurent la garde personnelle du gouverneur. Pour servir probablement de drapeau blanc. Cette recommandation fait suite à la déclaration du général Andriamifidy sur la Place du Fahamarinana, la veille. Ce dernier a invité les soldats, rassemblés autour du bureau et du domicile du gouverneur à Andohanatady, à quitter le plus vite possible le lieu.

Collaborer 

   De son côté, le gouverneur sortant Emilson est intervenu sur les ondes de la station locale 92.3, avant-hier soir. Dans sa déclaration, il s’est dit prêt à collaborer avec le peuple, « pour faire régner la sécurité, l’ordre et la propreté ». Et de conclure qu’il n’y aurait pas de « vengeance politique ». Pourtant, tard dans la nuit, il y avait eu des coups de feu, dans la ville haute.     

Et personne n’a le droit de circuler dans le quartier d’Andohanatady. Le bras de fer continue toujours entre le nouveau PDS, Pety Rakotoniaina, et le gouverneur sortant Emilson. En attendant, le meeting quotidien sur la Place du Fahamarinana continue.

Concernant le ravitaillement en carburants de la ville de Fianarantsoa, 03 camions-citernes transportant du gas-oil sont arrivés ; hier dans la capitale du Betsileo. D’ailleurs, hier matin, le PDS a organisé une conférence de presse axée surtout sur le problème de carburants. En dernière heure, nous avons appris que deux membres du Kmmr auraient été appréhendés, hier à deux heures trente du matin, par les éléments de la garde du gouverneur

Dominique Ramiandrisoa

   

Conseil national de sécurité :Hiérarchie décentralisée adoptée dans la province d'Antananarivo 

Les "andrimasompokonolona" entrent désormais dans une structure et une hiérarchie bien établies à l'échelle de la province d'Antananarivo, selon une circulaire du Président de la Délégation Spéciale, le Général Razakarimanana Ferdinand.

Antananarivo étant, jusqu'à présent, la seule province où le PDS a pu être installé sans problème, c'est donc par elle que la   mise en place du Conseil National de Sécurité a débuté. Les 4 préfets, ainsi que 16 sous-préfets de la province se sont ainsi réunis, hier, pour discuter des détails techniques de la mise en place de ce Conseil. En premier lieu, dans les locaux du faritany à Ambohidahy, le Général Rajaobelina, un des collaborateurs du PDS, a expliqué à ces responsables officiels la ou les stratégie(s) à adopter face aux actes de terrorisme et comment appréhender les coupables. Puis ils ont discuté avec le Premier ministre Jacques Sylla, qui les a reçus à Ambohitsirohatra. Cette officialisation des "andrimasompokonolona" permettra d'éviter les dérapages qui peuvent se produire dans les barrages, de protéger le patrimoine  national et de prendre, sur le fait, les responsables des actes visant à le détruire.

Etapes

A l'issue de cette réunion, la mise en place se fera par étapes. Tout d'abord, des réunions au niveau des fokontany auront lieu. 5 personnes seront élues membres du Conseil Local de Sécurité du fokontany. Outre la surveillance de la sécurité en général, elles s’occuperont aussi de la vérification des prix des PPN et autres denrées. Au niveau des firaisana, les gendarmes travailleront de concert avec les CLS. Pour ce qui est des fivondronana, les chefs des CLS travailleront avec le sous-préfet, le commandant de compagnie de la gendarmerie et le commissaire de police. A l'échelle du  faritany, la responsabilité revient directement au PDS.

Rappelons qu'une première réunion a déjà eu lieu la semaine dernière, qui a permis aux PDS de présenter leur

programme d'action aux préfets et aux sous-préfets qui ont répondu à leur appel. Dans leur totalité, ils sont prêts à collaborer. De toute manière, selon le Premier ministre, "notre lutte ne reculera pas, ceux qui hésitent encore n'ont plus qu'à choisir leur camp "!

Bodo Andrianarisoa

 Remise en cause de la HCC
Ratsiraka en mauvaise posture

En attendant d’être fixé sur lestermes exacts des motifs de l’arrêt de la Chambre administrative, laquelle aannulé le décret portant nomination, désignation et constatation de l’électiondes membres de la Haute Cour Constitutionnelle, divers foyers d’analystesessaient d’y voir plus clair, tant sur le plan purement juridique que sur leplan politique. Mais la majorité des gens, qui ont tenté de tirer desconclusions sur l’événement d’avant-hier, s’accordent à dire que l’arrêt de laChambre administrative de la Cour suprême pourrait mettre le président sortanten mauvaise posture.

En considérant le gain de cause en faveur de Marc Ravalomanana et Jean Michel  Rasolonjatovo, un profane conclurait que l’Amiral Ratsiraka a violé la loi. Qu’en rejetant toutes les demandes formulées se rapportant au rétablissement de la vérité sur l’élection du 16 décembre, ce dernier n’a fait que conforter la  suspicion  qui pesait sur lui. Qu’il avait effectivement tout fait pour que la composition de la HCC lui ait été favorable. Pour ce profane, le président sortant, qui s’est toujours réfugié derrière le « légal » perdra donc « la qualité » qu’il a toujours défendue. Et en se remémorant tous les événements qui se sont produits durant le mois de janvier de cette année, ce même profane conclurait que la lutte populaire et le mouvement massif de mobilisation en faveur d’une cause, celle de la justice, n’étaient pas le fruit d’un « coup de tête », comme l’affirmaient les plus mauvaises langues.  

Fraudes

            Si l’on se remet  à la première interprétation logique des effets de l’arrêt de la Chambre administrative, l’arrêt n°01-HCC/AR du 25 janvier 2002, portant proclamation officielle des résultats du scrutin du 16 décembre, se trouverait donc remis en cause. Dans cet arrêt, la  HCC a présenté en bloc les motifs qui l’ont amenée à rejeter la confrontation des procès-verbaux et la disqualification du candidat Ratsiraka. Le camp Ravalomanana, en premier, les principales chancelleries, en second lieu, et les autres candidats ainsi que le secteur privé, en dernier lieu, ont exigé la tenue de cette confrontation pour que le candidat Ratsiraka ne soit pas suspecté de fraudes à grande échelle. La HCC « version illégale » n’y a pas donné raison et s’est rangée du côté du candidat incriminé. Sur le  plan juridique donc, Didier Ratsiraka n’est pas encore sorti de l’auberge.

SEULE FORCE

            Sur le terrain politique, la mise en place des barrages, qu’il a cautionnée publiquement, a donné à l’Amiral une autre image, celle d’un chef de guerre qui s’enorgueillit de sa stratégie militaire, face à un ennemi désarmé. Celui qui a fait l’école de guerre française salit sa réputation sur le plan international, d’autant qu’il ne s’est pas soumis à la  demande faite par l’Union européenne et les bailleurs de fonds de Madagascar pour « un retour à la normale du réseau du transport national ». Du coup, son adversaire, Marc Ravalomanana, à qui la Chambre administrative a donné raison, a gagné en crédibilité. Les efforts qu’il a menés, durant les  trois premiers mois de l’année, se sont avérés fondés. Contrairement à ce que certains peuvent encore penser, Didier Ratsiraka ne domine pas les cinq autres provinces si ce n’est que par la répression et les menaces. Ces barrages contre Antananarivo traduisent sa seule force, et partant, sa seule monnaie d’échange. Et Didier Ratsiraka se déplace encore dans les Faritany pour convaincre l’opinion qu’il n’est pas au bout du rouleau.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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News des Provinces

BBC-WOLRD-Africa/Madagascar
 Senegal pushes for Madagascar peace

The President of Senegal, Abdoulaye Wade, has invited Madagascar's two rival leaders to his country for urgent peace talks.

Mr Wade said there was a danger that Madagascar's incumbent President, Didier Ratsiraka, and his rival Marc Ravalomanana could destroy their country.

Madagascar has been in turmoil since Mr Ravalomanana, the opposition candidate in presidential elections in December, disputed the results of the poll and declared himself the winner.

Mr Ratsiraka says Mr Ravalomanana did not win outright and there should be a run-off.

Supporters of Mr Ratsiraka based in the port city of Tamatave have imposed an economic blockade on the capital, Antananarivo, which is controlled by Mr Ravalomanana.

This has led to shortages of fuel and essential commodities in Antananarivo.

Legal victory

Earlier on Wednesday, Madagascar's supreme court in Madagascar ruled that the appointment of a legal panel which endorsed the disputed election results was tainted with irregularities.

The BBC Southern Africa correspondent, Barnaby Phillips, says the ruling appears to be a victory for Mr Ravalomanana.

Meanwhile, a man connected to the government of President Ratsiraka has died following his arrest by supporters of Mr Ravalomanana.

The man, a former policeman named Gaby Rolland Rajaonarivelo, was among three people picked up on Tuesday in Antananarivo.

All three had been accused by the self- proclaimed government of plotting to kidnap Mr Ravalomanana's prime minister, Jacques Sylla.

 

The conflict between Madagascar's two rival presidents has turned increasingly violent in recent days.

On Monday, one person was killed and several others wounded during a shooting incident in Antananarivo between supporters of Mr Ravalomanana and troops loyal to Mr Ratsiraka.

The shooting occurred outside the home of Gerard Andrialemirovason, a senior aide to President Ratsiraka.

 

DTS.MG - 12/04/2002

Conseil Nationale de Sécurité: une structure à plusieurs niveaux (11/04/2002)

Le Président de la Délégation Spéciale (PDS) de la province d'Antananarivo le général Ferdinand Razakarimanana a réuni les 04 Préfets et 19 Sous-préfets d'Antananarivo, en vue de l'organisation structurelle du Conseil Nationale de Sécurité (CNS).

Selon Victor Razafindrakoto, Délégué provincial chargé de l'administration territoriale et de la décentralisation, la structure du CNS a déjà été effective. Cette démarche que l'on entreprend actuellement va dans le sens du perfectionnement. La mobilisation des membres du CNS, à noter, les andrimasom-pokonolona (comité de vigilance de la population), les délégués administratifs, le KMMR, le KMSB, le TIM… est faite depuis longtemps à Tanà ville notamment dans les 2, 3, 4ème arrondissement et dans quelques zones suburbaines.

L'organisation et la coordination est de rigueur, rappelle Victor Razafindrakoto. Chaque échelon de l'administration territoriale se synchronisera avec les préfets et sous-préfets dans toutes les actions pour le maintien de l'ordre. Il revient à ces représentants de l'Etat de mettre en place cette structure dans les fokontany et les communes.

Un comité représentant le fokontany tiendra une assemblée générale qui désignera cinq membres, un président du CNS, et un Président CLS andrimasom-pokonolona (comité locale de sécurité) qui formera le CNS du fokontany. Une deuxième A.G se fera au niveau du firaisana (arrondissement) pour élire le PCNS du firaisana. Ce dernier travaillera en étroite collaboration avec les délégués administratifs et le chef de poste de la gendarmerie ou de la police. En troisième lieu, une autre A.G se tiendra au niveau du fivondronana (commune). Elle désignera un PCNS au niveau du Fivondronana qui va travailler avec le commandant de la gendarmerie, l'Assemblée Nationale.

L.R

ANTANANARIVO (AFP) 

- La guerre des nerfs battait son plein jeudi à Madagascar entre les camps des présidents auto- proclamé Marc Ravalomanana et sortant Didier Ratsiraka, avec l'échéance de nouveaux ultimatums et alors que les actes d'intimidation se multiplient de part et d'autre.
Le gouvernement de M. Ravalomanana à Antananarivo a observé un mutisme total sur la mort mardi soir d'un "gros bras" du régime Ratsiraka, décédé d'un traumatisme cranien dans les locaux des services de renseignements attenants à la mairie qui sert désormais de "palais présidentiel". Le "Premier ministre" Jacques Sylla devait donner jeudi une explication officielle à laquelle il a finalement renoncé.
De même, la gêne était manifeste dans le camp de M. Ravalomanana quand aux deux hommes arrêtés en même temps: ils ont été vus pour la dernière fois à l'hôpital dans la nuit de mardi à mercredi, souffrant de polytraumatismes, graves pour l'un, plus légers pour l'autre. Mercredi, les proches du "président" ou du "Premier ministre" oscillaient entre la thèse de
l'"accident" et du "dérapage".
Jeudi, l'atmosphère était inhabituellement morose dans les milieux économiques d'Antananarivo. Nombre d'hommes d'affaires ou de personnalités
vivant du "trafic d'influence" dans la capitale, et dont les affaires florissaient sous le régime de M. Ratsiraka, redoutent une "nouvelle ère de
délation" qui vient de s'ouvrir, selon les termes d'un observateur étranger.
A la suite d'un mandat d'arrêt collectif lancé le 8 avril à l'encontre de
personnes soupçonnées de fomenter des troubles dans la capitale, dont la fille de M. Ratsiraka, Sophie, deux ministres et deux des hommes arrêtés
mardi, les "enquêtes" vont bon train, apprend-on dans l'entourage du gouvernement.
A Toamasina, le grand port de la côte est, fief du président Ratsiraka d'où son camp organise le blocus économique de la capitale et des villes des hauts plateaux, l'ambiance ne semblait pas meilleure. Ces derniers jours, le siège du Comité de Soutien à Marc Ravalomanana (KMMR) a été perquisitionné, de même que les domiciles de ses responsables qui ont tous fui depuis longtemps, selon un proche de M. Ratsiraka.
Dans la grande province du nord, Antsiranana, la "chasse" aux membres du KMMR, menée par des commandos de l'armée dirigés par des officiers fidèles à M. Ratsiraka s'intensifie, en particulier sur l'île de Nosy Be (nord-ouest) et dans la région de la Sava (nord-est), selon de multiples témoignages
concordants.
Enfin, signe que la tension s'avive, le camp Ravalomanana, poussé par une population excédée par les privations consécutives aux barrages routiers des"ratsirakistes", a lancé ces derniers jours deux importants ultimatums qui expirent vendredi.



A Fianarantsoa, à 400 km au sud de la capitale, le KMMR, qui contrôle la ville et la majorité de l'armée et de la police, a ordonné au gouverneur
ratsirakiste retranché dans son palais sous la garde de militaires bien armés de partir vendredi, faute de quoi le gouvernorat serait pris de force.
Ce n'est pas le premier ultimatum du genre mais, mercredi, un avion a transporté à Fianarantsoa une quarantaine de militaires armés fidèles à M.
Ravalomanana, a-t-on appris de source militaire sûre.
De même, un collectif d'"officiers subalternes" pro-Ravalomanana a promis d'aller lever de force le barrage de Brickaville, sur la route entre Toamasina et Antananarivo, pièce-maîtresse du blocus de la capitale.
 

 

 

Encore des adresses sur les actualités de Mada

 

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